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Bachelor : Gentleman célibataire & Conseiller sympathique.
Emerald AubeclairAventurier
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Bachelor: Gentleman célibataire & Conseiller sympathique.
Jack & Emerald
“Il paraît que le fils cadet de la famille Roberstein aurait surpris la fille des Brown sortant de chez une faiseuse d’anges.” Chuchota la demoiselle à tes côtés, provoquant quelques murmures choqués de la part des convives qui l’écoutaient. Une petite brune qui dissimulait jusque-là son visage derrière un éventail, le baissa pour compléter cette nouvelle rumeur : “Et ce n’est pas tout, elle a confié à ma cousine, une de ses proches amies, avoir acheté des plantes qui sur le long terme la rendrait stérile. Elle espère ainsi échapper à un possible mariage puisqu’elle ne pourra pas fournir d’héritier.” De multiples exclamations d’indignation s’échappèrent des lèvres des jeunes commères, rapidement suivis de quelques rires alors qu’ils continuaient à persifler. Il y a encore quelques semaines, tu aimais participer à ce type de potin, et à vrai dire encore aujourd’hui tu appréciais cette activité, surtout quand c’était avec ta petite fée, mais en cette douce nuit de printemps tu n’avais pas le cœur à ça. Tu te contentais donc d’écouter d’une oreille discrète les commérages du moment tout en sirotant ta flûte de champagne.
Tu retins un léger soupir alors que tes pensées se dirigeaient vers la demoiselle au centre des ragots. Toi-même tu l’avais mentionné à Calcilia il y a quelques jours, après tout ta mère l’avait envisagée comme possible prétendante et tu avais pour habitude de ne rien cacher à ta chère et tendre amie. Tu ne connaissais pas très bien la jeune fille, mais tu ne pouvais t’empêcher de compatir à sa situation qui faisait écho à la tienne. Après tout, elle n’était qu’un outil dont ses parents disposaient pour réaliser des accords avantageux avec d’autres famille de la noblesse d’Aryon. Sauf, qu’elle ne se laissait pas faire et semblait bien décider à vivre sa vie comme elle l’entendait. Si elle préférait passer de lit en lit et ne pas avoir d’enfant, c’était son choix ! Bien, que tu trouvais sa triste qu’elle arrive à une telle extrémité pour échapper aux décisions de sa famille. J’ai l’impression d’étouffer. Tu avais envie de t’échapper d’ici, mais ta mère ne te laisserait pas faire. Elle était après tout l’hôte de la soirée et tu devais donc être présent en bon fils et hériter des Aubeclair.
”Oh, ça ne serait pas le conseiller de la guilde ?” Souffla une voix masculine, faisant se tourner quelques têtes vers un homme un poil plus âgé que toi et qui semblait tout à fait sympathique. Et tu ne disais pas ça à cause de la moustache qu’il arborait. ”Vu le sourire que Dame Rowell, il a encore dû faire une maladresse. Le pauvre, se rend-t-il seulement compte qu’il est le dindon de la farce à chaque fois qu’il vient ?” Continua un autre avec une voix amusée. Encore une fois, tu tiquas légèrement. Pour qui se prenait-il pour critiquer l’invité de ta famille ? Avait-il oublié ta présence ? Et les autres qui étaient en train de corroborer ! Tu fronças légèrement des sourcils en les regardant tour à tour. Visiblement, ils étaient trop absorbés par leur discussion mesquine pour te prêter de l’attention, alors que c’était eux qui s’étaient agglutinés autour de toi.
”Ah ! !” Soupiras-tu de manière légèrement exagéré, attirant l’attention de ces jeunes nobles vers toi. Un sourire agacé se formé sur tes lèvres, alors que ton regard se faisait méprisant. ”Pendant quelques instants, j’ai eu la désagréable sensation d’être devenu invisible. Assez, pour que certains se permettent de caqueter ainsi d’un autre invité. Ils ont dû oublier la demeure dans laquelle ils se trouvent.” Déclaras-tu d’une voix suave et claire pour te faire entendre de tous. Tu les regardes tour à tour, satisfait de voir leurs visages se décomposer suite à ta prise de parole. Et encore, tu avais un cœur généreux et ils avaient été chanceux que ta mère, Ysée, ne les ait pas entendus où tu n’aurais pas donné cher de leur peau. Alors que le plus courageux d’entre eux commençait à ouvrir la bouche pour bégayer une excuse, tu l’interrompis pour prendre congé.
”Monsieur Callahan ? Soufflas-tu après t’être rapproché du conseiller, intégrant le groupe qui l’entourait et interrompant quelques ricanements. Tu tendis ta main vers lui : ”Emerald Aubeclair, je suis ravi d’enfin vous rencontrer!” Ton sourire se fit plus franc, alors que tu profitais de ta taille et d’être l’un des hôtes de la soirée pour faire reculer les quelques mouches désagréables qui l’entouraient. ”J’espère n’avoir rien interrompu d’important, mais j’aimerai m’entretenir quelques instants avec le conseiller de la guilde.” Tu t’écartas un peu, invitant d’un geste l’homme à te suivre.
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Cristaux : 875MESSAGES : 215COULEUR : #D2B4DEWhiskeyjack CallahanLe glooby de toutes les femmes et la femme de tous les glooby
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Ne vous méprenez pas. Vous allez être déçu. Comme moi.
Je pensais sortir tranquillement après le travail pour aller boire un verre avec quelques nouveaux aventuriers, dans l’optique de mieux les intégrer à la guilde en leur racontant quelques anecdotes rigolotes, en les chambrant un peu, et enfin en leur causant du formidable travail d’examinateur de la guilde pour lequel ils n’auraient que peu d’intérêt qu’ils auraient continué à m’écouter silencieusement plus par respect pour ma personne que par volonté de rejoindre les rangs de cette élite de l’ombre. Orfèvre du bon fonctionnement de l’honorable Guilde des Aventuriers. Hélas, on a pas toujours ce qu’on veut, même quand on le réclame avec toutes les fibres de son corps, parce que parfois, la vie est faite différemment et qu’elle vous emmène sur le chemin à côté plutôt que de vous faire emprunter la grande voix de vos rêves.
-Callahan. Il vous faut aller chez les Aubeclair, ce soir.
Que me dit la vénérable Conseillère Ginsburg en se croisant dans le couloir menant de mon bureau jusqu’à la salle de réunion numéro trois pour parler de la réforme des admissions des aventuriers mené par l’examinateur Trovnik, le document préparatif de trois cents trente-deux pages sous le bras. Une réforme qui a peu de chances de passer, mais il faut bien donner la voix et du temps à chaque décision pour ne rien laisser au hasard. Quand Ginsburg me le dit, c’est que j’ai pas vraiment le choix. Pas qu’elle soit supérieur à moi, même si son grand âge lui procure une certaine ascendance naturelle sur mes quelques lunes au porte, mais si elle me le dit, c’est que c’est dans l’intérêt de la guilde. Intérêt que je place au-dessus du reste. Il est important pour la guilde d’avoir des bonnes relations avec les familles nobles, pourvoyeurs d’une quantité non négligeable de quêtes pour la guilde. Donc, des sous qu’on a besoin pour aider nos aventuriers. Les Aubeclair ne dérogent pas à la règle et même si, peut-être, ils ne proposent pas autant de quêtes que d’autres familles, leur influence dans le vaste monde de la noblesse et dans le milieu de l’artisanat de l’alchimie sont autant de raisons de ne pas être en faux froid avec cette famille en ne représentant pas la guilde à leur fête.
-Et tâchez d’être irréprochable.
Clairement mon principal objectif. Si les premières soirées ont été calamiteuses, les dernières en dates se sont relativement bien passées, mais les nobles ont de la mémoire que pour ce qui les intéresse. Voir dans le conseiller Callahan autre chose qu’un moustachu sympathique frôlant sur le pathétique qui ne manque jamais une occasion de se ridiculiser est bien moins intéressante que l’image de quelqu’un qui sait davantage tenir sa langue et utilise ses dernières expériences pour éviter les erreurs. Clairement, je suis une attraction. Un petit jouet utilisé par le plus grand nombre où chacun cherche à m’en tirer le moindre son rigolo disponible jusqu’à ce que je n’ai plus aucun intérêt et que je rejoigne la grande pile des anonymes ayant eu leur quart d’heure de gloire en bien, ou en mal, c’est selon.
Clairement, vous vous rendez bien compte que je suis assez déçu.
Mais faut bien remplir ses obligations.
-Vous ne connaissez pas les parfums de la maison Charnel ? Vraiment ?
La noble a dû mal à dissimuler son sourire, naturellement et je ne m’en dérange pas plus que ça. Je cherche surtout à trouver une échappatoire au pétrin dans lequel je me suis mis. N’allez pas croire que je ne prends pas soin de moi, hein, mais j’ai des habitudes des classes moyennes. Déjà que j’ai eu l’impression d’être un intrus lorsque je suis allé me prendre un costume de soirée, alors si en plus je dois faire les boutiques d’accessoires, les parfumeries, les instituts de beauté et même les coiffeurs tendances, ça va pas le faire. J’ai peut-être pas le numéro cinq, mais j’ai quelque chose qui va très bien. Discret et pas intrusif, à l’inverse des trois quart des invités qui semblent avoir vidé un litre de parfum comme si l’odeur capiteuse qui règne autour d’eux pouvait les protéger des attaques insidieuses de leurs homologues. Du coup, je dénote et les regards méprisants fleurissent à nouveau sur les figures.
Dire que j’aurais pu être là.
Parce qu’en arrivant sur place, j’ai eu la désagréable surprise de croiser le conseiller Tantale en pleine discussion animé avec deux individus. Son petit sourire en coin quand il m’a vu m’a annoncé qu’il avait une bonne explication à sa présence ici.
-Cornélius ? Mais… pourquoi…
-Ah. Conseiller Callahan. Ne vous méprenez pas. Je suis là à titre personnel. Je ne représente pas la guilde. Voilà pourquoi votre présence était … indispensable.
Bon. Je reste un peu dubitatif sur l’explication, mais il doit avoir raison. Il connaît mieux les arcanes de la politique que moi. Et même s’il n’était pas pour ma nomination, apportant son soutien à un concurrent au final déloyal, il n’a jamais donné l’image de quelqu’un ayant des griefs à mon égard. J’ai acquiescé et je suis allé me plonger dans le grand bain de la politique et des ragots à reculons.
Enfin, façon de parler. Hein.
Jusqu’à ce moment, j’avais plutôt bien géré. J’ai croisé la maîtresse de maison et je n’ai pas bafouillé. Elle m’a regardé un instant, l’air indéchiffrable de celle qui sait dissimuler ses émotions, a accepté mes salutations plates de la guilde et m’a invité à prendre du bon temps avant de passer à des choses plus pressantes consistant visiblement à chercher des jeunes demoiselles prometteuses. Mieux vaut ne pas s’y mêler Puisque j’ai réussi à ne pas me ridiculiser devant la chef d’orchestre de cette soirée.
Autant vous dire que quand la progéniture Aubeclair m’arrive soudainement dessus, je ne suis pas serein. Faut dire que le Emerald est sacré bestiau. Je suis bien obligé de lever la tête pour le regarder. Un subtil mélange entre une présence imposante et une carrure svelte. Certainement le genre de gaillard à faire tourner toutes les têtes des invités et que l’on envoie sévir là où la famille Aubeclair le souhaite. Mon erreur récente et ma brève rencontre avec la matriarche Aubeclair qui a paru neutre me font craindre le pire. Est-ce que je suis dans leur collimateur ? Je ne sais trop rien des alliances qu’il y a pu avoir entre les familles. Peut-être qu’ils sont avec les Whytlys et que l’occasion est trop belle pour ne pas chercher à trouver une nouvelle occasion de faire parler de moi. Car quand il se passe des choses chez les gens, l’aura qui en découle retombe sur la famille. S’il se passe jamais rien chez des gens, on évite d’y retourner. C’est compréhensible. Bref, je sers sa main qui aurait été idiot de ne pas serrer. Une poignée de main juste ce qu’il faut de ferme de celui qui a l’habitude de ce genre d’échanges. Je lui réponds le plus aimablement possible, dissimulant mon inquiétude sous un sourire poli.
-C’est un honneur de vous rencontrer.
Rester neutre. C’est important. Ne rien laisser échapper. Pour que rien ne serve d’indices à quoi que ce soit pour les invités qui, bien que rabroué par le galant homme, dardent tout de même des regards inquisiteurs à la recherche d’une miette d’information quant à cette rencontre. Car rien n’est jamais dû au hasard dans leur esprit. Et même dans le mien. Bien content de ne pas devoir justifier de mon ignorance, je lui emboite le pas non sans ressentir l’inquiétude de celui qui sort d’un piège pour se jeter dans un autre bien plus mortel encore. J’essaie rapidement de me renseigner sur la raison de cet entretien, même si Emerald est chez lui, il y a souvent des bonnes raisons à s’entretenir à l’écart des autres. Et jusque-là, ça n’a jamais été anodin.
-Excusez-moi, mais que puis-je faire pour vous ? Ai-je commis une faute qui indisposerait l’honorable famille Aubeclair. J’en suis extrêmement désolé. D’avance.
Si on pouvait éviter d’aller trop loin, ça m’arrangerait.
Je pensais sortir tranquillement après le travail pour aller boire un verre avec quelques nouveaux aventuriers, dans l’optique de mieux les intégrer à la guilde en leur racontant quelques anecdotes rigolotes, en les chambrant un peu, et enfin en leur causant du formidable travail d’examinateur de la guilde pour lequel ils n’auraient que peu d’intérêt qu’ils auraient continué à m’écouter silencieusement plus par respect pour ma personne que par volonté de rejoindre les rangs de cette élite de l’ombre. Orfèvre du bon fonctionnement de l’honorable Guilde des Aventuriers. Hélas, on a pas toujours ce qu’on veut, même quand on le réclame avec toutes les fibres de son corps, parce que parfois, la vie est faite différemment et qu’elle vous emmène sur le chemin à côté plutôt que de vous faire emprunter la grande voix de vos rêves.
-Callahan. Il vous faut aller chez les Aubeclair, ce soir.
Que me dit la vénérable Conseillère Ginsburg en se croisant dans le couloir menant de mon bureau jusqu’à la salle de réunion numéro trois pour parler de la réforme des admissions des aventuriers mené par l’examinateur Trovnik, le document préparatif de trois cents trente-deux pages sous le bras. Une réforme qui a peu de chances de passer, mais il faut bien donner la voix et du temps à chaque décision pour ne rien laisser au hasard. Quand Ginsburg me le dit, c’est que j’ai pas vraiment le choix. Pas qu’elle soit supérieur à moi, même si son grand âge lui procure une certaine ascendance naturelle sur mes quelques lunes au porte, mais si elle me le dit, c’est que c’est dans l’intérêt de la guilde. Intérêt que je place au-dessus du reste. Il est important pour la guilde d’avoir des bonnes relations avec les familles nobles, pourvoyeurs d’une quantité non négligeable de quêtes pour la guilde. Donc, des sous qu’on a besoin pour aider nos aventuriers. Les Aubeclair ne dérogent pas à la règle et même si, peut-être, ils ne proposent pas autant de quêtes que d’autres familles, leur influence dans le vaste monde de la noblesse et dans le milieu de l’artisanat de l’alchimie sont autant de raisons de ne pas être en faux froid avec cette famille en ne représentant pas la guilde à leur fête.
-Et tâchez d’être irréprochable.
Clairement mon principal objectif. Si les premières soirées ont été calamiteuses, les dernières en dates se sont relativement bien passées, mais les nobles ont de la mémoire que pour ce qui les intéresse. Voir dans le conseiller Callahan autre chose qu’un moustachu sympathique frôlant sur le pathétique qui ne manque jamais une occasion de se ridiculiser est bien moins intéressante que l’image de quelqu’un qui sait davantage tenir sa langue et utilise ses dernières expériences pour éviter les erreurs. Clairement, je suis une attraction. Un petit jouet utilisé par le plus grand nombre où chacun cherche à m’en tirer le moindre son rigolo disponible jusqu’à ce que je n’ai plus aucun intérêt et que je rejoigne la grande pile des anonymes ayant eu leur quart d’heure de gloire en bien, ou en mal, c’est selon.
Clairement, vous vous rendez bien compte que je suis assez déçu.
Mais faut bien remplir ses obligations.
-Vous ne connaissez pas les parfums de la maison Charnel ? Vraiment ?
La noble a dû mal à dissimuler son sourire, naturellement et je ne m’en dérange pas plus que ça. Je cherche surtout à trouver une échappatoire au pétrin dans lequel je me suis mis. N’allez pas croire que je ne prends pas soin de moi, hein, mais j’ai des habitudes des classes moyennes. Déjà que j’ai eu l’impression d’être un intrus lorsque je suis allé me prendre un costume de soirée, alors si en plus je dois faire les boutiques d’accessoires, les parfumeries, les instituts de beauté et même les coiffeurs tendances, ça va pas le faire. J’ai peut-être pas le numéro cinq, mais j’ai quelque chose qui va très bien. Discret et pas intrusif, à l’inverse des trois quart des invités qui semblent avoir vidé un litre de parfum comme si l’odeur capiteuse qui règne autour d’eux pouvait les protéger des attaques insidieuses de leurs homologues. Du coup, je dénote et les regards méprisants fleurissent à nouveau sur les figures.
Dire que j’aurais pu être là.
Parce qu’en arrivant sur place, j’ai eu la désagréable surprise de croiser le conseiller Tantale en pleine discussion animé avec deux individus. Son petit sourire en coin quand il m’a vu m’a annoncé qu’il avait une bonne explication à sa présence ici.
-Cornélius ? Mais… pourquoi…
-Ah. Conseiller Callahan. Ne vous méprenez pas. Je suis là à titre personnel. Je ne représente pas la guilde. Voilà pourquoi votre présence était … indispensable.
Bon. Je reste un peu dubitatif sur l’explication, mais il doit avoir raison. Il connaît mieux les arcanes de la politique que moi. Et même s’il n’était pas pour ma nomination, apportant son soutien à un concurrent au final déloyal, il n’a jamais donné l’image de quelqu’un ayant des griefs à mon égard. J’ai acquiescé et je suis allé me plonger dans le grand bain de la politique et des ragots à reculons.
Enfin, façon de parler. Hein.
Jusqu’à ce moment, j’avais plutôt bien géré. J’ai croisé la maîtresse de maison et je n’ai pas bafouillé. Elle m’a regardé un instant, l’air indéchiffrable de celle qui sait dissimuler ses émotions, a accepté mes salutations plates de la guilde et m’a invité à prendre du bon temps avant de passer à des choses plus pressantes consistant visiblement à chercher des jeunes demoiselles prometteuses. Mieux vaut ne pas s’y mêler Puisque j’ai réussi à ne pas me ridiculiser devant la chef d’orchestre de cette soirée.
Autant vous dire que quand la progéniture Aubeclair m’arrive soudainement dessus, je ne suis pas serein. Faut dire que le Emerald est sacré bestiau. Je suis bien obligé de lever la tête pour le regarder. Un subtil mélange entre une présence imposante et une carrure svelte. Certainement le genre de gaillard à faire tourner toutes les têtes des invités et que l’on envoie sévir là où la famille Aubeclair le souhaite. Mon erreur récente et ma brève rencontre avec la matriarche Aubeclair qui a paru neutre me font craindre le pire. Est-ce que je suis dans leur collimateur ? Je ne sais trop rien des alliances qu’il y a pu avoir entre les familles. Peut-être qu’ils sont avec les Whytlys et que l’occasion est trop belle pour ne pas chercher à trouver une nouvelle occasion de faire parler de moi. Car quand il se passe des choses chez les gens, l’aura qui en découle retombe sur la famille. S’il se passe jamais rien chez des gens, on évite d’y retourner. C’est compréhensible. Bref, je sers sa main qui aurait été idiot de ne pas serrer. Une poignée de main juste ce qu’il faut de ferme de celui qui a l’habitude de ce genre d’échanges. Je lui réponds le plus aimablement possible, dissimulant mon inquiétude sous un sourire poli.
-C’est un honneur de vous rencontrer.
Rester neutre. C’est important. Ne rien laisser échapper. Pour que rien ne serve d’indices à quoi que ce soit pour les invités qui, bien que rabroué par le galant homme, dardent tout de même des regards inquisiteurs à la recherche d’une miette d’information quant à cette rencontre. Car rien n’est jamais dû au hasard dans leur esprit. Et même dans le mien. Bien content de ne pas devoir justifier de mon ignorance, je lui emboite le pas non sans ressentir l’inquiétude de celui qui sort d’un piège pour se jeter dans un autre bien plus mortel encore. J’essaie rapidement de me renseigner sur la raison de cet entretien, même si Emerald est chez lui, il y a souvent des bonnes raisons à s’entretenir à l’écart des autres. Et jusque-là, ça n’a jamais été anodin.
-Excusez-moi, mais que puis-je faire pour vous ? Ai-je commis une faute qui indisposerait l’honorable famille Aubeclair. J’en suis extrêmement désolé. D’avance.
Si on pouvait éviter d’aller trop loin, ça m’arrangerait.
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Cristaux : 3179MESSAGES : 924COULEUR : Team Pas-de couleurEmerald AubeclairAventurier
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Bachelor: Gentleman célibataire & Conseiller sympathique.
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La main du conseiller Calahan se referme sur la tienne, tu la serres fermement sans chercher à l’écraser ou à dominer le geste pour montrer une quelconque supériorité comme aime le faire certains nobles de ta connaissance. Dont certains étaient présents autour de l’aventurier. ”De vrais requins.” Songeas-tu en les regardant de coin de l’œil.
D’un geste naturel, ayant toujours été assez tactile, tu poses ta main sur le haut de son dos pour le guider non loin du buffet sous le regard curieux des autres invités présents. Tu les ignores, préférant t’intéresser au moustachu, maintenant que tu l’avais tiré des griffes de ces viles personnages. Malgré toute l’amabilité et son sourire poli, tu pouvais ressentir une certaine tension chez lui. Comme s’il s’inquiétait de ce que tu allais lui dire ou faire. C’était presque vexant, bien que largement compréhensible.
“-Excusez-moi, mais que puis-je faire pour vous ? Ai-je commis une faute qui indisposerait l’honorable famille Aubeclair. J’en suis extrêmement désolé. D’avance. “
Ah ! Le pauvre gars, tu avais du bien l’inquiéter à l’aborder ainsi sans le prévenir et à l’embarquer avec toi. Tu ne peux t’empêcher de rire légèrement, à le voir s’excuser alors qu’il n’avait rien fait pour attirer le mécontentement de ta famille.
”Vous n’avez rien fait de mal au contraire !” Soufflas-tu avec amusement. ”Vous sembliez en mauvaise posture alors j’ai tout simplement décidé d’intervenir.
Bon, ce n’était pas tout à fait exacte, tu n’avais fait qu’une supposition en entendant les petits rires mesquins en t’approchant d’eux et à la base tu avais simplement envisagé de t’intégrer au groupe pour les calmer. Mais, tu avais changé d’avis en cours de route, préférant t’éloigner avec le conseiller. Peut-être à cause de son aire sympathique ? Tu avais presque l’impression que tu pourrais te détendre à ses côtés et commencer à discuter avec lui comme s’il était un de tes amis de longue date. C’était assez étrange comme sensation, puisque c’était la première fois que tu lui parlais.
”Et pour être tout à fait honnête, je vous utilise aussi pour abandonner certaines langues de vipère qui commençaient à m’agacer profondément.” Avouas-tu avec sincérité tout en plongeant ton regard gris dans le sien. Oh oui, tu aurais préféré te trouver dans ce dernier bar à la mode ou même une humble taverne plutôt qu’ici. Tu savais que ta mère ne manquerait pas de te présenter à quelques charmantes jeunes femmes comme elle le disait si bien. Et dire qu’elle voulait à la base discuter avec le représentant de la guilde afin d’améliorer vos relations avec la guilde et peut-être même collaborer avec eux. ”J’aurai préféré passer ma soirée en ville et en plus agréable compagnie.” Ajoutas-tu dans un petit soupir.
Tu restes une seconde silencieux alors que l’un de vos employés passent près de vous et tu en profites pour lui rendre ta coupe de champagne vide et en prendre une nouvelle pour ton vis-à-vis et toi.
”Si vous n’y avez pas encore goûté, je vous invite fortement à le faire ! Ces bouteilles proviennent de l’un des meilleurs cépages du Village Perché.”
Tu lui tends une des flûtes alors que le serveur s’éloigne déjà vers les autres convives.
”Et ne vous inquiétez pas, la coupe ne contient aucun poison ou filtre.” Ajoutes-tu en lui faisant un clin d’œil, avant de porter la tienne à tes lèvres et d’en boire une petite gorgée. Tu laisses ensuite traîner ton regard autours de toi, ton père semblait profondément s’ennuyer aux côtés de quelques grands noms de la société et ta mère s’était entourée d’une multitude de jeunes femmes... ce qui était plutôt inquiétant. Est-ce qu’elle comptait te présenter à toutes ces demoiselles ?
”Il est peut-être encore temps de fuir ou de me cacher sous la table...” Murmures-tu alors que tu fixais toujours le regroupement autours de ta génitrice tout en triturant ta moustache. ”Par hasard, accepteriez une quête des plus urgentes Monsieur Callahan ? ” Demandas-tu sans lâcher des yeux ta mère et tes possibles prétendantes.
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-Oh mais quand on regarde bien, il y a quand même des compagnies plutôt agréables dans le coin.
Et je fais un signe de tête en direction d’une triplette de jeunes demoiselles, tous les atours en valeur comme pour mieux signifier au tout venant la complexité de leur personnalité et la richesse de leur conversation. Même si la plupart, derrière leur minauderie et leur posture de jeune fille innocente, cachent un esprit retors enclin au calcul et à la manipulation des esprits les plus naïfs afin d’obtenir ce qu’elles désirent et d’apporter un peu plus de pouvoir à leur famille, il m’est tout de même difficile de ne pas avouer qu’elles ont de quoi faire tourner les têtes, ce qui rend la méfiance que je dois avoir à leur égard beaucoup plus complexe à garder. Le charme est une arme bien difficile à contrer. La saillie ne prend pas et Emerald Aubeclair semble se morfondre dans ses pensées, ruminant ses propres problèmes que je suis bien incapable de comprendre. Je ne suis pas un noble. J’accepte la coupe de champagne dans un sourire aimable, me battant un instant sur la façon de comment tenir sa coupe, optant à la fin par placer le pied entre l’index et le majeur, buvant le nectar en faisant basculer le pied d’une pression du pouce, comme me le racontait mon grand-père. Surement pas la façon de de la haute société, mais les réflexes familiaux reviennent plus vite que les leçons de bonne conduite.
J’ai un rire qui se veut démonstratif mais qui devient rapidement gênant à son allusion. Si les derniers instants m’ont fait penser que finalement, tout cela se fait sans arrière-pensée, la phrase m’a fait revenir à la réalité que tout n’est jamais dû au hasard. Des nobles qui se permettent d’intervenir pour sauver le dindon de la face, c’est surement pour mieux lui demander quelque chose. C’est déjà arrivé. Comme avec le jeune Alkh'eir qui désirait finalement rejoindre la guilde pour l’amour d’une femme. Une belle histoire. Loin de ce qu’on peut imaginer des coups fourrés de la noblesse. Finalement, pour ce dernier, ce n’était pas si grave, mais il serait malavisé de s’attendre à ce qu’ils soient tous du même genre que ce Liory. Alors, je me suis inquiété malgré ces propos, cherchant comment allait venir la farce à mon égard. Ce champagne peut-être ? Je ne détecte aucune saveur particulière si ce n’est qu’il est bon. Je dis qu’il est bon comme un néophyte. Je suis plus dans les saveurs des différentes mousses et les arrangements complexes du vin et du champagne ne sont pas trop dans mon domaine d’expertise. Il pourrait avoir quelque chose dans ce verre que je ne pourrais le savoir. Et puis, de nos jours, nombre de liquides ou drogues aux effets les plus mortelles n’ont pas de gout. Ce qui est pratique, pour ceux qui les utilisent. Même si je doute qu’on veuille ma mort, il y a des tas de philtres, sortis tout droit de l’esprit dérangé des pires alchimistes, capable de créer les pires illusions et de mener le pauvre conseiller que je suis sur le chemin du ridicule et de l’opprobre. Je fais extrêmement attention à mon corps et mes mouvements pour détecter le moindre signe de quelque chose de problématique. Peut-être bien que pour les Aubeclair et les habitués, ils ont l’habitude d’utiliser certaines substances pour tromper leur ennui, mais pour un nouveau comme moi, tester peut être fatal. Pour ma réputation. Et donc celle de la guilde.
-Une quête ?
Je fronce les sourcils. La question parait soudainement un peu saugrenue, mais en même temps, cette déclaration surprenante est peut-être le contour du mouvement tant redouté. Je me tends un peu plus, sur le qui-vive. On ne prendra Whiskeyjack Callahan par surprise, c’est moi qui vous le dis.
-Normalement, il faut faire une demande à l’accueil des quêtes et contrats. Il faut que la demande, clairement expliqué et son financement chiffré, passe en commission des examinateurs où la solvabilité et la réputation du client sera vérifié, soit par le recours à une inspection surprise, soit la sur la base des précédents rapports sur le client. Une fois validé en commission, elle est affiché au bureau des quêtes et ainsi, elle est accessible à tous et aux plus capable de réussir ladite quête.
C’est la procédure. C’est important la procédure. Mais je me doute que ce n’est pas forcément ce qu’Emerald entendait par là.
-Mais pour vous, je suis prêt à faire une exception.
On pourrait croire que je fais une fleur au noble pour bien me faire voir, mais personne n’est dupe, pas même moi, c’est plus un trait d’esprit dans la continuité de mes explications et histoire de créer un climat amical, même si je ne baisse pas ma garde et que je reste extrêmement vigilant. Je suis son regard avec le mien et je tombe sur sa mère, entouré d’un échantillon particulièrement charmant de jeunes demoiselles de la noblesse. Je comprends tout de suite de quoi il en retourne. Il est tout à fait évident que pour un bel homme comme Emerald, il est tout à fait naturel qu’une mère aimante cherche à tout prix à lui trouver l’amour de sa vie afin de pouvoir un jour voir ses petits-enfants, même si dans la réalité, c’est la sauvegarde du nom Aubeclair qui est en jeu. Malheureusement, même si on est dans un monde de magie capable d’innombrables miracles, il est toujours impossible de ne pas être un homme et une femme pour pouvoir assurer la sauvegarde de l’espèce. Presque étonnant que jamais personne n’a trouvé de moyen de passer outre ces limites naturelles, ce qui pourrait régler bien des problèmes. Assurément. Pas que ça me dérange outre-mesure. Les charmes féminins sont aussi enivrants que les meilleures pintes de bières.
-Ne dites rien. Vous avez besoin de mes conseils pour vous trouver l’élue de votre cœur ? Je suis prêt à vous aider. Qu’importe qui on est en ce monde, c’est un droit inaliénable de connaitre le bonheur de l’amour. Vous avez la chance d’avoir un choix plutôt vaste. Et c’est compréhensible que vous ayez besoin d’aide pour trouver chaussure à votre pied. Pour ne pas dire autre chose. Vous pouvez compter sur moi.
En espérant que je n’ai pas à trop m’approcher de ces plantes aussi belles que vénéneuses, même si, peut-être, elles peuvent se montrer beaucoup plus clémentes si je peux être un marchepied pour le meilleur parti de la soirée.
Et je fais un signe de tête en direction d’une triplette de jeunes demoiselles, tous les atours en valeur comme pour mieux signifier au tout venant la complexité de leur personnalité et la richesse de leur conversation. Même si la plupart, derrière leur minauderie et leur posture de jeune fille innocente, cachent un esprit retors enclin au calcul et à la manipulation des esprits les plus naïfs afin d’obtenir ce qu’elles désirent et d’apporter un peu plus de pouvoir à leur famille, il m’est tout de même difficile de ne pas avouer qu’elles ont de quoi faire tourner les têtes, ce qui rend la méfiance que je dois avoir à leur égard beaucoup plus complexe à garder. Le charme est une arme bien difficile à contrer. La saillie ne prend pas et Emerald Aubeclair semble se morfondre dans ses pensées, ruminant ses propres problèmes que je suis bien incapable de comprendre. Je ne suis pas un noble. J’accepte la coupe de champagne dans un sourire aimable, me battant un instant sur la façon de comment tenir sa coupe, optant à la fin par placer le pied entre l’index et le majeur, buvant le nectar en faisant basculer le pied d’une pression du pouce, comme me le racontait mon grand-père. Surement pas la façon de de la haute société, mais les réflexes familiaux reviennent plus vite que les leçons de bonne conduite.
J’ai un rire qui se veut démonstratif mais qui devient rapidement gênant à son allusion. Si les derniers instants m’ont fait penser que finalement, tout cela se fait sans arrière-pensée, la phrase m’a fait revenir à la réalité que tout n’est jamais dû au hasard. Des nobles qui se permettent d’intervenir pour sauver le dindon de la face, c’est surement pour mieux lui demander quelque chose. C’est déjà arrivé. Comme avec le jeune Alkh'eir qui désirait finalement rejoindre la guilde pour l’amour d’une femme. Une belle histoire. Loin de ce qu’on peut imaginer des coups fourrés de la noblesse. Finalement, pour ce dernier, ce n’était pas si grave, mais il serait malavisé de s’attendre à ce qu’ils soient tous du même genre que ce Liory. Alors, je me suis inquiété malgré ces propos, cherchant comment allait venir la farce à mon égard. Ce champagne peut-être ? Je ne détecte aucune saveur particulière si ce n’est qu’il est bon. Je dis qu’il est bon comme un néophyte. Je suis plus dans les saveurs des différentes mousses et les arrangements complexes du vin et du champagne ne sont pas trop dans mon domaine d’expertise. Il pourrait avoir quelque chose dans ce verre que je ne pourrais le savoir. Et puis, de nos jours, nombre de liquides ou drogues aux effets les plus mortelles n’ont pas de gout. Ce qui est pratique, pour ceux qui les utilisent. Même si je doute qu’on veuille ma mort, il y a des tas de philtres, sortis tout droit de l’esprit dérangé des pires alchimistes, capable de créer les pires illusions et de mener le pauvre conseiller que je suis sur le chemin du ridicule et de l’opprobre. Je fais extrêmement attention à mon corps et mes mouvements pour détecter le moindre signe de quelque chose de problématique. Peut-être bien que pour les Aubeclair et les habitués, ils ont l’habitude d’utiliser certaines substances pour tromper leur ennui, mais pour un nouveau comme moi, tester peut être fatal. Pour ma réputation. Et donc celle de la guilde.
-Une quête ?
Je fronce les sourcils. La question parait soudainement un peu saugrenue, mais en même temps, cette déclaration surprenante est peut-être le contour du mouvement tant redouté. Je me tends un peu plus, sur le qui-vive. On ne prendra Whiskeyjack Callahan par surprise, c’est moi qui vous le dis.
-Normalement, il faut faire une demande à l’accueil des quêtes et contrats. Il faut que la demande, clairement expliqué et son financement chiffré, passe en commission des examinateurs où la solvabilité et la réputation du client sera vérifié, soit par le recours à une inspection surprise, soit la sur la base des précédents rapports sur le client. Une fois validé en commission, elle est affiché au bureau des quêtes et ainsi, elle est accessible à tous et aux plus capable de réussir ladite quête.
C’est la procédure. C’est important la procédure. Mais je me doute que ce n’est pas forcément ce qu’Emerald entendait par là.
-Mais pour vous, je suis prêt à faire une exception.
On pourrait croire que je fais une fleur au noble pour bien me faire voir, mais personne n’est dupe, pas même moi, c’est plus un trait d’esprit dans la continuité de mes explications et histoire de créer un climat amical, même si je ne baisse pas ma garde et que je reste extrêmement vigilant. Je suis son regard avec le mien et je tombe sur sa mère, entouré d’un échantillon particulièrement charmant de jeunes demoiselles de la noblesse. Je comprends tout de suite de quoi il en retourne. Il est tout à fait évident que pour un bel homme comme Emerald, il est tout à fait naturel qu’une mère aimante cherche à tout prix à lui trouver l’amour de sa vie afin de pouvoir un jour voir ses petits-enfants, même si dans la réalité, c’est la sauvegarde du nom Aubeclair qui est en jeu. Malheureusement, même si on est dans un monde de magie capable d’innombrables miracles, il est toujours impossible de ne pas être un homme et une femme pour pouvoir assurer la sauvegarde de l’espèce. Presque étonnant que jamais personne n’a trouvé de moyen de passer outre ces limites naturelles, ce qui pourrait régler bien des problèmes. Assurément. Pas que ça me dérange outre-mesure. Les charmes féminins sont aussi enivrants que les meilleures pintes de bières.
-Ne dites rien. Vous avez besoin de mes conseils pour vous trouver l’élue de votre cœur ? Je suis prêt à vous aider. Qu’importe qui on est en ce monde, c’est un droit inaliénable de connaitre le bonheur de l’amour. Vous avez la chance d’avoir un choix plutôt vaste. Et c’est compréhensible que vous ayez besoin d’aide pour trouver chaussure à votre pied. Pour ne pas dire autre chose. Vous pouvez compter sur moi.
En espérant que je n’ai pas à trop m’approcher de ces plantes aussi belles que vénéneuses, même si, peut-être, elles peuvent se montrer beaucoup plus clémentes si je peux être un marchepied pour le meilleur parti de la soirée.
Image de profil : Succès : Cristaux : 3179MESSAGES : 924COULEUR : Team Pas-de couleurEmerald AubeclairAventurier
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Bachelor: Gentleman célibataire & Conseiller sympathique.
Jack & Emerald
En bon conseiller de la guilde, Callahan accepta, non sans rappeler que c’était exceptionnel, et que tu aurais dû suivre une procédure bien particulière pour en faire la demande. Du moins une prochaine fois. Avait-il senti ta soudaine détresse ou avait-il simplement bon cœur ? Peut-être les deux mêmes ?
Il semble même avoir compris ce que tu allais demander, si c’était pas beau ça ? Un homme sympathique et clairvoya... ”Trouver l’élue de mon cœur ?”Tu répétas un peu bêtement ses paroles. ”Chaussure à mon pied ?” Ton regard oscille entre Jack et les jeunes femmes qui piaillent autours de ta mère pour attirer son attention. Tu sens le coin de ta bouche trembler légèrement, puis tu craques, tu pars dans un grand rire qui fait se retourner quelques convives vers votre drôle de duo. Ils vous regardent avec curiosité, et tu te tentes de te reprendre. Tu poses une main sur l’une des épaules de ton vis-à-vis.
”Par Lucy, non ! Je voudrai plutôt éviter ces désastreuses présentations.” Souffles-tu d’une voix où perce encore l’amusement. Tu essuies même une petite larme qui perle au coin de ton œil droit. ”Voyez-vous, je ne suis pas très intéressé par la gente féminine... Et malheureusement pour moi, aux yeux de mère ce n’est pas une raison pour stopper ses recherches de la future madame Aubeclair. .” Tu prends le risque de te confier au conseiller. Pas que ton orientation sexuelle soit un secret honteux, loin de là même, tu avais accepté cette part de toi il y a de nombreuses années maintenant, mais il y avait toujours des idiots qui n’aimaient pas ça. ”Il y a encore quelques semaines j’aurai fait l’effort de discuter avec ces demoiselles pour les repousser gentiment... mais je n’en ai pas la force aujourd’hui. ” A faire des rencontres arrangées chaque semaine, ta génitrice avait réussi à bouffer toute ton énergie et ta patience. Tu étais sur le point de craquer, si quelqu’un t’abordait dans l’espoir de fiançailles, tu finirais certainement par lui jeter ton verre au visage avant de fuir en hurlant.
”Vous pensez pouvoir faire diversion ou trouver une excuse quelconque pour m’éviter ce mauvais moment ?” Tu le regardes avec espoir. ”Vous êtes mon unique chance.” Bon c’était un poil exagéré, mais avoir un allié te faciliterait bien la tâche. ” Si vous m’aidez je vous le revaudrai et bien entendue je ferai tout mon possible pour que ma requête ne vous attire aucun ennui.” Déjà, ta mère ne ferait ses reproches qu’à toi... et pour les demoiselles tu saurais bien gérer leurs plaintes un autre jour. Et si quelqu’un osait s’en mêler, tu n’aurais qu’à lui rabattre son caquet. Voilà.
Tu jettes un regard à Ysée … qui est définitivement en train d’avancer vers vous deux. ”Ciel, elle arrive... Que diriez-vous de fuir avec moi ?” Lâches-tu avec une pointe de nervosité en te décalant, prêt à te cacher derrière lui.
Image de profil : Succès : Cristaux : 875MESSAGES : 215COULEUR : #D2B4DEWhiskeyjack CallahanLe glooby de toutes les femmes et la femme de tous les glooby
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Voilà.
Je vous l’avais dit. Ou peut-être pas. En tout cas, vous vous en doutiez.
Whiskeyjack Callahan a encore fait une gaffe. Et c’est l’impression que ça va donner. Ce rire est beaucoup trop imposant pour ne pas être remarqué. Il fait tourner les têtes de ceux dont la tête ne tournait pas encore de ces traits délicats. D’habitude, les gens de la noblesse dissimulent beaucoup leurs émotions. Ils ne rient pas ainsi. Ils minaudent, ils ont des petits rires de convenances. Montrer une véritable émotion est une faiblesse. En tout cas, c’est ce que j’ai appris des puissants. Alors, rire de la sorte, ça ne veut dire qu’une seule chose dans les esprits de ces convives ; j’ai fait une bêtise suffisamment risible pour supprimer les barrières de la convenance de l’héritier Aubeclair. On nous regarde et je sens dans les regards ce même jugement que j’ai déjà pu supporter. On me fixe avec un sourire moqueur en coin, les esprits les plus retors se disant qu’il n’y a là aucune surprise. L’assemblée attendait le moment où le conseiller populaire et ignare de la Guilde commettrait son forfait. Ce n’était qu’une question de temps et il est bien dommage que peut aient été les témoins de sa saillie verbale certainement des plus horripilantes.
J’ai envie d’entrer dans un trou et que plus personne ne me regarde. Pourquoi les choses sont si compliqués ? Pourquoi on ne peut pas être à un comptoir et boire des bières tranquillement avec une compagnie simple, mais agréable et sans arrière-pensée ?
Mais la prise sur ma personne se resserre. Sa main vient me prendre l’épaule comme pour m’empêcher de fuir. Je regarde de tout côté, cherchant une échappatoire qui n’existe pas. Il n’y a pas d’allié ici. Il n’y a que des charognards prêts à s’arracher les derniers morceaux de ma réputation. Il me chuchote à l’oreille pour que je sois le seul à l’entendre. Une confidence sur le ton de l’amusement ? Une déclaration au parfum d’une trahison future et de moqueries en devenir. Comment cela ? Il n’est pas intéressé par le public féminin qui, pourtant, se bouscule au portillon ? Il est vrai qu’en ce qui concerne la fondation d’une famille, vœu cher à n’importe qu’elle famille de la noblesse désireuse de préservé son nom et sa lignée, il n’y a guère de choix, je vous l’ai déjà dit plus tôt. C’est qu’il n’y a que deux explications possibles. C’est peut-être un désintérêt plus parce qu’il sait qu’il aura toute latitude pour trouver chaussure à son pied le moment venu et qu’il préfère se contenter des choses simples de la vie avant de s’attarder à la recherche du bonheur conjugal. Une explication qui ne me pose pas de problème, si ce n’est que les choses simples peuvent comprendre le fait de tourmenter un pauvre conseiller de la guilde. L’autre explication est que la gente masculine l’intéresse davantage et même si l’expérience n’est pas désagréable, j’en conviens, la façon d’introduire l’idée a de quoi me donner des sueurs froides.
Est-ce que je suis la cible d’un jeu ? C’est plus que probable. On me piège, attirant toute l’attention sur moi pour m’isoler et me fragiliser avant de m’entrouvrir une porte de sortie des plus sordides. M’utiliser. Tout simplement. Plein et entier. Puis très certainement me jeter une fois que j’aurais servi ses fins. Comme un noble a l’habitude de se lasser de ses distractions d’un instant. Je me crispe. Mon amour propre se révoltant contre un piège savamment installé où d’autres ont surement succombé par le passé, incapable de s’opposer à un homme qui a tout pouvoir ici et qui cherche à vous posséder ultimement. Alors qu’il est toujours aussi proche, jouant son jeu patiemment, racontant son histoire sur le ton de la confidence comme pour mieux endormir ma conscience de ce qui se passe, comme si tout cela n’était qu’une idée dans mon esprit pour mieux me prendre par surprise. Il s’abaisse. Comme si j’avais son destin entre ces mains alors que je me sens les poings plus liés que jamais. Car derrière, sa mère arrive. La véritable maitresse des lieux. Si le fils se délecte de posséder ses victimes, celle-ci doit se satisfaire de briser les réputations. Il n’y a pas beaucoup de temps.
Que choisir ?
Moi ? Ou ma réputation ?
A travers ma réputation, il y a la guilde. Et tous les gens qui la composent. Tant de destins. Tant d’espoir. Que suis-je face à une telle responsabilité ? C’est dans ce moment-là que l’on prend conscience du sens du pacte que l’on signe quand on devient conseiller. Corps et âme pour la guilde.
Elle est à portée de voix.
-En … effet. Nous devrions parler davantage de ce projet qui m’a l’air for intéressant et qui concorde parfaitement avec nos intérêts. Peut-être un… salon privée ?
Je lève une main fébrile vers une porte annexe pour l’inviter à s’éclipser alors que la matriarche Aubeclair se présente à nous. Je fais mine de m’incliner respectueusement avant de me souvenir que je l’ai déjà salué. Je m’arrête suffisamment tôt pour commettre une nouvelle erreur, une nouvelle tâche sur l’honneur de la guilde, et j’intercepte sa question avant qu’elle n’arrive.
-Pardonnez-moi, madame. Je vous emprunte votre fils. Son intérêt pour la guilde mérite plus ample discussions.
Elle me détaille du regard, jaugeant du vrai du faux, mais j’ai suffisamment parlé fort pour que les voisins aient entendus. Un refus serait certainement mal vu. Ça serait compréhensible de se moquer du pauvre conseiller Callahan, mais puisqu’Emerald a déjà pris le parti de quitter la salle, ça serait le mettre en défaut. Et une mère ne voudrait pas donner une mauvaise image à son fils surtout quand ladite mère cherche à le caser auprès d’une fille de bonne famille. Elle nous laisse sortir et je sors à la suite d’Emerald qui m’attend jusqu’à ce que les portes se referment derrière nous. Le bruit se fait moindre. Nous sommes seuls dans un couloir aux multiples possibilités et si je pense avoir sauvé l’honneur de la guilde sans avoir provoqué de polémiques, me voilà toujours pris dans la piège du vil Emerald, dardant toujours vers moi un regard plein de sous-entendus odieux à la lumière de ce que j’ai identifié.
-Je vous ai aidé.
C’est un fait. Même si tout cela n’était que supercherie. Et je ne sais quoi ajouter. Lui dire qu’il aura beau me prendre par la force, il ne m’aura pas ? Pour lui signifier que j’ai compris son manège. Le supplier de me laisser tranquille au risque qu’il vienne s’attaquer à nouveau à ma réputation ? Jouer son jeu et espérer trouver une échappatoire ? Bien des possibilités, peu sont satisfaisantes. Et c’est l’indécision qui prime.
-Vous devez bien un endroit tranquille ou personne ne viendra vous chercher, non ?
Je vous l’avais dit. Ou peut-être pas. En tout cas, vous vous en doutiez.
Whiskeyjack Callahan a encore fait une gaffe. Et c’est l’impression que ça va donner. Ce rire est beaucoup trop imposant pour ne pas être remarqué. Il fait tourner les têtes de ceux dont la tête ne tournait pas encore de ces traits délicats. D’habitude, les gens de la noblesse dissimulent beaucoup leurs émotions. Ils ne rient pas ainsi. Ils minaudent, ils ont des petits rires de convenances. Montrer une véritable émotion est une faiblesse. En tout cas, c’est ce que j’ai appris des puissants. Alors, rire de la sorte, ça ne veut dire qu’une seule chose dans les esprits de ces convives ; j’ai fait une bêtise suffisamment risible pour supprimer les barrières de la convenance de l’héritier Aubeclair. On nous regarde et je sens dans les regards ce même jugement que j’ai déjà pu supporter. On me fixe avec un sourire moqueur en coin, les esprits les plus retors se disant qu’il n’y a là aucune surprise. L’assemblée attendait le moment où le conseiller populaire et ignare de la Guilde commettrait son forfait. Ce n’était qu’une question de temps et il est bien dommage que peut aient été les témoins de sa saillie verbale certainement des plus horripilantes.
J’ai envie d’entrer dans un trou et que plus personne ne me regarde. Pourquoi les choses sont si compliqués ? Pourquoi on ne peut pas être à un comptoir et boire des bières tranquillement avec une compagnie simple, mais agréable et sans arrière-pensée ?
Mais la prise sur ma personne se resserre. Sa main vient me prendre l’épaule comme pour m’empêcher de fuir. Je regarde de tout côté, cherchant une échappatoire qui n’existe pas. Il n’y a pas d’allié ici. Il n’y a que des charognards prêts à s’arracher les derniers morceaux de ma réputation. Il me chuchote à l’oreille pour que je sois le seul à l’entendre. Une confidence sur le ton de l’amusement ? Une déclaration au parfum d’une trahison future et de moqueries en devenir. Comment cela ? Il n’est pas intéressé par le public féminin qui, pourtant, se bouscule au portillon ? Il est vrai qu’en ce qui concerne la fondation d’une famille, vœu cher à n’importe qu’elle famille de la noblesse désireuse de préservé son nom et sa lignée, il n’y a guère de choix, je vous l’ai déjà dit plus tôt. C’est qu’il n’y a que deux explications possibles. C’est peut-être un désintérêt plus parce qu’il sait qu’il aura toute latitude pour trouver chaussure à son pied le moment venu et qu’il préfère se contenter des choses simples de la vie avant de s’attarder à la recherche du bonheur conjugal. Une explication qui ne me pose pas de problème, si ce n’est que les choses simples peuvent comprendre le fait de tourmenter un pauvre conseiller de la guilde. L’autre explication est que la gente masculine l’intéresse davantage et même si l’expérience n’est pas désagréable, j’en conviens, la façon d’introduire l’idée a de quoi me donner des sueurs froides.
Est-ce que je suis la cible d’un jeu ? C’est plus que probable. On me piège, attirant toute l’attention sur moi pour m’isoler et me fragiliser avant de m’entrouvrir une porte de sortie des plus sordides. M’utiliser. Tout simplement. Plein et entier. Puis très certainement me jeter une fois que j’aurais servi ses fins. Comme un noble a l’habitude de se lasser de ses distractions d’un instant. Je me crispe. Mon amour propre se révoltant contre un piège savamment installé où d’autres ont surement succombé par le passé, incapable de s’opposer à un homme qui a tout pouvoir ici et qui cherche à vous posséder ultimement. Alors qu’il est toujours aussi proche, jouant son jeu patiemment, racontant son histoire sur le ton de la confidence comme pour mieux endormir ma conscience de ce qui se passe, comme si tout cela n’était qu’une idée dans mon esprit pour mieux me prendre par surprise. Il s’abaisse. Comme si j’avais son destin entre ces mains alors que je me sens les poings plus liés que jamais. Car derrière, sa mère arrive. La véritable maitresse des lieux. Si le fils se délecte de posséder ses victimes, celle-ci doit se satisfaire de briser les réputations. Il n’y a pas beaucoup de temps.
Que choisir ?
Moi ? Ou ma réputation ?
A travers ma réputation, il y a la guilde. Et tous les gens qui la composent. Tant de destins. Tant d’espoir. Que suis-je face à une telle responsabilité ? C’est dans ce moment-là que l’on prend conscience du sens du pacte que l’on signe quand on devient conseiller. Corps et âme pour la guilde.
Elle est à portée de voix.
-En … effet. Nous devrions parler davantage de ce projet qui m’a l’air for intéressant et qui concorde parfaitement avec nos intérêts. Peut-être un… salon privée ?
Je lève une main fébrile vers une porte annexe pour l’inviter à s’éclipser alors que la matriarche Aubeclair se présente à nous. Je fais mine de m’incliner respectueusement avant de me souvenir que je l’ai déjà salué. Je m’arrête suffisamment tôt pour commettre une nouvelle erreur, une nouvelle tâche sur l’honneur de la guilde, et j’intercepte sa question avant qu’elle n’arrive.
-Pardonnez-moi, madame. Je vous emprunte votre fils. Son intérêt pour la guilde mérite plus ample discussions.
Elle me détaille du regard, jaugeant du vrai du faux, mais j’ai suffisamment parlé fort pour que les voisins aient entendus. Un refus serait certainement mal vu. Ça serait compréhensible de se moquer du pauvre conseiller Callahan, mais puisqu’Emerald a déjà pris le parti de quitter la salle, ça serait le mettre en défaut. Et une mère ne voudrait pas donner une mauvaise image à son fils surtout quand ladite mère cherche à le caser auprès d’une fille de bonne famille. Elle nous laisse sortir et je sors à la suite d’Emerald qui m’attend jusqu’à ce que les portes se referment derrière nous. Le bruit se fait moindre. Nous sommes seuls dans un couloir aux multiples possibilités et si je pense avoir sauvé l’honneur de la guilde sans avoir provoqué de polémiques, me voilà toujours pris dans la piège du vil Emerald, dardant toujours vers moi un regard plein de sous-entendus odieux à la lumière de ce que j’ai identifié.
-Je vous ai aidé.
C’est un fait. Même si tout cela n’était que supercherie. Et je ne sais quoi ajouter. Lui dire qu’il aura beau me prendre par la force, il ne m’aura pas ? Pour lui signifier que j’ai compris son manège. Le supplier de me laisser tranquille au risque qu’il vienne s’attaquer à nouveau à ma réputation ? Jouer son jeu et espérer trouver une échappatoire ? Bien des possibilités, peu sont satisfaisantes. Et c’est l’indécision qui prime.
-Vous devez bien un endroit tranquille ou personne ne viendra vous chercher, non ?
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Bachelor: Gentleman célibataire & Conseiller sympathique.
Jack & Emerald
Alors, que le pauvre conseiller était devenu le bouclier entre ta mère, ses demoiselles et toi, tu remercias le ciel, Lucy et les gloobys quand il intervint en ta faveur. Dans sa grande générosité, il te donna même une porte de sortie en te proposant de quitter la salle de réception pour que votre discussion reste privée. C'était merveilleux ! Splendide ! Tu avais presque envie d’embrasser les mains de l’homme ou de pleurer des larmes de joie.
Bon.
Pour le coup tu exagérais un peu, mais ça n’enlevait rien à ton soulagement d’échapper aux griffes d’Ysée pour la première fois depuis des semaines. Tu répondis donc du tac au tac, comme si vous veniez de discuter de possibles intérêts communs et le suivit vers l’une des pièces annexes en t’excusant à ton tour auprès de ces dames. Oui, oui, vous auriez l’occasion de discuter plus tard, voire un jour prochain car la discussion risquait d’être longue. Très longue. Non, tu ne pouvais pas reporter. Non, non, il ne fallait pas t’attendre et profiter de la soirée. Et sur ces derniers mots, tu pris à ton tour congé, fermant la porte au nez de la plus insistante d’entre elles. Pourquoi s’accrochait-elle autant à toi ? Elle ne semblait pourtant pas être sous l’effet d’un philtre d’amour ! Tu frissonnas légèrement, avant de te tourner vers l’autre moustachu.
” -Je vous ai aidé. “ Déclara-t-il d’un ton bien moins sympathique qu’au début de votre rencontre, Pourtant, tu n’y prêtes pas attention et tu t’approches de lui le regard pétillant, un sourire ravi aux lèvres.
Oui ! J’ai le lieu parfait pour que nous puissions passer le temps sans qu’un importun ne vienne nous déranger.” Déclares-tu d’une voix suave, en posant à nouveau ta main sur l’une de ses épaules, avant de le pousser à avancer un peu plus loin dans le dédale de couloir. Tu n’avais pas envie de rester une seconde de plus près de la salle de réception. D'un pas assuré tu dirigeas le conseiller à travers le manoir, t’arrêtant un instant pour demander à l’une des employées si elle pouvait vous ramener de quoi vous sustenter et vous désaltérer. Tu avais pris une petite minute à proposer diverses boissons et mets à ton invité, mais celui-ci semblait.. Grognon ? Tu pris donc les choses en main en te disant que tu pourrais toujours demander autre chose si l’homme avait une envie soudaine. Tu repartis ensuite, entraînant l’autre moustachu dans ton sillage.
” Nous sommes arrivés !” Déclaras-tu en ouvrant la porte pour dévoiler une sorte de boudoir. Le lieu était chaleureux, et tu aimais y recevoir des amis ou y passer de longues soirées avec Sarafiel ou Calcilia. Bon, normalement tu aurais dû emmener le représentant de la guilde à ton bureau, mais tu avais décidé de faire autrement. ”Installez-vous, ma biche !” Oups, ta vilaine habitude de donner des petits noms à tout le monde venait de revenir maintenant que tu n’étais plus avec ces nobles un peu trop pompeux. Tu en profites enfin pour le regarder plus attentivement, remarquant encore une fois cette... tension ?
”Allons, détendez-vous Mr Callahan, je n’aimerai pas que vous passiez un mauvais moment à cause de ma demande. Je ne voulais vraiment pas vous mettre dans l’embarras et comme je l’ai dit, je m’arrangerai pour qu’elle n’ait aucune répercussion sur la guilde ou vous. D’ailleurs, je tiens à vous remercier, sans votre aide j’aurai été mangé tout cru.” Souffles-tu d’un ton qui se veut rassurant, alors que tu viens te poser près de lui. Tu te penches un peu, désirant croiser le regard du conseiller. L’attitude de l’homme t’attristait légèrement, et tu te demandais bien ce que tu pouvais faire pour le dérider un peu. Devais-tu mettre les pieds dans le plat pour régler le problème en prenant le risque d’empirer les choses ou changer de sujet en espérant que faire l’autruche arrangerait les choses ? ”Est ce que quelque chose vous gêne ?” Demandes-tu, ton regard cherchant le sien, ta main venant se poser sur son épaule.
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Ma biche ? Mon regard passe du noble aux lieux qui ne laissent rien au hasard. Ce n’est clairement pas un bureau. Et sûrement pas un endroit pour avoir une discussion officielle au sujet de la guilde qui est l’excuse officielle que l’on a donné à sa mère, dois-je vous le rappeler. Alors, vous imaginez la suite, imaginez que l’on cherche à le retrouver, surtout si ça prend trop de temps ; imaginons ; qu’est ce que dirait la patronne de la maison si elle découvrait le si rigolo et néanmoins un peu empoté conseiller Callahan à prendre du bon temps en compagnie avec l’héritier mâle de la famille dans un endroit qui à tout l’air d’être son salon privative qu’il réserve à ces amis, ou relations plus intimes. Et bien, ça va jaser. Fort. Et je n’ose vraiment imaginer comment ça pourrait évoluer, si ce n’est que ça ne peut qu’être en mauvais terme. Encore une fois, tel un maître artisan de la manipulation, Emerald me pousse toujours un peu plus entre ces filets. Dorénavant, je suis piégé en ces lieux où nous trouver ici fera beaucoup parler, mais sortir n’est pas une option. Le manoir est grand et je dois avouer que j’ai peut-être manqué de noter un ou deux virages. On me retrouverait errant, par du petit personnel fidèle à la famille et on s’interrogerait bien de savoir pourquoi j’ai faussé compagnie à l’héritier de la maisonnée. ça jaserait. Encore. Oui, vous allez dire, ça jase tout le temps. Mais quand on a une petite réputation qui se fait facilement déchirer par les griffes des ragots, on fait attention. Enfin, on essaie.
Piégé, donc, je m’assoie avec une prudence extrême, cherchant à ne rien faire de mal, comme par exemple faire tomber ce vase d’une grande valeur, certainement. Je n’ai pas besoin qu’on dise que le conseiller Callahan est aussi maladroit et de devoir rembourser la famille avec de l’argent qui pourrait servir à autre chose. Assis sur le bord du canapé dans lequel je pourrais m’enfoncer de plusieurs centimètres tellement il est moelleux, les jambes serrés devant toi dans une posture formelle, mais qui dans ce cadre paraît surtout défensif, je ne passe pas inaperçu auprès du maitre des lieux et de ma soirée, chuchotant ces mots sur le ton de la confidence avec le sourire de celui qui se veut sincère mais qui dissimule sa stratégie en manipulateur expert. Alors qu’il aurait pu prendre ce fauteuil capitonné en face de moi, le voilà à s’installer à mes côtés, prenant ses aises et cherchant à croiser mon regard, sûrement pour y lire ma certitude d’être piégé. Quelque chose me gêne ? Non. tout me gêne.
-Je suis un peu… indisposé. Je ne sais pas trop sur quel sujet vous souhaitez vous entretenir avec moi. Et le temps va être long. On ne va tout de même pas passer l’heure à venir à échanger les banalités que vous avez fui dans la grande salle ?
Sinon, on pourrait se taire et ne rien dire, et c’est peut-être quelque chose qu'Émerald a en tête, son regard suave passant sur moi avec toujours cette assurance dans ces traits et dans ces gestes. Un animal dans son antre maîtrisant parfaitement sa proie. Je plante mon regard dans le sien à la fin de ma tirade, comme pour le forcer à révéler ses intentions. L’échange dure quelques secondes dans le silence quand on frappe à la porte. Je baisse les yeux et Emerald indique à l’invité d'entrée. Il s’agit de la servante qui arrive, comme demandé, avec un plateau sur lequel est posé plusieurs mets et trois bouteilles aux contenants divers. Tantôt, je n’ai pas trop réagi à ses propositions, ne sachant ce qui convenait le mieux. Et puis, nombre de boissons et de nourritures proposées ne sont pas dans mon régime alimentaire habituel. Donc, je n’y connais rien. tant que l’on peut éviter les trucs un peu bizarres, peut-être magiques, qui vous font voir des créatures fantasques et qui délivrent vos sens à des nouvelles sensations, ça m’arrangerait. Je préfère être maître de mon corps et de mes sens.
La servante vient poser son plateau sur la belle table basse devant nous. Lorsqu’elle se baisse, son regard reste fixé devant elle, mais je sens qu’elle observe du coin du regard ma présence et la posture du maître de maison. Comme si elle avait l’habitude. Comme si elle savait sans avoir besoin de regarder. Qu’elle a juste besoin de voir le visage de la victime. Peut-être que je me l’imagine. Mais déjà, dans le couloir, elle a été assez indifférente à ma présence alors qu’elle aurait pu s’étonner de ma présence ici, dans ce couloir, avec Emerald, alors que la fête bat son plein ailleurs. Une réaction qui ne me dit rien qui vaille. Silencieusement, elle repart comme elle est arrivée dans ce qui semble être une habitude bien rodé ici. Elle finit par refermer la porte. A mes côtés, Emerald vient à me proposer de goûter à ce qu’il y a à disposition, avec quelque chose dans les termes qui sentent le double sens. Pour en revenir au sujet de la conversation, j’essaie d’en aborder un, comme pour tenter de faire revenir la situation à quelque chose de plus formel.
-Monsieur Aubeclair. La guilde prodigue de nombreux services. Peut-être avez vous des besoins en particulier en la matière ? Je veux vous donner moult détails sur nos activités. Peut-être que vous trouverez quelque chose à votre goût.
Piégé, donc, je m’assoie avec une prudence extrême, cherchant à ne rien faire de mal, comme par exemple faire tomber ce vase d’une grande valeur, certainement. Je n’ai pas besoin qu’on dise que le conseiller Callahan est aussi maladroit et de devoir rembourser la famille avec de l’argent qui pourrait servir à autre chose. Assis sur le bord du canapé dans lequel je pourrais m’enfoncer de plusieurs centimètres tellement il est moelleux, les jambes serrés devant toi dans une posture formelle, mais qui dans ce cadre paraît surtout défensif, je ne passe pas inaperçu auprès du maitre des lieux et de ma soirée, chuchotant ces mots sur le ton de la confidence avec le sourire de celui qui se veut sincère mais qui dissimule sa stratégie en manipulateur expert. Alors qu’il aurait pu prendre ce fauteuil capitonné en face de moi, le voilà à s’installer à mes côtés, prenant ses aises et cherchant à croiser mon regard, sûrement pour y lire ma certitude d’être piégé. Quelque chose me gêne ? Non. tout me gêne.
-Je suis un peu… indisposé. Je ne sais pas trop sur quel sujet vous souhaitez vous entretenir avec moi. Et le temps va être long. On ne va tout de même pas passer l’heure à venir à échanger les banalités que vous avez fui dans la grande salle ?
Sinon, on pourrait se taire et ne rien dire, et c’est peut-être quelque chose qu'Émerald a en tête, son regard suave passant sur moi avec toujours cette assurance dans ces traits et dans ces gestes. Un animal dans son antre maîtrisant parfaitement sa proie. Je plante mon regard dans le sien à la fin de ma tirade, comme pour le forcer à révéler ses intentions. L’échange dure quelques secondes dans le silence quand on frappe à la porte. Je baisse les yeux et Emerald indique à l’invité d'entrée. Il s’agit de la servante qui arrive, comme demandé, avec un plateau sur lequel est posé plusieurs mets et trois bouteilles aux contenants divers. Tantôt, je n’ai pas trop réagi à ses propositions, ne sachant ce qui convenait le mieux. Et puis, nombre de boissons et de nourritures proposées ne sont pas dans mon régime alimentaire habituel. Donc, je n’y connais rien. tant que l’on peut éviter les trucs un peu bizarres, peut-être magiques, qui vous font voir des créatures fantasques et qui délivrent vos sens à des nouvelles sensations, ça m’arrangerait. Je préfère être maître de mon corps et de mes sens.
La servante vient poser son plateau sur la belle table basse devant nous. Lorsqu’elle se baisse, son regard reste fixé devant elle, mais je sens qu’elle observe du coin du regard ma présence et la posture du maître de maison. Comme si elle avait l’habitude. Comme si elle savait sans avoir besoin de regarder. Qu’elle a juste besoin de voir le visage de la victime. Peut-être que je me l’imagine. Mais déjà, dans le couloir, elle a été assez indifférente à ma présence alors qu’elle aurait pu s’étonner de ma présence ici, dans ce couloir, avec Emerald, alors que la fête bat son plein ailleurs. Une réaction qui ne me dit rien qui vaille. Silencieusement, elle repart comme elle est arrivée dans ce qui semble être une habitude bien rodé ici. Elle finit par refermer la porte. A mes côtés, Emerald vient à me proposer de goûter à ce qu’il y a à disposition, avec quelque chose dans les termes qui sentent le double sens. Pour en revenir au sujet de la conversation, j’essaie d’en aborder un, comme pour tenter de faire revenir la situation à quelque chose de plus formel.
-Monsieur Aubeclair. La guilde prodigue de nombreux services. Peut-être avez vous des besoins en particulier en la matière ? Je veux vous donner moult détails sur nos activités. Peut-être que vous trouverez quelque chose à votre goût.
Image de profil : Succès : Cristaux : 3179MESSAGES : 924COULEUR : Team Pas-de couleurEmerald AubeclairAventurier
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Bon, pas de petites discussions légères en grignotant quelques canapés ? Vraiment pas ? Vous auriez pu discuter de biens des sujets comme comment entretenir une si belle moustache ! Par exemple, tu tenais à ne pas utiliser de peigne magique, mais chaque semaine tu lui prodiguais des soins pour qu’elle garde sa magnificence... Oui, bon, ce n’était peut-être pas le sujet le plus intéressant, mais il fallait bien débuter par quelque chose ! Puis, tu étais sûr que ton vis-à-vis aurait certainement quelques secrets à te partager à ce sujet. Il ne pouvait pas juste la laisser pousser ainsi sans rien faire... SI ?
L’arrivée du plateau de gourmandises interrompit le cours de tes pensées et t’arracha à la contemplation de ladite moustache. ”Concentre-toi, Emerald.” Tu remercias la jeune femme qui s’en alla rapidement, puis en parfait hôte, tu invitas le conseiller à se servir alors que tu en faisais de même. ”Bon, pas quelque chose de barbant... Songeas-tu en grignotant mollement l’un des nombreux petits feuilletés. ”Qu’est ce qui pourrai...
“Monsieur Aubeclair. La guilde prodigue de nombreux services. Peut-être avez vous des besoins en particulier en la matière ? Je veux vous donner moult détails sur nos activités. Peut-être que vous trouverez quelque chose à votre goût. “
La guilde. Oui, c’était un bon sujet de conversation. Un peu trop évident, mais ça te convenait parfaitement. Il y a toujours quelque à dire –ou redire- d'une telle organisation !
”Je ne pense pas avoir de besoins particuliers...” Déclaras-tu d’un ton hésitant après avoir pris le temps d’y réfléchir quelques secondes. Tu avais déjà tout ce dont tu avais besoin niveau matériel... Tu laissas échapper un soupir, avant de regarder l’autre homme. Il y avait toujours cette drôle d’impression de le connaître depuis longtemps. Ça te donnait aussi l’envie de te confier. C'était assez déconcertant. ”Je veux dire, je ne manque de rien. Nous avons déjà des fournisseurs pour les ingrédients que j’utilise pour mes expériences et pour le reste vous m’avez déjà aidé en me permettant d’échapper à cette soirée.” Tu accordas à l’homme un pauvre sourire avant d’ajouter en tentant de plaisanter : ” Je ne vois pas ce que la guilde pourrait faire de plus pour moi, je vois mal un aventurier venir houspiller ma mère pour qu’elle me laisse tranquille avec ses projets de mariage. ” Bien que cela aurait pu être très amusant à voir. Tu voyais d’ici le regard de ta mère avant qu’elle ne jette l’importun dehors. Bon, ça finirait sûrement en une nouvelle dispute, mais tu n’aurais qu’à fuir encore une fois la Capitale pour te réfugier au Grand Port. Tu y étais habitué maintenant. Tu te laissas tomber en arrière, regrettant déjà d’en avoir reparlé. Tes petits problèmes de noble étaient pitoyables. Il te répondrait sûrement de tout quitter si c’était si horrible... S’il daignait répondre. Tu avais envie de boire une nouvelle coupe de champagne pour faire passer tout ça, pourtant tu n’y touchas pas. Tu ne tenais pas l’alcool, et si tu continuais tu sentais venir arriver la crise existentielle ce qui n’aurait pas été si gênant si la personne avec toi avait été ta petite fée... mais là tu devais garder en tête que tu faisais face à un représentant d’une organisation, pas un ami.
”Mais, peut-être que vous avez une idée derrière la tête Conseiller Callahan ? Est-ce que vous avez des choses à me proposer ? Une collaboration avec un talentueux alchimiste ?” Lanças-tu en te reprenant – et en tentant de détourner l’attention. Devrais-tu lui proposer ce chou à la crème pour effacer de sa mémoire ce petit moment embarrassant ? C’était une bonne idée, non ?
Image de profil : Succès : Cristaux : 875MESSAGES : 215COULEUR : #D2B4DEWhiskeyjack CallahanLe glooby de toutes les femmes et la femme de tous les glooby
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-Euh… c’est que…
Je sais pas quoi dire sur le coup. J’aurais plutôt dit que c’était lui qui avais des idées derrières la tête depuis un sacré moment. Ma bafouille ne me permet pas de me sentir en confiance dans ce début de discussion privée qui ne sait pas où aller. Très clairement, Emerald Aubeclair n’est pas là pour parler travail, en tout cas, pas sérieusement. Alors que c’est ce que tout le monde attend. Comme je l’ai dit, ça va se savoir. Et si demain, je révèle qu’il n’y a rien eu en conclusion de cet entretien pour les affaires de la guilde, on va se poser des questions. Peut-être que je suis un mauvais négociateur, peut-être que j’ai fait une bourde, encore. Chaque famille noble est un vivier de travail et de ressources pour la guilde pour passer à côté. Cette manière de me faire porter le chapeau du sens de la conversation, c’est très malin. Encore un coup extrêmement bruyant. Comme si j’étais l’artisan de cette entrevue et que mon absence de proposition concrète en disant long sur les raisons de ma présence ici. Décidemment, je suis vraiment loin d’être au niveau de machination de la noblesse. J’essaie de me dépêtrer de cette situation comme je peux.
-Je n’ai pas… forcément, d’idée. C’est que je ne vous connais pas, monsieur Aubeclair. Pour que moi-même, et la guilde à travers moi, puisse satisfaire vos besoins, qu’importe le type, j’ai besoin que vous m’en disiez plus sur ces besoins… Ou si vous m’en parlez davantage sur vous, je pourrais…. Identifier les besoins auxquels vous pourriez avoir besoin des aventuriers compétents de la guilde. Nous ne pouvons rien inventer… il faut un peu se… découvrir pour avoir un service personnalisé.
J’ai le sentiment de ne pas avoir eu les meilleurs mots, mais on fera avec. Personne ne peut sortir les meilleurs phrases en une fraction de de secondes de réflexion, comme si nous n’étions que des illusions et qu’une main céleste m’était des mots dans nos bouches après de mures réflexions. C’est la vie réelle de la vie véritable. On ne peut tricher avec. Je ne connais rien de ces activités d’alchimie. Ça tombe, c’est juste un divertissement qui n’occupe que peu de temps dans ces journées tout comme ce peut être une tache importance. C’est quelque chose de familiale. Le poids familial peut beaucoup jouer dans son attrait pour cette activité et déjà quand on voit comment sa mère le surveille pour ce qui est de trouver femme à son bras, on peut imaginer qu’il a la même pression pour être la hauteur du niveau familial.
-Par exemple, quel genre d’alchimie réalisez-vous ? Des tonifiants pour le corps ? Ou des choses plus légères ?
Ou ne pas dire insidieuses. A nouveau, je me rappelle de ces filtres. Mon regard louche sur mon verre entre mes mains. Peut-être que c’est mon instinct, mon sixième sens qui me fait penser à ça. Est-ce qu’il y aurait quelque chose dans mon verre qui pourrait me faire lâcher prise ? M’inciter à faire des choses que je regretterais ? Est-ce que sa déclaration sur ses activités d’alchimiste n’est justement pas le meilleur moment pour déguster toute l’ironie de la situation ou je suis peut-être en train d’ingurgiter l’une des décoctions dont sa famille a le secret et qui lui sert à assouvir des pulsions immodérés de contrôle des inconnus trop faible d’esprit pour comprendre l’ampleur de leur naïveté ? L’idée me vient de renverser le verre. Quelque part. Faire ce qu’il faut pour ne pas boire. Ne pas boire tout simplement et il va le remarquer. Je ne peux pas vider mon verre comme ça. Déjà que je vais salir n’importe quoi autour de moi qui doit valoir une fortune. Et puis il y a la façon de le faire. Il faut faire passer ça sur un accident. Trébucher sur lui ? Et risquer de le renverser sur lui ? L’obliger à devoir se changer et en profiter pour décamper ? c’est envisageable. Mais le doute m’habite. J’ai encore trop à craindre d’opérer une telle opération, surtout que je ne peux pas trébucher sur lui en restant assis, ça n’a pas de sens. Il faut sauver les apparences.
Car les apparences sont importantes.
Je sais pas quoi dire sur le coup. J’aurais plutôt dit que c’était lui qui avais des idées derrières la tête depuis un sacré moment. Ma bafouille ne me permet pas de me sentir en confiance dans ce début de discussion privée qui ne sait pas où aller. Très clairement, Emerald Aubeclair n’est pas là pour parler travail, en tout cas, pas sérieusement. Alors que c’est ce que tout le monde attend. Comme je l’ai dit, ça va se savoir. Et si demain, je révèle qu’il n’y a rien eu en conclusion de cet entretien pour les affaires de la guilde, on va se poser des questions. Peut-être que je suis un mauvais négociateur, peut-être que j’ai fait une bourde, encore. Chaque famille noble est un vivier de travail et de ressources pour la guilde pour passer à côté. Cette manière de me faire porter le chapeau du sens de la conversation, c’est très malin. Encore un coup extrêmement bruyant. Comme si j’étais l’artisan de cette entrevue et que mon absence de proposition concrète en disant long sur les raisons de ma présence ici. Décidemment, je suis vraiment loin d’être au niveau de machination de la noblesse. J’essaie de me dépêtrer de cette situation comme je peux.
-Je n’ai pas… forcément, d’idée. C’est que je ne vous connais pas, monsieur Aubeclair. Pour que moi-même, et la guilde à travers moi, puisse satisfaire vos besoins, qu’importe le type, j’ai besoin que vous m’en disiez plus sur ces besoins… Ou si vous m’en parlez davantage sur vous, je pourrais…. Identifier les besoins auxquels vous pourriez avoir besoin des aventuriers compétents de la guilde. Nous ne pouvons rien inventer… il faut un peu se… découvrir pour avoir un service personnalisé.
J’ai le sentiment de ne pas avoir eu les meilleurs mots, mais on fera avec. Personne ne peut sortir les meilleurs phrases en une fraction de de secondes de réflexion, comme si nous n’étions que des illusions et qu’une main céleste m’était des mots dans nos bouches après de mures réflexions. C’est la vie réelle de la vie véritable. On ne peut tricher avec. Je ne connais rien de ces activités d’alchimie. Ça tombe, c’est juste un divertissement qui n’occupe que peu de temps dans ces journées tout comme ce peut être une tache importance. C’est quelque chose de familiale. Le poids familial peut beaucoup jouer dans son attrait pour cette activité et déjà quand on voit comment sa mère le surveille pour ce qui est de trouver femme à son bras, on peut imaginer qu’il a la même pression pour être la hauteur du niveau familial.
-Par exemple, quel genre d’alchimie réalisez-vous ? Des tonifiants pour le corps ? Ou des choses plus légères ?
Ou ne pas dire insidieuses. A nouveau, je me rappelle de ces filtres. Mon regard louche sur mon verre entre mes mains. Peut-être que c’est mon instinct, mon sixième sens qui me fait penser à ça. Est-ce qu’il y aurait quelque chose dans mon verre qui pourrait me faire lâcher prise ? M’inciter à faire des choses que je regretterais ? Est-ce que sa déclaration sur ses activités d’alchimiste n’est justement pas le meilleur moment pour déguster toute l’ironie de la situation ou je suis peut-être en train d’ingurgiter l’une des décoctions dont sa famille a le secret et qui lui sert à assouvir des pulsions immodérés de contrôle des inconnus trop faible d’esprit pour comprendre l’ampleur de leur naïveté ? L’idée me vient de renverser le verre. Quelque part. Faire ce qu’il faut pour ne pas boire. Ne pas boire tout simplement et il va le remarquer. Je ne peux pas vider mon verre comme ça. Déjà que je vais salir n’importe quoi autour de moi qui doit valoir une fortune. Et puis il y a la façon de le faire. Il faut faire passer ça sur un accident. Trébucher sur lui ? Et risquer de le renverser sur lui ? L’obliger à devoir se changer et en profiter pour décamper ? c’est envisageable. Mais le doute m’habite. J’ai encore trop à craindre d’opérer une telle opération, surtout que je ne peux pas trébucher sur lui en restant assis, ça n’a pas de sens. Il faut sauver les apparences.
Car les apparences sont importantes.
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Jack & Emerald
Ah... ta question le troublait ? Tu le regardes bafouiller, et chercher ses mots pour te répondre. Tu l’as visiblement mis dans l’embarras. Encore une fois. Tu le fixas, dire que tu voulais juste qu’il passe un bon moment pour le remercier, tu te retrouvais bien dépité face à ses réactions. Quand il s’exprime enfin c’est l’illumination ! Mais oui, si le sympathique conseillé semble si mal à l’aise c’est tout simplement car il ne te connait pas ! ”Quel idiot tu fais, mon bon Emerald !” Songeas-tu soudainement ragaillardi. D’abord commencer par une petite blague, puis continuer en présentant tes compétences en alchimie. Voilà, un bon programme pour apprendre à se connaître.
”Se découvrir ? Un service personnalisé ? Voilà, qui est très intéressant. ” Ta voix s’était presque faite ronronnante alors que tu penchais vers lui, une de tes mains venant ensuite se poser sur la cuisse de l’homme. Ton regard pétille, alors que tu es proche de lui. Tu finis par te redresser dans un petit rire après l’avoir lâché, tu attrapas une des nombreuses friandises que tu croquas avant de continuer d’un ton amusé : ”Et bien, je serai ravi de faire plus ample connaissance avec vous.” Tu n’étais jamais contre une nouvelle relation, d’autant plus si elle était amicale ! ”je crains cependant que mes soucis et mes envies ne vous paraissent dérisoires.”
Tu croques dans le dernier morceau de la friandise, avant de t’essuyer le bout des doigts sur le petit mouchoir blanc mis à disposition. Du coin de l’œil, tu le vois lorgner avec attention sa tasse, comme si elle allait le mordre. ”Elle n’est pas empoisonnée.” Bon, tu avais lâché ça sans trop le vouloir, mais au moins maintenant c’était dit. ”Je peux vous l’assurer puisque l’un de mes domaines de prédilection sont les poisons, c’est une branche fascinante de l’alchimie et ça me permet de faire des recherches sur mon don et de travailler sur des antidotes ou sur d’autres utilités possibles.” Déclaras-tu d’une voix assez enthousiaste à la fin. En bon passionné d’alchimie tu adorais discuter de tes recherches. ”Je me suis aussi spécialisé dans tout ce qui concerne les soins.” Tu te souvenais avoir suivi ton père quand il préparait les potions et autres baumes pour l’ancien médecin de la famille royale. Le vieil homme était parti à la retraite depuis, mais vous aviez longtemps collaboré. ”Je fais aussi quelques lotions pour entretenir ma moustache, mais je pense qu’en tant que représentant de la guilde vous êtes plus intéressé par les potions de soin, n’est-ce pas ? Ou même les poisons pour réaliser des pièges. Tu décroisas tes longues jambes tout en regardant Jack. ”Je sais que ma mère désirait s’entretenir avec vous ou un autre conseiller mes parents pour faire une offre à la guilde des aventuriers. “ Conseiller la guilde, voire leur vendre vos produits était l’objectif actuel de ta mère. Elle serait donc satisfaite si tu lui en parlais. ¨Puis, tu te penches à nouveau vers lui : ”Mais si pour un besoin personnel, vous avez besoin d’un masque ou d’un produit pour rendre votre moustache encore plus époustouflante, je serai ravi de vous aider !” Ajoutes-tu avec amusement, alors que tu viens jouer avec ta moustache.
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J’ai les yeux baissés. Sur sa main. Celle qui ne s’est absolument pas posé par hasard sur ma cuisse. Il y a des zones du corps sur lesquelles poser sa main peut-être dans une attitude de mise en confiance, de sympathie ou encore de félicitations amicales. La cuisse, c’est autre chose. Emerald semble décidé à ne plus se contenter du jeu des mots, resserrant son étreinte sur ma petite personne. Je suis déjà dans son piège autant physique que moral. Je ne peux pas fuir sans en payer le prix couteux. Je suis pieds et poings à liés à son bon vouloir qu’importe les illusions de libertés qu’il me laisse avoir. Je lève alors le regard vers l’homme pour le dévisager avec plus d’insistance tandis qu’il continue de parler comme si rien n’était en train de se produire. Comme si tout cela était plus que normal. A m’offrir des réponses que j’attendais depuis quelques temps. Des excuses. Très clairement, les antidotes et les soins divers font parties des consommables les plus utilisés par la guilde et les aventuriers, naturellement. Alors, un partenariat avec les alchimistes Aubeclair, ça peut être lucratif dans les deux sens. C’est presque inespéré que le jeune homme m’offre ainsi sur un plateau toutes les raisons de conclure un partenariat et d’échapper bien vite à la prison qu’il semble avoir tissé de ses doigts de fée autour de moi. Je ne comprends pas. Est-ce que je me suis trompé ? Est-ce que le jeu est fini ? Je reprends un peu de contenance.
-Très clairement, ce genre de produit intéresse la guilde. Il y a des questions de productions de masse pour satisfaire les besoins de nos aventuriers, mais je pense que si vous proposez, c’est que vous ne devez pas manquer sur ce point. Nous sommes sans cesse dans une recherche de fournir le meilleur à nos aventuriers. Et entre une potion de vos laboratoires et une trouvée dans le commerce en général, je m’imagine que les vôtres sont bien plus efficaces, comme on peut l’attendre de votre famille. Vous devriez proposer une offre commerciale détaillée et celle-ci sera vue par le conseil dans les plus brefs délais. Et peut-être devrais-je m’entretenir directement avec votre mère…
J’ai là l’occasion de mettre fin moi-même à la situation. De mettre fin à l’ambiguïté. De reprendre le contrôle que j’ai laissé il y a voilà bien trop de temps. Je prends alors conscience de sa proximité avec moi-même sous un autre jour. La chaleur de son corps contre le mien, la pression de ses épaules contre les miennes. Je me souviens alors de ces doigts pressés contre ma cuisse, de la sensation au-delà de la gêne au premier degré. Soudainement, je trouve tout cela très agréable. Je n’ai rien bu. Ce n’est surement pas une drogue, mais le changement de situation me fait soudainement voir les choses sous un autre angle. Là où cette main n’était pas là pour me contrôler, mais pour m’inviter tandis que ces récents propos me laissent choisir d’accepter ou non cette invitation sans avoir à en subir de malheureuses conséquences. Je me sens subitement bien. Et sous cette nouvelle situation, je me surprends à sourire franchement au jeune noble.
-…Mais je pense me concentrer pour l’heure pour un intérêt purement professionnel. Vous avez là certainement une très belle moustache. Je serais curieux de connaitre par quel moyen vous l’entretenait. J’avoue ne pas trop m’occuper de la mienne.
Enhardi par la reprise en main de mon sort, je rends l’appareil au noble en glissant ma main sur ma propre cuisse. Espiègle, je me dis que peut-être, c’est moi qui vais le gêner, à mon tour, en prenant une initiative qu’il n’avait pas prévu. Je capte son regard et je le fixe un instant.
-Dites-moi, Emerald, puis-je connaitre vos secrets ?
Sans avoir retirer ma main, évidemment.
-Très clairement, ce genre de produit intéresse la guilde. Il y a des questions de productions de masse pour satisfaire les besoins de nos aventuriers, mais je pense que si vous proposez, c’est que vous ne devez pas manquer sur ce point. Nous sommes sans cesse dans une recherche de fournir le meilleur à nos aventuriers. Et entre une potion de vos laboratoires et une trouvée dans le commerce en général, je m’imagine que les vôtres sont bien plus efficaces, comme on peut l’attendre de votre famille. Vous devriez proposer une offre commerciale détaillée et celle-ci sera vue par le conseil dans les plus brefs délais. Et peut-être devrais-je m’entretenir directement avec votre mère…
J’ai là l’occasion de mettre fin moi-même à la situation. De mettre fin à l’ambiguïté. De reprendre le contrôle que j’ai laissé il y a voilà bien trop de temps. Je prends alors conscience de sa proximité avec moi-même sous un autre jour. La chaleur de son corps contre le mien, la pression de ses épaules contre les miennes. Je me souviens alors de ces doigts pressés contre ma cuisse, de la sensation au-delà de la gêne au premier degré. Soudainement, je trouve tout cela très agréable. Je n’ai rien bu. Ce n’est surement pas une drogue, mais le changement de situation me fait soudainement voir les choses sous un autre angle. Là où cette main n’était pas là pour me contrôler, mais pour m’inviter tandis que ces récents propos me laissent choisir d’accepter ou non cette invitation sans avoir à en subir de malheureuses conséquences. Je me sens subitement bien. Et sous cette nouvelle situation, je me surprends à sourire franchement au jeune noble.
-…Mais je pense me concentrer pour l’heure pour un intérêt purement professionnel. Vous avez là certainement une très belle moustache. Je serais curieux de connaitre par quel moyen vous l’entretenait. J’avoue ne pas trop m’occuper de la mienne.
Enhardi par la reprise en main de mon sort, je rends l’appareil au noble en glissant ma main sur ma propre cuisse. Espiègle, je me dis que peut-être, c’est moi qui vais le gêner, à mon tour, en prenant une initiative qu’il n’avait pas prévu. Je capte son regard et je le fixe un instant.
-Dites-moi, Emerald, puis-je connaitre vos secrets ?
Sans avoir retirer ma main, évidemment.
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