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Les ghost breaker
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Les ghost breaker
Chasse aux fantômes
Vous vous baladiez dans les rues de la capitale quand quelque chose vous attire dans une ruelle...
Puis au fond, un piège. Un cercle de téléportation s'active sous vos pieds et avant même que vous ayez pu faire quoi que se soit, le décors autour de vous a disparu.
Vous vous retrouvez dans une petite pièce dans la pénombre. Les bruits raisonnent et vous entendez le bruit régulière de l'eau qui goutte du plafond. Vous semblez être dans des catacombes, humides et labyrinthique... Sans plan ni aucun moyen de rejoindre la surface, il va falloir retrouver votre chemin dans ce dédale de pierres...
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Participants :
- Zahria Ahlysh
- Amaryllis Tylwaen
- Wolfram Cinderbane
- Vivianne Abelas
Le leader va recevoir sous peu les informations concernant la "chose" à débusquer ainsi que quelques explications supplémentaires sur son rôle !
En dehors de cela, c'est un RP tout à fait classique que vous développerez en auto-modération...
Objectif
Une présence rode... Il va falloir la trouver, l'identifier et vous en débarrasser par tous les moyens possibles et inimaginables.
Il existe également trois défis cachés à réalisé pour gagner des points en plus. Bien sur, ces derniers ne seront pas dévoilés tant que vous n'aurez pas terminé le RP !
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Succès : 
Cristaux : 16446MESSAGES : 2614COULEUR : //Vivianne AbelasLa dame du temps
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Je fermai la porte de ma boutique. Mon dernier client s’en allait dans les rues, rabattant sa capuche sur son crâne pour dissimuler son visage. Sa commande m’avait pris plus de temps que prévu. Un poison virulent, mais le plus indétectable possible. Une arme fourbe, dangereuse et très complexe à fabriquer. Nous avions dû en discuter longuement. Si longuement que je n’avais pas vu le temps passer. C’était devenu une habitude de voir les heures passées, après deux siècles je m’en étais lassée. Pourtant, dans cette vie active de commerçante que j’avais choisi, le temps me faisait systématiquement défaut. À commencer par maintenant, où il ne me restait que quelques heures pour livrer une commande pour la Cabale au marché noir. Une succession de fioles au contenu peu recommandable que je me garderai bien d’expliciter. Sachez juste qu’une seule gorgée vous enverra ad patres en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Vivianne ».
L’enchanteresse ferma sa boutique derrière elle et, tout comme son client, rabattit son capuchon sur son visage avant de fendre la foule d’un pas ferme et assuré. Elle savait où elle allait, comment y allé et surtout, comment s’y rendre s’en se faire remarquer. Elle glissait entre les passants comme une anguille, utilisant sa petite taille pour se dissimuler derrière eux. Arrivée à un croisement, elle se laissa glisser dans une ruelle plus sombre qui se terminait par un escalier s’enfonçant vers un sous-sol vétuste. Un endroit qui n’attirait pas vraiment les touristes, mais c’était là qu’elle devait aller. Elle disparut dans les ténèbres de la terre et déboucha dans une crypte. Là, elle retira son capuchon et attendit.
Son attente ne fut pas longue, car très rapidement une brume noire se forma autour d’elle, coupant les minces rayons de lumières qui parvenaient à filtrer à travers la pierre effritée. Ce nuage était si noir qu’il lui coupe la vue, l’empêchant de voir et même d’entendre les bruits du dehors. N’importe qui aurait pu être paniqué, mais pas l’enchanteresse. Elle restait stoïque, impassible. Une voix retentit dans le silence glacial.
« Vous les avez ? »
Vivianne ne pipa mot et posa sa besace sur le sol, montrant son contenu à la vue de son interlocuteur. Car oui, elle savait qu’il était le seul à voir dans ce brouillard. Aussitôt, la brume s’empara des fioles et elles furent avalées par les ténèbres.
« Bien, Plume-de-soie vous enverra de nouveaux ordres. Vous pouvez disposer … »
La brume reflua et les voix de la rue parvinrent de nouveau à mes oreilles. Je bouillais intérieurement de ce qu’il venait de se passer. Voilà ce qu’était devenue la cabale que j’avais créée. Un vulgaire royaume de l’ombre où chaque personne n’était que le servant d’une autre. Toute cette pyramide illusoire sur laquelle était bâti un mensonge de liberté … Et cette amarante qui trônait à son sommet … Elle représentait tout ce que je haïssais, mais l’heure n’est pas encore venue. Ils tomberont bien assez tôt …
Je sortis du souterrain et retrouvais la lumière du jour. J’étais familière de ces rencontres cachées. Je ne saurais probablement jamais l’utilité qui serait faite de mes préparations, car je n’étais que le dernier échelon d’une organisation tentaculaire. Elle était bien loin du petit groupe d’érudit qui nous suivait lui et moi dans l’ancien temps … Soudain mon sceau magique s’illumine et j’aperçois trop tard le cercle de runes tracées autour de moi.
« Merde, eus-je le temps de dire avant que l’espace se distorde et que la lumière du jour disparaisse encore une fois pour me plonger dans la pénombre. »
Je tombe à genoux, le cœur prit de vertiges à cause de la téléportation. Autour de moi c’est le silence. Non, pas tout à fait, j’entends de l’eau qui goutte. Ce son résonne sur les parois de ce lieu. À côté de moi un flash de lumière m’éblouit, puis un autre et encore un autre. J’entends des râles. D’autres gens ? Des mouvements, des mots, des respirations. Oui, je ne suis pas seule à mettre faite piégée ! Je me lève difficilement, m’accrochant à un mur.
« Il y a quelqu’un ? tentais-je. Vous êtes tombés dans un cercle de téléportation vous aussi ? Je m’appelle Vivianne et ….»
Ma voix résonnait dans tous les sens rebondissant d’un mur à l’autre et se perdant dans le couloir comme un écho fantomatique. C’est alors qu’un bruit strident se fit entendre. Un crissement désagréable qui frappait mes oreilles. On aurait dit le son d’une craie qu'on écrase contre un tableau, mais pas tout à fait. J’avais l’impression que ce tableau était fait de pierre et que la craie devait être dure … très dure. Instinctivement je me tus et après une longue minute le bruit s’arrêta de lui-même. Je laissais un peu plus de temps de pur silence avant de reprendre d’une voix très basse.
« Est-ce que quelqu’un sait où nous sommes ?
L’enchanteresse ferma sa boutique derrière elle et, tout comme son client, rabattit son capuchon sur son visage avant de fendre la foule d’un pas ferme et assuré. Elle savait où elle allait, comment y allé et surtout, comment s’y rendre s’en se faire remarquer. Elle glissait entre les passants comme une anguille, utilisant sa petite taille pour se dissimuler derrière eux. Arrivée à un croisement, elle se laissa glisser dans une ruelle plus sombre qui se terminait par un escalier s’enfonçant vers un sous-sol vétuste. Un endroit qui n’attirait pas vraiment les touristes, mais c’était là qu’elle devait aller. Elle disparut dans les ténèbres de la terre et déboucha dans une crypte. Là, elle retira son capuchon et attendit.
Son attente ne fut pas longue, car très rapidement une brume noire se forma autour d’elle, coupant les minces rayons de lumières qui parvenaient à filtrer à travers la pierre effritée. Ce nuage était si noir qu’il lui coupe la vue, l’empêchant de voir et même d’entendre les bruits du dehors. N’importe qui aurait pu être paniqué, mais pas l’enchanteresse. Elle restait stoïque, impassible. Une voix retentit dans le silence glacial.
« Vous les avez ? »
Vivianne ne pipa mot et posa sa besace sur le sol, montrant son contenu à la vue de son interlocuteur. Car oui, elle savait qu’il était le seul à voir dans ce brouillard. Aussitôt, la brume s’empara des fioles et elles furent avalées par les ténèbres.
« Bien, Plume-de-soie vous enverra de nouveaux ordres. Vous pouvez disposer … »
La brume reflua et les voix de la rue parvinrent de nouveau à mes oreilles. Je bouillais intérieurement de ce qu’il venait de se passer. Voilà ce qu’était devenue la cabale que j’avais créée. Un vulgaire royaume de l’ombre où chaque personne n’était que le servant d’une autre. Toute cette pyramide illusoire sur laquelle était bâti un mensonge de liberté … Et cette amarante qui trônait à son sommet … Elle représentait tout ce que je haïssais, mais l’heure n’est pas encore venue. Ils tomberont bien assez tôt …
Je sortis du souterrain et retrouvais la lumière du jour. J’étais familière de ces rencontres cachées. Je ne saurais probablement jamais l’utilité qui serait faite de mes préparations, car je n’étais que le dernier échelon d’une organisation tentaculaire. Elle était bien loin du petit groupe d’érudit qui nous suivait lui et moi dans l’ancien temps … Soudain mon sceau magique s’illumine et j’aperçois trop tard le cercle de runes tracées autour de moi.
« Merde, eus-je le temps de dire avant que l’espace se distorde et que la lumière du jour disparaisse encore une fois pour me plonger dans la pénombre. »
Je tombe à genoux, le cœur prit de vertiges à cause de la téléportation. Autour de moi c’est le silence. Non, pas tout à fait, j’entends de l’eau qui goutte. Ce son résonne sur les parois de ce lieu. À côté de moi un flash de lumière m’éblouit, puis un autre et encore un autre. J’entends des râles. D’autres gens ? Des mouvements, des mots, des respirations. Oui, je ne suis pas seule à mettre faite piégée ! Je me lève difficilement, m’accrochant à un mur.
« Il y a quelqu’un ? tentais-je. Vous êtes tombés dans un cercle de téléportation vous aussi ? Je m’appelle Vivianne et ….»
Ma voix résonnait dans tous les sens rebondissant d’un mur à l’autre et se perdant dans le couloir comme un écho fantomatique. C’est alors qu’un bruit strident se fit entendre. Un crissement désagréable qui frappait mes oreilles. On aurait dit le son d’une craie qu'on écrase contre un tableau, mais pas tout à fait. J’avais l’impression que ce tableau était fait de pierre et que la craie devait être dure … très dure. Instinctivement je me tus et après une longue minute le bruit s’arrêta de lui-même. Je laissais un peu plus de temps de pur silence avant de reprendre d’une voix très basse.
« Est-ce que quelqu’un sait où nous sommes ?
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Cristaux : 680MESSAGES : 177COULEUR : #Amaryllis TylwaenExaminatrice Adorée
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Des pas réguliers, vers une destination en grande partie incertaine. Les ombres allongées de la capitale contrastaient encore avec les ruelles éclairées par un soleil orangé commençant de plus en plus à tirer vers le rouge du crépuscule. Dans le quartier ouest, on lui avait indiqué une ruelle où elle pourrait marchander quelques informations. Sauf que les indications avaient été plutôt mauvaises, et que la femme aux cheveux carmins qui était venu pour cela à la base s’était retrouvée à errer à la recherche de cet endroit.
Non pas qu’elle comptait y passer la soirée non plus, mais elle savait que ce qu’elle cherchait était quelque part dans les environs. Si on ne lui avait pas menti. Elle n’avait pas spécialement peur de ce genre d’endroits un peu malfamés, si des brigands voulaient lui attirer des emmerdes, elle était parfaitement prête à les faire goûter son acier. Sa lame bien aiguisée était toujours rengainée à sa ceinture, et elle ne la quittait pour ainsi dire presque jamais. Une bague Tsépi à l’un de ses doigts contenait également son arc long et une vingtaine de flèches. Son veston strict d’un rouge profond surplombait un ensemble blanc assez raffiné d’une chemise et d’un pantalon. Une tenue garçonne très classique pour Amaryllis. Elle avait aussi un petit sac avec elle, regroupant quelques possessions dont quelques sucreries, de la paperasse, sa scribouilleuse et son chariot invoqué.
Elle s’était engagée dans une énième ruelle en espérant y trouver l’enseigne qu’on lui avait indiqué, même si elle ne pouvait pas nier qu’elle n’avait plus énormément d’espoir. Elle sursauta et porta la main à la garde de son arme alors que soudainement des runes magiques s’allumèrent à ses pieds. Redoutant un piège, elle bondit sur le côté, mais trop tard, et sa vision se flouta jusqu’à s’assombrir complètement.
Visiblement, à en croire les brefs flashs qui l’éblouirent rapidement, et une petite voix qui parlait d’un cercle de téléportation, elle était maintenant dans un endroit inconnu. Et pas vraiment seule. Elle resta déjà silencieuse, dans un premier temps, essayant déjà de rassembler ses idées avant qu’un autre bruit ne se fasse entendre.
A ses oreilles résonnait désormais un bruit assez strident et désagréable, comme si l’on grattait contre de la craie, en pire. Le son semblait résonner partout autour d’elle, et elle fronça les sourcils, essayant d’isoler la provenance de ce son alors que sa lame quittait délicatement son fourreau d’un geste lent et régulier. Elle tentait d’analyser la situation, elle semblait encore en pleine possession de ses moyens et de ses affaires, mais sans rien n’y voir, c’était pour le moins difficile.
Le bruit finit bien par s’arrêter, sans qu’elle ne sache vraiment si c’était bon signe ou non. Une nouvelle petite question de la même personne.
« On y verrait peut-être déjà un peu plus clair avec un peu de lumière, non? Et c’était quoi ce bruit? »
Elle avait parlé à mi-voix, mais de ce ton légèrement sec, et un peu énervé de ce qui était en train de se passer. Elle n’avait pas vraiment le temps pour ce genre de conneries. Mais clairement, vu le sol, les échos, et les gouttes perlant qu’elle pouvait entendre, elle s’était sûrement retrouvée dans une sorte de cave ou de grotte. Probablement aménagée par l’homme vu la régularité du sol, à moins qu’elle ne se soit retrouvée sur un plateau particulièrement plat.
« Et, tout aussi important, qui êtes-vous? »
Une question pas vraiment ciblée, et à laquelle elle comptait donner une réponse un peu plus tard. Car sa réponse pouvait dépendre de la leur - Ses fonctions n’étaient pas bonnes à révéler au tout venant. En attendant, ses oreilles restaient tout particulièrement en éveil, alors qu’elle essayait de se reposer sur ses instincts pour détecter un potentiel danger. Car elle n’hésiterait pas à faire jouer de sa lame si un petit rigolo avait l’air trop aggressif.
Non pas qu’elle comptait y passer la soirée non plus, mais elle savait que ce qu’elle cherchait était quelque part dans les environs. Si on ne lui avait pas menti. Elle n’avait pas spécialement peur de ce genre d’endroits un peu malfamés, si des brigands voulaient lui attirer des emmerdes, elle était parfaitement prête à les faire goûter son acier. Sa lame bien aiguisée était toujours rengainée à sa ceinture, et elle ne la quittait pour ainsi dire presque jamais. Une bague Tsépi à l’un de ses doigts contenait également son arc long et une vingtaine de flèches. Son veston strict d’un rouge profond surplombait un ensemble blanc assez raffiné d’une chemise et d’un pantalon. Une tenue garçonne très classique pour Amaryllis. Elle avait aussi un petit sac avec elle, regroupant quelques possessions dont quelques sucreries, de la paperasse, sa scribouilleuse et son chariot invoqué.
Elle s’était engagée dans une énième ruelle en espérant y trouver l’enseigne qu’on lui avait indiqué, même si elle ne pouvait pas nier qu’elle n’avait plus énormément d’espoir. Elle sursauta et porta la main à la garde de son arme alors que soudainement des runes magiques s’allumèrent à ses pieds. Redoutant un piège, elle bondit sur le côté, mais trop tard, et sa vision se flouta jusqu’à s’assombrir complètement.
Visiblement, à en croire les brefs flashs qui l’éblouirent rapidement, et une petite voix qui parlait d’un cercle de téléportation, elle était maintenant dans un endroit inconnu. Et pas vraiment seule. Elle resta déjà silencieuse, dans un premier temps, essayant déjà de rassembler ses idées avant qu’un autre bruit ne se fasse entendre.
A ses oreilles résonnait désormais un bruit assez strident et désagréable, comme si l’on grattait contre de la craie, en pire. Le son semblait résonner partout autour d’elle, et elle fronça les sourcils, essayant d’isoler la provenance de ce son alors que sa lame quittait délicatement son fourreau d’un geste lent et régulier. Elle tentait d’analyser la situation, elle semblait encore en pleine possession de ses moyens et de ses affaires, mais sans rien n’y voir, c’était pour le moins difficile.
Le bruit finit bien par s’arrêter, sans qu’elle ne sache vraiment si c’était bon signe ou non. Une nouvelle petite question de la même personne.
« On y verrait peut-être déjà un peu plus clair avec un peu de lumière, non? Et c’était quoi ce bruit? »
Elle avait parlé à mi-voix, mais de ce ton légèrement sec, et un peu énervé de ce qui était en train de se passer. Elle n’avait pas vraiment le temps pour ce genre de conneries. Mais clairement, vu le sol, les échos, et les gouttes perlant qu’elle pouvait entendre, elle s’était sûrement retrouvée dans une sorte de cave ou de grotte. Probablement aménagée par l’homme vu la régularité du sol, à moins qu’elle ne se soit retrouvée sur un plateau particulièrement plat.
« Et, tout aussi important, qui êtes-vous? »
Une question pas vraiment ciblée, et à laquelle elle comptait donner une réponse un peu plus tard. Car sa réponse pouvait dépendre de la leur - Ses fonctions n’étaient pas bonnes à révéler au tout venant. En attendant, ses oreilles restaient tout particulièrement en éveil, alors qu’elle essayait de se reposer sur ses instincts pour détecter un potentiel danger. Car elle n’hésiterait pas à faire jouer de sa lame si un petit rigolo avait l’air trop aggressif.
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Succès : Cristaux : 2003MESSAGES : 198COULEUR : #cc0099Wolfram CinderbaneNoble
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Halloween
Les ghost breaker
”je...Je sais rien, je ne vous aurai jamais trahi !” Sanglotait l’homme qui se tenait en face de toi. Il était bien misérable à trembler ainsi à tes pieds. Il se rapprochait doucement de toi, venant attraper le bas de ton pantalon de ses sales mains. ”Me touche pas Sully, t’as vu dans quel état tu es ? T'es resté caché dans ce tas d’ordures ces dernier jours ?” Grognas-tu en le repoussant d’un coup de pied. ”En plus, tu m’as poussé à fouiller toute la Capitale juste pour te retrouver alors que tu sais que c’est une perte de temps. ” Tu poussas un énorme soupir en secouant doucement ta tête.
”Attrapez-le on le ramène à la maison et faîtes le parler.” Ordonnas-tu avant de te retourner pour rentrer chez lui. Tes gars se lancèrent sur le pauvre imbécile dès que tu quittas l’impasse... pour poser un pied dans un cercle magique. En une fraction de seconde –et avant même que tu ne puisses jurer- tu te retrouvas téléporter dans une petite pièce humide et sombre. Tu t’étais réceptionné sur tes deux jambes plus par chance qu’autre chose. Pris d’un léger vertige, tu t’appuyas contre le mur. C’était quoi ce putain de bordel ? Quelqu’un cherchait-il à te piéger ? Tu fermas les yeux une seconde. Tu n’écoutas que d’une oreille les mots de cette Viviane quand un horrible bruit se fit entendre. Est-ce que quelqu’un s’amusait à rayer quelque chose ? En tout cas, le bruit avait eu le mérite de te “réveiller”. Tu te redressas et regardas autours de toi maintenant que tu étais plus alerte. Tu repéras trois silhouettes, toutes féminines. L’une d’elle devait être Viviane.
” Est-ce que quelqu’un sait où nous sommes ? “ Chuchota “Viviane” après avoir laissé quelques secondes passées -comme vous tous d’ailleurs. Ce fut au tour d’une des deux autres inconnues de prendre la parole.Tout comme toi, les deux femmes s’étaient aussi faites téléporter... Et si tu pouvais omettre des doutes, tu les garderais pour l’instant pour toi. ”J’ai aussi été téléporté depuis l’une des ruelles de la Capitale alors que je rentrais chez moi...” Cercle qui n’était pas là quand tu avais poursuivi Sully. Il était donc apparu après... ou vous l’aviez tous évité. ”Ce son... ça me fait penser au raclement d’une arme sur une surface assez lisse.” L’exemple le plus évident était celui de la craie sur un tableau ou encore des couverts sur de la vaisselle, mais toi ça te rappelait aussi tes arènes. Rien de bien agréable, mais ici il avait été bien plus puissant et surtout bien plus long.
Peu à peu tes yeux s’habituèrent à la pénombre, l’ambiance, l’humidité... tout cela te paraissait familier comme si tu avais déjà pu visiter des endroits similaires comme les geôles où tu avais enfermé Eve ou des souterrains. ”Ca me fait penser à des égouts” Tu secouas la tête, ce n’était pas tout à fait ça, mais ça s’y rapprochait. ”Des grottes souterraines peut-être ? ” Tu hésitais un peu... Et au final tu étais certain que d’une seule chose : vous étiez sous terre et ça avait été travaillé par l’homme. ”Il doit y avoir un moyen de sortir d’ici... Quelqu’un a une lampe-magique ? Ou quelque chose qui pourrait nous aider pour nous repérer ?” Toi, tu n'avais quasiment rien... Si ce n’est ton épée et une dague. Tu avais aussi “oublié” de dire ton nom, attendant d’en savoir plus sur la seconde femme et celle qui était restée muette.
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Succès : Cristaux : 1500MESSAGES : 61COULEUR : #Zahria AhlyshOmbre
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Je n'arrive pas à me souvenir d'une époque où je n'étais pas débordée. Pourtant, je sais que ça a existé, mais ça ressemble plus à un rêve qu'une réalité ancrée. Je cours après mon ombre depuis plus de deux ans, sans jamais réussir à la rattraper, et depuis mon retour à mon poste de maître-espion, rien ne s'est amélioré, bien au contraire. On pourrait croire que les choses se sont calmées, maintenant que j'ai réglé mes comptes avec la Cabale. Même pas. Faut que je jongle entre les rares informations que je leur transmet, ma surveillance active de leurs actions et les rapports beaucoup trop fréquents à Höls, qui est toujours en train de me punir. C'est quand, la dernière nuit complète que j'ai faite ? En tout cas, c'est pas pour aujourd'hui non plus.
Je bâille à m'en décrocher la mâchoire en marchant d'un pas vif vers ma destination. J'ai rendez-vous avec un potentiel nouvel indic. Il aurait des informations sur un trafic de familiers volés qui a court dans la Capitale. J'en ai déjà vu au marché noir, mais j'ai jamais pris le temps d'enquêter à leur sujet. J'ai pas beaucoup plus de temps maintenant, évidemment, mais faut que je regagne la confiance du commandant, et ça passe par ce genre d'affaires qui peuvent paraître minimes.
Comme souvent dans ce genre de cas, je suis suivie en hauteur par Delkhar, qui vérifie qu'il n'y ait pas de piège ou de traquenard qui m'attende au lieu de rendez-vous. Le Drarbuste passe facilement inaperçu avec sa taille réduite, on le prend pour un pigeon roux, et les passants de la Capitale ont de toutes façons rarement le nez tourné vers le ciel. Dhim, mon plus fidèle compagnon, est caché, dans le creux de mon cou, entre mon pull en fourrure de Solnar et mon cache-nez du Solstice. Son corps tout chaud me fournit une dernière couche qui me protège du froid mordant en cette soirée de la saison fraîche. On se croirait presque à la Forteresse.
Je bifurque dans la ruelle où j'aperçois au loin la silhouette trapue de mon rencard, et je n'ai même pas le temps de le saluer qu'un cercle de runes s'illumine à mes pieds, et mon environnement se métamorphose immédiatement. Ça fait un peu comme un passage dans les portails de téléportation, mais en plus nauséeux, comme si on m'avait fait faire des loopings entre mon point de départ et d'arrivée.
Très rapidement, une petite voix que j'ai déjà entendue, sans parvenir à remettre tout de suite un visage et un nom dessus, s'élève, et je comprends que je ne suis pas seule à avoir été téléportée dans cet endroit mystérieux. Je compte trois autres respirations humaines en plus de la mienne, et il n'est pas difficile d'en déduire qu'on vient de vivre la même chose. Je garde le silence pendant que j'essaye d'analyser la situation et de contacter Delkhar, mais le contact télépathique est impossible. Il doit être trop loin, ce qui ne me donne pas vraiment d'indice sur notre localisation.
Ma concentration est de plus rompue par l'apparition de ce bruit strident et désagréable. Heureusement que je n'avais pas activé mon ouïe augmentée, j'aurais certainement saigné des oreilles sans ça. Dans mon cou, Dhim s'agite, et je pose la main sur ma bague Tsépi, prête à dégainer mon épée Wardän. Mais le bruit s'arrête, et les voix de mes autres camarades s'élèvent. Une femme et un homme. A nouveau, je reconnais ces voix. L'homme, une soirée bien arrosée et dénudée... la femme, un contexte professionnel, je crois. Chacun y va de son commentaire sur le crissement, et je me permets d'y mettre mon grain de sel après la remarque de l'homme.
« Une arme, ou une griffe... »
A la demande de lumière, je comprends que c'est mon moment. Je secoue Dhim pour le faire sortir, et profite de la lueur de son pelage pour sortir la lampe aux mille feux de mon sac, dont j'allume trois orbes que je m'empresse de déplacer autour de nous pour illuminer les lieux.
« Je me demande si on est sous la Capitale, ou une autre ville. En tout cas, ce n'est pas le genre d'endroit qu'on trouverait dans la nature, je pense. Oh, je m'appelle Zahria, et lui c'est Dhim. Si vous voulez plus de lumière, hésitez pas à me demander, je peux arranger ça. Mais il y a peut-être des choses qui ne veulent pas être dérangées, ici, évitons de se faire des ennemis... »
Je dévisage enfin les trois autres, et je reconnais Wolfram, avec qui nous avons eu une aventure il y a quelques lunes, Vivianne, une Cabaleuse que j'ai croisé à plusieurs reprises, notamment avec Undril, et Amaryllis Tylwaen, la conseillère de la Commission, j'ai eu quelques entrevues avec elle sous l'apparence du maître-espion, c'est donc la seule du lot qui ne me reconnaîtra pas, en principe. Mais ça me donne de quoi me poser des questions, comme d'habitude, sur le potentiel de "coïncidence" de cet événement. Les disfonctionnements magiques sont réguliers sur Aryon, tout comme les conflits et les traquenards élaborés. Maintenant, reste juste à savoir dans quel scénario on se trouve...
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Cristaux : 772MESSAGES : 1417COULEUR : #Vivianne AbelasLa dame du temps
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Si Vivianne avait cru à un accident, elle en doutait fortement maintenant qu’elle voyait avec qui elle était tombée. Elle ne connaissait pas la femme cornue, mais les deux autres lui étaient plus que familiers. Son regard passa rapidement sur l’homme, une figure assez connue de la pègre, pour s’arrêter sur Zahria. La fameuse Zahria, la traîtresse. Celle que son père avait ramené un jour la présentant comme un nouveau membre de la cabale avant qu’elle ne le tue. Hershel ce fumier. Vivianne le haïssait elle aussi. Il représentait la gangrène qui s’était emparée de l’organisation. Un ramassis de profiteurs qui ne connaissaient rien des idéaux fondateurs de la Cabale. De ce point de vue, elle n’en voulait pas à l’espionne. Mais par contre, le fait qu’elle fasse chanter Undril ne lui plaisait pas du tout. Parle d’Or avait ouvert une brèche dans leur anonymat et cette fille en était le symbole incarné. Le symbole de la fin si l’on n’arrêtait pas l’hémorragie.
Le regard de Vivianne s’attarda ensuite sur son environnement. Ils se trouvaient dans une petite salle au murs recouverts de moisissure. Les champignons formaient des stries sur la pierre, telles les veines d’un être vivant. L’eau qu’elle avait sentie au départ n’était en faite qu’une fine flaque qui s’était formée sous les infiltrations du plafond. Son regard parcourut le mur jusqu’à distinguer une forme particulière derrière la mousse. Vivianne s’approche de la paroi et gratta sa surface à l’aide de la pointe de sa lame. Un objet se détacha et roula sur le sol bien à la vue de tous. C’était un crâne, le mur était formé de crânes empilés les uns sur les autres.
« Pas des égouts … des catacombes. Nous pourrions être dans ‘importe qu’elle ville ou sous n’importe quel temple. Peut-être même une ancienne ville aujourd’hui perdue. Les catacombes de ce genre ne sont pas vraiment dans les habitudes architecturales des habitants d’Aryon … »
Mon regard était toujours aussi mauvais à chaque fois que je croisais celui de Zahria, mais pour ne pas me démasquer je me gardais bien de le lui faire comprendre explicitement. A la place, je décidai de réfléchir à ce qu’il venait de ce passé. Ce cercle de rune était unique en son genre, sa rapidité d’activation et sa précision me faisait croire que nous n’avions pas pu être transportés trop loin de la capitale. S’il fallait d’immenses portails pour relier les grandes villes du royaume ce n’était pas pour rien.
« Le cercle qui nous a amenés ici dépasse de loin les compétences d’un enchanteur lambda, même un expert aurait de grandes chances de faire une erreur dans son écriture runique et comme nous sommes tous entiers … Soit nous avons affaire à un dieu de la magie, soit ils ont dû opter pour une téléportation courte distance. Je dirais 10 km au maximum. Vous avez tous vos membres aux bons endroits ? »
Visiblement oui. Vivianne s’apprêtait à enchaîner ses déductions quand un autre bruit strident leur parvint depuis l’un des deux couloirs. Il était plus proche et différent du précédent. Cette fois, il s’apparentait plus à un cri qu’à un crissement. Un cri si puissant que Vivianne dut se boucher les oreilles pour le supporter.
« On ne devrait pas rester là … »
Il y a quelque chose avec nous ici. Je ne sais pas pourquoi nous avons été téléportés ici, mais quelque chose me dit qu’il y a un lien. Zahria et moi partageons la même haine d’Herhel, l’autre criminel a déjà travaillé pour lui, j’en suis sûr, mais la dernière … aucune idée. Si nous ne sommes pas déjà morts, c’est que quelque chose va s’en charger sous peu. Et il le fera probablement avec un maximum de souffrance.
Le regard de Vivianne s’attarda ensuite sur son environnement. Ils se trouvaient dans une petite salle au murs recouverts de moisissure. Les champignons formaient des stries sur la pierre, telles les veines d’un être vivant. L’eau qu’elle avait sentie au départ n’était en faite qu’une fine flaque qui s’était formée sous les infiltrations du plafond. Son regard parcourut le mur jusqu’à distinguer une forme particulière derrière la mousse. Vivianne s’approche de la paroi et gratta sa surface à l’aide de la pointe de sa lame. Un objet se détacha et roula sur le sol bien à la vue de tous. C’était un crâne, le mur était formé de crânes empilés les uns sur les autres.
« Pas des égouts … des catacombes. Nous pourrions être dans ‘importe qu’elle ville ou sous n’importe quel temple. Peut-être même une ancienne ville aujourd’hui perdue. Les catacombes de ce genre ne sont pas vraiment dans les habitudes architecturales des habitants d’Aryon … »
Mon regard était toujours aussi mauvais à chaque fois que je croisais celui de Zahria, mais pour ne pas me démasquer je me gardais bien de le lui faire comprendre explicitement. A la place, je décidai de réfléchir à ce qu’il venait de ce passé. Ce cercle de rune était unique en son genre, sa rapidité d’activation et sa précision me faisait croire que nous n’avions pas pu être transportés trop loin de la capitale. S’il fallait d’immenses portails pour relier les grandes villes du royaume ce n’était pas pour rien.
« Le cercle qui nous a amenés ici dépasse de loin les compétences d’un enchanteur lambda, même un expert aurait de grandes chances de faire une erreur dans son écriture runique et comme nous sommes tous entiers … Soit nous avons affaire à un dieu de la magie, soit ils ont dû opter pour une téléportation courte distance. Je dirais 10 km au maximum. Vous avez tous vos membres aux bons endroits ? »
Visiblement oui. Vivianne s’apprêtait à enchaîner ses déductions quand un autre bruit strident leur parvint depuis l’un des deux couloirs. Il était plus proche et différent du précédent. Cette fois, il s’apparentait plus à un cri qu’à un crissement. Un cri si puissant que Vivianne dut se boucher les oreilles pour le supporter.
« On ne devrait pas rester là … »
Il y a quelque chose avec nous ici. Je ne sais pas pourquoi nous avons été téléportés ici, mais quelque chose me dit qu’il y a un lien. Zahria et moi partageons la même haine d’Herhel, l’autre criminel a déjà travaillé pour lui, j’en suis sûr, mais la dernière … aucune idée. Si nous ne sommes pas déjà morts, c’est que quelque chose va s’en charger sous peu. Et il le fera probablement avec un maximum de souffrance.
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La main sur la poignée de ton arme, Amaryllis continuait d’analyser tout ce qui se disait, tout ce qui se faisait. Les autres personnes présentes n’avaient pas l’air d’être des ennemis - enfin, ils l’étaient peut-être, mais ils étaient dans le même pétrin qu’elle en ce moment précis. Ce n’était clairement pas le moment de régler des comptes, ou quoi que ce soit. Une certaine Zahria eut enfin la décence de les gratifier d’un minimum de lumière. Le regard améthyste de l’ancienne mercenaire se mit à examiner les personnes présentes d’un regard acéré, le genre qui avait parfois cette impression de donner à leur cible l’impression d’être mis à nu.
Heureusement, pas d’insignes de la garde de quelque sorte sur elle, elle ne savait pas où elle était tombée, mais dans ce genre de bas quartiers, si piège il y avait, il n’était certainement pas destiné à un garde, mais sûrement à une crapule. Pareillement, si des pièges du genre avaient été posées dans les bas quartiers, ce serait certainement des personnes de ce genre de milieu qui allaient venir avec elle. Mais elle pouvait parfaitement se tromper. Les deux dames avaient l’air tout à fait commodes au premier coup d'œil. La bleue, on aurait pu lui donner Lucy sans confession, un peu moins à la brune. Mais le seul homme du groupe, lui, ne semblait pas commode. Après, si elle n’était pas là pour faire des délits de faciès, l’équipement de tout un chacun et leurs habits pouvaient en dire beaucoup sur eux. C’était le cas pour elle-même aussi, d’ailleurs. Elle allait devoir se montrer prudente, même si son nom n’était pas connu de tous les gardes et criminels de la Capitale, il n’était pas entièrement inconnu non plus. C’était bien ce qui avait permis à Klarion de la trouver. Et elle n’était jamais à l’abri d’une mauvaise surprise. Devait-elle exposer son véritable nom? Il y en avait bien un qui s’en était déjà abstenu. Elle pourrait en faire de même, c’était certainement la plus sage des options.
Avec la lumière donnée par Zahria, et la vue de différents ossements et crânes humains, leur lieu d'arrivée était pour le moins clair : Des catacombes. Des endroits assez mal fréquentés en général, principalement de goules qu’elle savait féroces après avoir participé à l’éradication d’un nid particulièrement virulent dans les quartiers les plus pauvres de la capitale. Même si ces crissements n’étaient certainement pas dûs à une goule. Encore que.
Amaryllis tenta de rationaliser la situation. Ils n’avaient pas l’air d’avoir tous l’étoffe de combattants, surtout la bleue. Peut-être que les deux autres, il y avait quelque chose à en faire. Mais là encore, difficile de juger sans avoir plus d’informations. La consultante prit rapidement un petit bonbon, qu’elle se mit à suçoter tranquillement tout en faisant marcher ses méninges. Amaryllis s’exprima alors à mi-voix, de quoi être entendu de tous ceux dans la pièce sans la laisser porter bien plus loin.
« Vous savez vous battre? Ce bruit n’a pas l’air de provenir de quelque chose de pacifique. »
L’acier de sa lame chanta discrètement en quittant son fourreau, alors que l’ancienne mercenaire réajusta son épée bâtarde, la prenant à deux mains. Elle n’avait pas son bouclier avec elle - elle l’emmenait rarement dans ce genre d’entrevues puisqu’il ne présentait pas exactement comme elle le voulait. Une épée simple donnait plus une impression de dualité martiale en restant discrète. Un bouclier, beaucoup trop tape à l’oeil, mais indispensable dans ce genre de situations. Son arc, également, ne la sauvera pas dans ces tunnels sûrement bien trop étroits pour permettre un tir efficace.
« Si ce sont des créatures, elles seront sûrement habituées à l’obscurité, et ou bien elles utilisent principalement leur ouïe et leur odorat, ou bien elles peuvent être aveuglées avec une lumière forte. »
Difficile de prévoir des plans sans informations sur ses ennemis potentiels. Il fallait d’abord déterminer de quoi il s’agissait. Mais la bleue avait raison, ne pas rester là semblait le mieux. Ce n’est pas en restant plantés ici qu’ils trouveront une sortie. L’endroit était insalubre, humide et froid comme un jour de neige. Lame au clair, son acier reflétait les lueurs éclairant la pièce comme de petites étoiles.
« Quelqu’un se débrouille en reconnaissance ou à l'œil ou l’ouïe bien affutés? N’importe quel indice sur ce qui vit ici sera bienvenu. Des traces de griffes ou de lames, ou autres traces diverses. Je passe en deuxième, pour intervenir en cas de souci. Si quelqu’un sait faire des plans, j’ai du papier et de quoi écrire. »
Elle ne pouvait pas faire ça en même temps qu’elle tenait sa lame, mais ce serait sûrement un atout indéniable dans ce genre de situations. Les catacombes étaient, dans les légendes, réputées fortement labyrinthiques. Pourquoi avaient-elle été construites ainsi? Elle n’en savait rien, mais sûrement que les architectes étaient débiles. Dans tous les cas, un plan ne serait pas de refus. Sinon il y avait toujours la possibilité de tourner toujours dans la même direction ou bien de longer un mur. Mais cela leur enlevait le choix d’éviter un de ces trucs qui crissaient…
Heureusement, pas d’insignes de la garde de quelque sorte sur elle, elle ne savait pas où elle était tombée, mais dans ce genre de bas quartiers, si piège il y avait, il n’était certainement pas destiné à un garde, mais sûrement à une crapule. Pareillement, si des pièges du genre avaient été posées dans les bas quartiers, ce serait certainement des personnes de ce genre de milieu qui allaient venir avec elle. Mais elle pouvait parfaitement se tromper. Les deux dames avaient l’air tout à fait commodes au premier coup d'œil. La bleue, on aurait pu lui donner Lucy sans confession, un peu moins à la brune. Mais le seul homme du groupe, lui, ne semblait pas commode. Après, si elle n’était pas là pour faire des délits de faciès, l’équipement de tout un chacun et leurs habits pouvaient en dire beaucoup sur eux. C’était le cas pour elle-même aussi, d’ailleurs. Elle allait devoir se montrer prudente, même si son nom n’était pas connu de tous les gardes et criminels de la Capitale, il n’était pas entièrement inconnu non plus. C’était bien ce qui avait permis à Klarion de la trouver. Et elle n’était jamais à l’abri d’une mauvaise surprise. Devait-elle exposer son véritable nom? Il y en avait bien un qui s’en était déjà abstenu. Elle pourrait en faire de même, c’était certainement la plus sage des options.
Avec la lumière donnée par Zahria, et la vue de différents ossements et crânes humains, leur lieu d'arrivée était pour le moins clair : Des catacombes. Des endroits assez mal fréquentés en général, principalement de goules qu’elle savait féroces après avoir participé à l’éradication d’un nid particulièrement virulent dans les quartiers les plus pauvres de la capitale. Même si ces crissements n’étaient certainement pas dûs à une goule. Encore que.
Amaryllis tenta de rationaliser la situation. Ils n’avaient pas l’air d’avoir tous l’étoffe de combattants, surtout la bleue. Peut-être que les deux autres, il y avait quelque chose à en faire. Mais là encore, difficile de juger sans avoir plus d’informations. La consultante prit rapidement un petit bonbon, qu’elle se mit à suçoter tranquillement tout en faisant marcher ses méninges. Amaryllis s’exprima alors à mi-voix, de quoi être entendu de tous ceux dans la pièce sans la laisser porter bien plus loin.
« Vous savez vous battre? Ce bruit n’a pas l’air de provenir de quelque chose de pacifique. »
L’acier de sa lame chanta discrètement en quittant son fourreau, alors que l’ancienne mercenaire réajusta son épée bâtarde, la prenant à deux mains. Elle n’avait pas son bouclier avec elle - elle l’emmenait rarement dans ce genre d’entrevues puisqu’il ne présentait pas exactement comme elle le voulait. Une épée simple donnait plus une impression de dualité martiale en restant discrète. Un bouclier, beaucoup trop tape à l’oeil, mais indispensable dans ce genre de situations. Son arc, également, ne la sauvera pas dans ces tunnels sûrement bien trop étroits pour permettre un tir efficace.
« Si ce sont des créatures, elles seront sûrement habituées à l’obscurité, et ou bien elles utilisent principalement leur ouïe et leur odorat, ou bien elles peuvent être aveuglées avec une lumière forte. »
Difficile de prévoir des plans sans informations sur ses ennemis potentiels. Il fallait d’abord déterminer de quoi il s’agissait. Mais la bleue avait raison, ne pas rester là semblait le mieux. Ce n’est pas en restant plantés ici qu’ils trouveront une sortie. L’endroit était insalubre, humide et froid comme un jour de neige. Lame au clair, son acier reflétait les lueurs éclairant la pièce comme de petites étoiles.
« Quelqu’un se débrouille en reconnaissance ou à l'œil ou l’ouïe bien affutés? N’importe quel indice sur ce qui vit ici sera bienvenu. Des traces de griffes ou de lames, ou autres traces diverses. Je passe en deuxième, pour intervenir en cas de souci. Si quelqu’un sait faire des plans, j’ai du papier et de quoi écrire. »
Elle ne pouvait pas faire ça en même temps qu’elle tenait sa lame, mais ce serait sûrement un atout indéniable dans ce genre de situations. Les catacombes étaient, dans les légendes, réputées fortement labyrinthiques. Pourquoi avaient-elle été construites ainsi? Elle n’en savait rien, mais sûrement que les architectes étaient débiles. Dans tous les cas, un plan ne serait pas de refus. Sinon il y avait toujours la possibilité de tourner toujours dans la même direction ou bien de longer un mur. Mais cela leur enlevait le choix d’éviter un de ces trucs qui crissaient…
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Halloween
Les ghost breaker
”Et bien, et bien, en voilà des visages connus...” Songeas-tu en regardant les trois femmes qui s’étaient retrouvées téléporter au même endroit que toi. Si tu les connaissais plus ou moins, elles ne faisaient pas partis de ton cercle intime et tu ne te sentais donc pas plus en “sécurité” qu’au début. Tu regrettais de n’avoir qu’une simple arme des plus basiques sur toi. Il y a encore quelques années encore tu ne te serais jamais retrouvé dans une telle situation sans aucune arme. Autant dire que tu avais bien baissé ta garde avec le temps, on ne t’y reprendrait plus ! M’enfin, ça te rappellerait tes débuts comme mercenaire... Tu te sentais presque nostalgique, quand tu partais à l’aventure avec quasiment rien en poche.
Du bout du pied, tu repoussas un fémur, Vivianne avait vu juste, vous étiez bien dans des catacombes. Un sourire tordu se forma sur tes lèvres. D’un point de vue extérieur, ces derniers évènements ressemblaient étrangement à un début de roman horrifique. Le genre d’histoire que les gens se racontaient pour se faire peur lors de la saison fraîche tout en mangeant des friandises. Tu posas ta main sur le pommeau de ton épée, avant de te tourner vers la rousse.
”Me battre n’est pas un souci, mais je n’ai quasiment rien sur moi.” Annonças-tu, pas un seul objet magique, pas d’armure, juste tes compétences et ton don qui n’était pas le plus offensif. Tu jetas un regard à Zahria, tu te souvenais bien de son don... Ou d’une partie du moins puisque tu lui avais même pris une mèche de cheveux dans l’espoir de créer un objet imitant sa capacité. Le sien serait déjà bien plus utile. Si les créatures étaient habituées à vivre dans l’obscurité, elles seraient sûrement sensibles à la lumière, un flash lumineux ou quelque chose du genre pourrait les désorienter. Ton attention se tourna vers la rousse qui était en train d’organiser votre petit groupe. Vivianne se proposa pour ouvrir la marche, pendant que ton amante d’une nuit la fermerait pour assurer vos arrières, ne te laissant plus d’autres choix que te placer en troisième position. Un nouveau crissement sinistre se fit entendre et tu n’arrivais pas à dire si le son s’était rapproché ou non.
”Allons-y.” Lanças-tu une fois que tu avais récupéré de quoi faire le plan des catacombes et que Zahria ait confié sa lampe à l’enchanteresse. Rapidement votre petit groupe s’enfonça dans le boyau obscur. Les minutes suivantes furent longues et pour l’instant pas une seule trace d’une sortie potentielle. Vous avanciez complètement à l’aveuglette.
”Ca, c’est clairement pas humain.” Soufflas-tu en retraçant des griffures. Votre groupe s’était à nouveau arrêté en arrivant dans une salle similaire à la première, bien que plus petite. Tu te tournas vers le reste du groupe, faisant craquer le squelette de ce qui devait être un malheureux rongeur. ”Alors, droite ou gauche ?” Demandas-tu en observant à ton tour les deux choix qui s’offraient à vous.
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Discrètement, Vivianne sortit son sceau magique et le garda près de son corps alors qu’elle suivait les autres au milieu de la file nd je. Ils étaient arrivés par voie magique et elle ne doutait pas qu’ils partiraient par le même biais. Leurs pas résonnaient dans les couloirs, couverts uniquement par le son de l‘eau qui ruisselait et gouttait un peu partout sur les crânes. L’enchanteresse était particulièrement concentrée sur les réactions du sceau magique. Elle le promenait à droite et à gauche pour essayer de voir s’il détectait une rune magique ou un appareil fonctionnel.
Arrivé à l’embranchement, elle le leva devant elle et il s’illumina légèrement devant le couloir de droite.
« À droite, je détecte une source de magie. Peut-être de quoi nous téléporter à l’extérieur. »
Le groupe suivit donc les conseils de la spécialiste et ils débouchèrent dans une sorte de laboratoire abandonné. Plusieurs tables de bois avaient été poussées devant l’accès au couloir et ils durent les repousser pour accéder à la pièce, dérangeant par la même occasion quelques araignées qui en avaient fait leur nid. Vivianne promena sa pierre à la recherche de la source et finit par la trouver. Sous l’une des tables, on distinguait très difficilement le tracé d’un cercle magique.
« Là j’ai quelque chose, dit Vivianne pour attirer les autres qui s’étaient perdus dans la lecture des ouvrages pourris abandonnés depuis longtemps. On dirait un cercle de téléportation semblable à ceux qui nous ont amenés ici, mais il est incomplet. Il faudrait que je le corrige sinon on se fera téléporter en petits morceaux. Vous voyez une craie ou un stylet magique dans les parages ? »
Ils fouillèrent le bordel ambiant provoquant un brouhaha qui se répercuta dans toutes les catacombes. Un hurlement strident leur répondit alors, les arrêtant dans leurs recherches. Vivianne leva la tête soudain inquiète. Ce nouveau hurlement était bien plus proche que les autres. Elle s’activa d’autant plus et c’est Zahria qui finit par trouver l’objet. L’enchanteresse lui arracha machinalement des mains et s’agenouilla pour tracer la fin du cercle. Elle essayait de faire au plus vite sans se tromper dans l’enchaînement des runes pour ne pas les envoyer sous forme de soupe au pied du palais.
Le bruit retentit encore une fois, mais cette fois il était tout près. Une main à cinq doigts apparut sur le rebord du mur. Chacun d’entre eux faisait plusieurs centimètres de longueur et semblait être très solide, comme des griffes. L’index était le plus proéminent, faisant la modique taille de 10 cm au bas mot. On aurait dit un pieu, plus qu’une griffe vu sa longueur et son épaisseur. La créature à qui appartenait cette dextre de cauchemar s’avança alors. Elle mesurait 3m au bas mot. Son corps filiforme n'en était pas moins recouvert d’une musculature impressionnante digne de spires monstres d’Aryon. Étrangement, elle semblait avoir comme des sortes d’ailes de peau. En effet, une membrane reliait ses bras à son dos, comme une chauve-souris. Enfin son visage était garni d’une bouche aux crocs acérés. Elle ne semblait pas avoir d’yeux ni de nez, la moitié de son visage n’était qu’une surface plane, légèrement concave qui rendait l’apparition encore plus ignoble. Cette face terrifiante se terminait par deux longues cornes dessinant un U parfait.
Vivianne devint livide et s’activa encore plus. Les trois autres essayèrent de s’interposer pour la laisser terminer, mais à peine eurent-ils fait un pas que la créature poussa un cri strident. Vivianne n’entendait plus rien et elle vit ses trois compagnons d’infortune tituber après avoir été frappés par l’attaque sonique. Heureusement pour Vivianne, elle était déjà au sol, mais elle vit Amaryllis trébucher et tomber à la renverse du coin de l’œil. Elle se dépêcha et acheva le tracé.
« Vite par ici ! »
Le cercle de téléportation s’illumina, mais le cri de Vivianne avait attiré l’attention de la créature. D’un sale mouvement de patte, la créature souleva la jeune femme et la projeta par-dessus sa tête à l’exact opposé du cercle de téléportation. D’un autre mouvement en arc de cercle elle projeta Wolfram et Zahria en plein dans le cercle. La lumière s’intensifia et les deux blessés furent téléportés ailleurs dans un autre bruit assourdissant. La créature hurla et se posa les mains sur les temps comme si le son l’avait fait souffrir. Vivianne en profita pour se relever et aider Amaryllis à faire de même avant de courir dans le couloir pour fuir. Le portail était devenu inutilisable et il fallait mettre le plus de distance possible entre elles et cette abomination.
Arrivé à l’embranchement, elle le leva devant elle et il s’illumina légèrement devant le couloir de droite.
« À droite, je détecte une source de magie. Peut-être de quoi nous téléporter à l’extérieur. »
Le groupe suivit donc les conseils de la spécialiste et ils débouchèrent dans une sorte de laboratoire abandonné. Plusieurs tables de bois avaient été poussées devant l’accès au couloir et ils durent les repousser pour accéder à la pièce, dérangeant par la même occasion quelques araignées qui en avaient fait leur nid. Vivianne promena sa pierre à la recherche de la source et finit par la trouver. Sous l’une des tables, on distinguait très difficilement le tracé d’un cercle magique.
« Là j’ai quelque chose, dit Vivianne pour attirer les autres qui s’étaient perdus dans la lecture des ouvrages pourris abandonnés depuis longtemps. On dirait un cercle de téléportation semblable à ceux qui nous ont amenés ici, mais il est incomplet. Il faudrait que je le corrige sinon on se fera téléporter en petits morceaux. Vous voyez une craie ou un stylet magique dans les parages ? »
Ils fouillèrent le bordel ambiant provoquant un brouhaha qui se répercuta dans toutes les catacombes. Un hurlement strident leur répondit alors, les arrêtant dans leurs recherches. Vivianne leva la tête soudain inquiète. Ce nouveau hurlement était bien plus proche que les autres. Elle s’activa d’autant plus et c’est Zahria qui finit par trouver l’objet. L’enchanteresse lui arracha machinalement des mains et s’agenouilla pour tracer la fin du cercle. Elle essayait de faire au plus vite sans se tromper dans l’enchaînement des runes pour ne pas les envoyer sous forme de soupe au pied du palais.
Le bruit retentit encore une fois, mais cette fois il était tout près. Une main à cinq doigts apparut sur le rebord du mur. Chacun d’entre eux faisait plusieurs centimètres de longueur et semblait être très solide, comme des griffes. L’index était le plus proéminent, faisant la modique taille de 10 cm au bas mot. On aurait dit un pieu, plus qu’une griffe vu sa longueur et son épaisseur. La créature à qui appartenait cette dextre de cauchemar s’avança alors. Elle mesurait 3m au bas mot. Son corps filiforme n'en était pas moins recouvert d’une musculature impressionnante digne de spires monstres d’Aryon. Étrangement, elle semblait avoir comme des sortes d’ailes de peau. En effet, une membrane reliait ses bras à son dos, comme une chauve-souris. Enfin son visage était garni d’une bouche aux crocs acérés. Elle ne semblait pas avoir d’yeux ni de nez, la moitié de son visage n’était qu’une surface plane, légèrement concave qui rendait l’apparition encore plus ignoble. Cette face terrifiante se terminait par deux longues cornes dessinant un U parfait.
Vivianne devint livide et s’activa encore plus. Les trois autres essayèrent de s’interposer pour la laisser terminer, mais à peine eurent-ils fait un pas que la créature poussa un cri strident. Vivianne n’entendait plus rien et elle vit ses trois compagnons d’infortune tituber après avoir été frappés par l’attaque sonique. Heureusement pour Vivianne, elle était déjà au sol, mais elle vit Amaryllis trébucher et tomber à la renverse du coin de l’œil. Elle se dépêcha et acheva le tracé.
« Vite par ici ! »
Le cercle de téléportation s’illumina, mais le cri de Vivianne avait attiré l’attention de la créature. D’un sale mouvement de patte, la créature souleva la jeune femme et la projeta par-dessus sa tête à l’exact opposé du cercle de téléportation. D’un autre mouvement en arc de cercle elle projeta Wolfram et Zahria en plein dans le cercle. La lumière s’intensifia et les deux blessés furent téléportés ailleurs dans un autre bruit assourdissant. La créature hurla et se posa les mains sur les temps comme si le son l’avait fait souffrir. Vivianne en profita pour se relever et aider Amaryllis à faire de même avant de courir dans le couloir pour fuir. Le portail était devenu inutilisable et il fallait mettre le plus de distance possible entre elles et cette abomination.
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Au moins, elle n’avait pas l’air d’être tombée avec les plus inutiles des compagnons. Ils semblaient un minimum débrouillards, dans leur domaine. L’une semblait bien s’y connaître dans la magie, et les autres ne semblaient pas du genre à reculer face au danger, ce qui était plutôt positif. Visiblement, la trace de magie la plus proche les menait droit vers une pièce bien étrange, une sorte de vieux laboratoire qui ne lui disait rien qui vaille. Bien heureusement, Vivianne était visiblement assez douée en matière de magie. Tant mieux, d’ailleurs, si elle pouvait les ramener à la surface. En fouillant, Amaryllis trouva d’ailleurs quelques vieilles torches qui semblaient encore utilisables. Ce qui pouvait toujours servir pour faire un peu de lumière.
Néanmoins, l’occupant des lieux de son côté ne semblait pas en entendre parler ainsi, et était visiblement également assez énervé du dérangement. Il n’était, de plus, pas là pour plaisanter, apparemment. Essayant de laisser du temps à Vivianne et de maintenir cette chose inconnue à distance, la rouge fut surprise par l’une de ses attaques qui s’était révélée être vocale, et sonnée et assourdie, contra à peine le coup de la bête, se retrouvant à terre loin du cercle, tandis que les deux autres, eux, se retrouvèrent téléportés… quelque part.
Heureusement aidée par la bleue, et profitant du bruit de la téléportation qui avait assourdie la créature, Amaryllis couru à sa suite, serrant un peu les dents alors que la douleur avait été assez intense. Son haut était à moitié en lambeaux, et une traînée rougeâtre coulait le long de son bras droit alors qu’elle avait du mal à le bouger. Une mauvaise nouvelle, sachant que c’était sa main principale pour se battre. Elle laissa échapper un petit claquement de langue agacé. Ca ne serait jamais arrivé si elle avait été correctement équipée avec une armure et un bouclier. Ou du moins ça aurait été beaucoup moins sérieux.
Une fois l’avance prise, elle attrapa la bleue par l’épaule, l’entraînant dans un renfoncement du couloir. Elle ne pouvait pas courir indéfiniment comme ça, alors elle commença à se servir de ses vêtements déjà en mauvais état pour effectuer un garrot et un bandage au niveau de son bras blessé.
« Qu’est-ce-que c’était que cette merde? Je n’ai jamais vu ce genre de créature… »
Elle pesta en parlant à mi-voix, visiblement énervée. Parler fort ne ferait peut-être qu’attirer à nouveau la créature, alors elle se retenait. Elle avait connu pire, comme blessure dans sa carrière. Mais vu qu’elle avait déjà frôlé quelques fois la mort, alors heureusement que ce n’était pas pire. Sinon elle n’aurait certainement même pas pu courir. Serrant les dents alors qu’elle resserra le pansement de fortune, elle n’avait pas vraiment eu le temps de réfléchir à la suite des évènements.
« Et maintenant? On fait comment pour sortir d’ici? On cherche un autre cercle? L’autre est encore utilisable? »
S’il l’avait été, ils ne se seraient peut-être pas enfuis. Ou bien il fallait attendre qu’il se recharge. Elle pouvait toujours espérer. Sinon, il allait bien falloir trouver un moyen de sortir d’ici, ou au moins de vaincre cette horrible créature. Laissant échapper un petit soupir au milieu de l’air vicieux des galeries, Amaryllis fit tout de même une petite remarque.
« La créature, si elle peut produire des sons puissants, a l’air aussi assez sensible aux bruits. C’est un peu paradoxal, mais si on peut avoir de quoi faire un bruit fort, ça pourrait aider… Et de quoi se protéger du sien, de bruit. »
Effectuant quelques passes d’armes de son bras gauche, son bras droit inutilisable pour le moment, elle ne perdait pas ses réflexes pour autant, même si elle n’avait pas vraiment pour habitude d’être la proie. D’habitude, c’était plutôt l’inverse. Ou plutôt, elle montrait à ses assaillants qui était le chasseur. Mais elle ne pouvait pas nier être rouillée, et peu habituée à devoir affronter des non-humains. Même si elle ne savait pas vraiment ce qu’était ce … truc. Et puis, maintenant qu’ils n’étaient plus que deux, il était difficile de se mettre à appliquer de grandes stratégies… Surtout avec une non-combattante.
Néanmoins, l’occupant des lieux de son côté ne semblait pas en entendre parler ainsi, et était visiblement également assez énervé du dérangement. Il n’était, de plus, pas là pour plaisanter, apparemment. Essayant de laisser du temps à Vivianne et de maintenir cette chose inconnue à distance, la rouge fut surprise par l’une de ses attaques qui s’était révélée être vocale, et sonnée et assourdie, contra à peine le coup de la bête, se retrouvant à terre loin du cercle, tandis que les deux autres, eux, se retrouvèrent téléportés… quelque part.
Heureusement aidée par la bleue, et profitant du bruit de la téléportation qui avait assourdie la créature, Amaryllis couru à sa suite, serrant un peu les dents alors que la douleur avait été assez intense. Son haut était à moitié en lambeaux, et une traînée rougeâtre coulait le long de son bras droit alors qu’elle avait du mal à le bouger. Une mauvaise nouvelle, sachant que c’était sa main principale pour se battre. Elle laissa échapper un petit claquement de langue agacé. Ca ne serait jamais arrivé si elle avait été correctement équipée avec une armure et un bouclier. Ou du moins ça aurait été beaucoup moins sérieux.
Une fois l’avance prise, elle attrapa la bleue par l’épaule, l’entraînant dans un renfoncement du couloir. Elle ne pouvait pas courir indéfiniment comme ça, alors elle commença à se servir de ses vêtements déjà en mauvais état pour effectuer un garrot et un bandage au niveau de son bras blessé.
« Qu’est-ce-que c’était que cette merde? Je n’ai jamais vu ce genre de créature… »
Elle pesta en parlant à mi-voix, visiblement énervée. Parler fort ne ferait peut-être qu’attirer à nouveau la créature, alors elle se retenait. Elle avait connu pire, comme blessure dans sa carrière. Mais vu qu’elle avait déjà frôlé quelques fois la mort, alors heureusement que ce n’était pas pire. Sinon elle n’aurait certainement même pas pu courir. Serrant les dents alors qu’elle resserra le pansement de fortune, elle n’avait pas vraiment eu le temps de réfléchir à la suite des évènements.
« Et maintenant? On fait comment pour sortir d’ici? On cherche un autre cercle? L’autre est encore utilisable? »
S’il l’avait été, ils ne se seraient peut-être pas enfuis. Ou bien il fallait attendre qu’il se recharge. Elle pouvait toujours espérer. Sinon, il allait bien falloir trouver un moyen de sortir d’ici, ou au moins de vaincre cette horrible créature. Laissant échapper un petit soupir au milieu de l’air vicieux des galeries, Amaryllis fit tout de même une petite remarque.
« La créature, si elle peut produire des sons puissants, a l’air aussi assez sensible aux bruits. C’est un peu paradoxal, mais si on peut avoir de quoi faire un bruit fort, ça pourrait aider… Et de quoi se protéger du sien, de bruit. »
Effectuant quelques passes d’armes de son bras gauche, son bras droit inutilisable pour le moment, elle ne perdait pas ses réflexes pour autant, même si elle n’avait pas vraiment pour habitude d’être la proie. D’habitude, c’était plutôt l’inverse. Ou plutôt, elle montrait à ses assaillants qui était le chasseur. Mais elle ne pouvait pas nier être rouillée, et peu habituée à devoir affronter des non-humains. Même si elle ne savait pas vraiment ce qu’était ce … truc. Et puis, maintenant qu’ils n’étaient plus que deux, il était difficile de se mettre à appliquer de grandes stratégies… Surtout avec une non-combattante.
Image de profil : Succès : Cristaux : 2003MESSAGES : 198COULEUR : #cc0099Vivianne AbelasLa dame du temps
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Vivianne grognait silencieusement alors qu’une douleur sourde se propageait dans tout son corps. Elle aurait sûrement plusieurs bleus demain, mais elle n’avait rien de casser. Rien qu’un onguent ne pourrait soulager en quelques jours. La créature qu’elle avait vue ne ressemblait à rien qu’elle connaissait, et pourtant elle en savait des choses. Même dans les légendes, on n’en faisait pas mention.
« J’en sais rien, mais comme nous l’avons vu, cet endroit semble avoir servi de laboratoire clandestin et tout a été laissé en plan, même les livres et les notes de recherches ce qui indique un départ précipité … Cela ne m’étonnerait pas que cette chose soit le sujet d’étude et/ou d’expérience de ceux qui étaient là. »
Elle reprit son souffle comme elle le pouvait, puis sortit son sceau magique qu’elle pointa dans la direction de la créature. Il resta totalement inerte.
« Pas la moindre magie résiduelle de ce côté, le portail est définitivement HS. Il faudrait du matériel supplémentaire pour le réparer, quelque chose qu’on ne trouvera pas dans ces putains de catacombes. Il nous faut trouver une autre sortie, où un autre portail. »
Vivianne commença à promener le sceau de droite à gauche à la recherche de la moindre étincelle de magie qui pourrait indiquer la position d’un autre portail, mais rien ne se produisit. Elle soupira et reprit la marche.
« Je ne détecte rien, avançons, nous n’avons pas le choix et puis la créature va bientôt nous rattraper. »
Les deux femmes retraversèrent le couloir jusqu’à l’embranchement et prirent cette fois le deuxième chemin sans se poser de question. Celui-ci commençait à monter peu à peu à mesure qu’elles progressaient jusqu’à déboucher sur une sorte de dortoir. Les lits étaient complètement détruits et formaient un joli petit tas de bois et de moisissures au centre de la pièce. En y regardant de plus près, on pouvait voir qu’ils avaient été placés ici pour servir de barricade. Vivianne enjamba tant bien que mal le barrage de fortune et découvrit une nouvelle porte en bois renforcé derrière. Soudain, son sceau commença à briller d’une lumière faible, mais bien reconnaissable. Elle se tourna vers la garde pour lui chuchoter.
« Derrière la porte, il semble y avoir de la magie. Peut-être un autre portail ? »
Elle s’approcha de la porte quand un craquement retentit. En baissant les yeux, elle découvrit le squelette d’une femme. Elle venait de marcher sur son fémur ronger par l’eau et le temps. Probablement une des personnes qui avaient érigé cette barricade. Sans s’arrêter, Vivianne continua jusqu’à la porte qui se révéla être fermée à double tour.
« Merde, cherchez une clé, n’importe quoi dans ce foutoir, il doit bien y avoir un moyen de l’ouvrir … »
L’enchanteresse commença à fouiller un peu partout. Au milieu des draps et des planches. Elle ne trouva pas de clé, mais mit la main sur un carnet jauni, dont certaines des pages avaient été effacées par l’humidité. Elle se releva et le feuilleta doucement.
« Et venez voir, j’ai trouvé un carnet de recherche. Ce n‘est pas très lisible, mais j’ai l’impression que ces croquis représentent la créature et ceux-ci un hybride à mi-chemin entre cette chose et un humain normal. LA créature serait une création ? Ou peut-être l’exacerbation d’une hybridation naturelle ? Comme d’un vaaki … hmpf »
Amaryllis venait de couvrir la bouche de Vivianne avec sa main. Un peu plus loin, le son caractéristique des griffes qu’on faisait glisser sur la paroi rocheuse venait de retentir. L’enchanteresse regarda avec horreur leur seule échappatoire qui venait soudainement d’être occupée par leur prédateur. Le monstre entra dans la pièce lentement, essayant de capter le moindre son pour localiser ses proies. Vivianne resta silencieuse et ne bougea pas. La barricade les protégerait un temps, mais elle ne suffirait pas. Doucement l’enchanteresse tira la manche d’Amaryllis et lui indiqua successivement le monstre et la porte du regard. Peut-être qu’avec ça force, la créature pourrait détruire la porte et leur permettre de passer ?
« J’en sais rien, mais comme nous l’avons vu, cet endroit semble avoir servi de laboratoire clandestin et tout a été laissé en plan, même les livres et les notes de recherches ce qui indique un départ précipité … Cela ne m’étonnerait pas que cette chose soit le sujet d’étude et/ou d’expérience de ceux qui étaient là. »
Elle reprit son souffle comme elle le pouvait, puis sortit son sceau magique qu’elle pointa dans la direction de la créature. Il resta totalement inerte.
« Pas la moindre magie résiduelle de ce côté, le portail est définitivement HS. Il faudrait du matériel supplémentaire pour le réparer, quelque chose qu’on ne trouvera pas dans ces putains de catacombes. Il nous faut trouver une autre sortie, où un autre portail. »
Vivianne commença à promener le sceau de droite à gauche à la recherche de la moindre étincelle de magie qui pourrait indiquer la position d’un autre portail, mais rien ne se produisit. Elle soupira et reprit la marche.
« Je ne détecte rien, avançons, nous n’avons pas le choix et puis la créature va bientôt nous rattraper. »
Les deux femmes retraversèrent le couloir jusqu’à l’embranchement et prirent cette fois le deuxième chemin sans se poser de question. Celui-ci commençait à monter peu à peu à mesure qu’elles progressaient jusqu’à déboucher sur une sorte de dortoir. Les lits étaient complètement détruits et formaient un joli petit tas de bois et de moisissures au centre de la pièce. En y regardant de plus près, on pouvait voir qu’ils avaient été placés ici pour servir de barricade. Vivianne enjamba tant bien que mal le barrage de fortune et découvrit une nouvelle porte en bois renforcé derrière. Soudain, son sceau commença à briller d’une lumière faible, mais bien reconnaissable. Elle se tourna vers la garde pour lui chuchoter.
« Derrière la porte, il semble y avoir de la magie. Peut-être un autre portail ? »
Elle s’approcha de la porte quand un craquement retentit. En baissant les yeux, elle découvrit le squelette d’une femme. Elle venait de marcher sur son fémur ronger par l’eau et le temps. Probablement une des personnes qui avaient érigé cette barricade. Sans s’arrêter, Vivianne continua jusqu’à la porte qui se révéla être fermée à double tour.
« Merde, cherchez une clé, n’importe quoi dans ce foutoir, il doit bien y avoir un moyen de l’ouvrir … »
L’enchanteresse commença à fouiller un peu partout. Au milieu des draps et des planches. Elle ne trouva pas de clé, mais mit la main sur un carnet jauni, dont certaines des pages avaient été effacées par l’humidité. Elle se releva et le feuilleta doucement.
« Et venez voir, j’ai trouvé un carnet de recherche. Ce n‘est pas très lisible, mais j’ai l’impression que ces croquis représentent la créature et ceux-ci un hybride à mi-chemin entre cette chose et un humain normal. LA créature serait une création ? Ou peut-être l’exacerbation d’une hybridation naturelle ? Comme d’un vaaki … hmpf »
Amaryllis venait de couvrir la bouche de Vivianne avec sa main. Un peu plus loin, le son caractéristique des griffes qu’on faisait glisser sur la paroi rocheuse venait de retentir. L’enchanteresse regarda avec horreur leur seule échappatoire qui venait soudainement d’être occupée par leur prédateur. Le monstre entra dans la pièce lentement, essayant de capter le moindre son pour localiser ses proies. Vivianne resta silencieuse et ne bougea pas. La barricade les protégerait un temps, mais elle ne suffirait pas. Doucement l’enchanteresse tira la manche d’Amaryllis et lui indiqua successivement le monstre et la porte du regard. Peut-être qu’avec ça force, la créature pourrait détruire la porte et leur permettre de passer ?
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Ces hypothèses sur l’endroit semblaient assez fondées. Maintenant qu’ils y voyaient plus clairement, il y avait clairement l’air d’avoir des lieux de vie tout comme des lieux de recherches. Maintenant, n’importe quel laboratoire respectable n’irait pas s’enterrer dans des galeries austères sans une bonne raison. Et visiblement, l’endroit n’était pas vraiment le siège de recherches qui devaient se passer en sous-sol, mais plutôt qui ne devaient pas être vus par quiconque. En témoigne la présence d’un cercle de téléportation qui était sûrement le moyen d’entrée et de sortie de cet endroit. Après, était-il réellement unique? N’y avait-il pas une autre issue dissimulée?
« Logiquement, on devrait être sous la capitale, dans une partie des catacombes. Logiquement, il devrait y avoir une sortie normale, même si elle a été condamnée pour que les seules entrées et sorties soient par téléportation… »
Cela ne voulait pas dire qu’il ne resterait pas une issue dérobée, ou quelque chose du genre. Dans ce laboratoire frankensteinesque, alors qu’ils avançaient, ils pouvaient retracer les derniers moments de l’endroit, qui étaient loin d’être récents vu l’état de décomposition de ses habitants squelettiques restants et des barricades improvisées. Une porte d’ailleurs, toujours fermée et résistante aux affres du temps, leur barrait la route. Vu les barricades et l’état global de l’endroit, elle n’était pas certaine qu’elle ne soit fermée que par un simple verrou, et était sur le point de proposer d’essayer de détruire le bois à moitié vermoulu à la force de sa lame - même si sans son bras directeur ça ne sera sûrement pas simple.
Le souci était que cela allait faire un boucan du diable et elle était certaine qu’elle n’aurait sûrement pas le temps de détruire la porte entièrement avant que la créature ne fasse son apparition. D’ailleurs, un raclement de griffes sur la pierre se fit entendre. Non pas qu’Amaryllis soit vraiment très douée pour déchiffrer ces papiers de recherche. Vaaki, chouette aveugle ou quoi que ce soit qui ait une bonne ouïe, ça restait certainement le meilleur moyen d'interagir avec cette chose. Et peut-être d’ouvrir cette porte.
D’un bond, Amaryllis se campa donc devant la porte en bois avant de donner un petit coup de lame dans le bois qui craqua sous l’impact, affaiblissant déjà la structure de l’objet. A quoi bon verrouiller une porte dont le plus faible des maillons était sa solidité même? La créature, attirée par ce bruit soudain, se précipita donc vers la rouge qui avait confié sa torche à son acolyte. Prête, parfaitement sur ses appuis, elle bondit simplement sur le côté à l’arrivée du monstre, profitant de son silence pendant qu’elle ne touchait pas le sol pour éviter toute contre-attaque de la créature, qui fit voler le bois de la porte en éclat. D’une roulade agile pour éviter le nouveau coup de griffes qui arrivait droit vers elle, Amaryllis se retrouva derrière la porte au milieu de débris de bois assez nombreux, voyant par la même occasion ce qui ressemblait à une grande ardoise.
Passant sa lame sur cette roche particulière, faisant crisser le métal de son arme - et tant pis si cela l’endommageait un peu - elle cherchait à trouver le bruit le plus insupportable pour la créature pourtant toute proche d’elle, qui venait de crier en posant ses mains sur ses oreilles.
« Dépêche-toi, passe! » cria-t-elle en direction de Vivianne, sans vraiment le temps de la vouvoyer dans le feu de l’action, essayant de maintenir le plus possible ce crissement qui lui faisait elle-même serrer les dents.
Une fois sa partenaire de galère passée, elle profita du moment pour donner un coup sec horizontal avec sa lame en direction de la créature, qui reprit bien vite ses moyens et venait de bondir sur Amaryllis, qui, grâce à son coup ayant un peu d’avance, trouva une des jambes de la créature. Se baissant pour l’esquiver, elle attrapa le manche de son épée bâtarde de sa main droite également, y mettant toute ses forces dans un cri de rage associé à la consommation de quelques doses de ses cornes pour s’euthanasier et sublimer ses sens. La lame entama la chair de la créature, sans pour autant l’handicaper énormément pour autant. Mais, profitant du roulé-boulé du monstre suite à cette blessure et cette attaque raté, Amaryllis se précipita plus loin dans la pièce pour couvrir Vivianne - et peut-être s’enfuir.
« Vite, elle est blessée à la jambe, c’est notre chance! »
La fuite, pas très honorable, mais elle avait appris que parfois, mieux valait s’enfuir pour se battre un autre jour où l’on est mieux préparé. Avec le bon équipement et la bonne troupe, cette créature ferait bien moins la maline. Pour l’instant, mieux valait éviter de s’y frotter…
« Logiquement, on devrait être sous la capitale, dans une partie des catacombes. Logiquement, il devrait y avoir une sortie normale, même si elle a été condamnée pour que les seules entrées et sorties soient par téléportation… »
Cela ne voulait pas dire qu’il ne resterait pas une issue dérobée, ou quelque chose du genre. Dans ce laboratoire frankensteinesque, alors qu’ils avançaient, ils pouvaient retracer les derniers moments de l’endroit, qui étaient loin d’être récents vu l’état de décomposition de ses habitants squelettiques restants et des barricades improvisées. Une porte d’ailleurs, toujours fermée et résistante aux affres du temps, leur barrait la route. Vu les barricades et l’état global de l’endroit, elle n’était pas certaine qu’elle ne soit fermée que par un simple verrou, et était sur le point de proposer d’essayer de détruire le bois à moitié vermoulu à la force de sa lame - même si sans son bras directeur ça ne sera sûrement pas simple.
Le souci était que cela allait faire un boucan du diable et elle était certaine qu’elle n’aurait sûrement pas le temps de détruire la porte entièrement avant que la créature ne fasse son apparition. D’ailleurs, un raclement de griffes sur la pierre se fit entendre. Non pas qu’Amaryllis soit vraiment très douée pour déchiffrer ces papiers de recherche. Vaaki, chouette aveugle ou quoi que ce soit qui ait une bonne ouïe, ça restait certainement le meilleur moyen d'interagir avec cette chose. Et peut-être d’ouvrir cette porte.
D’un bond, Amaryllis se campa donc devant la porte en bois avant de donner un petit coup de lame dans le bois qui craqua sous l’impact, affaiblissant déjà la structure de l’objet. A quoi bon verrouiller une porte dont le plus faible des maillons était sa solidité même? La créature, attirée par ce bruit soudain, se précipita donc vers la rouge qui avait confié sa torche à son acolyte. Prête, parfaitement sur ses appuis, elle bondit simplement sur le côté à l’arrivée du monstre, profitant de son silence pendant qu’elle ne touchait pas le sol pour éviter toute contre-attaque de la créature, qui fit voler le bois de la porte en éclat. D’une roulade agile pour éviter le nouveau coup de griffes qui arrivait droit vers elle, Amaryllis se retrouva derrière la porte au milieu de débris de bois assez nombreux, voyant par la même occasion ce qui ressemblait à une grande ardoise.
Passant sa lame sur cette roche particulière, faisant crisser le métal de son arme - et tant pis si cela l’endommageait un peu - elle cherchait à trouver le bruit le plus insupportable pour la créature pourtant toute proche d’elle, qui venait de crier en posant ses mains sur ses oreilles.
« Dépêche-toi, passe! » cria-t-elle en direction de Vivianne, sans vraiment le temps de la vouvoyer dans le feu de l’action, essayant de maintenir le plus possible ce crissement qui lui faisait elle-même serrer les dents.
Une fois sa partenaire de galère passée, elle profita du moment pour donner un coup sec horizontal avec sa lame en direction de la créature, qui reprit bien vite ses moyens et venait de bondir sur Amaryllis, qui, grâce à son coup ayant un peu d’avance, trouva une des jambes de la créature. Se baissant pour l’esquiver, elle attrapa le manche de son épée bâtarde de sa main droite également, y mettant toute ses forces dans un cri de rage associé à la consommation de quelques doses de ses cornes pour s’euthanasier et sublimer ses sens. La lame entama la chair de la créature, sans pour autant l’handicaper énormément pour autant. Mais, profitant du roulé-boulé du monstre suite à cette blessure et cette attaque raté, Amaryllis se précipita plus loin dans la pièce pour couvrir Vivianne - et peut-être s’enfuir.
« Vite, elle est blessée à la jambe, c’est notre chance! »
La fuite, pas très honorable, mais elle avait appris que parfois, mieux valait s’enfuir pour se battre un autre jour où l’on est mieux préparé. Avec le bon équipement et la bonne troupe, cette créature ferait bien moins la maline. Pour l’instant, mieux valait éviter de s’y frotter…
Image de profil : Succès : Cristaux : 2003MESSAGES : 198COULEUR : #cc0099Vivianne AbelasLa dame du temps
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Vivianne se précipita dans l’ouverture, mais une planche de bois brisée accrocha sa jambe. Elle émit un petit cri de surprise alors que le sang giclait sur les dalles. Elle boîta un instant, mais se reprit bien vite. Son visage s’assombrit et elle reprit sa course comme si de rien n’était. Elle dépassa Amaryllis et poussa une nouvelle porte au fond de la pièce qui n’était qu’un débarras de livres et d’autres objets de laboratoire. La porte s’ouvrit sur une cage d’escalier qui montait à perte de vue.
« Là des escaliers, hurla-t-elle à l’intention de la garde. »
Lorsqu’on était enfermé dans des catacombes réaménagées en tant que laboratoire, un escalier qui montait était toujours synonyme de sortie. Dans tous les cas, il les rapprocherait de la surface et c’était un bon point de départ. L’enchanteresse déchira sa robe pour ne pas s’entraver dans les morceaux de tissus qui pendouillaient en répandant son sang un peu partout. La montée parut interminable et les hurlements de douleur de la créature qui les suivaient ne faisaient que se rajouter aux grognements de Vivianne qui montait chaque marche en grimaçant, mais sans ralentir. Elle restait stoïque, ce qui dénotait de son apparence très fragile.
Les deux femmes arrivèrent enfin en haut, un grand hall se dressait devant elle. Plusieurs corps, ou plutôt des squelettes reposaient sur le sol. L’endroit puait le fer et la charogne. Une invitation à ne pas aller plus loin. Les deux femmes se retournèrent et fermèrent la porte avant de se barricader à l’intérieur en poussant plusieurs meubles devant l’entrée. La créature frappa à plusieurs reprises, mais elle n’eut pas la force nécessaire pour repousser leur barrage. Après de longues minutes à s’acharner sur la grande porte, les bruits se turent.
« Elle est partie ? »
Un hurlement sinistre lui répondit, puis plus rien. Vivianne se laissa glisser au sol, essayant de reprendre son souffle. Elles avaient réussi à lui échapper pour l’instant, mais pour combien de temps ? Elles étaient toutes les deux piégées ici. L’enchanteresse balada son regard sur la pièce. En se penchant sur les cadavres, elle remarqua qui ne présentaient diverses blessures qu’elle attribua facilement à la créature des souterrains. Plusieurs d’entre eux avaient dû faire la rencontre de ce monstre et se faire dévorer.
« Voilà comment on va finir si elle nous choppe. »
Un destin peu enviable. Vivianne se remit debout et inspecta les murs avec attention. Ce hall ne semblait pas avoir d’autres sorties que la porte par laquelle elles étaient arrivées. Le sang des victimes avait éclaboussé plusieurs endroits de la pièce rendant difficile l’inspection des murs. Les deux prisonnières en firent le tour jusqu’à ce que Vivianne s’écrie.
« Là, je l’ai ! »
Elle leva sa lampe pour éclairer une petite portion de mur qu’elle avait gratté avec son ongle. Une rune y luisait faiblement, son éclat caché par le sang séché. Il y avait plus de cadavres contre ce mur que contre les autres.
« Ce sont des runes de scellement, ils ont fermé l’entrée par la magie en enfermant les autres derrière eux. Il faut que j’étudie le sceau pour savoir si je peux le briser ! »
Vivianne se mit immédiatement à la tâche, essayant de trouver les autres runes de l’enchantement. Elle s’activait frénétiquement lorsqu’elle réalisa une chose.
« Attends, attends. Tous ces gens-là, ils se sont fait découper par la créature, sauf que le seul à cette pièce était fermé. Ils n’ont même pas fermé la grande porte, alors comment ont-ils pu mourir des mains de la créature. La porte était intacte … »
Son visage blanchit et elle se tut immédiatement en pointant le plafond. Un trou aussi large que deux hommes trônaient au milieu. Probablement un conduit d’aération. Vivianne tourna lentement la tête vers Violette pour lui dire de rester silencieuse. Puis elle lui fit signe de surveiller le trou pendant qu’elle s’activait à sa tâche. Il fallait faire vite sinon elles se feraient rattraper.
« Là des escaliers, hurla-t-elle à l’intention de la garde. »
Lorsqu’on était enfermé dans des catacombes réaménagées en tant que laboratoire, un escalier qui montait était toujours synonyme de sortie. Dans tous les cas, il les rapprocherait de la surface et c’était un bon point de départ. L’enchanteresse déchira sa robe pour ne pas s’entraver dans les morceaux de tissus qui pendouillaient en répandant son sang un peu partout. La montée parut interminable et les hurlements de douleur de la créature qui les suivaient ne faisaient que se rajouter aux grognements de Vivianne qui montait chaque marche en grimaçant, mais sans ralentir. Elle restait stoïque, ce qui dénotait de son apparence très fragile.
Les deux femmes arrivèrent enfin en haut, un grand hall se dressait devant elle. Plusieurs corps, ou plutôt des squelettes reposaient sur le sol. L’endroit puait le fer et la charogne. Une invitation à ne pas aller plus loin. Les deux femmes se retournèrent et fermèrent la porte avant de se barricader à l’intérieur en poussant plusieurs meubles devant l’entrée. La créature frappa à plusieurs reprises, mais elle n’eut pas la force nécessaire pour repousser leur barrage. Après de longues minutes à s’acharner sur la grande porte, les bruits se turent.
« Elle est partie ? »
Un hurlement sinistre lui répondit, puis plus rien. Vivianne se laissa glisser au sol, essayant de reprendre son souffle. Elles avaient réussi à lui échapper pour l’instant, mais pour combien de temps ? Elles étaient toutes les deux piégées ici. L’enchanteresse balada son regard sur la pièce. En se penchant sur les cadavres, elle remarqua qui ne présentaient diverses blessures qu’elle attribua facilement à la créature des souterrains. Plusieurs d’entre eux avaient dû faire la rencontre de ce monstre et se faire dévorer.
« Voilà comment on va finir si elle nous choppe. »
Un destin peu enviable. Vivianne se remit debout et inspecta les murs avec attention. Ce hall ne semblait pas avoir d’autres sorties que la porte par laquelle elles étaient arrivées. Le sang des victimes avait éclaboussé plusieurs endroits de la pièce rendant difficile l’inspection des murs. Les deux prisonnières en firent le tour jusqu’à ce que Vivianne s’écrie.
« Là, je l’ai ! »
Elle leva sa lampe pour éclairer une petite portion de mur qu’elle avait gratté avec son ongle. Une rune y luisait faiblement, son éclat caché par le sang séché. Il y avait plus de cadavres contre ce mur que contre les autres.
« Ce sont des runes de scellement, ils ont fermé l’entrée par la magie en enfermant les autres derrière eux. Il faut que j’étudie le sceau pour savoir si je peux le briser ! »
Vivianne se mit immédiatement à la tâche, essayant de trouver les autres runes de l’enchantement. Elle s’activait frénétiquement lorsqu’elle réalisa une chose.
« Attends, attends. Tous ces gens-là, ils se sont fait découper par la créature, sauf que le seul à cette pièce était fermé. Ils n’ont même pas fermé la grande porte, alors comment ont-ils pu mourir des mains de la créature. La porte était intacte … »
Son visage blanchit et elle se tut immédiatement en pointant le plafond. Un trou aussi large que deux hommes trônaient au milieu. Probablement un conduit d’aération. Vivianne tourna lentement la tête vers Violette pour lui dire de rester silencieuse. Puis elle lui fit signe de surveiller le trou pendant qu’elle s’activait à sa tâche. Il fallait faire vite sinon elles se feraient rattraper.
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Un dernier grondement sourd du meuble permettant de verrouiller la porte, et elles furent à nouveau momentanément en sécurité. Laissant échapper un petit souffle, Amaryllis n’était plus vraiment au summum de sa forme. L’utilisation de son pouvoir, si elle arrivait à la faire aller du bon côté selon l’ambiance et la situation, se faisait plus problématique maintenant que la course était terminée. Non pas qu’elle était malade ou se sentait mal, mais cette baisse de pression lui donnait surtout envie de boire quelques petits verres de whisky et de mieux apprendre à connaître la bleue qui, même s’il faisait toujours bien trop sombre, ne semblait pas si vilaine au niveau de ses formes. Après tout, Amaryllis n’avait eu aucune honte à se rincer un peu l'œil discrètement pendant qu’elle fouillait la pièce. De son côté, certes, elle aurait pu aider, mais dès que c’était magique elle n’était plus tellement dans son élément de tout de façon.
Heureusement, Vivianne finit par trouver une bonne piste, mais aussi de relever un sacré souci alors que la créature risquait d’approcher par une ouverture dans le plafond. Difficile de la condamner, celle-ci. Amaryllis réfléchit un court instant, même si ses capacités cognitives étaient assez limitées en ce moment, il fallait trouver un moyen de gagner l’avantage si la créature leur tombait dessus, car elles n’avaient aucun moyen efficace de fuite. Et dans la pièce, un matériel assez limité. Du bois, des os blanchis par le temps, de vieux bouts de vêtements pourris.
« Et bien, je compte sur toi. Je serai incapable de tenir ce monstre dans mon état, je pense. Du moins pas longtemps. Et si tu as de quoi refermer derrière toi pour ne pas que ce truc ne sorte, c’est encore mieux. »
De son côté, la rouge se mit tout de même à prendre des os, et les faire craquer, les briser, en faisant des pointes dont elle rattrapait la forme avec sa lame si besoin, avant de les disposer un peu partout sous cette aération. Déjà blessée à la jambe, si elle pouvait encore plus handicaper les mouvements de la créature, ce serait déjà un avantage de plus. Le souci, c’était qu’Amaryllis n’avait qu’un bras réellement utilisable, et ce n’était pas son bras directeur en plus. Alors elle n’était pas des plus confiantes. Entendant d’ailleurs des grattements provenir du plafond, elle fit un petit signe à Vivianne, et se tint prête entre l’enchanteuse et le centre de la pièce.
Heureusement, un petit bruit se fit entendre, alors que la porte s’ouvrait, pile au moment où la créature tombait et s’écrasait droit sur les os pointus disposés par la consultante. Tous ne firent pas mouche, mais le cri strident lorsqu’elle avait atterri lui avait confirmé que le plan avait au moins marché en partie. Profitant de l’handicap de celle-ci, elle se faufila de l’autre côté de la porte magique, que Vivianne arriva à sceller à nouveau dans la foulée, juste avant que la créature ne vienne s’écraser contre ce qui avait été une ouverture il y a quelques secondes encore.
A l’extérieur, l’odeur était bien moins renfermée et bien plus agréable. D’ailleurs, des raies de lumières se dessinaient entre la pierre et une dernière échelle indiquait une sortie vers ce qui était certainement la capitale. Laissant échapper un petit soupir de soulagement, espérant ne pas tomber sur des goules ou d’autres saloperies dans cette petite portion, Amaryllis se tourna vers Vivianne.
« Et bien… Je crois qu’on s’en est sorti. Nos chemins se séparent ici, ou alors on prend encore le temps de parler de tout cela après s’être convenablement soignées et dans un cadre plus sympathique? »
Evidemment, la bleue n’avait pas été épargnée. Et elle non plus. Et vu le milieu sale et abandonné, mieux valait faire le nécessaire pour éviter une infection.
Heureusement, Vivianne finit par trouver une bonne piste, mais aussi de relever un sacré souci alors que la créature risquait d’approcher par une ouverture dans le plafond. Difficile de la condamner, celle-ci. Amaryllis réfléchit un court instant, même si ses capacités cognitives étaient assez limitées en ce moment, il fallait trouver un moyen de gagner l’avantage si la créature leur tombait dessus, car elles n’avaient aucun moyen efficace de fuite. Et dans la pièce, un matériel assez limité. Du bois, des os blanchis par le temps, de vieux bouts de vêtements pourris.
« Et bien, je compte sur toi. Je serai incapable de tenir ce monstre dans mon état, je pense. Du moins pas longtemps. Et si tu as de quoi refermer derrière toi pour ne pas que ce truc ne sorte, c’est encore mieux. »
De son côté, la rouge se mit tout de même à prendre des os, et les faire craquer, les briser, en faisant des pointes dont elle rattrapait la forme avec sa lame si besoin, avant de les disposer un peu partout sous cette aération. Déjà blessée à la jambe, si elle pouvait encore plus handicaper les mouvements de la créature, ce serait déjà un avantage de plus. Le souci, c’était qu’Amaryllis n’avait qu’un bras réellement utilisable, et ce n’était pas son bras directeur en plus. Alors elle n’était pas des plus confiantes. Entendant d’ailleurs des grattements provenir du plafond, elle fit un petit signe à Vivianne, et se tint prête entre l’enchanteuse et le centre de la pièce.
Heureusement, un petit bruit se fit entendre, alors que la porte s’ouvrait, pile au moment où la créature tombait et s’écrasait droit sur les os pointus disposés par la consultante. Tous ne firent pas mouche, mais le cri strident lorsqu’elle avait atterri lui avait confirmé que le plan avait au moins marché en partie. Profitant de l’handicap de celle-ci, elle se faufila de l’autre côté de la porte magique, que Vivianne arriva à sceller à nouveau dans la foulée, juste avant que la créature ne vienne s’écraser contre ce qui avait été une ouverture il y a quelques secondes encore.
A l’extérieur, l’odeur était bien moins renfermée et bien plus agréable. D’ailleurs, des raies de lumières se dessinaient entre la pierre et une dernière échelle indiquait une sortie vers ce qui était certainement la capitale. Laissant échapper un petit soupir de soulagement, espérant ne pas tomber sur des goules ou d’autres saloperies dans cette petite portion, Amaryllis se tourna vers Vivianne.
« Et bien… Je crois qu’on s’en est sorti. Nos chemins se séparent ici, ou alors on prend encore le temps de parler de tout cela après s’être convenablement soignées et dans un cadre plus sympathique? »
Evidemment, la bleue n’avait pas été épargnée. Et elle non plus. Et vu le milieu sale et abandonné, mieux valait faire le nécessaire pour éviter une infection.
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