1re lune de la saison chaude de l'an 1001
- Qu’aimerais-tu faire aujourd’hui?, lui demanda-t-elle, glissant une main dans les doux cheveux de sa compagne, avant de s’approcher pour échanger un long baiser. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, Evelyn ajouta d’une voix chaude : - On fait ce que tu veux. Ses mains baladeuses indiquaient clairement ce que la chasseuse désirait faire en ce doux matin, alors que le soleil était à peine levé. Sofia se montra enthousiasme à l’idée; les deux femmes firent ainsi un peu d’exercice matinal - rien de mieux pour se tenir en forme.
Après un moment de repos, Evelyn passa à la salle de bain. Elle fit sa toilette, peigna sa longue chevelure, laissa son esprit vagabonder au sujet de la nourriture et s'habilla. Par la suite, elle dit à sa compagne : - Je vais préparer le petit-déjeuner. Oeufs? Après avoir obtenu une réponse positive, Westwood se dirigea en cuisine. Elle prit un instant pour coller son nez au bouquet de fleur qu’elle avait cueillit la veille et mit dans un vase; bouquet de fleurs qui sentait merveilleusement bon. Puis, elle cuisina pour elle et sa douce moitié un repas simple, qu’elle disposa dans deux assiettes : œufs et tranche de pain, qu’elle tartina d’une confiture aux framboises qu’elle avait elle-même préparée, thé pour Sofia, café pour elle; un parfait petit-déjeuner en parfaite compagnie.
Elle donna de la nourriture à Snorev, puis s'installa à la table à manger, face à Sofia qu'elle gratifia d'un sourire heureux et s'exclama d'un : - Bon appétit! Elle plongea sa fourchette en direction de son œuf et, entre deux bouchées, proposa l'activité suivante à sa compagne : - Peut-être qu'on pourrait aller se balader?
"Qu’aimerais-tu faire aujourd’hui?" Demanda-t-elle.
Un mince sourire se dessina sur mes lèvres. Elle savait parfaitement comment je voulais commencer cette journée. Et pour cause, elle vint échanger avec moi un long baiser amoureux.
"On fait ce que tu veux" Ajouta-t-elle.
Ses mains, qui glissaient sur mon corps, me firent frissonner de plus bel. Une invitation à laquelle je ne tardai pas à répondre pour échanger, avec elle, un câlin amoureux. Après ce (terrible) effort, Eve et moi profitions d'un peu de repos, blottis dans nos bras. Après un instant qui me parut trop bref, ma compagne se leva pour aller faire sa toilette dans la salle de bain. J'en profitai pour me rouler dans les draps et plonger mon visage dans son oreiller pour sentir son odeur. Plus minutes à se pomponner plus tard, elle sortit de la salle de bain, les cheveux parfaitement lisses.
"Je vais préparer le petit-déjeuner. Oeufs?" Demanda-t-elle.
Je lui souris et hochai la tête. Elle savait que j'adorais manger des oeufs le matin, avec du lard grillé, une petite viennoiserie et un thé. Le temps pour elle de s'afférer à la cuisine, je décidai enfin de m'extirper du lit pour aller, à mon tour, me faire un petite fraîcheur. Toute propre, les cheveux peigné, je me vêtis d'une de mes nombreuses robes pour aller rejoindre ma moitié dans la cuisine. Il s'y dégageait une odeur agréable, qui me donna aussitôt faim. Comme toujours, je n'avais qu'à poser les pieds sous la table et être servie. J'avais de la chance, et j'en étais consciente.
"Bon appétit!" Lança-t-elle joyeusement.
Eve n'était pas du genre aussi... Expressive. Elle semblait vraiment de bon humeur aujourd'hui et j'étais contente de la voir ainsi. Entre deux bouchées, elle marqua une petite pause et me regarda. Je lui souris, pour la regarder en retour, l'air d'attendre ce qu'elle voulait me dire.
"Peut-être qu'on pourrait aller se balader?"
Oh, c'était une bonne idée... Ca faisait longtemps qu'on avait pas profité de la nature -sans avoir à tuer des animaux- juste elle et moi.
"Bonne idée... Ca va être reposant, après notre petite aventure aux Archipels. Tu pourras ma montrer des nouveaux endroits ? J'ai jamais vraiment pris le temps de visiter notre forêt."
Sans un mot, je me levai pour retourner dans la chambre. Avant notre départ, j'avais demandé à l'un des artisans du Village de me confectionner un objet bien précis. Plutôt deux. Deux boussoles parfaitement identiques qui avaient la particularité de toujours pointer dans la direction de l'autre, qu'importait l'endroit où l'on se trouvait. Une surprise que je voulais réserver à Eve. Les boussoles étaient soigneusement emballées dans une petite boite... Petit boite que j'emportais avec moi pour, doucement, la déposer devant Eve.
"Tiens, ma Chérie, c'est... hum... Un cadeau." Fis-je en me triturant nerveusement les doigts.
Je déglutis, très nerveuse, les joues rouges... C'était un simple cadeau... Alors pourquoi avais-je l'air si nerveuse ? hé bien... Car une fois qu'elle aura ouvert la boite, ma compagne trouvera non seulement les boussoles... Mais également un petit mot. Un petit mot qui disait... "Veux-tu m'épouser ?"
- Mjöllnir:
- Atropos est indestructible
Sofia s’éclipsa un bref instant et revint armée d’une petite boite qu’elle déposa sur la table, avec ses mots : - Tiens, ma Chérie, c'est... hum... Un cadeau. Evelyn passa son regard de la boite à l’aventurière, la surprise inscrit sur les traits harmonieux de son visage. Ce qui surprenait davantage Evelyn était la nervosité de Sofia.
Elle avala sa dernière bouchée, frotta ses mains ensemble au-dessus de son assiette et quitta la table pour aller laver ses mains. - Un cadeau? Pour moi? Tu sais que ta seule présence à mes côtés est un cadeau? C’était la vérité, néanmoins la chasseuse n’allait pas refuser le contenu de la boite. Intriguée et contente, Evelyn revint vers sa compagne qu’elle gratifia d’un léger sourire. – Qu’est-ce que ce peut bien être?, questionna Evelyn sans attendre de réponse, en ouvrant la petite boite. À l’intérieur, elle trouva deux objets s’avérant être une paire de boussoles, très jolie, en or, munit d’une chaîne. Puis, elle vit le mot : "Veux-tu m'épouser ?". La surprise s’empara d’elle. Elle relu le mot une seconde fois, puis une troisième. . - So’… lâcha-t-elle émotive, cherchant ses mots, son cœur tambourinant dans sa poitrine.
Elle déposa doucement les boussoles sur la table et pivota pour faire face à la femme qui avait su faire naître l’amour en elle, il y a quatre années de cela, alors qu’elle avait cru ne jamais trouver à nouveau un cœur pour battre à l’unisson avec le sien; et elle ne pouvait pas s’imaginer vivre sans Sofia. Elle prit les mains de sa compagne dans les siennes, les serra et dit, la voix chargée d’amour : – Bien sûr! Je t’aime. Transportée de joie, elle enlaça sa compagne, puis ses lèvres rencontrèrent celles de sa douce moitié.