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[Métier] Un mec en crocpoule pour une renarde de saison pure
Fauve MilanChien mais pas de chasse
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C’est quelque chose d’important que je fais. Enfin, c’est supposer être important, mais depuis ce matin j’ai l’impression de simplement que tout se passe sans rien contrôler. Enfin, ce matin est très rapidement dit. Depuis que je suis partie de chez moi en fait tout simplement. Une part de moi souhaite faire demi-tour, l’autre sais que j’ai besoin d’aide et d’un stock de fournitures que seul ce genre de lieu peut me fournir. J’aurais presque voulu retourner draguer Nemue avec arrogance plutôt que de courber l’échine pour demander quelque chose comme si j’étais vulnérable.
— Monsieur ? Vous attendez devant la clinique pour une adoption ?
— Non, j’aurais voulu parler affaires avec le docteur K pour un partenariat.
— Vous avez pris rendez-vous ?
— Non, je pensais le faire maintenant et attendre ensuite.
— Il fallait penser à envoyer un courrier, vous savez.
Je lui souris et me retient très fortement de lui dire que je n’avais pas prévu d’avoir une invasion de puces de ce niveau-là dans mon élevage après l'arrivée d’un nouveau pensionnaire dans le refuge, ni les cacas des plus odorants et violet fait par certain de résident du refuge. D’après Walnuts ce n’est pas grave, mais il valait mieux l’avis d’un expert sur le sujet. C’est pour cela que j'ai été envoyé sur place au Village perché. Je n’avais rien à faire visiblement. La personne qui m'a interrogé hausse les épaules face à mon manque de réponse et continue sa route. Génial, j’ai le droit d’avoir des leçons de la part de grognasses qui ne bosse même pas sur place. De mieux en mieux.
Je secoue la tête et instinctivement je note que c’est bien différent de chez moi-même si certaines de nos actions sont plus ou moins semblables sur certains points. Le domaine que je me suis construit comprend mon habitation principale en plus du ranch pour les divers animaux. Une petite maison en pierre qui était initialement avec une salle à manger, une salle de bain, une cuisine et trois chambres. Il y avait bien un cellier et une cave qui avaient été rapidement ajoutés, puis une petite remise avant de faire des travaux pour doubler la taille de la maison pour une habitation pouvant supporter six personnes aisément sans soucis de place pour loger chacun dans sa chambre. Il fallait de l’espace pour les voyageurs venant de loin pour adopter. Dans la continuité de cette maison, il y avait un grand ranch pour accueillir un petit élevage de chiens, une dizaine d’individus au maximum hors commande particulière. Il était inutile de faire plus de chiens qui ne seraient pas adoptés. Le reste, la plus grande partie du ranch, était là pour accueillir les résidents provisoires. De petit box qui était personnalisé à chaque fois pour les pensionnaires du moment, ces familiers ou animaux blessés et qui selon la situation retournait à la vie sauvage ou dans une nouvelle maison. Le tout était entouré d’une grande étendue de verdure, avec même un étang artificiel où trônent de magnifiques lotus quand c’était la saison. Parfois, quelques buissons de fleur avaient été plantés pas mon personnel, mais bien souvent il finissait dans l’estomac d’une créature avant d’avoir eu le temps de dire oups. Il y avait aussi l’avantage non négligeable d’avoir la forêt à proximité et permettre ainsi d’avoir des possibilités de sortir de manière pratique. L’endroit avait toujours l’air vivant, quelque soit le moment de la journée un bruit, une lumière, une odeur, un petit rien parfois, montrait que jamais il n’y avait de moment de creux. C’était d’ailleurs assez souvent le soir, la lueur des cristaux de lumière visible à l’extérieur qui faisait venir les curieux qui ne connaissaient pas le lieu de base. Maintenant on pouvait aussi voir au-dessus de cela une pancarte des plus colorée indiquant le nom officiel du lieu, La meute de la seconde chance.
Oui, définitivement la clinique du docteur K, même avec son centre d’adoption qui nous rendait parfois semblables, faisait bien plus professionnel et propre que chez moi avec tous les efforts du monde que je donnais pour. Cela finit de me motiver à passer la porte. Je pris instinctivement un des questionnaires présents et trouva l’idée des plus intéressante, mais bien naïve de croire que les gens répondent honnêtement à tout ce qui est marqué. Qui dirait sincèrement qu’il ne donnera pas de soin à son familier ? Personne ne fait cela. Soly, ma chienne qui est venue avec moi met sa tête sur ma cuisse quand je m’assois dans la salle d’attente en continuant de lire et décortiquée à quoi pouvait bien servir exactement ce questionnaire.
— Mal. Gratte.
— Je sais ma chérie, c’est aussi pour cela qu’on vient voir le docteur pour toi et les autres. Promis, bientôt cela ne grattera plus. C’est une amie qui me l’a conseillé.
— Amie faire bébé ?
— Non, pas elle.
La réponse semble lui convenir et elle se gratte à nouveau comme elle peut alors que je soupire et me mets à le chercher ces puces manuellement après avoir déposé le formulaire que j’avais pris pour lire à côté de moi. Soulager ma chienne sera une manière comme une autre de m’occuper de manière intelligente. Solly se met à grogner de bonheur quand je mets met à l’œuvre et toute mon attention est sur elle d’un seul coup.
— Monsieur ? Vous attendez devant la clinique pour une adoption ?
— Non, j’aurais voulu parler affaires avec le docteur K pour un partenariat.
— Vous avez pris rendez-vous ?
— Non, je pensais le faire maintenant et attendre ensuite.
— Il fallait penser à envoyer un courrier, vous savez.
Je lui souris et me retient très fortement de lui dire que je n’avais pas prévu d’avoir une invasion de puces de ce niveau-là dans mon élevage après l'arrivée d’un nouveau pensionnaire dans le refuge, ni les cacas des plus odorants et violet fait par certain de résident du refuge. D’après Walnuts ce n’est pas grave, mais il valait mieux l’avis d’un expert sur le sujet. C’est pour cela que j'ai été envoyé sur place au Village perché. Je n’avais rien à faire visiblement. La personne qui m'a interrogé hausse les épaules face à mon manque de réponse et continue sa route. Génial, j’ai le droit d’avoir des leçons de la part de grognasses qui ne bosse même pas sur place. De mieux en mieux.
Je secoue la tête et instinctivement je note que c’est bien différent de chez moi-même si certaines de nos actions sont plus ou moins semblables sur certains points. Le domaine que je me suis construit comprend mon habitation principale en plus du ranch pour les divers animaux. Une petite maison en pierre qui était initialement avec une salle à manger, une salle de bain, une cuisine et trois chambres. Il y avait bien un cellier et une cave qui avaient été rapidement ajoutés, puis une petite remise avant de faire des travaux pour doubler la taille de la maison pour une habitation pouvant supporter six personnes aisément sans soucis de place pour loger chacun dans sa chambre. Il fallait de l’espace pour les voyageurs venant de loin pour adopter. Dans la continuité de cette maison, il y avait un grand ranch pour accueillir un petit élevage de chiens, une dizaine d’individus au maximum hors commande particulière. Il était inutile de faire plus de chiens qui ne seraient pas adoptés. Le reste, la plus grande partie du ranch, était là pour accueillir les résidents provisoires. De petit box qui était personnalisé à chaque fois pour les pensionnaires du moment, ces familiers ou animaux blessés et qui selon la situation retournait à la vie sauvage ou dans une nouvelle maison. Le tout était entouré d’une grande étendue de verdure, avec même un étang artificiel où trônent de magnifiques lotus quand c’était la saison. Parfois, quelques buissons de fleur avaient été plantés pas mon personnel, mais bien souvent il finissait dans l’estomac d’une créature avant d’avoir eu le temps de dire oups. Il y avait aussi l’avantage non négligeable d’avoir la forêt à proximité et permettre ainsi d’avoir des possibilités de sortir de manière pratique. L’endroit avait toujours l’air vivant, quelque soit le moment de la journée un bruit, une lumière, une odeur, un petit rien parfois, montrait que jamais il n’y avait de moment de creux. C’était d’ailleurs assez souvent le soir, la lueur des cristaux de lumière visible à l’extérieur qui faisait venir les curieux qui ne connaissaient pas le lieu de base. Maintenant on pouvait aussi voir au-dessus de cela une pancarte des plus colorée indiquant le nom officiel du lieu, La meute de la seconde chance.
Oui, définitivement la clinique du docteur K, même avec son centre d’adoption qui nous rendait parfois semblables, faisait bien plus professionnel et propre que chez moi avec tous les efforts du monde que je donnais pour. Cela finit de me motiver à passer la porte. Je pris instinctivement un des questionnaires présents et trouva l’idée des plus intéressante, mais bien naïve de croire que les gens répondent honnêtement à tout ce qui est marqué. Qui dirait sincèrement qu’il ne donnera pas de soin à son familier ? Personne ne fait cela. Soly, ma chienne qui est venue avec moi met sa tête sur ma cuisse quand je m’assois dans la salle d’attente en continuant de lire et décortiquée à quoi pouvait bien servir exactement ce questionnaire.
— Mal. Gratte.
— Je sais ma chérie, c’est aussi pour cela qu’on vient voir le docteur pour toi et les autres. Promis, bientôt cela ne grattera plus. C’est une amie qui me l’a conseillé.
— Amie faire bébé ?
— Non, pas elle.
La réponse semble lui convenir et elle se gratte à nouveau comme elle peut alors que je soupire et me mets à le chercher ces puces manuellement après avoir déposé le formulaire que j’avais pris pour lire à côté de moi. Soulager ma chienne sera une manière comme une autre de m’occuper de manière intelligente. Solly se met à grogner de bonheur quand je mets met à l’œuvre et toute mon attention est sur elle d’un seul coup.
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Succès : ![[Métier] Un mec en crocpoule pour une renarde de saison pure FFXnyYu](https://i.imgur.com/fFXnyYu.png)
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La saison froide était, comme son nom l'indique, particulièrement froide. J'ai du faire quelques feu de camp par-ci par-là pour réchauffer les animaux qui ne pouvais pas rentrer se réchauffer chez moi. Pendant deux lunes, ma maison s'est transformé en zoo miniature, où je devais faire attention où je posais le pied pour ne pas écraser une queue par mégarde.
Mais maintenant, j'ai repris possession des lieux. Mais...mais il y a une odeur, je ne sais pas d'où elle vient, mais ça sent comme les chaussettes de papa. C'est épouvantable ! Aucun de mes trois renards ne sait son origine, et je les ai quand même mis à contribution !
- Ca sent mauvais... remarque Hareka
- Nooon, c'est vrai ?
- Maman a pas fait ménage ?
- Mohira, qu'est-ce que je fais avec un balai à la main si ce n'est pas pour nettoyer ?
- Aidez moi à trouver l'odeur, les garçons.
Heureusement que je peux compter sur Ota pour mettre un peu d'ordre dans ce manque de respect flagrant. Je lui caresse la tête, et je la sens me répondre. A son oreille, je me penche pour lui chuchoter que je lui donnerai une friandise, et rien qu'à elle !
Je vois ma petite renarde de saison parler avec ces deux frères pour essayer de les motiver à trouver la provenance de l'odeur. Mais aucun des deux ne veut faire quoique ce soit. Un ne pense qu'à dormir, tandis que l'autre saute partout dans un moment de pure folie.
Le nez contre le sol, Ota tente de trouver l'odeur, son petit museau remuant. Elle éternue quelques fois, signe que je devrais continuer à faire un peu de ménage. Mais pourtant, malgré son aide, j'ai fait choux blanc. Et bien tant pis, je remercie la renarde par une grosse caresse, et ne prend pas la peine de faire de même avec les deux autres. Mohira est déjà plongé depuis longtemps dans un sommeil profond, et Hareka...Hareka a complètement disparu, il doit déjà être dehors à courir dans tous les sens.
Bon, je n'ai plus le temps de mettre la main sur cette paire de chaussettes qui pue, le travail m'appelle ! Je m'apprête un peu mieux, c'est-à-dire que je jette mon pyjama sur mon lit, m'accroche les cheveux dans un chignon mal fait, met ma salopette bleu, et c'est parti pour une journée sans fin !
A peine devant le centre de soin, qu'une file d'une dizaine de personne est déjà formée. Certains familiers sont tenus en l'aise, d'autre ne touchent même pas le sol, collé à la poitrine de leur maître.
- Docteur Keyser ! Mon floki n'arrive plus à marcher !
- Mon risun n'arrive plus à manger depuis hier !
- Est-ce normal que mon phobou se frotte frénétiquement son nez contre les meubles ?
- Heu...Je...N-non..faîtes...fa-faîtes la queue ?
Il faut vraiment que je m'occupe de cette recherche d'associé...En plus, je suis devenue directrice de la deuxième branche de l'Astre de l'Aube...Sainte Lucy, faites moi pousser deux autres bras, je vous en conjure...
***
La mâtinée était bien entamée quand je prends enfin ma première pause. Une première pause bien méritée même ! Ma salopette ne ressemble plus à rien, et mon chignon s'est transformé en deux nattes remplies de pailles sans m'en rendre compte. Entre un soin de rhume, un accouchement, une entorse, une facture et un vers dans l'estomac...Je vous laisse imaginer mon état final.
Je raccompagne ma dernière patiente jusqu'à la salle d'attente.
- Vous êtes sûr ?
- O-oui madame...
- Ne faudrait-il pas autre chose qu'un pansement ? Enfin, regardez-le comment il souffre !
- Ma-madame...votre...vo-votre familier a juste une égratignure à la...à la jambe.
- Mais il a de la fièvre ! Regardez donc sa tête, il pleure !
Je rougis et je baisse les yeux. Je suis sûr de ce que je dis, et pourtant, je n'arrive pas à affirmer mon analyse. Je sais qu'il faut que je fasse des efforts la dessus, surtout face à des personnes aussi...sûr d'elle ?
En tout cas je la ramène jusqu'à la porte de sortie du centre de soin.
- Si votre familier à le moindre problème...
- Je ne reviendrai pas chez vous, cela est clair ! Vous n'êtes pas une vétérinaire, mais un vrai charlatan !
Sans me laisser le temps de répondre, la dame part en claquant la porte, sous le regard ébahi de la clientèle et de moi-même. Suis-je si nulle que ça, en tant que vétérinaire ? Non non non, sinon Luz ne m'aurait pas demander de devenir directrice de cette branche. Oui ? Rhaaa je sais pas !
Le tête encore prise par par les remontrances de la dame, je m'approche du prochain patient.
Complètement obnubilé par son familier, je m'approche doucement de lui en me raclant la gorge.
- C'est....c'est à vo-vous ?
Une fois vérifier que ça soit bien à lui, nous irons tous les deux dans la première salle, celle de l'examen. On croise les doigts pour ne pas aller dans la deuxième, celle des opérations.
Fauve MilanChien mais pas de chasse
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Le village perché est vraiment un bon endroit pour mettre un centre de soin. Le lieu est des plus reposant pour les animaux, bien plus que la capitale ou encore le grand-port. C’est, en plus, une zone assez centrale du pays, tout n’est pas proche, parce que les archipels sont bien loin, mais tout n’est jamais vraiment très loin non plus. La proximité avec la montagne ou les plaines, qui sont c’est plus proche voisin, permet de récolter plus facilement des plantes que d’autre endroit. Le fait de vivre en autant d’arbres, même si cela ne paraît pas forcément énorme, fait tout de même vivre dans un environnement plus proche de pas mal de créatures et de mieux les comprendre. On peut sentir, sans faire beaucoup d’effort, que l’air est bien plus pur et remplir d’essence de la forêt que l’air de la forteresse par exemple. Il y a quelques zones d’eau pas si éloignées que cela qui permettent d’avoir une certaine fraîcheur agréable, une régulation de la température, celle qu’on y trouve naturellement en pleine forêt qui donne aussi un côté atypique au lieu. L’un des meilleurs lieux du coin, en laissant les tavernes bien loin ou encore les lieux de plaisir, est sans aucun doute le parc. C’est une réserve naturelle de plantes relativement rare au milieu de plantes beaucoup plus communes. L’ambiance est toujours des plus fleuris, quelque soit la saison de l’année, il y a toujours une plante qui fleurit comme pour donner un nouvel espoir dans ce lieu. C’est rempli de petites alcôves où il est bien facile de s’isoler, mais sans l’être totalement. Même au niveau odeur cela reste un voyage à chaque fois, tout se mélange toujours, mais sans jamais être trop prenant au nez. Il n’est absolument pas rare de voir des créatures ou animaux se balader librement, autant dans le parc que dans le village et c’est aussi cela qui donne un cachet unique à cet endroit.
Je suis tranquillement en train de me dire que si c’était à refaire j’aurais certainement installé ma maison un peu plus proche de la forêt pour profiter de certains avantages du Village perché tout en épouillant ma chienne quand une voix me fait sursauter. Même Soly ne semble pas avoir eu tout de suite la personne, je tourne la tête et vois une très mignonne rouquine. C’est toujours chaud comme la braise les rousses. Je bombe le torse et souris de toutes mes dents avant que Soly me coupe alors que j’allais commencer mon numéro.
— Gratte, gratte, mal ! Pas bébé !
— Je sais, ça arrive.
— Pas bébé.
— Oui, Soly, je sais…
À son regard je peux voir qu’elle n’est pas convaincue du tout du prochain tournant de la conversation. Loin de là même.
— Excuse. Oui, ça doit être à moi, mais je n’ai pas pris de rendez-vous, alors que tu es parfaitement délicieuse et…
— Gratte.
— Et que ma chienne a besoin d’un traitement pour les puces, ainsi qu’assez pour une exploitation d’élevage de chien. Contente ?
— Mal.
— Je sais trésor.
Je ne suis même pas vraiment énervé contre elle, c’est tout sauf agréable que d’avoir des puces qui ne la laissent pas tranquille. Seulement, même si je viens aussi pour cela, j’aimerais ne pas me faire jeter dès qu’une solution sera trouvée.
— Mais je ne viens pas que pour cela joli cœur et…
— Pas temps bébé !
— J’aimerais parler partenariat pour un établissement qui recueille des animaux abandonnés ou blessés. Laisse-moi finir Soly.
— Fille sentir saison. Pas bébé.
Je soupire et me redresse tends la main pour en finir de ce moment assez étrange. Heureusement qu’elle ne comprend pas ce que raconte Soly.
— Fauve et voici Soly, mon familier. Du coup, c’est vraiment mon tour ?
Je suis tranquillement en train de me dire que si c’était à refaire j’aurais certainement installé ma maison un peu plus proche de la forêt pour profiter de certains avantages du Village perché tout en épouillant ma chienne quand une voix me fait sursauter. Même Soly ne semble pas avoir eu tout de suite la personne, je tourne la tête et vois une très mignonne rouquine. C’est toujours chaud comme la braise les rousses. Je bombe le torse et souris de toutes mes dents avant que Soly me coupe alors que j’allais commencer mon numéro.
— Gratte, gratte, mal ! Pas bébé !
— Je sais, ça arrive.
— Pas bébé.
— Oui, Soly, je sais…
À son regard je peux voir qu’elle n’est pas convaincue du tout du prochain tournant de la conversation. Loin de là même.
— Excuse. Oui, ça doit être à moi, mais je n’ai pas pris de rendez-vous, alors que tu es parfaitement délicieuse et…
— Gratte.
— Et que ma chienne a besoin d’un traitement pour les puces, ainsi qu’assez pour une exploitation d’élevage de chien. Contente ?
— Mal.
— Je sais trésor.
Je ne suis même pas vraiment énervé contre elle, c’est tout sauf agréable que d’avoir des puces qui ne la laissent pas tranquille. Seulement, même si je viens aussi pour cela, j’aimerais ne pas me faire jeter dès qu’une solution sera trouvée.
— Mais je ne viens pas que pour cela joli cœur et…
— Pas temps bébé !
— J’aimerais parler partenariat pour un établissement qui recueille des animaux abandonnés ou blessés. Laisse-moi finir Soly.
— Fille sentir saison. Pas bébé.
Je soupire et me redresse tends la main pour en finir de ce moment assez étrange. Heureusement qu’elle ne comprend pas ce que raconte Soly.
— Fauve et voici Soly, mon familier. Du coup, c’est vraiment mon tour ?
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Je n'ai pas bien compris la conversation, mais j'ai compris le problème : monsieur Fauve a un élevage de chien infesté de puce. Après un certain nombre d'animaux au même endroit, cela ne m'étonne pas. J'ai moi même beaucoup de problème avec ces petites bêtes ! Surtout qu'elles sont toutes petites et sautent partout, en s'accrochant même à nos propres vêtements.
Je lui souris et commence à parler.
- Ne vous inquiétez pas pour le rendez-vous, monsieur Fauve. Je vais commencer par m'occuper de votre chienne, en vous montrant les gestes pour vous débarrasser de ces puces. Je vous donnerai également des soins pour le reste de votre élevage.
Je me baisse vers Soly, toujours avec mon sourire.
- Je peux comprendre que cela te fasse mal, et je comprend tout à fait. Mais il ne faut plus que tu te grattes, sinon tu auras encore plus mal que les puces ! Ho...et merci du compliment.
Le fait de comprendre les animaux m'aident grandement dans mon travail, même si parfois, leur langage me donne quelques difficultés.
Je lui fais signe pour qu'ils me suivent jusqu'à la salle de soin. Là, je demande à monsieur Fauve de faire monter Soly sur la table de traitement.
- Vous allez voir, il n'y a rien de bien compliqué. Enfin, tant que vos chiens aiment bien les bains et le peigne, évidemment.
Je me retourne pour commencer à faire ma préparation. Il faut tout simplement de l'eau et du vinaigre de cidre, dans des proportions que je garde secrète. Oui, j'aime beaucoup partager mon expérience, mais si tout le monde pouvait le faire, je n'aurai plus de travail, non ?
Je mélange les deux liquides dans un récipient, et prépare à côté un peigne anti-puce, un gant, et une grande bassine remplie d'eau.
- Nous allons pouvoir commencer, monsieur Fauve. Veuillez mettre Soly dans la bassine.
Cela pourrait faire peur à l'animal, mais je fais tout pour lui montrer que tout va bien, et qu'elle ne doit pas avoir peur.
- C'est comme quand tu te baignes dans une rivière, sauf que cette fois, l'eau est à la bonne température.
J'attend que monsieur Fauve place Soly dans la bassine, puis nous pourrons commencer le traitement contre les puces.
Fauve MilanChien mais pas de chasse
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Elle a compris Soly. C’est la première chose qui me vient à l’esprit quand elle me répond et je ne sais pas trop comment je dois le prendre ou non. Est-ce que c’est une manière de dire indirectement qu’elle pense m’avoir démasqué et que je suis perdu d’avance dans toute cette histoire étrange de chasse aux puces ou même ma drague ? Aucune idée, mais par contre je peux voir clairement ma chienne se détendre, c’est plaisant à voir.
— Pour les peignes et le bain je les habitue à ça très jeune quand c’est possible, parce que sinon c’est un peu la galère après des sorties en pleine forêt, surtout après une pluie. La boue va de partout sur leur pelage et ce n’est pas forcément agréable pour eux.
On m’a toujours assuré cela en tout cas et depuis que j’ai ma bague, aucun de mes chiens ne s’est plaint des bains qui avaient lieu régulièrement. Après, j’ai l’avantage d’avoir une salle d’eau assez spacieuse réservée uniquement au toilettage des familiers. À la base, c’était un simple petit cagibi non loin de l’étant, mais avec l’agrandissement de ma structure ce fut bientôt un petit bâtiment en pierre entièrement équipé en divers cristaux de pouvoir qui avait été mis en plus. L’endroit était, d’après beaucoup, même plus confortable que les salles de bain proposer pour les humains de l’exploitation. Bon, possiblement avec le fait d’avoir creuser trois grands bassins, dont un plus piscine que lieux pour se baigner, aide à se dire ce genre de chose. Il y a tout un système d’irrigation assez complexe que j’ai pu mettre en place grâce à un amant ingénieur qui voulait avoir un terrain de jeu pour quelques expériences de nouveau système de base. Il y a d’ailleurs, si on regarde bien, quelques traces d’explication par-ci par-là, le début n’est pas forcément des plus sécurisés et il a fallu un bon temps et beaucoup de quête pour financer le lieu. Le lieu est principalement pavé de pierres lisses, ne risquant pas de se détériorer sous les pas des animaux foulant le sol de l’endroit. Le tout est dans des teintes très douces, presque trop à mon goût, mais cela repose les yeux des familiers et du chien qui passe, c’est un peu comme un petit lieu hors du temps quelque part. Le son que fait aussi le lieu est aussi un peu étrange la première fois qu’on y fait attention. Tout a été fait pour étouffer l’écho possible de la pièce et même diminuer un peu l’intensité du son. Tout pour que cela soit le plus agréable possible pour des oreilles bien plus sensibles que celle humaine. Il ne manquerait qu’un sol antidérapant, soit vraiment parfait, et éviterait certaines chutes un peu bêtes.
Soly me regardait, puis fixant la demoiselle. Je suppose que c’est le docteur K, mais peut-être qu’ils sont plusieurs à travailler ici. Je commence à faire mon meilleur sourire pour commencer à faire plus ample connaissance quand ma chienne grogna doucement.
— Soly, la charmante demoiselle t’a demandé d’aller dans la bassine, et a dit que c’était chauffer en plus.
— Confiance ?
— Oui, je lui fais confiance, alors vas-y.
Ce n’est pas tellement de la confiance que je n’ai pas vraiment le choix en regardant cela de plus près. C’est plus une évidence qu’autre chose. Comme beaucoup trop de choses dans ma vie mine de rien. Puis, c’est une personne qui a la confiance de Nemue à un bout de la mienne, donc on va voir. Elle semble douce comme personne, mais je n’oublie pas que les choses les plus douces sont parfois les pires qui nous arrivent sur la tête. Soly entre dans la bassine du coup et met un peu d’eau de partout en le faisant avec un peu de mon aide pour être certain qu’elle ne se blesse pas.
— Oh ! Le monsieur peut être retiré, ça me donne l’impression d’être mon père ou un papy et aucun des deux n’est quelque chose d’agréable à entendre. Puis, je suis sûr joli cœur qu’on peut bien s’entendre et… merci pour la douche Soly…
À mon début de drague j’avais eu le droit à un jet bien placé de ma chienne fait avec sa queue sur mon visage. Parfois c’était un peu agaçant ce genre de comportement, mais en même temps elle m’amusait et je savais qu’elle agissait plus par jeu qu’autre chose. Je me secoue un peu et ricane un peu, elle semble en meilleure forme maintenant qu’elle sait qu’elle va avoir le droit d’être soignée directement de ses foutues puces.
— Au fait, heu… C’est la première fois que cela m’arrive et je ne sais pas si c’est courant, mais… On a créé un lien de familier avec Soly, enfin, ça ressemble à ce qu’on a pu me décrire, mais je n’ai jamais eu de familier à moi à proprement parler donc je ne sais pas si c’est vraiment aussi fort ou même possible avec un chien de base… Parce que ce n’est pas commun et… Fin, on verra ça si vous avez le temps après les puces et l’histoire de mon refuge. Et je dois t’appeler comment au fait ? Genre, c’est vraiment toi le docteur K. parce que moi je m’attendais à une personne avec un pénis, pas que cela me dérange que tu n’en sois pas un, mais ça fait un peu trompeur sur le moment que de pas en trouver.
Soly émet une sorte de rire avec sa gueule clairement amusante par mes propos pour le moment.
— Pour les peignes et le bain je les habitue à ça très jeune quand c’est possible, parce que sinon c’est un peu la galère après des sorties en pleine forêt, surtout après une pluie. La boue va de partout sur leur pelage et ce n’est pas forcément agréable pour eux.
On m’a toujours assuré cela en tout cas et depuis que j’ai ma bague, aucun de mes chiens ne s’est plaint des bains qui avaient lieu régulièrement. Après, j’ai l’avantage d’avoir une salle d’eau assez spacieuse réservée uniquement au toilettage des familiers. À la base, c’était un simple petit cagibi non loin de l’étant, mais avec l’agrandissement de ma structure ce fut bientôt un petit bâtiment en pierre entièrement équipé en divers cristaux de pouvoir qui avait été mis en plus. L’endroit était, d’après beaucoup, même plus confortable que les salles de bain proposer pour les humains de l’exploitation. Bon, possiblement avec le fait d’avoir creuser trois grands bassins, dont un plus piscine que lieux pour se baigner, aide à se dire ce genre de chose. Il y a tout un système d’irrigation assez complexe que j’ai pu mettre en place grâce à un amant ingénieur qui voulait avoir un terrain de jeu pour quelques expériences de nouveau système de base. Il y a d’ailleurs, si on regarde bien, quelques traces d’explication par-ci par-là, le début n’est pas forcément des plus sécurisés et il a fallu un bon temps et beaucoup de quête pour financer le lieu. Le lieu est principalement pavé de pierres lisses, ne risquant pas de se détériorer sous les pas des animaux foulant le sol de l’endroit. Le tout est dans des teintes très douces, presque trop à mon goût, mais cela repose les yeux des familiers et du chien qui passe, c’est un peu comme un petit lieu hors du temps quelque part. Le son que fait aussi le lieu est aussi un peu étrange la première fois qu’on y fait attention. Tout a été fait pour étouffer l’écho possible de la pièce et même diminuer un peu l’intensité du son. Tout pour que cela soit le plus agréable possible pour des oreilles bien plus sensibles que celle humaine. Il ne manquerait qu’un sol antidérapant, soit vraiment parfait, et éviterait certaines chutes un peu bêtes.
Soly me regardait, puis fixant la demoiselle. Je suppose que c’est le docteur K, mais peut-être qu’ils sont plusieurs à travailler ici. Je commence à faire mon meilleur sourire pour commencer à faire plus ample connaissance quand ma chienne grogna doucement.
— Soly, la charmante demoiselle t’a demandé d’aller dans la bassine, et a dit que c’était chauffer en plus.
— Confiance ?
— Oui, je lui fais confiance, alors vas-y.
Ce n’est pas tellement de la confiance que je n’ai pas vraiment le choix en regardant cela de plus près. C’est plus une évidence qu’autre chose. Comme beaucoup trop de choses dans ma vie mine de rien. Puis, c’est une personne qui a la confiance de Nemue à un bout de la mienne, donc on va voir. Elle semble douce comme personne, mais je n’oublie pas que les choses les plus douces sont parfois les pires qui nous arrivent sur la tête. Soly entre dans la bassine du coup et met un peu d’eau de partout en le faisant avec un peu de mon aide pour être certain qu’elle ne se blesse pas.
— Oh ! Le monsieur peut être retiré, ça me donne l’impression d’être mon père ou un papy et aucun des deux n’est quelque chose d’agréable à entendre. Puis, je suis sûr joli cœur qu’on peut bien s’entendre et… merci pour la douche Soly…
À mon début de drague j’avais eu le droit à un jet bien placé de ma chienne fait avec sa queue sur mon visage. Parfois c’était un peu agaçant ce genre de comportement, mais en même temps elle m’amusait et je savais qu’elle agissait plus par jeu qu’autre chose. Je me secoue un peu et ricane un peu, elle semble en meilleure forme maintenant qu’elle sait qu’elle va avoir le droit d’être soignée directement de ses foutues puces.
— Au fait, heu… C’est la première fois que cela m’arrive et je ne sais pas si c’est courant, mais… On a créé un lien de familier avec Soly, enfin, ça ressemble à ce qu’on a pu me décrire, mais je n’ai jamais eu de familier à moi à proprement parler donc je ne sais pas si c’est vraiment aussi fort ou même possible avec un chien de base… Parce que ce n’est pas commun et… Fin, on verra ça si vous avez le temps après les puces et l’histoire de mon refuge. Et je dois t’appeler comment au fait ? Genre, c’est vraiment toi le docteur K. parce que moi je m’attendais à une personne avec un pénis, pas que cela me dérange que tu n’en sois pas un, mais ça fait un peu trompeur sur le moment que de pas en trouver.
Soly émet une sorte de rire avec sa gueule clairement amusante par mes propos pour le moment.
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Je penche la tête sur le côté.
- Comment pouvez-vous savoir que j'ai un jolie coeur ? Vous avez un pouvoir vous permettant de voir dans le corps des personnes ?
Un pouvoir comme ça peut être très utile pour un médecin ! Si tel est le cas, je lui parlerai de l'Astre de l'Aube ! Je suis sûr que mademoiselle Luz me félicitera de ramener une personne avec de telles capacités !
Pour l'instant, une fois Soly dans l'eau, je m'attèle à ma tâche, qui consiste pour l'instant à mouiller complètement l'animal avec le mélange d'eau et de vinaigre de cidre.
Je rigole doucement aux remarques de monsieur Fauve, me mettant la main droite devant la bouche, oubliant pour l'instant ses premières interrogations. Il est vrai que les personnes n'habitant pas au village perché ne peuvent pas me connaître.
- Oui, je suis bien le docteur K. Le docteur Chrystielle Keyser. J'ai repris le centre de soin de ma mère, et j'ai fait bâtir un centre d'adoption juste à côté.
Je reprend tout de même mon sérieux pour lui répondre. Un lien de familier avec un chien sans pouvoir magique ? Il est vrai que je n'en ai jamais entendu parler, mais...
- Cela ne m'étonnerait guère. Si le lien que vous avez avec Soly est puissant, il se peut qu'elle développe d'elle même un lien de familier avec vous.
Je ne sais pas vraiment comment fonctionne la magie sur Aryon, et je ne me suis jamais posée la question. Pour moi, toutes choses vivantes à quelque chose de magique, même les petits brins d'herbe, et encore plus un chien aimé de son maître.
Tout en parlant, je finis de mouiller complètement l'animal. Il faut maintenant passer au peigne, le point le plus important et le plus long du traitement. En effet, il faut faire chaque partie du pelage méticuleusement, en repassant dessus plusieurs fois pour vraiment être sûr que toutes les puces soient enlevé.
Je tend un peigne à monsieur Fauve.
- Voulez-vous m'aider ? Cela ira plus vite. Nous pouvons continuer à parler en même temps, si cela vous convient ?
Je ponctue mes questions d'un sourire, tête penché sur le côté.
Fauve MilanChien mais pas de chasse
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Elle est sérieuse ? Genre vraiment ? Elle n’a jamais eu le droit à ce genre de phrase toute faite de dragueur de sa vie ? Alors qu’elle est toute fraîche et tout ce qui vas avec ? Un éclat de rire m’échappe sans pouvoir m’empêcher, cette innocence est simplement touchante. Parfois j’aimerais que Xarope ait la même, mais il a vécu trop de trucs moches pour l’avoir dommage.
— Non, mon pouvoir ne voit pas l’intérieur du corps, mais avec un minois aussi adorable et le genre de réponse que tu fais depuis le début ton cœur ne peut qu’être joli.
C’est encore une enfant et même si une part de moi voudrait la corrompre et voir de comment elle réagit en devenant une déesse de la luxure entre mes doigts, est-ce que ça ne lui ferait pas perdre une bonne partie de son charme ? Me jouer d’elle n’est pas ce que je souhaite non plus. J’aimerais qu’on parle affaires, pas me retrouver sans plus personne pour pouvoir soigner mes protéger pour une histoire de baise mal gérée. J’ai déjà dit que je gérais souvent mal mes histoires de baise ? Non, parce que c’est une réalité.
— Donc le soin des animaux c’est dans le sang, je suppose.
— Du sang ? Ne sens pas sang !
— C’est une expression Soly, comme joli cœur.
— Oh ! Ne pas blesser, gentille mademoiselle.
— Non.
— Bien. Doigt tout doux et gentille, aiment bien.
Je souris aux réflexions de ma chienne qui agite le cœur de bonheur des attentions qu’elle a avec ce bain et le fait qu’on lui retire ses puces par la même occasion. Elle semble avoir adopté Chrystielle comme une gentille personne et ce n’est pas bien compliqué de la comprendre. Dans tous les cas, je me mets à aider la vétérinaire quand elle le propose sans avoir besoin qu’on ne me force à aucun moment. Prendre soin de mes trésors est ce qui est important pour moi en ce moment.
— Du coup… C’est répandu les créations de lien de familier dans ce genre de cas ? J’avoue que plus que pour mon cas je m’intéresse assez au sujet de base. C’est en rapport a de pourquoi je voulais parler avec toi. En plus de puces, bien entendu, mais, ce n’est pas que pour cela et…
— Drague ?
— Non, je discute.
— Parfois toi vouloir faire bébé même dans discussion.
— Je lui parle pour qu’elle vienne à la maison.
— Pour faire des bébés et une famille ?
Un long soupir sort de ma bouche en écoutant visiblement Soly se foutre de ma gueule, parce qu’elle sait le faire. Peut-être aussi qu’elle tente de protéger la jeune femme à sa façon, j’hésite. Je secoue la tête de négation et reprends mon flot de paroles pour Chrystielle.
— Je tiens un élevage de chiens et j’ai commencé aussi, d’une certaine façon, à tenir un refuge pour des animaux perdus, abandonnés ou avec un lien de familier qui semblent s’être perdus. Je n’ai pas de meilleur mot pour le coup… Je ne sais même pas si légalement il y a des endroits qui font ce que je fais et à qui je devrais confier cette tâche, mais j’ai pas forcément une confiance en l’administration et… enfin, j’ai lu ton questionnaire pour adopter des familiers, il est adorable, mais comment est-ce que tu sais qu’on ne t’écrit pas des mensonges dessus ?
— Non, mon pouvoir ne voit pas l’intérieur du corps, mais avec un minois aussi adorable et le genre de réponse que tu fais depuis le début ton cœur ne peut qu’être joli.
C’est encore une enfant et même si une part de moi voudrait la corrompre et voir de comment elle réagit en devenant une déesse de la luxure entre mes doigts, est-ce que ça ne lui ferait pas perdre une bonne partie de son charme ? Me jouer d’elle n’est pas ce que je souhaite non plus. J’aimerais qu’on parle affaires, pas me retrouver sans plus personne pour pouvoir soigner mes protéger pour une histoire de baise mal gérée. J’ai déjà dit que je gérais souvent mal mes histoires de baise ? Non, parce que c’est une réalité.
— Donc le soin des animaux c’est dans le sang, je suppose.
— Du sang ? Ne sens pas sang !
— C’est une expression Soly, comme joli cœur.
— Oh ! Ne pas blesser, gentille mademoiselle.
— Non.
— Bien. Doigt tout doux et gentille, aiment bien.
Je souris aux réflexions de ma chienne qui agite le cœur de bonheur des attentions qu’elle a avec ce bain et le fait qu’on lui retire ses puces par la même occasion. Elle semble avoir adopté Chrystielle comme une gentille personne et ce n’est pas bien compliqué de la comprendre. Dans tous les cas, je me mets à aider la vétérinaire quand elle le propose sans avoir besoin qu’on ne me force à aucun moment. Prendre soin de mes trésors est ce qui est important pour moi en ce moment.
— Du coup… C’est répandu les créations de lien de familier dans ce genre de cas ? J’avoue que plus que pour mon cas je m’intéresse assez au sujet de base. C’est en rapport a de pourquoi je voulais parler avec toi. En plus de puces, bien entendu, mais, ce n’est pas que pour cela et…
— Drague ?
— Non, je discute.
— Parfois toi vouloir faire bébé même dans discussion.
— Je lui parle pour qu’elle vienne à la maison.
— Pour faire des bébés et une famille ?
Un long soupir sort de ma bouche en écoutant visiblement Soly se foutre de ma gueule, parce qu’elle sait le faire. Peut-être aussi qu’elle tente de protéger la jeune femme à sa façon, j’hésite. Je secoue la tête de négation et reprends mon flot de paroles pour Chrystielle.
— Je tiens un élevage de chiens et j’ai commencé aussi, d’une certaine façon, à tenir un refuge pour des animaux perdus, abandonnés ou avec un lien de familier qui semblent s’être perdus. Je n’ai pas de meilleur mot pour le coup… Je ne sais même pas si légalement il y a des endroits qui font ce que je fais et à qui je devrais confier cette tâche, mais j’ai pas forcément une confiance en l’administration et… enfin, j’ai lu ton questionnaire pour adopter des familiers, il est adorable, mais comment est-ce que tu sais qu’on ne t’écrit pas des mensonges dessus ?
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Je continue à brosser Soly tout en réfléchissant à la réponse que je pourrais donner à monsieur Fauve.
- Et bien...c'est la première fois que j'en entends parler, je ne pourrais pas plus vous aider. Ca pourrait même être vous qui allez devoir répondre à mes questions !
Quand Soly intervient, j'essaye de ne pas entendre. Mais quand la voix arrive directement dans la tête, c'est bien compliqué...heureusement, je ne comprend pas tout, et je suis assez éduqué pour ne pas poser de questions.
- Faire ce que vous faites est très honorable, monsieur Fauve. Nous ne devrions pas interdire des personnes qui font des bonnes choses juste parce que ce n'est pas légal. Nous ne pouvons pas savoir avec exactitude si ce que les adoptants mettent dans le formulaire est correct. Je préfère partir du principe que tout le monde est sincère, et ne prendrait pas un familier si leur situation n'est pas acceptable.
" Il est également de mon devoir d'aller faire quelques vérifications après l'adoption. Pour voir si le familier est correctement traité, nourris et si sa famille en prend bien soin. Malheureusement...je n'ai guère le temps. Il me faudrait une deuxième paire de main, mais malgré l'annonce que j'ai pu faire il y a plusieurs lunes, je n'ai eu aucune candidature à ce jour.. Je ne désespère tout de même pas de finir par trouver quelqu'un qui pourra m'aider et me soutenir dans ce travail !
Je m'arrête finalement de parler pour reprendre mon souffle. Si ça ne tenait qu'à moi, je pourrais parler des animaux à longueur de journée. C'est bien la seule chose pour laquelle je ne bégaye pas !
- Au final...votre établissement et le mien se ressemble énormément. Et je ferai tout pour vous aider dans votre aventure !
Fauve MilanChien mais pas de chasse
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Cela me fait chaud au cœur. Je n’ai pas d’autre sentiment là tout de suite. Juste une douce chaleur de contentement quand elle me dit cela. Qu’est-ce que qui pourrait être plus beau que de savoir que le simple fait de parler de mon projet l’enchante au point de vouloir m’aider ?
— Honorable peut-être, mais si on ne fait pas cela légalement tout peut partir en fumée avec tous les efforts fournis. Imaginer, vous allez au marché noir, mais vous n’avez pas les moyens de la garde pour sauver les animaux maltraités dans les cages. Vous ne voulez pas rester sans rien faire et décidé de mettre la main au porte-monnaie pour en sauver le plus possible et bien, même si l’attention était belle, que vous avez fait cela avec les meilleures intentions du monde, si vous faites attraper par la garde qui ce sera bouger pour agir pour une fois, c’est vous que l’on condamnera au final. Vous et seulement vous qui subirez les conséquences comme si vous êtes la personne qui avait été assez salaud pour maltraiter ces animaux à la base…
Il y a un certain ressentiment dans la voix. C’est quelque chose que j’ai dû déjà faire pendant mes années à la garde que de mettre au trou des gens qui pensaient bien faire en achetant sur le marché noir pour libéré ensuite ce qu’il avait payer. Il y avait bien des facilités mise en place pour eux, mais rien qui ne soit vraiment plaisant dans tout les cas.
— Hum… Si jamais cela peut t’aider, j’ai deux employés pour le moment. Xarope un hybride neptuchien de 15 ans et Walnut un hybride loup de plus de 70 ans, il a dit qu’il se rappelle plus trop le nombre d’années qu’il a en plus… Bref, pour dire que c’est surtout eux qui s’occupent de mon refuge quand je travaille à côté pour ramener l’argent pour faire tourner le lieu ou vérifier par moi-même si les familles s’occupent bien de leur pensionnaire en visite surprise. Si jamais tu as besoin d’aide pour vérifier en plus si tes propres anciens locataires sont bien traités, me faire suivre les noms à visiter au passage est possible. Tout comme si tu as besoin d’aide pour du recrutement, j’aimerais bien t’aider, mais moi c’est le hasard qui me les a mis sur le chemin et fait rester sur celui-là… après, tu peux toujours faire le tour des bordels ou des tavernes à la recherche de personne perdue, mais tu n’as pas la tête de personne faisant cela… Désolé de le dire comme ça.
Je ne voudrais pas la froisser en lui disant qu’elle a l’air d’avoir bien trop d’espoir dans le monde même dans simplement sa façon de penser, alors qu’elle semble juste vouloir faire de son mieux. C’est sûrement elle qui a une vision bien plus réaliste.
— Vu que comme tu le dis, nos établissements se ressemblent pas mal dans certain point, peut-être qu’une base de partenariat sur cela contre quelques conseils ou soin vétérinaire quand j’en est moi-même besoin, pourrait être pas mal. Travailler avec une personne aussi passionnée me ferait plus que plaisir.
Au diable mon envie de la rendre aussi chaude qu’un volcan, elle sera une partenaire d'affaires bien plus précieuse si elle reste ce diamant brut loin de mes mains. Si quelqu’un d’autre souhaite la polir et qu’il en est digne, tant mieux pour elle et ce quelqu’un. Soly colle sa tête sur le ventre de Chrystielle et cette vision si douce me fait sourire de toutes mes dents.
— Honorable peut-être, mais si on ne fait pas cela légalement tout peut partir en fumée avec tous les efforts fournis. Imaginer, vous allez au marché noir, mais vous n’avez pas les moyens de la garde pour sauver les animaux maltraités dans les cages. Vous ne voulez pas rester sans rien faire et décidé de mettre la main au porte-monnaie pour en sauver le plus possible et bien, même si l’attention était belle, que vous avez fait cela avec les meilleures intentions du monde, si vous faites attraper par la garde qui ce sera bouger pour agir pour une fois, c’est vous que l’on condamnera au final. Vous et seulement vous qui subirez les conséquences comme si vous êtes la personne qui avait été assez salaud pour maltraiter ces animaux à la base…
Il y a un certain ressentiment dans la voix. C’est quelque chose que j’ai dû déjà faire pendant mes années à la garde que de mettre au trou des gens qui pensaient bien faire en achetant sur le marché noir pour libéré ensuite ce qu’il avait payer. Il y avait bien des facilités mise en place pour eux, mais rien qui ne soit vraiment plaisant dans tout les cas.
— Hum… Si jamais cela peut t’aider, j’ai deux employés pour le moment. Xarope un hybride neptuchien de 15 ans et Walnut un hybride loup de plus de 70 ans, il a dit qu’il se rappelle plus trop le nombre d’années qu’il a en plus… Bref, pour dire que c’est surtout eux qui s’occupent de mon refuge quand je travaille à côté pour ramener l’argent pour faire tourner le lieu ou vérifier par moi-même si les familles s’occupent bien de leur pensionnaire en visite surprise. Si jamais tu as besoin d’aide pour vérifier en plus si tes propres anciens locataires sont bien traités, me faire suivre les noms à visiter au passage est possible. Tout comme si tu as besoin d’aide pour du recrutement, j’aimerais bien t’aider, mais moi c’est le hasard qui me les a mis sur le chemin et fait rester sur celui-là… après, tu peux toujours faire le tour des bordels ou des tavernes à la recherche de personne perdue, mais tu n’as pas la tête de personne faisant cela… Désolé de le dire comme ça.
Je ne voudrais pas la froisser en lui disant qu’elle a l’air d’avoir bien trop d’espoir dans le monde même dans simplement sa façon de penser, alors qu’elle semble juste vouloir faire de son mieux. C’est sûrement elle qui a une vision bien plus réaliste.
— Vu que comme tu le dis, nos établissements se ressemblent pas mal dans certain point, peut-être qu’une base de partenariat sur cela contre quelques conseils ou soin vétérinaire quand j’en est moi-même besoin, pourrait être pas mal. Travailler avec une personne aussi passionnée me ferait plus que plaisir.
Au diable mon envie de la rendre aussi chaude qu’un volcan, elle sera une partenaire d'affaires bien plus précieuse si elle reste ce diamant brut loin de mes mains. Si quelqu’un d’autre souhaite la polir et qu’il en est digne, tant mieux pour elle et ce quelqu’un. Soly colle sa tête sur le ventre de Chrystielle et cette vision si douce me fait sourire de toutes mes dents.
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Ma main qui coiffée Soly s'arrête en plein geste, et je sens mes joues rougir lentement. Un...un partenariat ?
Je détourne le regard et mets ma main devant la bouche.
- J-je...ou-oui...
Je ne m'y attendais vraiment pas. Cela me fait énormément plaisir, n'allez pas penser le contraire ! Quand maman était en poste, elle n'avait jamais réussi à trouver quelqu'un pour travailler avec. Étant la seule vétérinaire de la région et ne pouvant donc pas se déplacer, elle a laissé de côté ce côté là de son métier.
Mais maintenant que je suis au commande, tout s'accélère. Déjà, le fait que mademoiselle Luz m'ai demandé de devenir la directrice de la branche vétérinaire de l'Astre de l'Aube. Déjà, juste avec ça, j'ai du mal. Je n'assiste pas toujours aux réunions, et je délaisse beaucoup trop aux autres, et notamment à Jaïkan. Et maintenant, ce partenariat...Tout va beaucoup trop vite pour moi. J'aurai bien voulu rester au village perché, m'occuper de mes animaux et puis voilà.
Mais ce genre de relation professionnelle est la meilleure façon d'aider plus d'animaux en même temps. Il allait donc falloir que je me fasse plus de temps.
Je finis de sécher Soly, tout en me remettant de mes émotions.
- C'est....c'est vraiment très gentil de votre part, mon-monsieur Fauve...je...je ne pe-peux qu'accepter...
Fauve MilanChien mais pas de chasse
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Un sourire franc se fait sur mon visage, beaucoup moins charmeur qu’avant et bien plus naturel. Qu’importe de ne pas l’avoir entre mes draps ou les siens ou ceux qu’une chambre quelconque ou même un placard à balais. Qu’importe le sport qu’on aurait pu faire ensemble et avec le moins de vêtements possible, avoir un partenariat pour que mes pensionnaires restent en bonne santé à moindre coût en prime est bien plus important.
— C’est parfait alors ! Cela va être une grande avancée pour le bien de tous ceux que je recueille et ceux dont tu t’occupes aussi. D’ailleurs, si un jour une sortie en plein nature vous tente, n’hésite pas à me le dire, je serais ton escorte.
Enfin, si je ne suis pas déjà en vadrouille à ce moment-là comme assez souvent. Il faut vraiment que j’organise mieux mon temps de travail et ceux pour le refuge. Soly vient se frotter contre moi toute heureuse une fois séchée et cela me donne simplement envie de mettre mon nez dans son pelage pour profiter de sa douceur. Ce que je fais sans honte, son odeur différente de d’habitude perturbe un peu mon odorat, mais cela veut dire qu’elle va mieux donc je ne vais pas cracher sur cela.
— Je vais du coup te donner mon adresse pour voir cela bientôt et discuter plus en détail de comment on s’organise.
— Revoir gentille dame renard ?
— Oui, Soly, on va la revoir.
— Pas faire chiot ! Pas bien ! Après plus revoir !
— C’est faux, on a déjà revu pas mal de mes plans cul… euh… désolés Chrystielle, je m’égare…
Je force un rire un peu nerveux, comme pour forcer le trait alors que je veux voir comment elle réagit à cela surtout. Si on doit faire un partenariat, je n’ai pas envie qu’il me claque dans les doigts à la première vue de mes activités hors du boulot. Je n’ai jamais fait plus attention que cela aux rumeurs à mon sujet ce n’est pas pour une vétérinaire que je vais changer, même si elle est douée.
— Je tente, assez souvent, de ne pas mélanger mes affaires de lit avec le boulot, mais si tout le monde est consentant et sait faire la part des choses c’est une bonne chose de profiter, n’est-ce pas ? Si jamais cela te tente, sachez que mes bras te seront grand ouverts.
Je dis cela avec un humour certain tout en déposant mes cristaux pour payer la prestation et dépose un baiser sur sa joue rapidement avant de prendre le chemin de retour avec Soly sur mes traces qui ricane.
— Au plaisir joli cœur.
— C’est parfait alors ! Cela va être une grande avancée pour le bien de tous ceux que je recueille et ceux dont tu t’occupes aussi. D’ailleurs, si un jour une sortie en plein nature vous tente, n’hésite pas à me le dire, je serais ton escorte.
Enfin, si je ne suis pas déjà en vadrouille à ce moment-là comme assez souvent. Il faut vraiment que j’organise mieux mon temps de travail et ceux pour le refuge. Soly vient se frotter contre moi toute heureuse une fois séchée et cela me donne simplement envie de mettre mon nez dans son pelage pour profiter de sa douceur. Ce que je fais sans honte, son odeur différente de d’habitude perturbe un peu mon odorat, mais cela veut dire qu’elle va mieux donc je ne vais pas cracher sur cela.
— Je vais du coup te donner mon adresse pour voir cela bientôt et discuter plus en détail de comment on s’organise.
— Revoir gentille dame renard ?
— Oui, Soly, on va la revoir.
— Pas faire chiot ! Pas bien ! Après plus revoir !
— C’est faux, on a déjà revu pas mal de mes plans cul… euh… désolés Chrystielle, je m’égare…
Je force un rire un peu nerveux, comme pour forcer le trait alors que je veux voir comment elle réagit à cela surtout. Si on doit faire un partenariat, je n’ai pas envie qu’il me claque dans les doigts à la première vue de mes activités hors du boulot. Je n’ai jamais fait plus attention que cela aux rumeurs à mon sujet ce n’est pas pour une vétérinaire que je vais changer, même si elle est douée.
— Je tente, assez souvent, de ne pas mélanger mes affaires de lit avec le boulot, mais si tout le monde est consentant et sait faire la part des choses c’est une bonne chose de profiter, n’est-ce pas ? Si jamais cela te tente, sachez que mes bras te seront grand ouverts.
Je dis cela avec un humour certain tout en déposant mes cristaux pour payer la prestation et dépose un baiser sur sa joue rapidement avant de prendre le chemin de retour avec Soly sur mes traces qui ricane.
— Au plaisir joli cœur.
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