Nom Vanda

Prénom Moris

Surnom Souvent “Le Vieux”, “Grand-Père” ou “L’Ancêtre”.

Age 66 balais

Sexe Masculin

Groupe Aventurier

Spécialité/Métier/etc Aventurier pré-retraité.

Orientation sexuelle Heterosexuel

Arme de prédilection Juste la force de ses poings, bien qu’il sache se servir d’un baton.

Funfacts Très (trop) fier de sa moustache.


En quelques mots...
Moris est un vieil aventurier qui a connu son lot d’exploits. Sauf qu’il a facilement tendance à les exagérer. Malicieux, il préfère les stratagèmes et les combines aux affrontements directs et risqués, ce qui lui vaut cette longévité impressionnante, et malgré ça, il reste en forme, et n’hésitera pas à recadrer de quelques mandales les malotrus qui s’opposeraient à lui !

Cependant, outre sa gloire personnelle, Moris n’hésite pas à distribuer des conseils aux plus jeunes ou à être le papy un peu gâteux qu’il aurait pu être dans une autre vie.

Nom du pouvoir Force mesurée

Catégorie Actif - Pouvoirs et changement physique.


Fonctionnement du pouvoir
Force mesurée est un pouvoir permettant de libérer une grande force physique au contact d’une personne ou d’un objet.

L’hôte dispose en effet en lui d’une énergie se rechargeant lentement avec le temps, mais plus rapidement avec l’exercice (en terme d’échelle, une heure de sport ou une nuit de sommeil).

L’hôte peut ainsi libérer cette énergie et donner l’effet d’un violent coup de poing en apposant juste son doigt (ou n’importe quelle autre partie du corps) sur une personne.

Cependant, l’hôte peut ne pas ressortir indemne. En effet, la réaction de la force donne va s’appliquer sur le point de contact. Sur un coup de poing, la force est dispersée entre les quatorze phalanges, mais dans le cas où seul un doigt est utilisé, celui-ci se retrouve à devoir subir un contrecoup nettement plus fort, et risque, dans les cas les plus forts, de tout simplement briser le doigt de l’hôte.

La puissance maximale du coup porté dépend donc de la capacité de l’hôte à subir le contrecoup. Moris peut libérer jusqu’à quatre fois sa force maximale, mais s’expose à des contrecoups par ce biais là. Cependant, il ne s'agit là que du maximum possible.

Moris peut ainsi libérer cette énergie selon plusieurs niveaux de puissance. Evidemment, un niveau plus faible est moins éprouvant que ce soit en terme de fatigue et de contrecoup, alors qu'à l'inverse, les coups les plus puissants sont nettement plus exigeants.

- Petit coup : augmente la force de 20% (Comme un coup de poing d'une personne faisant de la boxe) --> Contre coup : fatigue légère + douleur sur la zone de contact (Ecchymose) (max 8 par jour)

- Moyen coup : augmente la force de 50% (comme un coup de poing d'un champion de boxe) --> Contre coup : fatigue + Douleur accentuée (Contusion, saignement) (max 4 par jour)

- Grand coup : augmente la force de 100 % (un coup d'animé, par exemple) --> Contre coup : Fatigue importante + Dégâts importants (fracture potentielle) (une seule fois par jour)

QualitésAffable, Pas rancunier, Malicieux

Défauts Opportuniste, Malhonnête


Physique et mental
Moris n’est pas vraiment ce que l’on pourrait appeler un papy parfait. Et lui-même en a conscience : Il est loin, mais alors très loin d’être sage. Toujours à l’aventure malgré son âge plutôt avancé, il traîne derrière lui un sacré paquet d’histoires et de coups tordus qui ont fait de lui l’aventurier qu’il est.

Opportuniste et pas forcément très brave, il doit sa longue vie & carrière à ces traits là. Plutôt que de foncer tête baissée dans un combat, Moris préférera volontiers attendre le meilleur moment pour frapper, quitte à esquiver même tous les affrontements. Fuir n’est pas une honte, surtout lorsque l’on appelle ça un retrait stratégique. Cependant, il n’est pas non plus lâche, et lorsque l’affrontement est inévitable et que des vies sont en jeu, il n’hésitera pas à utiliser une diplomatie plus “convaincante”.

Également, Moris a souvent tendance à manipuler un peu les faits pour se mettre en valeur. Raconter un long et éprouvant combat face à un dangereux monstre alors qu’il n’a fait qu’une attaque surprise dans le sommeil de la bête. Certaines font exagérées, parfois même trop, mais lui-même se dit que les histoires n’ont pas besoin d’être exactement la vérité, tant qu’elles émerveillent les plus jeunes.

S’il se vexe lorsque les gens l’appellent “Papy” ou n’importe quel autre surnom en rapport à sa vieillesse, il hausse les épaules la seconde d’après. Il est loin d’être rancunier, et préfère laisser au passé toutes les histoires qui pourraient se montrer déplaisantes, que ce soit les siennes ou celles des autres, même si elles ont tendance à lui revenir dessus.

Enfin, Moris a tendance à avoir un comportement plutôt paternel envers les plus jeunes et les moins expérimentés, prodiguant des conseils (surtout sur l’opportunisme), pour éviter qu’ils ne se fassent embrocher au premier monstre venu. Serait-ce là le moyen d’avoir spirituellement le fils qu’il n’a jamais eu ?

Car… Parlons-en. Bien qu’ayant eu une vie plutôt remplie, Moris n’a jamais pu fonder une famille. La raison : Infertilité, un mal rapidement découvert, qui lui privait d’avoir une famille, et qui a fait l’homme qu’il est aujourd’hui : S’il n’a pas d’enfants ou de descendance ? Comment pourrait-il laisser un héritage, si ce n’est pas ses histoires, ses aventures ou bien sa légende ?

Et physiquement… Eh bien, malgré l’âge, Moris a encore bien des ressources ! Continuant de s’entrainer quotidiennement et ayant une musculature n’ayant rien à envier à d’autres, le vieil homme garde sous ses vêtements un corps bien sculpté, même si les années peuvent se voir, ou même se compter avec les nombreuses petites cicatrices qu’il cumule.

Haut d’un mètre soixante-dix pour soixante-huit kilos, Moris ne paraît pas forcément très impressionnant. Surtout avec son âge avancé ! Ses opposants ont souvent tendance à le sous-estimer, ce qui laisse au vieil homme la parfaite occasion de contre-attaquer via sa magie.

Autrement, ses cheveux grisonnants épargnés de toute calvitie ne laissent pas vraiment de doute sur son âge. Mais sa plus grande fierté, et de loin, est assurément sa magnifique moustache. Il assure que rien qu’avec elle, il a fait chavirer plusieurs centaines de cœurs à travers le Royaume. Vérité, ou exagération habituelle du vieux monsieur ?

Finalement, niveau vêtement, Moris n’a jamais véritablement fait d’effort, et se contente d’une tunique marron ayant connu bien des années et des chutes. Rapiécées par endroit, elle est peut-être aussi vieille que son propriétaire.

Les années comme les bouteilles se sont entassées. S’il a arrêté de compter les secondes, on lui rappelle souvent les secondes avec des paroles assez nostalgiques.

“Te rappelles-tu de cette fois où tu as vaincu à toi seul la bande de Richik le borgne ?”

“Comment pourais-je oublié mon premier coup ?”

Son premier oui, alors âgé d’une jeune vingtaine d’années. Il était alors un jeune homme plein de ressources. Né dans une famille de modestes aventuriers, Moris était déjà destiné à prendre un jour la relève dans la plus grande tradition familliale. Certains aimaient se vanter que les Vanda étaient des aventuriers depuis près de douzes générations, et qu’on affichait en haut des cheminées les plus grands exploits des ancêtres. Bercé aux aventures, il n’avait pas fallu longtemps avant qu’il n’accepte son destin.

Et lorsqu’il se lança, les brigands locaux furent ses premières cibles. Un bien gros gibier pour lui. Il avait beau être fort et entrainé, c’était un affrontement un peu trop conséquent pour lui. Mais les récits des aventures qui l’avait vu grandir lui avaient apprit que force seule ne résolvait pas les problèmes. Il eu, pour la première fois de sa vie, un plan.

Il nargua les bandits, détalant à travers la forêt afin qu’ils ne le suivent à travers les bois. Mobile, Moris faisant exprès de laisser suffisamment de traces, et guida ses poursuivants dans un sobre piège : un pont de bois, vieux et fragile. S’il supporta le poids du jeune homme, les bandits nombreux vinrent à le faire rompre, et tous tombèrent dans des marécages suffisamment entravant pour qu’il puisse finir le travail sans la moindre peine.

Évidemment, l’histoire racontée derrière fut un peu plus belle. Un affrontement difficile, où il défendit le pont contre monts et marées, affrontant un à un les brigands, où chaque coup assommait sa cible et l’envoyait paître en contrebas. Un premier coup, mais surtout les premières félicitations. Si la bourse était coquette, ce qui le fit rougir fut les acclamations des habitants du village, tous ô combien soulagés de la capture des bandits. Et le jeune Moris y prit goût…

Et les années passèrent. Les aventures étaient nombreuses, mais plutôt rares étaient celles dignes d’histoires ou de légendes. En tout cas, pas grand chose qui sortait de la norme. Et ce manque d’exploit était frustrant.

Surtout que la révélation de son infertilité fut un coup au moral. La lignée des Vanda allait s’éteindre avec lui. Personne ne continuerait cette lignée d’aventuriers. Alors il devait être reconnu, il devait se faire connaître.

“Et lorsque tu as vaincu la chimère du Pic candide ?”

“Un sacré exploit ça ! C’était il y a quinze ans...”

Ah oui, son meilleur. Celui qui avait eu le plus de renommée, le plus reconnu par ses pairs… Et sa plus grande arnaque ! L’histoire retenait qu’il avait vaincu à la seule force de ses poings la bête, celle-ci ayant tué un autre aventurier. Ce meurtre avait éveillé en lui une rage terrible, et il avait combattu toute la nuit durant la bête, pour qu’à l’aube, seul lui soit debout.

Et la vérité… Eh bien, était autre. L’autre aventurier était fort, et avait mit en difficulté cette bête. Une égalité presque parfaite en terme de force, un affrontement terrible, où Moris n’avait été qu’un simple spectateur opportuniste. Lorsque la bête frappa grièvement l’aventurier, Moris se donna l’occasion de briller, et de donner un coup. Un seul. Mais celui qui fut fatal. Un vol en bonne et dû forme ! Mais lorsqu’il voulu aller aider l’aventurier, la caverne commença à s’écrouler peu après le râle d’agonie de la bête.

Résultat : L’aventurier était sous des tonnes de pierres, et Moris avait prit ses jambes à son cou. Etre enterré vivant n’était pas son style, et s’il culpabilisa pendant plusieurs jours d’avoir abandonné son collègue, il se dit que l’histoire qu’il pourrait raconter derrière serait d’une certaine manière l’occasion de l’honorer.

Et puis, les gens adorent les drames.

Bref, aujourd’hui, Moris va de contrat en contrat, d’envie en envie, racontant sans ménagement ses aventures, quelles soient vrais, exagérées et parfois un peu mensongères.