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La Grande Vadrouille
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La Grande Vadrouille
Chasse aux fantômes
Il parait qu'il existe des ruines derrière la grande forêt qui recèle un inestimable trésors. D'après les rumeurs, chacun y trouve ce qu'il convoite le plus. Est-ce pas curiosité ou avarice, mais cela vous a attiré sur les routes...
Seulement, une fois arrivée sur place ce n'est pas un trésor qui vous attendez mais un horrible piège... Le sol se dérobe sous vos pieds et les ruines se dévoilent à vous : un entremêlement de galeries creusés dans la roche et l'étrange sensation d'être observée...
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Participants :
- Saryna Delarosa
- Adam De Obelia
- Gwain Dalgaard
- Devon Haragin
Le leader va recevoir sous peu les informations concernant la "chose" à débusquer ainsi que quelques explications supplémentaires sur son rôle !
En dehors de cela, c'est un RP tout à fait classique que vous développerez en auto-modération...
Objectif
Une présence rode... Il va falloir la trouver, l'identifier et vous en débarrasser par tous les moyens possibles et inimaginables.
Il existe également trois défis cachés à réalisé pour gagner des points en plus. Bien sur, ces derniers ne seront pas dévoilés tant que vous n'aurez pas terminé le RP !
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Cristaux : 16449MESSAGES : 2614COULEUR : //Devon HaraginDoudou personnel de Cid
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La grande vadrouille
Je savais que c'était une mauvaise idée! Je n'ai pas envie de le dire bien-entendu, je sais que cela n'aidera pas la situation mais tout de même, je le savais! Habituellement, je laisse Saryna s'occuper de ses contrats, elle est bien capable de choisir ses missions et de faire ce qu'elle juge nécessaire pour les accomplir mais cette fois cela paraissait trop "beau" je suppose? Un homme l'a contacté, lui promettant une aventure incroyable et des trésor à foisons, de quoi s'assurer que l'avenir de Cid soit absolument radieux. Une offre que s'empressa de prendre ma conjointe bien évidemment... Pourtant, je trouvais cela étrange! J'ai arpenté cette forêt des années durant que ce soit comme aventurier ou pour récolter des plantes pour mes breuvages, Saryna y a vécu et la connait parfaitement et pourtant, ni elle ni moi n'avions vu ou même entendu parlé de ces fameuses ruines. Un tel lieu devrait pourtant être connu ne fut-ce que par des rumeurs, des rêves illusoires d'ivrognes venant s'abreuver dans ma taverne ou qui sais-je d'autre...
J'ai donc pris ma décision : accompagner Saryna pour m'assurer que rien de mal ne lui arrive, nous avions déjà failli être séparé deux fois - lors de mes deux naufrages et de son kidnapping alors qu'elle était enceinte - hors de question de laisser cela se reproduire. Nous avons donc confié Cid à mes parents, j'ai préparé mes affaires - mieux vaut avoir des armes dans le doute et quelques bouteilles explosives ne seront pas de trop - et nous avons prit la route de la forêt et de ces fameuses ruines... Personnellement, j'ai toujours apprécié la forêt qui entoure la capitale, j'y ai d'excellents souvenirs, notamment avec la belle hybride qui m'accompagne. De plus mauvais aussi, la cicatrice sur mon visage me rappel toujours cette rencontre qui a failli me couter la vie... Pourtant, il y a quelque chose de sombre et de lugubre, comme un sixième sens qui me dit que je ne devrais pas être ici... Que NOUS ne devrions pas être ici! Nous arrivons finalement sur place en même temps que deux autres personnes : un homme inconnu - que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve - et un autre jeune homme qui lui m'est familier : Gwain! Le jeune coursier que j'ai servi dans ma taverne il y a peu.
Je m'apprête à le saluer, lui demander ce qui l'amène ici, l'employeur de ma compagne a-t-il joué sur plusieurs tableaux? Ce ne serait pas le premier à créer une rivalité stupide pour avoir ce qu'il veut après tout. Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, voici qu'un bruit sinistre se fait entendre et soudain, le sol commence à craquer. Trop tard pour esquiver la chute, je m'empresse donc de me saisir de Saryna alors que le sol se dérobe sous nos pieds, serrant la belle hybride contre moi pour choir premier et m'assurer qu'elle ne puisse se blesser dans cet événements. Mon dos touche le sol alors que je garde la belle contre moi et lorsque la pression sur mon corps se fait moindre, je la regarde avec une légère inquiétude. "Tout va bien?" Je demande cela, sans doute un peu trop fort, ou c'est le dédale de ce labyrinthe qui provoque un écho? Je l'ignore mais toujours est-il que ma question, à la base uniquement adressé à ma conjointe, devient générale.
J'ai donc pris ma décision : accompagner Saryna pour m'assurer que rien de mal ne lui arrive, nous avions déjà failli être séparé deux fois - lors de mes deux naufrages et de son kidnapping alors qu'elle était enceinte - hors de question de laisser cela se reproduire. Nous avons donc confié Cid à mes parents, j'ai préparé mes affaires - mieux vaut avoir des armes dans le doute et quelques bouteilles explosives ne seront pas de trop - et nous avons prit la route de la forêt et de ces fameuses ruines... Personnellement, j'ai toujours apprécié la forêt qui entoure la capitale, j'y ai d'excellents souvenirs, notamment avec la belle hybride qui m'accompagne. De plus mauvais aussi, la cicatrice sur mon visage me rappel toujours cette rencontre qui a failli me couter la vie... Pourtant, il y a quelque chose de sombre et de lugubre, comme un sixième sens qui me dit que je ne devrais pas être ici... Que NOUS ne devrions pas être ici! Nous arrivons finalement sur place en même temps que deux autres personnes : un homme inconnu - que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve - et un autre jeune homme qui lui m'est familier : Gwain! Le jeune coursier que j'ai servi dans ma taverne il y a peu.
Je m'apprête à le saluer, lui demander ce qui l'amène ici, l'employeur de ma compagne a-t-il joué sur plusieurs tableaux? Ce ne serait pas le premier à créer une rivalité stupide pour avoir ce qu'il veut après tout. Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, voici qu'un bruit sinistre se fait entendre et soudain, le sol commence à craquer. Trop tard pour esquiver la chute, je m'empresse donc de me saisir de Saryna alors que le sol se dérobe sous nos pieds, serrant la belle hybride contre moi pour choir premier et m'assurer qu'elle ne puisse se blesser dans cet événements. Mon dos touche le sol alors que je garde la belle contre moi et lorsque la pression sur mon corps se fait moindre, je la regarde avec une légère inquiétude. "Tout va bien?" Je demande cela, sans doute un peu trop fort, ou c'est le dédale de ce labyrinthe qui provoque un écho? Je l'ignore mais toujours est-il que ma question, à la base uniquement adressé à ma conjointe, devient générale.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Succès : Cristaux : 3696MESSAGES : 597COULEUR : #InvitéInvité
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Gwain n’était pas vraiment sûr de pourquoi il s’était senti pousser des ailes et était partit à la chasse au trésor. Peut-être était-ce simplement pour se changer l’esprit, ou pour s’entrainer à des tâches autres que l’espionnage. Dans tous les cas, il était partit dans la grande forêt après avoir entendu quelques rumeurs sur un inestimable trésor.
Il n’y prêtait généralement pas attention, ce genre de promesse étant bien souvent des arnaques. Mais cette fois-ci, il y avait une certaine crédibilité. Les gens n’en parlaient pas ouvertement comme le ferait des bonimenteurs, mais se passait l’information discrètement. C’était qu’il devait y avoir une part de vrai dans ces histoires. Après avoir bien confirmé le lieu en filant une de ces personnes propageant la rumeur, il rentra chez lui pour se préparer.
Gwain prépara ses affaires, prenant les quelques objets d’exploration basique qu’il possédait et pretextant un voyage dans le coin. Ainsi, il pourrait explorer la zone discrètement, pour ne pas attirer les bandits ou autre affamé. Et il pourrait toujours prétexter s’être perdu, si il tombait sur de vrais aventuriers. Le plan était parfait, à ses yeux. Mais quand il arriva, il remarqua qu’il n’était pas seul.
Il croisa du regard la seule personne qu’il connaissait : Devon. Gwain fut un peu inquiet, ne sachant comment agir proprement. Après tout, il avait déjà une version des faits de sa vie qu’il avait raconté au tavernier. Il allait devoir s’assurer de bien garder tout cohérent. Normalement, ce n’était pas un problème, mais il avait un peu bu lors de leur première rencontre, et il n’était pas sûr de tout ce qu’il avait raconté… Si seulement il arrivait à gérer ses personnalités publiques comme le faisait Calixte…
C’était en réfléchissant à tout cela qu’il se rendit compte que quelque chose n’allait pas : Une sensation de chute libre s’empara de Gwain, alors qu’il vit le sol se fracturer sous ses pieds. Pas assez réactif pour se sortir de la chute, il ne pouvait que se rattraper tant bien que mal. Il tenta d’amortir la chute et surtout de se protéger la tête.
La chute fut un peu lourde et il sentit qu’il aurait quelque bleus, mais Gwain ne s’était rien cassé. Il se leva rapidement, examinant tout autour de lui au cas où un monstre les attendrait. Il avait la main sur sa petite dague et regarda les autres membres de la chute, pour s’assurer de leur état.
Gwain leva un pouce à l’attention de Devon, pour lui indiquer que tout allait bien de son côté. Mais le Chapardeur n’était pas rassuré pour autant et gardait sa main sur sa dague. Si quelqu’un s’était cassé la tête à créer un piège de la sorte, il devait probablement en avoir d’autres. Les ruines et galéries n’étaient pas son environnement naturel, plus habitué au monde urbain et à gérer des adversaires humains. Dans le cas où la chose était un monstre, il allait probablement laisser ses compagnons d’infortunes s’occuper des gros dégâts...
C'était une sacré chute! commenta-t-il, tendu malgré tout
Il n’y prêtait généralement pas attention, ce genre de promesse étant bien souvent des arnaques. Mais cette fois-ci, il y avait une certaine crédibilité. Les gens n’en parlaient pas ouvertement comme le ferait des bonimenteurs, mais se passait l’information discrètement. C’était qu’il devait y avoir une part de vrai dans ces histoires. Après avoir bien confirmé le lieu en filant une de ces personnes propageant la rumeur, il rentra chez lui pour se préparer.
Gwain prépara ses affaires, prenant les quelques objets d’exploration basique qu’il possédait et pretextant un voyage dans le coin. Ainsi, il pourrait explorer la zone discrètement, pour ne pas attirer les bandits ou autre affamé. Et il pourrait toujours prétexter s’être perdu, si il tombait sur de vrais aventuriers. Le plan était parfait, à ses yeux. Mais quand il arriva, il remarqua qu’il n’était pas seul.
Il croisa du regard la seule personne qu’il connaissait : Devon. Gwain fut un peu inquiet, ne sachant comment agir proprement. Après tout, il avait déjà une version des faits de sa vie qu’il avait raconté au tavernier. Il allait devoir s’assurer de bien garder tout cohérent. Normalement, ce n’était pas un problème, mais il avait un peu bu lors de leur première rencontre, et il n’était pas sûr de tout ce qu’il avait raconté… Si seulement il arrivait à gérer ses personnalités publiques comme le faisait Calixte…
C’était en réfléchissant à tout cela qu’il se rendit compte que quelque chose n’allait pas : Une sensation de chute libre s’empara de Gwain, alors qu’il vit le sol se fracturer sous ses pieds. Pas assez réactif pour se sortir de la chute, il ne pouvait que se rattraper tant bien que mal. Il tenta d’amortir la chute et surtout de se protéger la tête.
La chute fut un peu lourde et il sentit qu’il aurait quelque bleus, mais Gwain ne s’était rien cassé. Il se leva rapidement, examinant tout autour de lui au cas où un monstre les attendrait. Il avait la main sur sa petite dague et regarda les autres membres de la chute, pour s’assurer de leur état.
Gwain leva un pouce à l’attention de Devon, pour lui indiquer que tout allait bien de son côté. Mais le Chapardeur n’était pas rassuré pour autant et gardait sa main sur sa dague. Si quelqu’un s’était cassé la tête à créer un piège de la sorte, il devait probablement en avoir d’autres. Les ruines et galéries n’étaient pas son environnement naturel, plus habitué au monde urbain et à gérer des adversaires humains. Dans le cas où la chose était un monstre, il allait probablement laisser ses compagnons d’infortunes s’occuper des gros dégâts...
C'était une sacré chute! commenta-t-il, tendu malgré tout
Saryna DelarosaLa Forestière Sombre
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Saryna savait que de prendre ce genre de contrat était plutôt risqué parce qu’il pouvait s’agir de quitte ou double. Soit il n’y avait rien du tout et elle ne serait pas payée pour le travail qu’elle avait fait, soit il y aurait un sacré paquet de cristaux à se faire. Bien évidemment, elle n’allait pas partir sans rien dire à son compagnon de vie et savait que cela ne l’enchanterait pas, mais Saryna s’était déjà faite à l’idée de partir et n’avait pas l’intention de laisser les complaintes de son époux changer ses plans. Enfin, elle ne se serait jamais doutée à un tel dénouement et n’aurait jamais cru que ce dernier déciderait de l’accompagner dans cette expédition. Il est vrai qu’il ne s’agissait pas d’un simple petit coup et qu’elle pouvait avoir de la compétition dans la recherche de ce fameux trésor. Puis il ne s’agissait pas d’une demande officielle faite par la guilde et n’importe qui pouvait y mettre son grain de sel, même les plus malhonnêtes.
L’hybride n’avait pas su convaincre Devon de rester avec leur fils et étaient donc partie ensemble vers la forêt après avoir laissé entre bonnes mains leur fils ainsi que les familiers qui ne les accompagnerait pas. Nephalie, son drarbustre, Theraphosa, le corbeau trois yeux ainsi que Misumena, le laïum étaient donc de la partie. Ils n’étaient peut-être pas tous des familiers combattants, mais Saryna leur avait tous trouvé une utilité. L’un pouvait communiquer avec elle par la télépathie et lui servait d’yeux dans le ciel, l’autre passait inaperçu grâce à son corps couvert de feuille et pouvait aussi lui servir d’yeux de par leur partage de sens et le dernier pouvait combattre à ses côtés, même s’il n’était âgé que de neuf mois. Enfin, il fallait bien qu’elle l’entraîne avec elle.
Cela lui fit grand bien que de retrouver la forêt et même si le temps commençait à se rafraîchir, Saryna se sentait réellement comme chez elle. Même si elle s’était installée à la Capitale, la forêt restait avant tout l’endroit où elle avait grandi et vécu une grande partie de sa vie et partager ce moment à Devon ne lui faisait qu’un bien fou. Elle pouvait être elle-même plus naturelle. Personne ne la jugerait si elle usait de ses caractéristiques physiques pour grimper dans un arbre et observer au loin. Elle était libre comme l’air, même si faire l’acrobate faisait grincer des dents son compagnon qui était pris au sol. Voyager avec Saryna n’était pas des plus évidents et c’est dans ce genre de moment que l’on réalisait pourquoi il l’avait surnommé sauvageonne.
Trouver l’emplacement des supposées ruines leur avait pris plusieurs jours. Il fallait quand même traverser la forêt et éviter toute créature dangereuse. Au moins, ils étaient deux, et à deux c’était plus simple non? Heureusement, Devon n’était pas qu’un simple aventurier qu’elle devait surveiller et aider à la moindre occasion, bien que son bras manquant n’aidait pas. Mais bon, quand on a la stature d’un grognours il est plutôt difficile de ne pas effrayer certaines bêtes.
Une fois sur place, le couple ne fut pas les seuls arrivés. Ils furent suivit de prêt par deux autres hommes et au vu de la réaction du tavernier l’un d’eu ne lui était pas inconnu du bataillon. Mais pas spécialement le temps de discuter sur les intentions de chacun que le sol s’était dérobé sous leurs pieds. Tenue fermement, Saryna ne put même pas tenter d’utiliser son pouvoir pour aider son compagnon à amortir leur chute qu’il se prit tout l’impact dans le dos. Évidemment, quelques débris les avaient suivi et étaient aussi tombé sur eux, mais rien de bien grave.
« J’vais bien… » dit-elle alors que la poussière commençait à retomber autour d’eux. « Mais ne refais jamais ça! Tu veux te casser le cou et que j’annonce à notre fils que son père est mort?! » ajouta-t-elle mécontente en lui donnant un coup de poing sur l’épaule.
Poussant un soupir par la suite, Saryna avait commencé à se remettre sur pieds et vérifia où se trouvaient ses familiers. Heureusement, tous volants, ils avaient évité de tomber à leur suite et cela enleva un poids de ses épaules.
« Bon, si personne n’a rien de cassé, j’imagine qu’on est tous ici à cause des rumeurs… J’sais pas si vous avez été envoyé ici par la même personne, mais j’compte pas lâcher le morceau. Alors soit qu’on s’arrange de façon civilisée pour la répartition de ce fameux trésor, mais vaut mieux qu’on s’entraide plutôt que d’se tirer dans les pattes… »
Puis il y avait aussi cette étrange sensation qui pesait sur ses épaules, elle ne savait pas dire quoi, mais cet endroit lui paraissait légèrement lugubre. En tout cas, elle ignorait si c’était son sens d’araignée qui ressentait le danger, mais elle ne devait pas le laisser prendre le dessus. Elle avait ressenti par de nombreuses fois cette peur et même Devon avait réussi à éveillé cet instinct par moment lors de leur première rencontre. Ce qu’elle ressentait devait être une conséquence de la chute et rien de plus, n’est-ce pas?
« Bon, il semble y avoir plusieurs couloirs. Je suis sûre que c’est un vrai labyrinthe là-dedans. Je possède un fil enchanté, donc si vous ne voulez pas vous perdre ou tourner en rond, vous pouvez nous suivre. »
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Cristaux : 1388MESSAGES : 748COULEUR : #ff3333Adam De ObeliaFloffy Ball
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Je n’aurais su dire ce qui m’avait poussé à me joindre à une telle expédition. Peut-être la curiosité, ou bien l’appât du gain. Je n’étais pas le plus grand friand des rumeurs qui pouvaient parcourir le royaume, d’autant plus que je ne saurais dire ce que je convoitais le plus, c’était sûrement pour cette raison que j’avais fini par souhaiter me rendre sur les lieux, découvrir ce que je souhaitais réellement. Ou bien permettre à la forge de prospérer. Ivan était contre l’idée que je me rende à cette expédition sous prétexte que « ça pue le traquenard comme le vieux cul de ma grand-mère », mais j’avais aussi cette part en moi qui me faisait agir comme une belle tête de mule. Incapable de lui mentir, même en essayant de lui faire avaler que j’avais accepté une nouvelle quête, il avait réussi à cerner tout de suite mes intentions. Le forgeron avait tout de même décidé de fermer les yeux, et de me laisser me perdre dans le cœur de la forêt, soufflant comme un bon gros râleur. Cette image m’avait fait sourire, j’appréciais réellement l’inquiétude qu’il avait à mon égard, mais je n’étais pas non plus une chose fragile à juste protéger.
Le trajet s’était montré bien plus long que j’avais imaginé, travers des sentiers parfois abandonnés, où la végétation luxuriante avait décidé que le chemin serait difficile d’accès. Revêtant ma forme intermédiaire avant d’arriver afin de déceler la moindre menace si celle-ci se présentait. Il ne serait peut-être pas étonnant de découvrir des mercenaires sur place qui convoitaient également le trésor inestimable qui nous attendait.
Finalement arrivé sur place, j’aurais dû me douter que je ne serais pas le seul intrigué par cette trop belle rumeur, et finalement, je ne pus qu’incliner poliment la tête face à mes congénères en guise de présentation, ravalant l’instinct de l’animal qui pulsait en moi. La sensation d’être le seul inconnu du lot, me força à me laisser en retrait, d’autant plus lorsque nombreux d’entre eux semblaient déjà bien aguerris par le temps.
La forêt dense semblait souffler des menaces langoureuses, se dévoilant d’un calme étrangement plat. Le calme avant la tempête, et cette expression se révéla irréfutable lorsque le sol nous avala dans une chute meurtrière, le ciel disparaissant alors dans l’ombre des galeries qui nous accueillaient. Je me rattrapai en une roulade gauche, et le sol plutôt meuble rendit la chute moins douloureuse que prévu. Je relevai aussitôt la tête pour voir comment allait mes compagnons d’infortune et m’assurer que les dégâts n’avaient été que minimes, mais je fus bien vite doublé par le visible amant de la jeune femme qui nous accompagné.
« Et vous, ça va ? »
La situation m’avait fait oublier que je ne m’exprimais que par baragouinages incompréhensibles, pour parler d’un ton exceptionnellement assuré. Mes oreilles tiquèrent car des bruits étranges semblaient provenir de l’immense dédale souterrain. Ma visibilité n’était pas très bonne et je devais me fier à ce que j’entendais ou bien sentais. Je tournai la tête vers une galerie qui semblait plus bruyante qu’une autre, un sentiment d’angoisse me saisissant les entrailles. Avant que la voix de la jeune femme ne me sorte de mes pensées, rassurant quelque peu mes instincts. N’étant pas d’une nature particulièrement conflictuelle, ni-même réellement intéressé par le trésor, je ne pus qu’approuver ses affirmations d’un léger mouvement du crâne.
« Je vous suis, on ne sera pas trop de quatre pour s’entraider… Je peux passer devant pour flairer les dangers. »
La tenue de mon pouvoir n’était pas très longue, mais ce serait déjà un atout pour que l’on puisse éviter d’autres pièges ou créatures qui souhaiteraient sonner notre glas. Puis si besoin, même si ce n’était pas vraiment pratique, j’avais toujours les moyens de revêtir mon autre forme moins pratique parce qu’imposante, mais bien plus efficace dans cette situation.
Le trajet s’était montré bien plus long que j’avais imaginé, travers des sentiers parfois abandonnés, où la végétation luxuriante avait décidé que le chemin serait difficile d’accès. Revêtant ma forme intermédiaire avant d’arriver afin de déceler la moindre menace si celle-ci se présentait. Il ne serait peut-être pas étonnant de découvrir des mercenaires sur place qui convoitaient également le trésor inestimable qui nous attendait.
Finalement arrivé sur place, j’aurais dû me douter que je ne serais pas le seul intrigué par cette trop belle rumeur, et finalement, je ne pus qu’incliner poliment la tête face à mes congénères en guise de présentation, ravalant l’instinct de l’animal qui pulsait en moi. La sensation d’être le seul inconnu du lot, me força à me laisser en retrait, d’autant plus lorsque nombreux d’entre eux semblaient déjà bien aguerris par le temps.
La forêt dense semblait souffler des menaces langoureuses, se dévoilant d’un calme étrangement plat. Le calme avant la tempête, et cette expression se révéla irréfutable lorsque le sol nous avala dans une chute meurtrière, le ciel disparaissant alors dans l’ombre des galeries qui nous accueillaient. Je me rattrapai en une roulade gauche, et le sol plutôt meuble rendit la chute moins douloureuse que prévu. Je relevai aussitôt la tête pour voir comment allait mes compagnons d’infortune et m’assurer que les dégâts n’avaient été que minimes, mais je fus bien vite doublé par le visible amant de la jeune femme qui nous accompagné.
« Et vous, ça va ? »
La situation m’avait fait oublier que je ne m’exprimais que par baragouinages incompréhensibles, pour parler d’un ton exceptionnellement assuré. Mes oreilles tiquèrent car des bruits étranges semblaient provenir de l’immense dédale souterrain. Ma visibilité n’était pas très bonne et je devais me fier à ce que j’entendais ou bien sentais. Je tournai la tête vers une galerie qui semblait plus bruyante qu’une autre, un sentiment d’angoisse me saisissant les entrailles. Avant que la voix de la jeune femme ne me sorte de mes pensées, rassurant quelque peu mes instincts. N’étant pas d’une nature particulièrement conflictuelle, ni-même réellement intéressé par le trésor, je ne pus qu’approuver ses affirmations d’un léger mouvement du crâne.
« Je vous suis, on ne sera pas trop de quatre pour s’entraider… Je peux passer devant pour flairer les dangers. »
La tenue de mon pouvoir n’était pas très longue, mais ce serait déjà un atout pour que l’on puisse éviter d’autres pièges ou créatures qui souhaiteraient sonner notre glas. Puis si besoin, même si ce n’était pas vraiment pratique, j’avais toujours les moyens de revêtir mon autre forme moins pratique parce qu’imposante, mais bien plus efficace dans cette situation.
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Succès : Cristaux : 771MESSAGES : 234COULEUR : #6699ffDevon HaraginDoudou personnel de Cid
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La grande vadrouille
Au moins tout le monde va bien ce qui est rassurant, certes Saryna est mécontente mais c'est "un détail", je réagirai exactement de la même façon si la situation se présentait à nouveau, hors de question de prendre le risque qu'elle se blesse et puis, ce n'est pas la première chute que je fais, il faut plus qu'un sol qui se dérobe pour que cela soit un danger pour ma vie. Pour l'heure, il faut se préparer pour la suite je suppose, Saryna semble prendre la décision des opérations et ma foi, pourquoi pas? C'est une traqueuse, aussi dangereuse qu'intelligente, si il y a un moyen de quitter ce dédale, je sais qu'elle le trouvera. Par ailleurs, il vaut mieux montrer un front uni! Après tout, Saryna et moi sommes ensemble, ce qui dans une course au trésor avec quatre participants est un avantage indéniable si les choses devaient mal se passer. Gwain ne m'a pas donné l'impression d'être un homme prêt aux pire bassesses pour s'enrichir mais, lorsque des cristaux sont en jeu, il vaut mieux toujours se méfier.
Plusieurs galeries s'offrent à nous, choisir la bonne ne sera pas mince affaire - pour peu qu'il y en ai une bonne - mais au moins nous semblons d'accord sur un point : mieux vaut ne pas se séparer! Il y a des bruits qui se font entendre et nous ignorons depuis quand ce dédale existe, dans ce genre de cas il vaut mieux rester prudent, qui sait, notre chute a peut-être réveillé des créatures en ce lieu? Entre la cité enfuie et l'apparition du désert volant, je sais qu'il vaut mieux se méfier dans ce royaume, on découvre de nouveaux dangers chaque jour... C'est l'heure d'ailleurs de vérifier mon matériel! Par chance, mes bouteilles n'ont pas souffert de la chute, visiblement ma carcasse a amorti la chute de mon sac sans fond également! Une chance, j'aurais été légèrement désarmé avec uniquement mon couteau de combat et je préfère savoir que j'ai des bouteilles explosives mais également de l'eau pour pouvoir faire de quoi soigner les gens au besoin. Certes, il faudra doser le tout entre soin et alcoolémie mais, mieux vaut être ivre mais vivant le cas échéant je suppose?
Bon, visiblement l'inconnu se propose de passer devant pour "flairer" les dangers? Je l'observe un instant avec suspicion. C'est pas contre lui mais je me méfie des inconnus dans ce genre de situation, normalement je sous ouvert, sociale et sympathique mais ça, c'est dans ma taverne ou quand mon épouse n'est pas en danger. Dans une situation comme celle-ci, j'ai plus tendance à rester prudent lorsque quelqu'un se propose d'être en première ligne face à un potentiel danger... Je jette un regard vers Saryna, d'un autre côté, je préfère que la belle - elle - ne soit pas en avant du groupe, surtout que c'est une archère à la base, mieux vaut qu'elle puisse agir à distance.
"Très bien, passe devant." Finis-je par dire en m'écartant pour laisser passer cet homme.
Plusieurs galeries s'offrent à nous, choisir la bonne ne sera pas mince affaire - pour peu qu'il y en ai une bonne - mais au moins nous semblons d'accord sur un point : mieux vaut ne pas se séparer! Il y a des bruits qui se font entendre et nous ignorons depuis quand ce dédale existe, dans ce genre de cas il vaut mieux rester prudent, qui sait, notre chute a peut-être réveillé des créatures en ce lieu? Entre la cité enfuie et l'apparition du désert volant, je sais qu'il vaut mieux se méfier dans ce royaume, on découvre de nouveaux dangers chaque jour... C'est l'heure d'ailleurs de vérifier mon matériel! Par chance, mes bouteilles n'ont pas souffert de la chute, visiblement ma carcasse a amorti la chute de mon sac sans fond également! Une chance, j'aurais été légèrement désarmé avec uniquement mon couteau de combat et je préfère savoir que j'ai des bouteilles explosives mais également de l'eau pour pouvoir faire de quoi soigner les gens au besoin. Certes, il faudra doser le tout entre soin et alcoolémie mais, mieux vaut être ivre mais vivant le cas échéant je suppose?
Bon, visiblement l'inconnu se propose de passer devant pour "flairer" les dangers? Je l'observe un instant avec suspicion. C'est pas contre lui mais je me méfie des inconnus dans ce genre de situation, normalement je sous ouvert, sociale et sympathique mais ça, c'est dans ma taverne ou quand mon épouse n'est pas en danger. Dans une situation comme celle-ci, j'ai plus tendance à rester prudent lorsque quelqu'un se propose d'être en première ligne face à un potentiel danger... Je jette un regard vers Saryna, d'un autre côté, je préfère que la belle - elle - ne soit pas en avant du groupe, surtout que c'est une archère à la base, mieux vaut qu'elle puisse agir à distance.
"Très bien, passe devant." Finis-je par dire en m'écartant pour laisser passer cet homme.
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Tout le monde semblait aller bien, ce qui était le plus important. L’idée de se trimballer des gens blessés ne lui plaisait guère, mais connaissant Devon, il ne les aurait pas laissé ici quitte à les porter lui-même s’il le fallait. Dans tous les cas, tout le monde allait pouvoir utiliser ses propres jambes pour se déplacer.
Les familiers de Saryna les ayant rejoint, ces derniers vinrent se poser à ses côtés et même que le drarbustre vint poser ses pattes contre sa jambe pour se soulever afin de vérifier que sa maîtresse allait bien. Lorsqu’il fut satisfait et surtout après avoir reçu une caresse rapide sur le dessus de son crâne, il s’en éloigna observant les autres individus qui allaient les accompagner. Pendant ce temps, l’hybride avait pris son grand sac sans fond en main et s’était mise à le fouiller, cherchant sa ficelle enchantée parmis tout ce bazar ainsi que ses lunettes de jour. Après cela, elle remis ce dernier dans son dos, s’assurant qu’il ne la gêne pas dans ses mouvements puis réajusta sa cape sur ses épaules et sa tête avant de vérifier qu’aucune de ses flèches n’était tombée de son carquois empoisonné. Elle avait fait son stock de flèche avant de partir et avait caché dans sa bague tsépi un lot de 20 ainsi que son arc ombrecroc. Passant sa main au-dessus de cette dernière, ce même arc à l’apparence osseuse apparu dans sa main. Elle était maintenant prête à avancer.
Saryna n’était pas intervenue dans leur échange, cela ne lui semblait pas une mauvaise idée et si ce dernier avait la capacité de sentir les lieux, cela pourrait leur être utile.
« Devon tu fermeras la marche, je serai juste devant toi, ce qui laisse blondinet deux en seconde place. » La femme araignée avait fait comme elle le pouvait. Après tout, elle ne connaissait pas leur prénom.
Elle activa donc son objet magique à l’entrée du premier tunnel qu’ils avaient décidé d’emprunter et c’étaient donc mis en route. L’attachant à sa ceinture, elle se mit légèrement sur le côté, évitant ainsi d’être bien alignée avec les autres. Son arc en main et ses lunettes sur son nez, elle était prête à réagir si la situation le demandait. Ses familiers les suivaient de prêt pour le moment restant en retrait pour observer et écouter.
Le tunnel creusé à même le sol semblait les amener plus loin au cœur de la terre. Le couloir ne semblait pas avoir été fait par la main de l’homme par son irrégularité. Des racines étaient visibles sur la surface et il fallait même faire attention où mettre les pieds. Il y avait quelques toiles d'araignées, signe qu’ils étaient les premiers depuis un moment passer par-là, mais rien de bien dérangeant. Saryna en profita pour questionner les araignées présentent, mais celles-ci ne semblaient pas s’être bien éloignées de l’endroit où elles s’étaient installées, mais pouvaient garantir qu’ils étaient les premiers humains à passer par-là.
Plus loin, une grande salle les attendait avec un seul chemin unique où quelques cadavres de restes jonchaient le sol. Une forte odeur commençait déjà à se faire sentir pour les narines les plus sensibles.
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Nous nous mettons donc en route, au moins Saryna est juste devant moi ce qui me permet de garder un oeil sur elle. Fermer la marche ne me pose pas réellement de problème, je mets mes lunettes de jour, prends mon couteau de chasse en main et nous voici en position pour avancer dans ce dédale à la recherche d'une sortie. La première chose que je remarque, c'est forcément le passage que nous empruntons! Nul doute que cela n'a pas été tracé par la main de l'homme, un événement tout à fait naturel ou quelque chose de plus sombre et effrayant? Impossible à dire malheureusement vu la situation actuelle. En tout cas, je reste sur mes gardes, au moins j'avais prévu la possibilité que cela soit dangereux : j'ai plusieurs bouteilles déjà prête pour si jamais une explosion est nécessaire pour nous mettre hors de danger même si, vu la topographie de notre position, je ne suis pas certain qu'une explosion soit la meilleure des idées, autant garder cela en solution de dernier recours.
Le long couloir que nous parcourons se termine finalement par une sorte de salle, grande, caverneuse, une grotte mais qui n'est pas fermée? Mais où sommes nous pour l'amour de Lucy? Une chose est sûre, cela fait longtemps que cette terre n'a pas été foulée par contre, il semble rester des cadavres! Humains ou animal? Je ne saurai le dire, l'état de décompositions et les os brisés ne permettent pas réellement d'identifier ces ossements mais dans le doute, considérons qu'il s'agit de restes humains! Mieux vaut imaginer le pire pour être prêt à réagir à toute situation! L'odeur en tout cas, qu'elle soit humaine ou animal, n'a définitivement rien d'appréciable! Les corps en décompositions et le renfermé ne laisse malheureusement pas une douce senteur généralement et nul doute que les plus sensibles auront l'estomac retourné par cette seule puanteur. Une chance que je sois un ancien aventurier, j'ai déjà senti pire dans les grottes et autre méandres du royaume cependant, n'en ayant plus forcément l'habitude, je suis tout de même bien forcé de me couvrir le nez de ma manche. Mieux vaut gardes ses sens en alerte et avoir la tête qui tourne à cause de l'odeur ne seraient en rien enviable dans notre condition.
"Un seul passage... Restons prudents!" Dis-je en observant tout autour de moi, la main serrée sur mon arme. Malheureusement, ce genre de couloir n'a rien d'agréable pour combattre, si nous sommes obligés de rester en file alors, nos ennemis - s'il y en a - pourrons simplement nous affronter un par un, certes nous avons une archère mais, malgré l'habileté de Saryna, il n'y a pas de risque zéro quant au fait qu'elle touche un allié plutôt qu'un ennemi. Espérons que nous ne rencontrerons rien de dangereux avant de trouver un espace d'affrontement plus large...
Le long couloir que nous parcourons se termine finalement par une sorte de salle, grande, caverneuse, une grotte mais qui n'est pas fermée? Mais où sommes nous pour l'amour de Lucy? Une chose est sûre, cela fait longtemps que cette terre n'a pas été foulée par contre, il semble rester des cadavres! Humains ou animal? Je ne saurai le dire, l'état de décompositions et les os brisés ne permettent pas réellement d'identifier ces ossements mais dans le doute, considérons qu'il s'agit de restes humains! Mieux vaut imaginer le pire pour être prêt à réagir à toute situation! L'odeur en tout cas, qu'elle soit humaine ou animal, n'a définitivement rien d'appréciable! Les corps en décompositions et le renfermé ne laisse malheureusement pas une douce senteur généralement et nul doute que les plus sensibles auront l'estomac retourné par cette seule puanteur. Une chance que je sois un ancien aventurier, j'ai déjà senti pire dans les grottes et autre méandres du royaume cependant, n'en ayant plus forcément l'habitude, je suis tout de même bien forcé de me couvrir le nez de ma manche. Mieux vaut gardes ses sens en alerte et avoir la tête qui tourne à cause de l'odeur ne seraient en rien enviable dans notre condition.
"Un seul passage... Restons prudents!" Dis-je en observant tout autour de moi, la main serrée sur mon arme. Malheureusement, ce genre de couloir n'a rien d'agréable pour combattre, si nous sommes obligés de rester en file alors, nos ennemis - s'il y en a - pourrons simplement nous affronter un par un, certes nous avons une archère mais, malgré l'habileté de Saryna, il n'y a pas de risque zéro quant au fait qu'elle touche un allié plutôt qu'un ennemi. Espérons que nous ne rencontrerons rien de dangereux avant de trouver un espace d'affrontement plus large...
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La formation avait été décidée et les quatre compagnons avaient choisi de s’aventurer dans le premier couloir qui se trouvait devant eux. Celle-ci ne semblait pas avoir été faite par l’homme ou du moins le temps et la nature avaient tenté de reprendre ce qui leur revenait de droit. Circulant en fil indienne, Saryna était au aguet surveillant les moindre mouvement qui ne venait pas de leur troupe. Et bien que rien d’étrange ne leur soit arrivé pendant les premières minutes de marche, ils tombèrent bien vite dans une grande salle où jonchaient de nombreux cadavres.
Le nez des familiers de la femme araignée s’étaient retroussé bien que le corbeau trois yeux ne semblait pas dérangé. Après tout, la créature était un charognard et se nourrissait souvent des cadavres trouvés par-ci et par-là. Seulement, un cimetière de ce genre annonçait la présence d’une ou plusieurs créatures en ces lieux. Le laium de l’araignée s'avance prudemment près d’une pile d'ossements et une grimace de dégoût apparaît aussitôt alors qu’ils secouent la tête. Même le jeune homme qui s’était porté volontaire semblait bien affecté par cette odeur, bien plus que les autres humains présents d’ailleurs. Ils ne restèrent pas bien longtemps sur place, préférant suivre le seul chemin qui s’offrait à eux. Ils devaient retrouver le trésor rapidement pour ensuite trouver la sortie avant que quelque chose ne leur tombe dessus.
Misumena reniflait le sol alors que le corbeau semblait avoir pris perchoir sur l’épaule de l’araignée.. Restant silencieux, il observait comme il le pouvait. Nephalie semblait suivre Saryna de très près, car elle sentait par moment ses ailes frotter le cuir de son pantalon. Leurs pas les avaient finalement amener vers un embranchement en Y.
La jeune mère observa les deux chemins qui s’offraient à eux et les deux blondinets décidèrent de former deux groupes. Ainsi, ils pouvaient parcourir plus de chemin et s’il s’agissait du mauvais, l’un des deux groupes pouvaient toujours rebrousser chemin et les rejoindre. Peut-être même qu’ils allaient se retrouver de l’autre côté. L’archère avait hésité, après tout elle n’avait pas envie voir sa prime se faire enlever sous son nez si les deux jeunes hommes ne se montraient pas honnête, mais d’une autre part, si elle le trouvait en premier, allait-elle réellement partager? Elle était tout de même égoĩste et elle n’avait pas spécialement envie de perdre encore plus de temps.
« Très bien, Devon et moi irons à droite et vous à gauche…»
Les quatre individus se séparèrent finalement laissant le couple seul. Elle savait que Devon allait s’inquiéter pour ses deux jeunes gens, mais elle savait avant tout qu’il allait la suivre quoi qu’elle décide.
« Tout va bien aller pour eux. Ne t’inquiète pas…»
Leur environnement se transforma doucement laissant place à de vieilles ruines encastrées à même la terre. Leurs pieds qui foulaient le sol rencontrèrent bientôt la pierre. Peut-être avaient-ils finalement atteint ces fameuses ruines dont les rumeurs parlaient? Par contre, il n’y avait pas de chemin qui pourrait permettre au second groupe de les rejoindre directement.
« On ne fait pas demi-tour. » mentionna-t-elle sans scrupule. « Nous avons bien avancé et je ne souhaite pas perdre plus de temps.»
De toute façon, ils savaient dans quoi ils s’aventuraient.
Saryna le savait aussi et elle avait toujours cette étrange sensation qui lui prenait les tripes. Elle n’aimait pas être ici et il en allait de même avec ses familiers. Ceux-ci avaient justement décidé d’explorer un peu plus la zone dans laquelle ils venaient d’arriver et elle sentit que Nephalie voulait lui montrer quelque chose. Utilisant ainsi leur partage de sens, le petit dragon lui fit sentir une étrange flaque visqueuse qui se trouvait au sol et dans laquelle il avait mis le bout de ses doigts griffus dans cette dernière. Elle avait l’impression que le bout de ses doigts étaient aussi engourdis et lorsqu’il coupa la magie des sens, Saryna se portait bien.
« Faites attention à ce vous touchez, dit-elle pour tout le monde. On ne sait pas ce que cela peut être…» Un soupir s’était échappé d’entre ses lèvres alors qu’elle se rapprocha du dragon feuillu. « Il a marché dans une substance visqueuse et il ressent un engourdissement là où ça a touché, mais je n’ai rien pour voir s’il s’agit d’un poison ou pas. »
En regardant de plus près, il n’y avait pas cette odeur que le poison pouvait avoir, mais elle ne préférait pas se fier là-dessus. Dans tous les cas, elle sortit sa gourde fontaine et entrepris de rincer la patte de son compagnon en y faisant couler l’eau et elle continuera de surveiller son état…
Dans tous les cas, ils semblaient être tombé dans un genre de chambre de débarras où se trouvait de très vieux meubles de rangement en très mauvais état ainsi que des accessoires de ménage dont les manches avaient été grugés par les insectes et petits rongeurs, bien qu’il n’y en avait aucun de visible pour le moment.
« Si j’étais un trésor, ce n’est pas ici que je me cacherais…» pensa-t-elle à haute voix.
Maintenant qu’il se trouvait dans les ruines du bâtiment, il leur fallait chercher méthodiquement pour gagner du temps.
- Spoiler:
- Disparition de Gwain suite au recensement et Adam a décidé de se retirer du rp.
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La grande vadrouille
Se séparer... Voici un plan dont je ne suis pas spécialement partisan mais vu la situation, sans doute n'avons-nous pas le choix? Bien-entendu, la belle hybride me connaît parfaitement comme le prouve sa remarque : ne pas m'inquièter pour ces deux jeunes hommes. Plus simple à dire qu'à faire malheureusement, je ne suis pas le genre d'homme à simplement pouvoir détourner les yeux en sachant que d'autres sont potentiellement en danger cependant, j'ai des choix à faire et la sécurité de mon épouse est bien plus importante que celle de deux inconnus. Puisque la décision est de se séparer, je suis bien-entendu ma belle. Hors de question de la laisser seule, surtout après la pièce que nous venons de passer : cette salle remplie de cadavres était annonciatrice de bien des dangers, bien des obstacles et sans doute une présence qu'il vaudrait mieux éviter. Au moins, en nous séparant, nous pourrons peut-être éviter les dangers? En toute franchise, ce prétendu trésor est maintenant le dernier de mes soucis.
Nous avançons encore un petit moment, ou est-ce un long? - en tout cas, nous finissons par quitter ce lugubre couloir mais je ne dirais pas que la vision suivante est réellement plus rassurante : des ruines? Je ne saurai dire exactement ce dont il s'agit, sans doute l'endroit que nous recherchions? Cela signifie que c'est le chemin que nous avons suivi qui menait vers le trésor... Si l'on peut réellement parler de cela? L'endroit ressemble plus à un débarras qu'autre chose, c'est a se demander si ce fameux trésor existe vraiment. Je commence à en douter! Autre chose en plus, si ce chemin mène à ces ruines, qu'en est-il de celui que les deux jeunes hommes ont empruntés? Sont-ils encore en ce lieu? Sont-ils encore en vie? Je regarde un instant vers l'arrière et la voix de Saryne me ramène à notre propre situation : hors de question de faire marche arrière... Je soupire légèrement avant de secouer la tête de droite à gauche dans un geste de résolution. Impossible de faire changer d'avis Saryna et hors de question de la laisser seule sans savoir ce que nous réserve cet endroit. Je me déplace de mon côté en observant avec attention les environs, y a-t-il quoi que ce soit qui pourrais m'aider dans cette situation? Un moyen de trouver un indice sur ce qui nous attends?
"Est-ce que Nephalie va bien? Et toi? Prends garde de ne pas toucher cette substance
en voulant le lui enlever!"
Bien-sûr il faut s'occuper du dragonnet mais il ne faut pas non plus se mettre en danger. Par ailleurs, qu'est-ce que c'est que cette substance exactement? D'où provient-elle? Cela ne semble pas être le genre de produit que l'on rangerait avec des meubles. Je m'approche de la belle et de son compagnon pour m'agenouiller devant la flaque étrange qui se trouve à leur pied. Si cela venait d'une fiole brisée ce serait compréhensible : un poison quelconque qui serait en ce lieu depuis des années, cela ne semble pas improbable mais, immédiatement, la pièce précédente me revient en tête : des cadavres, nombreux, mais n'ayant pas tous les mêmes années. L'odeur de charogne vient de la chair en décomposition et de la pourriture, par conséquence, un cadavre dont la chair n'est plus présente, un squelette, ne sent pas... Autrement dit.
"Je pense qu'il n'y a pas de trésor Saryna... L'endroit semble plus être un piège géant et m'est avis que nous sommes en plein coeur du dit piège dans ces ruines!" Dis-je en resserrant ma main sur mon couteau, attentif au moindre mouvement autours de nous car, étrangement, j'ai l'impression d'être une proie dans la tanière d'un chasseur.
Nous avançons encore un petit moment, ou est-ce un long? - en tout cas, nous finissons par quitter ce lugubre couloir mais je ne dirais pas que la vision suivante est réellement plus rassurante : des ruines? Je ne saurai dire exactement ce dont il s'agit, sans doute l'endroit que nous recherchions? Cela signifie que c'est le chemin que nous avons suivi qui menait vers le trésor... Si l'on peut réellement parler de cela? L'endroit ressemble plus à un débarras qu'autre chose, c'est a se demander si ce fameux trésor existe vraiment. Je commence à en douter! Autre chose en plus, si ce chemin mène à ces ruines, qu'en est-il de celui que les deux jeunes hommes ont empruntés? Sont-ils encore en ce lieu? Sont-ils encore en vie? Je regarde un instant vers l'arrière et la voix de Saryne me ramène à notre propre situation : hors de question de faire marche arrière... Je soupire légèrement avant de secouer la tête de droite à gauche dans un geste de résolution. Impossible de faire changer d'avis Saryna et hors de question de la laisser seule sans savoir ce que nous réserve cet endroit. Je me déplace de mon côté en observant avec attention les environs, y a-t-il quoi que ce soit qui pourrais m'aider dans cette situation? Un moyen de trouver un indice sur ce qui nous attends?
"Est-ce que Nephalie va bien? Et toi? Prends garde de ne pas toucher cette substance
en voulant le lui enlever!"
Bien-sûr il faut s'occuper du dragonnet mais il ne faut pas non plus se mettre en danger. Par ailleurs, qu'est-ce que c'est que cette substance exactement? D'où provient-elle? Cela ne semble pas être le genre de produit que l'on rangerait avec des meubles. Je m'approche de la belle et de son compagnon pour m'agenouiller devant la flaque étrange qui se trouve à leur pied. Si cela venait d'une fiole brisée ce serait compréhensible : un poison quelconque qui serait en ce lieu depuis des années, cela ne semble pas improbable mais, immédiatement, la pièce précédente me revient en tête : des cadavres, nombreux, mais n'ayant pas tous les mêmes années. L'odeur de charogne vient de la chair en décomposition et de la pourriture, par conséquence, un cadavre dont la chair n'est plus présente, un squelette, ne sent pas... Autrement dit.
"Je pense qu'il n'y a pas de trésor Saryna... L'endroit semble plus être un piège géant et m'est avis que nous sommes en plein coeur du dit piège dans ces ruines!" Dis-je en resserrant ma main sur mon couteau, attentif au moindre mouvement autours de nous car, étrangement, j'ai l'impression d'être une proie dans la tanière d'un chasseur.
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Alors que le géant fait part de ses craintes, l'araignée aimerait ne pas y croire. Elle n'avait pas fait tout ce chemin pour repartir les mains vides et elle n'avait pas envie de dire adieu à la prime qui lui serait donnée si elle revenait avec le trésor. Elle ignorait depuis combien de temps ses ruines se trouvaient sous terre, mais il n'était pas impossible que quelque chose y ait élu domicile. Seulement, il fallait essayer de le trouver avant que l'inverse ne se produise.
« Nous ne sommes sûrs de rien. Alors restons simplement prudent et sur nos gardes. »
Enfin, son familier semblait aller mieux, du moins, il ne fit pas part de son inconfort depuis que sa patte fut nettoyée, mais Saryna devait porter une attention particulière sur celui-ci. Son Laïum allait toujours bien alors que son corbeau trois yeux s'était posé sur l'un des meubles des rangements.
La poussière couvrait en grande partie les meubles et le sol, mais quelque chose attira le regard de la chasseresse. Il y avait des traces au sol qui ne venaient pas de ses familiers ni d'eux. Des traces qui auraient pu passer pour des mains humaines, s'il n'y avait pas autant séparé d'une grande traînée sans poussière. En tout cas, Devon n'avait pas tort, il y avait bien quelque chose en ces lieux et la sensation d'être observé n'était peut-être pas qu'une simple impression.
« Continuons à avancer. Dans tous les cas, il faut qu'on trouve une sortie pour éviter de crever ici. »
L'arc levé, elle avançait tranquillement en scrutant les environs. Tous ses sens en alerte, elle n'avait pas envie de tomber sur quelque chose parce qu'elle n'avait pas porté attention. Sortant de la pièce de rangement, elle tourna à droite. Pourquoi? Parce qu'elle le sentait ainsi. Un côté ou l'autre ne changeait rien puisqu'il s'agissait d'un couloir, mais ses pas l'avaient mené jusqu'à une grande porte qui était à demi ouverte. L'araignée envoya son familier invisible dans un premier temps pour observer l'endroit, mais il s'agissait d'un simple bureau ou tout était en fouilli. Il y avait des papiers à moitié détruits partout, des meubles tombés sur le côté, mais il ne semblait pas y avoir de créature ou de danger immédiat. L'archère poussa alors la porte qui grinça.
« Cherchons chacun de son côté, peut-être qu'on trouvera des renseignements qui pourront nous aider. »
Faisant signe à Nephalie et Theraphosa, ces deux derniers sortirent de la pièce pour faire le guet. La jeune mère abaissa son arc et se mit à farfouiller dans tout ce bazar et finit par tomber sur une carte ou du moins une partie de carte qui semblait être celle des ruines ou du moins ce qu'il en avait été avant. Elle n'indiquait pas les passages secrets ni même l'endroit par lequel ils étaient arrivés, mais peut-être que cela pourrait les aider…
« Regarde, on pourrait l'utiliser. Cela nous permettrait de nous déplacer plus rapidement. Enfin, il faudrait juste essayer de voir où nous nous situons par rapport à la carte et chercher l'endroit qui cacherait de possibles trésors. »
Dans tous les cas, ils n'avaient pas le choix d'avancer et plus ils s'enfonçaient dans les ruines plus le duo allait ressentir une présence pesante sur leurs épaules et cette flaque visqueuse qui avait engourdis la patte du drarbustre n'était pas la dernière qui allait se trouver sur leur chemin.
- Lancés de dés:
- Est-ce qu'en fouillant dans la bazar, Saryna trouve un bout de carte des ruines?
oui/non?
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La grande vadrouille
Je ne peux retenir un profond soupire, naturellement je connais la belle, ses réactions, sa manière d'être et d'agir et malgré mes remarques, elle n'est pas vraiment d'humeur à quitter cet endroit. Une erreur selon moi, je crains que notre vie ne soit en danger mais que puis-je y faire? Elle est parfois, souvent, bien trop bornée pour son propre bien mais hors de question de la laisser derrière... JE pourrais lui signaler que l'on peut simplement faire demi-tour, que oui la route sera longue mais sans doute moins dangereuse puisque nous n'avons rien croisé de particulièrement apeurant mais, ce serait la même chose que tenter de raisonner avec un mur. Dans ce genre de cas, je ne peux que la suivre et prier Lucy pour que rien de dangereux ne finisse par se montrer et, pour que mon impression ne reste rien de plus que cela : une mauvaise impression. "Une sortie, il y en a une derrière nous tu sais..." Dis-je tout de même alors que nous reprenons notre route vers les méandres de ces ruines et potentiellement un danger mortel.
Pour l'heure, rien ne semble réellement se mettre sur notre chemin, j'ai toujours cette étrange impression d'être observé, peut-être même suivi, mais aucune créature ne semble décidée à se montrer. Peut-être qu'au final je deviens juste paranoïaque suite aux nombreuses mésaventures que Saryna et moi avons vécu chacun de notre côté? J'en doute cependant, les traces que Saryna a vu précédemment me laisse penser qu'il y a bien quelque chose ici et que, peut-être, il attend simplement un moment d'inattention pour bondir sur nous, tel le prédateur qu'il certainement. Quoi qu'il en soit, le couloir qui se découvre devant nous est sombre, peu accueillant en réalité, je suppose cependant que c'était à attendre dans de telles ruines? Le silence pour seule compagnie, nous trouvons finalement un bureau en piteux état mais, visiblement, totalement vide de toute présence humaine ou non. Uniquement des meubles brisés, renversés, brisés par le passage des années.
Se séparer? Cela n'a rien de bien invitant mais je suppose que dans ce bureau, il ne peut rien nous arriver? Dans le pire des cas, j'ai confiance en les familiers de Saryna pour nous prévenir si quoi que ce soit approche, je ne peux rien faire de plus malheureusement. Je fouille donc dans ce bureau, espérant trouver quelque chose d'intéressant mais je ne suis guère chanceux : que des papiers en mauvais état, des meubles couverts de moisissure, des déchets abandonnés là par le passage du temps... Rien qui ne puisse nous être utile hélas. J'ose espérer que ma belle araignée aura plus de chance de son côté et c'est effectivement le cas en réalité : Une carte? Certes elle n'est sans doute plus réellement à jour mais cette vieille carte est peut-être notre chance de trouver une sortie en évitent les nombreux dangers qui peuvent nous guetter pour peu que l'on puisse la lire bien-entendu... J'observe le papier un instant et finit par montrer une zone du doigt en souriant doucement. "Là! C'est l'endroit où nous nous sommes séparés avec les autres. Si l'on suit le tracé, nous devrions donc être ici!" Dis-je en laissant glisser mon doigt jusqu'à ce que je suppose être notre destination. "Si l'on suit cette route, on devrait trouver une sortie."
Pour l'heure, rien ne semble réellement se mettre sur notre chemin, j'ai toujours cette étrange impression d'être observé, peut-être même suivi, mais aucune créature ne semble décidée à se montrer. Peut-être qu'au final je deviens juste paranoïaque suite aux nombreuses mésaventures que Saryna et moi avons vécu chacun de notre côté? J'en doute cependant, les traces que Saryna a vu précédemment me laisse penser qu'il y a bien quelque chose ici et que, peut-être, il attend simplement un moment d'inattention pour bondir sur nous, tel le prédateur qu'il certainement. Quoi qu'il en soit, le couloir qui se découvre devant nous est sombre, peu accueillant en réalité, je suppose cependant que c'était à attendre dans de telles ruines? Le silence pour seule compagnie, nous trouvons finalement un bureau en piteux état mais, visiblement, totalement vide de toute présence humaine ou non. Uniquement des meubles brisés, renversés, brisés par le passage des années.
Se séparer? Cela n'a rien de bien invitant mais je suppose que dans ce bureau, il ne peut rien nous arriver? Dans le pire des cas, j'ai confiance en les familiers de Saryna pour nous prévenir si quoi que ce soit approche, je ne peux rien faire de plus malheureusement. Je fouille donc dans ce bureau, espérant trouver quelque chose d'intéressant mais je ne suis guère chanceux : que des papiers en mauvais état, des meubles couverts de moisissure, des déchets abandonnés là par le passage du temps... Rien qui ne puisse nous être utile hélas. J'ose espérer que ma belle araignée aura plus de chance de son côté et c'est effectivement le cas en réalité : Une carte? Certes elle n'est sans doute plus réellement à jour mais cette vieille carte est peut-être notre chance de trouver une sortie en évitent les nombreux dangers qui peuvent nous guetter pour peu que l'on puisse la lire bien-entendu... J'observe le papier un instant et finit par montrer une zone du doigt en souriant doucement. "Là! C'est l'endroit où nous nous sommes séparés avec les autres. Si l'on suit le tracé, nous devrions donc être ici!" Dis-je en laissant glisser mon doigt jusqu'à ce que je suppose être notre destination. "Si l'on suit cette route, on devrait trouver une sortie."
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Évidemment, connaissant Devon, il va chercher par tous les moyens de me dissuader de poursuivre mon avancée et me faire comprendre dans ses mots qu'il valait mieux rebrousser chemin. J'ignore s'il le sait, mais il n'a qu'un bras et nous sommes tombés de très haut! S'il pense que je vais le porter dans mon dos ou bien l'aider en le soutenant par les fesses alors qu'il montre à la corde, il se met un doigt dans l'œil. J'ai pas envie qu'il chute à nouveau, mais ça je me le garde pour moi histoire de ne pas le froisser.
Enfin, j'ignore son commentaire poursuivant ainsi ma route en empruntant un chemin différent des deux autres pour finalement trouver une carte dans l'une des pièces de débarras. Je ne suis pas la meilleure pour lire ce genre de truc, alors je laisse Devon s'en charger. Selon lui, il saurait d'où nous venons et où nous devrions aller. Par contre, il s'agirait d'une sortie et non d'une salle aux trésors. Je pousse un léger soupir en regardant vers ce dernier. Peut-être qu'en fouillant pièce par pièce on finira bien par tomber sur quelque chose même si nous sommes présents qu'à cause de simple rumeur. Il valait peut-être mieux chercher la sortie, surtout s'il y avait quelque chose en ces lieux.
« Très bien, trouvons cette sortie. Garde la carte, elle sera plus utile avec toi qu'avec moi. »
Si j'avais bien suivi ce qu'il m'avait montré, il fallait passer par le cœur des ruines pour trouver notre chemin vers la sortie. J'espérais ne pas tomber sur quoi que ce soit d'ici-là. Enfin, nous nous sommes mis en route et prudemment. Si nous n'étions pas seuls, il fallait éviter d'attirer l'attention, même si j'avais de plus en plus l'impression que quelque chose était là et nous observait plus nous avancions dans les ruines. Je me permettais des coups d'œil dans les pièces que nous croisions, mais il n'y avait rien de plus que débris et nature. Rien ne semblait avoir de la valeur et je n'avais pas vraiment l'intention de ramener avec moi tout ce qui pourrait intéresser mon employeur. S'ils ne mettaient pas les pieds en ce lieu par lui-même, il ne pourra pas savoir si je mens ou pas. Puis lui annoncer qu'il n'y avait rien risquait aussi de me faire perdre ma prime. Après tout, ce ne serait pas la première fois qu'on ne me payerait pas. Je devrais prendre l'habitude de demander la moitié d'avance pour les risques pris…
Nous finissons par arriver dans une grande pièce dont le plafond semblait manquant, permettant de voir qu'il y avait un second étage au-dessus de nos têtes. Jusqu'où nous étions-nous enfoncés sous terre? Enfin, bref, ce n'est pas tant cela qui me dérange, mais l'odeur que dégage cet endroit est étrange. Une odeur de moisi et de renfermer, mêler à une odeur bestiale… Je ne saurais le décrire, mais même mes familiers semblent faire montre de prudence.
« Thera' vole dans les airs et dis-nous ce que tu vois. Nephalie, devient invisible et fait pareil dans les environs. Misumena tu restes à mes côtés, dis-je en parlant tout bas.»
Je ne voudrais pas que quelque chose nous surprenne.
« Attendons le retour de ces derniers avant d'avancer…»
Quelques instants après, Nephalie semble utiliser son partage de sens, ce qui me fait attraper le bras de Devon par réflexe. Le dragon feuillu me montre de nouveau cette flaque de liquide gluante dont l'odeur me rappelle l'haleine puante de mes familiers après avoir mangé. Nous ne pouvons pas parler entre nous, mais je sais qu'il essaie de me faire comprendre que quelque chose est là. La communication se coupe et je peux enfin regarder mon aimé.
« Nephalie a encore trouvé de ce liquide dans lequel il a mis une patte dedans tout à l'heure, mais cette fois-ci il l'a vu avant…»
Volant dans les airs tout en tournant en rond, mon corbeau semble s'agiter de son côté.
* Quelque chose là-haut. Pas savoir quoi…*
Je ne me fais pas prier et avise aussi Devon en levant mon arc sur lequel j'encoche une flèche de foudre. C'est à ce même moment que je vis une masse sombre tomber du second étage et ce que je vis là n'avait rien d'une créature que je connaissais. C'était un véritable monstre! Sans tête, il y avait une grande ouverture qui laissait passer une langue gluante très longue. Un long corps doté d'une membrane sombre et luisante en guise de peau. Des membres difformes et beaucoup trop long… Je ne sais même pas comment expliquer ce que je vois, mais je ne perds pas une chance et lui tire aussitôt une flèche dessus.
Celle-ci se plante dans sa peau près de son épaule, mais elle l'arrache aussitôt avec sa langue, léchant aussitôt la plaie que cela avait laissé sur son corps. Certainement en colère, la bête se met aussitôt en charge.
« Attention! »
PS :: Oui, j'ai oublié que tous les autres postes étaient à la troisième personne. Les prochains seront à la première aussi.
- Inventaire:
- 1 flèche de foudre (7 une fois édité dans l'inventaire)
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La grande vadrouille
Trouvons la sortie... C'est ce qu'elle me dit mais étrangement, je suis persuadé qu'elle n'a pas encore renoncé à l'idée de trouver un trésor avant. Je la connais et elle n'est pas du genre à ne pas tout donner pour un contrat même si, plus nous avançons, plus je me dis que cette affaire semble plus être un piège qu'une offre de travail valant de l'or. Au moins, je garde la carte et si je peux nous diriger vers une possible échappatoire, je ne vais pas me faire prier c'est un fait! Nous nous mettons donc en route, je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que deviennent les deux autres, j'espère sincèrement qu'ils vont bien même si ma préoccupation est surtout le bien-être de mon épouse. Notre fils nous attend et il est hors de question que l'on ne le rejoigne pas tous les deux! Alors que Saryna semble observer toutes les pièces sans doute dans l'espoir de trouver quelque chose de monétairement intéressant - mais sans réussite, juste des débris ou autre déchets inutiles - moi je reste concentré sur tout ce que je peux sentir, voir ou entendre qui sorte de l'ordinaire. Étrangement ces ruines me donnent une impression de déjà vue, j'ai des flash, des souvenirs de mon naufrage sans réellement comprendre la raison à cela.
Je ne saurai dire exactement combien de temps nous avançons ainsi, lorsque j'en ai l'occasion je consulte la carte pour m'assurer que nous prenons la bonne direction mais, de toute manière, dans un tel couloir il est difficile d'imaginer le contraire. Nous arrivons finalement dans une pièce plus grande que les autres, suffisamment haute pour laisser voir un second étage ou du moins, ce qui aurait pu en être un s'il n'était pas dans un tel état de détérioration. Un nouveau regard sur la carte, nous sommes sur la bonne voie pour rejoindre ce qui semble être une potentielle sortie. Cependant, je dois bien avouer que cela m'inquiète : c'est endroit semble désert et je ne peux affirmer que ce soit une bonne nouvelle. Dans le meilleur des cas nous aurons perdu notre temps, dans le pire, il y a une menace qui ne se montre pas encore et c'est angoissant, une ambiance anxiogène commence à se faire sentir et j'espère me tromper car cela n'a définitivement rien de rassurant.
Saryna, avec une certaine habitude de la traque, utilise toutes ses forces en présence : pour le coup ses familiers sont autant des compagnons que des "outils" qui peuvent l'aider dans une telle situation : envoyer Nephalie en profitant de son invisibilité et Theraphosa dans les airs est un plan brillant pour s'assurer que le chemin ne soit pas dangereux plus au devant. Je la soutient lorsqu'elle s'accroche soudainement à moi et lorsqu'elle reprend ses esprits - ou plutôt ses sens - je l'écoute de nouveau patiemment et attentivement : Il l'a vu avant? Avant quoi exactement? Je l'ignore car c'est un autre danger qui se fait présent! Alors que le corbeau nous prévient que quelque chose se trouve au-dessus de nous, ma belle hybride prépare une flèche et une créature cauchemardesque tombe devant nous! Je n'ai jamais vu une telle chose, je ne saurai exactement comment le décrire mais c'est exactement le genre de prédateur que je souhaitais éviter. Rapide et réactive, ma belle décoche une flèche mais cela n'a pour effet que d'énerver la créature qui se met à charger en notre direction. Pas le temps de réfléchir, je sors de ma sacoche une bouteille préparé à l'avance que je lance immédiatement sur le monstre, l'explosion fait du bruit malheureusement mais ça pourra le ralentir ou, au pire, la fumée nous permettra de fuir. J'attrape la main de mon épouse et sans lui laissé un mot au chapitre, je l'entraine pour prendre la fuite en espérant trouver un débris, une ruine, un vestige de bâtiment dans lequel se cacher de ce monstre.
Je ne saurai dire exactement combien de temps nous avançons ainsi, lorsque j'en ai l'occasion je consulte la carte pour m'assurer que nous prenons la bonne direction mais, de toute manière, dans un tel couloir il est difficile d'imaginer le contraire. Nous arrivons finalement dans une pièce plus grande que les autres, suffisamment haute pour laisser voir un second étage ou du moins, ce qui aurait pu en être un s'il n'était pas dans un tel état de détérioration. Un nouveau regard sur la carte, nous sommes sur la bonne voie pour rejoindre ce qui semble être une potentielle sortie. Cependant, je dois bien avouer que cela m'inquiète : c'est endroit semble désert et je ne peux affirmer que ce soit une bonne nouvelle. Dans le meilleur des cas nous aurons perdu notre temps, dans le pire, il y a une menace qui ne se montre pas encore et c'est angoissant, une ambiance anxiogène commence à se faire sentir et j'espère me tromper car cela n'a définitivement rien de rassurant.
Saryna, avec une certaine habitude de la traque, utilise toutes ses forces en présence : pour le coup ses familiers sont autant des compagnons que des "outils" qui peuvent l'aider dans une telle situation : envoyer Nephalie en profitant de son invisibilité et Theraphosa dans les airs est un plan brillant pour s'assurer que le chemin ne soit pas dangereux plus au devant. Je la soutient lorsqu'elle s'accroche soudainement à moi et lorsqu'elle reprend ses esprits - ou plutôt ses sens - je l'écoute de nouveau patiemment et attentivement : Il l'a vu avant? Avant quoi exactement? Je l'ignore car c'est un autre danger qui se fait présent! Alors que le corbeau nous prévient que quelque chose se trouve au-dessus de nous, ma belle hybride prépare une flèche et une créature cauchemardesque tombe devant nous! Je n'ai jamais vu une telle chose, je ne saurai exactement comment le décrire mais c'est exactement le genre de prédateur que je souhaitais éviter. Rapide et réactive, ma belle décoche une flèche mais cela n'a pour effet que d'énerver la créature qui se met à charger en notre direction. Pas le temps de réfléchir, je sors de ma sacoche une bouteille préparé à l'avance que je lance immédiatement sur le monstre, l'explosion fait du bruit malheureusement mais ça pourra le ralentir ou, au pire, la fumée nous permettra de fuir. J'attrape la main de mon épouse et sans lui laissé un mot au chapitre, je l'entraine pour prendre la fuite en espérant trouver un débris, une ruine, un vestige de bâtiment dans lequel se cacher de ce monstre.
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Devon réagit rapidement et lance aussitôt l'une de ses bouteilles enflammées au nom bizarre que j'oublie toujours. Plutôt bien pensé et cela nous permet de garder un peu de temps. La créature reçoit le liquide sur elle avant de s'enflammer et de causer un nuage de fumée bien épais. Nous n'avons pas le temps de vérifier si cette dernière est gravement blessée que mon aimé m'entraîne à sa suite en me tenant par le bras. Sa poigne est ferme et il m'est difficile de m'en dégager. Misumena ne s'est pas fait prier et nous suivant sur les talons, mais ce ne fut pas le cas pour les autres.
« Devon, dis-je toujours alors que nous courrons pour nous mettre à l'abri. Nephali et Theraphosa sont toujours là-bas…»
Et il faut dire aussi que j'avais besoin d'espace pour me battre. Plus nous étions enfermés et moins cela sera facile pour moi. D'ailleurs, oui j'étais une archère à première vue, mais on oubliait par moment que j'étais une hybride avant tout et même si je n'en parlais que très rarement, j'avais tout de même visiter quelques enchanteurs pour améliorer ce dernier. Devon ne m'avait jamais vu utiliser ces formes de moi-même, parce qu'il n'y avait rien de magnifique dans ces dernières, mais nous étions dans une situation de vie ou de mort.
* Thera' mettez-vous à l'abri et évitez de vous faire voir par la créature. On reviendra vous chercher dès que nous l'aurons abattu.
- Partie, créature suivre vous…, lui fit-il savoir. *
« Merde, dis-je alors à voix haute. La créature nous poursuit. »
Nos pas nous avaient fait traverser plusieurs couloirs jusqu'à ce que nous nous arrêtions dans une large pièce rappelant peut-être une grande salle à manger, peut-être même une salle de banquets. En tout cas, c'était assez grand pour recevoir une centaine d'invités. Des débris de bois jonchent le sol. Il s'agissait certainement des restes de quelques tables qui avaient été abandonnées en ces lieux.
« Devon, tu dois me gagner du temps avec Misumena… Quelques minutes seulement…et qu'importe ce que tu vois ou entends, ne t'approche pas de moi…»
M'éloignant le plus loin possible de l'entrée, je tente de me mettre dans un endroit plutôt discret alors que la bête est toujours sur nos traces, pour pouvoir me transformer. Pour tuer un monstre il fallait que j'en devienne un aussi.
La bête ne tarde pas à pointer son nez et Misumena prend son courage à quatre pattes et cherche à attirer l'attention de cette dernière, même s'il n'était pas sûr qu'elle le voyait. Prenant son envole, il fonce sur la chose venant le griffer au niveau de son dos. La créature ne paraît pas spécialement gênée contrairement à ce qu'elle aurait pu ressentir plus tôt vu sa peau calciner à quelques endroits et ne fait que passer sa longue langue sur l'écorchure avant de tenter rapidement de neutraliser cette nuisance volante.
Pendant ce temps, j'avais activé mon amélioration de pouvoir qui me permettait de me transformer et la douleur que je ressens en ce moment, me paralyse instantanément me faisant tomber au sol. J'avais oublié à quel point ça faisait un mal de chien! J'ai l'impression que tous mes os se brisent et se remodèlent. Je n'ai qu'une envie, c'est que cela cesse. Des grognements de douleurs m'échappent alors que mon corps est toujours parsemé de spasmes et quelques minutes passent avant que je m'élève sur mes pattes. Je n'ai plus de jambes, je n'ai plus rien d'humain et malgré tout si ce n'est mon buste, mais je suis prête à en découdre.
Aider de mes nombreuses pattes je fonce alors sur la créature à toute vitesse.
« Je vais la retenir! Attaque comme tu peux! »
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La grande vadrouille
Il est vrai que dans la précipitation, j'ai attrapé la main de Saryna pour fuir aussi vite et loin que possible, le problème c'est que se faisant, je n'ai pas vu que nos compagnons ne suivaient pas. Une information que me signale mon épouse et je suis parfaitement d'accord avec elle, on ne peut absolument pas les laisser derrière! Hors de question d'abandonner nos compagnons face à cette créature cauchemardesque. Cependant, la vérité nous arrive assez rapidement : le monstre ne s'occupe pas d'eux, il est déjà à notre poursuite! Alors, ce monstre n'a même pas été ralenti par mon attaque? Je sais que mon explosion n'est pas surpuissante cependant, je m'attendais tout de même à ce que cela le sonne un peu, nous donnant une occasion de prendre la fuite au moins, un peu plus... Mais non, il s'est remit presqu'automatiquement et se lance déjà à notre poursuite. Comment pouvons-nous vaincre cette créature? Les flèches de ma belle hybride ne lui font aucun dégâts, mes explosions non plus, aucun moyen de le vaincre ou de l'arrêter dans sa marche furieuse en notre direction... Pour une fois, j'ai vraiment la crainte que l'on ne soit pas capable de le semer. Il faut absolument que je trouve un moyen d'arrêter cette bête et de laisser Saryna s'échapper avec nos familiers.
Sauf qu'alors que je pense à cela, n'imaginant pas pouvoir vaincre cette créature. Ma belle, elle, a une toute autre idée cependant. Apparemment, nous ne sommes pas bien différents elle et moi, nous cherchons tout deux un moyen de stopper cette bête ou, du moins, de la ralentir pour réussir à nous échapper. Visiblement, ma belle a une idée derrière la tête, j'ignore laquelle mais étant moi-même incapable de trouver un moyen de ralentir la bête, je ne sais trop quoi faire excepté l'écouter. Après tout, c'est elle la spécialiste de la chasse, si elle pense pouvoir le vaincre je ne peux rien faire de plus que de lui faire confiance. Bon, je dois bien avouer que je n'apprécie pas forcément ce qu'elle me demande : ne pas m'approcher d'elle peu importe ce que j'entends? Pourquoi une telle précision? Je veux bien gagner du temps mais, comment suis-je censé faire exactement? Et sans m'inquiéter pour elle alors qu'elle vient de me donner une raison complète de m'en faire? Je n'ai malheureusement pas le temps d'y réfléchir plus que cela, notre ennemi du jour apparaît juste devant moi, sa vitesse est relativement élevée pour une créature de sa taille. Il se lèche, exactement comme il l'a fait suite à l'attaque de Saryna, cette dernière, tout comme son compagnon, ont senti un engourdissement en touchant le liquide visqueux tout à l'heure, est-ce possible que cela fut sa bave? Un agent anesthésiant peut-être ce qui expliquerait qu'il se lèche à chaque blessure et qu'il ne semble pas ressentir la douleur? Cependant, si c'est le cas, cela signifie que les blessures sont toujours présentes et donc, il est possible de le vaincre sur le long terme.
En parlant de douleur, Saryna pousse un cri déchirant plus loin! J'ai envie d'aller vers elle mais impossible, elle m'a dit de ne pas l'approcher et puis, ce monstre pourrait attaquer à tout moment... Le retenir, plus simple à dire qu'à faire en réalité. Heureusement, il me reste trois cocktail explosifs pour le tenir à distance, cela ne l'a peut-être pas longuement ralenti longuement mais suffisamment pour tenter de donner du temps à ma belle araignée, elle a un plan en tête et je vais l'aider autant que possible. Je me déplace sur le côté, faisant du bruit en hurlant pour attirer le monstre vers moi, le décors de m'aidera pas réellement alors je dois compter sur mes armes, ce qui signifie un couteau et trois substances explosives, bien peu donc face à une telle créature. La chose s'avance rapidement et je me tourne pour lancer un second cocktail. La frappe lui explose en plein visage, ou du moins ce qui lui sert de visage, un cri, visiblement il est sensible à la douleur avant de se lécher du moins. Malheureusement, il se lèche immédiatement, réflexe presque automatique. Sa langue est assez longue pour atteindre ses blessures, mieux vaut éviter tout contact avec. Il repart presque aussitôt à la charge et je n'ai plus que deux cocktails pour lui résister.
C'est alors qu'une autre "créature" apparaît... Non, pas une créature, Saryna! Sérieusement? Je n'avais même pas conscience qu'elle pouvait adopter une telle transformation. Mais, vu son changement physique, je comprends mieux ses cris de douleurs, est-ce que se transformer de la sorte modifie le placement de ses os? Ce doit être une douleur sans nom et pourtant, elle n'a pas hésité un instant à le faire pour lutter face à cette chose. L'attaquer comme je le peux? Elle est marrante! Je ne peux pas tenter de lancer un cocktail alors qu'elle le retient et je ne peux pas spécialement approcher... Et pourtant, pas d'autre possibilité que celle-ci : mon couteau! Je fronce les sourcils, sortant ma lame de chasse et je me rue vers le combat.
"Prends garde à sa langue! Il dégage un produit anesthésiant!"
Lui dis-je avant de passer derrière la créature, je tente tant bien que mal de frapper, temps que Saryna l'occupe, je peux planter ma lame dans sa chaire, cherchant à l'entailler autant que possible, tournant la lame dans la plaie, le but étant surtout de le blesser au maximum afin de le déconcentrer et d'offrir une occasion à ma belle de l'éliminer.
Sauf qu'alors que je pense à cela, n'imaginant pas pouvoir vaincre cette créature. Ma belle, elle, a une toute autre idée cependant. Apparemment, nous ne sommes pas bien différents elle et moi, nous cherchons tout deux un moyen de stopper cette bête ou, du moins, de la ralentir pour réussir à nous échapper. Visiblement, ma belle a une idée derrière la tête, j'ignore laquelle mais étant moi-même incapable de trouver un moyen de ralentir la bête, je ne sais trop quoi faire excepté l'écouter. Après tout, c'est elle la spécialiste de la chasse, si elle pense pouvoir le vaincre je ne peux rien faire de plus que de lui faire confiance. Bon, je dois bien avouer que je n'apprécie pas forcément ce qu'elle me demande : ne pas m'approcher d'elle peu importe ce que j'entends? Pourquoi une telle précision? Je veux bien gagner du temps mais, comment suis-je censé faire exactement? Et sans m'inquiéter pour elle alors qu'elle vient de me donner une raison complète de m'en faire? Je n'ai malheureusement pas le temps d'y réfléchir plus que cela, notre ennemi du jour apparaît juste devant moi, sa vitesse est relativement élevée pour une créature de sa taille. Il se lèche, exactement comme il l'a fait suite à l'attaque de Saryna, cette dernière, tout comme son compagnon, ont senti un engourdissement en touchant le liquide visqueux tout à l'heure, est-ce possible que cela fut sa bave? Un agent anesthésiant peut-être ce qui expliquerait qu'il se lèche à chaque blessure et qu'il ne semble pas ressentir la douleur? Cependant, si c'est le cas, cela signifie que les blessures sont toujours présentes et donc, il est possible de le vaincre sur le long terme.
En parlant de douleur, Saryna pousse un cri déchirant plus loin! J'ai envie d'aller vers elle mais impossible, elle m'a dit de ne pas l'approcher et puis, ce monstre pourrait attaquer à tout moment... Le retenir, plus simple à dire qu'à faire en réalité. Heureusement, il me reste trois cocktail explosifs pour le tenir à distance, cela ne l'a peut-être pas longuement ralenti longuement mais suffisamment pour tenter de donner du temps à ma belle araignée, elle a un plan en tête et je vais l'aider autant que possible. Je me déplace sur le côté, faisant du bruit en hurlant pour attirer le monstre vers moi, le décors de m'aidera pas réellement alors je dois compter sur mes armes, ce qui signifie un couteau et trois substances explosives, bien peu donc face à une telle créature. La chose s'avance rapidement et je me tourne pour lancer un second cocktail. La frappe lui explose en plein visage, ou du moins ce qui lui sert de visage, un cri, visiblement il est sensible à la douleur avant de se lécher du moins. Malheureusement, il se lèche immédiatement, réflexe presque automatique. Sa langue est assez longue pour atteindre ses blessures, mieux vaut éviter tout contact avec. Il repart presque aussitôt à la charge et je n'ai plus que deux cocktails pour lui résister.
C'est alors qu'une autre "créature" apparaît... Non, pas une créature, Saryna! Sérieusement? Je n'avais même pas conscience qu'elle pouvait adopter une telle transformation. Mais, vu son changement physique, je comprends mieux ses cris de douleurs, est-ce que se transformer de la sorte modifie le placement de ses os? Ce doit être une douleur sans nom et pourtant, elle n'a pas hésité un instant à le faire pour lutter face à cette chose. L'attaquer comme je le peux? Elle est marrante! Je ne peux pas tenter de lancer un cocktail alors qu'elle le retient et je ne peux pas spécialement approcher... Et pourtant, pas d'autre possibilité que celle-ci : mon couteau! Je fronce les sourcils, sortant ma lame de chasse et je me rue vers le combat.
"Prends garde à sa langue! Il dégage un produit anesthésiant!"
Lui dis-je avant de passer derrière la créature, je tente tant bien que mal de frapper, temps que Saryna l'occupe, je peux planter ma lame dans sa chaire, cherchant à l'entailler autant que possible, tournant la lame dans la plaie, le but étant surtout de le blesser au maximum afin de le déconcentrer et d'offrir une occasion à ma belle de l'éliminer.
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Devon avait fait son possible pour tenir le monstre à distance en compagnie du jeune laium. Évidemment, j'aurais préféré qu'aucun des deux ne prennent part au combat. Après tout, si Devon avait arrêté le métier d'aventurier c'est parce qu'il avait failli y laisser la vie suite à un combat avec plus fort que lui. Misumena, pour sa part, était encore bien trop jeune et n'avait même pas encore sa taille d'adulte. Et je sais que même si je leur demandais de se retirer, aucun des deux ne voudrait m'écouter.
Bien que mon corps soit imposant, après tout trois mètres et demi de long et trois de haut ne faisait pas de moi une petite créature, j'arrivais à me déplacer rapidement. Des pattes imposantes me supportaient et chacune d'entre elles étaient couverte d'une couche naturelle de chitine assez solide. L'exosquelette de ce corps d'araignée me serait certainement d'une grande utilité.
Dans tous les cas, j'arrivai finalement auprès de la bête qui ne semblait pas apprécier le traitement que lui avait fait subir le tavernier. Même si sa langue lui permettait de lécher ses blessures, comme le fit savoir ce dernier, les mutilations, elles, restaient. Je soulevai alors mon corps imposant et tenta d'empaler la bête de mes pattes aux crochets pointues. Bien évidemment, celle-ci recula, mais me permit d'avancer la menaçant de mes deux pattes en avant alors que les six autres me supportaient.
POV de la créature…
La créature semblait quelque peu désespérée par la situation. Elle qui venait pour chasser, la voilà maintenant qu'elle devait affronter un monstre à huit pattes qui ne lui laissait aucun répit, sans compter les attaques de feu que le petit humain lui avait fait subir. En parlant de ce dernier, il s'était faufilé derrière son corps, lui donnant à plusieurs reprises des coups de couteau qui ne fit que le mettre en colère. Il tourne la tête et pousse un cri terrifiant en direction de ce dernier. Peut-être qu'ainsi il reculerait, mais ce n'était pas aussi simple de riposter, car la grosse araignée l'empêchait de bouger. D'ailleurs, la créature tenta d'attraper la patte de cette dernière à l'aide de sa langue. Avec sa force, il réussirait bien à la faire tomber, mais ce ne fut pas le cas. Certainement à cause de sa bave, sa langue glissa et réussit à se blesser lui-même sur les pattes de l'arachnide. La douleur fut fulgurante, mais s'estompe aussitôt puisqu'elle baignait déjà de salive.
FIN du POV
Après l'échec du monstre, je savais ce qu'il devait être fait. Ce n'est pas qu'avec de petites frappes que nous allions arriver à quelque chose. Si cette dernière ne fuyait pas face à la douleur il fallait lui enlever ce qui lui permettait de tenir le coup. Nous devions donc l'immobiliser et pour cela, il fallait que j'utilise mes capacités qui m'avaient valu quelques soucis par le passé.
J'ouvris donc la bouche et activa mes glandes qui produisaient ma toile collante et cracha cette dernière en direction de l'espèce d'ouverture qui lui servait de tête. Évidemment, cela ne lui fit pas de mal, mais elle se mit aussitôt à secouer la tête et tout son corps brusquement.
« Devon, recule et prépare-toi! Si ce que tu dis a propos de bave est vrai, je veux que tu lui coupes la langue quand je te le dirai! »
J'attendis que celui-ci s'éloigne un peu et fit de même. La créature se débattait toujours, mais cela me laissa le temps de me préparer pour une nouvelle charge. Quand elle réussit à retirer la toile de sa tête, bien qu'elle resta coller sur l'une de ses pattes difformes, je fonçais déjà sur elle pour la faire tomber sur le côté. J'utilisai mon corps pour tenter de le maîtriser, alors qu'elle se tortillait sous moi pour tenter de m'échapper.
« Devon! Maintenant! »
C'était maintenant ou jamais!
- lancés de dés:
Ici
Est-ce que la créature réussit à attraper l'une des pattes de Saryna avec sa langue?
Échec critique
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La grande vadrouille
Vaincre cet adversaire n'aura rien de bien simple, s'il est capable de ne pas ressentir la douleur alors il peut se battre sans arrêt. Cependant, son corps finira par souffrir de l'épuisement et surtout de cette absence de douleur, chose qui permettra forcément de l'abattre. Du moins, je l'espère! Pour l'heure, c'est Saryna qui a le combat entre les mains - ou plutôt les pattes - cette apparence qui est la sienne présentement est certes "effrayante", si je ne savais pas que c'était ma belle araignée qui arborait ce physique maintenant sans doute aurais-je fuis face à ces deux créatures, mais au moins elle est capable d'avoir le dessus sur la bête difforme qui semblait nous prendre en chasse. Je l'aide du mieux que je le peux mais malheureusement, cela n'a rien de simple! Dans ce combat de titans, malgré mon physique impressionnant pour un simple humain, j'ai l'air d'un moustique qui tente désespérément de piquer un dieu.
Heureusement, même si mes frappes sont inefficaces, elles ont au moins le mérite de déranger un minimum la créature. Si je peux au moins aider Saryna a mettre la bête au tapis, je vois cela comme une réussite totale, de toute manière je ne peux pas réellement faire plus actuellement. Lorsque ma belle frappe avec sa toile, gênant le monstre, avant de me dire de reculer et d'attaquer lorsqu'elle me le dira, je ne me fais pas prier! Sautant littéralement plus loin, je m'écarte de cette chose qui nous sert d'adversaire et attend de voir ce qu'a exactement mon épouse en tête. Lui couper la langue? C'est effectivement une bonne idée mais pour cela, il faut que j'atteigne la bête et puis, comment exactement suis-je supposé trancher la langue de ce monstre avec mon petit couteau? Cela semble parfaitement impossible à moins que... Je peux sans aucun doute complètement lui arracher le muscle en réalité? Le tuer de l'intérieur est peut-être une solution? Saryna charge le monstre, le faisant tomber au sol et l'immobilise en se mettant sur lui, m'encourageant à agir. Fort bien, je n'ai pas grande possibilité mais il me reste deux frappes pouvant être efficaces alors, autant le faire! Je m'élance donc sur le côté et je prends en main deux bouteilles que je lance directement dans la gueule du monstre. La première vient frapper directement sa langue et explose, faisant voler dans une gerbe de sang et de bave le muscle de la créature, sectionné directement par la puissance de l'explosion. La seconde, je l'ignore! Je ne sais pas si elle a explosé en même temps ou si j'ai réussi à lui faire avaler ce qui pourrait provoquer des blessures internes, nous donnant alors une chance de le tuer.
"J'ai arraché sa langue!" Dis-je alors pour signaler à ma belle que j'ai fais ce qu'elle désirait, à elle de tenter la suite de son plan car malheureusement, me voici désarmé.
Heureusement, même si mes frappes sont inefficaces, elles ont au moins le mérite de déranger un minimum la créature. Si je peux au moins aider Saryna a mettre la bête au tapis, je vois cela comme une réussite totale, de toute manière je ne peux pas réellement faire plus actuellement. Lorsque ma belle frappe avec sa toile, gênant le monstre, avant de me dire de reculer et d'attaquer lorsqu'elle me le dira, je ne me fais pas prier! Sautant littéralement plus loin, je m'écarte de cette chose qui nous sert d'adversaire et attend de voir ce qu'a exactement mon épouse en tête. Lui couper la langue? C'est effectivement une bonne idée mais pour cela, il faut que j'atteigne la bête et puis, comment exactement suis-je supposé trancher la langue de ce monstre avec mon petit couteau? Cela semble parfaitement impossible à moins que... Je peux sans aucun doute complètement lui arracher le muscle en réalité? Le tuer de l'intérieur est peut-être une solution? Saryna charge le monstre, le faisant tomber au sol et l'immobilise en se mettant sur lui, m'encourageant à agir. Fort bien, je n'ai pas grande possibilité mais il me reste deux frappes pouvant être efficaces alors, autant le faire! Je m'élance donc sur le côté et je prends en main deux bouteilles que je lance directement dans la gueule du monstre. La première vient frapper directement sa langue et explose, faisant voler dans une gerbe de sang et de bave le muscle de la créature, sectionné directement par la puissance de l'explosion. La seconde, je l'ignore! Je ne sais pas si elle a explosé en même temps ou si j'ai réussi à lui faire avaler ce qui pourrait provoquer des blessures internes, nous donnant alors une chance de le tuer.
"J'ai arraché sa langue!" Dis-je alors pour signaler à ma belle que j'ai fais ce qu'elle désirait, à elle de tenter la suite de son plan car malheureusement, me voici désarmé.
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Devon avait réagit rapidement et efficacement. Arracher la langue de cette horrible créature allait nous donner un avantage qu'elle n'aura plus. Elle ne pourra plus lécher ses plaies que nous lui ferons. D'ailleurs, elle ne semble pas du tout apprécier ce qu'elle vient de subir puisqu'elle se débattait furieusement son mon corps monstrueux d'araignée. Et avant qu'elle ne trouve le moyen de me lacérer, je me remis sur mes pattes rapidement lui donnant ainsi la chance de se relever.
Cela semble difficile pour la créature de se mouvoir. Peut-être ne ressentait-elle pas la douleur dans sa gueule puisque la salive si trouvait toujours, mais elle ne peut certainement pas ignorer les dégâts occasionnés par les explosions. Du sang se mit à couler de ce qui semblait lui servir de gueule et elle se mit à vaciller. Voyant qu'elle n'avait peut-être pas de chance contre nous deux, la bête chercha aussitôt à prendre la fuite d'une démarche claudiquante et douloureuse. Je n'allais pas la laisser faire. Je ne pouvais pas lui donner la chance de trouver le moyen de se soigner et de recommencer.
Ombrecroc en main, j'active affliction mon objet de pouvoir que je porte à ma main droite et fait apparaître rapidement une flèche d'ombre. Consumant une première charge de mon anneau, la flèche qui frapperait la créature allait répandre une maladie qui pourrait la tuer si je vise bien près du cœur. Je prends une grande inspiration et vise entre ses omoplates puisqu'elle me fait dos et décoche la flèche d'ombre. Elle siffle un moment dans l'air et se plante rapidement dans ma cible qui échappe un gargouillement… La maladie commença aussitôt à se propager, bien que les filaments sombre et violacé n'étaient pas visibles à cause de la couleur de la créature. La flèche disparut laissant une plaie ouverte et saignante.
La bête continua à avancer de quelques pas et Misumena qui était resté quelque peu en retrait fut pris d'un peu de courage et se rapprocha de la bête attrapant ainsi l'appendice qui lui servait de queue avec sa gueule et tira dessus de toutes ses forces. N'étant pas encore à sa taille adulte, il ne faisait que glisser sur le sol entraîné par la chose sans nom.
« Misumena! Éloigne toi! »
Évidemment, la créature n'allait pas se laisser faire et trouva tout de même la force pour secouer sa queue et le pauvre dragon qui s'accrochait à son extrémité de toutes ses forces. Heurtant quelques fois le sol, il finit par lâcher prise et fut balancé un peu plus loin dans une roulade.
« Misumena! » criai-je alors que je m'approchai de lui à toute vitesse.
Il respirait toujours, c'était l'important. Certainement sonné, il allait se lever d'ici quelque temps le temps de reprendre ses esprits. Mon regard se posa alors sur la créature qui commençait à disparaître dans le couloir par où nous étions tous arrivés.
« Je ne te laisserai pas aller plus loin…»
J'attrapai une flèche de mon carquois empoisonné et tirai une première en sa direction, puis une seconde et une autre tout en me déplaçant afin de la garder dans la ligne de mire jusqu'à la cribler de flèches. Évidemment, tous ne touchèrent pas, mais il y en avait assez pour la mettre réellement à mal. Malgré ses plaintes de douleurs, je restai de marbre. Cette chose ne devait pas survivre et elle finit par s'effondrer au sol. Son corps parcouru de quelques spasmes fini par se détendre dans un dernier souffle.
* Theraphosa, retrouve Nephalie et rejoignez-nous…*
Je vérifiai vite fait que la bête ne respirait vraiment plus et fini par reprendre ma véritable apparence. Cela me faisait toujours bizarre de passer de huit pattes à deux jambes et mêlé à la fatigue, je tombai sur le sol… Devon se rapprocha aussitôt pour vérifier que j'allais bien et mon laium avait réussi à se remettre sur pattes pour nous rejoindre suivi de peu par mon drarbustre et mon corbeau trois yeux.
C'était le moment de prendre la fuite. Pas le temps de vérifier s'il y avait véritablement un trésor, nous ne voulions pas prendre de chance. Après tout, peut-être qu'il ne s'agissait pas de la seule créature en ce lieu, puis nous devions penser, surtout moi, à notre petit garçon qui attendait le retour de ses parents. L'appât du gain ne valait pas la peine de rendre un enfant triste par la possible perte de l'un ou de ses deux parents.
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