Formalités de la quête
MDJ : @Nayru DalmascaPARTICIPANTS :
@Zeldris Belir Garde
@Jaana Freylied Aventurière polyvalente
Objectifs : Se moquer publiquement du Capitaine mais de manière subtile et anonyme.
Récompense : 50 à 200 cristaux à partager en fonction de la satisfaction du client !
ORGANISATION DE LA QUÊTE : Le maître du jeu va vous donner quelques instructions au fur et à mesure du déroulement de la quête et vous devrez répondre chacun votre tour (l'ordre est libre) une fois ou plusieurs fois… Une fois cet objectif atteint, le MDJ fera une nouvelle apparition pour vous en donner des nouvelles et ainsi de suite.
Une mission particulière vous est attribuée. Vous devez vandaliser les murs du palais de la Famille Royale en insultant le capitaine de la garde @Loreleï Ada Millegarde. C'est une action malhonnête, si vous vous faites prendre, vous devrez en subir les conséquences avec la concernée dans un premier temps mais également face aux autorités compétentes.
Début de la quête
Nous sommes au matin du jour 1. L'heure à laquelle vous devez commettre votre méfait vous revient. Vous devez juste accomplir votre mission avant demain matin à l'aube. Vous avez donc 24 heures.
Vous êtes libre de faire ce qu'il vous plaît en attendant le début de vos opérations. Préparez-vous, faites la fête, allez vous entraîner...le choix est vôtre. Néanmoins vous devez être ensemble pour débuter les opérations.
Le MDJ interviendra quand vous serez prêts à passer à l'action.
N'hésitez pas à préciser en HRP ce que vous préparez pour commettre votre méfait.
Soyez prudents...
au Palais
La vie d'aventurière n'a rien de conventionnel. Un jour on vous mandate pour escorter quelqu'un d'important pour aller dans un endroit dangereux, et y faire des choses capitales. Parfois, il faut bien manger et faire ses preuves, alors on prend le tout venant.
Le tout venant aujourd'hui, c'est du vandalisme. Jaana n'a pas vraiment fait un cas de conscience lorsqu'elle s'est retrouvée face à cette mission affichée tout naturellement a la guilde des aventuriers. A croire qu'il n'y a aucun véritable contrôle sur ce qui s'y passe. La récompense est plutôt intéressante et l'avantage principal, c'est qu'elle n'a pas besoin de traverser le royaume pour mener à bien cette quête. Et puis, soyons honnêtes deux secondes. Jaana n'a pas grand chose à faire du protocole et de la hiérarchie.
La cible est une capitaine de la Garde dont elle ne connaissait ni le nom ni le visage jusqu'à présent. Le nom, maintenant, elle le connaît. Le visage, certainement pas. La jeune femme n'a jamais eu le moindre intérêt pour ceux qui représentent l'autorité d'Aryon. Sa rencontre avec le Roi n'a même été qu'un concours de circonstances et elle ne croit toujours pas à cet état de fait. Sans doute n'est-il qu'un imposteur.
C'est donc avec ce zèle qui la caractérise que Jaana aborde cette mission sans sourciller. Elle ignore même jusqu'aux conséquences de son éventuel échec. D'une part parce qu'elle n'échouera jamais, mais aussi parce que, si ce type est bien le roi, il peut bien la sortir de cette situation, non ?
La Brailleuse n'y songe même pas. Elle s'approche du palais tranquillement, comme la dernière des touristes en goguette dans les rues de la Capitale, le regard rivé vers le palais, cachant ses yeux de cette belle matinée ensoleillée. Avec toute la pluie qu'elle a subi lors de son dernier voyage, il est tout de même appréciable de voir un peu de beau temps. Et les affiches colleront mieux par temps sec.
Quelques pas à gauche, puis à droite, ignorant les gardes plantes la, qui passent leur journée, stoïques, à surveiller les allées et venues autour du Palais Royal, Jaana joue a merveille le rôle de la touriste. Cette étape, c'est celle de la prise d'information. Observer discrètement les allées et venues des gardes et des visiteurs, la concentration plus ou moins faible des gardes immobiles. Quel métier ingrat, tout de même. Affichant une moue compatissante qui ne lui sied que très peu, Jaana s'approche, retirant son chapeau de voyageur - un accessoire important, d'après elle, piece de costume essentielle - pour s'adresser aux deux gardes statiques.
" Bien le bonjour messieurs les gardes ! Belle journée n'est-ce pas ? Ce bâtiment est une vraie merveille sous le soleil, je ne l'avais jamais vu ! Vous ne vous engourdissez pas trop à ce poste ? N'avez vous jamais de pause ou de relève ? Vous voulez quelque chose à boire, peut-être ?" Jaana tapote une gourde accrochée à sa ceinture. De l'eau, tout simplement, rien de bien douteux. Toute impulsive que peut être cette enfant, la préparation est une étape importante qu'elle aime autant que l'entree en scene. Dommage qu'Aatos ne soit pas un allié envisageable.
J'étais adossé à un mur, assigné à la surveillance à la surveillance d'un périmètre dangereux. Près du palais une vieille bâtisse laissé à l'abandon était tombé en ruine. Les pierres s'étaient désolidarisés et poussé par une violente bourrasque matinale avait finit par tomber en cascade dans la rue. Il y avait eut quelques blessé notèrent un enfant et son pimplume qui écrasé par les débris furent mener en urgence auprès d'un médecin. C'était pas beau à voir, je vous le dis. J'ai vu sa mâchoire pendante, brisé par une roche, ses os disloqués et la flaque de sang, vestige de la sentence de Lucy trônait toujours là, dans l'attente des professionnels censé venir sécurisé et nettoyer le lieu. Moi j'étais juste là, pour empêcher les curieux de passer la ligne rouge. Il ne fallait pas que quelqu'un d'autre se blesse devant moi. Tout plein de poussière était le malchanceux gamin et son pimplume. On aurait dit un enfant vivant dans la rue, mais ce n'était peut-être que moi qui divaguait face aux rayons solaires qui étaient de plus en plus présent.
Je soufflais, la mine renfrognée, réprimant mon imagination néfaste. Depuis que j'avais rencontré la petite Ilyria, je ne cessais de penser, quand mon esprit était vide et seul avec lui-même, qu'une multitude d'enfants devait grandir seul, sans modèle, sans famille épars le monde. Si seulement ils avaient la chance d'une jour pouvoir tous se rencontrer je suis certain qu'ils formeraient une grande famille, à l'image de ceux que mon père et le royaume avait appelé les homonculus du village perché, il y a vingt ans de cela. Leurs familles ne les désiraient pas, alors ils se sont aidé et on formé une famille soudé. Des liens qui ont paralysé un temps les chasseurs. Des liens qui prouvaient que l'humain était un animal social qui ne s'épanouit qu'en groupe. Moi, j'ai mon frère et quelques autres personnes rencontré récemment, mais qu'en est-il de ceux qui n'ont vraiment personne, rien d'autre qu'eux même ?
Cette pensée me terrifie, elle alourdit mes paupières et fait trembler mes jambes. Finalement je faillis, comme toujours, cherchant une solution pour me remonter le morale dans mes rêves. Laissant derrière moi, mon corps affalé sur une caisse, ronflant, je m'envole, m'évadant vers un lieu moins glauque à la recherche d'un truc marrant à faire ou à voir. Et si j'allais voir Yunaelle ? Non ! Mon envie changea lorsque les ailes déployées du pimplume spectrale que j'étais devenue m'avait mené au-dessus des toits. Mon regard se posa sur la résidence royal et un large sourire traversa mon visage. Je n'étais pas garde royal donc je ne rôdais pas dans les environs mais j'avais deux connaissances là-bas que j'aimerais bien embêter un peu ! Athena, Aube preparez-vous !
Je m'étais donc envolé vers ce lieux, pleins de malice en tête. Tel un petit fantôme j'étais redescendue en arrivant devant l'entrée, histoire de voir qui gardait le palais et comment ça se passait dans le coin. J'avais atterrit sur la tête d'une personne avec un chapeau. J'avais suivit son mouvement pour me fourrer dans son couvre-chef, laissant juste mes yeux et mes oreilles dépasser alors que la demoiselle parlait aux gardes. Les deux ne me disait rien. Réfléchissant un peu j'avançais distraitement traversant le chapeau de Jaana de ma condition d'esprit intangible et me dirigeant calmement vers l'interstice entre les deux gardes.
-Que la visite commence !
au Palais
Il lui faut une autre méthode pour obtenir ces informations. Elle n'est même pas encore au pied du palais, tout juste dans la périphérie, et les gardes y sont déjà si peu coopérants. Mais si elle semble si invisible a leurs yeux, peut-être qu'elle peut en tirer parti.
Ses pensées vagabondent a toute allure lorsqu'elle voit se présenter devant elle une sorte d'esprit, comme une vision. Un Pimplume qui n'a rien de commun avec tous les spécimens qu'elle a pu observer jusque la. Son regard se pose alternativement sur les deux gardes qui continuent de l'ignorer. L'un d'eux jette un rapide regard a l'apparition mais s'en détourne bien vite. De quoi se questionner sur les priorités de leur affectation. "Mais … vous le v-" Elle s'interrompt alors que la bestiole s'adresse à elle.
IL LUI PARLE ?!
Elle l'aurait presque crié si elle ne se faisait pas violence pour rester insoupçonnable. Jaana fait un pas en arrière, soucieuse. Puis, parce qu'il semble s'avancer entre les gardes sans qu'ils ne réagissent vraiment - cet endroit est-il inaccessible au tout venant ou peut-on le visiter ? Difficile à dire pour l'aventurière qui n'a que peu de connaissances du protocole. - l'aventurière se fait plus zélée que la Garde elle-même. "Je vais le rattraper et le faire sortir, ne vous en faites pas, messieurs !" Chuchote-t-elle dans un surjeu presque suspect a l'oreille des deux gardes.
Et elle se précipite à la suite du Pimplume. Un excellent prétexte à s'avancer un peu plus en direction du palais. Après tout, elle peut aussi bien passer pour une de ces marchandes qui viennent demander audience au couple royal. Qui se méfie d'une jeune femme au visage si innocent, si enfantin ?
Quelques mètres plus en avant, hors de portée d'oreilles des deux gardes mais suffisamment loin de la rangée suivante de gardiens des portes du palais, elle interpelle l'animal. "Attends ! Tu parles ? Tu connais cet endroit ? Tu …" Il se trouve que Jaana a de nombreuses questions mais un temps limité. Est-ce que cette chose est un piège ? Un traquenard envoyé par le mystérieux commanditaire de cette mission absurde ? Il serait bien inutile de poser la question, c'est un Pimplume. Et pourtant. "Tu peux me montrer le palais ?"
Un songe des plus normaux, j'étais aussi léger qu'une plume, aussi libre qu'un ange ailé, et manifestement aussi invisible qu'un fantôme. J'avais l'habitude maintenant de ces rêves au, réalisme heurtant. Enfin, je dis ça, mais je ne parviens toujours pas à différencier la réalité du monde onirique... C'est seulement quand je me réveille, plus confus que jamais que je comprends que j'ai laisser errer mon esprit ici et là. En faite je ne suis rien de plus qu'un vagabond de l'âme. Aujourd'hui je me promène du côté du château pour fuir mes obligations et m'amuser un peu lorsque je rencontre une jeune femme en sautillant aux alentours du palais, narguant négligemment les gardes qui devaient me prendre pour une hallucination du à la fatigue ou la chaleur. Je n'étais jamais allé au château, mais aujourd'hui je me sentait assez fou, et libre pour rendre une petite visite à tous cette cour. Mais une voix stoppa ma progression. Ce n'était aucun des deux hommes, réagissant au spectre de pimplume que j'étais, c'était la touriste avec le grand chapeau. J'avoue, à tord, ne pas avoir fait attention à la femme. Étonnant quand on connaissait ma manie à faire des allusions louches dans l'espoir d'attirer l'attention de la gente féminine. La frustration fait faire de drôle de chose !
La demoiselle avait de belles et longues jambes et un visage rayonnant frapper de stupeur. Je voyais qu'elle avait milles questions en tête mais qu'elle semblait se réfréner pour une raison qui m'échappait. Moi, en vérité, je n'avais la reponse à aucune de ses questions, mais bon il faut bien savoir faire semblant pour obtenir ce qu'on veut non ? Un lapin et une fille étrange histoire... Je réfléchis un instant mimant de peser le pour et le contre malgré que tout ceci ne soit qu'un leurre. Je finis par dire :
-Bien sûr mademoiselle la touriste ! Mais le temps ne presse pas ! On peut parler un peu, passer du temps ensemble... Je me demande bien ce que tu compte visiter au palais mais bon... J'accepte de t'y faire entrer si tu réponds à ma question... Olalala !Tu as des jambes magnifiques... À qu'elle heures elles ouvrent ?
Avez vous déjà vu un pimplume sur avec un air lubrique affiché sur le visage ? Impossible n'est-ce pas ? Demandez à Jaana elle a vu cette horreur ! Je restais planté face à elle, attendant la réponse fatidique à ma proposition déplacé. Qui sait... Apres tout c'est rien qu'un rêve... Tout est possible, même le fait que la situation vire en cauchemars. Pour le moment j'attendais patiemment observant l'accoutrement de la demoiselle, et jetant des regards distrait de droites à gauche pour guetter les gardes et désigner des yeux un petit fourré, avec un aire malicieux.
- Spoiler:
Hrp: Zeldris en petit esprit intangible de pimplume fait des avances/allusions à Jaana se pensant dans un rêve simple. Il observe en même temps par habitude la patrouille de ses camarade gardes, se demandant si il serait facile pour elle de passer ce filtre humain. Petit rapprochement qui permettra sûrement d'introduire la mission malveillante de Jaana
au Palais
Attachée à la réussite de la mission, Jaana ne se met tout de même pas à hurler sur l'animal. Mais elle ne se retient pas de tenter une tape puissante sur sa tête. Une tentative qui se solde par un échec. Il aurait fallu s'en douter, il est bizarre,ce truc. Evidemment qu'il est intouchable. "Rha mais c'est pas vrai !" Chuchote-t-elle le plus fort que la situation le lui permet. "Écoute moi bien, petit pervers. J'ai des choses à faire ici, des choses à voir. Si je veux mener à bien cette quête sans me faire choper, j'ai des infos à trouver. Soit tu peux m'aider et je veux bien passer sur ton commentaire de vieux charretier, soit je trouve un moyen de te rendre tangible et je te jette par dessus les murs, deal ?"
Et puis, parce que l'intangibilité de la bestiole semble lui venir à l'esprit alors qu'elle prononce ces mots, elle reprend. "Mais qu'est-ce que tu voudrais foutre de mon entrejambe si t'es même pas tangible ? Et un pimplume en plus, c'est dégueulasse !" Et tandis qu'elle explore cette situation dans son esprit, chaque nouvelle question accentue le dégoût sur son visage. "Rah non, mais de chaque façon que je l'aborde c'est dégueulasse, erh !"
Jaana recule d'un pas et croise les bras. Les sourcils froncés, elle regarde au sol en réfléchissant. Voilà qu'elle s'est encore emballée, jetée dans une situation absurde dans l'espoir d'obtenir quelque chose de positif de quelqu'un. C'est pourtant rare. Elle hausse les épaules, fait quelques pas de côté, soupire. "Enfin, au moins les gardes m'ont pas empêchée d'entrer." Souffle-t-elle. "Mais attends…"
Encore une fois, il lui faut quelques secondes pour comprendre l'avantage d'avoir ce spectre à ses côtés. La Brailleuse s'avance vers lui, un léger sourire vicieux aux lèvres. "Dis voir, toi. Si je peux pas te toucher, ça veut dire que personne ne le peut, et que tu peux peut-être … Traverser les murs non ? Ou au moins te faufiler ?" Elle jette un regard autour d'elle, des fois que des oreilles indiscrètes soient à portée de voix. Rien. Parfait.
" Écoute. Je te propose un truc. Si tu en es capable, tu fais le tour du palais, tu regardes les gardes, là, comme eux. Tu me dis où ils sont et ce qu'ils font, quand ils changent de poste, comment sont les rondes, tu vois ? Ca m'intéresse, je voudrais savoir comment ça marche ici, tu vois ? " Jaana n'est pas la meilleure des menteuses mais elle a de quoi attirer l'attention de … l'animal. " Tu viens me voir dehors avec tout ça et je te dis … à quelle heure elles ouvrent. Ok ?"
Drôle de femme cette touriste. D'abord dégoûté par ma proposition, j'ai perçut plusieurs phase de réflexion dans son regard et ses actes dès lors que sa tentative de le frapper se solda par un échec. Ce qui était réellement marrant dans ce rêve c'est que la femme sembla étonnement réfléchir à ma situation insensé. Habituellement j'étais le seul électron libre et délirant de mon monde onirique beaucoup trop réaliste, enfin de se que je m'en souvenais au réveil. Mais cette femme elle préparait un sale coup où je m'y connaissais pas. Elle était si obnubilé par les gardes et son action malveillante qu'elle n'avait pas pris la peine de se présenter, j'en aurait fait de même mais apparemment je vais devoir prendre les devants pour cette fois-ci !
-Oula... Oula... Oula ! Du calme miss, j'ai déjà pas une super réputation au sein de la caserne, alors même en rêve je ne me risquerais pas à aggraver ma situation pour juste une futile réponse... En plus je suis sûr que tu mens tu ne compte pas te dévoiler à moi ! C'est dommage je suis un homme bien, un garde respectable malgré la réputation qu'on me tire ! Mais laisse moi me présenter : Zeldris, garde dans la civile ! J'allais te proposer d'entrer avec moi, mais de toute évidence tu prépares une plus grosse bêtise que moi ! Allez avoue tout... Tu veux assassiner le roi ? Kidnapper la princesse ? Quelle genre de touriste s'intéresse au tour de garde, hein ?
Après, au final, tout ceci n'étant qu'un rêve, n'avais je pas tout intérêt à jeter au sol bien et mal pour faire passer mes envies avant le reste ? Des envies d'un jeune homme frustré et solitaire. Des envie d'un homme en pleine quête de sa bestialité la plus pur pour se construire. Foutu Pomelo et sa bacchanales, sans lui ma passion ne serait pas si oppressante et mon regard ne serait pas si lubrique et transcendant. Je regardait Jaana de haut en bas, scrutant ce que ce rêve étonnant avait de beau à m'offrir. C'était décidé je pouvais faire quelques sacrifices ! Plantant mon regard dans celui de la femme j'argumentais :
-Bon j'ai changé d'avis... Mais quel que soit ton projet, il va falloir te damné plus que ça... Mais c'est d'accord, je garderais le silence sur ta quête et je t'aiderais... Maintenant dis moi ce que c'est et promets moi de réaliser n'importe lesquels de mes souhaits en échange!
Je m'étais mis à léviter avec toute l'innocence de l'animal que j'étais devenu dans ce rêve, traversant un pan de mur comme pour narguer la jeune femme qui avait terriblement besoin de moi pour conclure son affaire !
- Spoiler:
hrp : négociation avec Jaana+présentation. Évidemment Zel-pimplume spectrale accède à sa requête et commence à espionner les garde royaux, si la jeune femme accepte son pacte.
Intro quête 1
Les gardes ne réagissaient pas vraiment au comportement de Jaana qui jouait la touriste un peu cruche. Pensant que Jaana n'était qu'une
Jaana, ta prudence mise en avant dans tes rp te permet d'estimer l'état d'alerte des gardes pour l'instant.
Zeldris : Lance un dé à 10 faces à chacun de tes posts rp tant que tu fais la sieste devant la zone interdite au public. Si tu tombes sur 10, un garde vient te réveiller. Mettant fin à ton escapade onirique.
Indication de l'état d'alerte des gardes : Rien a signaler, tout va bien
Prochaine intervention MDJ selon vos actions où au plus tard au début de l'opération.
Amusez-vous bien !
au Palais
Le regard de la jeune femme continue de jauger subtilement les alentours. A priori, rien à craindre pour l'instant, mais si son plan pouvait se mettre à exécution, elle en serait ravie. Pouvoir quitter les lieux lui donnerait l'occasion de couper court à tout soupçon et cette bestiole éthérée tombait à pic. Si seulement elle pouvait la convaincre. Sentant son regard sur elle, Jaana prend discrètement une pose qu'elle espère capable de la mettre en valeur. Rien de bien lascif, elle n'en a pas l'habitude. Plutôt quelque chose de mignon, soulignant ses formes assez quelconques et son sourire espiègle.
Ça fonctionne. Contre toute attente, Jaana parvient à séduire quelqu'un. Ou quelque chose. Il y a un fond de vexation tout de même à constater que le premier être vivant qu'elle arrive à séduire de son propre fait est un animal spectral parlant et pervers. Il faut ce qu'il faut, songe-t-elle. Et dans la même optique, elle lui répond rapidement, à voix basse. "J'ai un ami peintre, tu vois. Super talentueux, le genre qui pourrait devenir le plus grand. Mais personne ne s'intéresse à son art. Alors je voudrais afficher quelques croquis, quelques toiles dans le palais. Pour que les gens "de la haute" le découvrent et qu'il se trouve un mécène. Rien de méchant, tu vois ?" Un petit sourire qui se veut honnête. Il n'y a qu'une part de mensonge là dedans. Jaana se plaît bien dans ces semi-vérités. Elle s'en convaincrait presque. "Le pauvre est vraiment déprimé et il est prêt à abandonner son rêve. Alors si tu m'aides, je pourrais lui donner une chance de percer, tu vois ?"
La Brailleuse fait une pause et regarde l'animal droit dans les yeux. C'est extrêmement déstabilisant de parler bestiole spectrale mais elle est allée trop loin pour se laisser submerger par la bizarrerie de la situation. L'aventurière se mordille la lèvre d'inquiétude en jetant un nouveau regard discret aux alentours. Puis affiche un nouveau sourire. " Promis, je ferai ce que tu voudras si tu m'aides. "
Les promesses de Jaana n'ont pas de grande valeur quand elle a un plan à mener à bien. Mais elle est la seule à le savoir et ses mots, son ton, ont un accent criant de sincérité. Elle fait un signe de la main au spectre alors qu'il s'éloigne, pour lui indiquer qu'elle revenait sur ses pas, comme elle le lui avait proposé plus tôt. Gardant son sourire surjoué, elle passe à nouveau entre les gardes rencontrés un peu plus tôt et leur adresse un salut. "Il s'est envolé ! Quel regret de n'avoir pas pu l'attraper moi-même mais vous en êtes débarassés, au moins ! Je vous souhaite une bien bonne journée et bon courage !"
Et d'un pas allant, la voilà qui fait un petit tour des rues adjacentes, pour se tenir à disposition du lubrique Pimplume. Une vraie bonne touriste, prête à analyser chaque baraque du quartier comme si elles étaient de grandes oeuvres architecturales.
C'est la dernière de mes phrases qui résonna dans l'air avant que je ne quitte Jaana pour ma mission d'espionnage. Espiègle et sincère. Ça changeait de toutes ses mines renfrogné de la caserne. C'était toujours un plaisir d'interagir avec une personne qui ne me jugeait pas, qui ne me lâchait pas du regard pour mon nom, pour des rumeurs infondées. Et si en plus c'était une jolie jeune femme, je ne pouvais que succombé, je suis terriblement faible face à de telles courbes et un tel sourire. Comme on dit le manque créer l'excès, c'est surement pour ça que j'agissais comme un terrible détraqué. M'enfin mon manque d'éducation et de modèle parentale devait jouer aussi, tout comme le fait que j'avais bien du mal à différencier le rêve du réel, alors oui, je me pense tout permis. Mais est-ce réellement un mal ? N'est ce pas la ma vraie nature, celle que j'aurais réprimer derrière un masque d'hypocrisie si j'avais était plus banal ?
Je sautillais en faisant ma ronde pour observer les gardes, pensant à l'ambiguïté de ma situation, un garde de la civil filant ceux de la royale pour vandaliser les murs du château. C'était tout à fait incongrue, inconcevable. Et pourtant j'étais bien là à mémoriser l'emplacement de chaque garde gardant un œil sur la régularité des mouvements. Sans masque au milieu de ce bal masqué qu'étais la capitale, je souriait pourtant, en imaginant ce que je pourrait bien demander à la fausse touriste. D'ailleurs je me demandais bien qu'elle était le style de ce peintre. Je m'y connaissais pas trop en art, mais j'avoue que j'aimais bien les caricatures dessiné de la royauté et ses ministres, peut-être que ce damné artiste était un de ces satyres qui me faisait tant rire. Mais bon ça devait être de la peinture sans intérêt. M'enfin si c'était si important pour le créateur il aurait pus venir les déposer lui même au lieu de se servir de la belle Jaana. C'est quand même terrible d'user du charme d'une femme pour espérer amadouer la garde. Surtout qu'on raconte de les gardes royaux sont terriblement reprehensif et le genre de la personne qu'ils arrêtent ne les intéresse pas.
-Etrange... Soit elle s'est fait piéger, soit c'est elle qui me piège... On verra bien le moment venue !
Oui, ça me passait au dessus de la tête. À vrai dire, j'étais trop content et je me sentais invulnérable, c'était un rêve intéressant alors pourquoi penser au pire tout de suite ? Apres un moment à espionner mes camarades je cours retrouver la femme, impatient de voir ce qu'elle dissimule derrière ce sourire, quel est son vrai visage et sa véritable intention. J'avais hâte de contempler à nouveau le brasier de son regard.
- Spoiler:
- hrp: Zel-pimplume observe la position des gardes autour du palais et le temps entre chaque relève, les habitudes et tout ce qui peut s'avérer utile dans l'optique de tout rapporter à Jaana. Dés lancé : résultat : 7. Il reste donc endormi et sous forme spectrale.
au Palais
Il prend bien son temps, tout de même. Mais Jaana, sûre d'elle, n'exprime pas vraiment de frustration. Ce serait contre-productif de le faire au nez et à la barbe des gardes, de toute façon. L'enthousiasme de l'aventurière est à son comble lorsqu'elle le voit sortir à nouveau pour la rejoindre. De loin, elle lui fait signe de la suivre tout en s'éloignant - il serait bête d'être à nouveau vus ensemble par les autorités, ce serait une nouvelle façon de se faire remarquer et ruiner la mission.
La jeune femme se faufile dans les petites rues à proximité pour être un peu plus tranquille, sans jamais songer à ce que ce fait peut avoir de suspect. Mais, non loin, se trouve l'auberge dans laquelle elle a entreposé les fameuses peintures, bien emballées, qu'elle n'a même jamais daigné regarder. Puisqu'il faut faire profil bas jusqu'à la nuit, autant en profiter pour réfléchir un peu plus au plan. "Viens ! Par là !" Lance-t-elle en chuchotant à moitié pour entraîner le Pimplume spectral à sa suite sur le petit parvis de l'auberge, au fond d'une impasse. C'est un drôle d'emplacement mais l'endroit n'est pas aussi malfamé qu'on aurait pu le supposer.
Jaana retire alors son chapeau une nouvelle fois et se repose contre la pancarte de l'auberge, à côté de son entrée bien peu fréquentée. "Alors, t'as trouvé quelque chose ? Un passage ? Les rythmes de relève ?" La Brailleuse observe encore l'animal spectral. Qu'est-ce que ce doit être pratique de voler ainsi ! Et tout aussi pratique de pouvoir s'associer à un être de ce genre. C'est qu'il l'aiderait beaucoup dans son projet, au delà de son petit talent d'espion. "Dis, tu crois que tu pourrais m'aider pour mon projet ? En tout bien tout honneur, je tiens ma parole, bien sûr." Mieux vaut le préciser, après tout, elle n'a pas la moindre idée de la fiabilité de cette bestiole.
A peine avais je retrouvé la bien étrange touriste qu'elle me fit un signe et s'enfuit dans les petites ruelles. Une invitation au combien louche vu son empressement et les ruelles exiguës qu'elle empruntait. Une culpabilité à moitié avouer pour ceux qui verraient la scène d'un œil extérieur au mien. Mes yeux au contraire pétillaient d'excitation, face à cette petite course poursuite qui pris fin devant la devanture d'une auberge rustique. Nous étions s'il dans cette impasse, incapable de prendre la fuite face à d'éventuelles assaut. Face au mur, nous perdant dans le regard l'un de l'autre. Je dévie un instant mes yeux cristallin de la crieuse qui me mitraille de question, pour observer le panneau de l'auberge juste à coté d'elle.
-C'est ici que tu loges, mademoiselle la touriste ? Au fait c'est quoi ton petit prénom ?
Je l'évite autour d'elle plus pour la taquiner qu'autre chose, laissant en suspens ses interrogations pour avoir réponses aux miennes. Je me pose sur son épaule et une fois qu'elle me répond je reprends.
-Evidement que je vais t'aider ! Je ne saurais rien refuser à ton sourire ! Mais montre moi ces fameuses peintures ! Tu m'as intrigué et du coup je veux les voir... Qui sait si ça me plait j'irais en coller aussi sur les murs de la caserne de la garde.
J'étais loin d'imaginer toute l'ampleur de mes paroles au vue des ouvre en question. Mais faut n'en était que plus drôle en soit. Je tape le nez de la hurleuse de ma patte spectrale avant de me reposer face à la demoiselle pour l'interroger une fois de plus.
-Bon on fait ça ici ou dans ta chambre ?... Le plan hein ! Dkdjfk'f !
Si je commençais à être tendancieux sans le faire exprès on allait plus s'en sortir. Mais pour le coup mes paroles ne furent que pensée innocentes et pure. Je voulais vraiment venir en aide à Jaana et écouter son fameux plan. En m'entendant j'étais tomber de surprise de la pancarte de l'auberge et restait étendu sur le sol sur le dos, rougissant de ma propre bêtise. Heureusement je n'étais qu'un spectre on ne pouvais donc percevoir ma gêne !
- Spoiler:
- Zel pimplume retrouve Jaana devant une auberge. Ils discutent et il lui révèle ce qu'elle veut savoir à l'intérieur ou l'extérieur du bâtiment en fonction de sa réponse.j'ai tiré 6 sur le dés six pour resté endormi si tu veux que l'on augmente mes chance de réveille mj je suis chaud !
au Palais
Elle observe du coin de l'oeil ce que fabrique le spectre en songeant tout de même que son vol ne manque pas d'élégance. Et si tous les animaux de ce genre étaient de véritables pervers dont on ne saisit pas les pensées, tout simplement ? La Brailleuse se retient de rire à cette idée. Ce serait donner du grain à moudre à l'animal qui se sent déjà bien trop à l'aise. Mais voilà qu'elle doit déjà trouver un nouveau bobard pour éviter de mettre en péril sa mission. "Je, heu … Je peux pas les montrer, désolée. Je les ai pas vues moi-même. Mon ami a honte, il a peur que je les trouve trop mauvaises pour être affichées. Il ne m'a même pas dit lesquelles il m'a données. Mais elle sont dans ma chambre." Normalement, songe-t-elle. C'est convenu de cette façon, les peintures sont déjà dans la chambre dont elle n'a même pas encore ouvert la porte depuis le début de cette mission. Une nouvelle semi-vérité, en somme. Jaana ne connaît même pas le message des peintures mais elle se doute de ce que ce doit être.
Le regard de Jaana se vide de tout enthousiasme face à la blague salace du spectre. Aussi pervers qu'il puisse sembler, il lui est bien difficile de le percevoir comme une menace, à force. C'est un spectre. Il ne peut pas vraiment lui faire grand chose. Il l'aurait déjà fait, sinon. Et c'est d'un ton monocorde qu'elle lui répond avec tout le sérieux du monde - espérant se débarasser d'une envie de rire qui était bien réelle, au fond. "Ouais. Ma chambre, c'est mieux. Je sais pas trop qui traîne dans cette auberge en journée mais ça ne me dit rien qui vaille. Les gens qui ont trop de temps à perdre, je m'en méfie." Lance-t-elle en ponctuant ses propos d'un clin d'oeil à l'attention du spectre.
"Allez, ramène toi !" S'exclame-t-elle avant d'entrer dans l'établissement la première pour l'inviter à la suivre. Elle adresse tout juste un signe de tête au tenancier qui surveille un accueil bien vide et une salle de restauration qui l'est tout autant, avant se grimper les escaliers à toute vitesse. C'est à peine rentrée qu'elle questionne le Pimplume à voix basse -sait-on jamais. Sur les tours de garde, les emplacements. Et enfin, elle termine son petit interrogatoire. "Par où tu penses qu'il serait le mieux de passer ? Je veux pas entrer dans le coeur du Palais, juste afficher les peintures sur les murs, pour que les notables qui viennent les voient, que ça attire l'attention." Elle soupire. "C'est dommage d'en venir là mais j'ai pas envie de finir aux cachots pour avoir voulu rendre service, tu vois ?"
À l'injonction de la touriste j'avais plongé dans son chapeau pour qu'elle me dissimule un peu à la vue de l'aubergiste. Oh, j'aurais pus marcher à côté de Jaanna, voler autour d'elle pour me jouer du pauvre homme au comptoirs. Non pour une fois je voulais rester calme. Et rester dans le chapeau pour admirer ma camarade du jour était une activité intéressante. Une fois dans sa chambre, elle me pose une question qui me laisse un goût amer dans la bouche... J'avais oublié que la femme n'était pas immatérielle. Pour moi c'était naturel de pouvoir passer les murs sans encombre alors je n'avais pas penser qu'il fallait que je trouve un passage plus banale pour elle. J'avoue que même si je suis un spectre j'ai sentis mon front se couvrir de sueur alors que je commençais par lui révéler les tours de garde en bégayant cherchant déjà une solution à ce problème. Alors une image salvatrice remonta des tréfonds de mon escapade autour du palais. Un puit, massif et magnifique, le puis personnel du couple royal, pompant l'eau la plus pure et la plus scène du royaume, un bijou d'architecture dans lequel un gueux pourrait tomber et y établir son nouveau domicile tant il est beau et luxueux.
Coupant presque la fin de ma phrase sur les rondes des gardes, je m'exclamais avec intensité en bondissant sur les genoux de la belle qui se faisait appeler Jameeri. Les yeux plein d'étoiles je hurlais presque :
-Le puit ! Le puit... Il y a dans les jardins du palais un immense puis... On dois pouvoir l'attendre depuis...
J'étais redescendu d'un ton en voyant le regard surpris de Jameeri, l'évitant jusqu'à son oreille pour lui chuchoter le reste. Mais soudainement mon rêve pris fin. Les ténèbres m'ensevelirent me dérobant la brailleuse, et lorsque mes yeux s'ouvrirent à nouveau c'est une lumière intense qui brûla mes pupilles, tandis qu'une douleur lancinante me prenait l'arrière du crâne. M'habituant peu à peu à la luminosité, je remarquais que j'étais affalé sur le sol et le pan d'un mur. Une femme en uniforme me se tenais devant moi, un air sévère sur le visage. Je l'ai reconnu tout de suite alors qu'elle me rendais sa main en levant les yeux vers le ciel, très peu surprise par mes bêtises. C'était Ellyana. Cette jeune brune avait été la premier instructrice à se battre pour mon cas, à lutter pour me permettre de suivre son cours de maniement d'arme. La première qui a cru en moi, celle qui m'a remis sur le droit chemin. Elle m'a fixé un instant, rigolant un peu de ma position, taquine qu'elle était il était clair que c'était elle qui m'avait fait tomber. Qu'elle genre d'autres farces m'avait elle fait ? J'allais bien finir par le savoir !
Néanmoins j'étais pressé ! J'avais la forte impression que je devais rejoindre Jameeri pour la sauver. De quoi ? J'en sais rien ! Mais mon esprit était si follement excité que je ne prist pas le temps de réfléchir au fait que j'avais peut-être rêvé cette aventure. Apres tout mais rêves n'étaient pas normaux, non ? J'avais pas encore en tête le plein potentiel de ma projection Astral, mais depuis ma rencontre avec le capitaine Yuduar je savais que mes rêves n'était pas que pure imagination. Il y a une grande chance que cette fille m'attende et je ne pouvais me permettre de laisser passer une si belle rencontre. Je l'aimais bien moi cette touriste et puis j'avais engager ma promesse il fallait que je m'y tienne !
-Professeur ! Pardonnez moi je dois y allez j'ai fais une promesse ! Appelez quelqu'un pour sécuriser la zone !
Trop pressé, je n'avais pas fait attention au rire franc de la femme qui rigolait déjà de sa blague fixant avec un sourire moqueur les petites moustache à base de mayonnaise qu'elle m'avais fait pendant que je dormais. Partant en trombe dans le rue, je courrais dans tous les sens pour trouver mon chemin, cet auberge ! Je devais trouver cette auberge !
- Spoiler:
hrp: j'ai tiré 10 donc Zel se réveille. Avant fa sous la forme de Zel pimplume il transmet la ronde des gardes à Jaana et lui donne un début de piste pour s'introduire dans l'enceinte du palais puis disparaît lors de son réveil. Éveillé Zel se met à la recherche de l'auberge pour trouver Jaana.
au Palais
Alors Jaana pousse un petit soupir. Elle laisse même approcher le petit spectre jusqu'à son oreille. Elle n'en est plus à une déception près de toute façon, il faut ce qu'il faut. Mais soudain, il disparaît. "Merde !" S'exclame-t-elle. "Il s'est tiré !" Ajoute-t-elle à voix basse. "Mais à quoi je m'attendais en même temps !" Elle se lève et fait les cent pas à toute vitesse. "Merde, merde, merde ! Comment je fais !"
Un pimplume qui parle. Jaana a fait confiance à un pimplume spectral qui parle. Évidemment qu'il a disparu. Était-il seulement fiable dès le départ ? La Brailleuse se prend la tête entre les mains. Comment a-t-elle pu être aussi bête ? Ce puits n'existe peut-être même pas. Et si la bestiole n'était qu'une illusion, une preuve de plus que Jaana est toquée ? Ce serait donner sacrément raison à Aatos. Et Rasmus. Et toute sa fratrie, après tout, ils se sont bien donné à coeur joie pour la traiter de dingue, même le petit Niklas.
Que faire, dans cet instant de panique ? Fuir ? Trouver un nouveau plan ? Un nouveau complice ? L'aventurière n'en peut plus de faire les cent pas, elle étouffe. "Pimplume ? " Appelle-t-elle doucement. Peut-être s'est-il simplement caché pour lui faire une farce. La prendre pour une imbécile. Elle se met à quatre pattes pour regarder sous le lit. Rien. Dans le petit meuble qui ressemble à une commode ? Rien non plus. Rien par la fenêtre, et rien dans les coins. Rien sous les poutres. Elle grogne, de frustration, attrape son sac et sort de la chambre. Elle prend bien garde à fermer à clé, tout de même, et poursuit sa recherche dans le couloir de l'auberge. Et dans l'escalier, et dans le hall. Elle s'apprête même à questionner le réceptionniste mais se ravise. Le type pourrait la prendre pour une folle si elle lui demandait des informations sur les allées et venues d'un Pimplume spectral. Peut-être irait-il même fouiller sa chambre. Il doit avoir un double. Alors elle sort, dans la rue.
Sur le petit parvis, elle continue sa recherche, paniquée. Car tant qu'elle cherche, elle n'a pas à admettre qu'elle est simplement une petite folle qui a des visions. "Pimplume ?" Elle s'avance dans les ruelles et observe, de loin, l'avenue qu'elle parcourait un peu plus tôt avec l'animal. C'est fou ce que ce petit être lui manque soudain, et l'idée de mener à bien cette mission toute seule commence à l'angoisser.
Et si c'était un mouchard ? Une sorte d'infiltré des autorités qui aurait vu clair dans son jeu ? La panique est à son comble. La Brailleuse a presque les larmes aux yeux lorsqu'elle s'exclame une nouvelle fois, plus fort, mobilisant jusqu'à sa voix surnaturelle pour appeler. "PIMPLUUUUME !!"
Je courrais dans la rue, attirant nombre de regard sur mon passage. Je pensais l'intérêt de gens porté sur mon empressement, eh oui, un garde qui court c'est palpitant ! Tant de questions s'offrent à vous... Quel est l'origine de cette course poursuite, un danger plane-t-il au dessus de la ville ? Un criminel parcourent donc la ville à l'heure actuelle ? Les rues sont elle vraiment sûr pour nos enfants ? Je sais que l'angoisse doit les étouffer alors je m'efforce de sourire, en les regardant brièvement. Et je ne reçois que sourire dissimulé et rire franc. Comme quoi c'était pas si dur de garder les gens serein et heureux... Mission accompli ! Évidemment ils riaient tous à mes dépens mais dans je ne pouvais pas le savoir, et puis j'étais trop pressé pour leur parler ou tenter de comprendre leur hilarité.
La vérité c'est que je commençais à paniquer, ne retrouvant plus la petite impasse au sein des innombrables ruelles parcourant la capitale. C'est à dire que la ville était plutôt grande et je n'en connaissais pas tous les recoins, et puis ajoutez au flou du réveil le fait que je ne pouvais pas traverser les murs comme dans mes rêves et vous comprendrez pourquoi je suis aussi perdu, incapable de retrouver un endroit que je venais à peine de quitter. En plus j'étais du style à pas savoir m'arrêter pour réfléchir, canalisant mon stress et ma surdose d'énergie par une course constante et épuisante. Heureusement, la touriste, elle, paniquait autant que moi, et dans un déchirant appel sa voix retentit avec puissance dans toute la ville, me figeant sur place. Immobile, je n'en revenais pas. C'était bien la voix de Jameeri mais elle était aussi puissantes que le hurlement d'un cors. Immobile je me retournais en tout sens cherchant à repérer la doux son de sa voix. Je m'étais vite trouvé un perchoir.
C'est ainsi que je l'ai vu, mais évidemment son appel n'est pas parvenue à mes seuls oreilles et déjà civils et gardes s'approchaient d'elle, les yeux grands ouvert et les sourcils arqués. Elle était aussi peu discrète que dans mon esprit fantasque et tout aussi belle. Je n'en revenais pas les yeux. Mon pouvoir était donc bien de pouvoir visiter ce monde en rêve par le biais d'une projection astrale... Ce qui fait que... Oui je devais être ce pimplume qu'elle recherchais puisque j'étais la seule personne à lui avoir adressé la paroles dans mon rêve, la seule personne à lui avoir donné du crédit. Le doute continue de m'habiter quand à la véracité de ce monde et... L'échafaudage grâce auquel je peux voir la demoiselle s'effondre et la gravité me plaque au sol à une centaine de mètres de la foule grandissante. Tout le monde se tourne alors vers moi, assis au milieux de la poussière et des gravats. La chute fut rude pourtant je n'ai pas le temps de me morfondre, et je me relève instantanément pour me diriger vers Jaana l'air de rien :
-Quoi ? Jameeri chérie... Le pimplume c'est encore échappé ? Rooooh ! J'espère qu'il est pas tomber dans un PUIT comme la dernière fois...
Je ne sais pas vraiment ce qui fut le pire pour nos spectateurs, les cris de Jaana, mon apparition hasardeuse, où notre étrange scène de ménage parlant d'un familier. Ou peut être était-ce la moustache de mayonnaise que j'avais qui les faisait rire qui sait. Mais certains aurait bien lâché une piécette devant notre show humoristique. J'attrapais la demoiselle par la main en me tournant vers notre auditoire, dérapant sur une simple excuse banale :
-Désolé... Madame à tendance à être bruyante... J'espère qu'on vous a pas trop incommodé... Arg... Oubliez tout ça... Bon vite retrouvons notre pimplume !
Je tirais Jaana derrière moi, rouge de honte. Il fallait qu'on s'isole pour s'expliquer et qu'on s'éloigne de tout ça avant que ma malédiction des doubles sens ne frappe encore. J'espère au moins qu'elle avait compris qui j'étais ou qu'elle accepterait de me suivre devant l'autorité que représentait ma plaque et mon uniforme de garde.
- Spoiler:
Zeldris éveillé finit par retrouvé Jaana grâce au cris de cette dernière. Pourtant ils s'exposent ensemble devant un tas de gens qui doivent maintenant les prendre soit pour des artiste de rues, soit pour des extravagants bruyants. Ils sont donc obligé de partir rapidement sans que Zel ne se présente plus que ça à la femme.
au Palais
La reponse est negative mais arrive bien plus vite qu'elle ne l'aurait cru. Une excellente nouvelle qui vient sous la forme d'un jeune homme aux paroles énigmatiques. Perturbée, la brailleuse se laisse embarquer dans son jeu, supposant que tout est normal. Il l'appelle Jameeri, ce qui ne lui fait rien - après tout, c'est ainsi que son seul interlocuteur récent l'a appelée. Mais le manque de subtilité de cet inconnu finit par faire mouche. Jameeri, le puits … Le pimplume. Est-ce la le propriétaire de cette drôle de bestiole ? A-t-il parlé à l'animal ? La Brailleuse ne dit rien, elle bafouille, mais se laisse faire. C'est qui ce type si familier ? Pourquoi lui parle-t-il comme ça ? Pourquoi il l'attrape par la main comme s'ils se connaissaient ? Tant de questions qui se bousculent et qu'elle n'arrive même pas encore à formuler. Alors elle se laisse faire, comme une poupée de chiffon complètement dépassée par les événements.
Son regard tente de se poser une seconde pour détailler l'inconnu. Mais ! C'est un garde ! Merde ! Sont-ils si rapides et intelligents qu'ils ont déjà compris son projet ? L'aventurière se retient de jurer mais son visage devient immédiatement rouge. Alors qu'ils s'éloignent et sont enfin tranquilles, hors des regards indiscrets de la foule, elle se met enfin à bafouiller. "L- le Pimplume … Il est a v-vous ? Il vous a parlé ? Il est ou ? Il vous a dit quoi ?" Jaana recule en retirant sa main. Au moins, s'il lui faut fuir le Garde, il ne pourra pas la maintenir en place.
Toujours paniquée, pas sûre de comprendre exactement ce qui lui arrive, la Brailleuse laisse son regard s'affoler et se met à chercher autour du garde. "Il est pas avec vous ?" Une fois à gauche, puis à droite, et la voilà qui fait le tour du jeune homme. "Je sais pas ce qu'il vous a dit mais j'ai rien fait de mal hein ! Il est un peu bizarre d'ailleurs, vous l'avez trouvé ou ? Comment ca se fait qu'il parle ? Et passe à travers les murs ?" Questionne-t-elle une fois ses moyens retrouvés. Sa curiosité ne s'en va jamais très loin. Son regard passe alternativement du gardé à la rue derrière elle. Devrait-elle courir se cacher dans sa chambre en attendant la nuit ? Voilà qui est encore plus suspect et lui attirera assurément des ennuis. Autant rester la et tenter de se sortir de ce guêpier.
La femme c'était laissé emporté par ma course, et une fois dans un coin plus tranquille. Dès que l'on fut à l'arrêt elle fit en sorte de dégager sa main et de reculer. Ce qui est tout à fait normal, elle ne pouvait pas me reconnaître, tout au plus, elle pouvais le déduire de mes allusions mais visiblement, prise par la panique. Je vois son visage changer de teinte et sa franche assure jce vaciller alors qu'elle me dévisage, laissant son regard heurter avec soupçon mon insigne de garde. J'aurais penser qu'elle avait compris, mais manifestement, non. Tout allait de travers dans son esprit. Et me voilà à ses yeux dompteurs de pimplume spectrale.
Et la voilà qui s'affole à nouveau, laissant son regard vaciller tout autour de moi. Elle pose un tas de questions, trop de question... On dirait moi au réveil ! Tellement et avec un débit si rapide que je n'ai le temps de retenir ses question. Dites moi que je suis pas aussi chiant et hyperactif qu'elle ? Ah... Très bien ! Saoulé par son agitation et ses questions incessantes je met une tape de la tranche de ma main sur le haut du crâne de la demoiselle, et voilà que c'est moi qui explose maintenant :
-Mais tu vas arrêtez, oui ? Je t'en pose des questions moi, Jameeri ? Pourtant j'en ai plein aussi ! Qu'est ce qu'on doit afficher ? Qui est ton ami qui t'utilise ? Pourquoi tu t'expose autant ? Et pourquoi tu hurles en plein milieu de la rue ?
Je m'étais approché de l'aventurière pour poser mes mains sur ses épaules et la secouer pour qu'elle se calme tout en parlant à mon tour, finissant mon flot de question en venant collé mes mains sur ses joues en deux claques pas très douloureuses mais surprenantes et revigorantes. Moi aussi je m'étais calmé, en posant mes questions, et je m'éloignais un peu d'elle, mettant mes mains dans mes poches en simulant un départ.
-Bon tu me conduis à ta chambre comme tout à l'heure ? J'ai déjà perdu le chemin pour aller à ton auberge...
Finalement ils n'étaient pas bien loin, en même temps Jaana avait céder bien vite à la panique. C'est en rentrant dans la taverne alerté par les gloussements du gérant que je compris ce qui les faisait tous rire. Ce n'était pas La demoiselle et son agitation, ni le fait que sa chambre soit un moulin duquel on rentrait et sortait h24, c'était bien moi dont tout le monde se moquait, moi et ma moustache doré qui m'apparurent en fixant mon reflet dans le miroir du hall. Montant rapidement les escaliers pour disparaître dans la chambre de la touriste, je me débarbouillais le visage du dos de ma main, grommelant et bafouillant :
-Tu aurais pus me prévenir quand même, Jameeri !
J'entrais dans la chambre de la femme en furie, attrapant une serviette qui était méticuleusement ranger dans un placard que j'avais ouvert à la va vite. Des tas de trucs c'était répandu au sol, mais je m'en fichais. Moi je voulais juste me débarbouiller et etre présentable, car il fallait bien se l'avouer avec des yeux humain la femme était encore plus belle. Bref, terminant de me nettoyer je regardais le bazar que j'avais fichu. Et si c'était les fameuse toiles ? Je voulais les voir moi !
-Tiens c'est les fameuses toiles ? Qu'es-ce que ça donne ?
Posant la serviette sur une table je me penchais pour ramasser.
- Spoiler:
Zel tente de calmer Jaana et ceci fait ils retourne dans la chambre pour reprendre leurs débriefing et discuter calmement avant l'exécution du plan.
au Palais
"Eh j'ai rien fait de mal moi ! Je rends juste un service, c'est tout ! Rho ! Dé-désolée !" Sa respiration reste haletante, comme si elle s'apprêtait à pleurer. Mais ce qu'il lui demande ensuite l'interrompt si vite qu'elle en vient à avoir un petit hoquet de surprise. "Comme tout à l'heure ? Mais ?" Elle réfléchit, fortement. Il y a sans doute plein de conclusions auxquelles elle peut parvenir. Malheureusement, Jaana n'est pas toujours brillante. Astucieuse, oui. Mais brillante … pas vraiment. Et parmi toutes les possibilités - comme celle d'un pouvoir lui permettant d'être temporairement un spectre volant animalier qui n'est étrangement pas la plus farfelue de toutes - elle choisit certainement la pire. Et n'ose même pas refuser ou contredire le garde. C'est un garde ! Il a du pouvoir ! Et il peut en abuser !
Alors la jeune femme se crispe, se tient parfaitement droite et, bien élevée, prend la direction de l'auberge sans un mot de plus. Ce qui pourrait suivre la terrifie mais, soit, il semblerait qu'elle n'ait pas d'autre solution. Peut-être qu'une fois dans la chambre, elle pourra s'enfuir sans avoir à trop donner de sa personne. Cette idée lui fait trembler les mains. Il n'est pas moche, ce garde, mais les circonstances sont si déplaisantes.
Quand elle entre, elle n'a pas le coeur à rire avec les clients et le gérant, vraiment pas. La perspective de ce qui l'attend lui fait vraiment peur. Lentement, elle tente de gagner du temps en l'accompagnant dans sa chambre, cherchant au passage les issues les plus rapides pour se sortir de ce pétrin. Mais que va-t-il lui faire ? Comment un garde peut-il être aussi immoral et profiter de son pouvoir ainsi ? Lorsqu'il lui fait un reproche, elle sursaute et se met à trembler. En plus, il est en colère. La suite semble se profiler encore plus mauvaise qu'attendue. Ce n'est pas possible, elle ne peut pas le laisser la toucher ! Et puis, elle n'y connaît pas grand chose, il sera grandement déçu ! Et puis, elle n'a pas à le décevoir, ni à lui faire plaisir, il y a des gens dont c'est le métier, et ce n'est pas son cas !
Elle le laisse faire ses petites affaires et se débarbouiller, Jaana s'asseoit maladroitement sur le lit, les mains jointes sur ses genoux, et évite son regard. Peut-être que si elle n'a pas l'air très engageante, il la laissera tranquille. Et alors qu'il lève une nouvelle fois la voix, c'est pour s'intéresser directement aux objets les plus incriminants de la pièce. Trop loin pour l'empêcher de les voir, elle se résout à son sort et fond en larmes, dramatique. "Je sais pas, j'ai jamais vu, je sais pas ! Je sais que c'est pas bien et que je devrais pas faire ça mais je pense pas à mal je suis pas quelqu'un de mauvais ! S'il vous plaît me touchez pas, je peux vous payer si vous voulez, quelqu'un qui sera plus doué que moi, pardon ! Je vous en supplie je veux pas finir en prison ou faire des choses ! Pardon !" La Brailleuse n'ose même pas poser les yeux sur les toiles et découvrir l'ampleur du problème, ni même regarder le Garde. Alors elle porte ses mains à son visage et se cache en tremblant. Avec un peu de chance, elle lui fera assez pitié pour qu'il ne lui fasse rien.
Elle fond littéralement devant moi avant même que je n'ai eut le temps de dérouler la toile pour voir l'effronté dessin de la capitaine Lorelei. Voilà donc une façon bien inédite de réagir à mes allusions, mais pouvais je réellement la blâmer de mal interpréter mes paroles et de me prendre pour l'un des pires hommes sur terre. Avec ma méthode d'approche des femmes c'est clair que je n'étais pas bien finaud et qu'on pouvais vite vouloir me fuir. Elle ne l'avait pas fait et pourtant je voyais maintenant toute l'ampleur de sa terreur. C'était mes mots qui l'avait fait pleurer, c'était mon regard qui la terrorisait. Je devais impérativement réparer ça, car ça me faisait mal de la voir sangloter ainsi par ma faute parce que je sais juste pas m'y prendre. Sans réfléchir j'utilisais la toiles enroulé présente dans ma main droite pour venir taper gentiment le haut du crâne de l'aventurière.
-Imbécile !
C'était moi l'imbécile dans l'histoire, je le savais. C'est moi qui avait fait planer un doute malsain. Moi dont le regard perçant était ampli de regret et de doute. Je n'étais qu'un imbécile, et il fallait que je m'excuse. Je tendis la toile à la femme appuyant mon mouvement en silence pour lui indiquer de la prendre. Ceci fait je ployais un genoux sur le bois ciré du plancher -eh non je n'allais pas la demander en mariage, le contexte ne s'y prête pas trop- mais je levais un regard plein de remords vers elle et indiquant ma tête blonde je lui disais :
-Je m'excuse... Mon langage t'as peut-être outré et mes mots t'ont fait croire de bien terribles choses mais je ne suis pas ce genre d'homme... Je suis vraiment un imbécile... Mes paroles t'ont terrorisé hein ? Vas y venge toi ! Frappe aussi fort que tu veux.
Je me mettais à la merci de la brailleuse pour lui prouver ma bonne foie, espérant qu'elle ne trouve pas ma position où mon sermon louche. Je voulais réellement dissiper ce doute, cette terreur présente en elle et lui montrer que je ne lui voulais aucune mal. Pour être plus sincère, attendant le coup de la femme j'ajoutais maladroitement :
-Tu sais Jameeri... Évidemment que je blaguais tout à l'heure par rapport à ma question sur tes jambes... Je suis juste maladroit et je savais pas comment entamer la conversation avec une femme comme toi. Oublie tout ça tu veux ! Pour me faire pardonner je vais suivre tes ordres et t'aider sans condition... Mais j'aimerais quand même voir ses toiles...
- Spoiler:
- Zel se retrouve face à une Jaana terrifié et sanglotante, il hésite un peu et essaie de la réconforter et de plaider en sa faveur, il n'est pas un monstre après tout, juste un jeune beauf !