La 7ème Compagnie
Chasse aux fantômes
Alors que vous vous endormez dans votre lit vous vous réveillez... ailleurs.
Autour de vous, un grand marécage. De la brume qui recouvrent le tout et au milieu, dans la boue vaseuse, votre lit ainsi que trois autres. Tel un dortoir. Il n'y a aucun bruit ni aucun souffle. L'air circule silencieusement. Pourtant, les ombres bougent autour de vous, les marécages sont vivants les algues remuent et s'emmêlent dans vos jambes. Vous avez beau marcher, vous ne trouvez pas la sortie...
Informations
Participants :
- Tetsuko Alween
- Nuziel Seergel
- Shadow Requiem
- Calcilia Dilys
Le leader va recevoir sous peu les informations concernant la "chose" à débusquer ainsi que quelques explications supplémentaires sur son rôle !
En dehors de cela, c'est un RP tout à fait classique que vous développerez en auto-modération...
Objectif
Une présence rode... Il va falloir la trouver, l'identifier et vous en débarrasser par tous les moyens possibles et inimaginables.
Il existe également trois défis cachés à réalisé pour gagner des points en plus. Bien sur, ces derniers ne seront pas dévoilés tant que vous n'aurez pas terminé le RP !
Sous une cascade de tons rouge-orange de feuilles mortes volantes, Tetsuko rentrait dans son auberge; elle avait passée une longue journée de travail interminable. La capitale était bruyante ce soir, elle se préparait à une fête bien connue des citrouilles. Mais la jeune détective n'avait pas la force de la fêter cette année. Elle se trainait alors vers son lit tel un somnambule dans les rues animées.
Enfin arrivée dans son nid douillet, après avoir ouvert les nombreuses lourdes portes de l'auberge, elle plongea dans les draps frais du lit, vêtue d'un pyjama gloot kigurumi. Elle s'endormit profondément en quelques minutes dans son doux vêtement bleu, la jeune détective était mignonne dans ce kigurumi; un Eldritch n'aurait pu la réveiller.
Une odeur étrange et nauséeuse réveilla la jeune femme. Elle ouvrit doucement les yeux et se leva du lit. Un cri essaya de sortir, mais ce ne fut qu'un vague sifflement qui se fraya un chemin. Tetsuko se trouvait en hauteur, visiblement dans un lit superposé à un autre. Il s'y trouvait un autre lit superposé autour d'elle; visiblement occupé par des personnes encore endormies.
Autour d'eux, un marécage sans fin; l'endroit semblait désert et silencieux, attendant que les dormeurs ouvrent les yeux pour découvrir le cauchemars qui s'offraient à eux. Les lits étaient posés sur une surface de terre, entourés des marécages recouverts d'une épaisse brume, laissant deviner avec difficulté le paysage effrayant.
Tetsuko se baissa pour regarder qui était la personne en dessous de son lit, elle du prendre plusieurs secondes avant de reconnaitre ce doux visage qui dormait profondément. Son cœur fit un bond, loupant plusieurs battements; C'était la femme aux cheveux bleus qui l'avait aidé lors d'un incendie frappant la capitale. Elle ne pouvait oublier ce visage. Cependant, elle ne reconnut pas les deux autres personnes présentes.
Surement un mauvais rêve, se dit Tetsuko. Un mauvais rêve, mais avec Calci... un bon mauvais rêve ?. Elle regardait intensément le visage de la barde, ne se rendant pas compte qu'elle pouvait effrayer celle-ci en se tenant de la sorte au-dessus d'elle.
Elle se redressa lentement, son corps se découvrant sur une tenue légère. Les formes de ses courbes se devinaient à travers la nuisette blanche échancrée, lorsque ses bras s’étiraient longuement. Ses doigts naviguèrent le long de son front avant de s’échouer sur ses paupières closes, la réalité s’était mise à la rattraper, et le long couloir vaseux ne lui tirait qu’une grimace désillusionnée.
« C’est qu’un cauchemar, affirma-t-elle, tandis que ses lèvres pleines se déformaient en une moue mécontente. »
La jeune femme releva son visage pour croiser un faciès connu, avant qu’un sourire ne vienne étirer ses lippes rosées. Quelques mèches en bataille tombaient devant ses orbes violine, qu’elle eut tôt faits de repousser derrière son oreille.
« Tout porte à croire que nos rencontres fortuites ne résultent qu’à des situations étrangement complexes, s’amusa la barde d’un ton léger. »
Elle hésita à plonger ses pieds dans la boue verdâtre, mais ils ne pouvaient pas rester éternellement dans ce bourbier infernal. N’ayant que peu de choix face à elle, elle posa son pied à terre, la peau blanche se recouvrant d’une pellicule de vase puante. Calcilia en avait vécu des situations étranges, mais elle devait avouer que cette fois-ci, elle préférait s’imaginer dans un mauvais rêve, et ce, malgré l’agréable présence de la détective à ses côtés.
Elle avança d’un pas lent au milieu de l’eau hostile pour s’approcher des deux inconnus qui peinaient à s’éveiller. Avant tout, la jeune femme tenait à s’assurer que personne n’était malintentionné dans leur groupe, et ce, même s’ils n’étaient peut-être pas armés. Un léger sursaut plus tard, Calcilia se retourna vers son lit afin de vérifier que son équipement n’avait pas disparu. Avec soulagement, elle constata que son sac était bien présent, et que ses deux familiers étaient assoupis et lovés l’un contre l’autre. Un certain soulagement lui fit baisser les épaules, maintenant qu’elle s’imaginait que son amant reposait sûrement encore dans les draps chauds de leur auberge et en sécurité.
Revêtant sa tenue habituelle, et ce sans aucune pudeur, le temps que le reste du groupe émerge, la barde finit par croiser ses bras pensive.
« Et si nous tentions de sortir d’ici ? »
La 7ème Compagnie
Alors que la fête d’Halloween bat son plein dans la capitale, Nuziel choisit soigneusement de ne pas s’y joindre. Pas au cœur de celle-ci, tout du moins. Trop de monde, trop de bruit, et surtout… trop de couleurs autour de lui. Il ne peut deal si longtemps avec tout ça sans être moralement épuisé à peine au bout de quelques petites heures.
Et pourtant, malgré cela, il ne veut pas rater l’occasion unique de retranscrire cet évènement nocturne sur le papier. Il s’est donc installé sur un toit pour cela, observant ces taches originales de couleurs que sont les habitants circuler à travers toutes ces décorations colorées d’orange et de noir. L’insupportable dans la supportabilité. Ouais… il doute sincèrement que ce dernier mot existe réellement.
Whatever. De son fier style abstrait, il dépeint la scène. Fond bleu nuit, avec des lignes droites vaguement déformées pour les architectures pointillées elles-mêmes par des coups oranges et noirs, et entre elles… un large panel multicolore de flammes.
Le temps avance, et il se décide à rentrer pour se coucher…
Il s’est certainement endormi à un moment donné, et il rêve maintenant. Sinon, d’où viendrait l’odeur immonde qu’il sent soudainement ? Depuis quand fait-il des rêves si réalistes aussi ? D’accord, alors peut-être que quelque chose—
« Putain ! Mais qu’est-ce que— » Il se réveille et se redresse en sursaut, plaquant une main devant son nez dans une tentative vaine d’éloigner l’odeur nauséabonde. Le décor sombre et totalement inconnu qui l’entoure l’interrompt au milieu de sa plainte agacée. Il regarde autour de lui, les sourcils froncés. Ouais, bien. Ce n’est clairement pas sa chambre. Et pas un rêve trop réaliste non plus. C’est plus comme… la réalité tout court. « Right… » Il reprend lentement et plus bas, comme si le fait qu’il parle fort pourrait attirer… qui sait quoi. « What the hell, now ? »
Après s’être adapté un peu à l’obscurité, et malheureusement, les trois âmes présentes ne servent pas d’éclairage en dépit d’être des flammes, il remarque qu’il se trouve sur le lit supérieur d’un… bah d’un lit superposé. Ok. Why not.
Donc nous avons… pas suffisamment de lumière pour distinguer les détails des autres, mais… sur le lit supérieur opposé se trouve une âme de couleur cachou avec en son centre une couleur contrastée sépia qui s’éclaircit vers la couleur sable jusqu’à presque mi-chemin avant de former cinq lignes jusqu’au bord à distance égale. Va pour Cachou-and-Sepia.
En dessous, une âme légèrement plus forte que la normale, lui indiquant un peu d’imagination et de créativité en elle, de couleur ocre avec des lignes grises presque blanches qui s’enroulent autour. Ça sera Ochre-and-Ghostwhite pour cette personne. Qui d’ailleurs, est une femme, semblerait-il, d’après sa voix. Sarcastiquement, il répond. « Why, of course. Tu voulais rester ici, peut-être ? »
Finalement, sous son propre lit, le dernier squatteur s’avère de couleur fer parsemée de petites paillettes bleuet et maïs. Let’s go pour Iron-and-Corn-Cornflower.