Tant de questions et d'appréhensions, devant cette grande porte qu'il avait l'impression de ne pas reconnaître. Qu'est ce qui l'avait poussé jusque là, lui qui, jusqu'ici, avait réussit à s'en passer ? Le grand gaillard qu'il est en aurait presque des nœuds dans l'estomac. Combien de temps ? Certainement des années. Son souvenir le plus marquant reste juste après qu'il soit officiellement devenu garde à la capitale, il les avait revus quelques temps, au domicile familial, dont l'envergure et l'ambiance avaient déjà bien changés. Ça fait donc presque dix ans. Sa dernière réponse, sa dernière lettre, dont les envois étaient déjà laconiques, devait dater de sa nomination en tant que garde royal. Ça fait donc presque un an. C'est lourd de toutes ces années que son bras se leva, son gantelet martelant la porte, qui prit quelques temps à s'ouvrir.

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'' Donc du coup capitaine, pour cette mission au Grand Port... ''

'' Dis donc. Il était temps. ''

Arthorias était pleinement au courant de, disons, la situation familiale de son soldat. Cet qui était impressionnant, mine de rien. Un homme parmi des centaines, il avait pourtant le sentiment qu'il le connaissait parfaitement, comme beaucoup d'autres de ses soldats. Une prouesse mémorielle dont il serait incapable en si peu de temps. Donc, il y avait une petite tâche, minime, qui demandait néanmoins la présence d'un garde royal sur place. Comme souvent, elle lui avait été proposée, ainsi qu'à d'autres gardes donc les origines prennent racines au Grand Port. Cette fois, il l'avait acceptée, était même carrément parti voir son capitaine pour s'assurer de bien être celui qui partirait.

Le lendemain, premières heures du jour, il était aux écuries, à l'entrée de la ville. Pourquoi s’embarrasser d'un pass pour les portails, souvent hors de prix, alors que le cheval est gratuit ? Moins confortable. Plus long. Bon. Ça se défend, au final. S'en procurer un, pour des allers-retours plus réguliers, ne dépendra au final que de la réaction, de l'accueil auquel il aurait le droit. A vrai dire, il y allait, mais aucune idée de ce qu'il y trouverait, ou plutôt de qui. Sa mère pourrait être encore partie ; son père en ville actuellement avec son frère ; sa sœur encore en train d'être à l'autre bout du pays. Prévenir avant son arrivée était une chose logique, parfois, la logique et Hryfin, ça fait deux. Et puis, rien de plus doux que la surprise, hein ?

Un voyage de quelques jours plus tard, enfin arrivé à bon port, il fallait avant tout s'occuper de cette affaire. C'était vraiment une broutille, vraiment pas de quoi se déplacer à ses yeux. Une fois le problème réglé, il profita avant tout des rues agitées, du port et du petit marché de la ville. Malgré l'armure -car oui, il était néanmoins là en tant qu'officiel-, il arrivait à sentir la chaleur de l'endroit, entendre le bruit de la mer, le vent s'immisçant dans les rares défauts de l'armure alors qu'il était prêt de la plage.

Cette armure n'est pas celle à blâmer pour le fait que personne le reconnaissait, par contre. Déjà grand très jeune, personne n'aurait cependant été capable d'affirmer avec certitude que le petit Ryf dépasserait les deux mètres, seule chose pour le coup reconnaissable chez lui, puisque son heaume était toujours vissé sur sa tête. Oui, il voyait, de çà et là, des têtes, des visages familiers. Qu'il ne partit pas alpaguer, toutefois. Il s'était mit en tête de retourner chez lui. Là, maintenant. Il récupéra son cheval où il l'avait laissé, à la caserne des gardes locaux, les remercia d'un geste de main et reprit sa route.

Le Soleil était presque à son zénith, et au loin de dessinait la demeure des Danvil. Et bordel, qu'elle avait changée ! C'est comme si leur maison, telle qu'il l'avait connue, existait encore ; mais entourée d'autres bâtiments en extensions avait poussé autour et par dessus. D'une propreté immaculée, d'une richesse visible. Eh beh. Arrivé au portillon d'entrée, aucun mal à passer le majordome avec son armure de garde r- un majordome ? Bah merde. Et il n'était pas au bout de ses peines. La forge, fort heureusement, était restée presque telle quelle, avec quelques mineurs améliorations. Les divers employés du domaine, domestiques -Oh par Lucy- comme forgerons -bienheureux de voir que certains anciens étaient encore malgré tout présents- le regardaient passer, se demandant qui ce colosse pouvait bien être sous ce masque de métal.

Non loin se trouvait un endroit où il pouvait harnacher son cheval. A peine descendu du canasson qu'un garçon, à peine plus vieux que lui lorsqu'il avait quitté le cocon familial, s'affaira à s'occuper de tout ça pour lui. Volontaire, Hryfin fouilla dans son sac, en sortit quelques cristaux qu'il tendit au jeune homme, qui refusa poliment. L'hippogriffe leva un sourcil ; à n'en pas douter que la famille paye pour tout ça, un petit pourboire, ça se refuse vraiment ? Dans un haussement d'épaule, il rangea son solde durement obtenu, et s'approcha de la porte d'entrée.

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Et donc, on en est là. La porte s'ouvre. La personne de l'autre côté, à l'intérieur, n'est autre que son petit frère, Dovan. Et pour être petit, oui, il l'est. Allez, un mètre soixante dix, au garrot ? Mince. Il l'aurait espéré plus grand. Son visage, toujours aussi inexpressif, semblait ne pas avoir changé avec les années. Il avait quand même l'air surpris, et s'efforçait à ne pas se briser le cou pour regarder en direction de là ou les yeux de Ryf devaient se situer. Sauf que cet idiot avait encore son casque.

'' Oui ? Vous êtes ? C'est pour ? ''

'' Dovan ? C'est moi. ''

'' T'es toi ? Toi qui ? ''

'' Ton frère ? Ah. Oui, c'est vrai. ''

Joignant la parole aux actes, ses mains vinrent attraper son heaume, qu'il plaça sous son bras droit. S'y attendant, l'expression de Dovan changea à peine. Après tout, c'est le genre de mec qu'il est, visiblement. Ravi de voir que certaines choses ne changent pas, il lui dérocha un grand sourire auquel il n'eut aucun retour.

'' Eh, t'as grandis. ''

'' Toi aussi. ''

Phrase qu'il prononça en se frottant la nuque, visiblement endolorie. En même temps, s'il se reculait, cet idiot. Lequel ? Les deux, à vrai dire. Si les bonnes choses restent les mêmes pour le mieux, parfois, pour le pire, les mauvaises choses sont encore toutes aussi présentes. Dans l'air, un sentiment presque de gêne commençait à prendre le dessus. Les deux ne sont pas très forts pour communiquer, mais le ptit là, c'est vraiment le pompon.

'' Papa est là ? ''

'' Nan, pap- Père est absent. ''

Oh damn, il faut appeler le patriarche 'père' maintenant ? Oh, cette éducation stricte et noble, ça le ter-mine. Bientôt, il va l'appeler 'frère'. Vivement qu'il recroise toute la famille, qu'ils ploient sous l'éducation bourgeoise qu'ils n'ont pu donner à leur premier fils.

'' Ah. Maman non plus donc ? ''

'' En effet. Mère est encore en déplacement. Au Village Perché, il me semble ? ''

Il a toujours été un bon petit soldat, on peut lui accorder ça. Bon. Il risquait de s'être déplacé pour finir en tête à tête gênant avec son petit frère, hein. Encore préférera-t-il discuter avec les domestiques, savoir ce qui les a poussés à travailler pour la famille Danvil. Une option était encore disponible, presque celle qui lui faisait le plus peur, même si ce nom lui brûle les lèvres.

'' ...Béryl ? ''

Micro silence. Comme s'il avait prononcé un nom interdit, trop longtemps resté tût.

'' Elle est là. Je m'en vais la chercher. ''

A peine le temps de dire 'NON MAIS ATT-' qu'il était déjà reparti à l'intérieur, fermant la porte. Il aurait quand même au moins pu l'inviter à rentrer, non ? Jvous jure, ça a la politesse des nobles, mais les réflexes d'un bigorneau. En attendant, il se tourna, et profita de ces paysages familiers, et ce bruit de forge ravivant des souvenirs enfouis, il ne saurait dire si tout cela lui manquait. Le bruit de serrure, des gonds qui se déplacent, le sortis de tout ça, alors qu'il fit de nouveau volte face. Porte grande ouverte, visage interrogatif et choqué ; elle n'avait pas du croire son frère, quand il lui a dit qui se trouve devant la porte.

'' Hey. Salut, grande sœur. ''

Béryl quitte son petit village le cœur léger. Son père ainsi que sa mère, repose désormais sur les économies dûment amassées par les habiles négociations de la nouvelle "Cheffe de famille" autoproclamée.
Dovan, quant à lui, avait d'ores et déjà pris ses affaires et rejoint la capitale où il attendrait sa sœur cadette. Dovan n'avait pas pris grand chose avec lui, quelques habits, mais surtout son tablier de cuir à l'odeur si particulière ainsi que ses outils favoris. Ce qu'il pouvait y tenir à ses outils. La mallette qui les accueillent était rapiécée, usée, et de mauvais goût. Béryl lui a proposé maintes fois de changer ce conteneur qu'elle avait en horreur, mais rien ne le ferait changer d'avis.

Béryl lui avait laisser une série d'instruction ainsi qu'un pécule pour qu'il puisse passer le temps à la capitale sans craindre quoi que soit. Elle ne pouvait décemment pas laisser un Danvil avoir l'air dans le besoin ou être démuni. Non, ce n'était pas l'usage de Béryl qui a besoin d'un permanent contrôle de l'image qu'elle reflète. Aussi, afin de s'accommoder du fait que tout devait être parfaitement parfait, elle avait fait venir des paysagistes réputés devant la forge famille pour agrémenter les lieux. Le gazon n'était pas un problème, beau, verdoyant. Le trèfle s'y invite parfois, mais le père de Béryl aimait le désherbage -il disait ou voulait faire croire que cela avait des vertus relaxantes- Béryl n'en croyait pas le moindre mot. Elle avait -comme à son habitude- pris les rênes du chantier en scandant des ordres çà et là. Indiquant clairement où planter les Lys, indiquant ou réaliser les massifs de vivaces tout en harmonisant les couleurs et donnant des nuances dans les tailles. L'allée de pierre blanche avait été faite sur le tard, et de la boue, de la salissure, et même de la mousse avait envahit les lieux. Elle faisait faire frotter ces messieurs afin de lui rendre sa couleur d'origine tandis que d'autres étaient en train d'installer le plus droit possible, une magnifique petite clôture blanche au pied de laquelle des rosiers grimpants venaient agrémenter le tout. Après que tout le travail soit contrôlé sous son œil minutieux et critique, elle a pu embrasser père et mère avant de rejoindre la voiture qui attendait depuis plusieurs heures. Béryl n'estimait pas être en retard, non, c'était au cocher d'attendre voilà tout.

Elle se présente donc devant la voiture, les deux mains sur son sac de voyage. Un sac de cuir brodé de tissu satiné et de fils dorés. Voyant que la dame ne monte pas à bord, le cocher s'interroge. Béryl arque simplement un sourcil, lui intimant de bien vouloir ouvrir la porte. L'homme lève les yeux au ciel. On lui avait pourtant bien dit que la dame de la forge est une cliente particulière. Comblée de voir la porte s'ouvrir pour sa personne, Béryl daigne renter dans le carrosse. L'intérieur est plutôt cossu et coquet, offrant ainsi à la dame tout le confort nécessaire pour un voyage de plusieurs heures. Car oui, même si elle habite non loin de son objectif, il fallait tout de même emprunter une voiture et des chemins complexes. Une fois bien installée, la jeune femme retire ses gants et entame la lecture de son dernier livre. Le cocher, lui, préfère réajuster son chapeau pour mieux se protéger du soleil et avoir une vue parfaite sur la route. Il agite alors les lanières de ses montures qui quittent lentement le village natal.

La campagne est belle, quoi qu'un peu ternie par la monotonie des paysages et des récentes pluies. Les montagnes au loin semblent nimbées de mystères en portant leur manteau brumeux. Au cours de sa route, Béryl s'assoupit, usant de ce moment de répit pour prendre un repos réparateur. Elle a besoin d'avoir l'esprit le plus clair possible, car les affaires au Grand Port, n'attendent pas !

Si la forge Danvil est réputée pour la qualité et les finitions de ses pièces, elle se devait d'évoluer pour devenir un patrimoine à part entière.
Les affaires du frère et de la sœur avaient duré quelques jours restant chacun de leur côté.
Une fois de retour à la demeure familiale, Dovan gratifie sa sœur d'un simple "c'est fait."
D'ailleurs, cette dernière n'est pas plus expressive puisqu'elle opine simplement du chef.

Une fois à la demeure, elle apprend le départ de sa mère et l'absence de son père. Ils ont enfin décidé de se poser et de prendre du bon temps, ce n'est pas trop tôt ! Béryl, elle, pouvait entendre depuis la fenêtre de sa chambre, le bruit sec du marteau sur l'enclume. Elle pouvait avec ce simple bruit savoir quel forgeron était en train de travail. Elle profite de ce bref instant de repos pour adapter sa coiffure et sa tenue, il ne faudrait en aucun cas que les affres du voyage ne se fassent pas sentir sur elle, ni sur sa posture.

Puis un événement inattendu surgit dans sa journée. Elle déteste l'inattendu, ce qui n'est pas programmable est un contre-temps dans un agenda déjà bien fourni. Dovan frappe à sa porte, elle l'ouvre bien qu'elle ne soit pas encore parfaitement à son aise. Mais Dovan avait toujours su faire abstraction de tout cela.

"Qui y a-t-il Dovan ?"

Le jeune homme esquisse un sourire, comme s'il savait d'ores et déjà qu'il allait énerver sa sœur. Car il avait beau aimer sa sœur, il avait beau respecter son travail. Il savait, lui aussi, qu'elle déteste l'imprévu. Et cet imprévu, il est de taille !

"Il est là."

Un petit silence s'installe tandis qu'une moue étrange se dessine sur Béryl, lui déformant le visage et lui faisant arquer un sourcil.

"Pourrais-tu être un peu plus précis ? Qui est là ?"

Dovan à beau être le cadet de la famille, il connaît la relation entre Béryl, et son frère, Hryfin. Ces deux là étaient très proches durant l'enfance, il faut dire qu'entre le patriarche qui travaille jour et nuit, et une mère froide qui n'apprécie guère les loisirs... Tout ce contexte rend propice au rapprochement. Béryl n'a jamais voulu l'avoué, du moins, pas devant la famille, mais elle n'avais jamais pardonné à Hryfin d'être parti. Paradoxalement, elle ne lui en avait jamais voulu non plus. Cette ambiguïté constante dans cette relation refroidie, avait peut-être poussé Hryfin à revenir voir sa famille. Béryl estimait que ce n'était plus à elle de faire le premier pas ! Elle s'était déjà plié en quatre pour le faire rentrer dans la garde tout en repoussant les avances qu'elle juge répugnantes du capitaine.

"Notre frère."

Il n'avait pas osé dire son nom, de peur de cité un mot interdit qui aurait pu mettre sur la famille une terrible et néfaste malédiction. Béryl, n'a pas bougé d'un iota. Son visage ne trahit aucune émotion et son langage corporel est neutre au possible.

"Soit."

Elle referme la porte de sa chambre. Estimant qu'il peut bien attendre quelques minutes, elle qui avait du attendre tout ce temps sans lettres ni visites. Elle enfile sa robe de cocktail pourpre avant de mettre un nœud sombre dans ses cheveux noir de jais. Elle emprunte le lourd escalier de bois aux senteurs étrangères, faisant voyager à chaque expiration. Son cœur se serre dans sa poitrine, et une kyrielle de questions assaillissent son esprit qui s'embrume peu à peu vers un seul fil rouge. Pourquoi maintenant ? Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi Hryfin refait surface en ce jour. La dernière fois, c'était pour devenir garde. Simple garde ? C'était exclu. Béryl avait dû battre des pieds et des mains pour obtenir un statut plus élaboré. Ses chaussures foulent le tapis de l'entrée, un tapis tout aussi élaboré que l'escalier qui le préside, la jeune femme ouvre la porte.

Aucun doute possible, c'est bien lui. Elle ne voulait presque pas y croire et pourtant.

'' Hey. Salut, grande sœur. ''

Béryl ne dit rien, préférant observer de haut en bas l'homme en armure. Elle observe encore avant de lâcher la poignée de la porte et de faire le tour de son frère tout en observant la qualité de l'armure. Une moue de déception s'affiche dès lors.

"C'est ce qu'il vous donne comme armure au sein de la garde ? Je suis consternée de voir que vos outils de protection soient fins comme du papier et de qualité moindre. Mais bon... Je suppose que l'on fait comme on peut n'est ce pas ? Comme prendre la peine de répondre aux lettres de sa sœur de temps à autres hm ? Il est bientôt midi, si j'avais su que tu venais Hryfin... J'aurai organisé une fête en tout honneur et invité tout le village... Sauf la famille qui vit sur la butte là... Comment s'appellent-ils déjà ? Ah oui. Les Bussac. Ils ont toujours été très étranges."

Marquant une pause, elle ouvre grand les portes de la demeure familiale avant de se retourner pour jeter un regard à son frère.

"Bienvenue chez toi Hryfin. J'espère que cette fois-ci, tu daigneras rester quelque temps ici et nous faire part de tes aventures..."

Elle avant dans le hall d'entrée avant de tendre la main vers le salon de réception. Béryl est très strict en matière de réception, il y avait le protocole de la noblesse bien entendu, mais surtout le protocole de Béryl. Tout devait être parfait, et deux membres du personnels étaient constamment affecté à cette salle, car on ne sait jamais quand des invités peuvent surgir.
Aussitôt, Béryl prend place dans un fauteuil feutré, si Hryfin l'avait suivi, elle l'inviterait à faire de même tandis que les employés s'affairent d'ores et déjà à préparer un apéritif pour faire patienter leurs employeurs avant le repas.

Maintenant, il reste en suspens, une question brûlante, une question qui aurait probablement l'effet d'une bombe. Était-il ici pour les affaires familiales ? Ou une demande bien spécifique. Tandis qu'une fine coupe de vin blanc atterrit dans ses mains, Béryl ne peut se retenir.

"Qu'elle est donc l'objet de ta visite cher frère. Je n'ai pas eu de nouvelles, et te voilà aujourd'hui chez toi, à venir nous voir. Y aurait-il une raison déguisée derrière tout ceci ? Et mieux encore... Pourquoi ne pas avoir écrit, ni donner de nouvelle ?"

Le ton sec, l'air froid, et le sourcil arqué renforçant un air déjà bien dominateur. Les mots de Béryl ont claqué dans l'air comme un coup de tonnerre. Dovan ne s'était pas encore joint à eux. Le ferait-il ? Aucune idée, mais elle ne mènerait aucun esclandre devant lui. Mais Hryfin devait dès aujourd'hui, justifier son comportement.