C’est l’événement de l’été ! LE spectacle à ne pas manquer à la Capitale ! Une occasion en or d’observer le palais ! Quel est cet événement ? C’est le Grand Rallye des Glooby !!!
Une course où tous les coups sont permis entre glooby participants. La ligne de départ se situe devant le grand portail d'accès au palais. Les coureurs doivent alors contourner tout le palais pour revenir au point de départ. Pour lancer le départ de la course, une éminente personnalité a fait le déplacement ! La Première Ministre herself !
Quant à vous, on vous a littéralement kidnappé dans le public pour remplacer les commentateurs malades à cause d’une intoxication alimentaire… Vous voilà donc sur la charrette de suivi. Entre vos mains, des cristaux d’amplification de voix qui transmettront tous vos commentaires tout le long du circuit. Votre mission est donc simple : mettre un peu d’ambiance dans cette course de folie !
Participants : Sia Zmeï et Fauve Milan
Challenge RP : Vous vous lancerez dans un débat philosophique sur le bien fondé de cette course. Fauve, fervent défenseur de la cause Gloobyesque, tu défend la suppression de la course. Sia, au contraire, tu milites pour une course encore plus violente entre les glooby !
Note : avec l’accord des joueurs, vous pouvez faire intervenir les glooby de nos concitoyens !
Nous allons donc régler le problème à la racine et faire prendre conscience aux organisateurs du grand rallye des glooby qu’il y a une manière de faire cette course sans avoir de blessés dans leur rang. Xarope arrête ainsi de pleurer les nuits après qu’on récupère des glooby devenus infirmes suite à l'entraînement ou la course en elle-même et je me sentirais plus coupable à chaque fois que je vois son visage le lendemain matin alors que je ne suis pas allé le consoler. Je ne suis pas son père. J’aimerais que Walnuts le comprenne et arrête de me fixer comme si j’étais la pire des enflures pour ne pas agir ainsi avec le gamin.
Donc, je suis là, dans le public, remonter comme un tempus en surchauffe de magie, près a expliqué un a un aux gens ici qu’encourager ce genre de course avec ses dérivent était une pure merde pour la santé de pauvre familier qui n’avaient rien demandé à personne pour vivre ce genre de traumatisme horrible. J’ai plus envie de me sentir coupable en regardant le gamin en plus, il a seize ans bordel, il ne devrait pas pleurer pour se genre de truc.
— Excusez-moi ? Vous êtes les organisateurs de la course ?
La personne que je viens d’interpeller avec un gros bandeau noir marquer comme étant de l’équipe d’administration me regarde avec des yeux tout ronds avant de hocher la tête et attraper un dossier dans son sac.
— C’est pour une inscription de dernière minute ?
— Non, du tout, c’est pour une réclamation sur la façon dont se déroule la course. Il faut changer le tout et…
— Miranda ! Tu as trouvé un présentateur ?
— Oui ! Ici !
— Quoi ?
— Merci d’avance pour votre prochaine participation, nous écouterons vos réclamations en direct. Veuillez amuser tout le monde.
— Quoi ?
— Bon courage ! On compte sur vous !
Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, par pure surprise je me retrouve dans la charrette des commentateurs normalement avec une tête qui ne me semble pas si inconnue que cela.
— Sia ! Qu’est-ce que tu fous là ? Toi aussi tu as été mise là quand tu as voulu leur expliquer qu’il fallait changer les règles ? Oh ! Non ! Le glooby à paillette là ! Il ne faut pas mordre le cul du glooby à chouchou vert !
Malheureusement, comme c’est des familiers, visiblement attachés à leur propriétaire, cela n’a aucun effet et c’est des plus frustrant alors que le top départ de la course vient d’être donné.
Nous sommes tous installés pour assister à la course. Mon père et sa carrure imposante ont réussi à nous trouver une place de choix, nous ne pourrons pas manquer une seule miette du spectacle. Nous avons encore un peu de temps avant que le départ soit donné. Je décide donc de me promener un peu et surtout de chercher un vendeur ou stand de nourriture. Comment apprécier une bonne course sans grignoter quelque chose ? Je ne sais pas encore si je vais partir sur du sucré ou du salé, mais je n'arrive pas à croiser un seul vendeur ou endroit semblant avoir des stands. J'étais pourtant certaine qu'il y en avait pendant la dernière course.
Je finis par croiser une femme avec un brassard indiquant qu'elle fait partie des organisateurs. Je m'approche d'elle dans l'espoir qu'elle puisse me donner des indications avant le départ de la course. Je l'accoste en affichant un léger sourire poli et en essayant d'utiliser une voix moins froide qu'à mon habitude.
« Excusez-moi. Je cherche un ... »
Je n'ai pas le temps de terminer ma question que la femme vient me prendre par les bras et affiche un regard à la fois surpris et étrangement satisfait. On pourrait croire qu'elle vient d'avoir une illumination ou de trouver l'âme sœur. Elle prend une voix particulièrement enthousiaste et ne me laisse pas en placer une.
« Vous êtes parfaite !
- Merci. Mais je...
- Cette voix est parfaite ! C'est décidé, je vous choisis !
- Merci... Pardon ? »
Je n'ai pas vraiment le temps de réagir que déjà je suis trainée par cette femme qui me tire le bras. Elle rejoint un autre organisateur, l'air enthousiaste et me tirant tel un simple sac de pommes de terre.
« Miranda ! Tu as trouvé un présentateur ?
- Oui ! Ici !
- Quoi !?
- Merci d’avance pour votre prochaine participation, nous écouterons vos réclamations en direct. Veuillez amuser tout le monde.
- Hein !?
- Bon courage ! On compte sur vous ! »
Sans trop comprendre ce qui m'arrive, je me retrouve dans la charrette des commentateurs aux côtés d'un homme. En entendant mon prénom, je le dévisage. Il m'est familier. Il commence à me parler de faire changer les règles de la course et je fronce les sourcils. Cette voix. Oui je sais !
« Fauve ? Alors toi aussi tu trouves qu'il n'y a pas assez d'action dans cette course ? Je savais que tu es un homme de goût ! Oh le glooby flamboyant là-bas ! Vas y ! Tu vas tous les incendier ! »
Il semblerait que nous sommes destinés à commenter cette course. Dans les spectateurs, mon regard rencontre celui stupéfait de ma famille. Et alors que le départ de la course est donné, je vois Sio me faire un signe d'encouragement. Très bien. Je vais mettre le feu à cette course ! Et je vais leur montrer que même des limaces gluantes peuvent devenir violentes. Je m'empare de la liste des participants qu'on a eus la bonté de nous laisser et me prends au jeu des commentaires pour ce début de course.
« Et le numéro 12, Mort de Rire, le glooby rieur prend la tête de cette course ! Il semblerait qu'il n'a pas hésité à écraser le numéro 7, Bien Costaud, et profiter d'un rebond incroyable en utilisant le corps de son concurrent. Un début de course en douceur, mais on voit déjà les premiers coups être donnés ! »
— Oui, il n’y a pas assez d’actions non dangereuses pour la vie de ces pauvres familiers…
Il y a un moment de pause dans ma phrase, ce moment où mon cerveau refait sa conversation a elle dans le bon ordre. Enfin, je ne sais pas si on peut vraiment dire bon ordre quand on voit ce qu’elle a pu dire sans rougir une seule seconde ou bafouiller des propos aussi foireux.
— Mais attends ! Non ! Il y a trop de choses dangereuses dans cette course ! Tu ne vois pas comment Gai brillant est à la traîne avec ses trois pattes manquantes ou encore de comment, malgré les efforts qu’il semble faire, Potin d’amour avec son œil en moins viens, encore une fois, c’est la troisième depuis le début de cette course, se prendre une personne du public parce qu’il ne court pas droit ?
Cela amuse la galerie ce genre de commentaire, j’entends clairement des rires, mais ce n’est pas mon souci du moment. Je soupire et avant de me reprendre e regarder la course pour y faire un commentaire qui pourrait mettre en avant qu’il y a des choses plus amusantes que de voir des animaux se blesser pour le plaisir stupide d’humain trop con pour faire la course eux-mêmes.
— Regarde ce superbe saut de Vieux Beaufai, assez périlleux, mais parfaitement exécuté pour passer au-dessus de Bien Costaud ! Prendre la tête de la course avec ce genre de technique ne va pas être des plus évident, mais l’effort est là ! Continue ainsi !
Je n’ai aucune envie d’utiliser les numéros des glooby, même si j’entends des commentaires ajouter au mieux pour y mettre les fameux numéros en question pour que le public suive cette course. Cela me fatigue d’une certaine manière.
— Bordel de chien, comme tu t’es trouvé à suivre ce genre de compétition gamine ?
« Je suis en sortie familiale, et c'est un rituel auquel je tiens depuis mon plus jeune âge. »
Je lui adresse un regard froid en pinçant les lèvres, visiblement vexée par son commentaire. Je ne lui donne pas le temps de répliquer que je reprends les commentaires pour la course.
« Vous avez bien raison, il semblerait que notre numéro 5, Vieux Beaufai, n'a pas encore dit son dernier mot ! Ce glooby qui semble être le doyen de cette course a pris la tête de la course en étant toujours suivi de près par le numéro 7, Bien Costaud. »
J'esquisse un petit sourire tout en observant les quelques grosses limaces ayant pris la tête de la course, se détachant du peloton principal.
« Nous nous retrouvons donc avec un trio de tête composé du numéro 5, suivi du numéro 7 et enfin le numéro 12 qui ne se laisse pas distancer. »
Mon regard est alors attiré par un mouvement dans le peloton principal. Un des gloobys commence une remontée fulgurante, comme prit d'une soudaine envie de gagner cette course, il bouscule sans ménagement plusieurs autres familiers baveux. Un sourire étire alors mes traits alors que je reprends la parole.
« Regardez, le numéro 9, Fanfreluche est en train de remonter le peloton à une vitesse incroyable ! Il a bousculé les numéros 3 et 6 sans ménagement, il vient aussi de mettre complètement hors-jeu notre pauvre Gai brillant qui vient de finir dans le public. Heureusement pour lui, il a été récupéré par l'un de nos spectateurs. »
À mes mots, plusieurs personnes se tournent vers le sauveur du glooby, ce dernier ne manquant pas de lécher le visage de l'humain l'ayant récupéré comme pour le remercier, déclenchant plusieurs rires dans la foule.
« Mais ce n'est pas tout. Il continue son chemin et commence à rattraper le trio de tête. Il se trouve maintenant juste derrière le numéro 7, Bien Costaud. Malheureusement, ce dernier ne semble pas vouloir se laisser dépasser et lui barre la route à chaque tentative pour passer sur ses côtés. Mais que vois-je ? Fanfreluche vient de mordre le derrière de son adversaire ! »
Une exclamation se fait entendre dans le public. Certains sont excités et encourage le glooby qui n'hésite pas à faire preuve de violence alors que d'autres semblent horrifiés.
« Mais quelle catastrophe pour Bien Costaud ! Il a été surpris par l'action de son adversaire et s'est laissé dépassé, il se retrouve maintenant dépassé par plusieurs concurrents du peloton principal. Quel dommage pour ce glooby qui semblait si bien parti ! On dirait que sa blessure au derrière le ralenti et que la douleur l'empêche de se concentrer pleinement sur le fait de satisfaire son propriétaire. »
Mine de rien, commenter une course de gloobys, cela demande du travail. Je ne vois pas le temps passé, complètement prise dans l'action, et sans m'en rendre compte, nous approchons déjà de la moitié du parcours faisant le tour du palais. C'est qu'une limace, finalement c'est plus rapide qu'il n'y parait.
— Ta sortie en famille c’est de la merde.
La famille de manière générale c’est de la merde et visiblement c’est partout pareil. En plus, je suis même énervé contre elle, mais contre les organisateurs de cet évènement et les propriétaires qui blessent ainsi leur familier. Il y aurait tellement de façon de faire cette course sans aucun d’accident et blessure.
— Tout est de la merde, j’en ai ras le coquillage de cette connerie.
Dire que je pourrais être entre de coucher avec une divine créature sous une nuit étoilée ce soir au lieu de m’occuper de cela. Parce que je vais être coincé dans cette merde en plus. J’aimerais bien sauter du char en marche, mais ça serait complètement contre-productif. Elle veut continuer d’aller dans le sens de cette merde, qu’elle fasse, moi je vais lui parler d’autre chose jusqu’à qu’elle lâche ce poste qu’on lui a mis entre les mains sans raison.
— Du coup, tu penses arriver à pêche des beaux culs avec ce genre passion ? Tu es si frustré du string pour en vouloir à des glooby qui n’ont demandé à personne d’être des familiers de sac à merde. Même si tous les concurrents n’en sont pas, je t’avoue que j’ai mal à bien voir celui qui fait participer son familier avec trois pattes en moins comme autre chose.
Je parle loin du micro la laissant être seule commentatrice et voix de l’événement et m’enfonce dans ma place.
— Tu as déjà tenté de l’imaginer avec d’autres animaux ou même qu’on fasse la même chose avec ta… famille par exemple ? Vu que c’est une sortie en famille, autant demander directement cela. Enfin, bon, fais-toi plaisir.
Oui, je boude comme un gosse, mais en soit vu la ferveur de la foule ou de Sia il n’y a pas grand-chose d’autre à faire que d’attendre.
« Tu sais que je ne veux rien à ces pauvres familiers ? Moi, je m’en fou un peu de la course. Ce qui est cool, c'est la bouffe et de pouvoir être avec ma famille. »
J’essaye de rester aussi calme que possible. Me dire à moi de pêcher des beaux culs... On aura tout vu !
« Si les gens sont intéressés par le fait que ça soit violent, que grand bien leur fasse ! Moi, je m’en fous. La course pourrait être bien plus calme et réglo que ça me ferait rien. Je veux juste avoir un moment avec ma famille et qu’on me paye à manger. »
Je m’installe au fond de mon assise, laissant tomber la liste des concurrents et le cristal magique pour amplifier ma voix. Je croise les bras, prenant à mon tour un air boudeur. C’est vrai, je n’ai pas à continuer de commenter cette course stupide. Je me prêtais au jeu pour m’amuser, mais si c’est pour me faire insulter, non merci.
« Et oui, je suis frustrée. Frustrée de ne pas savoir ce que ça fait d’être aimée et désirée. Les beaux culs, c’est bien, mais je n’ai jamais pu en toucher un. Alors si tu tiens tant que ça à aller tirer ton coup et prendre ma part, fais-toi plaisir et descend de cette charrette. Moi, je vais attendre la fin de la course ici. »
Je m’accoude au bord du véhicule qui nous traine, laissant mon regard se perdre sur le paysage et la vue du château. Cette longue parait interminable maintenant que je suis dans cette situation. Pitié, qu’elle se termine plus vite. Le Fauve qui me semblait sympa quand je l’ai rencontré au manoir vient de passer dans la case “sale con” de mes connaissances et je compte bien bouder jusqu’à la fin de cette maudite course.
— Tu as raison, la bouffe c’est cool. Être en famille aussi.
Même si pour la dernière, c'est un peu tendu. Je me suis demandé à quoi ressemblerait un vrai repas de famille avec tout ce qui reste de sang Milan et leur affilier se retrouvent autour d’une table. Ça semble être une idée de l’enfer, rien de plus, rien de moins. Il faut être cohérent avec cela. Enfin, ce n’est pas une mauvaise fille, elle veut juste profiter de sa famille.
— Je t’offre un repas gratuit a toi et ta famille avec des jeux bien moins barbares pour les familiers et même des leçon pour avoir tous les culs et autres partie du corps qui pourriez te plaire d’une personne. Je ne fais par contre absolument pas dans le romantisme et pour les cœurs il faudra avoir quelque chose de plus… hum… doux ? Comme enseignement.
Qu’elle boude autant qu’elle le souhaite, je n'ai jamais cédé à cela avec Queen, Andra ou Primus, encore moins à Xarope depuis que je l’ai récupéré alors c’est pas ce qui va me faire peur.
— Pour être aimé et désiré, il faut déjà que tu t’aimes et te désire, premièrement. Est-ce que c’est le cas ? Il faut que tu apprécies qui tu es, qu'importe si tu es couvert de cicatrice ou si tu as des bourrelets ou je ne sais quoi qui semble immonde pour certain. Toujours avoir le dos bien droit pour dire merde à ce qui est en face de toi et surtout découvrir assez ton corps pour faire envie, mais pas trop pour garder de la surprise pour ensuite…
Je ne quitte pas ma place et laisse les choses se passer, la course arrive sur la fin de toute manière et qu’importe de combien j’aimerais faire arrêter tout ce manège de violence je sais aussi que je ne peux rien faire tout seul sans avoir un arrêt par la case prison si je fais le con.
— Puis, tu sais, souvent on ne fait pas attention aux regards pleins de désir parce qu’on cherche cela dans les yeux de personne aveugle a notre présence. Tu peux soit décider de tout donner pour des gens qui ne vois pas le diamant que tu es, soit toi-même tenter de voir si un joyau différent n’aura pas plus de valeur pour luire à tes côtés. Que cela soit pour un verre, une nuit, une lune ou la vie. Qu’importe la durée, ce n’est pas le plus important dans cette histoire.
L’important c’est de ne pas s’enfermer comme une personne stupide dans des relations qui ne verront jamais vraiment le jour. Ne pas faire ce que j’ai fait au final.
— Donc tu veux ou pas de ce repas ?
Il ne s’arrête pas là. Il commence son cours maintenant avec une première leçon. Pour me faire aimer et désirer, il faut déjà que je m’aime. Il me pose même la question pour savoir si c’est le cas. Je baisse un peu la tête avant de faire signe que non, je ne m’aime pas et ne me désire pas. J’écoute la suite avec une certaine attention. Apprendre à accepter ses défauts, aimer son corps, le découvrir, être fière de soi. Des mots qui sonnent bien faciles à dire, mais pas à faire et où je ne me reconnais absolument pas. Je ne sais pas si ses conseils sont bons, mais je le laisse parler.
Il parle aussi des personnes aveuglent à notre propre désir, qu’il ne faut pas s’attarder sur ces relations. Il continue en parlant du fait qu’il faut trouver la personne qui peut voir la personne que l’on est. Je dois reconnaître qu’il a des paroles plutôt sages. C’est un sale con, mais un sale con pas si méchant que cela. Et il revient sur cette proposition de repas. Je souffle un petit rire. La course est presque terminée, et déjà les organisateurs se ruent vers l’arrivée, certainement pour nous sermonner d’avoir arrêté notre prestation à mi-parcours. Je regarde alors l’aventurier, l’air moins boudeur et essayant de passer sa remarque désagréable de plus tôt. Comment en vouloir à quelqu’un qui vous offre à manger.
« Très bien. Mais ne pense pas que tu vas t’en tirer avec juste une petite soupe. On est du genre à manger beaucoup dans ma famille. Pour l’activité, tu choisis, mais pas besoin de t’attarder sur le fait de nous offrir des culs à conquérir. C’est une sortie familiale avant tout. »
Je n’ai pas spécialement envie de voir mes parents reluquer des corps ou qu’ils me voient faire. C’est bien trop gênant. Et au moins, les conseils de l’homme ont le mérite de ne pas être si bêtes que cela, je lui dois cela.
La course se termine et notre char s’arrête, suivi par la horde de gloobies. Dès que tout le monde est arrivé, les organisateurs de la course essayent de nous intercepter. Je les renvoie d’un revers de la main, s’ils ne voulaient pas de problème, il ne fallait pas ainsi récupérer deux spectateurs au hasard pour faire ce travail. Je me dirige plutôt vers la foule qui quitte l’endroit la course maintenant terminée. Je retrouve rapidement ma sœur et mes parents et je prends le temps de faire les présentations.
« Fauve, voici ma sœur Sio qui est aussi aventurière et mes parents. Je vous présente Fauve Nalim qui est un aventurier que je connais. Il propose de nous payer le repas. »
Légèrement étonnés, mes parents acceptent tout de même et ma sœur ne peut refuser un bon repas gratuit. Nous nous mettons en route, ma sœur accrochée à un bras, laissant le jeune homme nous guider. Je me permets de le rejoindre pour parler avec lui un instant.
« Au fait. Merci des conseils. Je sais que t’es peut-être pas le mieux placer, mais si jamais j’en ai le besoin, tu voudras bien me redonner des conseils comme ça ? Je suis pas vraiment douée pour les relations de cœur... ou même de cul. »
Je souffle un nouveau rire. Je dois bien faire pitié devant cet homme qui a l’air de les enchainer. Oui, c'est un sale con, mais au fond, c’est un sale con vraiment sympa et je ne lui en veux pas vraiment.