Quelle idée saugrenue a bien pu passer par la tête du lieutenant Rivolti pour lui faire ça. Comme si l’envoyer mené l’enquête au Grand Bal de la noblesse ne suffisait pas, il a lui-même choisi la tenue de « camouflage »… Voilà comment Khalie se retrouve affublée d’une magnifique robe de soirée à froufrou pour une infiltration parmi la noblesse. Quoi qu’en pense la garde, le travail doit être fait. Au terme d’une longue enquête, d’importants soupçons pèsent sur cette petite fête. Caché derrière ce joli décor se tramerait des activités de vente d’esclaves. Une activité totalement interdite par la couronne que la Garde se doit d’éradiquer au plus vite. A ce bal, Khalie peut repérer deux hommes qui lui semblent louches. Ils n’ont pas l’air de se connaitre à première vue mais ils font tache dans ce décorum.
Yanxlin et Leonard, vous êtes venu là sur invitation d’une importante dame de la noblesse. Dans quel but ? Allez savoir, toujours est-il que vous pouvez manger à l’œil alors pourquoi s’en priver ?
Participants : Leonard Wykes & Khalie Drak'gnir & Yanxlin Riwel
Challenge RP : Vos post devront contenir minimum 70% de paroles
- HRP:
- Mon avatar est mis à jour pour l’occasion !
- Nom d’une corneille, c’est magnifique ! Regarde Boris, ce superbe lustre, ces rideaux étincelants, ce tapis somptueux ! Je n’ai jamais rien vu de pareil ! S’écria Léonard, la bouche ouverte dans sa stupéfaction.
L’aventurier en herbe pénétra dans la salle de réception du grand Bal.
- Effectivement, c’est impressionnant… On se demande d’ailleurs pourquoi est-ce que toi : un jeune plouc venu d’un village paumé, fils de paysanne, a bien pu être invité dans une soirée pareille ? Répondit Boris le corbeau, perché sur l’épaule de Léo.
- C-... Comment ça, un plouc ? Je me suis mis sur mon trente-et-un, ce soir ! J’ai fait de mon mieux pour me fondre dans la masse.
Baissant les yeux, Léo inspecta son propre accoutrement. Il ajusta rapidement sa cravate et sa veste de costume bon marché puis caressa son pantalon légèrement froissé, espérant masquer les quelques imperfections. Une serveuse approcha.
- Bienvenue au Grand Bal de la noblesse ! Une coupe de champagne, monsieur ?
- Oui, avec plaisir ! À vrai dire, je n’ai jamais vraiment eu la chance d’en boire dans ma vie ! S'enthousiasma Léo.
- Avec tout le respect que je vous dois, je m’en doutais, monsieur. Vous n’êtes pas un habitué de ce genre d’évènement, n’est-ce pas ?
- Je… Comment ?.. C’est ma tenue, c’est ça ? Dites-moi honnêtement, est-ce que je fais tâche ? Est-ce que j’aurais dû parier sur des couleurs plus sobres ? Ou au contraire, être plus avenant, prendre les codes à contrepied ?
La jeune femme souria en retour, scrutant Léonard de haut en bas.
- Votre accoutrement est… Atypique, c’est certain, mais je n’oserais pas juger un homme simplement sur son apparence. Non, ce qui a vendu la mèche, c’est votre attitude. Vous arrivez ici, dans le monde de l'aristocratie et de la richesse, dans lequel le luxe est banalisé. Et pourtant, vous observez les alentours avec des étoiles dans les yeux comme un enfant qui découvre une pépite d’or.
Permettez-moi de vous donner un conseil, monsieur : ayez confiance en vous. Faites comme si vous apparteniez à ce monde, comme si vous étiez né ici, et les gens vous traiteront comme leur égal. Par contre, si vous montrez une once de faiblesse, les prédateurs sauteront à votre gorge dès que l’occasion se présentera.
Une goutte de sueur froide glissa sur le front de Léonard.
- Et aussi, changez-moi ces chaussures. C’est un faux pas inacceptable.
Boris claqua du bec d’un air moqueur alors que la serveuse fila s’occuper du prochain invité. Hébété par les remarques de la jeune femme, Léo tenta d’appliquer ses conseils. Il se mit à avancer d’un air pimpant en sirotant son champagne. La boisson alcoolisée glissa dans sa gorge et sa réaction fut instantanée.
- Eurk eurk... Qu’est ce que c’est que cette boisson du démon ?! C’est amer et gazeux, je n’ai jamais rien goûté de pareil !
Pour la discrétion, c’était pas gagné.
Le grand bal
« Allons très cher, que se passe t il donc ? »
« Est ce vraiment raisonnable de demander de l'aide à un aventurier dont nous ne connaissons rien ? »
Ce fut sur cette question que tu « débarquas », frappant à la porte pour t'annoncer :
« Bonjour. Yanxlin Riwel, aventurier. C'est vous qui avez posté une annonce ? »
« Ne pourrait il donc pas faire un effort de langage ? »
Bon... Apparemment, l'ambiance entre ces deux personnes d'un haut statut social ne semblait pas au beau fixe mais tu ne te démontas pas, restant dans la pièce car tu avais été demandé par la jeune femme même si tu ignorais toujours de quoi il s'agissait.
L'homme présent poussa un soupir avant d'avancer vers toi en te dévisageant avec un air presque dégoûté sur le visage... ça promettais :
« Madame vous a expressément mandaté pour une mission de la plus haute importance. Je vous prierais donc d'éviter de faire le moindre faux pas »
« Je veux bien mais... Si on pouvait m'expliquer de quoi il s'agit exactement... ça pourrait m'aider »
L'homme paru sur le point d'exploser comme si la réflexion que tu avais faites était des plus idiotes alors que non, logiquement, tu voulais simplement te renseigner sur la mission que tu devais effectuer... Enfin, heureusement que la Dame en question prit la parole pour expliquer et calmer le jeu qui n'allait, sinon, pas tarder à tourner au vinaigre :
« N'ayez crainte, très cher. Ce n'est pas une mission dans laquelle vous aller risquer votre vie car il s'agit simplement d'assister à une soirée mondaine : à un bal, plus exactement »
« Un bal ? Mais je n'ai rien... Je veux dire... J'ai aucune tenue qui pourrait... »
« Rassurez vous, très cher, j'ai tout prévu. Krystian ici présent est styliste. Ce sera lui qui sera en charge de vous habiller pour l'occasion »
Le fameux Krystian te lanças un regard noir comme si, au lieu d'avoir la mission de t'aider à t'habiller, il voulait plutôt t'exécuter sur le champ mais, heureusement, le regard ne tuait pas et il ne semblait pas avoir ce genre de pouvoir à sa disposition... Donc, après cinq bonne minutes de regard noir, l'homme finit par soupirer, rendant les armes :
« Puisqu'il s'agit là du désir de Madame, je vous trouverais une tenue pour l'occasion. Je vous prierais simplement de lui faire honneur »
Avec évidemment un regard qui voulait dire : « si tu fais un faux pas dans cette tenue, tu es mort et enterré ! ». Tu poussas alors un petit rire gêné en déglutissant difficilement. Décidément... Qu'est ce que tu allais bien faire dans une soirée mondaine à assister à un bal de la noblesse ?...
Quelques jours plus tard, le jour J était arrivé et tu entras dans la salle de bal :
« Bienvenu au Grand Bal de la Noblesse, Monsieur. Puissiez vous passer une agréable soirée. »
Tu hochas la tête, remerciant l'homme en tenue de serviteur qui était apparemment chargé d'accueillir les entrants. Tu levas ensuite une main gantée pour offrir un petit salut à la foule, comme ça, pour t'amuser, surpris et fier des rumeurs que tu entendais derrière toi. Krystian avait fait un excellent travail concernant ta tenue.
Effectivement, tu étais affublé d'un manteau blanc, sous un veston bleu, avec ton cache-oeil et un ruban bleu pour entourer tes cheveux en une élégante queue de cheval :
« Regardez le. Qu'y est il ? »
« Un noble avec une allure de pirate ? »
« Pensez vous qu'il est venu accompagné ? Parce que je ne vois personne à ses cotés »
Effectivement, tu avais débarqué seul et c'était précisément cela qui faisait jaser les jeunes femmes de la noblesse présentes à cette soirée. Jouant les habitués, tu commenças à détourner ton regard à droite et à gauche avant d'apercevoir un jeune homme, bien habillé puisque c'était la condition sin equanone pour entrer dans ce bal de toute manière, qui sirotait une boisson qu'il ne semblait pas apprécier. Il était également accompagné d'un oiseau :
« Monsieur ? Puis je vous être d'une quelconque utilité ?
« Servez moi la même chose qu'à ce jeune homme, je vous prie »
Le serveur s'inclina, te priant d'attendre un instant avant de partir et revenir avec un plateau et un verre de vin. Tu hochas la tête en guise de remerciement silencieux avant de te diriger lentement vers l'homme à l'oiseau en lui offrant un petit signe de la main :
« Bien le bonsoir. J'espère que je dérange pas. Le champagne n'est pas bon pour que vous faisiez une telle tête ? »
Oui bon... Ce n'était peut être pas comme ça que les nobles « s'abordaient » entre eux mais il ne fallait pas se mentir : tu n'étais pas noble donc tu faisais comme tu pouvais pour le moment.
- tenue de bal de Yanxlin:
- T’aurais pu choisir une autre couleur et quelque chose qui me va, non? Depuis quand je mets des choses avec des froufrous rose et blanc, ainsi que des gants, des petites boucles dans les cheveux et un petit porte main agencé...
- Bah, fallait que tu sois capable de te fondre dans le décor sans trop attirer l’attention… Puis tu as quand même l’honneur de porter une robe choisie par mes excellents goûts…
- Permet moi de douter pour cette affirmation, mais bordel j’ai l’air d’un bonbon! C’est horrible!
- T’inquiète pas t’es à croqué! WOUARFOUAFOUAFOUAFOUAF!!》
Je le regarde en soupirant avant de finalement monter dans l'un des carrosse de ma famille qui m’attendait dehors. J’avais fait boucler mes cheveux et opté pour une couleur qui se mariait au rose horrible de ma robe; un blond doré. Évidemment, avec un peu de maquillage, j’ai camouflé la cicatrice qui parcourt ma joue jusqu’à l’arête de mon nez afin qu’on ne puisse pas me reconnaître.
《 Il paiera rien pour attendre celui-là. Je vais me venger, tu vas voir, Rivolti.
- Vous m’avez dit quelque chose, madame?
- Non, pardon, je maudis simplement mon conjoint pour m’avoir choisi une telle robe.
- Pourtant, cela vous va bien madame.
- Concentrez-vous sur la route, Hubert et éviter de redire ce genre de parole si vous ne voulez pas perdre votre emploi!
- Oui, pardon, madame Drak’gnir. Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête…
- Pfiou, soupirai-je, moi non plus. À croire que de jouer les nobles ça me monte à la tête. J’espère que tout cela sera fini rapidement et qu’on se trompe sur toute la ligne… Enfin, si on m'avait dit qu'un jour je sortirais accoutré ainsi, je lui aurais certainement rit à la gueule.》
À peine arrivée sur les lieux, je mets pied à terre aidée et marche avec droiture jusqu’aux grandes portes menant à la salle de réception.
《 Madame, un peu de champagne?
- Merci bien! Avec ce trajet, je commençais à avoir bien soif, dis-je avec un grand sourire dont on ne me connaissait pas.
- Oui, il n’est pas rare de voir des nobles venir de tous les coins du royaume. Et vous venez d’où si je peux me permettre cette question?
- Je viens du grand-port, ma famille y est assez importante.
- Ah, le grand-port! Où la douce brise marine vient caresser votre peau lorsque vous vous prélasser au soleil à boire des cocktails saisonnier. Vous devez très certainement profiter de la plage?
- Évidemment, nous sommes bien situé et nous possédons même une petite parcelle de plage privée.
- J'aurais bien voulu continuer à discuter avec vous, madame, mais d'autres invités attendre leur coupe de champagne. Je vous souhaite une agréable soirée.》
Évidemment, je me promène partout ma coupe en main, observant, écoutant les conversations, quelques choses d’utiles voir même une piste. Sauf qu’au bout d’un moment, mon regard se porte alors sur deux hommes qui faisaient tache dans le décor.
《 Bonsoir, messieurs, dis-je en faisant une petite courbette de politesse. J’espère que la soirée vous plait jusqu’à présent. J’ai cru comprendre que vous attiriez bien les regards de la gente féminine, mais avant qu’on ne vous dérobe à ma vue, je n’ai pas sur retenir mon envie de venir discuter avec vous. À vrai dire, vos têtes ne me disent absolument rien, seriez-vous de nouveaux nobles ou accompagnez-vous quelqu’un en particulier? 》
Puis faussement gênée, je reprends finalement la parole.
《 Que suis-je bête! Je ne me suis pas présenté à vous. Mon nom est Ashley Drak'gnir. Je suis la seconde fille en lice pour l'héritage de ma famille. Heureuse de vous rencontrer. 》
- Le champagne ? Si, bien sûr, il est parfaitement à mon goût, puisque je suis un homme parfaitement habitué à la noblesse, évidemment. Vous n’avez absolument pas à douter de mon superbe palais ultra noble.
Pris de court dans son mensonge, Léonard bu son verre cul sec pour essayer de prouver son affirmation, alors qu’il s’agissait encore une fois d’un acte allant complètement à l’encontre de n’importe quelle coutumes de la noblesse. Il grimaça et entendit Boris murmurer dans son oreille.
- Croak ! Ouvre les yeux, idiot ! Le cache-œil, les cheveux bleus, ça te rappelle rien ?
- Qu’est-ce que ?
Léonard regarda l’homme qui venait de l’interpeller à l’instant et ouvrit grand les yeux de surprise.
- Yanxlin ???!!! Qu’est- ce que tu fais là, bon sang ? C’est moi, Léo, tu ne me reconnais pas ? Nom d’une chauve-souris, tes habits sont dignes de la plus grande noblesse mondiale, c’est magnifique ! Habillé comme ça, on pourrait s’y méprendre et penser que tu es l’héritier d’une grande famille, alors qu’en réalité, tu n’es qu’un simple aventur-
Pok ! Un coup de bec cogna dans le crâne de Léo.
- Tais-toi, abruti ! Tu vois bien que tout le monde nous regarde du coin de l'œil ? Entre l’apparence de Yanxlin qui attire le regard des jeunes donzelles, et toi qui parait plus suspect chaque minute, c’est pas le moment de révéler des informations compromettantes qui pourraient tomber dans la mauvaise oreille. Chuchota Boris.
Il fallait effectivement s’attendre à toutes sortes de surprises. Et voilà que la première arriva : une jeune femme habillée comme une poupée s’approcha et engagea la conversation avec nos deux loustics, prétextant vouloir faire connaissance. Ashley Drak’gnir.
- Ashley Drak’tngir ? Enchanté ! Je suis Leonard Wykes, et voici mon ami, Yanxlin Rubel. Dit-il, désignant l’homme aux cheveux bleus. Je suis le premi… non, troisième réceptac… euh, je veux dire, héritier de… Enfin, bref, je suis un noble de la famille Wykes, évidemment. Vous n'avez aucune raison d'être suspicieux ! Ravi de faire votre connaissance.
Était-ce une coutume noble de se présenter en affichant son statut social ? En tout cas, ce n'était pas gagné pour Léo.
- Je suis ici présent sur invitation personnelle de Madame Karsavina, qui m’a conviée à rejoindre ce bal pour… Pour quelle raison déjà ? A vrai dire, je dois avouer que même moi, je ne sais pas trop pourquoi. Mais voilà qu’au bout de quelques minutes, je me retrouve nez à nez avec Yanxlin. C’est le destin, n’est-ce pas ?
Souriant et inconscient, Léo ne remarqua pas que pendant cette petite conversation, quelque chose d'autre se tramait dans la salle. Un vieux noble était grimpé sur une estrade et s'apprêtait à faire un discours pour démarrer les hostilités.
Le grand bal
« Hum ?... » évidemment, le temps que l'information monte au cerveau... Après quelques minutes, tu eus un déclic : « Léo... Léo... Ah ?! Léonard ?! Mais bien sûr ! » Tu détaillas ensuite le jeune homme et son corbeau : « Et puis Boris aussi ! Comment vous allez vous deux ? » Bon, ce n'était pas une formulation très noble mais bon ça passait : « Arrête de me flatter tu veux ? C'est vrai que je suis pas du genre à porter ce genre de tenue normalement mais regarde toi ! Tu es sur ton 31 également ! Il n'y a que Boris qui n'a pas changé ! » En même temps, le corbeau n'allait pas s'amuser à changer de plumage pour s'adapter à un événement mondain. C'était réservé aux humains, ça : « Qu'est ce que tu deviens alors ? Tu es retourné à la Guilde ? Tu as des nouvelles de Sia ? » Une camarade aventurière qui vous avaient accompagnés lors d'une quête concernant une épave : « En ce qui me concerne, je fais mon petit bonhomme de chemin tranquillement. Je n'ai pas à me plaindre mais... » Passé l'enthousiasme des retrouvailles avec Léonard, tu repris la parole, sur un ton plus désolé, en t'adressant au corbeau cette fois : « J'espère que tu t'es correctement remis de tes émotions Boris... Merci encore d'être intervenu l'autre fois... »
Effectivement, lors de la quête, alors que tu allais passer un sale quart d'heure parce que tu avais involontairement provoqué un marin dont la carrure ressemblait à une montagne croisée avec un ours, le corbeau de Léo t'avais sauvé la mise en lui volant dans les plumes mais il s'était prit un aller-retour qui l'avait fait volé à travers la pièce et atterrir K.O.
Enfin, avec ça, le jeune homme était sur le point de révéler que tu étais un aventurier lorsque Boris l'arrêta en lui cognant le crâne avec son bec. Quelques instants plus tard, une jeune demoiselle, vêtue d'une robe à froufrous roses fit son apparition en se présentant comme étant une certaine Ashley Drag'knir.
De votre coté, ce fut Léonard qui se chargea de vous présenter tous les deux en s'inventant être un noble de la famille Wykes avec force de bredouillement. Quant à toi, tu fus appelé Yanxlin Rudel par l'aventurier, ce qui te fis sourire :
« « Riwel », Léo pas « Rubel » mais ce n'est pas si grave » Puis, te tournant vers cette demoiselle Ashley, tu repris la parole : « Yanxlin Riwel donc, pour vous servir, Mademoiselle Drak'gnir » Te présentas tu plus convenablement en inclinant légèrement le torse en avant : « Pour ma part, j'ai été invité par Dame Fajivik. Peut être souhaitait elle que je prenne la température de l'ambiance ici. En réalité, je me rend compte que je l'ignore » Tu eus un petit rire légèrement embarrassé avant de reprendre : « Enfin, cela m'a tout de même permis de retrouvé Léo et de faire votre connaissance. Cette journée n'est donc pas perdue »
Flatterie ? Drague ? Tu l'ignorais tout en espérant que la demoiselle ne s'offusque pas de tes paroles car, même si tu avais été « élevé » par des nobles, tu avais plutôt était relegué dans les pattes des serviteurs donc bon... Tu n'étais pas vraiment éduqué dans les codes de la noblesse. D'ailleurs, en parlant de ces codes, on finit par faire silence autour de vous avant que des rumeurs ne te parviennent à l'oreille :
« Voilà l'heure du discours »
Effectivement, alors que tu tournais la tête, tu vis un vieux noble se rapprocher d'une estrade. Tu fis alors un pas en avant, te rapprochant à la fois de Léonard et de la demoiselle mais en gardant évidemment une distance raisonnable :
« Apparemment, quelque chose de solennel se prépare » T'adressant à Léonard : « Tu as quelque chose d'autre à faire ou à voir, Léo ? » Lui demandas tu avant de t'adresser à Ashley en lui demandant poliment : « Souhaitez vous écouter ce discours en notre compagnie ou êtes vous déjà attendue quelque part, Mademoiselle Drak'gnir ? »
Parce que bon... Peut être que cette demoiselle ne voulait pas forcément qu'on la voit à discuter avec deux hommes venus de nul part et un corbeau parlant...
- tenue de bal de Yanxlin:
« On dit Drak’gnir et non Drak’tngir, il n’y a pas de “t”, mais bon, soit ce n’est pas un problème. Une erreur de prononciation ça arrive à tout le monde. » dis-je avec un petit sourire amusé. « Enfin, je ne suis pas très polie, n’est-ce pas? Il me fait donc plaisir de vous rencontrer tous les deux, messires Wykes et Riwel. » Tous les deux semblaient avoir été invités par une femme qui ne semblait pas les accompagner. * Fajivik et Karsavina, je dois essayer de m’en souvenir! Peut-être ont-elles un rapport avec mon enquête? Il me faudra fouiller plus tard dans les archives de la garde.*
« C’est plutôt étrange que les dames vous ayant invité ne vous aient pas accompagné. D’ailleurs, ne l’est-ce pas encore plus si on ne vous a pas expliqué la raison de votre présence en ce lieu? Enfin, passons ses maigres détails et profitons de cette rencontre pour faire plus ample connaissance. Après tout, ce sont elles qui ont le plus à perdre en me laissant ainsi la chance de vous accaparer! »
Je laisse échapper un petit gloussement insupportable. N’est-ce pas suspicieux de rencontrer deux amis qui ne semblaient même pas savoir ce qu’il faisait là tout deux invités par des femmes mystérieuses? *Mon petit doigt me dit qu’ils ne sont pas nobles, ou du moins, qu’ils n’ont rien à faire ici. Enfin, à moins qu'ils soit réellement de nouveaux nobles, mais franchement, qui amènerait avec soi son corbeau dans une soirée comme celle-ci?*
« Oui, évidemment, cela me fait plaisir de rester en votre compagnie, messires. Laissez-moi une petite place pour vous rejoindre. »
Les lumières de la salle s'éteint ne laissant que la place de l’estrade éclairée. Un homme s’avance, bien habillé, chevelure léchée vers l’arrière, une carrure prenante.
« Merci beaucoup d’être parmi nous ce soir. Il me fait plaisir de savoir que bien nombre d’entre vous on sut répondre à mon invitation. Cela me va droit au cœur, merci! » termina-t-il en joignant ses mains ensemble. « Il est maintenant temps de passer aux choses amusantes. Chaque année, nous déterminons qui sera les plus dignes d’entre vous à fouler les pieds de notre fête. Lesquels d’entre vous seront les plus aptes à garder le secret de cette soirée, car après tout, tout ce qui se passe ici reste ici n’est-ce pas? Nous vous accordons une très grande confiance alors il est très important de ne pas la briser. Vous ne voudriez tout de même pas ne pas recevoir de lettre pour l’année prochaine? » Dit-il avec un grand sourire avant d’enchaîner sur un rire imité par bien des gens.
*J’suis la seule à croire qu’on dirait une secte, ou tout le monde est dans le coup? Enfin, fait comme si de rien était Khalie et concentre toi sur ta mission?*
Je regarde vite fait vers mes compatriotes en tapant dans mes mains comme si ce qui avait été dit était la blague du siècle.
« D’ailleurs, cette année nous avons des invités spéciaux! Ils nous ont été chaudement recommandés par lady Karsavina et Fajivik! Mentionna-t-il sortant une note de son blouson. J’invite donc à nous rejoindre là-haut, messire Riwel, messire Wykes, mademoiselle Leblanc ainsi que mademoiselle Anderson! Une bonne main d’applaudissement pour ces braves gens pendant qu’ils nous rejoignent! »
J’observe rapidement les deux jeunes femmes et elle semble tout aussi à l’aise que les deux hommes à mes côtés… Ce ne sont pas des nobles.
*Attend… me dites pas que ce sont eux les marchandises à vendre? Si oui, je vais clairement avoir besoin de renfort. Je ne peux pas laisser quelque chose comme ça se produire sous mon nez. Sinon, il nous faudra un véritable miracle. En tout cas, je dois être prête à réagir!*
- Je… Euh… Moi ? Oui, c’est moi, messire Wykes ! J’arrive !
Un peu abasourdi par le déluge d’informations qu’il venait de recevoir, Léo se contenta de sourire et de saluer la foule de nobles applaudissant après l’annonce du charismatique orateur. L’attroupement d’humains devant l’estrade laissa un couloir permettant à Léo et aux autres appelés de s’y diriger. Léo fut emporté par l’excitation mais Boris resta perplexe.
- Léo, Yanxlin, j’ai comme l’impression qu’il y a quelque chose qui cloche… Cette fête est bien trop élitiste pour nous traiter comme des invités de marque de la sorte… Regardez ces deux filles, Miss Leblanc et Anderson ? Je mettrai mon bec à couper que ce ne sont pas des nobles non plus... Elles sont encore plus paumées que vous deux.
Du coin de l'œil, Léo aperçut les deux jeunes femmes se dirigeant également vers l’estrade. L’une d’entre elle manqua de chuter, ayant du mal à marcher correctement sur ses talons aiguilles.
- Tu t’inquiètes pour rien, Boris ! Personne ici ne pourrait nous vouloir du mal, c’est certain !
- Et cette Khalie Drak’gnir, habillée comme une poupée qui fait peur aux gosses… Elle ne m’inspire rien de bon non plus. Enfin, il est trop tôt pour tirer des conclusions. Contentez-vous d’agir normalement tous les deux, je vais profiter du noir pour m’éclipser et essayer d’en savoir plus.
Boris s’envola tel un rapace nocturne et disparut dans la pénombre. Léo grimpa sur l’estrade et remarqua, à quelques mètres derrière l’orateur, un groupe de plusieurs hommes vêtus de costumes noirs. Avant qu’il ne puisse réfléchir, Léo fut interpellé par le noble leader.
- Approchez, approchez tous les quatres, n’ayez craintes ! Il faut que nos fidèles membres puissent vous voir entièrement. Dit-il à voix basse. Le vieux noble claqua alors des doigts, et soudain, le grand rideau derrière l’estrade s'ouvrit.
- Les festivités vont enfin pouvoir commencer ! Laissez-moi ré-expliquer le contexte de notre fête pour les nouveaux convives de cette année, ainsi que pour nos quatre jeunes invités spéciaux à mes côtés !
Je suis Edouard Ducress, votre très cher hôte de soirée. Comme tous les ans, nous organisons un bal dansant qui a pour but de créer des liens entre la noblesse et les jeunes hommes et femmes de la région. Ils ont été sélectionnés par nos précieuses Ladys Karsavina et Fajivik, expertes dans la recherche de petites perles rares qui s'intégreront parfaitement dans notre société… Le but de cette cérémonie est de trouver quel invité correspondra à quelle famille, et nous finirons la soirée par un bal dansant où les paires créées pourront faire plus ample connaissance !
- Et bah tu vois ! Boris avait peur, mais ces gens sont pleins de bonnes intentions. Dit Léo, s’adressant à Yanxlin.
- Vous connaissez la maison, nous présenterons les invités dans un ordre de valeur croissant, alors restez bien attentifs jusqu’à la fin ! N’oubliez pas que les instructions pour voter sont notées à l’arrière du menu présent sur toutes les tables !
Trêve de formalités, j’appelle donc sans plus attendre à mes côtés, le jeune Leonard Wykes !
Léo s'avança et leva les mains en l'air comme une star devant son public.
- Bonsoir, bonsoir à tous ! Enchanté de vous rencontrer ! Je suis Leonard Wykes, un aventur-
- Très bien, ça suffira pour vous, cher monsieur Wykes. Coupa abruptement le noble. Toutes les informations qui vous concernent sont déjà à la disposition des convives... Que la cérémonie commence !
Avant que Léo ne puisse dire quoi que ce soit de plus, un nouveau flash de lumière se concentra sur lui et éblouit le jeune homme. Il plissa les yeux et parvint à discerner l’assemblée de nobles réunie devant l’estrade. A tour de rôle, des individus levèrent la main en beuglant des mots devenant incompréhensibles pour Leonard.
- Je… Ne me sens… Pas très bien…
Le jeune aventurier tituba et manqua de tomber en avant, rattrapé de justesse par le vieux noble orateur. Leonard entendit des bribes de conversations dans son dos.
- Merde... Le champagne… Trop vite… Apportez de l’eau… Qu’il tienne jusqu’à la fin de la cérémonie…
Le grand bal
C'était ce qu'on appelait un vent... :
« Bon et bien, je suppose que nous allons devoir écouter le discours dans ce cas » Puis, tu te tournas vers Ashley pour lui présenter tes excuses : « Excusez moi, je ne m'étais pas rendu compte de cette erreur de prononciation de votre nom... Mais vous avez raison : ce genre de choses arrive à tout le monde »
Puis, tu te tournas vers la scène, ton verre de vin toujours en main tandis que la demoiselle acceptait de rester en votre compagnie, même si elle trouvait cela étrange que les deux dames qui vous avaient invités au départ ne vous ai pas accompagnées mais... Comme le disait Ashley, elle pouvait en profiter pour vous accaparer :
« Peut être sont elles occupées ailleurs et puis, permettez moi de vous dire que, personnellement, ce n'est pas comme si ça me dérangeais » Souris tu avant de continuer : « De plus, vous dites que vous nous accaparez mais, nous aussi nous vons accaparons si vous acceptez de rester en notre compagnie » Maître Renard qui avait apprit l'art de flatter autrui.... : « D'ailleurs, je suis tout autant curieux que vous sur le fait que vous ne soyez vous même pas accompagnée, Mademoiselle Drak'gnir » Lui dis tu en faisant un effort de prononciation cette fois : « Nous sommes chanceux mais c'est à la fois assez triste de se dire que vous êtes venue seule à cette soirée »
Tu aurais très bien pu continuer sur ta lancée mais le fait que le vieux noble s'était mit à parler pour faire son petit speech et, pour être honnête, tu n'écoutais que d'une oreille, même si tu imitas Ashley en applaudissant quelque peu timidement avant que ton regard ne soit attiré par les deux jeunes femmes dont le noble avait dit les noms : miss Leblanc et Anderson.
Apparemment, vous étiez tous les quatre, des deux jeunes femmes, Leo et toi, invités sur la scène et, prenant une nouvelle gorgée de ton vin, tu le posas sur un plateau avant de t'adresser à Ashley :
« Et bien... Moi qui me montrais flatteur en vous disant que nous pouvions vous accaparer, il semblerait que j'ai parlé trop vite. Je vous souhaite donc une agréable soirée, Mademoiselle Drag'knir »
La saluas tu avant d'avancer vers la scène, remarquant que Léonard y étais déjà allé mais... Ton attention fut arrêtée par une jeune femme qui ne semblait pas aller bien. Aussitôt, n'écoutant que ton « grand cœur d'aventurier », tu t'avanças lentement vers elle :
« Bonsoir, Mademoiselle, quelque chose ne va pas ? Vous semblez pâle... »
« C'est étrange, je.... Je ne me sens pas très bien... J'ai simplement bu du champagne pourtant... »
« Du champagne, vous dites ? Et bien que dites vous de vous appuyer à mon bras pour monter sur scène ? »
Grand sourire, tandis que la jeune femme rosit vivement avant de poser délicatement sa main gantée sur ton bras. Ce fut alors ainsi que, lentement, vous parcoururent les derniers mètres qui vous séparaient de la scène et tu pus constater que Léonard semblait avoir les mêmes « symptômes » que la demoiselle que tu sentais trembler contre ton bras :
« Tout va bien se passer. J'aurais normalement dû prendre du champagne également mais, grâce à une erreur du serveur, je me suis contenté d'un verre de vin et je vais très bien »
« Que se passe t il ?... Que nous arrive t il ?... »
« Très bonne question, Mademoiselle mais... Je peux vous demander un service, si vous votre état le permet ? »
« Oui, j'ai mal à la tête, mais la douleur est encore supportable »
« Bien. Écoutez moi donc. »
Tu t'approchas donc, murmurant quelques mots à l'oreille de la demoiselle inconnue qui ne tarda pas à t'informer de son nom : Keythleen Anderson. Après ces messes basses, elle sembla cependant embarrassée :
« Vous... Vous êtes sûr de votre plan ?... »
« Croyez moi. Ça va mettre un sacré bazar et c'est ce que je veux. Après, ce sera à moi d'agir »
Bien que septique, Miss Anderson hocha lentement la tête et, alors que tu te tenais en face d'elle, la jeune femme leva lentement son bras en l'air pour l'abattre vivement sur ta joue dans une gifle sonore :
« MALAPRIT ! GOUJAT ! MUFLE ! J'AI BIEN VU LA MANIERE DONT VOUS ME REGARDIEZ ! JE PLAINS CETTE DEMOISELLE AVEC QUI VOUS ETIEZ IL Y A UN INSTANT ! »
évidemment, tout le monde vous regarda d'un air choqué mais c'était exactement l'effet que tu souhaitais produire même si... La demoiselle n'y avais pas été de main morte sur sa baffe... Quoi qu'il en soit, tu profitas du choc général pour te rendre où se trouvait Léonard, que le vieux noble avait lâché pour aller calmer Miss Anderson :
« Allez Léo, c'est pas le moment de dormir ! »
Il fallait que tu le sortes de là mais comment ?... Avec tout le monde choqué devant vous et Ashley en contre bas... Peut être qu'avec de la chance la demoiselle à la robe de poupée allait accepter de vous aider...
- tenue de bal de Yanxlin:
*Les enchères ont commencé… Il me faudrait peut-être du renfort pour faire arrêter tous ses gens. Il me faudrait au moins mettre la main sur le responsable…*
Leonard fait un malaise suivit de près par l’une des jeunes femmes puis tout semble partir en cacahuète.
*Ça va mal se finir cette histoire.*
« Restez calme, je vous en pris! Veuillez garder vos places respectives et surtout ne laisser personne quitter ce bâtiment librement. »
Je regarde vers les portes gardé aussitôt par des hommes. L’homme fit un nouveau geste, mais cette fois-ci vers l’arrière scène et quatre hommes en sortirent s’approchant des victimes attrapant ainsi celle derrière.
« Mais qu’est-ce que!? Lâchez-moi! Je n’ai rien fait de mal, alors vous n’avez aucun droit de me faire cela!
- Rien ne sert à vous débattre, mademoiselle Leblanc. En acceptant notre invitation, vous avez refusé tout droit à votre liberté.
- On ne m’avait rien dit de telle.
- Vous pensiez vraiment que nous invitions n’importe qui dans nos soirées? Attachez là et faites pareil avec les trois autres. »
« Cette saleté de robe qui me gêne de tout! » que je dis alors que je me bas avec les froufrous pour tenter de récupérer mes biens afin d'agir. « Et puis merde! Personne m'en voudra si je reviens sans la robe intact, han? Au pire, Valentino devra payer de ses poches les frais pour avoir osé me faire porter ce genre de machin hideux et moche. » Je réussis à mettre la main sur ma pochette à dague et dès que j’en attrape une, je coupe aussitôt une partie du jupon de ma robe.
« Ah, voilà qui est mieux. Quoi tu veux ma photo? T'as jamais vu quelqu'un en avoir marre de porter ce genre de chose et s'adapter à la situation? » que je finis par demander à mon voisin. « Si j’étais toi, je ne resterais pas là, j’ai une très bonne mémoire. » Je profite d’avoir accès à mon petit sac qui se trouvait caché pour sortir de ce dernier mon cadre photo. « Poussez-vous de mon chemin! Laissez passer la garde! »
« La garde ici?
- Comment est-ce possible?
- Qui a pu inviter un membre de la garde ici? Personne n’a étudié les antécédents de la liste des invités?
- En tout cas, moi je ne reste pas.
- Oui, fuyons! Ne prenons pas de chance!
- S’il vous plait, mesdames et messieurs, cela doit être un simple canular de la part de cette personne. Je suis sûre qu’il y a un malentendu.
- Et si elle n’était pas seule? »
Tout le monde n’a qu’une chose en tête. Fuir vers la sortie. Pour ma part, je profite de la panique générale pour foncer vers l’homme responsable.
« Et du con! Souris, le petit oiseau va sortir! » Click, je prends sa petite tête en photo. « Merci, bien pour cette belle collaboration. C’était une chouette fête, mais maintenant il est temps de tirer notre révérence. On se reprendra une autre fois, je suis sûre qu'une fois qu'on t'aura mis la main dessus, tu auras tout ton temps pour qu'on se prenne un petit thé rien que toi et moi.»
Je regarde le lustre et use de mon pouvoir pour le tirer vers le bas. Ce dernier finit par se détacher afin de s’écraser sur l’estrade. Notre homme se jette sur le côté et tombe, alors que les victimes sont libérées de l’emprise des autres.
« Vite, courez aussi vite que vous le pouvez. Aidez-vous s’il le faut, mais on ne doit pas rester ici plus longtemps. Vous pouvez me faire confiance et si vous me suivez, vous serez en sécurité. » que je dis en fuyant vers une fenêtre. Je balance une chaise la faisant ainsi éclater en morceau.
«Faites gaffe en sortant! Plus loin, vers le nord, il y aura un petit campement où quelques gardes attendaient un signe de ma part pour intervenir. Avec tout ce qui vient de se passer, je n'ai pas pu amener ma mission à bien et permettre de les faire arrêter comme il se devait, mais là-bas vous y serez en sécurité.
- Ne les laissez pas s'échapper! Rattraper-les!
- Plus vite vous tous. Je vous laisse passer les premiers et je passerai après vous. Ne vous retournez pas et courrez aussi vite que vous le pourrez.
- Sortez vos armes et usez de vos pouvoir bougre d'idiot. S'il nous les faut mort, nous les aurons mort! Nous leur trouverons bien une nouvelle utilité.
- Mais m'sieur, on pourrait blesser les invités?
- Tu penses que ça me dérange?! Faut-il que je fasse tout moi-même?»
Léo s’écroula de la scène surélevée et s’écrasa misérablement sur le parquet en contrebas, malgré la tentative d’aide de Yanxlin.
- Ouch… Putain, qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je ne sens plus mes pieds… Ni mes bras... Et ma tête… Oh, à l’aide, quelqu’un… Je suis ici, en bas… Je suis trop jeune pour mourir ! Ne m'abandonnez pas...
Léo resta affalé au sol pendant de longues secondes, incapable de bouger pour le moment, paralysé par le poison qu’il avait ingurgité. Il se résigna à l'idée de se relever et se contenta alors de fermer les yeux, relâchant ses muscles. Adoptant une position d’étoile de mer sur le sol, il rumina dans sa confusion.
- Oh Lucy, c’est mon heure, j’accepte ton jugement… Que la déesse pardonne mes erreurs, je n’aurais pas dû boire ce champagne du démon, je le savais ! Boris, j’espère que tu t’envoleras et que tu retrouveras ta famille, que tu vivras une belle vie de corbeau libéré de ses chaînes ! Ton destin est dans les cieux et pas à mes côtés sur cette terre ignoble ! Tu seras heureux sans moi !
Quelques longues secondes, ou peut-être minutes, passèrent. Léo se sentit peu à peu tomber dans l’oubli et l’obscurité. Il était aux portes du plaisir de l’inconscience, quand tout à coup…
POC !
Un objet solide cogna contre son crâne, réveillant à nouveau son système nerveux. Ouvrant péniblement les yeux, il discerna une silhouette noire à ses côtés.
POC ! POC !
- AÏE ! Mais qu’est- ce que ? Un monstre noir, qui veut manger mon cerveau ? C’est donc ça qui m’attendait de l’autre côté ? Je n’ai pas eu le droit au paradis ? Oh Lucy, mes péchés étaient-ils donc impardonnables ?!
- Debout, abruti, faut dégager d’ici, et en vitesse ! Qu’est-ce que tu fous à roupiller par terre alors que t’étais à deux doigts de te faire kidnapper ?
- Je… Boris ?! Aucun doute, je reconnais ta voix ! Mais que fais-tu ici, dans le monde des morts ? Tu m’as rejoint de l’autre côté ?
POC ! POC ! PAC ! Le bec du corbeau cogna et piqua encore plus fort contre la tête de Léo.
- Idiot ! Ce n’est pas l’au-delà et tu n’es pas encore mort. Le Grand Bal, la fête, les invités spéciaux, tu te souviens ? Je t’avais bien dit que ça n’avait ni queue ni tête, cette histoire ! Il faut que tu sortes d’ici et vite, sinon je crois bien que la mort sera le dernier de tes soucis. Debout ! Fais marcher ces petites gambettes, incapable !
- Ça veut dire que tu es en vie, Boris ? Merci Lucy, je suis si soulagé !
- Trève de bavardage et de bêtises ! Lève-toi, et cours !
Etrangement, Léo se sentit empli d’un renouveau de force, comme s'il avait été ressourcé par cette pseudo expérience de “mort imminente”. Il se releva et se mit machinalement à courir, titubant tout de même dans sa course, son équilibre étant encore hasardeux.
- La marchandise ! La marchandise s’enfuit ! Ne les laissez pas partir comme ça !
Et pourtant, il était déjà trop tard. Emporté dans la foule en panique, Léo s’extirpa de la grande pièce et se retrouva enfin à l’air libre. Sans réfléchir, il prit ses jambes à son cou et s'engouffra dans la forêt entourant le bâtiment luxueux qu'il venait de quitter. Ce n'était pas vraiment comme ça qu'il imaginait sa première fête en compagnie de la noblesse, mais au moins, il s'en était sorti indemne.
- HRP IMPORTANT:
- Au vu du bannissement de Yanxlin (et de mes problèmes persos de ce mois de juillet), nous avons décidé avec Khalie de clore ce RP plus rapidement que prévu, pour lui libérer le spot de défi et qu'on soit pas embourbés dans un RP avec un banni.
Désolé pour le challenge pas totalement réalisé dans ce dernier post, mais je voulais conclure rapidement !
« Un, deux, trois... Il est où votre pote Léonard? En tout cas, au moins il ne semble pas avoir été attrapé. Il doit avoir été emporté par la marré de noble qui fui! » Tant qu’il est sorti d’ici, tout va bien.
« Aller plus vite que ça! Yanxlin, aide donc les demoiselles à passer et vous, ne faites pas les saintes nitouches! Nous sommes en fuite et les hommes se rapprochent. »
Je suis la dernière à passer et juste à temps. Leurs bras passent pour essayer de me rattraper à ce moment et n’attrape qu’un bout de ma robe que je n’hésite pas à déchirer.
« Fallait être plus rapide les mecs! Aller, salut! On se reverra certainement vous et moi, mais cette fois-ci ce sera vous qui serez derrière des barreaux. »
Je cours à fond pour essayer de rattraper le petit groupe devant moi.
« Bordel de robe. Je vais me venger de Valentino. Vous allez voir, je vais lui faire regretter de m’avoir choisi une telle robe. La vengeance sera douce et des plus agréables, mais je n’oublierai pas. »
Arrivé au campement, un petit groupe prend en charge les civils alors que le sergent sur place avance vers moi.
« Soldat Drak’gnir, au rapport, m’sieur.
- J’vous écoute.
- Il y a bien des cas de trafic humain. Ces trois personnes devaient être vendues, sauf qu’il en manque un. Je ne sais pas trop où il est maintenant. Et, je n’ai pu avoir qu’une image du chef dirigeant, Edouard Ducress, et les autres nobles ont pris la fuite dès qu’ils ont su qui j’étais vraiment.
- Comment ont-ils su?
- Disons qu’une certaine personne à décidé de jouer les héros au lieu de rester sage et a provoqué un esclandre pas possible, sauf que ça m’a obligé d’agir.
- J’vais envoyer des hommes faire le tour. Ils ne doivent pas être bien loin. »
Évidemment, je lui montre le cadre photo pour qu’il puisse voir la tête de notre homme.
« Si on arrive à l’attraper, je suis sûre qu’il n’hésitera pas à donner des noms si on lui promet de réduire sa peine ou une connerie du genre. Ce genre d’homme préfèrera toujours sauver sa peau plutôt que de celle de ses hommes. Puis, si jamais nous avons des témoins. Ah oui et nous pouvons rajouter deux nobles à notre liste d’arrestation. Lady Karsavina et Fajivik. Elles sont celle responsable de la présence de ces gens ici.
- Bon travail soldat, vous pouvez vous reposer. D'ailleurs, j'sais pas si on vous l'a dit, mais vous êtes cul nu, enfin, vous avez vos collants et votre culotte, mais je préférais vous le dire puisque tout le monde vous regarde étrangement.
- Merci, Sergent.... »
Je vais me venger.