Un doux vent charriait une fraîcheur bienvenue quand Ayah passa le pas de la porte. Son premier réflexe fut de fermer les yeux et de prendre une grande inspiration.

Suite à quoi elle se mit à étudier pensivement les alentours : elle fit quelques pas en avant en regardant autour d'elle. Le jardin avait une configuration pour le moins particulière : trois bancs, dont l'un était doté d'un dossier faisaient face à l'entrée.

A droite et à gauche, des haies végétales bien entretenues laissaient deviner un passage, mais il était impossible de voir vers quoi cela menait de là où elle se trouvait... C'était comme si un voile magique était à l’œuvre pour masquer à son regard une nouvelle énigme.

La jeune femme se retourna en sentant une autre présence à ses cotés.

" Il n'y a personne ici... " Fit-elle, pensive, à l'adresse de Vlad qui arrivait à ses côtés.

Elle était un peu perturbée par toute cette histoire, mais elle devait bien reconnaître que la présence du soldat avait quelque chose de réconfortant.
Elle prit le temps de l'étudier quelques instants, essayant de savoir si tout allait bien, et lui adressa un sourire jovial quand il lui lança un regard interrogateur.

Apparemment ça n'allait pas trop mal de son coté et elle s’inquiétait sûrement pour pas grand chose.
Détournant son attention de son amant, elle se focalisa à nouveau sur les trois bancs et une forme retint son attention sur celui de droite.

Elle s'approcha timidement :

* Un livre ? *

" J'ai l'impression que notre hôte nous a encore laissé un petit indice... "

Elle se renfrogna légèrement, une moue inquiète sur le visage :

" J'espère que les otages vont bien... " La jeune femme leva les yeux vers lui " Allons voir ça, tu veux bien ? "

CHOIX B : Se diriger vers le banc de droite

 

 

 

 

 

 

Vivianne débarqua comme une fleure dans le jardin et remarqua immédiatement le petit couple qu'elle avait croisé dans le hall. Comment savait-elle qu'ils étaient en couple ? Simplement par leurs regards, avec le temps on finissait par le voir sur le champ ... et par s'en lasser. Mais bon c'était toujours mieux que cette poupée stupide ... Elle eut une pensée pour Emerald qu'elle avait abandonné, son sacrifice ne serait pas vain !

"Alors Hervé, je n'ai toujours pas entendu une note venant de ta part. Je réitère ma question avant de te couper les cordes, qu'est-ce qu'il s'est passé dans ce foutu manoir ?"

Son ton venait d'augmenter en intensité et elle laissa la caisse de résonance du violon parlant frotter contre le sol, abimant son verni. Elle s'approcha des deux tourtereaux et jeta un coup d'oeil à ce qu'il lisait. Si elle avait bien retenu quelque chose de son voyage dans ce manoir, c'était que les indices laissés en plan comme celui-là ne leur avait jamais servi à quoique ce soit.

"Laissez tomber votre lecture jeunes gens, nous avons trouvez plein "d'indices" dans ce genre et ils ne nous ont jamais servi à rien. Rien ne vos l'exploration, en restant prudent bien évidement"

Et sur ses mots elle prit le chemin de droite, accompagnée des crissement d'un violon qui frottait sur le sol.

Choix B : Prendre le chemin de droite

"Foutue lumière, jura Vivianne en se couvrant les yeux"

Quand elle les rouvrit, les deux amoureux avaient disparus et la voix se fit encore retentir. Vivianne haussa les épaules, elle n'allait pas se mettre à pleurer pour la disparition de deux inconnues dont elle ne savait rien. Elle était maintenant seule avec ce cher Hervé qui commençait sérieusement à l'agacer.

"Le prince va parler sinon je vais le réduire en miette."

Et elle mis ses menaces à exécution. Elle ramassa un caillou un peu pointu et s'en servit pour rompre une des cordes du violon d'un mouvement sec et sans pitié.

"Maintenant parle mon petit violon car je n'ai plus aucune patience. Soit tu m'apprends quelque chose d'utile, soit je te fracasse en mille morceau et je continue à vivre ma vie de min côté. C'est clair ?"

Elle continua de marcher en laissant Hervé réfléchir à son espérance de vie qui venait de considérablement se raccourcir.

Choix A : Prendre le chemin Orange.

J’avançais prudemment dans les allées végétales, ne m'arrêtant que pour écouter les suppliques de mon nouveau violon. Il ne m'apprit pas grand chose, mais c'était assez pour me rendre compte du pouvoir que détenait notre geôlier. Faire disparaître tant de gens d'un simple claquement de doigt ...

"Eh bien tu vois Hervé, quand tu veux tu peut être utile. Je t’emmènerai chez le luthier quand nous en aurons terminé, dis-je sur un ton plus calme à mon nouvel ami"

J'arrivais à un nouveau croisement et j'observais les deux alternatives. J'étais clairement ans un labyrinthe sans vraiment d'indications à part le livre avec les éléphants.

"Hum ... autant prendre la même direction pour le moment.

Choix B : Prendre le chemin Orange

Hervé boudait, mais il était toujours envie, c'était déjà ça. Vivianne l'avait nonchalamment jeté sur son épaule tandis qu'elle marchait sans se presser dans les allées du labyrinthe. L'enchanteresse était partie sur une méthode simple pour s'orienter : toujours tourner à droite. Quelle ne fut pas sa surprise quand, au tournant, elle découvrit qu'elle ne pouvait plus tourner justement.

"Eh merde ..., si je ne peux plus tourner et bien autant continuer tout droit"

Choix B : Prendre le chemin gris

Génial un labyrinthe infini. Vivanne soupira quand elle se rendit compte qu'elle était revenue au point de départ. Elle sentait qu'elle allait passer beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup de son temps dans ce jardin. Etait-ce un enfer créé par Lucy ?

"Toi Hervé, ne prend pas trop la confiance. Je peux encore te fracasser sur ce banc, menaça-t-elle."

Elle regarda à gauche et à droite, elle n'avait pas plus d'indices à par le livre qui s'était volatilisé avec les deux autres.

"Bon et bien on va reprendre le même chemin et ne pas aller tout droit cette fois. "

Choix A :Tourner à droite puis suivre le chemin Orange aux trois prochains embrochements s'ils sont identiques à ce qu'elle a déjà vu.

Bon retour à la case départ. Il semblerait que tourner soit une mauvaise idée. Vivianne s'apprêta à reprendre à droite quand Hervé lui donna ce qui semblait être un indice.

"Oh Hervé j'espère pour toi que tu as ne me fais pas tourner en bourrique sinon je t'assure que ton espérance de vie atteindra son terme."

Choix A : Prendre à droite (et ensuite tout droit si l'intersection est toujours la même).