Douche froideDéfi Rp@Carciphona Ixchel


Vous vous demandez certainement pourquoi je suis ici seule, sans mon mari et surtout sans mon bébé. C’est plutôt simple à dire vrai. Ma belle-mère nous avait payé un petit séjour entre femmes aux sources chaudes de Forteresse tout ça dans le but de prendre un peu de repos loin du travail, du bruit et de la routine maisonière. Il est vrai qu’en tant que nouvelle maman depuis quelques mois les jours ce ressemble. On se lève plus ou moins aux mêmes heures, on nourrit le petit, on le change et on le recouche. Mes journées sont calculées en fonction de son horaire à lui et comme ce n’est jamais planifié et plutôt hasardeux pour le moment, disons que je ne peux pas toujours faire ce que je veux. Enfin, nous avions préparé notre sortie à deux en laissant les quatre hommes à la Capitale.

Malheureusement, une fois arrivé Chrsina, la mère de Devon, ne semblait pas aller bien et m’avait ordonné de me rendre tout de même aux sources alors qu’elle resterait à notre chambre pour se reposer. Je ne me suis pas fait prier et cela ne prit quelques instants avant que je ne m’y rende aussitôt. On pourrait croire qu’en tant que partiellement araignée, je ne puisse pas aimer l’eau, mais ce n’est pas ce qui ne me dérange le plus surtout pas lorsqu’elle est chaude. Mais bon, des bains glaciaux en forêt j’en ai pris et même si je déteste le froid, cela ne m’a jamais arrêtée.

Les sources sont plutôt calmes et il n’y a presque personne sauf une autre femme qui est arrivée un peu après moi. Bon, les bassins sont grands et on est là pour relaxer, alors je reste dans mon coin, profitant de la chaleur et des quelques remous. Tout ce qu’il me manquerait c’est un petit cocktail.

Bien évidemment, cela ne pouvait pas se passer parfaitement. Alors que je commençais enfin à sentir les bienfaits de l’eau sur mon corps et à me sentir reposée et détendue, un courant d’eau froide arrive doucement chatouillant ma peau nue. Très contraste avec l’eau chaude, j’ouvre grand les yeux alors que la femme qui était arrivée un peu plus tôt ce mis à courir en me suggérant de sortir de l’eau.

« Quoi, qu’est-ce qui se passe?! » que je demande surtout surprise sans réellement attendre de réponse.

Pour que cette femme décide de courir ainsi sans se soucier de sa serviette qui était retenue que par ses hanches, c’est qu’il y avait certainement quelque chose de grave? Je me lève, ajuste ma serviette juste au-dessus de ma poitrine et sans le froid me mordre la peau alors qu’une couche de givre commence à courir sur la surface des hauts. « Hey, merde! » Aussitôt dit, je me mets à suivre cette dernière qui semble croire que je suis la coupable.

« Détrompe-toi, je ne suis pas responsable de ce merdier. J’appréciais grandement mon bain jusque-là et la seule personne manipulant la glace que je connaisse n’est pas du genre à faire cela. »

Enfin, ce n’est pas le moment de réfléchir, mais plutôt de courir. Je n’ai pas envie de me retrouver gelée sur place incapable d’avancer plus loin. Aussitôt arrivée sur les bords rocheux, je m’agrippe sur ses derniers assez facilement et m’aide de mes griffes pour monter sans glisser. Dès que je suis hors de l’eau, je me retourne et tend une main salvatrice à cette dernière pour l’aider à se hisser avant que l’eau de soit complètement gelé.

Essoufflée, je me donne quelques instants pour reprendre mon souffle et observe les environs en ajustant ma serviette qui me collait à la peau et qui était assez froide au vu de notre mésaventure.

« Tu sais ce qui pourrait avoir causé cela? Ce sont des sources naturelles alors ça ne peut pas être un objet magique avec une dysfonction… Et à moins qu’un troupeau de Laïum ait décidé de prendre leur bain, ça ne m’étonnerait que ce soit eux et leur souffle glacé. »

Je tente d’essorer ma pauvre serviette. Heureusement qu’il fait soleil parce que nous n’aurions très certainement pas apprécié d’être dans nos plus simples tenues en pleine saison froide. D’autres clientes semblent être prises dans la même situation que nous. Peut-être qu’elles savent quelque chose?

Je décide alors de m’approcher d’elle pour voir si tout allait bien aussi pour elle, mais l’une d’entre semble mécontente; qui ne le saurait pas d’ailleurs.

« J’ai essayé de retourner aux vestiaires, mais les portes sont verrouillées! Et personne ne nous répond. Je ne sais pas ce qui se passe ici, mais ils vont entendre parler de moi!
- Allons, allons, je suis sûre que le personnel fait tout son possible pour régler le problème. Aller profiter du soleil pour vous faire sécher et vous réchauffer. »

Moi, j’ai d’autres chats à fouetter que de me soucier de vieille dame mécontente pour quelque chose qui est certainement hors du contrôle de qui que ce soit. Trouvons la source de ce problème.

« Si jamais, je vais essayer de trouver un moyen de sortir ou de comprendre ce qui arrive… »

Petite invitation lancée comme ça, après tout peut-être que quelqu’un voudra bien m’aider?

Douche froideDéfi Rp@Carciphona Ixchel


Y’a que mes fesses pour m’aider aujourd’hui, parce que cela aurait dû être une activité entre femmes, alors mes familiers sont aussi restés à la maison et avec le pass de téléportation, j’ai pas à me soucier du trajet et d’une possible attaque de brigand. En même temps, s’il devait arriver quelque chose à Chrisna, je m’en voudrais. Je suis même presque heureuse qu’elle soit restée à l’auberge pour se reposer. Au moins, je n’aurai pas eu à me soucier de son bien être. Ça devient compliqué de se lier aux gens. Il faut s’en soucier et prendre soin d’eux alors que lorsque je vivais seule, seule moi comptais. Maintenant j’ai Cid, mon petit garçon ainsi qu’une nouvelle famille auxquels mon père et moi nous sommes liés.

Enfin, la femme à la chevelure bicolore semble vouloir s’occuper de la porte et après quelque instant elle cherche des informations sur la présence d’un possible farceur, bien que je ne puisse que répondre négativement à cela.

« Mis à part des femmes, je n’ai pas vu personne…  Du coup, soit que c’est quelqu’un à l’extérieur de notre terme qui s’amuse à nos dépends. »

Comme on est que toutes les deux à vouloir chercher le trouble-fête et que les autres ne daignent lever le petit doigt, la tâche de vérifier par-dessus la barrière me revient de droit. Ce ne serait pas le bain des hommes par tout grand hasard? En tout, cas, il ne me semble pas avoir entendu d’homme crier leur désarroi. Bon, au risque de passer pour une voyeuse, au moins je pourrai sortir la parfaite excuse; vérifier si tout allait bien de leur côté.

Malgré tout, j’ai la désagréable sensation de faire quelque chose de mal, mais il le faut bien. La barrière est quand même haute et on ne peut pas atteindre l’extrémité d’un simple sceau, sinon cela serait trop facile pour épier d’un côté ou de l’autre. Faite en pierre, il m’est donc plus facile de m’y agripper à l’aide de mes griffes. Tant que la surface n’est pas parfaitement lisse, je peux toujours m’y accrocher. Le faire en serviette n’est pas des plus faciles et tout ce que j’espère c’est qu’elle ne tombe pas ou que personne ne regarde en dessous. J’appuie un pied puis l’autre et me hisse finalement jusqu’en haut. L’eau des termes du côté des hommes ne semble pas avoir de problèmes, mais il y a presque personne.

« Hey! Qu’est-ce que vous faites là?!
- Ah merde… Désolée, il y a des soucis de notre côté et on cherche à comprendre ce qui s’est passé… L’eau est complètement gelée de notre côté. M’écriai-je »

À ce moment, je sens quelque chose, comme un courant d’air près de ma cheville, mais chaud. Je jette vite fait un coup d’œil en dessous de moi, pour n’y voir personne… Je secoue la tête et retourne à ma conversation avec les hommes.

« Vous n’auriez pas vu quelqu’un de louche ou qui aurait parlé de faire un mauvais coup?
- J’ai rien entendu pour ma part…
- Mais y’a quelque chose qui me chicote depuis tout à l’heure. Y’avait un jeune homme qui était dans les vestiaires avec nous, mais il n’est jamais venu jusqu’au terme.
- Ok, merci!  Désolé encore, je ne voulais pas vous épier! »

Je leur aurais bien précisé que j’étais une femme fidèle et prise, mais ça ne servait à rien dans ce genre de situation. Au moment où je bouge l’un de mes pieds, je sens quelque chose l’effleurer et ça me fait sursauter au point de me faire perdre prise. Heureusement, la chute n’est pas trop haute, mais tout de même, tomber sur les fesses n’a jamais rien d’agréable. Je pousse une grimace à me frottant et je cherche aussitôt la source de ces problèmes. Un vent chaud sur ma cheville, quelque chose qui m’effleure, mais qui ne semble pas apparaître, un jeune homme qui se change dans les vestiaires, mais qui n’apparait jamais dans les termes. C’est louche… très louche!

« Rester en alerte les filles, je crois qu’on a droit à un voyeur invisible… »

Douche froideDéfi Rp@Carciphona Ixchel


J’espère avoir vu juste avec l’homme invisible, mais j’espère m’être trompée, car cela voudrait dire que ce dernier était tout près de moi lorsque j’étais là-haut. En tout cas, j’espère que la vue lui a plu parce qu’il va passer le reste de ces jours dans le noir. Je vais lui crever les yeux à ce sale voyeur. En tout cas, j’imagine que d’avoir énoncé sa présence au sein du groupe le poussera à faire une erreur.

Je laisse les vestiaires à la femme alors que je me mets à observer le reste des thermes. Il faut que je prenne le temps de mettre un fil très fin de ma toile au sol. Peut-être que je pourrais le sentir ce mouvoir, mais un semblant de grabuge se fait entendre à l’extérieur. Ont-elles mis la main sur notre homme? Je m’approche alors rapidement pour entendre parler d’une loutre qui parle. Ce n’est pas la chose qui m’étonne le plus à dire vrai, mais c’est plutôt le reste qui m’interpelle. J’imagine que cette loutre est de mèche avec la seule autre femme qui semble dotée d’une tête sur les épaules.

« Éloignez-vous et laissez les faire!  Vous ne voyez pas qu’ils essaient de nous aider? »

Je pousse un soupir. Les gens ne sont jamais contents. Personne ne les aide, ça se plaint et quand quelqu’un cherche à le faire c’est pire! Bref, qu’elles fassent ce qu’elle veule, nous on a d’autre chat à fouetté. Je retourne donc à mes observations. Avec tout ça, notre voyeur a peut-être réussi à fuir, mais il semblerait que non. Puisqu’à peine quelques minutes passent que j’entends un bruit d’éclaboussure sans y voir personne suivi bien évidemment d’un cri. Quelqu’un semble se débattre dans l’eau et nage rapidement du côté de la flotte où je me trouve. De l’autre côté, la femme apparait en rigolant.

Je me penche finalement pour l’aider à sortir de l’eau et je sens une drôle de résistance, comme s’il y avait un poids supplémentaire. J’entends une plainte de douleur et roule des yeux.

« Ah, ça! C’est ce que ça fait de vouloir jouer les voyeurs! »

J’ai l’impression de sentir un bout de tissu mouillé dans ma main et je tire aussitôt dessus pour le lui enlever laissant apparaître un jeune homme qui vient certainement d’avoir sa majorité si ce n’est pas plus vieux et il tombe sur le derrière suite à mon mouvement. Il n’est pas très réactif et il semble complètement gelé à cause de ce qui vient de se produire. Sauf qu’on a un autre souci sur les mains.

« Maintenant tu vas trouver une solution pour cette eau froide, sinon je vais t’y replonger aussi longtemps qu’il le faudra pour que tu parles…
- J…j’ai froid…
- Oui, comme nous tous, mais on récolte ce que l’on sème. C’est un objet comme ta cape qui cause cela, ou c’est ton pouvoir? Parle vite, sinon je vais te laisser aux mains de ces femmes en colères qui vont certainement faire pire que moi… »

Douche froideDéfi Rp@Carciphona Ixchel


Jouer la méchante ne me dérange pas. Ça n’en sera pas à ma première fois. Puis, si ça se trouve, tout le monde pensera que je joue un personnage. Enfin, c’est bien la première fois qu’on me supplie de ne pas les manger, même si, malheureusement et avec beaucoup de dégoût, j’ai déjà mangé de l’humain. C’était involontaire et contre notre gré et je ne vous raconte pas la suite lorsque nous avons réalisé ce qu’était la vérité. Le pire dans tout ça, c’est que ce n’était mauvais. Enfin, je ne compte pas m’y essayer de nouveau, le cannibalisme ce n’est pas pour moi.

Je me contente tout simplement de sourire en montrant mes belles dents toutes plus pointues les unes que les autres. Il ne manquerait plus que je sorte mes chélicères, mais je n’en fais rien. Je ne voudrais pas qu’il soit trop effrayé au point de ne plus savoir aligner quelques mots. Puis ma collègue semble s’en sortir plutôt bien.

On finit plus ou moins par avoir le fin mot de l’histoire, bien qu’il semblerait que la boule magique effervescente n’aille pas été celle qu’il croyait que ça serait. Confondre un aphrodisiaque avec un effet glaçant ce n’est pas le crayon le plus aiguisé de la boîte en tout cas, à moins qu’il ne se soit fait avoir par la personne à qui il l’avait acheté.

« Si t’es assez vieux pour essayer de droguer des femmes pour qu’elle fasse je ne sais quoi pour une petite poussée d’adrénaline ou ta curiosité personnelle, c’est que t’es assez vieux pour assumer les conséquences de tes actes en te faisant prendre la main dans le sac. T’y resteras peut-être pas des années, mais assez pour prendre le temps de réfléchir à ta connerie. »

Je croise les bras sur ma poitrine, toujours vêtue que d’une simple serviette et me retourne finalement vers la femme alors que notre voyeur pleure.

« Je suis sûre qu’avec un peu de cuisson il pourrait être très tendre…
- Non pitié…
- Je déconne et arrête de pleurer, je ne suis pas une barbare et je ne mange pas les humains, à ce que tu pourrais croire. Moi je dis qu’on lui retire ses vêtements et qu’on l’exhibe devant tout le monde…
- Vous ne pouvez pas!
- Tu crois? Alors que tu te permets de rentrer ici, cacher à notre vue pour nous regarder. Tu penses qu’on est des jouets?
- Je….je…
- Ouais c’est ça. D’ailleurs, ton machin dans l’eau, on t’a dit combien de temps ça prendrait pour que cela ne fasse plus effet?
- Non… mais il m’a dit quelques heures et que ce n’était pas dangereux.
- J’imagine qu’une fois l’effet magique dissipé, l’eau deviendra à nouveau chaude, mais cela prendra sûrement du temps. »

Je m’accroupis doucement devant le jeune, en faisant bien attention de ne rien dévoiler, et l’observe sérieusement.

« Je ne sais pas où tu t’es procuré cela, mais je ne pense pas que cela provienne d’un fournisseur officiel ou d’un alchimiste confirmé. Cela aurait pu être autre chose que de geler l’eau et cela aurait pu être bien plus grave. Je te conseil fortement de te tourner vers les bonnes personnes et tu sais tout comme moi qu’aucun apothicaire ou alchimiste dignes de ce nom ne t’aurait fourni un aphrodisiaque en aussi grande quantité pour que cela fonctionne sur nos thermes… »

Je ne sais même pas s’il m’écoute vraiment ou s’il enregistre ce que je dis, mais tout ce que j’espère ce qu’il aura tellement eu la frousse de sa vie qu’il ne recommencera pas. On a tous été jeunes et cons par moment, mais de là à causer un tel raffut?

« Mais qu’est-ce qu’il se passe ici?! » demanda finalement un homme assez âgé entouré d’un peignoir blanc qu’on laissa finalement passer. « Pourquoi est-ce qu’il y a des familiers ici et pourquoi tout le monde cri!? On est venu me chercher dans mon bain personnel pour m’aviser de la situation. J’aimerais comprendre. »

Évidemment, les femmes pointent toute notre direction en clamant toutes leur mécontentement en même temps en essayant de toutes dire ce qui s’était passé, mais lorsque son regard se posa sur le jeune homme, son regard devint noir. Il semblait déjà en colère, mais là c’était une tout autre histoire.

« Vincent?! Qu’est-ce que tu fais ici?
- Pitié, ne le laissé pas m’approcher, il va me tuer.
- Ne me dis pas que tu as causé tout cela?! »

Le jeune homme semble tenter de fuir, mais fut aussitôt rattrapé par l’homme en lui tirant l’oreille.  Une partie de moi prend pitié du pauvre garçon, mais l’autre se dit que c’est bien fait pour lui.

« Vincent est un vilain petit voyeur. Il voulait nous faire une blague en jetant une bombe magique effervescente avec des aphrodisiaques dans les thermes des femmes, mais voyez le résultat vous-même, l’eau est complètement glacée.
- Il a fait quoi?! S’étrangla-t-il. »

Il se pencha alors bien bas vers l’avant en s’excusant pour ce dernier en nous affirmant par la même occasion qu’il allait remédier rapidement à la situation, sauf qu’il ne semblait pas spécialement enchanté par le fait que nous souhaitions y mêler la garde. Après tout, il suffirait d’une plainte.

« Je vous en supplie, n’amener pas la garde ici. Cela ne nous fera certainement pas une bonne publicité, puis j’aimerais tenir cet incident le plus secret possible. Je vais m’occuper personnellement de mon fils et je vous jure qu’il n’osera plus jamais traiter une femme de cette façon, mais je suis sûre qu’il y a un moyen pour nous de nous arranger. »

J’avoue que d’avoir une seconde chance pourrait peut-être l’aider, mais cela ne dépendait pas que de moi. Il y avait plus mécontente que moi en tout cas.

Douche froideDéfi Rp@Carciphona Ixchel


Aaaah quel doux son que d’entendre un parent remettre à sa place un enfant devant une foule de gens. Si seulement les parents de ceux qui m’intimidaient lorsque j’étais plus jeune avaient fait la même chose. Peut-être que cela aurait pu changer bien des choses? Je me délecte de la souffrance de ce garçon et je n’en éprouve aucune pitié. Après tout, il a mérité tout ce qui lui arrive pour le moment. J’imagine qu’il va prendre le temps de réfléchir à ses actions les prochaines fois qu’il pensera à faire quelque chose d’aussi stupide. Puis, une fois bien établi dans sa vie d’adulte, peut-être qu’il pourra en rire. Pour le moment, j’aime bien l’idée qu’a cette femme. Le travail communautaire ça forgeait l’esprit et plus les tâches étaient difficiles et désagréables et moins tu voulais y retourner.

Au moins, tout semble se terminer sur une bonne note. En acceptant de ne pas nous tourner vers la garde, nous avions eu droit d’utiliser les bains personnels du propriétaire lui-même.

« Ça me va parfaitement, mais on ne dit rien à ces vieilles mégères… Je n’ai pas envie qu’elle nous suive et de les entendre ce plaindre…
- Bon, voici la clé pour les bains. Vous en aurez besoin pour y entrer, vous n’aurez qu’à les laisser à l’un des membres du personnel une fois que vous en aurez terminé.
- Merci bien! »

Je regarde le père et le fils s’éloigner alors qu’il est toujours tiré par l’oreille pour se rapprocher des autres femmes. Je ne sais pas ce qu’elles décideront de faire, mais pour notre part, nous avons trouvé le compromis parfait. Oui, j’aurais pu lui percer les yeux comme je l’avais dit plus tôt, mais cela m’amènerait bien plus de problèmes à moi pour la suite, puis bon, s’il a vu sous ma serviette que voulez-vous que j’y fasse. Je n’ai pas honte de mon corps travaillé par les années passer en forêt et aussi aux quelques changements apporté suite aux neuf mois de grossesse. Je suis bien contente d’avoir retrouvé ma ligne, mais je garderai toujours des traces de cela qu’importe ce que je ferai.

« Avec tout ça, on ne s’est même pas présenté. Je suis Saryna Delarosa, mais Saryna me convient parfaitement. » Dis-je en lui tendant ma main. « C’était tes familiers tout à l’heure?  Les miens sont restés à la Capitale. »

Je sais que la loutre géante était certainement son compagnon, mais pour les autres je ne savais pas trop. Enfin, je crois qu’il vaut mieux continuer cette conversation en marchant jusqu’au bain de monsieur, mais avant cela, je fais un petit détour pour aller récupérer mes biens. Je n’aurai qu’à me changer là-bas lorsque j’en aurai marre. Enfin, tout ce que j’espère c’est que les bains seront prêts demain pour que Chrisna puisse aussi en profiter.

« En tout cas, je suis contente que tu aies été là. Je ne sais pas ce que j’aurais fait à ce moment… J’aurais sûrement assommé quelques bonnes femmes et je ne sais pas si elle aurait eu plus peur du voyeur que de moi à ce moment-là. »

Nous rendre jusqu’aux bains privés nous prit quelques minutes. Évidemment, les gens sont plutôt intrigués de me voir dans cette tenu à moitié trempé, mais je ne compte pas m’habiller pour me remettre ainsi. Une fois sur place, je ne me fais pas prier pour entrer dans l’eau et m’y étendre.

« Aaaah, de l’eau chaude. Qu’est-ce qu’on est bien! »