Décidément, il y avait des fois ou un grand bol d'air était préférable, presque vital même surtout qu'en ce moment, tu avais besoin de te souvenir, ou d'oublier, tu hésitais encore, quelque chose qui s'était passé il y a quelques temps de cela. Une journée qui devait normalement être banale, réglée comme du papier à musique : les retrouvailles comme tous les jours, avec ton public sur la place commerçante de la capitale, les tours de magie que tu prenais toujours plaisir a faire. Normalement, il n'y aurait du n'avoir aucune nouveauté mais...
Le fait est que ton « assistant » du moment avait été un Frère du culte de Lucy. Honnêtement, tu n'avais rien contre la religion. Le fait est que tu ne voulais pas y croire pour plusieurs raison car, si c'était vraiment Lucy qui vous avais donnés vos pouvoirs, elle n'avait clairement pas été clémente avec toi... C'était tout le contraire même.
Enfin, la raison pour laquelle tu voulais « prendre l'air » n'était pas ton désamour pour la religion mais cela concernait cette fameuse journée qui s'était terminé en un après midi dans une taverne a boire plus que de raison avec ce Frère qui s'était présenté à toi. Ainsi, il s'appelait Aord Svenn. Vos présentations étaient tout à fait normal alors... Pourquoi ce besoin de « fuir » ?
Oui, parce que, clairement, tu étais entrain de fuir. Quoi donc ? Qui ça ? Rien ni personne en particulier mais c'était un besoin. D'ailleurs, en parlant de taverne, cela faisait dix minutes que tu étais entré, t'étais attablé au comptoir et regardait fixement devant toi, si bien que le tavernier finit par t'interpeller :

« Vous savez, s'il y a une boisson qui vous fait de l'oeil, surtout hésitez pas à demander parce que, même si vous continuez à la fixer comme ça, je pense pas qu'elle viendra à vous. A moins qu'elle soit magique ! »

Cette interpellation manqua de te faire sursauter, tellement tu étais dans tes pensées. Tu n'avais d'ailleurs pas remarqué Ky'ha, ta colombe blanche, qui s'était également posée sur le comptoir, ayant quitté sa « place » qu'était ton épaule. Tu eus un petit sourire, secoua doucement ta main, pour dire au tavernier de ne pas s'inquiéter puis... Tu replongeas dans tes pensées

Le jeune homme avait été appelé soudainement, choqué par la nouvelle. Comme ça le théâtre était sur le point de fermer ? Il n'était certes pas un employé à temps plein mais le temps qu'il avait passé là bas, à aider en échange de quelques tours de magie effectués avec plaisir... Tout cela allait se finir ? Définitivement ? Impossible.
Pourtant, même si Erland ne voulait pas le croire, force était de constater que cela se lisait sur les visages sombres : effectivement, le théâtre allait fermer. En toute honnêteté, cela ne concernait pas le magicien qui pouvait toujours rebondir, faisant l'essentiel de ses prestations dans les rues mais... Pour ce qui était de la fille des propriétaires... Comment s'appelait elle déjà ?...

« …. Sa... Santua ?... »

« Vous avez dis quelque chose ? »

Et « paf », brusque retour dans le présent. Tu écarquillas les yeux, étonné de te souvenir de quelque chose qui datait de deux ans maintenant. Effectivement, maintenant que tu l'avais murmuré, le nom de « Santua » te disais effectivement quelque chose. Il s'agissait de la fille des propriétaires du théâtre qui avait fermé.
C'était étrange car, depuis que tu avais un peu travaillé pour eux, tu n'avais plus eu de contact avec elle alors pourquoi te souvenir d'elle maintenant ? Ah... La mémoire des fois... :

« Ce n'est rien, j'étais plongé dans mes pensées... »

« Y'a pas de mal, vous inquiétez pas pour ça. J'étais juste entrain de dire que le village de Manillam dans les Plaines organisait un petit tournoi et apparemment, il y aura un spectacle de joutes équestre si vous êtes intéressé par l'info »

Manillam... évidemment que tu avais déjà entendu parlé de ce village dans les Plaines mais tu ignorais qu'il pouvait organiser ce genre d'évènement mais... Un tournoi de joutes équestre ? Tu avais déjà entendu ça quelque part mais... Où exactement ? Était ce en rapport avec cette fameuse « Santua » dont tu t'étais souvenu du nom ?
Quoi qu'il en soit, tu remercias le tavernier de t'avoir donné l'information, avant de pousser la porte et de revenir dans les rues de la capitale. Hum... Manillam... Ce serait peut être la destination idéale pour « prendre l'air » non ? Chapeau dans les mains, avec Yule qui poussait le vice jusqu'à sortir son petit museau noir et Ky'ha qui reprenait possession des cieux, tu te mis en marche.
Au sortir de la Capitale, évidemment, un marchand t'alpaguas pour te demander si tu désirais faire la route dans son chariot. N'hésitant pas longtemps et, ayant les cristaux pour, tu acceptas et montas dans le chariot en direction du village de Manillam
« C'est bon, terminus ici M'sieur ! Bonne journée à vous ! »

« Pareillement »

Et le trajet s'arrêta ici. Tu descendis alors du chariot et commença à marcher en direction du village constatant par toi même que quelque chose se préparait. Plusieurs minutes plus tard, un homme qui devait être un Garde, t'abordas de nouveau :

« Un visiteur venu de la Capitale, je suppose ? Bienvenu dans le village de Manillam. Vous tombez à pic, le tournoi de joutes équestre ne va pas tarder à commencer. Suivez moi, je vais voir si vous pouvez assister aux préparations. C'est toujours intéressant pour les touristes qui visitent le village »

Ne voulant pas troubler l'enthousiasme du Garde, tu le suivis donc, marchant quelques pas derrière lui gardant ton chapeau contre toi tandis que Yule posait ses petites pattes sur le rebord pour regarder l'extérieur et que Ky'ha vous suivais toujours dans les cieux. Soudain, alors que vous arriviez sur place quelques instants plus tard, tu restas comme figé, semblant reconnaître la fine silhouette qui se tenait devant vous.
Le Garde te donna la confirmation par ailleurs :

« Désolé de vous interrompre, Mademoiselle Pentergast mais, ça dérange si ce voyageur assiste aux préparations du tournoi ? »

« Pentergast » ? « Pendergast » ? Décidément, ce nom te disais quelque chose mais... Pourtant, lorsque tu ouvris la bouche, un seul prénom te vins à l'esprit :

« … Santua ? Santua Pentergast ? »

Quelle drôle de coïncidence tout de même....

Codage par Libella sur Graphiorum

Effectivement, la route vers Manillam avait été calme, sans danger apparent à signaler et puis, cela te faisais également un bon bol d'air, à te « déconnecter » ainsi de l'ambiance de la Capitale car, même si tu appréciais effectivement le bruit et le chahut, tu n'étais pas contre un moment de sérénité de temps en temps.
De plus, comme la vie était souvent pleine de surprise, peut être retrouveras tu quelque chose ou quelqu'un que tu n'avais pas revu depuis longtemps ? Enfin, tu n'étais évidemment pas devin et vu le crédit que semblait te porter Lucy... Parce que oui, il y avait des moments pendant lesquels tu n'étais  pas un homme chanceux, il ne fallait pas le nier.
Pourtant, lorsque tu arrivas dans le village, tu fus « escorté » par un Garde qui te dis qu'effectivement, un tournoi de joutes équestre était organisé ici et que c'était un bon moyen d'attirer les visiteurs d'autres horizons. Tu avais donc accepté et suivis le fameux Garde qui t'avais emmené un peu plus loin, où une jeune femme se préparait.
Tu l'avais entendu l'appeler par son nom : « Mademoiselle Pandergast », et ce nom avais fait tilt dans ton esprit, un peu comme si quelqu'un avait lancé une flèche messagère vers Santua, puisque son prénom t'étais revenu même si tu avais fais la faute d'écorcher son nom sans faire exprès évidemment.
Pourtant, la jeune femme ne sembla pas s'en soucier car elle te reconnu sans peine, étant apparemment surpris de te revoir dans un lieu pareil. Enlevant ton chapeau, par respect, et le prenant contre toi, tu t'inclinas légèrement pour prendre la parole :

« Effectivement, il est plutôt rare que je m'aventure hors des murs de la Capitale mais le fait est que j'avais besoin de changer un peu d'air » Répondis tu en te redressant avec un sourire : « Cependant, je ne m'attendais également pas à faire une telle rencontre, même si je pense que nous pouvons plutôt parler de « retrouvailles » nous concernant » Parce qu'effectivement, même si cela avait été plutôt court, Santua et toi n'étiez plus des inconnus : « Vous parlez du tournoi ? J'aurais adoré mais, malheureusement, ce n'est pas quelque chose de prévu. Je pense plutôt me contenter de jouer le rôle du public pour cette fois »

Parce qu'effectivement, il fallait un minimum de préparation pour pouvoir prétendre participer à un tournoi même si celui ci ne semblait pas être d'une envergure trop importante vu la capacité du village mais c'était déjà ça et puis, rien que le fait d'avoir retrouvé Santua te suffisais même si... Tu avais l'impression de « marcher sur des oeufs » avec elle dans le sens où tu ne savais pas tellement quel sujet aborder.
Pourtant, et comme souvent dans ces moments là, surtout quand elle sentait ne pas être au centre de l'attention, Ky'ha, ta colombe blanche, s'envola un instant pour tournoyer entre vous deux et se poser sur ton épaule, semblant regarder Santua avec étonnement :

« Ah oui, j'oubliais. J'imagine que vous devez également vous rappeler de Ky'ha et de Yule ? Mes deux partenaires de scène qui ne me quittent jamais. Ils ont beau être des animaux apprivoisés, j'ai toujours l'impression qu'ils font preuve d'intelligence quelques fois et que j'arrive plus ou moins à les comprendre même si.... » Mais tu t'arrêtas là, soupirant avant de reprendre : « Passons. J'espère que je ne vous dérange pas dans vos préparations Santua ? Ou peut être serait il préférable que je continue à vous appeler « Mademoiselle Pandergast » ? Ne ne nous connaissons que brièvement après tout »

Effectivement, cela s'était passé deux ans plus tôt et c'était toi qui avait été au centre de la scène tandis que Santua était restée dans l'ombre. Cependant, en ce moment, vos rôles étaient apparemment inversés dans le sens où là, à Manillam, c'était plutôt à Santua Pandergast de briller et pas à Erland Mago.

Codage par Libella sur Graphiorum

A bien y penser, cela faisait du bien de changer d'air effectivement et, surtout, de retrouver une vieille connaissance même si, dans le cas de Santua, en raison du fait qu'elle ai été « dans l'ombre », tu ne l'avais pas côtoyé très longtemps mais, au moins, n'étiez vous pas de total inconnus et, surtout, elle t'avais reconnu sans écorché ton nom de famille. Enfin... Il fallait dire que, dans ton cas, il fallait le vouloir pour l'écorcher...
Enfin, heureusement, la jeune femme ne semblait pas avoir remarqué parce qu'elle n'avait fait aucune remarque justement : tu pouvais donc considérer que cette petite erreur faisait désormais parti du passé n'est ce pas ? Après, il était vrai que tu n'étais pas à Manillam pour te représenter mais, peut être un jour, qui sait, lorsque tu aurais fais plus de préparations.
D'ailleurs, apparemment, d'après Santua, il ne s'agissait pas que du tournoi car le village organisait aussi d'autres activités : marionnettes, un orchestre... Un rassemblement d'artistes en résumé et, effectivement, tu aurais pu y avoir ta place mais c'était ainsi. Par contre, lorsque tu entendis la jeune femme parler d'un marché, tu fus légèrement intéressé :

« Dans ce cas, je ne manquerais pas une occasion d'y aller faire un tour » Répondis tu avec un sourire en regardant la jeune femme se préparer avant de reprendre, dans un sourire : « Cela aurait effectivement été une bonne occasion pour moi de faire une représentation mais, vous savez, il est également nécessaire de regarder les autres briller dans la lumière donc, tout cela pour dire que c'est à mon tour d'être dans l'ombre à présent »

Oh, évidemment, tu disais cela sans méchanceté aucune mais juste parce que tu te rappelais qu'il y avait deux ans de cela, c'était toi qui étais sur la scène du théâtre et Santua regardait dans l'ombre donc, d'après toi, il était plus que temps que la jeune femme ai son heure de gloire. Chacun pouvait avoir sa part de lumière et tu étais assez partageur dans ce cas.
C'était même, pourrait on dire, un moyen de remercier la famille Pendergast de t'avoir offert cette occasion de monter sur scène parce qu'il y a deux ans, tu n'étais pas très connu en tant que magicien. Aujourd'hui, la petite réputation que tu avais réussis à te faire te suffisais amplement. Tu ne rêvais pas de gloire même si, et on allait pas se mentir sur ce point, les cristaux n'étaient pas souvent aux rendez vous à la fin.
Cela te fis pousser un léger soupir. Enfin... Qu'y pouvais tu. Quelques minutes plus tard,  alors que tu allais dire à Santua que Ky'ha acceptait de se faire caresser sans problèmes, une petite fille portant un panier de fleurs vous « interrompit » :

« Bonjour ! Bienvenu à Manillam ! Est ce que vous voudriez m'acheter des fleurs ? »

Tu eus un petit sourire, offrant une excuse silencieuse à Santua avant de te baisser pour être à la hauteur de la petite fille et fouiller dans tes poches pour en sortir quelques cristaux :

« Et bien avec plaisir. Je vais vous prendre une fleur Mademoiselle  » Répondis tu avant de prendre une mine plus ennuyée : « Je suis navré, je n'ai que ça comme cristaux »

« Vous inquiétez pas, Monsieur ! Je vais vous rendre les cristaux en trop ! »

S'exclama t elle avait enthousiasme avant de te donner une fleur et de partir en sautillant, toute fière vers sa mère tandis que tu te redressas en mettant la fleur dans la poche de ta veste. Tu aurais bien voulu l'offrir à Santua pour « fêter » vos retrouvailles mais tu avais peur que la jeune femme l'interprète différemment.
Quoi qu'il en soit, cela ne t'empêchas pas de reprendre le cours de ta conversation avec elle et, comme si elle avait comprit que c'était d'elle dont vous aviez commencé à parler, Ky'ha, ta colombe, poussa un petit cri, déploya ses ailes et voleta un instant pour se poser sur l'épaule de la jeune femme, semblant réclamer de l'attention :

« C'était ce que je voulais dire avant que nous soyons « interrompus ». J'ai comme l'impression que Ky'ha a pris la grosse tête car elle aime être au centre de l'attention à présent donc, si vous souhaitez la caresser, je suis sûr qu'elle ne dira pas nom »

Dis tu avec un sourire attendrit en étouffant cependant délicatement ton rire dans ton poing. Oui, quelques fois, tu ne pouvais pas t'empêcher d'avoir ce genre d'attitude « noble » qui rappelait tes origines... Enfin, quoi qu'il en soit, la jeune femme t'autorisa à l'appeler Santua en te disant qu'elle commençait dans le métier et qu'elle n'arrivait pas encore à la cheville d'autres comédiens.
Effectivement, cela ne devait pas être simple de faire des joutes même si ce n'était que du spectacle au final mais tant que ce qu'elle faisait lui plaisait. Peut être qu'à force d'entraînement, la jeune femme allait réussir à se hisser au niveau des autres ? Tu en étais persuadé. Quelques minutes plus tard encore, vous furent interrompus de nouveau par un Garde qui vint prévenir Santua :

« Désolé une nouvelle fois de vous déranger dans vos préparatifs et vos retrouvailles Mademoiselle Pendergast mais nous accusons un léger problème. Le comédien qui devait répéter avec vous nous a prévenu qu'il aurait du retard et... Nous avons plus le temps de trouver un autre comédien capable de le remplacer... Serait il possible que votre ami ?.... »

Le Garde paraissait embarrassé tout simplement parce qu'il ne voulait sans doute pas déranger un visiteur mais... Il semblait également bien embêter de ne trouver personne pour remplacer le comédien en retard.

Codage par Libella sur Graphiorum

Les retrouvailles étaient assez touchantes de ton point de vue, surtout que tu n'aurais jamais pensé faire une telle rencontre mais, apparemment, Lucy avait finalement décidé de t'accorder un peu de chance pour une fois. Effectivement, au départ, tu souhaitais simplement t'échapper un peu de l'effervescence de la Capitale mais pour une raison précise.
Effectivement, tu voulais oublier quelque chose, une situation autant touchante qu'embarrassante donc ce fut pour cela, en premier lieu, que tu avais décidé de quitter ces rues noires de monde pour des paysages plus verts sans te douter un seul instant que tu allais faire une telle rencontre.
D'ailleurs, en te rendant compte que tu avais écorché le nom de famille de la jeune femme, tu avais sentis tes joues devenir légèrement roses mais cela n'avait pas durer car Santua n'avait fait aucune remarque suite à ton erreur. Enfin, l'erreur était humaine et cela faisait un petit moment que vous ne vous étiez pas revus donc... Tu avais une circonstance atténuante, non ?
Quoi qu(il en soit, lorsque Santua t'avais demandé si tu serais également du spectacle, tu avais répondu que, cette fois, tu n'allais pas te mettre dans le blanc de la lumière mais que tu allais rester dans l'ombre, à la place du spectateur pour une fois. Puis, quelques minutes plus tard, une petite marchande était apparue et tu lui avais acheté une fleur aux pétales argentées qui se mariait assez bien avec tes cheveux.
Par la suite, tandis que tu reprenais ta conversation avec Santua, Ky'ha, qui ne semblait décidément pas aimer le fait de rester au second plan, alla se poser esur l'épaule de la jeune femme qui sembla lutter contre quelque chose car, bien que tu te sois à peu près souvenu de son nom, tu n'avais, en revanche, plus aucune idée de la capacité de la jeune femme.

[Lors de ces trentes dernières minutes, la colombe était restée aux cotés de son humain, comme toujours. Pendant tout le voyage de l'humain, elle avait survolé et vu le paysage changer du tout au tout avant de se poser, comme à son habitude, sur l'épaule de son humain, se mettant à sa hauteur. Pendant ce voyage, la colombe avait ressenti diverses sensations comme la curiosité mais également une certaine forme d'incompréhension, ne comprenant effectivement pas pourquoi cette journée était différente des autres, pourquoi il y avait moins de monde et, surtout... Pourquoi son humain ne s'amusait pas avec elle au lieu de rester avec une autre humaine

Ignorant tout de cela, tu continuas de discuter avec Santua avant d'être de nouveau interrompu par un membre de la Garde cette fois ci qui s'excusa auprès de la jeune femme en lui disant que le comédien censé être son adversaire aurait du retard et... Tu avais pu sentir son air embarrassé lorsque l'homme avait demandé à la jeune femme si tu ne pouvais pas...
évidemment, la décision t'appartenais mais, effectivement, comme le disait Santua, ce serait peut être une expérience unique dans ta vie à moins d'avoir la chance de tomber une nouvelle fois sur un tournoi comme celui ci mais... C'était peu probable. Cependant, tu ne connaissais aucun code et, voyant comment Santua se préparait, tu te doutais bien que tu ne pouvais pas faire le spectacle vêtu ainsi.
Du coup, tu demandas :

« Cela ne me dérange pas de vous rendre ce service mais... J'ai bien peur de ne pas avoir la tenue nécessaire et... »  

« Vous inquiétez pas pour ça. Vous pourrez emprunter le costume du comédien qui était censé arrivé. Bon... Je promet pas que ce sera parfait niveau taille mais... Ce sera mieux que rien »

Bon... Au final, c'était comme si tu avais accepté mais, honnêtement, vu que le tournoi faisait parti de la « grande famille » qu'était le spectacle, pour quelle raison refuserais tu ? Donc, au final, tu eus un hochement de tête avant de te faire entraîner un peu plus loin, sous le piaillement étonné de ta colombe.
Enfin... Une fois dans une sorte de vestiaire, on te laissa seul te changer et tu poussas un soupir résigné en voyant la tenue réglementaire nécessaire à ce genre de combat. Un long frisson te parcouru ensuite l'échine : d'accord c'était du spectacle mais... Cette armure lourde était elle vraiment nécessaire ?...
Une bonne heure plus tard, tu avais plus ou moins réussis à te changer. N'étant pas habitué à ce genre de tenue, tu eus un peu de mal à respirer et à marcher mais tu n'étouffais pas, c'était le principal. Cependant, tu avais tout de même l'impression qu'il te manquais quelque chose :

« Allez rejoindre Mademoiselle Pendergast, je vais vous préparer un cheval »

Ah... Euh... Effectivement, qui disait joute équestre disait forcément cheval... Te déplaçant comme tu le pouvais, c'est à dire en faisant un bruit atroce à cause de ton armure, tu finis par rejoindre Santua même si, pour cela, tu eus l'impression d'avoir mit une éternité pour arriver à te déplacer juste de quelques mètres.
Tu n'attendis cependant pas très longtemps avant d'entendre les pas tranquille d'un cheval ainsi que quelqu'un annonçant :

« Voilà Walzen. Avec lui vous êtes fin prêt, Monsieur Mago »  Il approcha alors la monture de toi en continuant : « Il s'agit du cheval qu'aurait dû monter le comédien donc il vous reviens à présent puisque vous le remplacez » Pliant le genou, tu réussis à passer ta jambe au dessus du cheval pour te hisser sur la selle : « C'est un très bon cheval même si... » Sauf qu'une fois que tu eus tenu les rênes en mains... Walzen poussa un hennissement sourd et se mit soudainement à galoper te surprenant : « … Il est un peu têtu avec les nouveaux... »

Du coup, tu dépassas Santua sans vraiment le vouloir, tirant sur les rênes pour faire arrêter ta monture qui ne sembla n'en faire qu'à sa tête pendant quelques instants avant de redevenir calme, te permettant ainsi de le diriger jusqu'à la jeune femme. Par Lucy... Le tournoi n'avait pas encore commencé que tu étais déjà en sueur... Cela promettait du bon spectacle effectivement....

Codage par Libella sur Graphiorum

La situation était assez comique a y bien penser et tu n'aurais jamais imaginé qu'une chose pareille soit possible mais... Les humains dont tu faisais parti n'étaient que des graines de pissenlit soufflés par le vent entre les mains de Lucy et, bien que tu ne crois pas forcément en la Déesse, force était de constater qu'elle tenait les rennes du destin.
Quoi qu'il en soit, tu n'allais pas nier être reconnaissant du fait d'avoir retrouvé Santua au village de Mamillan même si le reste de la situation all ait prendre une tornure différente de ce que tu aurais pu imaginer jusque là. Tu aurais tout d'abord pensé que le fait de changer d'air te ferais du bien mais sans t'imaginer une seule seconde que tout cela serait sportif.
Bon... Il ne fallait pas se mentir, tu n'étais pas taillé dans un chêne mais tu n'étais pas aussi fragile qu'un pétale de rose non plus. Bien que tu préfère régler les problèmes par la parole plutôt que par les poings, tu savais te battre. Enfin... Disons que tu avais appris par une amie dont les coups faisaient aussi mal qu'une branche de boulot que tu aurais prit dans la tête mais au moins... Savais tu te défendre même si, heureusement, la situation n'était pas encore arrivée là même si elle s'en rapprochait.
Santua donc, participais en tant que comédienne, à un spectacle de joute équestre mais, malheureusement, le comédien avait lequel elle aurait dû s'entraîner avait du retard donc... La proposition s'était tourné vers et... Honnêtement... Dans cette armure, tu avais l'impression d'être un noisetier dans une serre beaucoup trop chauffée, ce qui était une image pour dire que tu n'étais pas dans ton élément et cela se voyait à ton allure.
Le pas lourd et bruyant à cause de l'armure, tu avançais d'un pas mal assuré avant que le palfrenier ne vienne te présenter à ton nouveau « camarade » : un cheval répondant au nom de Walzen et qui, selon les dires un peu tardif de ce même palfrenier, était du genre têtu avec ses nouveaux cavaliers, chose dont tu te rendis compte malgré toi puisqu'il te fallu bien quelques secondes pour calmer ta monture.
Santua, quant à elle, était évidemment plus à l'aise, immobilisant son propre cheval à l'autre bout du couloir. Hum... C'est vrai que tu avais une lance à manier également et, même si ça n'allait pas être facile...

« Ce n'est que du spectacle, il faut que ce soit divertissant... Et puis, ce n'est pas comme si je ne connaissais pas ce genre de choses... » Murmuras tu à toi même avant de te pencher légèrement pour flatter un moment l'encolure de ton cheval : « Je compte sur ta collaboration désormais Walzen »

Lui avais tu murmuré. Le cheval avait ensuite émit un hennissement sourd, presque pour te répondre avant que tu ne prennes plus fermement les rennes dans une main, ta lance dans l'autre même si.... Par Lucy, qu'est ce qu'il faisait chaud sous cette armure...  Bref, le moment était venu de... :

« Commencez ! »

Walzen se cabra puis parti au galop tandis que tu devais faire preuve d'une rapide adaptation pour rester accroché à ta selle mais cela se passa bien même si tout alla très vite. Tu eus juste le temps de redresser ta lance avant que celle ci ne s'encastre dans l'armure de ton « adversaire », tandis que tu sentais le choc de la lance de Santua contre ta propre armure mais... :

« Premier tour ! Les deux participants sont toujours sur leurs montures ! Félicitations à eux ! Auront ils la même chance au prochain tour ? Cela, Mesdames et Messieurs, seule Lucy peut le savoir ! »

évidemment, il fallait qu'il y ai un minimum d'animation et celui qui était en charge de faire ça le faisait parfaitement bien tandis que, de ton coté, tu immobilisais Walzen dans le coté du couloir opposé à celui où tu étais au départ. Tu avais le cœur battant mais tu ne saurais dire si c'était à cause du stress, de l'adrénaline ou du public dont tu pouvais entendre les applaudissements.

[HRP] : Lancé de dés 1d6 = 4 = Erland et Santua se touchent tous deux pendant ce premier tour mais aucun des deux ne tombent de leurs montures (égalité parfaite)

Codage par Libella sur Graphiorum

Tu parlais d'une expérience inédite... Effectivement, qui aurait cru qu'un magicien des rues allait se retrouver, un jour, dans un petit village, à participer à un tournoi de joute équestre ?... Déjà, il fallait commencer par dire que tu ne te serais jamais cru capable de mettre une armure lourde et... Même si tu ne regrettais évidemment pas cette expérience, quelque part au fond de toi tu te persuadais d'une chose : que ce serait la dernière fois !
Enfin, quoi qu'il en soit, le dépaysement que tu recherchais était au rendez vous, même un peu trop d'ailleurs... Toi qui aurais pensé passer un petit moment calme... Lucy semblait une nouvelle fois avoir décidé pour toi et, bien que tu ne regrettes pas d'avoir retrouvé Santua, vieille connaissance artistique, là... ça allait peut être un peu trop loin à ton goût.
Cependant, tu n'avais pas dis non et ce fut ainsi que tu te retrouvas affublé d'une armure lourde entrain de monter un cheval que tu ne connaissais pas et quil ne te connaissais pas non plus et puis... Vous n'aviez techniquement pas trop le temps de « faire connaissance » puisque la logique du tournoi avait voulu que tout se passe rapidement.
Heureusement pour toi, cependant, tu eus tout de même le droit à la « chance du débutant », c'est à dire qu'à peine Walzen lancé – l'animal avait de toute manière était entraîné pour ce moment – tu réussis à rester sur ta monture malgré le choc de vos lances respectives. Cependant, évidemment, tout ne s'arrêta pas là dans le sens où vous deviez enchaîner sur un deuxième tour.
Cette fois ci, tu n'eus même pas le temps de dire quoi que ce soit à Walzen que le cheval était déjà parti comme un fou furieux. Cependant... Ce deuxième tour fut différent du premier dans le sens où Santua semblait s'être fait une grande frayeur.  Tu la vis arrêter sa jument de l'autre coté du couloir et tu fis de même avec Walzen en levant la main, comme pour attirer l'attention de l'arbitre :

« Mesdames et Messieurs, il semblerait qu'un de nos concurrent est un problème. Je suis donc obligé de stopper là cet événement pour un instant. Veuillez m'excuser pour la gêne occasionnée »

S'excusa l'arbitre tandis que tu faisais un nouveau signe à un écuyer de venir t'aider à descendre de Walzen qui était toujours entrain de piaffer d'impatience. Effectivement, le cheval ne comprenait pas pourquoi on l'arrêtait en plein spectacle alors qu'on l'avait spécialement entraîné pour ce moment. Pourtant une fois – péniblement – descendu de ta monture, tu te dirigeas – tout aussi péniblement – vers là où se trouvait Santua.
Évidemment, n'étant absolument pas habitué à te déplacer avec une armure lourde sur le dos, tu peinais en ayant l'impression de chuter à tout moment mais... Au bout de plusieurs minutes, tu réussis enfin à prendre des nouvelles de la jeune femme, en enlevant ton haume histoire de respirer et qu'elle puisse t'entendre surtout :

« Tout va bien, Santua ? Tu n'as rien de trop grave j'espère ? Parce que je m'en voudrais si tu étais grièvement blessée... » De ton coté, tu faisais également peine à voir mais, contrairement à la jeune femme, tu n'avais pas reçu de coup de lance. Non, ton malaise était plutôt dû au manque d'adaptation : « L'arbitre a arrêté l'échange un moment. Profites en pour te reposer et souffler un peu même si.. Je dis ça également pour moi... » Plaisantas tu : « Je suis déjà en âge après simplement deux tours... Comment diable peux tu arriver à supporter cette armure... »

Puis, évidemment, tu ne pouvais pas la retirer tout seul et puis tu avais assez d'éducation pour ne pas te déshabiller non plus devant tout le monde. Tu allais donc devoir attendre, en armure, que Santua te rassure au niveau de sa santé, ou que d'autres arrivent avec du secours, car tu espérais sincèrement qu'elle n'ai rien de grave malgré le coup qui lui avait été porté

Codage par Libella sur Graphiorum

Effectivement, Santua devait en voir plus que cela mais de ton point de vue, c'était tout de même impressionnant et tu bénis Lucy que l'arbitre ai eu l'intelligence d'interrompre ainsi le duel parce que.... Comme le soulignais justement la jeune femme, c'était plus toi qui souhaitais cette pause qu'elle car, contrairement à elle, tu n'étais pas habitué à monter à cheval arnaché d'une armure lourde et d'une lance...
Enfin, après t'être assuré que ta camarade allait bien, ce qui te valu le fait de lâcher un léger soupir de soulagement, tu pris la parole :

« Tu en as peut être vu d'autres, et je ne peux que te faire entièrement confiance là dessus mais le fait est que, de mon point de vue, le moment avait l'air impressionnant. Heureusement que tu n'as pas chuté » Puis, hochant la tête, tu suivis Santua vers un coin ombragé, en continuant : « … Mais je ne vais pas nier que tu as raison sur un point : je suis effectivement soulagé qu'une pause nous soit accordé parce que... Pour une première expérience, je crois que j'ai eu mon lot de sueurs froides mais bon... C'était tout de même sympa parce que je ne m'étais encore jamais essayé à la joute équestre »

Ce qui était vrai car dans ta « longue carrière » d'homme à tout faire, le termer « long » était exagéré c'était certain, tu t'étais essayé à pas mal de chose mais la joute équestre, c'était bien la première fois et, d'un certain coté, tu étais content que tu ai essayé cela avec une connaissance que tu n'avais pas vu depuis deux ans.
Une fois à l'ombre, tu ne pus t'empêcher de pousser un second soupir de soulagement : franchement, ton armure lourde commençait à te peser sur le corps mais, apparemment, enfin d'après ce que tu pouvais voir, l'expérience n'allait pas s'arrêter là car Santua vous dirigeait lentement vers un palfrenier tout en te disant qu'il aurait mieux fallu pour toi de monter un cheval plus maîtrisable que Walzen. Tu décidas donc de répondre avec humour :

« Il est vrai que nous n'avions pas eu le temps de se présenter correctement mais je pense que c'est simplement son caractère. Comme dit l'expression : c'est la faute à « pas-de-chance ». Je ne pense pas qu'il faille blâmer le palfrenier en charge de Walzen » Déclaras tu en te voulant rassurant : « Enfin... J'ai l'impression de peser une tonne dans cette armure et, surtout... Avec le bruit que je fais en marchant... On doit sûrement m'entendre à dix kilomètres à la ronde non ? Je ne suis pas sûr de pouvoir m'y habituer... Surtout avec le temps qu'il fait actuellement... »

Effectivement, toi qui aurais pu te vanter d'avoir le pas leste... Dans cette armure, tu avais juste l'impression de ressembler à une boite de conserve géante qui semblait traîner des casseroles à chaque fois que tu marchais, tellement c'était bruyant... Enfin bon, une nouvelle fois, tu n'allais pas être au bout de tes surprises.
Une fois Santua revenue vers toi effectivement, la jeune femme te signalas que tu allais voir une monture beaucoup plus maîtrisable que Walzen, ce qui signifiait, en toute logique et à n'en pas douter qu'un nouveau tour était en cours de préparation. En même temps, tu étais également artiste donc tu savais parfaitement qu'il ne fallait pas faire attendre le public surtout que, ce public là avait certainement payé pour assister au spectacle.
Donc... Tu rangeas ton épuisement de coté comme tu le pu même si la simple idée de devoir de nouveau te balader en armure lourde était fatiguante pour toi :

« Pas de repos pour les braves, c'est ça ? » Demandas tu avec humour en remettant le haume sur ta tête : « Par contre ne t'étonnes pas si, après ça, tu me vois foncer vers l'abreuvoir des cheveaux... Dis toi que c'est une manière de faire connaissance avec ma monture car ne dit on pas que pour essayer de comprendre l'autre il faut, quelques fois, imiter ces habitudes de vies ? » Tu eus un rire, étouffé dans ton armure avant de terminer : « Bon et bien allons y. Ne faisons pas attendre le public »

Bon... Dis comme ça, Santua n'allait sûrement pas comprendre mais en gros cela voulait dire qu'à la fin de votre nouveau tour, en espérant qu'il n'y en ai pas un autre évidemment... Tu allais accompagner ta nouvelle monture jusqu'à son abreuvoir avec l'idée de piquer une tête même si les palfreniers présents risqueraient de te regarder étrangement mais bon... Le regard des autres... Tu avais appris à les ignorer.

Codage par Libella sur Graphiorum