Nom Whiteflower

Prénom Cécilia

Age 17 ans

Sexe Féminin

Groupe Aventurière

Spécialité/Métier/etc Bretteuse, duelliste.

Orientation sexuelle Bi.

Arme de prédilection Épée.

Funfacts
-Malgré son enfance dans noblesse, elle n’a en fait pas reçu d’éducation digne de ce nom. Elle n’a même pas été à l’école.
-Rêve d’aller sur la Lune.
-Whiteflower n’est pas le nom de sa famille mais le surnom qui lui a été donné, car elle a été trouvée dans un champ de roses blanches.
-Sa fidélité et son amour pour sa famille d’adoption sont sincères. Mais ce n’est pas vraiment réciproque.



En quelques mots...

Cécilia est une personne… qui essaye. Qui essaye sincèrement et avec toutes les meilleures intentions du monde. Cependant, quand du “monde” on a pour seule vision celle transmise dans les romans et légendes, c’est parfois compliqué de prendre des décisions censées et de jauger les gens correctement.

Elle n’est pas aventurière par choix mais cela ne l’empêche pas d’être passionnée par cette vocation, car malgré son attitude décalée et à côté de la plaque la jeune femme est loin d’être idiote, parfaitement consciente qu’elle aurait difficilement pu en avoir une meilleure si les De Wales ne l’avaient pas trouvée et adoptée.

Maintenant que c’est sa famille qui a besoin d’aide, Cécilia est prête à tout pour éponger sa dette et leur rendre honneur, quand bien même elle ne comprend pas réellement tout ce que ça veut dire.

Face à la fine lame des De Wales, les “méchants” n’ont qu’à bien se tenir.

Nom du pouvoir Ailes éthérées

Catégorie Divers


Fonctionnement du pouvoir


Cécilia peut invoquer des ailes de magie pure qui lui confèrent le pouvoir de voler dans les airs; son efficacité aérienne dépendant du nombre d’ailes invoquées. Au début elle ne peut en utiliser que deux, ce qui lui permet de se maintenir en l’air et s’y déplacer avec une vitesse de course d’endurance et peu d’agilité.

Limites et contrecoups:
-Les ailes sont très vulnérables aux dégâts, ayant une résistance similaire aux ailes d’insectes (par contre elles encaissent sans soucis les frottements d’air… heureusement).
-Elle recharge les ailes détruites au rythme d’une aile par heure. Cela utilise les ressources de son corps, augmentant ainsi ses besoins en eau/nourriture/repos.
-Les ailes sont comme des membres en plus à gérer pour le cerveau, qui dépense donc beaucoup d'énergie à traiter des muscles fantomes dont il n'est pas censé s'occuper: cela se traduit par une migraine grandissante accompagnée d'une fatigue mentale de plus en plus lourde. Au bout d'environ cinq minutes d'utilisation, Cécilia peut commencer à avoir des pertes d'équilibre, des diminutions de la vue, voire des micro-syncopes. Ceci peut aller jusqu'à l'évanouissement si elle pousse quelques minutes de plus.

Qualités Loyale, bien intentionnée, curieuse d’apprendre, facile à vivre.

Défauts Naïve, téméraire, déconnectée de la réalité, juge rapidement.


Physique et mental


"Une rose blanche. C’est ça qu’elle est devenue. Finalement, peut-être que Père n’aurait pas dû la ramasser là-bas? Peut-être qu’on a réellement croisé le premier cas d’une fille née dans une rose.
Je plaisante, bien entendu. A quoi vais-je faire croise ça?

...Eh bien à elle, pour commencer. Il y a quelques années, quand ma “soeur” m’a posé la question de quoi étaient ses vrais parents je lui ai sortis ça pour plaisanter et elle m’a cru. Bon, ce n’est peut-être pas très respectueux mais… au moins elle ne se demande plus d’où elle vient, quel mal y’a-t-il à la garder dans un doux mensonge si ça lui permet de se concentrer sur autre chose? Comme le sauvetage de notre nom par exemple.

Mais quelle crédule cette fille. On pourrait lui raconter n’importe quoi qu’elle y croirait dur comme fer, à condition que ce soit un peu fantaisiste et simple à expliquer. Oui, je suis certain que si on lui expliquait sincèrement que ses vrais parents l’ont abandonnée dans les bois en espérant qu’un loup la bouffe, elle ne comprendrait pas.

Père trouve ça presque dommage. Si on avait eu plus de moyen pour l’éduquer correctement, la sotte aurait peut-être pu être bonne à marier, car il n’est pas désagréable d’être en sa présence tant qu’elle n’ouvre par la bouche. Même si ses traits diffèrent des nôtres.
Là où nos cheveux sont bruns, les siens sont dorés. Là où nos yeux sont plutôt bleus, les siens sont d’ambre. A côté de ça, sa silhouette est athlétique grâce aux entraînements qu’on lui a imposée, et ses formes sont généreuses sans être abondantes. Au moins il lui reste ça. Grâce à Mère, Cécilia sait correctement s’habiller et se tenir, sachant même démonter une certaine grâce dans ses mouvements, certainement dûs à son envie venue d’on ne sait où d’apprendre à danser.

C’est ça qui est surprenant avec la bâtarde, malgré sa lenteur d’esprit elle a un regard curieux. Non, pas seulement un regard d’ailleurs: elle a l’air d’aimer apprendre. Mais comme on a dû vendre la plupart de nos livres et qu’on ne pouvait pas payer un vrai tuteur pour une adoptée sans-nom, elle a “appris” quasiment tout ce qu’elle sait du monde extérieur via des vieux bouquins que j’aimais collectionner quand j’étais enfant. Ils ont peu de valeur et ça l’occupe, donc je lui ai laissé… Ahah, “les aventures du grand Moris Vanda”, je lisais ça quand j’avais six ans, et à dix-sept elle en a fait sa bible.

Ce qui est amusant, c’est qu’on voit qu’elle fait tout pour bien faire, que même quand tout foire et qu’il est évident qu’il faut s’arrêter, son espoir ne diminue pas. Que ce soit pour faire la cuisine ou être digne de nous. En fait je suis certain qu’elle ne comprend absolument pas le mépris qu’inspire sa position, et semble se plaire dans le fait qu’on… l’envoit au casse-pipe en étant persuadés qu’elle n’y survivra pas, simplement parce que personne d’autre ne ferait ça pour nous.

C’est presque triste, quand on y pense."

"Autrefois, la famille De Wales était grande, puissante, respectée. La cour les encensait, les banquets les invitaient, les ministres les écoutaient. Néanmoins, cette position parmis le haut de la noblesse, la fierté qui en résulte, cela les a rendus orgueilleux et ambitieux au point de commencer à douter de l’autorité royale. La centralisation du pouvoir et l’absence de terres attitrées les révulsait, eux qui se voyaient de plus en plus comme des seigneurs indépendants et de moins en moins comme des nobles au service de la couronne.
Quoi qu’il en soit, c’est Elgur De Wales qui initia le début de leur chute. Corruption, contacts douteux liés au marché noir, détournement d’argent, tentatives non-identifiées de voler le secret des tatouages du palais… Le patriarche des De Wales complotait dans l’ombre pour réduire le pouvoir des Renmyrth et augmenter celui des nobles.

Cependant, ce “coup d’état” fût tué dans l’oeuf avant même d’avoir réellement commencé, grâce au travail des espions de la Garde. Leur réseau fût rapidement démantelé, les De Wales jugés, Elgur destitué de ses titres et bannit au delà du Nord pour tous ses crimes.
Son fils unique, Gaenor, devint alors le nouveau patriarche de la famille mais ne fût pas épargné pour autant: lui aussi avait aidé son père. Comme punition, on lui contracta une dette équivalente à tous les cristaux qu’ils avaient détournés pour ce vil complot, une dette qu’il leur serait impossible de rembourser en une seule génération.

Voilà ce que sont les De Wales aujourd’hui. L’ombre d’eux-même, à avoir convoité plus alors qu’ils avaient déjà tout. Un exemple illustrant parfaitement pourquoi s’attaquer à la famille royale est la plus idiote des choses à faire."

C’est avec Gaenor que l’histoire continue. Patriarche d’une famille n’ayant de noble que le nom et un manoir tombant en ruines, plusieurs décennies sont passées depuis le jugement. Années qu’il a passé à tout faire pour éponger l’inépuisable dette à vendant tout ce qui n’était pas immédiatement nécessaire à leur survie ou la préservation de leur statut. Même Drynwyn, l’épée ancestrale qui faisait la fierté de leur nom, fût désenchantée et son pouvoir vendu à des mages louches au marché noir.
Seul épargné de ce sabrage total, Allan, le fils unique de Gaenor, reçut tout ce dont il avait besoin pour devenir fièrement le prochain patriarche. Nourriture, éducation, équipement; même dans la ruine financière Allan fût élevé comme on se doit d’élever un De Wales.

Puis vint un évènement imprévu. Lors d’une séance de chasse habituelle, Gaenor fût attiré par les pleurs d’une enfant au milieu de la forêt, qui le guidèrent jusqu’à une clairière remplie de roses blanches où une jeune fille était recroquevillée. Là où il aurait été simple de l’abandonner à son sort, le noble entrant dans le troisième âge décida de la récupérer sur un coup de tête.

...Non, pas complètement sur un coup de tête. Il vit là une opportunité. Une enfant en plus faisait certes une bouche à nourrir, mais surtout une âme redevable qui leur devrait tout, un pion “Joker” à placer dans son jeu bien vide de toute pièce. Elle pourrait devenir une guerrière et protéger corps et âme son fils unique sans qu’il n’ait besoin de payer un mercenaire. Ou devenir sa femme et porter sa descendance, au cas où le déshonneur de leur trahison passée couperait toute possibilité de mariage par alliance.
Des possibilités sur lesquelles il serait fort dommage de cracher dans leur situation.

C’est ainsi que Cécilia fût adoptée par la famille De Wales, bien qu’ils ne lui offrirent jamais leur nom. Ni le même traitement de faveur qu’Allan reçut, bien entendu. Jamais elle ne fût placée à l’école, ni offert un tuteur convenable. A la place, son “grand frère” lui apprit les arts du combat et les pratiques militaires pendant ses propres entraînements, tandis que sa mère prenait parfois le temps de lui enseigner le minimum pour être une dame qui pourrait se tenir à leurs côtés sans les humilier: Se faire belle et être gracieuse.
Avec une curiosité candide ne se tarissant pas avec l’âge, l’adoptée fit preuve d’une formidable capacité d’apprentissage, qui lui aurait certainement été utile pour aprendre bien d’autres choses. Malheureusement, la bibliothèque des De Wales avait été vendue elle aussi, et la jeune fille n’eût rien d’autre à lire que des romans fantaisistes et exagérés racontant l’histoire de divers aventuriers, dont certains n’ont jamais existé. N’ayant rien d’autre sous la main, ces lectures façonnèrent sa vision du monde et des gens, fabriquèrent une utopie fantastique qu’elle ne sait dissocier de la réalité.

Mais les années passent, et Gaenor se fait vieux. La dette paraît inépuisable et l’argent ne rentre pas. Surveillés de loin par les espions, leurs contacts avec les crimiels et le marché noir doit se faire avec prudence, sans compter l’absence de fiabilité de ce milieu et leur réputation les rendant peu attractifs pour les vauriens craignant trop que la Garde remonte jusque eux. Allan, qui passait le plus clair de son temps à travailler comme mercenaire, a été blessé lors d’une mission et risque d’être inapte durant plusieurs mois…
Une seule solution pour la famille noble en perdition: Inscrire Cécilia à la Guilde. Un acte désespéré mais nécessaire pour tenter de sauver leur nom, nom qu’elle ne possède pas, ce qui la désolidarise de leurs crimes passés.
Afin de lui faire comprendre l’importance de cet acte et lui donner le sentiment de faire une quête importante, Gaenor lui confie même leur lame désenchantée: Drynwyn. Même si sans ses pouvoirs la relique n’est rien d’autre qu’une belle épée décorée, l’adoptée est ravie de porter un tel symbole.

Les de Wales ne croient pas en Cécilia mais n’ont rien d’autre à tenter, en attendant qu’Allan récupère ou qu’ils aient une meilleure solution.
Cécilia croit beaucoup trop en eux et se voit ravie de suivre la voie de ses héros de fiction, tout en remboursant la dette qu’elle estime avoir envers sa famille.

Une histoire qui démarre d’une relation pleine d’amour et de confiance et de sourires et de petits oiseaux s’envolant au soleil couchant.

Qu’est ce qui pourrait mal se passer?