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Poche vide et verre plein ou inversement
Fauve MilanChien mais pas de chasse
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Cette histoire commence beaucoup d’histoire de vol. Un voleur est là. Pour le coup une voleuse. Cabelo Hitita est une enfant de fille de basse vertue, de père pas bien net, de moins que rien, de manière des plus littérales. Son existence dans le monde n’est dû qu'à sa génitrice faisant des passes comme activité fixe pour remplir son assiette qui c’est mis à se demander si pour son avenir, une fois qu’elle sera trop fripée ou flasque pour avoir des clients, s’il ne lui fallait pas avoir une couverture retraite avec un enfant reprenant son rôle.
La même idée qui était née dans l’esprit de sa propre mère avant sa naissance, mais n’ayant jamais vraiment discuté de cela avec cette dernière avant de fuir de son emprise, ne se rend pas compte que c’est un cercle vicieux sans débouché qui se refait. Trouvant un géniteur pas trop moche dans ses clients, un bon connard qui paye pour tromper une femme de confort mise dans sa maison, mais ne lui donnant aucun plaisir et qui est certain que cette dernière ne fait rien de son côté. Nous ne sommes pas là pour expliquer comment cet homme se trompe et que son héritier dont il sera si fier dans quelque année vient de partout sauf de ses reins.
Donc nous avons cette vie qui naît par une mère qui apprend en même temps que pas mal de clients ont des envie fantasme très spécifiques avec des femmes sur le point de donner la vie dans les lunes à venir, ce n’est pas plus mal pour remplir un peu plus les poche de cristaux en pompant d’autres sortes de pochette. Donc elle vient au monde cette brave Cabelo, le nom a été trouvé à la vas vite, entendu le matin même de l’accouchement sur le marché par un vendeur de vin, rien de bien glorieux, comme le reste. Seulement, comme sa mère avant elle, la génitrice de Cabelo a oublié une constance importante avec les enfants, ce n’est pas le sang qui contrôle leur vie.
Alors, quelques années plus tard, alors que l’idée de lui faire commencer les passes se forme dans l’esprit de sa génitrice, Cabelo est bien loin, avec un groupe de petite voleuse de grand chemin qui ont toute dit merde à l’avenir tracé par des géniteurs pour elle. C’est ainsi qu’on en arrive là, à la capitale, dans un bar assez classe où elle doit mettre des poudres rendant l’esprit à ses victimes pendant une demi-heure, parfaitement le temps de leur faire les poches et disparaître sans être trop inquiétez. Avoir un beau corps et une belle paire d’arguments bien placés ça l’aide pas mal avoir les yeux de ses victimes sur cela que sur ce que font ses mains trop proche de verre.
C’est ainsi qu’on s’en retrouve avec cette situation, c’est-à-dire ce qu’elle a pris pour deux simples hommes en chien, mais de la tune en poche, à qui elle a pris le plus d’affaires avant de partir. Qu’importe de qui sont ces gens, elle est certaine d’être meilleure qu’eux et elle a son petit groupe au pire. Beaucoup trop d’hommes ont se stupide honneur qui la met souvent bien de ne pas frapper une femme. Elle pense que ça en sera de même là et sautille dans les rues sans penser à la merde qu’elle vient de faire. Ils se paieront leurs affaires selon elle. S’ils ont de l’argent pour de l’alcool de qualité, ils en auront pour cela aussi.
La même idée qui était née dans l’esprit de sa propre mère avant sa naissance, mais n’ayant jamais vraiment discuté de cela avec cette dernière avant de fuir de son emprise, ne se rend pas compte que c’est un cercle vicieux sans débouché qui se refait. Trouvant un géniteur pas trop moche dans ses clients, un bon connard qui paye pour tromper une femme de confort mise dans sa maison, mais ne lui donnant aucun plaisir et qui est certain que cette dernière ne fait rien de son côté. Nous ne sommes pas là pour expliquer comment cet homme se trompe et que son héritier dont il sera si fier dans quelque année vient de partout sauf de ses reins.
Donc nous avons cette vie qui naît par une mère qui apprend en même temps que pas mal de clients ont des envie fantasme très spécifiques avec des femmes sur le point de donner la vie dans les lunes à venir, ce n’est pas plus mal pour remplir un peu plus les poche de cristaux en pompant d’autres sortes de pochette. Donc elle vient au monde cette brave Cabelo, le nom a été trouvé à la vas vite, entendu le matin même de l’accouchement sur le marché par un vendeur de vin, rien de bien glorieux, comme le reste. Seulement, comme sa mère avant elle, la génitrice de Cabelo a oublié une constance importante avec les enfants, ce n’est pas le sang qui contrôle leur vie.
Alors, quelques années plus tard, alors que l’idée de lui faire commencer les passes se forme dans l’esprit de sa génitrice, Cabelo est bien loin, avec un groupe de petite voleuse de grand chemin qui ont toute dit merde à l’avenir tracé par des géniteurs pour elle. C’est ainsi qu’on en arrive là, à la capitale, dans un bar assez classe où elle doit mettre des poudres rendant l’esprit à ses victimes pendant une demi-heure, parfaitement le temps de leur faire les poches et disparaître sans être trop inquiétez. Avoir un beau corps et une belle paire d’arguments bien placés ça l’aide pas mal avoir les yeux de ses victimes sur cela que sur ce que font ses mains trop proche de verre.
C’est ainsi qu’on s’en retrouve avec cette situation, c’est-à-dire ce qu’elle a pris pour deux simples hommes en chien, mais de la tune en poche, à qui elle a pris le plus d’affaires avant de partir. Qu’importe de qui sont ces gens, elle est certaine d’être meilleure qu’eux et elle a son petit groupe au pire. Beaucoup trop d’hommes ont se stupide honneur qui la met souvent bien de ne pas frapper une femme. Elle pense que ça en sera de même là et sautille dans les rues sans penser à la merde qu’elle vient de faire. Ils se paieront leurs affaires selon elle. S’ils ont de l’argent pour de l’alcool de qualité, ils en auront pour cela aussi.
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Cristaux : 964MESSAGES : 470COULEUR : #Warren RichterCitoyen
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Eh. Eh, vous savez quoi ?
Rien à foutre.
Mais genre, plus rien à foutre.
Les dernières semaines ont pesées sur Warren, ne mentons pas, sa vie n'a jamais été aussi animée que depuis la visite d'Inaros et sa propulsion vertigineuse vers le sommet de la compagnie Althair à la capitale. Sûr, le vieux Jefferson n'était pas une épine dans le pied, bien au contraire, il a tellement de latitude pour effectuer son travail que ça peut donner le vertige, tout comme vous entraîner dans une spirale de paperasse, nouveaux noms à imprimer, certains plus aisés à retenir que d'autres. En parlant d'aisé, il est vrai que le solde est à la hauteur des responsabilités, la vache, il a jamais autant encaissé que depuis qu'il gère deux compagnies, il pourrait même embaucher à tours de bras, quiconque n'aurait qu'à traverser la rue et postuler pour que sa candidature soit prise au sérieux.
Bon, sauf au poste de secrétaire.
''On va t'en fournir une, Warren'', qu'on lui a dit. ''Bientôt, Warren'', qu'on lui matraque sans cesse, et toujours aucune sublime créature au visage d'ange et aux jambes effilées ne s'est présentée à lui pour décharger un peu le blond et sa petite rousse, Pam, qui est sans doutes à quelques brimades supplémentaires de faire un AVC. Il comprend que c'est compliqué, qu'on peut pas trouver facilement quelqu'un qui baignerait dans le côté sombre d'Althair tout en sachant pour l'Ordre. Bah vous savez quoi ? Rester assit des heures à ratifier des documents, lire des articles et répondre aux demandes de vieux bedonnant ayant l'outrecuidance de le déranger pour des broutilles de qui veut avoir la plus grosse. De bourse. De cristaux. Des bourses emplies de cristaux.
C'est décidé.
C'est aujourd'hui.
C'est aujourd'hui que Warren va se mettre une pétée à la taverne.
Ça fait des semaines que ça dure, et là le Warren, il en a marre.
Empli de cette mentalité, il poussa les portes d'un bar aussi chic que leur alcool est cher ; que leurs femmes sont belles ; que les prix sont élevés. Il peut largement se le permettre, même plus que de raison. C'est sans doutes pour ça, que sa tête est un peu lourde, une cible idéale et facile, assit seul à sa petite table, comme un privilégié. Les patrons ont le sens des affaires ; il en sait quelque chose, quand un gros poisson comme le blond entre dans ce genre d'établissement, la seule chose que l'on désire faire, c'est le ferrer, le garder et finir par l'exposer à son mur. Il crachait des cristaux à l'infini, confiant, trop confiant ; intouchable, contrairement aux demoiselles qui passaient par là.
Bah c'est une qui a finit par l'avoir, finalement.
Toujours se méfier des visages ronds et des poitrines aux grands yeux. Ou l'inverse ? Il sait plus, ou il sait ? Il sait qu'il ne sait plus. L'alcool ? La nourriture ? TOUT ? Quelle ironie, lui qui, quelques jours auparavant, faillit finir empoisonné, de se retrouver dans cet état. Ah, la garce, qu'elle sut comment jouer de lui-avec lui. Au fond, il pourrait presque ne pas lui en vouloir, l'odeur des cristaux faciles est une odeur qu'il ne connaît que trop bien et avec laquelle il peine à composer, essayez de maintenir votre sérieux et votre stature quand vous avez à peine à travailler au corps une personne pour qu'elle crache tout, c'est d'une indécence.
Combien de temps il avait été out ? Une demie heure, peut-être moins ? Encore nauséeux, il palpa ses poches ; plus rien. Des documents -non importants, certes, il n'emmène jamais rien de sensible hors du bureau-, des cristaux, quelques maigres effets personnels, envolés, disparus tous simplement. Il se redressa maladroitement, visiblement pas le seul dans la pièce ; deux à trois autres hommes semblaient partager son destin, le problème étant que Warren semblait aussi être le plus alcoolisé de tous. Après, difficile de l'affirmer sans prononcer mot, et d'écouter si les propos des autres sont cohérents. Drogue et alcool, un mélange qu'il a abandonné il y a bien longtemps.
Titubant rapidement vers la sortie, il est suivi par les autres, ostensiblement remontés, dépouillés, revanchards. Les auteurs pouvaient être aussi loin qu'ils voulaient, jamais ils s'en sortiraient complètement, tel un chien sans laisse, la traque serait éternelle, quitte à y déployer tout ses pions, cavaliers comme fou, qui tiennent encore debout assez longtemps pour servir leur roi. En attendant, le roi était dans la pire des postures, alors que le patron gueulait sur les sortants, se mangeant en guise de réponses des floquées d'insultes et de ''m'en fou''.
Dehors, l'air était frais, agréable, mais il n'était pas temps de s'éterniser. Le groupe improvisé s'était vite divisé, deux étaient déjà partis, directement las de n'avoir ne serais-ce que l'idée d'une course poursuite et d'une recherche. Un seul était resté avec lui. Un gaillard, grand, et Ô par Lucy, qu'il est abîmé, tout cicatrisé de partout. Pour ce qui est de l'esthétique, on repassera. Remarque, les femmes aiment bien les mecs qui présentent ces petites tares ; des bagarreurs physiques. Eh, il pourrait peut-être s'en servir ? Bien qu'ils soient relativement proches, il le pointa quand même du doigt.
'' Toi. Toi aussi ? Elle ? Non ? Genre. Comme ça. '' Il mima une poitrine qui semblait agréable... '' Et comme ça ? '' ...et fit de même avec la croupe. '' Jure que j'la retrouve, jla démonte. Puis jla détruit. ''
Allez, plus aucune idée de ce qu'il dit, de comment il parle, ou de comment interpréter ses propos. Il a déjà été drogué, il a déjà pas mal bu, il encaisse bien habituellement, mais la c'était trop, elle devait être très habituée, coutumière du fait ; sans doutes une petite rate des bas fonds qui s'en remet aux larcins pour éviter de faire des passes comme sa catin de mère, sans aucune figure paternel, ce dernier un simple client ou parti sur un simple ''Je vais juste acheter du lait si vraiment jte jure je reviens hein allez salut''.
'' Jpenses par là. Allez qu'on y va ? Toi d'abord hein. ''
Montrant une direction presque au pif, menant vers les quartiers qu'il sait réputés comme mauvais, ça semblait sa meilleure piste, et se sentait maintenant influé de deux missions ; récupérer ses affaires, et montrer à cette...Cette...Cette orchidoclaste. Et il comptait bien sur les apparentes qualités athlétiques de cet homme, sans doutes un garde ou un solide aventurier, pour les sortir de ce mauvais pas.
Rien à foutre.
Mais genre, plus rien à foutre.
Les dernières semaines ont pesées sur Warren, ne mentons pas, sa vie n'a jamais été aussi animée que depuis la visite d'Inaros et sa propulsion vertigineuse vers le sommet de la compagnie Althair à la capitale. Sûr, le vieux Jefferson n'était pas une épine dans le pied, bien au contraire, il a tellement de latitude pour effectuer son travail que ça peut donner le vertige, tout comme vous entraîner dans une spirale de paperasse, nouveaux noms à imprimer, certains plus aisés à retenir que d'autres. En parlant d'aisé, il est vrai que le solde est à la hauteur des responsabilités, la vache, il a jamais autant encaissé que depuis qu'il gère deux compagnies, il pourrait même embaucher à tours de bras, quiconque n'aurait qu'à traverser la rue et postuler pour que sa candidature soit prise au sérieux.
Bon, sauf au poste de secrétaire.
''On va t'en fournir une, Warren'', qu'on lui a dit. ''Bientôt, Warren'', qu'on lui matraque sans cesse, et toujours aucune sublime créature au visage d'ange et aux jambes effilées ne s'est présentée à lui pour décharger un peu le blond et sa petite rousse, Pam, qui est sans doutes à quelques brimades supplémentaires de faire un AVC. Il comprend que c'est compliqué, qu'on peut pas trouver facilement quelqu'un qui baignerait dans le côté sombre d'Althair tout en sachant pour l'Ordre. Bah vous savez quoi ? Rester assit des heures à ratifier des documents, lire des articles et répondre aux demandes de vieux bedonnant ayant l'outrecuidance de le déranger pour des broutilles de qui veut avoir la plus grosse. De bourse. De cristaux. Des bourses emplies de cristaux.
C'est décidé.
C'est aujourd'hui.
C'est aujourd'hui que Warren va se mettre une pétée à la taverne.
Ça fait des semaines que ça dure, et là le Warren, il en a marre.
Empli de cette mentalité, il poussa les portes d'un bar aussi chic que leur alcool est cher ; que leurs femmes sont belles ; que les prix sont élevés. Il peut largement se le permettre, même plus que de raison. C'est sans doutes pour ça, que sa tête est un peu lourde, une cible idéale et facile, assit seul à sa petite table, comme un privilégié. Les patrons ont le sens des affaires ; il en sait quelque chose, quand un gros poisson comme le blond entre dans ce genre d'établissement, la seule chose que l'on désire faire, c'est le ferrer, le garder et finir par l'exposer à son mur. Il crachait des cristaux à l'infini, confiant, trop confiant ; intouchable, contrairement aux demoiselles qui passaient par là.
Bah c'est une qui a finit par l'avoir, finalement.
Toujours se méfier des visages ronds et des poitrines aux grands yeux. Ou l'inverse ? Il sait plus, ou il sait ? Il sait qu'il ne sait plus. L'alcool ? La nourriture ? TOUT ? Quelle ironie, lui qui, quelques jours auparavant, faillit finir empoisonné, de se retrouver dans cet état. Ah, la garce, qu'elle sut comment jouer de lui-avec lui. Au fond, il pourrait presque ne pas lui en vouloir, l'odeur des cristaux faciles est une odeur qu'il ne connaît que trop bien et avec laquelle il peine à composer, essayez de maintenir votre sérieux et votre stature quand vous avez à peine à travailler au corps une personne pour qu'elle crache tout, c'est d'une indécence.
Combien de temps il avait été out ? Une demie heure, peut-être moins ? Encore nauséeux, il palpa ses poches ; plus rien. Des documents -non importants, certes, il n'emmène jamais rien de sensible hors du bureau-, des cristaux, quelques maigres effets personnels, envolés, disparus tous simplement. Il se redressa maladroitement, visiblement pas le seul dans la pièce ; deux à trois autres hommes semblaient partager son destin, le problème étant que Warren semblait aussi être le plus alcoolisé de tous. Après, difficile de l'affirmer sans prononcer mot, et d'écouter si les propos des autres sont cohérents. Drogue et alcool, un mélange qu'il a abandonné il y a bien longtemps.
Titubant rapidement vers la sortie, il est suivi par les autres, ostensiblement remontés, dépouillés, revanchards. Les auteurs pouvaient être aussi loin qu'ils voulaient, jamais ils s'en sortiraient complètement, tel un chien sans laisse, la traque serait éternelle, quitte à y déployer tout ses pions, cavaliers comme fou, qui tiennent encore debout assez longtemps pour servir leur roi. En attendant, le roi était dans la pire des postures, alors que le patron gueulait sur les sortants, se mangeant en guise de réponses des floquées d'insultes et de ''m'en fou''.
Dehors, l'air était frais, agréable, mais il n'était pas temps de s'éterniser. Le groupe improvisé s'était vite divisé, deux étaient déjà partis, directement las de n'avoir ne serais-ce que l'idée d'une course poursuite et d'une recherche. Un seul était resté avec lui. Un gaillard, grand, et Ô par Lucy, qu'il est abîmé, tout cicatrisé de partout. Pour ce qui est de l'esthétique, on repassera. Remarque, les femmes aiment bien les mecs qui présentent ces petites tares ; des bagarreurs physiques. Eh, il pourrait peut-être s'en servir ? Bien qu'ils soient relativement proches, il le pointa quand même du doigt.
'' Toi. Toi aussi ? Elle ? Non ? Genre. Comme ça. '' Il mima une poitrine qui semblait agréable... '' Et comme ça ? '' ...et fit de même avec la croupe. '' Jure que j'la retrouve, jla démonte. Puis jla détruit. ''
Allez, plus aucune idée de ce qu'il dit, de comment il parle, ou de comment interpréter ses propos. Il a déjà été drogué, il a déjà pas mal bu, il encaisse bien habituellement, mais la c'était trop, elle devait être très habituée, coutumière du fait ; sans doutes une petite rate des bas fonds qui s'en remet aux larcins pour éviter de faire des passes comme sa catin de mère, sans aucune figure paternel, ce dernier un simple client ou parti sur un simple ''Je vais juste acheter du lait si vraiment jte jure je reviens hein allez salut''.
'' Jpenses par là. Allez qu'on y va ? Toi d'abord hein. ''
Montrant une direction presque au pif, menant vers les quartiers qu'il sait réputés comme mauvais, ça semblait sa meilleure piste, et se sentait maintenant influé de deux missions ; récupérer ses affaires, et montrer à cette...Cette...Cette orchidoclaste. Et il comptait bien sur les apparentes qualités athlétiques de cet homme, sans doutes un garde ou un solide aventurier, pour les sortir de ce mauvais pas.
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Succès : Cristaux : 2071MESSAGES : 112COULEUR : #DC143CFauve MilanChien mais pas de chasse
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Je regarde l’homme qui m’interpelle, il est sexy, mais mon cerveau est embrumé et de toute manière tout semble encore plus sexy que d’habitude. Je plisse des yeux et tente de comprendre ce qu’il explique.
– Non. Plus comme ça !
Et je mimais les hanches agréables qui se frottaient proche de... on s'en fiche... il y a encore quelque minute avant que mes poches semblent moins lourdes d’un coup. Attends. Moins lourde ? Je tâtonne mes poches et ma bourse ainsi que les coordonnées de mes prochains clients ne sont plus là. Il manque d'autres trucs, mais mon cerveau semble avoir du mal à comprendre ce qu’il manque vraiment.
— Oh ! L**** ! Je n’ai même pas pu me la faire !
Je ne suis pas contre de payer, mais pour ce qu’elle a pris en argent je devrais avoir une nuit de folie pour au moins une lune et une de ses copines en prime pour jouer au carte. Putain, je suis venu pour me détendre, pas faire de la chasse à la garce à la base.
— Moi d’abord pour en faire une crêpe suzette. D’accord !
Le faire avec l’autre type en prime me plait bien en idée. Les crêpes à plusieurs c'est mieux. Peu à peu le sang semble monter au mauvais endroit de mon corps, genre mon cerveau du moment, quel bel estomac. Ce n’est pas des plus agréable alors que je me redresse en titubant et que ce qui m’empêche de finir le nez contre le mur est ma chienne, Soly, qui se met sur mon chemin pour me stabiliser.
— Cherche fille prise poche ?
— Hein ?
— Voleuse, chassez ?
— Pourquoi tu n’as pas dit qu’elle a volé ?
— Dit, mais toi manger langue d’elle.
— Ah !
Je me fais un tour sur moi-même et souris à l’autre homme tout heureux. Je lui indique ma chienne avec une certaine fierté. C’est une bonne fille en même temps. Tout le monde se doit de le savoir. Elle me fixe toujours attendant que je termine mon cirque.
— Elle va trouver la fouille poche.
— Heu, les gars, ce n’est pas contre vous, mais vous allez me payer vos consommations et celle de votre pote avant de partir n’est-ce pas ?
C’est le barman qui nous demande cela en nous regardant avec un air blazé sur le visage. Ce n’est clairement pas la première fois qu’on doit lui faire le coup de se faire voler son porte-monnaie pour ne pas payer.
— On attrape la conne et on paye.
— Vous allez surtout me laisser quelque chose pour revenir me payer oui.
— Mais elle part loin !
— Oui et la garde n’est pas loin pour vous faire arrêter pour tentative de fuite sans payer.
— Dur.
Il hoche la tête, mais tend tout de même la main alors que je retire mes plaques d’aventurier pour les lui donner. Il grimace un peu, mais accepte le gage de retour avant de se tourner vers l’autre homme.
— Toi aussi gamin.
Cela me fait rire tout seul cette déclaration parce que le barman semble avoir une bonne dizaine d’années de moins que l’autre homme. Je ris sans pouvoir m’arrêter alors que Soly renifle le sol et commence à se diriger vers la porte pour vraiment partir. Quoi qu' elle attende que je lui ouvre tout de même. Il ne faut pas abuser.
– Non. Plus comme ça !
Et je mimais les hanches agréables qui se frottaient proche de... on s'en fiche... il y a encore quelque minute avant que mes poches semblent moins lourdes d’un coup. Attends. Moins lourde ? Je tâtonne mes poches et ma bourse ainsi que les coordonnées de mes prochains clients ne sont plus là. Il manque d'autres trucs, mais mon cerveau semble avoir du mal à comprendre ce qu’il manque vraiment.
— Oh ! L**** ! Je n’ai même pas pu me la faire !
Je ne suis pas contre de payer, mais pour ce qu’elle a pris en argent je devrais avoir une nuit de folie pour au moins une lune et une de ses copines en prime pour jouer au carte. Putain, je suis venu pour me détendre, pas faire de la chasse à la garce à la base.
— Moi d’abord pour en faire une crêpe suzette. D’accord !
Le faire avec l’autre type en prime me plait bien en idée. Les crêpes à plusieurs c'est mieux. Peu à peu le sang semble monter au mauvais endroit de mon corps, genre mon cerveau du moment, quel bel estomac. Ce n’est pas des plus agréable alors que je me redresse en titubant et que ce qui m’empêche de finir le nez contre le mur est ma chienne, Soly, qui se met sur mon chemin pour me stabiliser.
— Cherche fille prise poche ?
— Hein ?
— Voleuse, chassez ?
— Pourquoi tu n’as pas dit qu’elle a volé ?
— Dit, mais toi manger langue d’elle.
— Ah !
Je me fais un tour sur moi-même et souris à l’autre homme tout heureux. Je lui indique ma chienne avec une certaine fierté. C’est une bonne fille en même temps. Tout le monde se doit de le savoir. Elle me fixe toujours attendant que je termine mon cirque.
— Elle va trouver la fouille poche.
— Heu, les gars, ce n’est pas contre vous, mais vous allez me payer vos consommations et celle de votre pote avant de partir n’est-ce pas ?
C’est le barman qui nous demande cela en nous regardant avec un air blazé sur le visage. Ce n’est clairement pas la première fois qu’on doit lui faire le coup de se faire voler son porte-monnaie pour ne pas payer.
— On attrape la conne et on paye.
— Vous allez surtout me laisser quelque chose pour revenir me payer oui.
— Mais elle part loin !
— Oui et la garde n’est pas loin pour vous faire arrêter pour tentative de fuite sans payer.
— Dur.
Il hoche la tête, mais tend tout de même la main alors que je retire mes plaques d’aventurier pour les lui donner. Il grimace un peu, mais accepte le gage de retour avant de se tourner vers l’autre homme.
— Toi aussi gamin.
Cela me fait rire tout seul cette déclaration parce que le barman semble avoir une bonne dizaine d’années de moins que l’autre homme. Je ris sans pouvoir m’arrêter alors que Soly renifle le sol et commence à se diriger vers la porte pour vraiment partir. Quoi qu' elle attende que je lui ouvre tout de même. Il ne faut pas abuser.
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Enfin, mais oui, comment avait-il pu faire cette si grossière erreur ? Ce n'est qu'en observant le balafré en face de lui reproduire de manière exagérée ses propres mouvements -qui se trouvaient au final être presque identiques, mais que voulez vous, les ravages de la décadence ne font voir que ce que l'on veut bien voir- qu'il réalisa avoir été complètement à côté de la plaque, sous-jouant les formes de la donzelle, possédant véritablement un châssis spécial, conçu pour l'amusement, ses courbes racées ne sont pas sans rappeler celles du grand requin blanc. Toujours dans l'euphorie de l'illusion de son corps tracée dans son esprit, Warren ne revint sur terre qu'à coup que l'autre membre de son nouveau duo improvisé se rendit compte de la supercherie dont il a également été victime. Bon, il est long à la détente, ça arrive. Par contre, ouais, aucun des deux n'a pu bénéficier d'un petit traitement spécial avant de se faire délester.
Scène surréaliste qui s'ensuivit. Enfin, pour tout bouseux en train d'ensemencer leurs champs dans les alentours de la capitale, alors que les deux hommes étaient plutôt dans l'optique d'ensemencer autre chose. Bref, on divague. Vague. Il se sentait vraiment comme prit dans un roulis, il n'était point venu dans l'expectative d'avoir à se relever si vite, le sang passant si vite d'une extrémité à l'autre de son corps qu'il avait l'impression d'avoir un simple toboggan au lieu d'un système sanguin complexe. Donc, ouais, le surréalisme là, vient de la pseudo discussion entre un chien et son maître. Ça peut paraître déroutant, mais la magie autorise tellement de choses, surtout quand on est bien aisé et équipé. Et le propriétaire avait bien l'air de l'être, équipé. Non, pas comme ça, vilains, Warren ne mange pas ce pain la, pour le coup, même s'il saurait apprécier la classe de celui qui lui faisait face. Du coup, entre deux aboiements faisant sursauter le blond à chaque irruption, il tenta de comprendre la nature de leur, putain, conversation ? On appelle ça comment, quand on parle à un clebs ?
Enfin, une clebs quoi.
Lui qui ne quittait des yeux depuis le début l'aventurier, comme s'il avait peur qu'il le plante là, démuni et surtout seul, car la misère adore la compagnie, l'annonce qu'il lança tout heureux ne manqua pas de laisser le citoyen dubitatif sur tout ça. Si l'animal ressemble au maître...Oh bordel. Adieu, les cristaux, au revoir, l'ego. Bon, rien n'empêche d'essayer, hein. Un sourcil circonspect naquit sur son visage.
'' Une chienne pour en retrouver une autre. Franchement, ça joue, y'a match, ça peut fonctionner. Besoin d'une odeur ou quoi ? Car bon, y a mes mains, jlai quand même un peu tripot- ''
Interruption. Comment ne pas HAÏR ces impolis qui coupent la parole comme ça ? On ne l'empêche pas de parler ; tout comme on ne le touche pas comme ça, sa personne est sacrée. La présence de la lourde voix du barman reste cependant légitime, l'Archonte a encore une ardoise assez importante. Bon, importante. OK, OK ! IL POURRAIT RACHETER L'ETABLISSEMENT, OUIOUIOUI. CA VA ? Rictus au coin de la bouche, observant les piètres qualités de négociateur de celui aux cicatrices, ce dernier dût s'acquitter d'une garantie de retour, alors que le barman s'en prend maintenant à Warren. Allez, il est temps de montrer à ce gamin comment que c'est que ça marche ; même alcoolisé, même drogué, il est temps de prendre des cours ! Qu'il s'assoit, car il allait se prendre une claque !
'' On attrapa la grognasse et on paye. ''
Per-fe-ction.
'' Tu tfou d'ma gueule ? ''
Ou-pas-en-fait.
Qu'il aimerait taper son scandale, le faire flipper jusqu'à plus soif -rah ouais, il fait soif la en vrai-, lancer son meilleur '' Non mais par Lucy tu sais pas qui jsuis ? J'suis un fou moi, un déglingo, jclaque des doigts que tu te retrouves à bord d'une charrette direction le Nord ''. La simple évocation précédente de la garde avait cependant suffit à refroidir ses ardeurs, pas besoin d'avoir plus de soucis avec ces personnes, du moins, risquer d'en avoir. En râlant et en grognant, il entreprit d'enlever sa veste, le laissant juste dans cette chemise blanche cintrée aux manches courtes, grommelant des phrases à peine intelligibles, comprenant des mots tels que '' catin '', '' 'chier '' et '' gueux ''. Tendant son vêtement à cet avare, un avertissement était de mise.
'' Le prix de cette veste suffit pour t'acheter toi, ta famille, tes terres et bordel, même cet endroit. Tu le paumes, je jure sur la vie de - '' Ma mère ? Soyez pas ridicule ; c'est déjà fait. Vite, trouver un truc de remplacement. '' – Du roi que tu finiras prostitué dans les pires bas fonds. Clair ? ''
Ça sonnait mieux dans sa tête, donc aucune idée de comment c'est sortit vocalement. En lâchant un ''ouais ouais'' dédaigneux, il se saisit de la pièce de tissu et repartit à ses tâches insipides. Faisant volte face, le blond croisa le regard de l'aventurier, qui ne pouvait distinguer le sien, toujours derrière ses deux petits verres foncés. Chienne renifleuse, porte ouverte, il n'en fallut pas moins pour que cette première s'élance dans les rues parfois boueuses de la capitale, maître à ses talons, le blond galérait à tenir la cadence.
'' Mais la con de vous, vous êtes sérieux ? ''
De l'extérieur de l'action, la course pouvait sembler pathétique, les deux hommes assurément arrachés titubant, manquant de se gameler, rentrant dans trottoirs et personnes, dont quelques jolies demoiselles qui mériteraient bien un peu de compagnie – non, focus, cristals before hoes. Au moins la direction qu'ils semblaient prendre était peu ou prou celle à laquelle il s'attendait, les ruelles sombres et sales ou les tire-laine et autre coupe-jarret traînent régulièrement. Certains de ses hommes aussi, du coup. Il pouvait faire quoi d'autre, que de les suivre bon gré mal gré, jusqu'à ce que le chienne arrive à destination ?
Scène surréaliste qui s'ensuivit. Enfin, pour tout bouseux en train d'ensemencer leurs champs dans les alentours de la capitale, alors que les deux hommes étaient plutôt dans l'optique d'ensemencer autre chose. Bref, on divague. Vague. Il se sentait vraiment comme prit dans un roulis, il n'était point venu dans l'expectative d'avoir à se relever si vite, le sang passant si vite d'une extrémité à l'autre de son corps qu'il avait l'impression d'avoir un simple toboggan au lieu d'un système sanguin complexe. Donc, ouais, le surréalisme là, vient de la pseudo discussion entre un chien et son maître. Ça peut paraître déroutant, mais la magie autorise tellement de choses, surtout quand on est bien aisé et équipé. Et le propriétaire avait bien l'air de l'être, équipé. Non, pas comme ça, vilains, Warren ne mange pas ce pain la, pour le coup, même s'il saurait apprécier la classe de celui qui lui faisait face. Du coup, entre deux aboiements faisant sursauter le blond à chaque irruption, il tenta de comprendre la nature de leur, putain, conversation ? On appelle ça comment, quand on parle à un clebs ?
Enfin, une clebs quoi.
Lui qui ne quittait des yeux depuis le début l'aventurier, comme s'il avait peur qu'il le plante là, démuni et surtout seul, car la misère adore la compagnie, l'annonce qu'il lança tout heureux ne manqua pas de laisser le citoyen dubitatif sur tout ça. Si l'animal ressemble au maître...Oh bordel. Adieu, les cristaux, au revoir, l'ego. Bon, rien n'empêche d'essayer, hein. Un sourcil circonspect naquit sur son visage.
'' Une chienne pour en retrouver une autre. Franchement, ça joue, y'a match, ça peut fonctionner. Besoin d'une odeur ou quoi ? Car bon, y a mes mains, jlai quand même un peu tripot- ''
Interruption. Comment ne pas HAÏR ces impolis qui coupent la parole comme ça ? On ne l'empêche pas de parler ; tout comme on ne le touche pas comme ça, sa personne est sacrée. La présence de la lourde voix du barman reste cependant légitime, l'Archonte a encore une ardoise assez importante. Bon, importante. OK, OK ! IL POURRAIT RACHETER L'ETABLISSEMENT, OUIOUIOUI. CA VA ? Rictus au coin de la bouche, observant les piètres qualités de négociateur de celui aux cicatrices, ce dernier dût s'acquitter d'une garantie de retour, alors que le barman s'en prend maintenant à Warren. Allez, il est temps de montrer à ce gamin comment que c'est que ça marche ; même alcoolisé, même drogué, il est temps de prendre des cours ! Qu'il s'assoit, car il allait se prendre une claque !
'' On attrapa la grognasse et on paye. ''
Per-fe-ction.
'' Tu tfou d'ma gueule ? ''
Ou-pas-en-fait.
Qu'il aimerait taper son scandale, le faire flipper jusqu'à plus soif -rah ouais, il fait soif la en vrai-, lancer son meilleur '' Non mais par Lucy tu sais pas qui jsuis ? J'suis un fou moi, un déglingo, jclaque des doigts que tu te retrouves à bord d'une charrette direction le Nord ''. La simple évocation précédente de la garde avait cependant suffit à refroidir ses ardeurs, pas besoin d'avoir plus de soucis avec ces personnes, du moins, risquer d'en avoir. En râlant et en grognant, il entreprit d'enlever sa veste, le laissant juste dans cette chemise blanche cintrée aux manches courtes, grommelant des phrases à peine intelligibles, comprenant des mots tels que '' catin '', '' 'chier '' et '' gueux ''. Tendant son vêtement à cet avare, un avertissement était de mise.
'' Le prix de cette veste suffit pour t'acheter toi, ta famille, tes terres et bordel, même cet endroit. Tu le paumes, je jure sur la vie de - '' Ma mère ? Soyez pas ridicule ; c'est déjà fait. Vite, trouver un truc de remplacement. '' – Du roi que tu finiras prostitué dans les pires bas fonds. Clair ? ''
Ça sonnait mieux dans sa tête, donc aucune idée de comment c'est sortit vocalement. En lâchant un ''ouais ouais'' dédaigneux, il se saisit de la pièce de tissu et repartit à ses tâches insipides. Faisant volte face, le blond croisa le regard de l'aventurier, qui ne pouvait distinguer le sien, toujours derrière ses deux petits verres foncés. Chienne renifleuse, porte ouverte, il n'en fallut pas moins pour que cette première s'élance dans les rues parfois boueuses de la capitale, maître à ses talons, le blond galérait à tenir la cadence.
'' Mais la con de vous, vous êtes sérieux ? ''
De l'extérieur de l'action, la course pouvait sembler pathétique, les deux hommes assurément arrachés titubant, manquant de se gameler, rentrant dans trottoirs et personnes, dont quelques jolies demoiselles qui mériteraient bien un peu de compagnie – non, focus, cristals before hoes. Au moins la direction qu'ils semblaient prendre était peu ou prou celle à laquelle il s'attendait, les ruelles sombres et sales ou les tire-laine et autre coupe-jarret traînent régulièrement. Certains de ses hommes aussi, du coup. Il pouvait faire quoi d'autre, que de les suivre bon gré mal gré, jusqu'à ce que le chienne arrive à destination ?
Image de profil : Succès : Cristaux : 2071MESSAGES : 112COULEUR : #DC143CFauve MilanChien mais pas de chasse
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— La meilleure chienne de tout le royaume.
Il y a une conviction pleine de fougue dans mes propos. Je sais assez sûr de moi sur le fait que Soly est la meilleure chienne de tout le pays et même plus encore ! Je titube deux trois fois, vraiment, ce qu’elle mit dans ce verre est tout sauf plaisant. Le patron de l’établissement a l’air assez las de notre façon de faire, comme si on n’était pas les premières glandes à lui faire le coup. On n’est certainement pas les premières glandes à lui faire le coup.
— Si c’est fermé quand vous revenez, attendez l’heure d’ouverture sagement dehors. Il y a des gens qui respectent des heures de sommeil.
— Pour copuler !
— Par exemple… Et la veste du gars qui pense que je finirais prostitué, elle sera dans un bon état, même si j’ai ce genre d’activité.
— Oh ! Vraiment ?
— Bonne soirée messieurs.
Visiblement il ne veut pas en parler plus que cela. Je n’aurais pas pensé cela de lui. Je ne pensais pas qu’il avait sa clientèle non plus. L’air frais de dehors semble me dégriser un peu, mais cela n’est rien contre l’effet de la drogue dans mon sang qui bombarde toujours autant. Tout semble tanguer, comme si on était dans un bateau en pleine mer agité. L’effet sur mon estomac n’est pas mieux, mais sans avoir la sensation de vouloir vomir complètement. Cela aurait été pourtant plus simple pour évacuer une partie de ce qu’on a pris à notre insu.
Soudain, un gros bruit, comme celui d’une chute de plusieurs caisses en bois se fait entendre un peu plus loin, il y a des exclamations indignées dites en même temps et les oreilles de Soly se sont redressées en même temps. Elle court dans cette direction et on la suit tant bien que mal. Plus mal que bien pour le coup. J’ai l’impression de me prendre dans mes propres pieds d’un bout à l’autre du chemin, mais comme je ne suis pas le seul dans cette situation, je me mets à rire. Il n’y a rien de vraiment drôle, mais seul le rire me semble adapté là tout de suite.
Je me souvient hurler des propos que la pudeur réprouve. Il y a un cri indigné venant d’une fenêtre d’une maison suite à ce que je viens de dire et aussi un pot à fleurs s’écrasant à côté de moi. Franchement il faut faire attention à ses pots, des gens sont morts pour moins que cela.
— Oh ! Il pleut des pots, mais pas les fleurs à butiner bien fort. Je suis sûr que je suis un meilleur moustique que toi !
Soly semble ricaner à ce que je dis alors qu’elle continue d’avancer sans aucune hésitation, s’arrêtant tout de même de temps en temps, comme si elle attendait qu’on suive bien. OK, on va un peu lentement et des trucs nous tombent dessus depuis les maisons, mais quand même, on est pas si lent que cela.
Il y a une conviction pleine de fougue dans mes propos. Je sais assez sûr de moi sur le fait que Soly est la meilleure chienne de tout le pays et même plus encore ! Je titube deux trois fois, vraiment, ce qu’elle mit dans ce verre est tout sauf plaisant. Le patron de l’établissement a l’air assez las de notre façon de faire, comme si on n’était pas les premières glandes à lui faire le coup. On n’est certainement pas les premières glandes à lui faire le coup.
— Si c’est fermé quand vous revenez, attendez l’heure d’ouverture sagement dehors. Il y a des gens qui respectent des heures de sommeil.
— Pour copuler !
— Par exemple… Et la veste du gars qui pense que je finirais prostitué, elle sera dans un bon état, même si j’ai ce genre d’activité.
— Oh ! Vraiment ?
— Bonne soirée messieurs.
Visiblement il ne veut pas en parler plus que cela. Je n’aurais pas pensé cela de lui. Je ne pensais pas qu’il avait sa clientèle non plus. L’air frais de dehors semble me dégriser un peu, mais cela n’est rien contre l’effet de la drogue dans mon sang qui bombarde toujours autant. Tout semble tanguer, comme si on était dans un bateau en pleine mer agité. L’effet sur mon estomac n’est pas mieux, mais sans avoir la sensation de vouloir vomir complètement. Cela aurait été pourtant plus simple pour évacuer une partie de ce qu’on a pris à notre insu.
Soudain, un gros bruit, comme celui d’une chute de plusieurs caisses en bois se fait entendre un peu plus loin, il y a des exclamations indignées dites en même temps et les oreilles de Soly se sont redressées en même temps. Elle court dans cette direction et on la suit tant bien que mal. Plus mal que bien pour le coup. J’ai l’impression de me prendre dans mes propres pieds d’un bout à l’autre du chemin, mais comme je ne suis pas le seul dans cette situation, je me mets à rire. Il n’y a rien de vraiment drôle, mais seul le rire me semble adapté là tout de suite.
Je me souvient hurler des propos que la pudeur réprouve. Il y a un cri indigné venant d’une fenêtre d’une maison suite à ce que je viens de dire et aussi un pot à fleurs s’écrasant à côté de moi. Franchement il faut faire attention à ses pots, des gens sont morts pour moins que cela.
— Oh ! Il pleut des pots, mais pas les fleurs à butiner bien fort. Je suis sûr que je suis un meilleur moustique que toi !
Soly semble ricaner à ce que je dis alors qu’elle continue d’avancer sans aucune hésitation, s’arrêtant tout de même de temps en temps, comme si elle attendait qu’on suive bien. OK, on va un peu lentement et des trucs nous tombent dessus depuis les maisons, mais quand même, on est pas si lent que cela.
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Alors, il savait pas vraiment comment prendre les propos de ce mec, en tout cas, il avait la langue bien dans sa poche, euh, non, il avait pas la langue pendue, merde, c'est comment déjà qu'on dit ? La cavalcade, l'idée de déboucher sur le petit cul de la voleuse, l'alcool, la drogue, tout ça empêchait son cerveau primaire d'être irrigué, pour ce qui est du secondaire, ça va, y'a pas à s'inquiéter, juré, tranquille, vraiment. L'impression de se mettre à penser en binaire, des capacités intellectuelles et de réflexion qui frôle les pâquerettes, qui sont des fleurs, et une fleur, la gourgandine en devait avec une pas mal. Bref, ouais, ça parlait de langue, cette de l'inconnu, s'il avait bien compris, tâtait de tous les goûts, tous les plaisirs possibles, Warren n'était pas de cette école, et appréciait bien plus les formes sensuelles et séductrices d'une belle femme foutue comme il faut que la musculature bien fournie d'un homme, les savonnettes et les chaussettes se mélangent dans son esprit, mais il a le gros du truc. En vrai ; le compliment se prends toujours. Le bruit des caisses renversées plus loin, la chienne qui s'excite, poussait encore plus le blond à continuer ses efforts ; encore quelques foulées peut-être...
'' Eh, c'est réciproque, niveau clebs, tu dois bien être dans le haut du panier, même avec ta gueule cassée, juste en dessous de moi, c'est dire ! Par contre, pour ta crème là, je suis plus un laitier qu'un client, je donne sans recevoir. J'apprécie mes chaussettes non-trouées, mais eh, tu sais quoi, si on réussit à la choper, je suis dur d'avoir de quoi te remercier, pas difficile d'aligner, pour tous tes plaisirs, différents petits cu- ''
Coupé dans son élan, autant dans sa chevauchée que ses palabres, par un pot tombant du ciel, le duo le plus alcoolisé -ah, non, les gardes existent-, donc, le duo le plus alcoolisé ET drogué de la capitale étaient loin d'avoir une bouche chaste, enfin, vu les penchants des deux, l'un devait l'avoir plus propre que l'autre, devinez lequel, indice : c'est Warren. L'occasion pour celui aux cheveux blancs de surenchérir plus dans la lourdeur, jeu dans lequel le patron d'Althair ne s'abandonne pas usuellement autant avec des illustres inconnus, la galère commune, ça rapproche ; ils avaient l'air de galérer sur tant de choses communes ! Les femmes, déjà. On peut pas dire qu'ils aient la vie difficile, dans les bordels.
'' Ouais, ouais, ça se vante, on connaît, tu te targues d'avoir le dard ultime, mais tu piques une fois telle l'abeille, je suis plus dans la cour des frelons moi ! ''
Il a aucune idée du pedigree de l'autre, même s'il semblait être un beau chien de la casse, les deux pourraient très bien juste se vanter et se faire paraître plus gros qu'ils le sont vraiment, et oui, cette phrase peut-être prise dans plusieurs sens, et oui, celle là aussi. Après un virage abrupte de la chienne qui ne manqua pas de le surprendre, si bien qu'il se mangea en partie le mur en plein changement d'angle de course, la brave bête s'arrêta au bout de la rue, qui donnait sur une sorte de mini-place, partagée par plusieurs bâtiments, petite terrasse privative ou les grognasses pouvaient colporter leurs rumeurs pendant que leurs chiards jouaient dans la boue, les maris trop occuper à se noircir la gueule dans les mines où se détendre dans les meilleures maisons de passe.
'' Bordel, la meilleur chienne, c'est ça, c'est pour ça qu'elle s'arrête en plein mili- AH LA PETASSE ! ''
En relevant les yeux du sol, respiration saccadée, Warren pointa du doigt, au niveau de la porte d'une des habitations, la personne qu'il reconnaîtrait entre milles à l'instant, mais qu'il oublierait aussitôt que la nuit serait passée et que le jour pointerait le bout de son nez, comme ces fois où, désinvolte, il avait lâché la bourse pleine de cristaux sur la table de chevet avant de se barrer en catimini, Ô, c'est bien connu, que la tête de Lagoon apprécie ce genre de petits plaisirs, pas besoin que les rumeurs se multiplient, trop contraignantes à toutes être endiguées.
'' Putain, vous ? Vous êtes tenaces ! Mais...Vous savez pas où vous venez de vous fourrer. ''
'' Alors, justement, t'es partie tellement vite qu'on a pas vraiment eu le temps de te fou- ''
La voleuse porta sa main à sa bouche, puis émit un sifflement puissant et singulier. Aussitôt, des têtes sortirent des fenêtres, des corps plus qu'attirants passèrent les portes pour se rendre dans la cour. Leurs intentions étaient ostensiblement mauvaises ; comment cela pouvait-être autrement ? Enivré, flagrant déni volontaire de leur situation -et puis, pourquoi avoir peur d'un gang de petites voleuses?-, Warren rajusta sa chemise, passa sa main dans ses cheveux avec l'adresse d'un chasseur sous cinq grammes qui vise un lapin, et s'avança en premier, laissant son bras droit traîner devant l'aventurier, l'air de dire...
'' Pardon, excuse moi, on laisse passer les meilleurs, merci. ALORS. Je veux... '' Au fur et à mesure de son énumération, il pointait des filles du doigt ; une petite brune toute mignonne, une blonde avec des jambes infinissables et une autre blonde, qui doit visiblement compenser son manque de cerveau par de solides arguments. Pas la rousse, ça rappelle trop une secrétaire et une certaine noble, c'est mieux de varier les plaisirs, même s'il n'a eu l'occasion de n'en connaître intimement qu'une seule. '' Celle là, celle là, et ouais, celle là l'est pas trop mal ! ''
'' Je- Mais- Tu te crois où là, espèce de gros porc ? ''
'' Oooh, au paradis non, vu les anges qui s'offrent à nous ? Ou bien... '' Il rajusta du bout du majeur ses petites lunettes. '' Au plein milieu d'un chenil, c'est le seul endroit où on pourrait croiser autant de chiennes ! Et toi ? '' Tournant la tête vers le balafré, le blond ne remarquait pas qu'elle s'avançaient lentement vers eux. '' T'en penses quoi ? Tu veux lesquelles ? ''
'' Eh, c'est réciproque, niveau clebs, tu dois bien être dans le haut du panier, même avec ta gueule cassée, juste en dessous de moi, c'est dire ! Par contre, pour ta crème là, je suis plus un laitier qu'un client, je donne sans recevoir. J'apprécie mes chaussettes non-trouées, mais eh, tu sais quoi, si on réussit à la choper, je suis dur d'avoir de quoi te remercier, pas difficile d'aligner, pour tous tes plaisirs, différents petits cu- ''
Coupé dans son élan, autant dans sa chevauchée que ses palabres, par un pot tombant du ciel, le duo le plus alcoolisé -ah, non, les gardes existent-, donc, le duo le plus alcoolisé ET drogué de la capitale étaient loin d'avoir une bouche chaste, enfin, vu les penchants des deux, l'un devait l'avoir plus propre que l'autre, devinez lequel, indice : c'est Warren. L'occasion pour celui aux cheveux blancs de surenchérir plus dans la lourdeur, jeu dans lequel le patron d'Althair ne s'abandonne pas usuellement autant avec des illustres inconnus, la galère commune, ça rapproche ; ils avaient l'air de galérer sur tant de choses communes ! Les femmes, déjà. On peut pas dire qu'ils aient la vie difficile, dans les bordels.
'' Ouais, ouais, ça se vante, on connaît, tu te targues d'avoir le dard ultime, mais tu piques une fois telle l'abeille, je suis plus dans la cour des frelons moi ! ''
Il a aucune idée du pedigree de l'autre, même s'il semblait être un beau chien de la casse, les deux pourraient très bien juste se vanter et se faire paraître plus gros qu'ils le sont vraiment, et oui, cette phrase peut-être prise dans plusieurs sens, et oui, celle là aussi. Après un virage abrupte de la chienne qui ne manqua pas de le surprendre, si bien qu'il se mangea en partie le mur en plein changement d'angle de course, la brave bête s'arrêta au bout de la rue, qui donnait sur une sorte de mini-place, partagée par plusieurs bâtiments, petite terrasse privative ou les grognasses pouvaient colporter leurs rumeurs pendant que leurs chiards jouaient dans la boue, les maris trop occuper à se noircir la gueule dans les mines où se détendre dans les meilleures maisons de passe.
'' Bordel, la meilleur chienne, c'est ça, c'est pour ça qu'elle s'arrête en plein mili- AH LA PETASSE ! ''
En relevant les yeux du sol, respiration saccadée, Warren pointa du doigt, au niveau de la porte d'une des habitations, la personne qu'il reconnaîtrait entre milles à l'instant, mais qu'il oublierait aussitôt que la nuit serait passée et que le jour pointerait le bout de son nez, comme ces fois où, désinvolte, il avait lâché la bourse pleine de cristaux sur la table de chevet avant de se barrer en catimini, Ô, c'est bien connu, que la tête de Lagoon apprécie ce genre de petits plaisirs, pas besoin que les rumeurs se multiplient, trop contraignantes à toutes être endiguées.
'' Putain, vous ? Vous êtes tenaces ! Mais...Vous savez pas où vous venez de vous fourrer. ''
'' Alors, justement, t'es partie tellement vite qu'on a pas vraiment eu le temps de te fou- ''
La voleuse porta sa main à sa bouche, puis émit un sifflement puissant et singulier. Aussitôt, des têtes sortirent des fenêtres, des corps plus qu'attirants passèrent les portes pour se rendre dans la cour. Leurs intentions étaient ostensiblement mauvaises ; comment cela pouvait-être autrement ? Enivré, flagrant déni volontaire de leur situation -et puis, pourquoi avoir peur d'un gang de petites voleuses?-, Warren rajusta sa chemise, passa sa main dans ses cheveux avec l'adresse d'un chasseur sous cinq grammes qui vise un lapin, et s'avança en premier, laissant son bras droit traîner devant l'aventurier, l'air de dire...
'' Pardon, excuse moi, on laisse passer les meilleurs, merci. ALORS. Je veux... '' Au fur et à mesure de son énumération, il pointait des filles du doigt ; une petite brune toute mignonne, une blonde avec des jambes infinissables et une autre blonde, qui doit visiblement compenser son manque de cerveau par de solides arguments. Pas la rousse, ça rappelle trop une secrétaire et une certaine noble, c'est mieux de varier les plaisirs, même s'il n'a eu l'occasion de n'en connaître intimement qu'une seule. '' Celle là, celle là, et ouais, celle là l'est pas trop mal ! ''
'' Je- Mais- Tu te crois où là, espèce de gros porc ? ''
'' Oooh, au paradis non, vu les anges qui s'offrent à nous ? Ou bien... '' Il rajusta du bout du majeur ses petites lunettes. '' Au plein milieu d'un chenil, c'est le seul endroit où on pourrait croiser autant de chiennes ! Et toi ? '' Tournant la tête vers le balafré, le blond ne remarquait pas qu'elle s'avançaient lentement vers eux. '' T'en penses quoi ? Tu veux lesquelles ? ''
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Ce mec sait faire des compliments, ça se sent qu’il sait soulever les daronnes.
— Putain, je peux aussi être une parfaite chienne. Je suis certain que tu adorerais que je te bouffe.
Je ricane comme une bécasse et j’entends Soly rire de mes propos aussi, je le savais bien que j’étais drôle. Brave fille, c’était vraiment la femme de ma vie cette chienne. La mienne, pas celle qu’on course. Ni aucune de ses copines. En plus, elles se trompent d’animaux.
— Bordel, on n’est pas des porcs, on est de putain d’étalon en rut qui courons vite.
— Ce sont des barges…
— Non, des étalons, voire des chiens. On est de putain de loup qui va vous dévorer mes agneaux ! Pourquoi tu veux choisir, on prend les prends toute ! Plusieurs fois ! On tourne mêmes !
Il y en a une qui vient clairement de blanchir. Déjà qu’elle n’avait pas beaucoup de couleur c’est pas glorieux là. Quoi qu’il en soit, il y a une des connes qui a mon sac et Soly viens de lui sauter dessus pour le reprendre alors qu’elle gémit de l’attaque.
— Pleure pas p****, tes bras sont toujours là.
— T’avais dit que c’était des pigeons !
— Je pensais et…
Elle s’arrête quand Soly vient mordre sa main qui tente de m’approcher pour reprendre mon sac que je viens juste de récupérer.
— Tu penses comme une grappe de raisin sec, rends ses affaires à mon plan de cul, sinon c’est moi qui te refais le tien !
— Ils ne sont vraiment pas bien…
— On a mal dosé les produits…
— Putain !
— Oui, on peut aussi être des p****. Je me ferais bien la rousse, histoire de me brûler les doigts dans sa chevelure. Tu crois qu’elle est en feu.
— Je veux juste qu’ils se taisent…
— Tu veux une sérénade ? Vraiment ? Attends, j’en connais une bonne !
Et je me mis à chanter bien fort une chanson paillarde à en réveiller les maisons à côté pour avoir le plus de spectateurs possible de cette scène qui ne ressemble à rien du tout. Dire qu’il y a un temps lointain ma mère voulait que je sois parfait pour l’honneur de la famille niveau comportement public. La bonne blague.
— Putain, je peux aussi être une parfaite chienne. Je suis certain que tu adorerais que je te bouffe.
Je ricane comme une bécasse et j’entends Soly rire de mes propos aussi, je le savais bien que j’étais drôle. Brave fille, c’était vraiment la femme de ma vie cette chienne. La mienne, pas celle qu’on course. Ni aucune de ses copines. En plus, elles se trompent d’animaux.
— Bordel, on n’est pas des porcs, on est de putain d’étalon en rut qui courons vite.
— Ce sont des barges…
— Non, des étalons, voire des chiens. On est de putain de loup qui va vous dévorer mes agneaux ! Pourquoi tu veux choisir, on prend les prends toute ! Plusieurs fois ! On tourne mêmes !
Il y en a une qui vient clairement de blanchir. Déjà qu’elle n’avait pas beaucoup de couleur c’est pas glorieux là. Quoi qu’il en soit, il y a une des connes qui a mon sac et Soly viens de lui sauter dessus pour le reprendre alors qu’elle gémit de l’attaque.
— Pleure pas p****, tes bras sont toujours là.
— T’avais dit que c’était des pigeons !
— Je pensais et…
Elle s’arrête quand Soly vient mordre sa main qui tente de m’approcher pour reprendre mon sac que je viens juste de récupérer.
— Tu penses comme une grappe de raisin sec, rends ses affaires à mon plan de cul, sinon c’est moi qui te refais le tien !
— Ils ne sont vraiment pas bien…
— On a mal dosé les produits…
— Putain !
— Oui, on peut aussi être des p****. Je me ferais bien la rousse, histoire de me brûler les doigts dans sa chevelure. Tu crois qu’elle est en feu.
— Je veux juste qu’ils se taisent…
— Tu veux une sérénade ? Vraiment ? Attends, j’en connais une bonne !
Et je me mis à chanter bien fort une chanson paillarde à en réveiller les maisons à côté pour avoir le plus de spectateurs possible de cette scène qui ne ressemble à rien du tout. Dire qu’il y a un temps lointain ma mère voulait que je sois parfait pour l’honneur de la famille niveau comportement public. La bonne blague.
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'' Alors, si qu'on doit tourner, je passes en premier hein, j'ai pas l'habitude d'être la seconde main. 'fin ça a du arriver, merde, vu les établissements que je fréquentes, j'ai peut-être même déjà été la trouzmillième main ! J'm'assure toujours que la marchandise soit propre avant quand même, et t'as pas l'air du genre très respectueux de tes affaires. ''
En parlant d'affaires, c'est pas que le mec il est en train de récupérer les siennes alors que Warren est là comme un idiot en train de reluquer comme s'il n'avait pas déjà l'habitude de le faire ? Y'a quoi de plus important que de récupérer sa bourse bien remplie ? D'avoir les siennes vide, et encore ! Ballottant jusqu'à l'origine de leurs problèmes, il n'aurait pas été contre voir aussi l'origine du monde, mais pour ça, on repassera, il se pencha également dessus tant bien que mal pour récupérer également ses effets personnels. Alors qu'elles étaient totalement en train de se plaindre, fallait pas chercher les deux plus ravagés de la capitale aussi, voilà t'y pas que l'autre à côté se met à chanter une chanson qu'il a déjà entendue plus d'une fois, dans les troquets les plus sordides des provinces d'Aryon.
'' Eh mais putain attends, jla connais celle là !
allons butiner la fleurette, tu m'épouilleras de mes bebêtes, et si c'est propre, et si c'est net, je te f'rai la brouette ! ''
Imaginez, un aventurier, peut-être prestigieux, et un chef d'entreprise réputé, tête d'une des plus grandes institutions de transports de la capitale d'Aryon, ainsi que d'une autre entreprise un peu plus...Eh, au niveau de ce qu'il se passe actuellement, en train de brailler une chanson paillarde au plein milieu de cette petite cour. Si le but était de se donner en spectacle...
…
Eh bah, ça fonctionne très bien.
Des volets s'ouvraient, des fenêtres claquaient, ou l'inverse, pas facile de distinguer que par le bruit. Des daronnes qui gueulaient, des vieux darons qui ronchonnaient, et enfin, deux trois beaufs qui rejoignaient le duo de manière volontaire dans leur destruction auditive. Attirer autant d'attention et de lumière n'était une bonne nouvelle pour la bande de petite frappes qu'ils avaient face à eux, car d'attitude de dominantes, elles étaient passées en dominées, et ça, c'est rigolo, car c'est complètement ce que les deux hommes auraient bien fait. Mais ils en auraient pas l'occasion.
'' Ok, ça craint là non ? ''
'' Ouais...On devrait peut-être...Se barrer ? ''
'' PITIE MAIS FAITES LES TAIRE ! ''
'' On va pas la laisser là quand même ? ''
'' OH MAIS EH OH REVENEZ ! ''
Une à une, les filoutes prenaient la poudre d'escampette, ce qui n'avait pas été du goût du blond qui voyait son amusement futur lui glisser entre les doigts, lui qui rêver de se glisser entre ces belles-bref. Sauf que l'échec fut critique, cuisant, il ne put courir que sur quelques mètres avant de s'emmêler les pinceaux et se rétamer, sous les soupirs des uns et rires des autres. Les ignorant tant bien que mal -il n'auront qu'un doigt d'honneur en guise de réponse-, clopi clopant, il rejoint Fauve et celle qui était toujours retenue par la chienne.
'' Reste qu'elle là...On en fait quoi ? ''
'' Vous...Me laissez partir ? Vous avez eu s'que vous vouliez ! ''
'' Crois moi, si j'avais eu ce que j'veux ; tu serais pas là mais confortablement allongée dans une tenue un peu plus saillante. '' Il fit mine de réflechir quelques instants. '' Eh, au pire, il doit bien lui rester un peu de ce qu'elle nous a filé, non ? Elle a qu'à bouffer de sa propre tambouille ! ''
Sans attendre de réponse, il se mit à la fouiller sous la garde bienveillante de Soly, et puis faut bien chercher partout hein, on sait jamais, généralement c'est dans les sous-vêtements que-
En parlant d'affaires, c'est pas que le mec il est en train de récupérer les siennes alors que Warren est là comme un idiot en train de reluquer comme s'il n'avait pas déjà l'habitude de le faire ? Y'a quoi de plus important que de récupérer sa bourse bien remplie ? D'avoir les siennes vide, et encore ! Ballottant jusqu'à l'origine de leurs problèmes, il n'aurait pas été contre voir aussi l'origine du monde, mais pour ça, on repassera, il se pencha également dessus tant bien que mal pour récupérer également ses effets personnels. Alors qu'elles étaient totalement en train de se plaindre, fallait pas chercher les deux plus ravagés de la capitale aussi, voilà t'y pas que l'autre à côté se met à chanter une chanson qu'il a déjà entendue plus d'une fois, dans les troquets les plus sordides des provinces d'Aryon.
'' Eh mais putain attends, jla connais celle là !
allons butiner la fleurette, tu m'épouilleras de mes bebêtes, et si c'est propre, et si c'est net, je te f'rai la brouette ! ''
Imaginez, un aventurier, peut-être prestigieux, et un chef d'entreprise réputé, tête d'une des plus grandes institutions de transports de la capitale d'Aryon, ainsi que d'une autre entreprise un peu plus...Eh, au niveau de ce qu'il se passe actuellement, en train de brailler une chanson paillarde au plein milieu de cette petite cour. Si le but était de se donner en spectacle...
…
Eh bah, ça fonctionne très bien.
Des volets s'ouvraient, des fenêtres claquaient, ou l'inverse, pas facile de distinguer que par le bruit. Des daronnes qui gueulaient, des vieux darons qui ronchonnaient, et enfin, deux trois beaufs qui rejoignaient le duo de manière volontaire dans leur destruction auditive. Attirer autant d'attention et de lumière n'était une bonne nouvelle pour la bande de petite frappes qu'ils avaient face à eux, car d'attitude de dominantes, elles étaient passées en dominées, et ça, c'est rigolo, car c'est complètement ce que les deux hommes auraient bien fait. Mais ils en auraient pas l'occasion.
'' Ok, ça craint là non ? ''
'' Ouais...On devrait peut-être...Se barrer ? ''
'' PITIE MAIS FAITES LES TAIRE ! ''
'' On va pas la laisser là quand même ? ''
'' OH MAIS EH OH REVENEZ ! ''
Une à une, les filoutes prenaient la poudre d'escampette, ce qui n'avait pas été du goût du blond qui voyait son amusement futur lui glisser entre les doigts, lui qui rêver de se glisser entre ces belles-bref. Sauf que l'échec fut critique, cuisant, il ne put courir que sur quelques mètres avant de s'emmêler les pinceaux et se rétamer, sous les soupirs des uns et rires des autres. Les ignorant tant bien que mal -il n'auront qu'un doigt d'honneur en guise de réponse-, clopi clopant, il rejoint Fauve et celle qui était toujours retenue par la chienne.
'' Reste qu'elle là...On en fait quoi ? ''
'' Vous...Me laissez partir ? Vous avez eu s'que vous vouliez ! ''
'' Crois moi, si j'avais eu ce que j'veux ; tu serais pas là mais confortablement allongée dans une tenue un peu plus saillante. '' Il fit mine de réflechir quelques instants. '' Eh, au pire, il doit bien lui rester un peu de ce qu'elle nous a filé, non ? Elle a qu'à bouffer de sa propre tambouille ! ''
Sans attendre de réponse, il se mit à la fouiller sous la garde bienveillante de Soly, et puis faut bien chercher partout hein, on sait jamais, généralement c'est dans les sous-vêtements que-
Image de profil : Succès : Cristaux : 2071MESSAGES : 112COULEUR : #DC143CFauve MilanChien mais pas de chasse
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Elles sont parties.
— Idiot.
— Ça rime en o.
Je ricane tout seul en me tapant le ventre alors que Soly couine. Elle couine comme une sourie. Enfin, comme un chien. Enfin, une chienne. Bref, elle couine normal, mais j’ai pensé à une sourie et c’est venu tout seul. Nos douceurs voleuses ont fui, mais on a nos cristaux et affaires.
— Elles n’ont pas voulu jouer… On a été de bon pisteur pourtant.
Je rigole à nouveau et un pot de fleurs nous arrive vers les pieds.
— Le temps se gâte ! Aux abris ! Il nous faut ta veste pour tenir face aux chutes de fleur…
Cela me fait rire et je tire mon acolyte alcoolique sur le chemin du retour du bar. Enfin, je suis les traces de pas de Soly. On est des innocents moutons qu’on raccompagne au bercail. Tout innocent comme le jour de notre naissance. Encore plus encore. Une averse de soupe nous tombe dessus. Vraiment, le temps d’Aryon c’est du n’importe quoi. On passe la porte du bar et je pose mes cristaux pour payer mes consommations sous un regard, je crois, dégouter du patron. Il avait peut-être envie qu’on se dévergonde ensemble.
— Sans façon. Voilà vos affaires.
Visiblement j’ai pensé à voix haute. Oups. Je ricane encore, un peu comme une hyène. Les crocs de Soly se referment doucement sur ma jambe et je lui caresse le poil avec entrain malgré ses grognements agacés. Elle est adorable. Je passe à côté de mon ami du soir, lui embrasse fortement la joue avant de la saluer en sortant.
— Ce fut une bonne nuit ensemble mon pote ! La prochaine fois on les retrousse toute ensemble.
Je me prends deux ou mille fois les pieds dans mes pieds, mais finis tout de même dans un lit, celui de mon auberge à la fin. C’était amusant. Il était à croquer. Une prochaine fois peut-être.
— Idiot.
— Ça rime en o.
Je ricane tout seul en me tapant le ventre alors que Soly couine. Elle couine comme une sourie. Enfin, comme un chien. Enfin, une chienne. Bref, elle couine normal, mais j’ai pensé à une sourie et c’est venu tout seul. Nos douceurs voleuses ont fui, mais on a nos cristaux et affaires.
— Elles n’ont pas voulu jouer… On a été de bon pisteur pourtant.
Je rigole à nouveau et un pot de fleurs nous arrive vers les pieds.
— Le temps se gâte ! Aux abris ! Il nous faut ta veste pour tenir face aux chutes de fleur…
Cela me fait rire et je tire mon acolyte alcoolique sur le chemin du retour du bar. Enfin, je suis les traces de pas de Soly. On est des innocents moutons qu’on raccompagne au bercail. Tout innocent comme le jour de notre naissance. Encore plus encore. Une averse de soupe nous tombe dessus. Vraiment, le temps d’Aryon c’est du n’importe quoi. On passe la porte du bar et je pose mes cristaux pour payer mes consommations sous un regard, je crois, dégouter du patron. Il avait peut-être envie qu’on se dévergonde ensemble.
— Sans façon. Voilà vos affaires.
Visiblement j’ai pensé à voix haute. Oups. Je ricane encore, un peu comme une hyène. Les crocs de Soly se referment doucement sur ma jambe et je lui caresse le poil avec entrain malgré ses grognements agacés. Elle est adorable. Je passe à côté de mon ami du soir, lui embrasse fortement la joue avant de la saluer en sortant.
— Ce fut une bonne nuit ensemble mon pote ! La prochaine fois on les retrousse toute ensemble.
Je me prends deux ou mille fois les pieds dans mes pieds, mais finis tout de même dans un lit, celui de mon auberge à la fin. C’était amusant. Il était à croquer. Une prochaine fois peut-être.
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