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La folle soirée du Seigneur Pomelo | Yuduar, Juanio & Zeldris
Yuduar Al RakijaCapitaine Fantasque
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Qu'on se le dise. Toutes les affectations à la con c'était pour lui. Toutes.
Bon d'accord, peut-être pas toutes, ne soyons pas dramatiques.
Adossé contre un mur, Yuduar était pimpant dans son armure de Capitaine aux tons émeraude et or avec des touches carmines par endroit. Ses épées ceintes à sa taille, sa longue cape ornée aux riches motifs brodés, tout l'apparat était de sortie pour une mission qui n'en demandait pourtant pas autant. Un air las et fatigué habitait d'avance son regard clair et ambré alors que le monde autour de lui s'empressait de se rassembler pour les festivités à venir. Une soirée chez le riche bourgeois Valentino Pomelo, exploitant viticole de renom qui avait pignon sur rue au coeur de la Capitale et qui savait entretenir ses riches amis et collègues de soirées toutes plus extravagantes les unes que les autres.
Comment un Capitaine de la Garde, l'un des plus haut gradés du pays se retrouvait à encadrer une escouade d'une dizaine hommes d'armes pour une soirée comme ça? Tout simplement parceque tout le gratin était invité. Nobles, conseillers, certains ministres même, à se demander si même le Roi ou la Reine n'allaient pas faire une apparition à un moment ou un autre. Et qui dit gratin dit relation, qui dit relation dit demandes spéciales et nous retombons naturellement sur nos pattes. L'argent ouvre des portes et en l'occurrence la coquette somme versée à la Commission permis à Pomelo de s'acheter les services d'un Capitaine pour s'assurer la sécurité de sa petite soirée et des invités de marque présents. Loreleï n'étant pas disponible dut à une mission de haute importance à l'autre bout du pays, Yuduar à trinqué pour la bonne image de la Garde toute entière.
Alors que les choses soient clairs, ce n'est pas que ce genre de soirée ne lui déplaise particulièrement mais quand on voit l'attirail, il y a de quoi être aussi étonné qu'exaspéré. Le domaine de Valentino Pomelo s'étendaient sur plusieurs hectares de vignes luxuriantes, une demeure colossale encadrée elle-même par un jardin savamment entretenue par une nuée de domestiques surement mieux payés que le garde lui-même. D'imposantes colonnes formaient une entrée de plein pied en une longue arche ouverte d'un blanc éclatant. Des tables avaient été dressés de partout dans un patio à ciel ouvert, proposant des mets aussi évolués que délicat entrain de voisiner avec des quarts de boeufs mijotés ou des poulets entiers cuits en sauce. Plusieurs endroits avaient été aménagés pour les petits commités aux desseins plus discrets, d'imposants fumoirs aux herbes puissantes étaient disposés au service de tous. Pour couronner le tout, presque inutile de le souligner, l'alcool coulait à flot et de toutes parts.
Quant aux invités, ces derniers se montraient aussi frivoles que l'installation elle-même. Le thème invitait à célébrer la douceur de la saison prochaine et chacun y allait de son maigre vêtement pour inviter la chaleur à les habiter. Armés de masques aux plumages colorés ou aux scintillement presque indécents, les tenues étaient légères souvent composé de voilures fluides et transparente ou de tissu noble au coût et à la manufacture insolente. Tout ce manège tournait de manière entêtante, habillé de rires et de discussions forcées aux grands éclats de voix ou de rires. Le crépuscule caressait l'horizon de son orange mordoré et déjà les facéties et jeux de séduction commençaient à poindre le bout de leurs nez. A se demander si d'ici quelques heures, les alcôves aux draps de velours n'allaient pas laissés sortir des parties de jambes en l'air rendues publiques.
C'est au milieu de cette ambiance aux sonorités décadentes que Yuduar s'affairait à organiser la sécurité des invités, vérifiant les cartons d'invitations de certains, faisant semblant de patrouiller le long tour de la maison pour convaincre les invisibles curieux de rebrousser chemin. Accompagné par une dizaine de gardes triés sur le carreau, le boulot n'était pas particulièrement difficile mais avait quelque chose de presque rabaissant de se sentir à ce point instrumentalisé par la richesse de la noblesse du pays. Parmi les vaillants sélectionnés à ses côtés se trouvait le jeune Zeldris Belir, un nouveau qu'il affectionnait particulièrement pour son parcours et son attitude des plus atypiques. Il l'avait spécialement demandé à vrai dire, partant du principe que ce genre de bas-emploi lui ferait voir la monotonie de la sécurité d'un côté et lui apprendrais la rigueur, l'étiquette et les bonnes manières de façon forcée d'un autre. Cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas croisé d'ailleurs.
Toujours adossé à son mur, Yuduar accusa du regard l'arrivé de nouveaux invités. De quoi se dégourdir les jambes l'espace d'un instant car quand bien même les gardes veillaient à la sécurité de l'endroit, ils n'avaient pas le droit de participer aux festivités et ce malgré les avances insidieuses de certains invités. Question d'ordre et de rigueur.
"Mesdames, messieurs bonsoir. Capitaine Al Rakija, présent pour votre sécurité ce soir. Auriez vous le carton d'invitation que Monsieur Pomelo vous a envoyés s'il vous plait?" annonça t-il en s'inventant un sourire de circonstance tout en avançant vers les invités.
Une affectation ingrate, oui. Mais bon, il n'y à pas de sot métier comme dirait son père.
Bon d'accord, peut-être pas toutes, ne soyons pas dramatiques.
Adossé contre un mur, Yuduar était pimpant dans son armure de Capitaine aux tons émeraude et or avec des touches carmines par endroit. Ses épées ceintes à sa taille, sa longue cape ornée aux riches motifs brodés, tout l'apparat était de sortie pour une mission qui n'en demandait pourtant pas autant. Un air las et fatigué habitait d'avance son regard clair et ambré alors que le monde autour de lui s'empressait de se rassembler pour les festivités à venir. Une soirée chez le riche bourgeois Valentino Pomelo, exploitant viticole de renom qui avait pignon sur rue au coeur de la Capitale et qui savait entretenir ses riches amis et collègues de soirées toutes plus extravagantes les unes que les autres.
Comment un Capitaine de la Garde, l'un des plus haut gradés du pays se retrouvait à encadrer une escouade d'une dizaine hommes d'armes pour une soirée comme ça? Tout simplement parceque tout le gratin était invité. Nobles, conseillers, certains ministres même, à se demander si même le Roi ou la Reine n'allaient pas faire une apparition à un moment ou un autre. Et qui dit gratin dit relation, qui dit relation dit demandes spéciales et nous retombons naturellement sur nos pattes. L'argent ouvre des portes et en l'occurrence la coquette somme versée à la Commission permis à Pomelo de s'acheter les services d'un Capitaine pour s'assurer la sécurité de sa petite soirée et des invités de marque présents. Loreleï n'étant pas disponible dut à une mission de haute importance à l'autre bout du pays, Yuduar à trinqué pour la bonne image de la Garde toute entière.
Alors que les choses soient clairs, ce n'est pas que ce genre de soirée ne lui déplaise particulièrement mais quand on voit l'attirail, il y a de quoi être aussi étonné qu'exaspéré. Le domaine de Valentino Pomelo s'étendaient sur plusieurs hectares de vignes luxuriantes, une demeure colossale encadrée elle-même par un jardin savamment entretenue par une nuée de domestiques surement mieux payés que le garde lui-même. D'imposantes colonnes formaient une entrée de plein pied en une longue arche ouverte d'un blanc éclatant. Des tables avaient été dressés de partout dans un patio à ciel ouvert, proposant des mets aussi évolués que délicat entrain de voisiner avec des quarts de boeufs mijotés ou des poulets entiers cuits en sauce. Plusieurs endroits avaient été aménagés pour les petits commités aux desseins plus discrets, d'imposants fumoirs aux herbes puissantes étaient disposés au service de tous. Pour couronner le tout, presque inutile de le souligner, l'alcool coulait à flot et de toutes parts.
Quant aux invités, ces derniers se montraient aussi frivoles que l'installation elle-même. Le thème invitait à célébrer la douceur de la saison prochaine et chacun y allait de son maigre vêtement pour inviter la chaleur à les habiter. Armés de masques aux plumages colorés ou aux scintillement presque indécents, les tenues étaient légères souvent composé de voilures fluides et transparente ou de tissu noble au coût et à la manufacture insolente. Tout ce manège tournait de manière entêtante, habillé de rires et de discussions forcées aux grands éclats de voix ou de rires. Le crépuscule caressait l'horizon de son orange mordoré et déjà les facéties et jeux de séduction commençaient à poindre le bout de leurs nez. A se demander si d'ici quelques heures, les alcôves aux draps de velours n'allaient pas laissés sortir des parties de jambes en l'air rendues publiques.
C'est au milieu de cette ambiance aux sonorités décadentes que Yuduar s'affairait à organiser la sécurité des invités, vérifiant les cartons d'invitations de certains, faisant semblant de patrouiller le long tour de la maison pour convaincre les invisibles curieux de rebrousser chemin. Accompagné par une dizaine de gardes triés sur le carreau, le boulot n'était pas particulièrement difficile mais avait quelque chose de presque rabaissant de se sentir à ce point instrumentalisé par la richesse de la noblesse du pays. Parmi les vaillants sélectionnés à ses côtés se trouvait le jeune Zeldris Belir, un nouveau qu'il affectionnait particulièrement pour son parcours et son attitude des plus atypiques. Il l'avait spécialement demandé à vrai dire, partant du principe que ce genre de bas-emploi lui ferait voir la monotonie de la sécurité d'un côté et lui apprendrais la rigueur, l'étiquette et les bonnes manières de façon forcée d'un autre. Cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas croisé d'ailleurs.
Toujours adossé à son mur, Yuduar accusa du regard l'arrivé de nouveaux invités. De quoi se dégourdir les jambes l'espace d'un instant car quand bien même les gardes veillaient à la sécurité de l'endroit, ils n'avaient pas le droit de participer aux festivités et ce malgré les avances insidieuses de certains invités. Question d'ordre et de rigueur.
"Mesdames, messieurs bonsoir. Capitaine Al Rakija, présent pour votre sécurité ce soir. Auriez vous le carton d'invitation que Monsieur Pomelo vous a envoyés s'il vous plait?" annonça t-il en s'inventant un sourire de circonstance tout en avançant vers les invités.
Une affectation ingrate, oui. Mais bon, il n'y à pas de sot métier comme dirait son père.
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Cristaux : 5721MESSAGES : 1220COULEUR : #ff6600InvitéInvité
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Dormir pendant les heures de travail c'est pas bien, c'est vrai, mais bon... La luminosité est déjà basse. Le crépuscule embrase les cieux d'une lumière rougeâtre. Le dernières baisé de la nuit et du jour, amant maudit qui s'aiment autant qu'ils se fuient. Les effluves du banquet sont les seules gardes fou qui maintienne mon esprit éveillé. Les invités parlons en... Il est vrais que la morsure de l'hiver est passé et que la douceur de la bonne saison revient, mais tout de même, tant de légèreté dans les étoffes, tant d'extravagance pour laisser respirer le corps... Ça donnait à rêver. Les rêves ? Ah les rêves... Pourquoi mon armure était si lourde ? Mes paupières si tendus ? Je suis venu, j'ai vu, mais je n'ai pas vaincu ! Adosser contre une colonne je m'étais mis à vaciller. Puis l'inertie me ramena à notre sainte mère la terre, les yeux fermé, l'esprit embrumé. Seul un léger ronflement témoignait que je n'étais point encore mort, simplement assoupit en pleine mission de surveillance. Mais pourquoi me réprimer ? Même endormi je peux continuer à faire mon travail et ça le capitaine le savais bien, peut-être que c'était pour ça qu'il m'avait fait demander pour l'accompagner durant cette mission rutilante de frustration. Une fête... De nobles... Débordant de mets exquis et de femmes magnifiques et désirable. Comment ne rester qu'un simple spectateur.
Une femme à la chevelure brune et aux yeux vairons tourna son regard vers moi. Quand je dis moi, je parle de mon corps sans conscience car moi, pauvre petite goutte azure que j'étais, perché sur l'épaule de mon corps je semblait être invisible. Inquiète, elle s'approcha de ma tête blonde avec un sourire malicieux en reluquant mon armure scintillante. Finalement moi, j'avais décidé de sauter sur son épaule pour devenir son conseillé durant cette soirée.
-Ttttttt ! Non. Non. Non, ma jolie.
Elle failli bien hurler de surprise si seulement son esprit était encore sain et logique, mais elle vacillait autant que moi sous le poids de la fatigue, sauf que son poison à elle était la boisson. Elle plaqua ses mains contre sa bouche, et me fixa moi le petit smiley spectral qu'elle essayait de chasser d'un mouvement d'épaule. Là pauvre on aurait dit qu'elle improvisait une nouvelle danse, pas très sexy mais avec un certain entrain. Voyant que j'étais toujours là elle s'assit en face de mon corps pour essayer de répondre ses esprits en avalant un grand bol d'air, mais j'avais pas le temps de lui laisser de répit moi, voilà que d'étrange bruits émanait de l'intérieur, peut-être qu'il se passait une animation intéressante et si il y avait un quelconque problème c'était tout aussi bien pour moi d'être le premier sur le coup.
-Il a l'air de se passer quelque chose à l'intérieur allons y, au pire on ramènera à manger à ce pauvre garde ok ? Mais pas le temps de s'occuper de lui-là.
Je ne comptais pas vraiment me faire ramener à manger on me taperait sur les doigt, mais je pouvais quand même faire un tour à l'intérieur pour surveiller, c'était quand même l'ordre auquel on était assigner, alors bon... Je n'étais peut-être qu'une hallucination aux yeux de cette fille mais elle s'exécuta comme si mes ordres furent absolu. Ah l'alcool ce doux poison...
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Quel délice d'aller, aux heures vespérales, se pavaner dans les fêtes et les ducasses de quelque noble un peu panier percé, et d'aller séduire à la barbe du propriétaire quelques invités pour rajouter à son chapelet d'amour quelques grains qu'on ne peut dénombrer sans avoir trop d'images. Pour la soirée du sieur Pomelo, Juanio avait longtemps hésité. Ou se vêtir en charmant jeune homme brun à la barbe naissante, vêtu d'un peu d'azur et d'un peu de gueules en ne laissant guère plus mais pas moins qu'un tant soit peu à l'imagination -et je suis large- à la manière dont ces anciens, grands esthètes s'il en fut, savaient peu habiller leurs éphèbes. Ou bien apparaître en jeune damoiselle en petite tenue, cependant suffisante pour tromper l'acuité optique des regards assez peu placés bien et qui auraient pu lui coûter son travestissement, avec une chevelure rousse ardente aux reflets dorés s'écoulant longuement de ces épaules à ces omoplates fines que seuls quelques hommes raffinés ont le secret.
Finalement il avait choisi de se travestir, c'était un de ses passe-temps préférés. Certains aiment collectionner les vêtements anciens, d'autres les animaux empaillés, d'aucuns aiment pêcher, lui sa passion c'était être le comble des hypocrites, l'apothéose des braves gens. C'était de se travestir constamment et de ne jamais feindre de se dévoiler tout en allant plus loin que l'effeuillage de la marguerite, libertin qu'il était.
Il entra dans la demeure exquise du seigneur Pomelo et qu'elle ne fut pas sa surprise de voir aux abords de l'entrée un Capitaine de la garde, Al Rakija, selon lui. Juanio savait pertinemment que les gardes n'avaient pas le droit de se mêler à la foule pour savourer les blandices de la mondanité. Ce n'était donc plus du divertissement, c'était un défi à relever. Parvenir à capturer sous son charme un capitaine de la garde serait une réussite personnelle des plus jouissives. Juanio qui s'était fait invité sous le nom d'Oléa Walthstoff -une apparence sous laquelle il avait fait un jour, un signe de main qui avait séduit le sieur Pomelo- sortit son invitation et la montra au Capitaine. Puis il s'approcha encore d'Al Rakija qu'il voulait enamouré, mit sa main sur son coude tout enarmuré et lui dit d'une voix claire et douce.
-Vous dérangerait-il de m'escorter jusqu'à l'intérieur ? Je ne connais pas le domaine, et dans ces demeures-ci vous savez ce qu'on peut s'y perdre....surtout lorsque chussent les vesprées dans les nues, et il semble en tout point que c'est ce qui arrive.
Il fallait commencer par le vouvoiement et au moment venu, faire passer le tutoiement à un moment clé de la discussion ou plutôt de la situation. Ses nombreuses manipulations lui avaient permis de s'avoir que tout préparé qu'était le Capitaine, il en restait humain.
Finalement il avait choisi de se travestir, c'était un de ses passe-temps préférés. Certains aiment collectionner les vêtements anciens, d'autres les animaux empaillés, d'aucuns aiment pêcher, lui sa passion c'était être le comble des hypocrites, l'apothéose des braves gens. C'était de se travestir constamment et de ne jamais feindre de se dévoiler tout en allant plus loin que l'effeuillage de la marguerite, libertin qu'il était.
Il entra dans la demeure exquise du seigneur Pomelo et qu'elle ne fut pas sa surprise de voir aux abords de l'entrée un Capitaine de la garde, Al Rakija, selon lui. Juanio savait pertinemment que les gardes n'avaient pas le droit de se mêler à la foule pour savourer les blandices de la mondanité. Ce n'était donc plus du divertissement, c'était un défi à relever. Parvenir à capturer sous son charme un capitaine de la garde serait une réussite personnelle des plus jouissives. Juanio qui s'était fait invité sous le nom d'Oléa Walthstoff -une apparence sous laquelle il avait fait un jour, un signe de main qui avait séduit le sieur Pomelo- sortit son invitation et la montra au Capitaine. Puis il s'approcha encore d'Al Rakija qu'il voulait enamouré, mit sa main sur son coude tout enarmuré et lui dit d'une voix claire et douce.
-Vous dérangerait-il de m'escorter jusqu'à l'intérieur ? Je ne connais pas le domaine, et dans ces demeures-ci vous savez ce qu'on peut s'y perdre....surtout lorsque chussent les vesprées dans les nues, et il semble en tout point que c'est ce qui arrive.
Il fallait commencer par le vouvoiement et au moment venu, faire passer le tutoiement à un moment clé de la discussion ou plutôt de la situation. Ses nombreuses manipulations lui avaient permis de s'avoir que tout préparé qu'était le Capitaine, il en restait humain.
Yuduar Al RakijaCapitaine Fantasque
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Tout en consultant les invitations que les nobliots lui tendaient, Yuduar invitaient deux ses hommes à l'épauler pour encadrer le groupe d'arrivant. Au milieu de ces sommaires vérifications, une invitée particulière saisi l'occasion pour l'accoster d'une voix doucereuse. Lorsque cette dernière lui prit le coude, Yuduar ne pus qu'accuser le coup d'un regard surpris et d'un léger mouvement de recul. Non pas qu'il n'était pas tactile de base mais ce genre d'attitude n'était pas son fort et le contact le gênais plus qu'autre chose en l'occurrence.
"Je ne suis pas habilité à prendre part à la soirée mademoiselle mais je peux vous guider jusqu'au hall central des festivités."
La rousse à la tenue légère et aux formes plates n'y allait pas de main morte sur ses oeillades à l'encontre du Capitaine. Yuduar, pris entre conscience professionnelle et respect de sa personne, se décida à laisser la main de l'olibrius en place sur son bras, leur donnant un air de couple dépareillé en direction de grandes mondanités.
Au moment où cet étrange duo se mis en marche, un jeune garde arriva en trottant d'un air pincé. La sueur au front et le regard fuyant, ses pas se dirigeaient clairement vers son supérieur drôlement accompagné.
"Capitaine... Je, désolé de vous déranger hein, mais Zeldris s'est endormi à son poste." annonça le jeune homme à la fois dépité et désolé, le regard plein d'excuses. Yuduar s'arrêta un instant pour digérer la nouvelle, ferma les yeux pour s'empêcher de pester contre le blondinet et son accolyte et soupira avec lassitude.
"Vous n'étiez pas sensé surveiller que ce genre de cas n'arrive pas Orems?" la voix du Capitaine, entre blasée et sèche, fit se redresser le garçon devant lui.
"Mais c'est que, j'étais parti me soulager Capitaine et, j'vous jure j'ai fait vite mais il est tombé entre temps. Je suis désolé Capitaine vraiment, désolé."
Jetant un regard d'excuse souligné par un soulèvement de sourcil lourd de sens le Capitaine enchaina "Bien, pas besoin de s'alarmer. Essayez de le réveiller et si il ne se remue pas ramenez le dans nos quartiers en attendant qu'il revienne à lui. Si vous le recroisez, envoyez le moi."
Le jeune garde acquiesça, par trois fois, s'excusa une à deux fois au milieu de son départ fouillis et s'affaira de retourner à son poste avec un élan renouvelé. Le Capitaine quant à lui s'excusa auprès de l'invité, marque d'étiquette obligatoire pour faire bonne impression. Puis ils continuèrent leur marche de quelques mètres en direction de la grande salle qui accueillait le coeur des festivités.
"Nous y voila mademoiselle, je vais devoir vous laisser profiter de cette soirée tandis que je retourne à mon poste, n'hésitez pas à voir l'un de mes hommes si nécessaire." conclu t-il d'une noble révérence de la tête. Dieu ce qu'il avais horreur de faire tant de manière.
Au moment où il releva la tête pour terminer son salut et pouvoir retourner à son poste, les yeux noisettes de Yuduar furent attrapés par une lueur claire qui scintillait sur l'épaule d'une invitée titubante. La jeune femme se faufilait tant bien que mal au milieu de la foule visiblement victime d'un trop plein de boissons en début de soirée. Mais ça ce n'était qu'un détail. Car la lueur sur l'épaule de la dites jeune fille, Yuduar la connaissais bien. Ayant pris la forme d'une gouttelette, plus communément nommée Smiley, la lumière spectrale animant l'étrange créature lui fit écarquiller les yeux de surprise et sa bouche s'ouvrit d'une stupeur non feinte.
"Belir, par Lucy, lui quand je vais l'attraper! Oh le con!"
Il devait avoir l'air fin, la mine étonnée, bec ouvert entrain de regarder par-dessus l'épaule de l'étrange rouquine qui lui faisait du gringue quelques instants plus tot à grand coups de phrases incompréhensibles. La soirée s'annonçait chargée.
"Je ne suis pas habilité à prendre part à la soirée mademoiselle mais je peux vous guider jusqu'au hall central des festivités."
La rousse à la tenue légère et aux formes plates n'y allait pas de main morte sur ses oeillades à l'encontre du Capitaine. Yuduar, pris entre conscience professionnelle et respect de sa personne, se décida à laisser la main de l'olibrius en place sur son bras, leur donnant un air de couple dépareillé en direction de grandes mondanités.
Au moment où cet étrange duo se mis en marche, un jeune garde arriva en trottant d'un air pincé. La sueur au front et le regard fuyant, ses pas se dirigeaient clairement vers son supérieur drôlement accompagné.
"Capitaine... Je, désolé de vous déranger hein, mais Zeldris s'est endormi à son poste." annonça le jeune homme à la fois dépité et désolé, le regard plein d'excuses. Yuduar s'arrêta un instant pour digérer la nouvelle, ferma les yeux pour s'empêcher de pester contre le blondinet et son accolyte et soupira avec lassitude.
"Vous n'étiez pas sensé surveiller que ce genre de cas n'arrive pas Orems?" la voix du Capitaine, entre blasée et sèche, fit se redresser le garçon devant lui.
"Mais c'est que, j'étais parti me soulager Capitaine et, j'vous jure j'ai fait vite mais il est tombé entre temps. Je suis désolé Capitaine vraiment, désolé."
Jetant un regard d'excuse souligné par un soulèvement de sourcil lourd de sens le Capitaine enchaina "Bien, pas besoin de s'alarmer. Essayez de le réveiller et si il ne se remue pas ramenez le dans nos quartiers en attendant qu'il revienne à lui. Si vous le recroisez, envoyez le moi."
Le jeune garde acquiesça, par trois fois, s'excusa une à deux fois au milieu de son départ fouillis et s'affaira de retourner à son poste avec un élan renouvelé. Le Capitaine quant à lui s'excusa auprès de l'invité, marque d'étiquette obligatoire pour faire bonne impression. Puis ils continuèrent leur marche de quelques mètres en direction de la grande salle qui accueillait le coeur des festivités.
"Nous y voila mademoiselle, je vais devoir vous laisser profiter de cette soirée tandis que je retourne à mon poste, n'hésitez pas à voir l'un de mes hommes si nécessaire." conclu t-il d'une noble révérence de la tête. Dieu ce qu'il avais horreur de faire tant de manière.
Au moment où il releva la tête pour terminer son salut et pouvoir retourner à son poste, les yeux noisettes de Yuduar furent attrapés par une lueur claire qui scintillait sur l'épaule d'une invitée titubante. La jeune femme se faufilait tant bien que mal au milieu de la foule visiblement victime d'un trop plein de boissons en début de soirée. Mais ça ce n'était qu'un détail. Car la lueur sur l'épaule de la dites jeune fille, Yuduar la connaissais bien. Ayant pris la forme d'une gouttelette, plus communément nommée Smiley, la lumière spectrale animant l'étrange créature lui fit écarquiller les yeux de surprise et sa bouche s'ouvrit d'une stupeur non feinte.
"Belir, par Lucy, lui quand je vais l'attraper! Oh le con!"
Il devait avoir l'air fin, la mine étonnée, bec ouvert entrain de regarder par-dessus l'épaule de l'étrange rouquine qui lui faisait du gringue quelques instants plus tot à grand coups de phrases incompréhensibles. La soirée s'annonçait chargée.
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La demoiselle aux cheveux de feu céda face à ma demande. Elle aurait écouter n'importe qui, même un ami imaginaire où un animal. Dans son état rien n'était louche dans mon être, ni le fait que je sois une créature parlante, ni le fait que ses doigts ne parvienne à me ressentir, ni même mon étrange couleur spectrale. En faite si, elle eut bien une réaction, celle d'une gamine subjugué par sa propre imagination et qui sourie à s'en déchirer les muscle en pensant pouvoir communiquer avec les animaux. Elle finit par mettre son doigt maladroit sur ma petite personne, comme si elle voulait me faire taire. Je levais les yeux au ciel, sa réaction était prévisible, l'alcool ayant ravagé ses neurones, car contre l'action qu'elle effectua juste après je ne l'ai pas vu arriver. Comme ce mur d'ailleurs, que la rousse se prit avec une véhémence folle. Elle avait foncer droit devant elle, mais ses estimations furent mauvaises, ainsi au lieu de passer par les rideaux, doux et malléable elle se heurta face à un mur.
Au moins ça lui aura remis les idée en place... MAIS PAS DU TOUT ! Un peu sonné elle se releva. Oh j'aurais pus partir, traverser ce mur et faire le tour de la soirée mais elle était étonnement passionnante à observer. Elle se débattait comme une enfant contre ce pan de mur, voulant impérativement passer par là. Par chance son pouvoir semblait concorder avec son esprit têtu, car ces doigt semblait être devenu d'acier, et telle une taupe la rousse creusait, semblant pouvoir rendre la brique plus malléable que la terre encore. Elle creusait tranquillement son trou, sous les yeux effarés de certains. Une fois cela fait elle rampa pour atteindre l'intérieur de la maison, laissant en souvenir de son passage. Son tunnel béant dans la maison de sire Pomelo. Ce dernier d'ailleurs, semblait être l'attention de tous. C'était l'hôte de ce soir après tout. Posé sur l'épaule de la femme je laissais mon regard vagabonder dans le salle, de personne en personne, écoutant d'une oreille distraite le noble raconter quelques balivernes.
-Nous aimons tous l'arrivée de la saison douce... La fin de l'hibernation... Le retour du beau temps, les effusions d'hormones, la fleuraison... Aujourd'hui, on fait la saison douce dans tout ce qu'elle fait de mieux... Laissez vous allez à la tentation, à vos pulsions et la chance vous sourira... Lucy vous confortera dans votre choix et moi je vous abreuverait ! Profitez tous ! Le domaine des dieux est à votre portée !
Pas besoin d'images plus les paroles du seigneur de lieux. Je le vois attraper une femme qu'il dévorait du regard. Je détourne le regard, frustré en regardant la rousse écrouler au sol. Plus explicite tu meurs. Mon regard se dirige vers l'entrée du salon, c'est là que j'ai vu son regard. Le capitaine Yudu, m'avait vu. Mais je l'attends avec ses réprimande lui aussi il transgresse les ordres vu comment cette femme semble attaché à lui. Malicieux j'avance jusqu'au capitaine.
-Alors vous aussi capitaine, vous accompagnez une femme qui se sentait mal vers les toilettes ?
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Juanio s'était retrouvé en peu de temps au milieu deux gardes semblait-il.
Alors que tout avait bien commencé, bien que le Capitaine qui semblait un peu timide et réservé....probablement le statut qu'il avait au moment. Puis ils s'étaient rendus jusqu'au hall puis un inférieur était venu voir son supérieur et il avait été sec mais juste, il avait su se mettre en valeur et prouver sa justesse et sa clémence...Sans doute essayait-il de se faire bien voir aux yeux de la rouquine. Bien sûr à la fin de la mission, il lui aurait sauté dessus, mais par goût de la malséance, Juanio s'était promis qu'il ferait changer le Capitaine avant.
Puis quand il le remit au hall, il lui fit une révérence puis tomba comme figé, la bouche bée, ses yeux posés sur son épaule -pas en dessous. Mais ce n'était pas sa peau fine et pâle que le brun regardait, c'était en réalité un coéquipier. Juanio le compris lorsque celui-ci répondit.
-Alors vous aussi capitaine, vous accompagnez une femme qui se sentait mal vers les toilettes ?
Alors que tout avait bien commencé, bien que le Capitaine qui semblait un peu timide et réservé....probablement le statut qu'il avait au moment. Puis ils s'étaient rendus jusqu'au hall puis un inférieur était venu voir son supérieur et il avait été sec mais juste, il avait su se mettre en valeur et prouver sa justesse et sa clémence...Sans doute essayait-il de se faire bien voir aux yeux de la rouquine. Bien sûr à la fin de la mission, il lui aurait sauté dessus, mais par goût de la malséance, Juanio s'était promis qu'il ferait changer le Capitaine avant.
Puis quand il le remit au hall, il lui fit une révérence puis tomba comme figé, la bouche bée, ses yeux posés sur son épaule -pas en dessous. Mais ce n'était pas sa peau fine et pâle que le brun regardait, c'était en réalité un coéquipier. Juanio le compris lorsque celui-ci répondit.
-Alors vous aussi capitaine, vous accompagnez une femme qui se sentait mal vers les toilettes ?
Juanio aurait pu se faire tout petit et se ranger, plié en trois comme un mouchoir de poche, tandis qu'on aurait parlé de lui, mais il se sentait d'humeur taquine et puis, toute invitée qu'il était, il devait répondre au Capitaine, si galant et qui maintenant semblait être ébaubi de sa beauté.
-Oh, vraiment merci Capitaine...Mais vous semblez tout ébahi, bouche bée comme ça ! Voulez-vous que je vous tienne compagnie, déférence gardée ? Vous faîtes une si dure mission, il vous faut du repos !
Puis feignant de se retourner subrepticement, il ne vit pas qui parlait mais dit en sa direction.
-Et vous ? Ne voyez-vous pas votre Capitaine un peu fatigué, pour ne le pas railler et l'aider plutôt ?
Yuduar Al RakijaCapitaine Fantasque
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"Et bien, c'est que, euh..." Yuduar resta ainsi à babiller en accusant l'arrivée en fanfaronnade d'un Zeldris sous forme spectral qui, lui, semblait plutôt bien le vivre. "Non merci Mademoiselle." enchaina le Capitaine en reprenant contenance "Les Gardes ne doivent pas se mêler aux invités, c'est une question d'intégrité."
Ayant volontairement appuyé sur la négation de sa phrase, il en profita pour fusiller Zeldris du regard. Non mais quelle idée d'avoir ainsi vagabondé au milieu des nobles pour ensuite se présenter le bec enfariné à son supérieur? Le jeune garde avait du potentiel mais avec un tel comportement la route allait être longue avant d'atteindre un niveau digne de ce nom. Yuduar détestait cette position mais il devait se montrer ferme pour que le message soit clair, il en était désormais de son ressort d'être ce tuteur à la rigueur parfois trop sévère.
"Soldat Belir, vous allez me faire le plaisir de rejoindre votre corps et de reprendre votre poste au plus vite, votre équipier à dut le transférer dans nos quartiers. Ceci est un ordre et non une discussion." le gradé se redressa de toute hauteur en regardant de haut la minuscule goutte spectral qui se dandinait sur le sol. Puis recentrant son attention sur la rousse qu'il avait accompagnée jusqu'au hall "Mademoiselle mes excuses de vous avoir ainsi infligé une pareille situation, je vous laisse profiter des réjouissances. Mes hommes restent à votre disposition si jamais un problème viendrait à survenir."
D'une simple révérence sans formes aucune, Yuduar salua l'invitée et darda un dernier regard de reproche sur l'apprenti-chevalier en devenir. L'ambiance du hall était étouffante de rires, de richesses et de débauches, l'air libre et frais de l'extérieur lui manquait déjà et c'est sans s'attarder qu'il entama son volte-face pour se diriger vers l'extérieur.
Ayant volontairement appuyé sur la négation de sa phrase, il en profita pour fusiller Zeldris du regard. Non mais quelle idée d'avoir ainsi vagabondé au milieu des nobles pour ensuite se présenter le bec enfariné à son supérieur? Le jeune garde avait du potentiel mais avec un tel comportement la route allait être longue avant d'atteindre un niveau digne de ce nom. Yuduar détestait cette position mais il devait se montrer ferme pour que le message soit clair, il en était désormais de son ressort d'être ce tuteur à la rigueur parfois trop sévère.
"Soldat Belir, vous allez me faire le plaisir de rejoindre votre corps et de reprendre votre poste au plus vite, votre équipier à dut le transférer dans nos quartiers. Ceci est un ordre et non une discussion." le gradé se redressa de toute hauteur en regardant de haut la minuscule goutte spectral qui se dandinait sur le sol. Puis recentrant son attention sur la rousse qu'il avait accompagnée jusqu'au hall "Mademoiselle mes excuses de vous avoir ainsi infligé une pareille situation, je vous laisse profiter des réjouissances. Mes hommes restent à votre disposition si jamais un problème viendrait à survenir."
D'une simple révérence sans formes aucune, Yuduar salua l'invitée et darda un dernier regard de reproche sur l'apprenti-chevalier en devenir. L'ambiance du hall était étouffante de rires, de richesses et de débauches, l'air libre et frais de l'extérieur lui manquait déjà et c'est sans s'attarder qu'il entama son volte-face pour se diriger vers l'extérieur.
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Je soufflais un peu. Mais je m'attendais à cette réaction. Il faut dire que nous étions assigné à l'extérieur du bâtiment, cantonné à une triste sinécure de videur. Un œil parfois à l'intérieur pour mettre en joug les possible trouble fête. Mais pour le coup sa cette soirée vicieuse il semblerait que l'hôte de ses lieux n'est besoin de personne pour faire pencher sa fête dans la débauche et l'excès, ça semblait même être son but que la soirée finisse en orgie. Un toast alors que mon capitaine et moi avions le dos tourné, regagnons nos poste. Une gorgée de ce liquide bleue alcoolisé et voilà que tous les invités se trouvait démuni de leurs vêtements. C'est d'abord le trouble qui s'empara de chaque personne alors que chacun trouvait son voisin et les autres autour de lui dans son plus simple appareil. Puis de remarque en remarque, tous comprirent que ce n'étais qu'un jeu, une partie du show de Pomelo, dont le rire éclata dans toute la pièce. Les regard tourné vers lui, il avala goulûment la boisson et se dévoila à son tour.
Moi je suivais simplement le capitaine Yuduar, pour retrouver mon corps, quand le brouhaha incessant intrigua mon ouïe, et que je me retournais par réflexe pour voir cette apocalypse de la décence. Mon regard se figea et je me retournais instantanément pour regarder droit devant moi, certain d'être pris dans un fantasme ou un rêve, perdant déjà la réalité, malgré la présence du gradé à mes côté. Je sautillais jusqu'à son épaule imperturbable. Il luttait pour ne pas se retourner, il était bien plus fort que moi face à la curiosité. Si ce n'était qu'un rêve, ce pouvais bien le déranger, non ?
-Euuh... Hum... Capitaine... Je sais que vous êtes fâché mais je me suis retourné par mégarde... Et je rêve sûrement mais... Pouvez vous vous retourner et me dire qui,il ne se passe rien derrière nous ?
Je ne voulais pas me retourner à nouveau, j'avais peur qu'on me mette cette situation pleine de vice sur le dos, et puis le malaise était palpable en moi face à cette délivrance obscène des nobles, de l'humain, je ne pouvais pas affronter des dérisoires aussi primitif et charnel moi qui n'avait encore rien connu de tel. Oui c'est un peu de frustration et beaucoup de blessures qui me font galérer dans la voie de l'amour et de la chair. Mais j'étais certain que mon capitaine lui saurait voir la vérité dans cette situation, non ?
Yuduar Al RakijaCapitaine Fantasque
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Concentré sur le seul fait de regagner son poste pour remplir son office tel le bon garde qu'il faisait souvent semblant d'être, Yuduar ne pus réprimer un soupir de lassitude face à la situation à laquelle il venait de faire face. Tendez la main à quelqu'un et aussitôt on essayera de vous gober le bras entier. La rousse n'avait pas été trop entreprenante en soit mais ses avances peu dissimulées laissaient clairement entrevoir qu'il n'aurais fallu que peu d'affirmatif de la part du Capitaine pour qu'il se retrouve embarquer dans on ne sais quel folie.
D'un pas décidé, il s'avança vers la sortie en grande arche ouverte sur l'extérieur. Zeldris pas loin de lui, sous sa forme de Smiley, sautait tant bien que mal pour suivre la cadence imposée par son supérieur direct. Derrière eux, la soirée semblait battre son plein et les rires gras se démultipliaient au milieu des concerts de cris aux sonorités plus grivoises les uns que les autres. Soudainement, il sentit la présence du jeune Belir s'inviter sur son épaule, sa forme spectrale semblait lui donner la capacité de se faufiler sans aucun soucis jusqu'au plus prêt de ce dont il avait envie.
Lorsque le garde lui fit part de ses inquiétudes, Yuduar freina légèrement la cadence et se frotta le front d'un air résigné:
"Écoute Zeldris, si c'est encore un stratagème pour gratter un demi-service à rien foutre, je préfère te dire que..." il venait de se retourner à cet instant précis et fut saisi par le spectacle qui s'offrait devant eux "Que..." les bras lui en tombèrent immédiatement et sa mine blasée n'en fut que renforcée "Alors là. Tu parles d'un sacré bordel." il regarda le petit smiley sur son épaule, les yeux fatigués et un sourire en coin "Tu sais je devrais pas dire ça en tant que Capitaine mais je me demande franchement ce qu'on vient foutre ici."
Qu'on se le dise, littéralement plus de la moitié de la grande salle était déjà a poil entrain de se bidonner ou de se frotter à son voisin ou à sa voisine. Et visiblement l'ambiance ne semblait gêner personne, tout le monde y trouvait son compte au milieu des tissus qui volaient et des maques qui par moment, osaient tomber pour dévoiler la véritable identité de certains nobles de haut-rang. Et pour orchestrer cette débauche, le Seigneur Pomelo semblait trôner en hauteur en fournissant de généreuse dose d'un alcool bleuté contenu dans des fioles cristallines.
"De l'Absinthe de Lucol Bleue"
Aux yeux du Capitaine, dont les années de débauches étaient nombreuses, le doute n'était pas de mise. Il s'agissait bel et bien de cet alcool qui avait été interdit quelques années plus tôt. Et le pire là-dedans c'est qu'ils osaient inviter une patrouille entière de la Garde, Capitaine compris, à encadrer une soirée pareille, sans la moindre pression. Cette absinthe, extrêmement prisée à l'époque, avait été justement interdite à cause de ses capacités aphrodisiaques considérées comme presque anormales. Elle était depuis liée à de longues régulations et à une interdiction formelle d'être commercialisée. Dans le cas présent, il était clair que l'alcool devait provenir de la réserve personnelle de Pomelo et qu'en soit aucune démarche ne pouvait être menée à son encontre. D'où l'abus ouvert aux yeux de tous, le principe même de profiter de son statut et de sa richesse. Sans compter qu'il s'agissait d'un alcool extrêmement rares, les Lucols Bleues étant une variété de baies qui ne poussent qu'a une certaine période des lunes froides au coeur de territoires particulièrement hostiles. L'appel à un groupe d'Aventuriers chevronnés était souvent de mise pour n'en ramener qu'un sac ou deux. D'où le fait que Yuduar était conscient de l'existence du liquide bleuté, ayant lui-même fait part à de telles expéditions par le passé.
"Bien... euh..." le gradé ne savait clairement pas sur quel pied danser face à une telle trouvaille. "Vas retrouver ton corps et revient ici avec quatre gars, dit leurs que l'ordre vient de moi. Vas falloir qu'on poste du monde a l'intérieur pour éviter les débordements. En espérant qu'il vienne pas de nos rangs."
D'un pas décidé, il s'avança vers la sortie en grande arche ouverte sur l'extérieur. Zeldris pas loin de lui, sous sa forme de Smiley, sautait tant bien que mal pour suivre la cadence imposée par son supérieur direct. Derrière eux, la soirée semblait battre son plein et les rires gras se démultipliaient au milieu des concerts de cris aux sonorités plus grivoises les uns que les autres. Soudainement, il sentit la présence du jeune Belir s'inviter sur son épaule, sa forme spectrale semblait lui donner la capacité de se faufiler sans aucun soucis jusqu'au plus prêt de ce dont il avait envie.
Lorsque le garde lui fit part de ses inquiétudes, Yuduar freina légèrement la cadence et se frotta le front d'un air résigné:
"Écoute Zeldris, si c'est encore un stratagème pour gratter un demi-service à rien foutre, je préfère te dire que..." il venait de se retourner à cet instant précis et fut saisi par le spectacle qui s'offrait devant eux "Que..." les bras lui en tombèrent immédiatement et sa mine blasée n'en fut que renforcée "Alors là. Tu parles d'un sacré bordel." il regarda le petit smiley sur son épaule, les yeux fatigués et un sourire en coin "Tu sais je devrais pas dire ça en tant que Capitaine mais je me demande franchement ce qu'on vient foutre ici."
Qu'on se le dise, littéralement plus de la moitié de la grande salle était déjà a poil entrain de se bidonner ou de se frotter à son voisin ou à sa voisine. Et visiblement l'ambiance ne semblait gêner personne, tout le monde y trouvait son compte au milieu des tissus qui volaient et des maques qui par moment, osaient tomber pour dévoiler la véritable identité de certains nobles de haut-rang. Et pour orchestrer cette débauche, le Seigneur Pomelo semblait trôner en hauteur en fournissant de généreuse dose d'un alcool bleuté contenu dans des fioles cristallines.
"De l'Absinthe de Lucol Bleue"
Aux yeux du Capitaine, dont les années de débauches étaient nombreuses, le doute n'était pas de mise. Il s'agissait bel et bien de cet alcool qui avait été interdit quelques années plus tôt. Et le pire là-dedans c'est qu'ils osaient inviter une patrouille entière de la Garde, Capitaine compris, à encadrer une soirée pareille, sans la moindre pression. Cette absinthe, extrêmement prisée à l'époque, avait été justement interdite à cause de ses capacités aphrodisiaques considérées comme presque anormales. Elle était depuis liée à de longues régulations et à une interdiction formelle d'être commercialisée. Dans le cas présent, il était clair que l'alcool devait provenir de la réserve personnelle de Pomelo et qu'en soit aucune démarche ne pouvait être menée à son encontre. D'où l'abus ouvert aux yeux de tous, le principe même de profiter de son statut et de sa richesse. Sans compter qu'il s'agissait d'un alcool extrêmement rares, les Lucols Bleues étant une variété de baies qui ne poussent qu'a une certaine période des lunes froides au coeur de territoires particulièrement hostiles. L'appel à un groupe d'Aventuriers chevronnés était souvent de mise pour n'en ramener qu'un sac ou deux. D'où le fait que Yuduar était conscient de l'existence du liquide bleuté, ayant lui-même fait part à de telles expéditions par le passé.
"Bien... euh..." le gradé ne savait clairement pas sur quel pied danser face à une telle trouvaille. "Vas retrouver ton corps et revient ici avec quatre gars, dit leurs que l'ordre vient de moi. Vas falloir qu'on poste du monde a l'intérieur pour éviter les débordements. En espérant qu'il vienne pas de nos rangs."
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-À vos ordres capitaine !
Petite goutte que j'étais, on aurait presque pus me voir faire un salut militaire à mon supérieur. Mais je n'avais pas de bras. Je bondissais alors de l'épaule du capitaine espérant qu'il sache gérer se genre de situation car moi j'étais juste perdu et la pâleur de ma forme risquait de se répercuter sur mon corps vu la situation chaotique et improbable dans laquelle on se retrouvait. Je bondissais ici et là, l'évitant plus vite car je ne voulais pas flâner. Une mission classique et chiante qu'avait dit Yuduar... Il c'était bien loupé sur le coup, mais qui aurait pus parier sur ça. Certainement pas moi. J'avais donc regagné l'extérieur, hurlant :
-Les gars... C'est un bordel à l'intérieur...
Je n'avais pas eu le temps de terminer ma phrase et demander où étaient mon corps que déjà je me retrouvais happer vers lui, réveiller par le choc de mon front contre le sol. Oui, la pauvre demoiselle qui me tenais avait lâcher mon corps devant la surprise de voir un smiley spectral apparaître et lui parler. Tout le groupe était pourtant au courant pour mon pouvoir, le capitaine préférant que chacun connaisse les capacités de ses camarades mais il faut l'avouer quand on y est confronter pour la premier fois ça peut être un choc. Pour le coup ça m'étais bénéfique même si je sentais déjà croître un terrible bosse sur mon front. La routine quoi ! Tandis que je me massais la bosse d'une main je m'étais relever comme une flèche manquant presque d'assumer la garde qui veillait sur moi d'un terrible coup de tête. J'avais finis par attraper son bras en la captant du regard, avant de balayer trois autres gardes du regard.
-Vous trois avec moi ! Ordre du capitaine ! On doit réguler un incident à l'intérieur ! On vous laisse l'extérieur ça devrait aller non ?
Je n'attendais pas vraiment de réponse alors je me suis retourné en tirant la gardienne de mon sommeil et en faisant des signes aux trois autres de me suivre. Nous étions rapidement dans le hall ou j'avais laisser le garde à la barbe soyeuse. Mais la situation ne semblait pas s'être calmé, au contraire une vague de nudiste intéressé semblait avoir poser leur regard vicelard et intéressé sur le capitaine du sud...
-On est dans la merde capitaine... Oh pardon, non on est dans la merde j'ai pas plus courtois capitaine ! Vos ordres ?
Je dois bien avouer que je paniquais devant cette marrée d'hommes et de femmes nue déferlant sur le hall pour nous déchirer nos vêtement et croquer notre innocence. Vraiment c'était un spectacle que je ne m'étais jamais imaginé. Et contre toutes attente la peur me paralysais. J'étais encore trop jeune et innocent pour me faire croquer et mourir, non ?
Yuduar Al RakijaCapitaine Fantasque
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Alors que sa petite goutte de soldat s'affairait a prendre ce qui devait être ses jmabes à son cou, Yuduar fit marche arrière pour revenir dans le coeur du hall et de la grande salle. L'ambiance commençait à devenir de plus en plus folle au fur et à mesure que les servants distribuaient les petites fioles d'absinthe de lucols. Chacun y voyant là l'excuse pour exposer ses vices, les tissus tombaient à tour de bras à grand renfort de rire graveleux. Un bordel sans nom.
En soit il ne devrait pas y avoir de danger à proprement dire, ce n'était après tout qu'une bande de nobles délurés qui se payaient un tranche de bon temps selon leurs tendances sociales. Mais dans une telle cohue, que ce soit par une magie étrange ou un autre phénomène, une bourde ou un incident pourrait vite arrivé.
S'installant dans la ligne direct du regard du Seigneur Pomelo, le Capitaine croisa le regard ardent du noble maitre des lieux et hocha négativement du chef pour signifier son désaccord quant à de telle pratique. Son attention ainsi attirée, le noble court sur patte et bedonnant se fraya un chemin jusqu'à l'homme en armure. Son grand sourire, à la fois fier et salace, se targuait d'avance de la riche idée d'avoir ainsi animé sa soirée.
"Allons mon bon monsieur de la Garde, il faut se détendre! Le Royaume ne périra pas dans les flammes pendant la nuit!" entama Pomelo d'une vois nasillarde à souhait.
"Monsieur." salua sèchement Yuduar "Je ne suis pas là pour me mêler aux festivités, conformément aux ordres de mes supérieurs. Quant à l'Absinthe de Lucols... je pense que son usage aurait été mieux à échelle privé plutôt qu'en donner au tout public."
"Ohohoh, voyez vous cela! Et dire qu'on m'avait vanté votre bonhomie et votre ouverture d'esprit, vous me voyez là bien surpris monseigneur!"
"Cela n'as rien a voir avec..." le capitaine soupira en baissant du regard, se sentant à deux doigts d'envoyer bouler l'irresponsable richot qui se trouvait en face de lui "Je connais cet alcool et ses effets, ainsi que son interdiction sur le marché pour de bonnes raisons. C'est mon boulot de veiller à ce que personne ne s'égorge au milieu de la folie que "vous" avez mis en place."
Au moment où le ton du gradé s'avéra plus tranchant, un petit groupe de ses hommes menés par le fidèle Zeldris arriva à son secours. L'annonce du jeune soldat ne faisait pas bonne figure mais avait au moins le don d'être honnête. Il ne devait pas se douter que le grassouillet bonhomme juste à côté était le maitre de maison. Un détail qui arracha un sourire amusé sur les lèvres de Yuduar, la franchise de Zeldris était l'une de ses plus belles armes après tout.
"Bien, messieurs, postez vous autour de la grande salle en équipe de deux prêt des grands axes de la demeure. Un groupe sur la droite, l'autre sur la gauche. Normalement une unité d'homme s'occupe des jardins derrière et moi je reste sur la ligne du hall et de l'entrée. Compris?" il scruta les prunelles de ses soldats l'un après l'autre, s'assurant leur pleine compréhension "Si jamais vous voyez une magie qui risque de faire du grabuge, quelqu'un qui s'amuse à trop jouer du couteau pour amuser la galerie ou quoi, vous intervenez pour le caler au frais en attende que ça dégrise."
Le Capitaine avait sa mine sérieuse, les sourcils légèrement froncés et le regard franc et direct. Il ne tenait pas à ce que cette situation soit prise à la légère, que ce soit par ses hommes ou par les nobles du coin. Retournant son attention vers Pomelo, il conclu son topo.
"Quant à vous MonSeigneur Pomelo, je préférerais que l'utilisation abusive de l'absinthe bleue soit restreinte à des salons privés plutôt que distribuée à tout les invités. Nous sommes sensés vous garder des gêneurs extérieurs et non des dangers intérieurs normalement." adressa t-il un ton encore plus sec qu'auparavant.
"Et vous devriez peut-être vous en contenir à vos assignations d'origines, monsieur le représentant de la Garde."
"Monsieur le Capitaine de la Garde." corrigea Yuduar en claquant de la langue "Si jamais mes services ne vous conviennent pas, ce sera avec plaisir d'accueillir vos retours à la Commission, je pense qu'ils seront charmés à l'idée de devoir enquêter sur une telle dose d'alcool désormais prohibé."
Un silence gênant s'installant lors de trop longues secondes durant lesquels les deux hommes se toisèrent. Finalement la chape de plomb fut brisé par le gradé qui donna un nouvel élan à ses troupes.
"Allez messieurs, trêve de bavardage, on se fait ça vite fait bien fait et la fin der service devrait bien se passer. En position."
En soit il ne devrait pas y avoir de danger à proprement dire, ce n'était après tout qu'une bande de nobles délurés qui se payaient un tranche de bon temps selon leurs tendances sociales. Mais dans une telle cohue, que ce soit par une magie étrange ou un autre phénomène, une bourde ou un incident pourrait vite arrivé.
S'installant dans la ligne direct du regard du Seigneur Pomelo, le Capitaine croisa le regard ardent du noble maitre des lieux et hocha négativement du chef pour signifier son désaccord quant à de telle pratique. Son attention ainsi attirée, le noble court sur patte et bedonnant se fraya un chemin jusqu'à l'homme en armure. Son grand sourire, à la fois fier et salace, se targuait d'avance de la riche idée d'avoir ainsi animé sa soirée.
"Allons mon bon monsieur de la Garde, il faut se détendre! Le Royaume ne périra pas dans les flammes pendant la nuit!" entama Pomelo d'une vois nasillarde à souhait.
"Monsieur." salua sèchement Yuduar "Je ne suis pas là pour me mêler aux festivités, conformément aux ordres de mes supérieurs. Quant à l'Absinthe de Lucols... je pense que son usage aurait été mieux à échelle privé plutôt qu'en donner au tout public."
"Ohohoh, voyez vous cela! Et dire qu'on m'avait vanté votre bonhomie et votre ouverture d'esprit, vous me voyez là bien surpris monseigneur!"
"Cela n'as rien a voir avec..." le capitaine soupira en baissant du regard, se sentant à deux doigts d'envoyer bouler l'irresponsable richot qui se trouvait en face de lui "Je connais cet alcool et ses effets, ainsi que son interdiction sur le marché pour de bonnes raisons. C'est mon boulot de veiller à ce que personne ne s'égorge au milieu de la folie que "vous" avez mis en place."
Au moment où le ton du gradé s'avéra plus tranchant, un petit groupe de ses hommes menés par le fidèle Zeldris arriva à son secours. L'annonce du jeune soldat ne faisait pas bonne figure mais avait au moins le don d'être honnête. Il ne devait pas se douter que le grassouillet bonhomme juste à côté était le maitre de maison. Un détail qui arracha un sourire amusé sur les lèvres de Yuduar, la franchise de Zeldris était l'une de ses plus belles armes après tout.
"Bien, messieurs, postez vous autour de la grande salle en équipe de deux prêt des grands axes de la demeure. Un groupe sur la droite, l'autre sur la gauche. Normalement une unité d'homme s'occupe des jardins derrière et moi je reste sur la ligne du hall et de l'entrée. Compris?" il scruta les prunelles de ses soldats l'un après l'autre, s'assurant leur pleine compréhension "Si jamais vous voyez une magie qui risque de faire du grabuge, quelqu'un qui s'amuse à trop jouer du couteau pour amuser la galerie ou quoi, vous intervenez pour le caler au frais en attende que ça dégrise."
Le Capitaine avait sa mine sérieuse, les sourcils légèrement froncés et le regard franc et direct. Il ne tenait pas à ce que cette situation soit prise à la légère, que ce soit par ses hommes ou par les nobles du coin. Retournant son attention vers Pomelo, il conclu son topo.
"Quant à vous MonSeigneur Pomelo, je préférerais que l'utilisation abusive de l'absinthe bleue soit restreinte à des salons privés plutôt que distribuée à tout les invités. Nous sommes sensés vous garder des gêneurs extérieurs et non des dangers intérieurs normalement." adressa t-il un ton encore plus sec qu'auparavant.
"Et vous devriez peut-être vous en contenir à vos assignations d'origines, monsieur le représentant de la Garde."
"Monsieur le Capitaine de la Garde." corrigea Yuduar en claquant de la langue "Si jamais mes services ne vous conviennent pas, ce sera avec plaisir d'accueillir vos retours à la Commission, je pense qu'ils seront charmés à l'idée de devoir enquêter sur une telle dose d'alcool désormais prohibé."
Un silence gênant s'installant lors de trop longues secondes durant lesquels les deux hommes se toisèrent. Finalement la chape de plomb fut brisé par le gradé qui donna un nouvel élan à ses troupes.
"Allez messieurs, trêve de bavardage, on se fait ça vite fait bien fait et la fin der service devrait bien se passer. En position."
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Exécutant l'ordre du capitaine du sud, mon binôme et moi nous dirigions du côté gauche. La sinistra portait bien son nom, car c'est dans cette partie du hall que les deux alchimistes de la tour, enchanteurs royaux, bataillaient comme des gamins pour se prouver l'un à l'autre sa supériorité. Ils faisaient ça pour tous les domaines, vraiment tout et aujourd'hui c'était l'alcool ! Ce n'était pas deux vieux croulants que la foule encourageait à coup de cris et de frénétique : Bois ! Bois ! Bois ! Au contraire c'était une fringante et belle jeune femme dans la vingtaine et son homologue masculin dans la fleur de l'âge. Deux esprits jeunes et libres, mais brillant et féru de savoir. La blonde semblait avoir une bonne descente vu le nombre de verres du côté de sa table, mais elle semblait vaciller de tout son corps et embrumer la l'alcool de lucols elle était plus enjôleuse que jamais envers son ami et ennemi.
Rival qui aujourd'hui semblait avoir un autre soucis, celui d'une vessie bien trop petite et bien trop pleine qui sembler le mener au point de rupture rendant impossible l'ingestion d'une goutte de plus du breuvage bleue, expliquant son retard et sa posture maladive. Il était tellement entouré... Des regards le fixait et sa charmante collègue s'était attaché à son coups alors oui tout plein de raison pour laquelle il ne pouvait s'en aller et uriner, dont une conséquente qui l'empêchait de se lever décemment sans passer pour un pervers. Vu la teneur de la soirée le remarquerait on seulement ? Non, mais il était bien trop timide malgré ses grand airs pour se dévoiler d'avantage surtout auprès de sa rivale blonde dont il était secrètement épris. Nous tranchions la foule pour faire la rencontre des deux estimés jeune gens qui entouré d'une myriade de verre vide et de verres rempli nous regardèrent hébété, complètement largué. Nous dûmes batailler pour les séparer et les jeter dehors comme des malpropres, mais ils avait beaucoup trop bu.
-Raahh ! L'autre imbécile c'est pisser dessus... Il m'a éclabousser j'en ai partout... Et toi comment ça c'est passé avec ta timbré ? Elle avait l'air collante !
Nous étions là, à la position requise par Yuduard après avoir jeter les deux fauteurs de trouble hors du hall sans meme reconnaître leur statut, reclus tel de pauvre plèbe sans importance. Mon collègue sortit alors une petite flasque discrète rempli qu'un liquide bleue. Une trouvaille faite sur cette alcoolique d'enchanteresse. Une piece à conviction qu'il avait décider de garder et de ramener à la caserne pour animer quelques soirée.beaucoup de bordel à venir, mais aujourd'hui le piece fut éviter grâce à l'escouade du capitaine Al Rakija qui veillé au grain. Et cette soirée fut bien plus mouvementé que je ne l'aurais pensée ! Je ferais bien de suivre le capitaine plus souvent tient donc !
Yuduar Al RakijaCapitaine Fantasque
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Les minutes s'égrainèrent sous la férule du Capitaine et de ses hommes qui prirent place autour du hall où se déroulait le temps fort des festivités. Minutes qui au fur et à mesure des interpellations, devinrent des heures.
Yuduar attrapa par le col un serveur qui visiblement semblait désireux d'arrondir ses fins de mois en profitant de la déchéance présente. Les poches remplies de parures et de bagues, c'est devant le Capitaine que le coquin avait osé défaire une invité d'un bracelet d'or blanc serti de saphir. Ni une ni deux, quelques enjambées plus tard, le malandrin s'était fait coller dos au mur sous le regard flamboyant d'un Capitaine Al Rakija qui n'était clairement pas d'humeur à rigoler. En temps normal un cas comme le sien c'était directement les fers aux poignets et direction un séjour aux geôles de la Caserne. Mais dans sa grande mansuétude, Yuduar lui proposa de vider l'intégralité de son butin pour qu'ensuite il prenne ses affaires et déguerpissent en vitesse. Un ordre que le blondinet ne tarda pas a exécuter, lèvres bafouillantes d'excuses et yeux humides de presque pleurs.
Lorsqu'il se retourna il pus remarquer deux de ses gars aux prises avec un bedonnant barbu qui trouvait l'idée de bonne de jongler avec des orbes enflammées. L'un de ses garde commença à hausser le ton, un homme dans l'assemblée en fit de même, le barbu continua, une orbe enflamma un pan de robe , le garde jeta le fond d'eau d'un seau à champagne sur le tout et imposa de plus belle sa présence. Le tout sous l'oeil alerte d'un Yuduar prêt à renforcer ses troupes de sa présence de lion. Tout ce bordel commençait terriblement à lui taper sur le système.
Derrière lui, il entendit la voix de Zeldris entrain de se plaindre de s'être fait uriner dessus par un invité qu'il avait dut sortir manu militari. Croisant le regard de la recrue, le Capitaine acquiesça en signe d'encouragement face à la prise de responsabilité du jeune garde. Cette assignation était une vraie galère mais il parvenait tout de même à sortir son épingle du jeux malgré ses débuts douteux en soirée.
Les heures continuèrent ainsi à s'écouler. Les serveurs se firent plus rares, les interventions aussi, la présence de la garde ramena un peu de réalité dans le fond des yeux des invités et le Seigneur Pomelo ne pouvait délibérément pas contester l'autorité du Capitaine en public. Sans compter que les actions de ce dernier venait d'éviter qu'un incendie se déclare dans son salon, qu'une partie du sol termine recouverte de pisse et qu'un transformiste finisse par violer une camériste d'une autre invitée. Il fallait se rendre à l'évidence, comme dit précédemment, l'absinthe de Lucols Bleues n'as pas été prohibée par le plus grand des hasards. L'alcool fut le facteur commun de plusieurs soirées désastreuses dont certains coutèrent la vie à plus d'un haut dignitaire de la Noblesse d'Aryon. Sans parler des Aventuriers qui mettaient la main-dessu et ça pour le coup, Yuduar était bien placé pour avoir un avis sur la question. Il avait failli y perdre une jambe, une histoire pour un autre jour.
Le rassemblement des troupes fut sonné au moment où la soirée commençait sa phase descendante.
"Bon boulot les gars, on a pas eu de cas majeurs dans les pattes et là les effets commencent à s'estomper. Je pense que Pomelo vas pas remettre le couvert. Vous pouvez disposer et demander un changement de patrouille, aller vous reposer ou voir si vous voulez faire un convoi pour la Caserne. Je m'occupe de boucler tout ça et je vous retrouverais à la Caserne pour la réunion de rapport demain."
Il engloba ses bleusailles d'un sourire bienveillant, une véritable fierté non feinte habitant ses paroles. Zeldris à sa droite, le blondinet reçu en prime une bonne vieille tape sur l'épaule. Il allait peut-être réussir à en faire quelque chose de ce gaillard!
Tandis que sa troupe s'éloignait, Yuduar resta fidèle à son poste en attendant la relève. Mais la soirée allait s'annoncer plus calme, il aurait même sûrement le temps de chaparder un cigare à fumoter au détour d'un jardin ça se trouve. Pomelo voulait de la bonhomie et de l'ouverture d'esprit, il ne devrait pas se plaindre d'une telle conclusion!
Yuduar attrapa par le col un serveur qui visiblement semblait désireux d'arrondir ses fins de mois en profitant de la déchéance présente. Les poches remplies de parures et de bagues, c'est devant le Capitaine que le coquin avait osé défaire une invité d'un bracelet d'or blanc serti de saphir. Ni une ni deux, quelques enjambées plus tard, le malandrin s'était fait coller dos au mur sous le regard flamboyant d'un Capitaine Al Rakija qui n'était clairement pas d'humeur à rigoler. En temps normal un cas comme le sien c'était directement les fers aux poignets et direction un séjour aux geôles de la Caserne. Mais dans sa grande mansuétude, Yuduar lui proposa de vider l'intégralité de son butin pour qu'ensuite il prenne ses affaires et déguerpissent en vitesse. Un ordre que le blondinet ne tarda pas a exécuter, lèvres bafouillantes d'excuses et yeux humides de presque pleurs.
Lorsqu'il se retourna il pus remarquer deux de ses gars aux prises avec un bedonnant barbu qui trouvait l'idée de bonne de jongler avec des orbes enflammées. L'un de ses garde commença à hausser le ton, un homme dans l'assemblée en fit de même, le barbu continua, une orbe enflamma un pan de robe , le garde jeta le fond d'eau d'un seau à champagne sur le tout et imposa de plus belle sa présence. Le tout sous l'oeil alerte d'un Yuduar prêt à renforcer ses troupes de sa présence de lion. Tout ce bordel commençait terriblement à lui taper sur le système.
Derrière lui, il entendit la voix de Zeldris entrain de se plaindre de s'être fait uriner dessus par un invité qu'il avait dut sortir manu militari. Croisant le regard de la recrue, le Capitaine acquiesça en signe d'encouragement face à la prise de responsabilité du jeune garde. Cette assignation était une vraie galère mais il parvenait tout de même à sortir son épingle du jeux malgré ses débuts douteux en soirée.
Les heures continuèrent ainsi à s'écouler. Les serveurs se firent plus rares, les interventions aussi, la présence de la garde ramena un peu de réalité dans le fond des yeux des invités et le Seigneur Pomelo ne pouvait délibérément pas contester l'autorité du Capitaine en public. Sans compter que les actions de ce dernier venait d'éviter qu'un incendie se déclare dans son salon, qu'une partie du sol termine recouverte de pisse et qu'un transformiste finisse par violer une camériste d'une autre invitée. Il fallait se rendre à l'évidence, comme dit précédemment, l'absinthe de Lucols Bleues n'as pas été prohibée par le plus grand des hasards. L'alcool fut le facteur commun de plusieurs soirées désastreuses dont certains coutèrent la vie à plus d'un haut dignitaire de la Noblesse d'Aryon. Sans parler des Aventuriers qui mettaient la main-dessu et ça pour le coup, Yuduar était bien placé pour avoir un avis sur la question. Il avait failli y perdre une jambe, une histoire pour un autre jour.
Le rassemblement des troupes fut sonné au moment où la soirée commençait sa phase descendante.
"Bon boulot les gars, on a pas eu de cas majeurs dans les pattes et là les effets commencent à s'estomper. Je pense que Pomelo vas pas remettre le couvert. Vous pouvez disposer et demander un changement de patrouille, aller vous reposer ou voir si vous voulez faire un convoi pour la Caserne. Je m'occupe de boucler tout ça et je vous retrouverais à la Caserne pour la réunion de rapport demain."
Il engloba ses bleusailles d'un sourire bienveillant, une véritable fierté non feinte habitant ses paroles. Zeldris à sa droite, le blondinet reçu en prime une bonne vieille tape sur l'épaule. Il allait peut-être réussir à en faire quelque chose de ce gaillard!
Tandis que sa troupe s'éloignait, Yuduar resta fidèle à son poste en attendant la relève. Mais la soirée allait s'annoncer plus calme, il aurait même sûrement le temps de chaparder un cigare à fumoter au détour d'un jardin ça se trouve. Pomelo voulait de la bonhomie et de l'ouverture d'esprit, il ne devrait pas se plaindre d'une telle conclusion!
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