Informations
Prénom Maximilia
Surnom Max
Age 18 ans
Sexe Physiquement féminin
Groupe Noble
Spécialité/Métier/etc Médecin
Orientation sexuelle Désintéressé
Particularité Ce n'est Maximilia que de l'extérieur
Arme de prédilection Une rapière
Funfacts Ils attirent à eux les chats
Tu n’es plus là. Lorsque chaque matin j’observe ton reflet dans le miroir, je réalise. Je réalise que tout est perdu et que je dois devenir toi. Tu as toujours été frêle et fragile. Je voulais te protéger de ce monde extérieur.
Tu as toujours été douce et gentille, mais à ton inverse j’étais cynique et froid pour nous protéger de ce monde qui nous avait vus naître. J’appris à m’adapter à tes sourires, mais lorsque je les vois à travers ton image, j’ai l’impression qu’ils deviennent faux. Et que toutes nos vies se sont construites sur des mensonges.
Tu es belle. Pourtant j’ai l’impression de t’enlaidir après avoir volé tes traits. Nos traits ? Je ne pourrais réellement dire, cela fait tellement longtemps que je vis à travers toi j’en ai oublié la sensation de mon propre corps.
J’ai tant pris l’habitude de posséder ton nom, alors que tu es la seule à encore m’appeler Gabriel.
Pouvoir
Catégorie Transformation
La Capacité : Maximilia est capable de prendre la forme d'une arme.
Activation : Afin d'activer son pouvoir, Maximilia doit prier Lucy en croisant ses mains. La prière dure une vingtaine de secondes avant que le pouvoir ne soit actif.
Domaine d'action : Après sa prière, la transformation est instantanée. Maximilia est capable de maintenir sa forme durant environ une heure en continue, si elle le souhaite, elle peut revenir à sa forme initiale avant les une heure, mais elle ne pourra pas prendre sa forme d'arme à nouveau. C'est une utilisation par jour.
Comment fonctionne-t-il ? Maximilia n’a que deux formes possibles, celle d’une épée et celle d’un bouclier. Elle ne peut pas prendre les deux formes simultanément, tout comme elle ne peut pas prendre de forme intermédiaire. Elle ne peut par exemple pas juste transformer son bras en lame pour s’en servir. Lorsqu’elle est sous sa forme d’arme, elle est consciente de son environnement, et peut voir autour d’elle, mais elle ne peut ni bouger, ni parler. Elle ne peut communiquer qu’avec la personne qui la manie comme s’ils étaient attachés par un lien spécial.
Sous sa forme d’arme, Maximilia est plus solide et plus tranchante qu’une arme classique, et à l’inverse de ses congénères, elle ne peut ni rouiller, ni s’émousser. Elle ne ressent pas la douleur des coups portés lorsqu’elle est en arme, mais ça ne veut pas dire qu’elle est insensible. Si elle se brise, cela reviendrait à une amputation, voire à la mort.
Contre-coups : Servir d’arme est très fatigant autant physiquement que moralement. Les coups répétés la sonnent et lorsqu’elle reprend forme humaine, tout son corps devient douloureux comme si elle avait fait un effort intense, parfois même, elle ne peut plus se lever. Et être la lame qui fauche d’autres êtres vivants est très difficile psychologiquement.
Description
Défauts Cynique - Impulsif
« Gaby ? »
Je repoussai la mèche rosée qui tombait devant mes yeux, j’avais presque oublié la sensation d’entendre mon prénom. Un sourire naquit sur mes lèvres tandis que je penche la tête en arrière pour faire face à ma sœur. Les expressions qui se dessinaient sur mon visage me donnaient l’impression de voir une autre personne. Je n’arrivais toujours pas à m’habituer à ce changement, alors qu’elle gonflait mes joues, comme si quelque chose la contrariait. Et je savais exactement ce qui la poussait à agir de la sorte.
Je repoussai l’épaisse robe qui couvrait mes courtes jambes, une épreuve à chaque instant, avant de rire à gorge déployée. Il n’était pas étonnant que l’image de la belle Maximilia se dégrade à mesure que je possédais ce corps. On ne pouvait simplement pas repousser le naturel. Tout comme j’avais l’impression de voir un pauvre lapillon lorsque je croisais son regard, j’étais sûrement la pire harpie lorsque je me dévoilais à travers ses lèvres. Un énième banquet, où elle avait caché son visage entre ses mains pour ne pas faire face à la honte de me voir encore utiliser son corps pour rabrouer tous les invités.
« Allons, je sais que tu pensais à la même chose lorsqu’ils ont évoqué ton potentiel mariage. Enfin… Le mien. D’ailleurs, même notre vieux bouc de père ne l’aurait pas accepté. »
Je ne comprenais toujours pas pourquoi il n’était pas venu d’ailleurs. Il s’attendait sûrement à ce que je ne puisse tenir ma langue. Je penchai légèrement la tête sur le côté pour croiser les orbes bleutés de ma sœur, sûrement notre seul point commun, alors qu’elle tentait vainement de cacher son visage écarlate derrière ses mèches brunes. Je croisai les bras sous ma poitrine en poussant un profond soupir, puis je finis par m’approcher d’elle pour venir la serrer délicatement dans mes bras. Cette situation était aussi difficile pour elle que pour moi.
~
Ma main s’était crispée autour de mes couverts, tandis que je regardais ma sœur se tasser sur elle-même. De sa douceur, elle n’aurait jamais élevé la voix pour se faire entendre. Il n’était donc pas étonnant qu’elle ait fini par attirer les regards sur elle. Même si dorénavant, elle pouvait se cacher sous mes traits.
« D’ailleurs, ma chère Maximilia, aviez-vous pensé à vous marier récemment ? »
Tous les regards se tournèrent vers moi. Je lâchai ma cuillère, abasourdi de ces regards lubriques qui attendaient tant des frêles épaules de ma sœur. J’aurais certainement dû me soumettre d’un léger rire gêné pour ne pas la faire apparaître comme grossière. Nous n’avions rejoint la haute société que récemment, et elle essayait de bien se faire voir. Mais c’était trop.
Un large sourire se dessina sur mes lèvres, et je vis Maximilia amorcer un geste dans ma direction pour m’arrêter, mais il était déjà trop tard. Joignant mes deux mains devant mon visage, toujours aussi surpris de voir à quel point elle était si gracile, si facile à briser.
« Lorsque vos imbéciles de fils seront capables de faire une demande en bonne et due forme, sans passer par leur précieuse mère pour me lécher les bottes. Je repenserai éventuellement à porter mon attention. »
Je posai mes doigts sur mes lèvres, en prenant une mine surprise, avant de rire légèrement. Je vis du coin de l'oeil, Maximilia se passer une main sur le visage, dépitée, ce à quoi, je répondis d'un bref haussement d'épaule, en lui offrant mon plus beau sourire.
« Oh ! Veuillez m’excuser, ça m’a échappé. »
Histoire
Un léger sourire étira mes lèvres, nous n’avions au final que peu changés.
Je caressai délicatement la jolie tignasse rosée de ma sœur qui s’était assoupie sur mes genoux. J’avais peur du jour où nous nous séparerons pour vivre chacun notre vie. Je fis alors taire cette crainte pour l’éloigner le plus possible.
~
Notre village était régi par la religion, il n’était pas rare que les précepteurs employés soient des religieux. Notre maîtresse était une personne très à l’écoute qui adorait les enfants. Lorsque j’étais le premier à faire des bêtises, elle prenait toujours mon parti. Nous l’aimions beaucoup, c’est sûrement grâce à elle que nous nous sommes tant tournés vers la religion.
Je me souviens de ce jour, j’étais rentré couvert de terre, et les cheveux en bataille. Nous jouions sur la place du village. Beaucoup d’enfants nous rejoignaient après la sortie des classes. Plutôt turbulent, j’étais souvent le premier dehors au grand soulagement, à l’inverse de la tête d’ange que pouvait être ma sœur. Il n’était pas rare que l’on nous compare, et lorsque ça ne plaisait pas à Max, elle gonflait ses joues et boudait à ma place.
Il y avait cette gamine arrogante qui se proclamait déjà noble avant même que ses parents ne soient anoblis. Elle mourrait de jalousie de voir Max si appréciée de tous. Elle avait alors essayé une fois de lui faire un coup tordu. C'était la première fois que je levais la main sur une fille.
~
Lorsque je portai ma main sur le pommeau de ma sœur, j’avais presque l’impression que nous étions complets. La lame fendit l’air dans un sifflement jusqu’à ce qu’elle heurte la cible en bois, l’entaillant d’une nouvelle balafre. Cela faisait des années que nous nous entraînions, j’avais vu naître diverses émotions naître dans le regard de Maximilia, celui qui m’avait davantage marqué, c’était lorsqu’elle avait fini par être refusée à l’école de la garde. Elle y avait mis tant de cœur à l’ouvrage, qu’il avait été difficile de la voir si dévastée après son échec.
La lame loupa sa cible, comme à chaque fois que je me déconcentrais. J’entendis alors le rire léger de ma sœur sonner dans mon crâne. Je pouvais presque la sentir sourire dans le creux de ma main.
« La cible n’était pourtant pas loin. »
J’appréciais ce son, il était si doux. Aujourd’hui, il me manquait terriblement.
~
Il y avait une chose qui poussait Maximilia à agir chaque jour, son amour pour la vie, pour les autres. Et si elle n’avait pu se mettre au service d’autrui en se rangeant dans les rangs de la garde, au moins, elle espérait pouvoir aider autrement. Je l’avais accompagnée à plusieurs reprises alors qu’elle se plongeait dans les livres, qu’elle apprenait chaque jour des plantes pour ne laisser personne sombrer dans les méandres de la mort.
Je la trouvais admirable ainsi, alors que je me désintéressais de tout être qui peuplait ce monde. À mes yeux, ils vivaient à travers un cycle auquel on ne pouvait échapper. Je ne partageais pas ses idéaux, alors qu’elle pouvait traverser vents et marées pour sauver un inconnu. Je crois que c’était souvent le sujet de nos disputes. Nous étions empreints du même savoir à force de pratiquer ensemble. Après tout, nous étions inséparables depuis l’enfance.
Pourtant, en ce jour, alors qu’elle s’était mise à prier de tout son cœur pour sauver cette pauvre âme, je l’avais regardée impuissant.
~
Maximilia leva devant nos yeux un bijou avec en son centre une pierre rougeoyante. Mais mon instinct me cria que quelque chose n’allait pas. J’amorçai un geste pour le lui arracher des mains. Celui-ci émit une lumière aveuglante, altérant notre vision le temps de quelques secondes. C’est lorsque nous sommes revenus à nous que tout avait basculé.
J’admirai en silence le bijou se désagréger lentement entre mes mains. Légèrement hébété, je me vis comme dans un miroir, réalisant que je n’avais absolument pas touché à l’artefact avant qu’il ne se mette à briller. J’apportai mes mains tremblantes jusqu’à mes cheveux, mes mèches habituellement d’un noir de jais s’étaient métamorphosées en un rose doux. Un éclair de compréhension nous traversa sûrement en même temps. Je ne sais pas qui a hurlé le premier. Sûrement Maximilia, c’était toujours Maximilia la plus expressive de nous deux.
« Non ! Non ! Non ! S’écria-t-elle. »
C’était une sensation étrange de se voir, et de s’entendre. C’était ainsi que ma sœur me voyait tous les jours, tandis qu’elle faisait les cent pas en face de moi. Puis, elle vint saisir mes épaules pour me secouer alors que j’avais du mal à réaliser la situation.
« GABY ! Hurla-t-elle. Nous avons un problème ! »
Elle était aussi la plus raisonnée de nous deux, mais à l’instant, c’est moi qui saisis ses mains entre les miennes. Elles étaient graciles, fragiles comme ma sœur, mais alors que celle-ci était incapable de reprendre ses esprits, tourmentée par l’échange que nous venions de subir, je lui envoyai ma main dans la figure, faisant résonner un écho dans le bâtiment que nous avions franchi.
« Calme-toi, lui intimai-je. Rentrons d’abord. »
J’étais en réalité aussi affolé qu’elle, mais il fallait que l’un de nous deux garde son sang-froid. Nous risquions de nous faire attraper, et c’était la dernière chose que je souhaitais. J’attrapai son poignet pour sortir discrètement du temple. Giflez-moi la prochaine fois que j’ai la merveilleuse idée de m’aventurer dans un terrain saint. Il n’était pas étonnant que Lucy nous ait juste punis pour notre vilaine curiosité.
Lorsque nous sommes rentrés à la maison, Max a pleuré sur mes genoux toute la nuit. Quant à moi, j’avais juste la sensation de ne plus être moi-même. Pouvions-nous juste revenir en arrière ?
Nous avions expliqué la situation à notre mère peu de temps après, mais impuissante face à cet artéfact, il semblait que nous n'avions aucune possibilité de nous-même pour échanger de nouveau nos corps. Et tout comme nos corps, nos pouvoirs s'étaient également
~
« Écoute vieux croulant, arguai-je vivement. Si tu n’es pas satisfait des soins que je te fais, t’as qu’à aller voir ailleurs ! »
Contraint de me faire passer pour ma sœur, il semblait que je sois incapable de faire preuve d’autant de tact. J’avais pourtant bien poursuivi son cursus à ses côtés. Elle n’avait pu abandonner ses ambitions, et si un jour, nous devions retrouver nos corps, il n'était même pas imaginable que je puisse la priver de son rêve.
J’avais donc manqué de retourner mon patient de ma table d’auscultation. Il se plaignait sans cesse que j’étais un charlatan, et que mes soins aux plantes n’avaient aucun effet. Je levai la tête vers ma sœur en soupirant, la tête posée sur ses genoux.
« Il était chiant ! Râlai-je. Pourquoi tu les tiens tous en laisse, et moi, je me tape tous les boulets de la ville ? À tous les coups, c’est parce que t’es jolie ça que c’est que les vieux du village qui viennent me voir. »
Je n’avais peut-être pas le talent de ma sœur lorsqu’il s’agissait de communiquer avec les autres, mais nous étions tous les deux médecins spécialisés dans les plantes. Du moins, nous avions accumulé des années de connaissances, et notre façon de travailler était similaire. Il fallait croire que la personne y était également pour quelque chose.
« Aaah... Vivement qu’on retrouve nos corps… »
~
La première fois que j’ai vu cet homme, il se tenait à l’ombre d’un arbre. Maximilia ne semblait pas l’avoir remarqué, mais sa silhouette imposante était effrayante. Il apparaissait régulièrement, comme s’il était obnubilé par notre existence. Un jour, il s’est approché de nous lorsque nous étions seuls, une sucette à la main.
Max avait hurlé, et mon seul réflexe avait été de lui envoyer mon pied dans le tibia. Après ça, nous nous sommes enfuis. Je ne sais pas s’il est revenu depuis, mais l’immense balafre qui marquait son visage s’était marquée dans ma mémoire.
« Mais c’est le pervers à la sucette, clamai-je joyeusement. »
Je croisais les bras sous ma poitrine, alors que Maximilia me fit les gros yeux. Je repoussai l’épaisse chevelure rose en arrière. Je ne savais pas comment elle pouvait supporter en permanence de la porter depuis petite, j’avais juste envie de tout couper. Ma mère soupira longuement, je n’étais pas particulièrement connu pour avoir du tact.
« Je vous présente votre père, ajouta-t-elle. Jusqu’à présent, j’avais coupé contact pour des raisons personnelles. Mais vous êtes maintenant assez grands pour prendre votre décision. »
Je soufflai par le nez avant de me détacher du mur auquel j’étais adossé pour venir jauger l’homme qui nous faisait face. Je ne savais pas ce qui avait poussé maman à nous cacher si longtemps son existence, ni ce qui avait poussé notre père à respecter cette décision, mais nous avions toujours vécu loin des mondanités, reclus dans un petit village de curés.
Mais pour Max qui avait toujours souhaité étendre ses connaissances, c’était l’occasion rêvée. Mais comme à son habitude, elle était incapable de prendre une décision.
« Il faut bien que quelqu’un prenne la relève, vu que ça fait presque dix-huit ans que c’est maman qui nous a à sa charge.
- Gab’ ! Attends-moi !»
Je me détournai sans un mot avant de claquer la porte de ma chambre. J’étais en colère et si las de tous ces faux-semblants qui animaient nos vies depuis notre naissance.
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[color=#ff3366][size=16]♀[/size][/color] [b]SEDUCE THE VILLAIN'S FATHER[/b], Yerenica Lebovny @"Maximilia Flowen"
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