Pour vous remettre de votre précédente excursion, vous décidez d’aller vous balader et de visiter la nouvelle fabrique de confiseries, glaces et saucisses qui a ouvert en périphérie du Grand Port.
Malheureusement, vous êtes sonnés alors que tout le monde avait le dos tourné, sans doute par un cristal magique servant à la production de bonbons, ou un autre enfant qui ne maitrise pas sa magie. Personne n'a rien vu de toute façon, ils avaient le dos tourné comme précisé précédemment. Vous vous réveillez très tard, la nuit, dans un coin sombre de la fabrique alors que tout est fermé.
La bulle a disparu, et il va falloir trouver comment sortir.
Mais quelques bruits par-ci par-là vous font vous dire que vous n’êtes pas forcément seuls dans cette fabrique…
Participants : @Saryna Delarosa & @Aslander O'Sullivan
Challenge RP : Vous devez vous parler régulièrement pour ne pas céder à la panique. Si vous n’échangez pas pendant au moins un post, votre personnage prend peur et ne pourra ni agir ni utiliser sa magie durant le tour et le tour suivant.
En passant dans les rues commerçante du port, nous passons devant la boutique de confiserie et de saucisses - étrange mélange je sais - qui a ouvert ses portes récemment. Je ne me souviens plus si c'est Saryna ou moi-même qui proposons d'aller voir mais qu'importe? Le fait est que l'on entre dans le bâtiment et que c'est une erreur malheureusement. En effet, alors que tout le monde semble captiver par je ne sais quoi exactement, voici que je sens comme un coup à l'arrière de mon crâne : est-ce quelqu'un qui nous attaque, une magie incontrôlé encore ou une machine quelconque? Je ne saurai le dire pas plus qu'il me soit possible de dire exactement pourquoi cela nous arrive encore à nous alors que nous venons de nous échapper des profondeurs abyssales mais qu'importe? Le fait est que le monde tourne autours de moi et soudain, je perds connaissance...
Le réveil n'a rien d'agréable, enfin au moins il semble que je ne sois pas attaché, une bonne chose donc : être maître de ses mouvements est une nécessité dans ce genre de situation. Je tourne la tête à droite et à gauche : les ténèbres! Fait-il nuit? Je ne saurai le dire exactement, en tout cas je suis en intérieur! Je vois soudain une personne couchée non loin et il est aisé de reconnaître une belle jeune femme à la peau virant sur le gris et la longue chevelure blonde pâle : Saryna! Je me lève et m'approche d'elle alors qu'un bruit se fait entendre. Je dépose ma main sur son épaule et la secoue doucement avec délicatesse.
"Saryna tout va bien?" Lui dis-je alors qu'elle semble revenir à elle! J'espère sincèrement qu'elle n'est pas blessée, c'est moi qui l'ai fait venir au grand port après tout... Une chance, il semble que nous ayons nos affaires avec nous, je fouille donc dans mon sac pour prendre mes lunettes de jour. que je dépose sur mon nez, observant les alentours... Rien de bien effrayant pour un aventurier tel que moi. "Il semble que nous soyons dans une sorte d'entrepôt ou d'usine... Bref, il nous faut sortir d'ici! Ça va aller?"
La logique aurait voulu que nous reprenions rendez-vous une autre journée histoire que l’on se remette de nos émotions. Du moins, que je me remette de mes émotions, puisque cela semble la chose la plus banale pour Aslander, mais ce dernier semble enclin à vouloir poursuivre – ou plutôt commencer – cette entrevue. Je peux comprendre qu’il a autre chose à faire et moi j’aimerais bien un jour retourner chez moi puisqu’un petit garçon et un grand ours m’attendent patiemment. J’espère simplement que rien d’autre ne nous arrivera.
Je ne sais pas dire s’il s’agit de l’appel de la faim qui nous fait nous diriger vers la nouvelle fabrique de confiserie, mais je dois vous dire que l’odeur de saucisse qui s’en échappe a de quoi éveiller mes papilles gustatives. J’en ai les crocs qui frémissent d’excitation, bien qu’elle reste cachée la plupart du temps. Heureusement pour nous, il y a une visite guidée qui s’apprête à partir avec un groupe et nous avons à peine le temps de payer nos tickets que nous nous mettons à la fin de la fille. Il s’agit du dernier tour et en plus, si j’avais bien compris, nous aurions droit de goûter et de repartir avec un petit sac rempli de confiserie à la toute fin.
Sauf que personne ne nous remarque à ce moment, puisque nous sommes les derniers arrivés et nous ignorons ce qui se passe par la suite puisque quelque chose m’assomme et je m’évanouis sur le coup au sol. Je ne sais pas dire si Aslander subit la même chose que moi, mais je ne suis pas près de me réveiller.
Je dors, plongée dans mes songes où je lutte pour sortir d’une mer de bonbon où de grandes bestioles aquatiques me poursuivent. Je lutte, je nage, j’avance, mais quelque chose fini par m’attraper et me secouer. Ça y est, je vais mourir asphyxier par des bonbons. Enfin, c’est tout autre en réalité, puisque mes sens se réveillent plus rapidement que mon esprit. Quelqu’un me secoue légèrement réellement et j’entends une voix qui m’appelle. Si je vais bien? J’imagine que oui?
J’ouvre les yeux, toujours plongés dans le noir, et me demande si je ne suis toujours pas en train de rêver, mais lorsque je tente de m’asseoir, la douleur de l’arrière de ma tête me fait grimacer. Même pas besoin de lui demander où nous nous trouvions puisqu’il me le fait savoir. Je me frotte l’arrière de la tête rapidement et me relève aider de ce dernier.
« Au vu de l’odeur, je crois qu’on est toujours dans la fabrique de confiseries. Mais c’est plutôt étrange que personne ne soit venu vérifier que personne n’était resté derrière avant de tout fermer, non? »
Mon petit sac sans fond toujours sur ma hanche, je fouille dans ce dernier pour y retrouver mes lunettes de jour que j’enfile aussitôt.
« J’imagine qu’on a qu’à faire le chemin inverse et on pourra sortir? »
Je regarde autour de moi et tout se ressemble. Puis je ne me souviens pas duquel côté que nous sommes arrivés.
« On pourrait aller par là? » que je dis en pointant une direction. « Puis même si on se trompe, qu’est-ce qui pourrait nous arriver? »
"Nous ne pouvons que supposer que notre présence ici est due à un accident ou une erreur de vérification des employés, reste cependant sur tes gardes! Qui sait si nous ne nous sommes pas juste fait piégé?"
Étant Aslander O'Sullivan je ne me connais pas réellement d'ennemis, Brent Mull par contre
à son lot d'homme à ses trousses. Je ne peux exclure cette possibilité et c'est pareille pour Saryna d'un certain point de vue : jeune mère et chasseresse respectable certes mais, elle a mal agit par le passé et, qui sait exactement qui pourrait être à ses trousses? Pour l'heure, j'hoche la tête : faire le chemin en sens inverse semble effectivement la meilleure solution! Par contre, je ne peux pas affirmer que nous ne risquons rien! Nous avons tout de même été déplacé jusqu'ici, que ce soit par un pouvoir ou par quelqu'un, cela ne change rien : nous ne sommes pas forcément en sécurité! Une chance cependant, nous avons encore notre matériel, mes deux gants en position, mon trident dans le dos, je me sens en sécurité car armé! Même si quelque chose permettait de bloquer mon pouvoir - je n'en ai pas l'impression cependant - mon armement et mes objets sont bien suffisant pour affronter la plupart des périls.
"Restes tout de même sur tes gardes! Nous ne sommes pas forcément à l'abri du danger pour autant." Et comme pour me répondre, un bruit se fait entendre sur notre gauche, comme un déplacement rapide dans l'ombre avant que le silence ne revienne... "Nous ne sommes pas seuls..."
Une erreur de vérification? Il me semble que c’est la moindre des choses lorsque l’on permet à des gens de visiter une usine que de vérifier que personne ne reste derrière pour éviter les problèmes, les sabotages d’une compagnie voisine ou de toute personne mandatée pour le faire et que sais-je donc. Le piège était donc le plus plausible à mes yeux, mais qui nous voudrait du mal? Enfin, ici, au grand-port, certainement bien plus de personnes en voudraient à Aslander qu’à moi. J’imagine.
Enfin, c’est dans ce genre de situation que je regrette de ne pas avoir amené d’armure. Vêtus de ma simple combinaison noire mêlant pantalon souple et léger à un débardeur aux larges bretelles dont une petite ceinture se trouvait au niveau de la taille. C’était propre et loin d’être une robe et parfait pour ce genre d’entretien. Sauf qu’au final, nous n’avons toujours pas réussi à discuter de ce que nous voulions parler puisqu’il ne nous arrive que des merdes!
« Si quelqu’un nous surveille, que je dis un peu plus fort, je lui réserve une belle surprise… »
Petit avertissement. J’ai peut-être l’air désarmée, mais je ne suis pas niaise au point de venir les mains nues. J’ai ma bague tsépi dans laquelle j’ai mon arc et mes flèches. Sans côté mes boucles d’oreille en forme de croc ainsi que ma bague magique portée au majeur de ma main droite relié à un bracelet avec deux fines chaines sur le dessus de ma main. J’ai de quoi neutraliser quelqu’un rapidement ou lentement, mais cela dépend tout simplement des intentions de la personne ou de la chose s’il y a bien quelque chose qui nous épie.
Enfin, comme de fait, alors que nous nous déplacions quelque chose semble bougé sur notre gauche. Rapides, nous n’avons pas le temps de voir avant que le bruit ne s’évanouisse de nouveau.
Je hoche la tête suite à la mise en garde de ce dernier et cette fois-ci un bruit semblable semble venir des poutres du plafond. Je lève la tête rapidement, mais toujours rien.
« Il n’y a sûrement pas qu’un individu. » que je chuchote.
Je ne sais pas ce que l’on nous veut, mais pour le moment ça ne fait qu’observer. Peut-être que ça attend le bon moment. Il faut donc se montrer doublement prudent. Un petit rire au loin se fait entendre et je me baisse sur mes appuis, m’accroupissant ainsi. Je pense vite faites à mon arc ainsi qu’une flèche qui apparaisse toutes deux dans mes mains, sauf que le silence revient de nouveau. Jouant ainsi avec nos nerfs, je ne sais pas du tout ce que ça attend de nous.
Je continue donc mon avancé essayant de suivre la direction inverse qu’indiquait les flèches de la visite, sauf que j’ai l’impression que le trajet est long… beaucoup trop long pour ce que nous avions fait. Je pointe la section des saucisses du bout des doigts et me tourne en direction d’Aslander.
« On est pas déjà passé par là? »
Ne me dites pas qu’on est en train de tourner en rond là et que quelque chose s’amuse avec les indications?!
"Quoi que ce soit, cela semble s'amuser à nos dépends... Ne perdons pas de temps ici, de toute évidence cela ne semble pas encore désireux de passer à l'offensive alors profitons-en pour quitter les lieux."
Je ne laisse rien paraître mais je suis prêt à agir également, une lame retour dissimulée dans la manche de ma veste, mes gants bien en place, je ne vois pas la nécessité de sortir mon trident présentement mais je n'ai pas l'intention de me laisser surprendre, ce qui nous observe est apparemment capable de se dissimuler dans les ombres et, malheureusement, je n'ai rien excepté mes lunettes pour le distinguer. Malheureusement, elles se révèlent inefficace pour l'heure alors je peux juste espérer une erreur, un mouvement involontaire, bref une faute de ceux qui semblent se prendre pour nos prédateurs afin de leur apprendre la réalité : je ne suis la proie de personne!
Nous marchons, encore et encore, le chemin semble affreusement long nous n'allons pas nous mentir, est-ce que cette confiserie est si grande que cela? Elle ne semblait pourtant pas l'être vu de l'extérieur et je dois avouer que j'ignore combien de temps a pu duré notre déplacement alors que nous étions inconscients. Pourtant, quelque chose semble anormal! Je ne saurai dire quoi, du moins pas avant que la belle dame ne pointe de son doigts griffu des saucisses. Diantre, elle a parfaitement raison : nous tournons en rond! À ce moment, alors que la constatation se fait, un nouveau rire se fait entendre, un peu plus loin dans les ténèbres. Dès que l'éclat de voix se fait, je me tourne dans la direction mais je ne vois rien de bien reconnaissable, un mouvement à peine perceptible, fugace, preuve que cette chose - car je doute que ce soit un homme vu son déplacement - se fond dans l'ombre comme s'il s'agissait de son domaine... Quelle genre de créature cela peut-être? Un ténèbres? J'en doute, craintifs et prudents ils ne se jouent pas ainsi des humains... Je secoue doucement la tête avant de ranger mon arme.
"Des marmouset ombreux... Sortir d'ici va être plus difficile que prévu."
Quel marin n'a jamais entendu parlé de ces petites créatures, singes d'ombre totalement inoffensifs certes mais qui aiment particulièrement faire des farces aux humains... "Tu peux ranger ton arme... Ils ne sont guère agressifs par contre, ce sont des chapardeurs et des farceurs, nul doute qu'ils doivent s'amuser à tourner les flèches directionnels dès notre passage avant de disparaître dans les ombres. Il va falloir trouver notre chemin autrement qu'avec les flèches de la visite... S'ils sont les seuls êtres présents avec nous, cela sera long mais pas dangereux, du moins normalement..."
J’ignore si nous tournons réellement en rond, mais j’en fais part à mon partenaire qui semble aussitôt le remarquer aussi. Un petit rire nous parvient et cela me fait aussitôt réagir. M’équipant de mon arc, je suis prête à réagir au moindre mouvement suspect. Bien que je réagis peut-être excessivement à la situation puisqu’Aslander semble savoir ce qui nous joue des tours.
« Des marmousets ombreux? C’est quoi encore ça? »
J’ai droit à l’explication et en effet, m’attaquer à des créatures qui ne font cela que pour s’amuser ne me sert à rien. Déjà c’est une perte de ressource puisque je pourrais perdre définitivement ma flèche, puis je n’ai pas réellement envie d’endommager le matériel ici présent. Comme suggérer, je range mon arc ainsi que ma flèche dans ma bague et pousse un soupir. Si nous sommes pour perdre notre temps et tourner en rond à chaque fois à cause de ces petits emmerdeurs de pacotille.
« On a qu’à aller dans le sens inverse de la flèche? Enfin, non, s’ils remarquent qu’on va dans le bon sens, ils vont certainement essayer de nous brouiller à nouveau… »
J’ai une ficelle magique, mais cela ne sert à rien puisqu’elle n’a pas été activée à l’entrée du bâtiment. Enfin, maintenant que je sais que ce qui nous surveille ne nous veut pas de mal, peut-être que ça ne sert à rien de se précipiter. On est tranquille, personne pour nous embêter et même si nous sortons d’ici rapidement, je ne pourrai pas retourner chez moi de suite.
« Sinon, à quoi ça sert de chercher la sortie, au final? Les portes doivent être barrées et je n’ai pas spécialement envie de sortir en brisant quoi que ce soit. On pourrait juste attendre l’ouverture, non? On explique ce qui nous est arrivé et puis c’est fini. En attendant, je sais que ce n’est pas l’ambiance idéale, mais on peut toujours discuter non? »
Je regarde un peu autour de nous, m’assurant que les petites créatures ne comptent pas nous surprendre à nouveau. Après tout, se retrouver assommé est certainement la chose la plus « dangereuse » pour le moment, mais nous ne nous ferons pas avoir une seconde fois.
Elle marque cependant un point : nous sommes effectivement dans un endroit calme pour l'occasion, quelques fois le silence est perturbé par le déplacement ou le rire d'un des singes de l'ombre mais rien de bien dérangeant ou qui puisse nous empêcher de discuter. S'il n'y a pas de plus grand danger immédiat, c'est sans aucun doute le meilleur moment pour tenir une conversation sans que rien ne vienne nous interrompre. J'en ris doucement d'ailleurs, au moins on peut dire qu'elle ne perd pas le nord et reste concentrée sur ce qui compte dans la situation présente. Je souris doucement et hoche la tête, avancer à l'aveugle sans aucune direction précise ne servira à rien, l'on pourrait sans doute finir par trouver la sortie mais je ne désire pas spécialement briser la porte pour fuir ce lieu, ce serait un coup à s'attirer des emmerdes inutiles alors.
"Pourquoi pas? J'ignore quelle heure il peut-être mais si on doit attendre l'ouverture, autant mettre ce temps à bonne contribution!"
Je me déplace alors pour venir m'accoter à un mur bien décidé à ne plus bouger jusqu'à ce que les "secours" arrivent. Comme s'il avait comprit la portée de nos paroles et qu'il voulait encore s'amuser à nos dépend, pour nous donner comme un coup de boost, l'un des marmousets descend de son perchoir pour se montrer et je ris doucement, le petit sacripant tente réellement de nous attirer? Décidément tout n'est qu'un jeu pour lui mais je secoue la tête, inutile de partir à sa poursuite il aura tôt fait de se dissimuler à nouveau.
"Je voulais donc te parler de ma société : Le Trône d'Amphitrite. Le principe est simple : j'engage des chasseurs et des aventuriers afin d'éliminer des créatures spécifiques. Bien-entendu ce n'est pas de l'abattage aléatoire, chacune de ces élimination à son intérêt : aliment rare et savoureux, matériel alchimique puissant et difficile à trouver, peau ou écaille pouvant servir dans une forge ou chez un tanneur pour faire une pièce d'armure ou une lame sans pareille... J'offre un service de luxe en ce qui concerne les matériaux! Les chasseurs sont payés en fonction du butin qu'ils ramènent et ensuite, ma société s'occupe de fournir mes partenaires en échanges de cristaux... Par ailleurs, mes "employés" reçoivent tous cet insigne..." Dis-je en lui montrant une petite médaille sur laquelle se trouve le logo de ma société. "Certains de mes partenaires - tels que Lyle, un maître forgeron travaillant au fin fond des montagnes du nord - offrent une ristourne pour les commandes passées à condition d'appartenir à ma société, ceci est la preuve qu'ils travaillent pour moi..."
Au moins, Aslander semble en accord avec les points que j’ai apportés. Cela ne sert à rien de courir dans tous les sens et de perdre notre énergie. Si cela se trouve, ces petits plaisantins ne nous libéreront de notre tourment qu’au lever du jour ou l’ouverture de l’usine.
Ce dernier s’installe et je fais pareil en prenant place au sol. Les talons posés au sol, alors que mes genoux sont tous deux relevés, j’appuie mes bras sur ses derniers et écoutent attentivement ce que ce dernier a à me dire. Évidemment que le but de notre rendez-vous était de discuter de l’entreprise de ce dernier. J’avais besoin d’information et si cela me convenait bien, je pourrais chercher à me faire engager officiellement par lui sans pour autant révéler sa véritable identité à Devon. S’il venait à apparence qu’Aslander était l’homme qui m’avait engagée pour l’aider à tuer, il est clair que ça ne lui plaira pas. Enfin, il y aussi ce genre de chose dont j’aimerais vérifier, mais pas ici. On ne sait pas réellement si nous sommes sur écoute et il vaut mieux éviter de parler d’activité peu recommandable dans un endroit non sécuritaire.
« J’imagine que tu as besoin de chasseur? Enfin, je t’avoue que cela m’intéresse de plus en plus et bien que je ne sois pas une aventurière, mes compétences n’ont rien à envier à certains d’entre eux et mes capacités d’hybride m’aident encore plus. Puis, disons que j’ai des compétences autres que la chasse; cueilleuse, tanneur… Vivre dans la forêt amène à travailler tout ce que l’on touche. Mes armures sont de ma conception. Enfin, j’ai des questions et elles ne peuvent pas être posées ici… »
Je lui jette un rapide coup d’œil avec un sourire en coin assez explicite sur le fond de ma pensée.
« Enfin, ça attendra à une autre rencontre. Mon rendez-vous pour la prise du portail avait été pris en même temps que l’autre et ma famille à besoin de moi. Je ne pensais pas que cela serait aussi compliqué que d’essayer de discuter. »
J’échappai un léger rire avant de m’installer un peu plus confortablement. On ignorait encore combien de temps on resterait coincé ici, mais nous nous permîmes de dormir chacun notre histoire de se reposer un peu. Les marmousets nous guettaient dans l’ombre et bien qu’ils cherchent à attirer notre attention, il suffisait de les ignorer.
Dès les premiers signent de vie, nous nous mîmes à la recherche d’ouvrier et que ne fut pas leur surprise en nous voyant ici. Évidemment, on leur expliqua notre mésaventure et la présence des marmousets la nuit. Eux-mêmes trouvèrent étrange que personne ne nous ait remarqués à la fin de la visite et surtout à la fermeture des lieux, mais l’homme qui nous avait pris en charge s’excusa aussitôt à notre égard.
Une fois libre, je m’étire de tout mon long et prends une grande inspiration profitant de l’air frais. J’ai encore le temps de manger avant de partir, mais sans plus. Je salue Aslander qui repart de son côté et pour ma part je prends la direction du portail afin de retourner chez moi.
|
|