Le royaumed'AryonForum RPG light-fantasyPas de minimum de ligne
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • Dernières imagesDernières images  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • AryonpédiaCarte interactiveDiscord

    Un monde plein de mystères,
    plein de magie et surtout plein d'aventures...

    Il est peuplé de créatures fantastiques. Certaines d'une beauté incomparable, d'autres aussi hideuses qu'inimaginables, beaucoup sont extrêmement dangereuses alors que quelques unes sont tout simplement adorables. La magie est omniprésente sur ces terres : des animaux pouvant contrôler la météo, des fleurs qui se téléportent, des humains contrôlant les éléments, des objets magiques permettant de flotter dans les airs...

    Dans ce monde, il y a le royaume d'Aryon. Situé à l’extrémité sud du continent, c'est un royaume prospère, coupé du monde. Il est peuplé d'hommes et de femmes possédant tous un gros potentiel magique, chacun vivant leurs propres aventures pour le meilleur comme pour le pire.

    En savoir plus

    Accueil Aryonpédia Carte interactive
    Haut de page Bas de page
    Nobles
    Citoyens
    Gardes
    Aventuriers
    RP de la semaineEn lire plus
    Trappe-Trappe Gardé

    Red et Bridget se transforment en instructeurs de la Garde de la Forteresse pour une journée, en compagnie d'une véritable instructrice...

    Administrateurs
    Modérateurs
    Maîtres du jeu
    Luz WeissTeam Mono-compte
    Admin amoureuse du rangement et de l'administratif, venez me voir !
    Message privé
    Nikolaos LehnsherrIvara Streÿk
    Administrateur-MJ, préposé au lore et toutes ses histoires
    Message privé
    Ivara StreÿkNikolaos Lehnsherr
    Administratrice générale, hante ceux qui n'ont pas leur JDB à jour.
    Message privé
    Aord SvennAurélius | Vivianne | Sarah | Silène
    Modérateur RP, prêt à lâcher Sainte Pampersa sur vos bêtises alors attention…
    Message privé
    Kasha ShlinmaRalia
    La modo-caméléon, qui vous guette dans chacun de vos RPs
    Message privé
    Hryfin DanvilWarren | Nephali
    Petit padawan du staff, modérateur général
    Message privé
    Whiskeyjack CallahanNicholodéon
    Chef suprême des glooby
    Message privé
    Olenna BelmontKlarion | Lunar | Iris | Circé
    MJ aussi malicieux qu'un chat pour vous plonger dans de belles féeries !
    Message privé
    Zahria AhlyshTeam mono-compte
    Toujours là pour vous faire rêver et vous shiper
    Message privé
    Les nouveautés deOctobre
    Poster une petite annonce Le Blizzard, Régiment de Forteressse est fait pour vous si voulez répondre à vos propres défis et servir le Royaume !L'Ordre des Célantia recherche encore deux joueurs pour incarner les archontes manquants : Sandro Deketzione et Oscar Gauss.L'Académie des Sciences recherche des érudits ou des individus assoiffés de connaissances.
    Evènement InRPLes rumeurs qui circulent et évènements...
    Devenir partenaire ?
    hall of fame
    ChronologieLes groupes de joueursLes dernières rumeurs
    Nos jours an 1002 saison fraiche
    Empyrée an 1002 saison douce
    Le désert volant an 1001 saison douce
    La cité enfouie an 999 saison fraîche
    La tour en ruines an 999 saison douce
    L'académie des sciencesL’Académie des Sciences est le fleuron de la recherche scientifique au sein du royaume. Entre ses murs, on trouve bon nombre d’érudits soucieux du progrès d’Aryon ainsi que de percer les secrets des arcanes du monde qui les entoure.
    L'Astre de l'AubeL’Astre de l’Aube est une organisation médicale qui prône la valeur de la vie et des sciences : ses membres d’élite ont affiné leurs compétences de soin jusqu’au perfectionnement.
    Le trone d'amphitriteLe trône d'Amphitrite regroupe des chasseurs de monstres afin d'éliminer les créatures qui peuplent le royaume et en récupérer certains composants pour les revendre à ses partenaires.
    L'Ordre des CélantiaDissimulés derrière la compagnie Althair, l'Ordre des Célantia regroupe tous les citoyens, aventuriers, gardes ou nobles à la recherche d'artefacts ou de reliques en lien avec le passé d'Aryon.
    Les belluairesLes Belluaires assurent la sécurité de la forêt du royaume. Réputés pour accueillir les « cas désespérés » de la Garde, mais aussi pour leur polyvalence et leur sympathie !
    Le blizzardLes gardes du Blizzard sont de valeureux guerriers. Postés au nord du pays. Pour eux, plutôt mourir que faillir. Voici leur force, voici leur courage
    Régiment Al RakijaGarde Sud. Multiples unités aux profils colorées, assure avec autonomie et indépendance la sécurité de cette région du Royaume. Atypiques, anti-conformistes, professionnels, à contre-pied de la classique image de la Garde.
    Les espionsRégiment de la garde dont les membres experts en infiltration et à l'identité secrète sont chargés de recueillir des informations sur tout le territoire afin d'assurer la sécurité de tous.
    On raconte qu’au terme du tournoi organisé par la maison Tanner, les leçons d’escrime connurent un soudain regain de popularité auprès de la gente féminine. La rumeur, récente et grandiose, voudrait que l’épée soit un excellent moyen de donner la chasse aux meilleurs partis du royaume. … Les filles de la cour feront longtemps des gorges chaudes en se rappelant de la souillon (anonyme) qui avait enlacé un conseiller royal (qu’on ne nommera pas).En savoir plus...
    A une journée de cheval de la Capitale, aux abords d'une petit village quelconque, un véritable massacre a eu lieu. Dans les décombres, on trouve pas moins d'une demi douzaine de corps, morts avant l'arrivée du feu. Que s'est-il passé exactement ? Qui a fait tout cela ? Personne n'en sait rien mais chose encore plus étrange : de longues heures après l'événement, un mist blanc à la crinière bleu y a été vu avant d'en repartir aussi vite. Autant dire que cet événement peu commun soulève bien des mystères...En savoir plus...
    Une maison supposément abandonnée a pris feu en pleine nuit, dans un village aux abords de la Capitale. Certains témoins racontent qu'un combat sanglant s'y est déroulé avant l'incendie. Plusieurs corps calcinés y ont été retrouvés.En savoir plus...
    La Couronne a annoncé la démission officielle d'Arban Höls au poste de Commandant du Royaume ! Si la fête et le discours donnés en l'honneur de son départ ont été dignes de ses nombreux services rendus à la Garde, la liste des invités s'est révélée étonnement courte et fermée. Il se raconte dans certains couloirs que la date de ce départ a été plusieurs fois avancée sous couvert du secret, et que cette démission ne serait pas aussi volontaire qu'elle le semblerait... On lui prête notamment des atomes crochus avec un écoterroriste tristement célèbre dans nos contrées. La Couronne a du moins assuré qu'Arban Höls pourrait désormais profiter pleinement de sa demeure fermière située au nord du Grand-Port, tel qu'il l'a toujours souhaité. Quelques Gardes seront également dépêchés sur place afin d'assurer sa sécurité. ... Ou serait-ce pour le surveiller ? Le poste de Commandant sera du moins provisoirement occupé par notre souverain, Grimvor Renmyrth, qui a réaffirmé sa volonté de protéger le peuple en ces temps incertains ! Il se murmure qu'une potentielle refonte de la Garde serait à prévoir, et qu'un successeur serait trouvé dans les prochains mois. A bon entendeur !En savoir plus...
    L’Astre de l’Aube au marché noir ? Ce matin, une rumeur des plus sombres se répandait dans les salons de la Capital. La célèbre Luz Weiss aurait été aperçue en train d’acheter des objets illégaux au marché noir ? Simple rumeur, tentative de décrédibilisation ou simple mensonge de couloir ? Impossible de le dire ! L’Astre de l’Aube dément officiellement que sa directrice puisse avoir de telles relations avec la pègre. Une mauvaise pub qui pourrait éclabousser l’organisation médicale si elle s’avérait vraie, mais pour l’instant ce ne sont que des rumeurs. Des rousses, il y en a beaucoup dans Aryon et ce ne sont pas toujours la célèbre Médecin à la chevelure flamboyante. Affaire à suivre.En savoir plus...
    Une flamboyante annonce est venue chambouler les bureaux de la Guilde des Aventuriers : un nouveau Saphir est né parmi l'élite de l'élite. Le désormais célèbre Jin Hidoru s'est ainsi fait connaitre au fil de plusieurs aventures. De la récolte d'herbe blanche, une enquête menée sur l'Île sombre au sujet de disparitions, la chasse d'une immense créature bloquant l'entrée du Grand Port ou même la révélation d'une affaire criminelle derrière un mystérieux pinplume dorée, Jin s'était également démarqué en revenant vivant des Ruines des corbeaux sur le Désert volant. Une étoile montante récompensée par l'insigne des Saphirs à suivre de près !En savoir plus...
    Une œuvre d'art s'arrache à prix d'or au profit d'un orphelinat ! La semaine dernière, la célèbre créatrice C. Cordoula, de la maison éponyme, a une fois de plus créé l'évènement en mettant aux enchères sa toute dernière pièce de collection : une paire de tongs de plage à l'effigie de la mascotte Wougy le woggo. De nombreuses personnalités s'étaient rassemblées en ce jour pour participer à la vente et l'engouement généré a dépassé toutes les attentes, surprenant même leurs organisateurs ! De nombreux noms ont tenté de faire inscrire leur patronyme dans l'histoire de cette transaction, dont une partie des bénéfices a été reversée à l’œuvre caritative l'Arche de l'Espoir et aurait été remportée par une des éminences de la Guilde après un incident impliquant une attaque de dinde.En savoir plus...
    Informations personnages
    Sujets des rumeurs généralesla capitalela gardele palais
    Les péripéties des défis de la saison chaudean 1000an 1001
    Connexion

    Récupérer mon mot de passe



    Le Deal du moment :
    Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
    Voir le deal

    Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    Saryna DelarosaLa Forestière Sombre
    Saryna Delarosa
    Informations
    Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    Dim 25 Avr 2021 - 23:18 #
    Les bébés, faciles à faire, difficiles d’en accoucher.

    Troisième Lune de la saison froide.


    Depuis notre retour du dispensaire, quelques semaines se sont écoulées et ma grossesse arrive enfin à terme si je peux le dire ainsi. Bébé pourrait arriver à tout moment et au plus mauvais des moments et j’ai l’impression de ne pas être préparée pour cela. Pourtant, j’ai eu de nombreuses rencontres avec Nemue qui m’avait expliqué ce que je devais faire le moment venu. Bien évidemment, elle est bien trop loin pour qu’elle puisse être celle qui m’aidera à mettre au monde notre enfant, mais j’ai eu la chance de bénéficier de ses nombreux conseils. Même la jeune médecin du dispensaire m’avait remis une liste de chose à préparer et pourtant, moi qui n’étais pas nerveuse jusqu’à maintenant, j’avais l’impression que cela me rattrapait. Le pire dans tout cela, c’est que Devon n’avait pas encore les moyens de cessé complètement le travaille jusqu’au moment fatidique et comme il s’agissait de quelque chose de plutôt hasardeux, il ne pouvait pas fermer l’établissement jusqu’à ce que le grand jour arrive.

    Et je dois dire que bébé n’a pas choisi le meilleur moment pour décider de son arrivée. J’étais seule à la maison – enfin pas tout à fait puisque mes familiers s’y trouvaient – mais il n’y avait aucune autre présence humaine. Il était tard et il pleuvait à un tel point qu’il m’était difficile de voir à l’extérieur. Les cristaux de lumière semblaient floutés par la présence de l’eau et il y avait un peu de buée dans les fenêtres. Malgré que la température se réchauffe, les nuits sont toujours aussi fraîches. Enfin, il ne faisait pas spécialement beau et si j’avais eu le choix, j’aurais demandé à Devon de rester avec moi.

    Comme à l’habitude, je faisais un dernier tour de la maison afin de m’assurer que tout soit bien verrouillé et que rien ne puisse causer des dommages à cette dernière avant de ne m’en aller vers la salle de bain afin de me préparer pour la nuit. Je dois avouer que j’ai bien hâte de me débarrasser de ce ventre. Mon bas de dos me fait un mal de chien sans compter les maux de jambes aussi. Bref, c’est la vie je n’y peux rien et ce sont les inconvénients qui viennent avec, mais j’imagine que cela vaudra toutes les misères du monde une fois que notre petit sera dans mes bras. Je porte ma main à mon ventre, un doux sourire sur les lèvres alors que je penche doucement la tête pour l’observer. J’imagine ses petites oreilles avec ses petits yeux bleus, car la plupart des bébés naissent avec cette couleur avant d’obtenir leur véritable couleur en grandissant. J’imagine aussi ses petites mains s’agripper fermement à nos doigts et je ne peux m’empêcher de rigoler en imaginant le ou la petite disparaître dans les grandes mains de Devon.

    « Nous avons hâte de t’accueillir… Alors, dépêche-toi de sortir de là. » dis-je en caressant doucement mon ventre tout en murmurant ses quelques paroles.

    Un éclair vient alors troubler le calme de la salle de bain suivit prestement du grondement du tonnerre qui me fait aussitôt sursauté et me contracter au point de créer un pincement au niveau de mon bas ventre. Je relève la tête et ça ne me prend que quelques secondes pour finalement réaliser que je sens quelque chose de chaud couler le long de mes jambes…

    « Hey merde… »

    C’était le moment.

    À ce moment, je me précipite, le plus rapidement que je peux en direction de notre bureau là où j’entrepose notre matériel dont nos cryptex magiques. S’il pleut, il vaut mieux que je parvienne à lui faire parvenir mon message le plus sec possible.

    *Theraphosa!
    - Oui?
    - Prépare-toi, le moment est venu… tu dois retrouver Devon à la taverne et lui délivrer ce message…
    - Ok.*


    Le corbeau était maintenant bien assez grand pour me servir de messager et il était plus facile pour moi de communiquer avec Devon lorsque nous n’étions pas ensemble. Bon, malheureusement, pour lui il pleut et il devra affronter les vents, mais j’ai foi en lui.

    « J’ai perdu les eaux, nous devons nous rendre à l’hôpital de l’astre… DÉPÊCHE-TOI! » que j’écris sur un bout de parchemin que je roule et glisse dans mon cryptex que mon volatile attrape entre ses pattes avant de ne quitter la demeure après que je lui aille ouvert la porte. Il ne me reste plus qu’à l’attendre et me préparer à affronter la pluie…

    Le volatile vole et bataille contre le vent. Ce n’est pas facile pour lui en plus qu’il doive tenir entre ses pattes un objet bien plus pesant qu’un simple parchemin, mais sa maîtresse compte sur lui et Theraphosa souhaite accomplir sa mission! Heureusement, la demeure du couple n’est pas trop éloignée du quartier commerçant et à vol le trajet se fait bien plus rapidement. Par un temps pareil, la porte de la taverne est définitivement fermée et il devra donc attendre que celle-ci s’ouvre, mais pas le temps de niaiser. L’oiseau se pose sur le cadre d’une fenêtre et ouvre ses ailes pour tenter de se faire voir et va même jusqu’à frapper de son bec la vitre. Malheureusement, il ne doit pas être entendu puisque le brouhaha doit être plus fort que le pauvre oiseau. Il tente d’utiliser son croassement, change de fenêtre puis remarque un homme se lever et se diriger vers la porte. C’est à ce moment que le volatile fonce en piquant bec premier dès que l’embrassure lui permet de passer. Perlant d’eau, il vole jusqu’au comptoir où il s’écrase épuisé en renversant tout sur l’aire d’atterrissage. Essoufflée, la poitrine du volatile se soulève rapidement alors qu’il tente de se remettre sur ses pattes. Dès lors il dépose l’objet cylindré en face de Devon qui doit certainement connaître le mot de passe pour ouvrir ce dernier et pour mimer l’urgence de son message, le volatile secoue les ailes tout en piaillant dans tous les sens.
    Devon HaraginDoudou personnel de Cid
    Devon Haragin
    Informations
    Re: Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    Mer 28 Avr 2021 - 1:57 #
    Les bébés, facile à faire, difficile d'en accoucher.
    J'regarde par la fenêtre tout en essuyant un verre, une bonne soirée pour le commerce, moins pour les nerfs j'dois bien l'avouer. Il pleut à torrent dehors et j'suis pas sûr qu'être venu travailler soit réellement une bonne chose. Saryna est seule à la maison, enceinte jusqu'au bord des yeux, sans doute prête à accoucher d'ici peu de temps... Pourquoi j'suis ici exactement? Bernard, toujours lui, commande une énième bière que je sers machinalement sans réellement écouter ses propos sommes toute incohérents. J'lui ai déjà affirmé que non, Saryna et moi n'avions pas rompu mais il continue à affirmer qu'il connait une fille bien pour me faire oublier ma peine, que ma conjointe doit être partie avec l'hériter Hwit ou d'autres conneries du genre, généralement jusqu'à ce que je le menace de le foutre dehors de l'établissement. J'sais pas pourquoi il a de telles conneries en tête depuis que Saryna n'aide plus à la taverne pour des raisons évidentes. J'l'ai même déjà entendu raconter que c'est à cause de Aube, que ma compagne serait partie parce que j'ai "adopté" la gamine... J'peux vous dire que ce jour là, j'l'ai directement foutu dehors sans sommation et, même s'il ne rend plus la jeune demoiselle responsable de cette rupture imaginaire, il continue ses idioties ce qui me pousse généralement à soupirer et le regarder d'un regard noir, action suffisante pour le faire taire généralement.

    J'me promet que demain, je ne travaillerai pas! J'peux sans doute laisser Aube se débrouiller, voir même fermer complètement en réalité? Pas forcément le mieux mais on ne va pas se mentir, cela fait quelques jours - voir semaines - que l'on a fait cette mission pour Dame Weiss et, déjà à ce moment, la jeune médecin qui a vu Saryna nous a affirmé qu'elle pouvait accoucher à tout instant... Ce serait sans aucun doute mieux que je reste avec elle à partir de maintenant afin d'être prêt à toute éventualité. Bon, bien-entendu je suis un homme prévoyant, présentement je ne fais plus réellement de livraison, la carriole est donc prête à partir à tout moment et j'ai insisté auprès de Saryna afin qu'elle ait en permanence des bagages prêts afin de pouvoir prendre la route à tout instant... Prudence est mère de sureté après tout! Un éclair se fait entendre dehors et j'ai l'impression de voir quelque chose devant la fenêtre lors du flash suivant le bruit du tonnerre mais non, rien alors que je regarde un peu mieux. Sans doute toute cette situation me stresse-t-elle plus que prévu? À moins que ce ne soit encore ces foutues illusions que j'ai parfois depuis mon naufrage, notamment lors des nuits pluvieuses comme celle-ci?

    Hector, l'un de mes clients, me salut en se dirigeant vers la porte et, alors qu'il l'ouvre pour affronter le mauvais temps, une masse sombre pénètre dans l'établissement par l'ouverture de la porte, s'écroulant sur le comptoir en envoyant volé plusieurs verres que des clients n'ont pas l'occasion de soulever. Il ne me faut guère longtemps pour reconnaitre cette surprenante apparition. "Theraphosa?" Dis-je en regardant le volatile, familier de ma conjointe qui vient de lâcher devant moi le cryptex de cette-dernière. Je ramasse rapidement la capsule pour l'ouvrir et regarder le papier qui s'y trouve : un message des plus explicite alors que le corbeau s'agite. "Aube! Je te laisse t'occuper de la taverne, il faut que j'y aille!" Dis-je en prenant avec moi le corbeau pour lui éviter de devoir lutter contre les éléments et en me mettant en route au pas de course. Heureusement, notre demeure n'est guère loin de la taverne et il ne me faut que quelques instant pour arriver chez nous. "Saryna? Tout va bien?" Je rentre dans la demeure et cours vers la jeune femme, première étape : l'aider à monter dans la carrioles et m'assurer qu'elle soit protéger de la pluie, ensuite revenir dans la maison pour prendre ses bagages. Naturellement, je laisse nos familiers sur place, impossible de tous les prendre au dispensaire. "Néphalie, tu es en charges de surveiller la maison, nous revenons vite!" Et sans plus de cérémonie, je me mets à la place du cocher, direction le dispensaire le plus proche.
    Codage par Libella sur Graphiorum
    Saryna DelarosaLa Forestière Sombre
    Saryna Delarosa
    Informations
    Re: Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    Dim 2 Mai 2021 - 2:54 #
    Les bébés, faciles à faire, difficiles d’en accoucher.

    Troisième Lune de la saison froide.


    L’attente me semble interminable et je ne peux m’empêcher de faire les cent pas, malgré mon ventre pesant. La perte des eaux signifiait que le travail allait commencer sous peu et il me fallait m’assurer que tout soit prêt avant de quitter. Je ne voulais rien manquer parce que j’ignore combien de jours nous devrons y rester. Je fais donc une dernière vérification dans nos affaires. Devon a des vêtements au cas où bien qu’il pourra venir se changer ici. Pour ma part, j’ai dû m’amener des choses confortables et il ne fallait pas oublier les vêtements pour le bébé qui ne faisait ni trop fille ni garçon. Après tout, nous ne savons toujours pas si nous allons revenir avec un petit Cid ou une petite Naevia.  Je m’assure que la couverture à dodo soit là pour calmer le nouveau-né et lui offrir un paisible sommeil et je m’assure d’avoir mon cristal de souvenir. Après tout, on m’a dit qu’il s’agissait d’un moment plus que formidable et autant le garder en souvenir non? Puis s’il m’arrivait quelque chose, je préfère que ce moment, ma joie et tout ce qui viendra avec, soit toujours présent.

    L’idée d’user de mon bracelet jumeau me vient soudainement à l’esprit, mais est-ce que lui faire part de ma nervosité soit une bonne chose. Et puis si cela se trouve, mes contractions vont commencer au moment même où je lui ferai part de mes sentiments actuels et lui infligé de la douleur, même involontairement, est bien loin de ce que je souhaite. Non, à la place j’attends tout simplement que ce dernier revienne avec Theraphosa. D’ailleurs, ce dernier m’avise qu’ils sont en route ce qui me fait soupirer de soulagement.

    Nephalie et Misumena se tiennent à mes côtés se questionnant certainement sur mon état. J’imagine que cela se ressent, mais en tout cas pour ma part, je ne ressens pas trop de douleur. Enfin, je n’ai jamais eu d’enfant alors j’ignore ce que cela me fera le moment venu, mais Nemue m’avait bien dit de faire attention, car cela allait très certainement me surprendre plus que je ne le pensais. Mais bon, je suis prête, ou peut-être pas au final. Enfin, je reste donc assise confortablement maintenant que mon inspection fut terminée et c’est d’ailleurs à ce moment que Devon arrive en trombe tout dégoulinant d’eau. Je ne sais pas dire si c’est son apparition qui me surprend ainsi ou de le voir le torse tout trempé avec sa chevelure plaquée contre sa tête qui me rend toute chose. Je secoue définitivement la tête pour m’enlever ces pensées. Je suis sur le point d’accoucher, merde! Ce n’est pas le moment de le déshabiller du regard.

    « Je vais bien…pour le moment. » lui répondis-je avec une certaine hésitation.

    Bon, faudra peut-être investir dans une bague de contre-mouflet pour éviter un nouveau bébé-surprise après celui-là, non? Nous sommes assez joueurs et si j’arrive à avoir ce genre de pensés même maintenant c’est que je sais que cette situation risque de se reproduire éventuellement. Alors, autant prévenir et de décider lorsque le moment sera bon pour en avoir un second. Je lève à nouveau les yeux vers ce dernier et lui souris tout simplement comme si je ne réalise pas encore tout à fait ce qui va se produire dans quelques heures…

    « Faudra peut-être investir dans un sèche-vite… » en faisant référence à ses vêtements trempes et aussi parce que je sais que ce sera le cas pour moi par la suite. En tout cas, je suis déjà prête à partir et à affronter la pluie torrentielle. Emmitouflé dans ma cape, je suis donc Devon qui me fait monter la première dans la carriole qui est heureusement fermée, enfin, pour moi, parce que bon, lui a droit au siège du coché. Ce qui veut dire qu’il sera tout trempe ce qui me fait sentir terriblement mal pour lui. Tout ce que je souhaite c’est qu’il ne tombe pas malade.

    Maintenant en route, je regarde à l’extérieur en me tenant le ventre légèrement angoissée. C’est tout de même effrayant lorsqu’on y pense. Ma mère est décédée quelque temps après m’avoir donné naissance et je ne suis pas à l’abri de cela… Enfin, je n’ai pas trop le temps de continuer de penser à cela, que je sens tout mon bas ventre ainsi que le bas de mon dos se contracter soudainement ce qui me fait pousser un râle de douleur et mon corps cherche aussitôt à se pencher sur lui-même afin d’amoindrir le mal ressenti. Heureusement la douleur cesse après quelques minutes et je peux calmer ma respiration à l’aide d’une technique qu’on m’avait apprise.

    Devon HaraginDoudou personnel de Cid
    Devon Haragin
    Informations
    Re: Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    Dim 2 Mai 2021 - 19:15 #
    Les bébés, facile à faire, difficile d'en accoucher.
    Au moins Saryna affirme qu'elle va bien pour l'instant, bon je ne saurai dire réellement ce que je vois dans son regard mais c'est pas trop le temps d'y penser, il y a bien plus urgent! Une petite remarque sur le sèche-vite et j'arque un sourcil, bon effectivement on ne peut pas dire que ce soit une mauvaise idée, un cuicui vapeur serait aussi intéressant mais je penserai à mon état, à la nourriture et à sécher plus tard : nous allons être parents! Pas de temps à perdre donc! Je laisse ici nos compagnons, je suis certain que Nephalie - qui est le plus vieux de nos familiers - pourra veiller sur les autres alors que j'emmène ma conjointe à l'extérieur. Au moins elle ne doit pas braver la pluie trop longtemps, je ne voudrai pas qu'elle tombe malade et que cela soit mauvais pour le bébé, pour ma part je prend place sur le siège du cocher et nous nous mettons en route.

    Heureusement, les rues de la capitale sont désertes, il faut croire que le climat a découragé toute personne qui aurait voulu faire une balade nocturne, une bonne chose donc car je dois avouer que l'inquiétude est grande chez moi même si je ne dis rien et, je suis bien heureux de ne pas être bloqué par des passants. Une seule chose m'importe présentement : rejoindre l'hôpital dans lequel les médecins pourront prendre soin de mon épouse. Un cri, plutôt un râle, venant de l'habitacle me fait tourner la tête un instant, par Lucy faite que tout aille bien! Nous arrivons finalement enfin à l'hôpital de la capitale. J'abandonne là la calèche, me souciant bien peu de son positionnement exact, et je m'empresse d'aider Saryna à descendre et nous entrons sans plus attendre dans le bâtiment.

    Là, une réceptionniste lève la tête, me voyant trempé et avisant l'état de ma conjointe, elle s'empresse de faire le tour de son bureau pour s'approcher de nous. "Je suis Devon et voici ma conjointe Saryna!" Il n'en faut pas plus pour que la jeune femme s'exécute, visiblement Dame Weiss a tenu sa parole de parler de nous et de l'aide que nous avions apporté à l'astre de l'aube, les médecins arrivent rapidement et Saryna est emmenée alors que je n'ai, pour l'instant, pas le droit de la suivre. Apparemment il faut d'abord que je réponde à des questions précises et puis, je pourrais la rejoindre une fois qu'elle sera installée... Cela prend quelques minutes avant qu'on ne me donne l'accord pour rejoindre ma conjointe et il n'en faut pas plus. Lorsque j'arrive, les médecins sont en train de s'occuper d'elle et je la rejoint en prenant bien soin de ne pas les déranger, prenant sa main dans la mienne et priant silencieusement Lucy pour que tout aille bien.
    Codage par Libella sur Graphiorum
    Saryna DelarosaLa Forestière Sombre
    Saryna Delarosa
    Informations
    Re: Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    Dim 2 Mai 2021 - 21:45 #
    Les bébés, faciles à faire, difficiles d’en accoucher.

    Troisième Lune de la saison froide.


    Le travail a commencé, mais les contractions sont encore bien distance. Enfin, je ne suis pas médecin et je ne peux pas expliquer à quel stade de l’accouchement je suis rendue, mais j’imagine que plus elle se rapprochera et plus il sera temps, si on peut le dire ainsi. Enfin, je sais que le bébé ne sera pas avec nous avant quelques heures et peut-être naîtra-t-il demain, puisque la nuit est déjà bien avancée. Prenant de grande inspiration, je tente de rester calme et de ne pas m’énerver. Cela ne sert à rien, mais savoir Devon exposé à cette pluie ne me plait pas du tout! Et s’il tombait malade! J’espère qu’au moins, on pourra lui remettre une serviette pour qu’il puisse se sécher et dans le pire des cas, il pourra mettre des vêtements de rechange une fois sur place.

    En tout cas, le trajet me semble interminable et j’ai l’impression que l’hôpital se trouve à l’opposer d’où nous vivions. Enfin, durant notre allée, je pus au moins être témoin de quelques flèches de foudre qui zébrait le ciel en cette nuit orageuse.

    À peine arrivé sur place, la porte s’ouvre en trombe sur un Devon tout trempé et il m’aide à descendre de la carriole me portant presque jusqu’à l’intérieur de l’hôpital. Contrairement au dispensaire où nous avions été, nous sommes aussitôt accueillis par une femme investie dans son travail et qui se lève même de sa chaise pour venir à notre rencontre, mais il ne lui en faut que très peu pour me prendre en charge.

    « N’oublie pas nos sacs… et change-toi » que je dis à Devon alors que j’hésite à lâcher sa main. J’ai l’impression que si je le quitte maintenant je ne pourrai pas le revoir avant un moment, mais les médecins présents me rassurent qu’il doit simplement s’occuper de la paperasse.

    « Alors, madame, depuis combien de temps avez-vous perdu les eaux?
    - Je ne sais pas, deux heures peut-être? Je n’ai pas vraiment eu la notion du temps depuis…
    - Des contractions se sont fait sentir?
    - Oui, deux fois sur le chemin.
    - Très bien, nous allons vous demander de vous changer et nous allons vérifier vos signes vitaux ainsi que ceux de votre enfant…
    - D'accord… »


    On me guide jusqu’à une chambre où on me laisse seule pendant quelques minutes le temps que je puisse mettre cette drôle de robe ouverte dans le dos. Évidemment, je ne porte rien d’autre que cela, et m’installe sur le lit présent en attendant le retour du médecin. Une jeune femme revient et me demande de m’allonger sur le dos, tâtant mon ventre tout en écoutant ce dernier d’un instrument que je ne connais pas. Enfin, elle sourit et semble plutôt satisfaite, puis elle enfile une paire de gants après s’être lavé les mains pour vérifier l’ouverture qui permettrait de laisser passer l’enfant.

    Devon était arrivé entre temps et s’était assis à mes côtés laissant alors les médecins faire leur boulot.

    « Pour le moment, tout va bien, votre enfant se porte bien et madame aussi. Nous allons revenir fréquemment vous rendre visite pour faire quelques vérifications et quand nous jugerons que vous serez prête, nous ferons venir la sage-femme. »

    Les heures passes tout comme les contractions se rapprochent et la douleur que j’éprouve à ce moment, me parait parfois insupportable surtout lorsque je n’ai pas de répits entre deux crispations. Je sers la main de Devon, j'hurle ma douleur ne pouvant rien faire d’autre et j’ai chaud… On me conseille de marcher pour m’aider à faire passer la douleur et accélérer le travail et mon compagnon n’a d’autre choix que de me suivre. J’ai envie de pleurer par moment ou bien de mordre dans quelques choses de dur à tel point, mais je ne peux pas. Je ne dois pas!

    Le moment venu, je suis presque soulagée de voir arriver la sage-femme, même si je sais qu’il ne s’agira pas du moment le plus plaisant. Non, c’est le moment où je dois pousser continuellement en symbiose avec les contractions. Il fait si chaud que j’en arrache même cette foutue robe ridicule, ne gardant qu’un simple bout de draps sur moi. J’ai la peau couverte de sueur et la chevelure qui me colle à la peau. Je suis si fatiguée, mais on m’encourage à continuer et ne pas arrêter.

    Je ne sais pas dire si mes cris se font entendre sur l’étage à chacune de mes poussées, mais je ne me serais jamais attendue à avoir une telle force dans la voix. Encore quelques poussées qu’on me dit…

    « Nous voyons le dessus de sa tête! Ne lâchez pas! »

    Non, j’vais pas lâcher! Je l’ai porté 9 mois cet enfant et je compte bien l’élever et l’éduquer! Je n’abandonnerai pas. Je ne lui ferai pas subir ce que j’ai vécu moi-même. Je m’agrippe aux barreaux du lit et me redresse légèrement pour la dernière et ultime poussée. À ce moment, lorsque je le sens s’échappé de moi, je ne peux m’empêcher de m’écrouler sur le matelas complètement lessivé. Ma poitrine se soulève difficilement et ma respiration est bruyante presque roque. Mes paupières sont lourdes et je n’ai envie que de m’endormir, mais à ces moments des pleurs d’enfant me font ouvrir les yeux… C’est mon enfant? Il ou elle est enfin là.

    Une femme prend soin de ce dernier vite fait l’enveloppant ainsi dans une couverture, sauf qu’il semblerait que ce ne soit pas encore tout à fait terminé pour moi. Je sens d’autres contractions à ce moment et on m’explique que je dois faire sortir la poche qui est toujours en moi et qui se trouvait liée au cordon ombilical du bébé. Une fois celui-ci éjecté, on finit par m’éponger un peu à l’aide d’une serviette et on me couvre d’un drap pour éviter que je n’attrape fois. C’est à ce moment que la personne en charge due ou de la petite se tourne vers nous avec un grand sourire.


    Devon HaraginDoudou personnel de Cid
    Devon Haragin
    Informations
    Re: Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    Dim 2 Mai 2021 - 22:45 #
    Les bébés, facile à faire, difficile d'en accoucher.
    Je pense que rien ne peut réellement vous préparez à cela, pas avant d'être devant le fait, pas avant de se retrouver réellement dans cette situation... Au départ tout allait bien, l'infirmière nous rassura tant sur l'état du bébé que sur celui de santé de Saryna. Au moins il n'y avait pas l'air d'y avoir une quelconque complication... Malgré la demande de Saryna je n'avais pas prit le temps de réellement me changer, on m'amena donc une serviette pour au moins m'essuyer les cheveux mais, même cela, je n'en avais que faire. Présentement, l'attente est difficile à supporter, est-ce normal que ce soit si long après avoir perdu les eaux? Les contractions sont-elles régulières? Pourquoi se fait-il tellement attendre? J'aurais sans doute dû mieux me renseigner mais je ne connais personne ayant eu des enfants autours de moi, enfin si mes parents bien-sûr mais, je suppose que lorsqu'on a trente-quatre ans, demander à ses parents semble ridicule? Pourtant j'aurais aimé savoir dans quoi je m'engageais car maintenant, je suis complètement perdu...

    Après un long moment, les choses évoluent, ma conjointe ressent de plus en plus souvent des contraction, ses cris se font entendre de plus en plus souvent et elle affirme avoir affreusement chaud, suffisamment pour se débarrasser de cette robe qu'on lui a remis, définitivement la pudeur ne sera jamais son fort mais vu la situation, je me contente de mettre correctement la serviette sur elle et de la soutenir, bien incapable de faire quoi que ce soit dans cette situation. Finalement, la sage-femme s'en vient, apparemment il est temps pour ma bien-aimée, le travail a déjà commencé et notre enfant est prêt à nous rejoindre... C'est ce moment terrifiant durant lequel on ignore ce qu'il va se passer et on a l'impression qu'on ne sera pas forcément prêt et pourtant, nous y sommes. Je dois avouer que je n'aimerai pas être à la place de ma conjointe à ce moment, ses cris sont sans aucun doute audible dans tous le bâtiments, sa main qui serre la mienne par moment semble avoir une force décuplée - si je n'étais pas moi peut-être même pourrait-elle me briser la main? - et sa peau est dégoulinante de sueur... Non vraiment, cela semble être difficile et le fait de ne rien pouvoir faire est insupportable.

    Finalement, au bout de longues minutes - peut-être même de longues heures - d'effort, la sage femme s'écarte avec notre enfant entre les mains et il est en bonne santé comme le prouve ses pleurs puissants. Je veux me relever mais, malgré ma stature, ma taille ou mon gabarie, je me sens fébrile, mes jambes tremblent comme si j'étais incapable de tenir debout ou que j'avais été vidé de toute mon énergie, résultat d'une émotion trop intense, une vérité qui me rend frêle et faible malgré mon physique : je suis papa! Une joie incommensurable, si grande qu'elle m'empêche de réellement bouger. C'est horrible de se sentir si faible et pourtant, c'est sans aucun doute le sentiment le plus heureux que j'ai jamais vécu. Finalement, après que Saryna eut été essuyé, que l'infirmière se soit écartée, la sage femme se tourne avec notre enfant dans les bras et le dépose doucement sur Saryna, précisant que le contact peau contre peau entre la mère et son enfant est des plus important... Je prends la main de ma belle sauvageonne dans la mienne, me penche légèrement au-dessus d'elle et de notre enfant et je souris doucement.

    "Bienvenu chez toi Cid..." Dis-je, un sourire béat sur le visage alors que je regarde tour à tour ma conjointe et notre fils.
    Codage par Libella sur Graphiorum
    Saryna DelarosaLa Forestière Sombre
    Saryna Delarosa
    Informations
    Re: Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    Mar 4 Mai 2021 - 0:25 #
    Les bébés, faciles à faire, difficiles d’en accoucher.

    Troisième Lune de la saison froide.


    Ça y est, c’est fini. Notre enfant est maintenant présent en chair et en os et nous pouvons enfin le toucher bien que pour le moment il est encore trop loin pour nous. Ses pleurs ne tombent pas dans les oreilles d’un sourd et bien que cela ait pu me paraître insupportable pour le moment, j’ai l’impression d’entendre les petits miaulements d’un chaton qui m’appelle et mon instinct me pousse à rester éveiller. Puis nous ne savons toujours pas s’il s’agit d’un petit garçon ou d’une fille puisque nous n’avions pas encore pu voir le loup! Je regarde Devon en tournant la tête vers ce dernier et je lui souris alors que je cherche sa main faiblement. Mes forces m’ont quittée et je ne souhaite qu’une chose, voir mon bébé, savoir s’il va bien et s’il est en santé. Mon état personnel m’importe peu. C’est d’ailleurs à ce moment que la sage-femme se retourne enfin avec notre enfant dans les bras. Une couche de tissu lui fut mise après avoir été nettoyée du mieux qu’il pouvait pour le temps qu’il leur avait été donné. Et une couverture propre est sous ce dernier au cas où nous voudrions le couvrir. Alors qu’elle s’approche de moi, je tends aussitôt les bras  pour accueillir ce dernier contre moi.

    « Félicitation à tous les deux, vous êtes les heureux parents d’un petit garçon bien en santé et d’après moi, il va hériter de la corpulence de papa. » Ajouta-t-elle en rigolant doucement en couchant le petit contre mon corps tout en étant douce comme un agneau.

    Telle une petite bouillotte je sens la chaleur qui se dégage de ce dernier et je ne peux m’empêcher de sourire en le sentant bouger contre moi. Il est là… Cid est maintenant avec nous. Je regarde Devon alors qu’il lui souhaite la bienvenue et ce moment restera certainement gravé à tout jamais dans ma mémoire. Pour ma part, je reste muette comme une carpe; incapable de dire quoi que ce soit. Ce moment où notre famille grandit vivant ainsi les premiers instants de la vie de notre petit garçon. Nous ne pourrions pas être plus heureux que des poissons dans l’eau! Je ne sais plus me contenir et des larmes de joie se mettent alors à couler tout le long de mes joues alors qu’un grand sourire fend mon visage. Évidemment, la sage-femme nous explique certain détail dont l’importance du premier boire et de prévenir une infirmière si je ressens une forte douleur. Après tout, ils vont me garder en observation pour s’assurer que tout se passe bien pour et elle nous laisse alors par la suite tous les trois nous prévenant qu’ils allaient bientôt repasser pour nous changer de chambre. Après tout, je ne crois pas qu’il allait me laisser dans les draps souillés de sang et préfèrerait certainement que je sois plutôt comme un rat dans la paille.

    Je guide alors la tête de Cid avec délicatesse afin de l’inciter à se nourrir et après quelques instants à batailler, il y arrive finalement. Je glisse doucement ma main libre sur le dessus de son crâne chevelu et cela me fait doucement sourire.

    « Il a la couleur de tes cheveux » dis-je jetant un regard vers Devon alors que je sens l’émotion qui m’avait rendu muette redescendre.

    Après tout les chiens ne font pas des chats, n’est-ce pas? Enfin, même si ce dernier est d’un poids et d’une taille supérieure à la normale, à mes yeux, il me semble tout petit telle une souris. Ma température corporelle commence doucement à descendre après avoir sué comme un boeuf, bien qu’il fasse toujours chaud selon moi, mais comme il faisait plutôt froid avant d’arriver jusqu’ici, je préfère tout de même remonter le drap contre moi et refermer aussi la couverture sur Cid, bien que je laisse le contact entre nos peaux.

    «  Tu devrais te changer Devon, je ne veux pas que tu tombes malade et puis si je dois dormir, c’est toi qui devras prend soin de lui… »

    Après tout, il était trempé comme un canard en arrivant ici et je ne pourrai certainement pas prendre soin de lui et de notre petit dans un premier temps.

    Devon HaraginDoudou personnel de Cid
    Devon Haragin
    Informations
    Re: Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    Mar 4 Mai 2021 - 23:53 #
    Les bébés, facile à faire, difficile d'en accoucher.
    Un large sourire sur le visage, j'observe Saryna qui s'empresse de prendre le petit, enfin le voilà. Il s'est fait attendre mais notre famille s'agrandie maintenant. Je pense sincèrement que ce moment restera à jamais gravé dans ma mémoire comme l'un des plus heureux de mon existence, peut-être même le plus heureux en réalité? Installé à côté de ma belle, je regarde l'enfant : je ne me souvenais pas qu'un bambin était si petit que ça même si, je suppose qu'en réalité il est plutôt grand puisque la sage femme a affirmé qu'il aurait sans doute ma corpulence? Pourtant, il semble si frêle, si chétif alors que ma belle le tient contre elle. Je l'accueil d'une voix chaleureuse, je sais qu'il ne comprend absolument pas, il ne nous voit sans doute pas réellement non plus, ses petits yeux ayant du mal à rester ouvert alors qu'il repose sur le buste de ma belle sauvageonne. Elle qui, d'ailleurs, ne dit absolument rien. Sans aucun doute submergée par l'émotion comme je le vois bien dans ses yeux.

    Ce n'est qu'après un long moment de silence et de contemplation qu'elle prend la parole : il a mes cheveux! Je ris légèrement à cette affirmation, en effet un fin duvet sombre pour déjà se voir sur son crâne, nul doute que sa couleur de cheveux sera proche de la mienne, c'est une évidence. J'hoche doucement la tête, ses traits sont plutôt fin par contre. C'est trop tôt pour le dire mais je suppose qu'il aura plus les traits de sa mère que les miens? Impossible en tout cas de nier que ce soit notre enfant, même si cela n'a jamais été une option! Je suis bien heureux qu'il soit enfin parmi nous et je comptes bien profiter un long moment avec lui maintenant qu'il est là. Inutile de retourner de suite à la taverne, je vais devoir engager un peu plus de monde, peut-être Psolie serait-elle disponible pour donner un coup de main à Aube? Je ne l'ai plus vu depuis bien trop longtemps malheureusement mais elle m'avait dit de la contacter en cas de besoin... Enfin bon, cela attendra! Pour une fois, je ne vais pas penser boulot, il y a bien plus important en la personne de Cid Haragin : mon fils!

    D'ailleurs, Saryna n'a pas vraiment tort... Il faudrait bien que je me change, après tout je suis encore trempé ayant à peine prit le temps de m'essuyer les cheveux car je ne voulais pas laisser la belle seule durant ce moment magique. Cependant, si je dois prendre mon enfant, il vaut mieux que je sois sec pour éviter qu'il ne prenne froid et puis, je suppose que mon aimée s'inquiète également du fait que je puisse moi-même tomber malade, exactement comme elle en soulève le point. Un léger soupire, plus amusé qu'autre chose alors que je me penche pour déposer un bref baiser sur son front. "Oui madame! Je reviens vite..." Dis-je avant de me lever. Il est vrai qu'alors que Saryna va devoir rester un moment en observation pour s'assurer que tout aille bien, je pourrais techniquement rentrer chez moi et juste venir la voir aussi souvent que possible... Hors de question bien-entendu! Excepté si les soignants me force à partir, je dormirai sur une chaise si c'est nécessaire mais je refuse de laisser mon épouse et notre enfant ici alors que je rentrer chez moi. C'est bien pour cela que j'ai également prévu des vêtements de rechanges dans nos affaires, déjà installé dans le véhicule, ils attendaient juste notre départ.

    Après un passage rapide dans la salle d'eau, je reviens proche de Saryna, rapidement essuyé et avec une tenue sèche alors que j'arrive, en courant pratiquement, pour trouver la belle allongée avec notre bébé qui semble dormir sur elle... Je ris doucement en reprenant ma place sur la chaise. "Et bien... Il a directement trouver l'endroit le plus confortable?" Ne puis-je m'empêcher de lancer avec un regard rieur et un sourire joueur. Avant que Saryna ne puisse répondre cependant, la sage femme entre à nouveau... Quelques minutes après, nous voici installés dans une nouvelle chambre, plus agréable pour la jeune maman et surtout, nous permettant de recevoir des visite. Je suppose qu'il va être temps de prévenir nos parents? Je passerai les voir le lendemain, pour l'heure il est trop tard et je veux rester avec ma famille.
    Codage par Libella sur Graphiorum
    Saryna DelarosaLa Forestière Sombre
    Saryna Delarosa
    Informations
    Re: Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    Ven 7 Mai 2021 - 2:02 #
    Les bébés, faciles à faire, difficiles d’en accoucher.

    Troisième Lune de la saison froide.


    Ma fatigue est bien présente, mais cela ne m’empêche pas pour autant de tenir contre moi le petit être qui a grandi pendant neuf mois en moi. J’ai envie de dormir, je ne sais même pas si je serai capable de me lever. J’ai l’impression de ne même plus sentir le bas de mon corps… Enfin, je suppose que c’est normal après ce genre d’effort. Quoique même si on m’avisait qu’il y avait une tornade à l’extérieur, je ne m’en serais même pas souciée puisqu’il n’y a que Cid à mes yeux. Il est si beau et si parfait. Une véritable petite boule d’innocence.

    Lorsque je lève les yeux, c’est pour voir un Devon encore tremper par le déluge et bien évidemment je ne peux m’empêcher de lui faire à nouveau la remarque. Après tout, je ne voudrais pas qu’il tombe malade et contamine le petit ou même moi! Amusé, ce dernier me répond après un bref baiser contre le front et ne revient qu’après avec une tenue plus adapter à la situation. Je vois à son allure qu’il a fait bien vite. Je le comprends, si nos places avaient été échangées j’en aurais fait autant. Baissant la tête, je réalise, qu’en effet, le petit s’est endormi confortablement sur ma poitrine et Devon ne manque pas d’en faire la remarque alors qu’il prend de nouveau place sur la chaise. Un petit sourire taquin se dessine sur mes lèvres, mais je n’ai pas le temps de répondre que la sage-femme est de retour.

    Il est temps de changer de chambre.

    Cette dernière est plus spacieuse et propre et me permet même d’avoir accès à une salle de bain. Un second lit semble y être installé, mais non utilisé par d’autre patient. On nous avisa que durant notre séjour, Devon pouvait y dormir puisqu’il ne comptait pas me laisser ici seule et bien assurément, il y avait un lit pour notre poupon. Devon m’avait donc aider à me laver puisque je n’y arrivais pas seule, bien qu’il surveillait plus qu’autre chose le petit qui dormait non loin, puis m’aida à mettre des vêtements confortables pour finalement me ramener au lit tel une princesse. À vrai dire, à ce moment, je sentis déjà que mes paupières devenaient lourdes et sans le réalisé, je tombai de sommeil à partir du moment où ma tempe toucha son bras. Bon, mon sommeil ne fut pas d’une très longue période puisque j’ai dû me réveiller au moins une fois pour lui donner à boire et comme je ne peux pas encore me déplacer, c’est Devon qui fait office de transport.

    « Hmm, les deux hommes de ma vie dans mon champ de vision, quelle photo parfaite. »

    N’ayant pas retiré mon bracelet jumeau, je lui envoie une grande vague d’amour et de tendresse même s’il doit ressentir toute la fatigue que je ressens à ce moment, mais cela ne m’enlève pas mon sourire.

    « Je t’aime Devon et je ne pourrais jamais assez te remercier d’être apparu dans ma vie… Tu m’as changée. »

    ___

    Nous subissons encore quelques examens Cid et moi puis on nous autorise finalement à contacter nos familles respectives. Utilisé des flèches messagères aurait été tellement plus simple, sauf que c’est Devon qui est annonciateur de la bonne nouvelle bien qu’il doit rendre visite à nos familles personnellement. Je dois vous avouer que je n’ai jamais vu des parents rappliquer aussi rapidement, mon père le premier. Il était tellement heureux qu’il pleurait comme une madeleine et que dire de Chrisna et Balian. En tout cas, notre petit se promène de bras en bras et je regrette de ne pas avoir en ma possession un cadre photo pour immortaliser ce moment.

    Nous restons quelques jours à l’hôpital jusqu’à ce qu’on nous avise que nous pouvons enfin prendre congé de cet endroit. Bien évidemment, nous avons la visite de notre sage-femme qui nous avait donné quelques cours sur les soins à donner aux bébés, ce qu’il fallait faire, l’importance de ci ou de ça, bref. Nous ne sommes pas repartis dans le néant et je dois avouer que j’ai hâte de retourner à la maison. Retrouver nos familiers, les meubles et surtout mon lit…
    Devon HaraginDoudou personnel de Cid
    Devon Haragin
    Informations
    Re: Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    Dim 9 Mai 2021 - 14:57 #
    Les bébés, facile à faire, difficile d'en accoucher.
    Nous suivons la sage femme jusqu'à la nouvelle chambre, naturellement lorsque je dis suivre c'est une manière de parler. Il est évident que Saryna ne marche pas mais quelle est emmené jusqu'à la nouvelle chambre. Je laisse l'équipe soignant s'occuper d'elle alors que je surveille notre petit Cid, un grand sourire figé sur le visage alors que je regarde mon fils avec une tendresse certaine dans le regard. Tout est absolument parfait! L'équipe médicale nous emmène donc dans une chambre ayant deux lits? J'arque légèrement un sourcil, je dois avouer que je n'avais pas prévu cela, vu la situation j'avais espoir que ma belle sauvageonne ait une chambre individuelle, après tout elle vient d'accoucher! Avant que je ne puisse le signaler cependant, un membre du personnel voit peut-être mon regard car on nous explique que le second lit est pour moi? Je n'avais encore jamais entendu parler d'une telle pratique, généralement on n'offre pas un second lit pour le père de l'enfant cependant, il faut bien avouer que Luz avait affirmé que nous serions traité avec un certain égard au moment de l'accouchement. Je suppose que c'est un privilège que je ne vais pas refuser.

    Je souris doucement lorsque Saryna parle des deux hommes de sa vie alors que les professionnels de la santé nous ont laissés seuls. Peut-être est-ce ridicule mais comment imaginer un moment plus merveilleux? "Je t'aime." Dis-je simplement en réponse, prenant sa main pour y déposer un baiser. Nul besoin d'en dire plus en réalité, cette affirmation est bien suffisante présentement, elle est surtout la seule vérité qui compte.

    Malgré la présence du lit, je ne dirais pas que les nuits sont particulièrement simples : sans doute est-ce le lot de tout jeune père mais je me réveille constamment, à chaque petit bruit, parfois même lorsqu'il n'y a aucun bruit d'ailleurs! La crainte qu'il arrive quoi que ce soit durant la nuit alors que nous n'en sommes pas conscient est terrible. Heureusement, le séjour à l'hôpital se déroule sans encombres. Certes, Saryna et le bambin doivent subir plusieurs test, il faut s'assurer que tout va bien pour la mère comme pour l'enfant et, il faut croire que Lucy veille sur nous car il n'y a absolument aucune complication à signaler. Au bout de quelques jours, nous sommes donc autorisé à recevoir de la visite. Je ne perds pas un instant de plus, courant dans les rues de la capitale afin de prévenir mes parents et le père de mon aimée. Je crois qu'ils attendaient ce moment au moins autant que nous car leur vitesse pour arriver ensuite au chevet de la belle hybride est on ne peut plus rapide. Leur joie est plus que communicative et je ne peux que regarder ce spectacle avec un grand sourire : Cid va grandir dans une famille unie et c'est tout ce que l'on peut souhaiter à un enfant.

    Après encore quelque jours, nous recevons les recommandations d'usage, un rendez-vous futur afin de voir un médecin pour s'assurer que tout va bien une fois parti de l'hôpital et l'autorisation de rentrer chez nous. Nous quittons donc l'établissement pour reprendre la route. Bien-sûr, nous aurons l'occasion de profiter des balades en famille dans l'avenir mais pour l'heure, je pense sincèrement que retrouver notre demeure et nos familiers est le plus urgent. Certes, des amis ou nos parents se sont occupés de nos compagnons durant notre séjour à la maternité mais il me tarde de les retrouver. À peine ai-je ouvert la porte que Nephalie arrive en courant, bientôt suivie par Cosmo, mon shallum qui semble particulièrement énervé par notre retour alors qu'il flotte dans les airs, allant de droite à gauche en faisant quelques bruits de contentement. "Du calmes tous les deux, ne faites pas de bruit!" Dis-je doucement en leur faisant signe d'y aller doucement. Encore jeune, Cosmo a un peu plus de mal alors que Nephalie semble comprendre et ralentir l'allure. Il ne faudrait pas réveiller Cid, le poupon dormant dans les bras de Saryna.
    Codage par Libella sur Graphiorum
    Saryna DelarosaLa Forestière Sombre
    Saryna Delarosa
    Informations
    Re: Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    Lun 10 Mai 2021 - 22:45 #
    Les bébés, faciles à faire, difficiles d’en accoucher.

    Troisième Lune de la saison froide.


    À peine arrivé à la maison que deux de nos familiers nous accueillent. Nephalie est le premier sur place suivie du Shallum de Devon. Ce dernier leur fait vite signe de rester silencieux en leur pointant le bébé que je tiens contre moi. Enveloppé dans sa couverture à dodo, ce dernier semble si paisible et aucunement déranger par le bruit environnant. En même temps, c’est plutôt une bonne chose, puisque cela veut dire qu’un rien ne le réveillera pas puis avec quatre familiers bruyants,  difficile de rester dans le silence complet. Nephalie petit curieux qu’il est s’approche tout de même à pas de loup jusqu’à moi et laisse échapper un petit glapissement de sa gueule me quémandant certainement une caresse ou quelque chose du genre.

    Je me penche doucement, déposant un genou au sol et d’un bras je maintiens ma prise sur Cid alors que de l’autre je viens saluer mon fidèle compagnon. Curieux, ce dernier s’approche doucement pour venir le renifler et sursaute en reculant vite fait la tête, lorsque le petit bouge contre moi. Certainement que le souffle du drabustre avait chatouillé sa petite peau de poupon.

    « Voici Cid. Il fait maintenant partie de la famille et je compte sur toi pour le protéger et empêcher les autres de l’embêter. »

    Le petit dragon me regarde un moment et même si nous ne partageons pas de lien mental comme j’ai avec Theraphosa, j’ai le sentiment qu’il me comprend tout de même. Du coup, je me redresse finalement et amène mon petit jusqu’à une petite couchette portative que nous avons installée au salon afin que ce dernier ne soit pas constamment dans la chambre que nous lui avons faite. Et je ne veux pas mentir, j’ai les bras complètement morts puisqu’il ne quitte pratiquement jamais mes bras si ce n’est pour aller dans ceux de Devon.

    « Ah…qu’est-ce que je rêverais d’un bon cristal de massage! » dis-je en me frottant enfin les avant-bras. Je me dis que je devrais défaire mon grand sac sans fond pour ranger ce que j’avais amené là-bas, mais j’ai tellement la flemme que ça attendra. D’ailleurs, j’ai du nettoyage à faire dont nos vêtements que nous avions portés pendant les derniers jours et certainement quelques couches que j’ai simplement rincées vite fait et ça, ça ne peut pas attendre. Alors je prends le sac qui comportait les vêtements et me dirige vers la salle de bain dans laquelle je prépare la cuve avec de l’eau et le net’noix odeur de pin des plaines avant d’y mettre tous les vêtements de bébé utilisés. Tout ce qui nous manquerait pour gagner en vitesse c’est un sèche-vite pour faire sécher le tout rapidement. Bon, pour le moment, j’ai quinze minutes de repos et je passe à la cuisine alors que mes autres familiers semblent nous avoir rejoints. Theraphosa s’est posé sur son petit perchoir habituel alors que Misumena tente d’observer l’étrange petite chose que nous avons ramenée avec nous.

    Je me glisse auprès de Devon et passe mes bras autour de sa taille pour me blottir tout contre lui. Notre nouvelle vie familiale commence enfin et j’espère être à la hauteur. Je ne lui parle pas de cette crainte, car je crois que tout nouveau parent y avait déjà pensé, mais tout de même. Pendant un certain temps, je ne fus pas un exemple pour personne et j’ai fait des choses qu’on ne pourra jamais me pardonner, mais je crois que j’ai changé et que je suis devenue une meilleure personne depuis ma rencontre avec ce dernier, mais pas que… Nephalie aussi m’a changé, cette vie citadine aussi m’a grandement changée.

    « Je réalise qu’il nous manque plein de choses pour la maison et pour nous faciliter la vie. Il faudra faire quelques achats pour s’assurer que tout aille bien, mais sinon, dans l’ensemble, ça va pour le moment. D’ailleurs… » Je lève la tête avec un petit sourire joueur sur les lèvres et je me lève doucement sur la pointe des pieds glissant mes bras derrière sa nuque pour l’abaisser un peu afin de m’arrêter devant lui. « Tu veux bien t’occuper du séchage? » demandai-je avant de lui voler un simple baiser et de le remercier par la suite en échappant un petit rire.

    Contenu sponsorisé
    Informations
    Re: Les bébés, facile à faire, difficile d’en accoucher.
    #