Informations
Prénom Kemenes
Surnom Kem, Keme
Age 27
Sexe F
Groupe Garde
Spécialité/Métier/etc Navale
Orientation sexuelle Tant que la personne lui plait, elle ne fait pas attention au genre.
Particularité Son physique (dents pointues, cheveux marine et noirs, pupilles dilatées...)
Arme de prédilection Ses écailles
Funfacts Humour bancal
Pouvoir
Catégorie Transformation
Kemenes peut se transformer en Prirva. Elle a 3 stades de transformation :
- 1er stade : Stade humain. Grâce au fait qu'elle nage depuis petite + les capacités de sa créature, elle peut plonger jusqu'à 5 minutes en apnée (le record mondial féminin étant de 9 minutes). Et globalement détient de bonnes performances athlétiques en natation.
Temps de transformation entre stade 1 à stade 2 : 3 minutes
- 2ème stade : Son corps se couvre d'écailles, ses mains et pieds se palment et des nageoires apparaissent à la place de ses oreilles, ainsi que sur son dos. Ses yeux deviennent totalement noirs, sa peau s'assombrit et prend des tons violets et marines. Elle reste bipède, garde ses cheveux et peut parler. Elle peut respirer sous l'eau le temps de sa transformation.
Temps de transformation : 20 minutes - au delà, les écailles commencent à disparaître à des endroits disparates de son corps, ses branchies disparaissent, elle perd en endurance, ses poumons la brûlent...
- 3ème stade : Transformation complète à débloquer en boutique
Contre-coup transformation : Après sa transformation, Kemenes sera épuisée physiquement (courbatures, douleurs thoraciques). Elle devra, aussitôt redevenue humaine, se reposer minimum 2h selon le temps qu'elle a passé transformée.
Son pouvoir est actif mais Kemenes éprouve un besoin irrépressible de se transformer en étant immergée ou totalement mouillée (bain, baignade, douche...) Elle l'active sans contrôler sa transformation. C'est un déréglement qui relève du psychique et non pas du pouvoir, car dans les formes elle est totalement capable de contrôler l'activation de sa transformation. Par exemple : si elle tombe inconsciente dans la mer, elle ne se transformera pas.
Kemenes possède les capacités de la Prirva, voici ceux qu’elle possède actuellement :
- Ses écailles sont robustes et font effet cuirasse.
- Ses écailles sont également tranchantes, elle peut s’en servir comme arme (les lancer entre autres car ses écailles sont légères.)
Ses écailles sont tranchantes : la peau humaine ou animale y est très vulnérable. Elles peuvent abîmer une armure ou le cuir mais ne peuvent pas les transpercer.
De même l'effet cuirasse peut supporter deux à trois attaques directes mais commencera à s'affaiblir si les coups visent toujours le même endroit.
Capacités à ajouter à l'avenir :
- Jet de Ténèbres (une sorte de liquide semblable à de l'encre) qu'elle peut cracher. Rayon de départ 3 mètres - rayon amélioré : 5 mètres - rayon final : 9 mètres
- Queue puissante : force et vitesse de la queue décuplée.
- Contrôle : peut contrôler ses écailles de manière indépendante.
Description
Kemenes est une personne d’apparence svelte, tonique. De bonne stature, elle est musclée, avec les clavicules bien dessinées. Avec un visage fin et de grands yeux bleu presque gris, elle pourrait être considérée comme une belle femme mais certains aspects de son physique peuvent interpeller. En effet, sa peau lisse a un aspect luisant et bleuâtre à certains endroits. Ses pupilles sont anormalement dilatées et lui donnent un air tantôt halluciné tantôt lunaire qui ferait penser au regard d’une créature aquatique. Il en va de même pour ses oreilles, à la forme doublement pointue rappelant plus d’une nageoire que d’une esgourde. Pour finir, sa dentition bien que parfaite n’est qu’un alignement de crocs pointus. Consciente de son apparence quelque peu à contre-courant, elle porte souvent une capuche et ne sourit qu’en présence de personnes de confiance, voulant éviter d’effrayer ou simplement de mettre mal à l’aise ses interlocuteurs.
Elle possède une chevelure courte qui pourrait rappeler les fonds marins : noire, épaisse, ondulée avec quelques mèches d’un bleu marine et azurin qu’elle noue en tresses plaquées. Depuis son arrivée à la garde, elle se rase maintenant sur les côtés, pour des questions pratiques.
La jeune femme est persuadée d’être drôle, ne se rendant pas compte que très souvent elle est effectivement drôle, mais malgré elle. Elle trouvera aussi certaines choses ou situations hilarantes qui ne le seront pas forcément aux yeux d’autrui. Elle a une fâcheuse tendance à répondre totalement à côté de ce qu’on vient de lui dire. On pourra lui signifier qu’il va faire beau demain , elle répondra que oui, elle aime bien le poisson. Est-ce parce qu’elle n’écoute pas, parce qu’elle est dans les nuages ? Nul ne sait vraiment, pas même elle, ce qui est sûr c’est que cela peut parfois donner des conversations sans queue ni tête ou bien des situations rocambolesques. Elle sait cependant faire preuve de respect quand la situation l’impose. Étonnement, au sein de la Navale, elle est l’Amiral Biezdań, consciencieuse et réfléchie, mais une fois son service fini, elle redevient Kemenes, qui racontera la fameuse blague du gloot qui avait perdu son sandwich.
On pourrait facilement croire qu’avec ce trait de personnalité un tantinet loufoque fait d’elle une personne facilement impressionnable ou naïve, il n’en est rien.
En effet, suite à la tentative d’enlèvement sur sa personne par des trafiquants quand elle avait treize ans, elle est d’une méfiance presque maladive envers le monde extérieur et exprime beaucoup de difficultés à accorder sa confiance, étant persuadée que si jamais une personne se rend compte de la créature en laquelle elle peut se transformer, elle essayera de prendre avantage d’elle ou peut-être pire encore. Même si elle ne contrôle pas l’apparition de ses écailles, elle se condamne souvent sur ce point, se sentant vulnérable et ne dira jamais qu’elle peut se transformer en une créature telle que la Prirva. Elle fera en sorte, dans la mesure du possible, de ne pas donner le nom de sa créature. Ce qui provoque une dualité chez Kemenes, partagée entre son envie de se faire sa place dans ce monde et sa peur des autres. Par moment, cette peur se manifeste si fortement qu’elle s'apparenterait presque à de la paranoïa.
Fort heureusement, ces épisodes restent sporadiques et se sont fait de plus en plus rares à mesure que Kemenes vieillissait. Ils n’ont cependant pas totalement disparu et peuvent refaire surface quand elle se sent acculée ou stressée. Il n’y a qu’à la Garde et qu’avec les gens de la Garde qu’elle se sent pleinement en sécurité pour les raisons évoquées dans son histoire. Ce qui n’est pas totalement sans danger, car tous les gardes ne sont pas des enfants de cœur mais Kemenes pense naïvement que toutes les personnes ayant rejoint la Garde sont de potentiels héros et donc forcément de bonnes personnes, sans mauvais fond ni mauvaises intentions.
La jeune femme n’est donc logiquement pas de nature belliqueuse et se servira surtout de ses habilités pour se protéger ou protéger son entourage plutôt qu’attaquer, sauf si la situation requiert une intervention plus agressive.
Elle est d’un naturel spontané et honnête, ne mâchant pas ses mots sans pour autant n’avoir aucunes mauvaises arrières pensées. Elle ne filtre pas toujours ses propos et peut apparaître sous certaines conditions comme une personne arrogante alors qu’il n’en est rien.
Son rêve tenace de rentrer à la Navale l’a aidé à surmonter ses peurs, et elle aspire à devenir un modèle exemplaire pour ses deux petits frères. Le fait d’avoir réussi à gravir les échelons et d’être reconnu par ses pairs l’aide au quotidien dans son acceptation de soi. Avec un peu de patience et de compréhension, Kemenes peut devenir une camarade d’une loyauté sans faille (mais toujours avec un humour bancal, il faut se faire une raison.)
Histoire
Jusqu’à ce qu’un jour Jarmila et Roman apprennent l’existence d’une créature abyssale rare, qui reste encore un mystère pour beaucoup de chercheurs : la Prirva. Instantanément fascinés et bien décidés à pouvoir l’apercevoir en vrai et l’observer dans son habitat naturel, ils sont partis comme ils avaient l’habitude de partir, Jarmila collant un bisous teinté de rouge à lèvre sur le front de la petite Kemenes, alors âgée de six ans, et Roman prenant ses trois enfants dans ses bras fins en leur demandant de ne “pas grandir trop vite”. Ils ne reviendront jamais.
Dusha avait l’habitude de ne pas avoir de nouvelles pendant plusieurs jours, mais Roman envoyait toujours son messagerbou pour donner des nouvelles du déroulé de l’expédition et la date de leur retour potentiel. Seulement, cette fois, pas de lettres. Ce fut plusieurs jours d’attente, puis des semaines, des mois et enfin une année entière, en vain.
Dusha a fait ce qu’elle a pu pour jongler entre la prise en charge complète de ses trois neveux et payer des excursions de recherches dans l’espoir de retrouver le bateau de son frère et sa belle-sœur. Sans succès. Ils avaient tout bonnement disparu.
Les trois enfants ont donc grandi principalement avec leur tante, sévère mais aimante, dans une modeste maison en bord de mer entre le Grand Port et le Temple, dans un endroit calme et reculé.
Etant la plus grande, Kemenes est rapidement devenu indépendante, allant pêcher seule et accompagnant sa tante sur le marché pour vendre son butin, souvent fructeux.
Dusha mettait un point d’honneur à traiter sa nièce et ses neveux de manière la plus égale possible, tout le monde devait y mettre du sien pour le bon fonctionnement de la petite famille. Tâches ménagères, petits boulots, études, rien n’y coupait.
Pratiquante, leur tante a donc élévé Kemenes et ses frères dans la foi et étant fidèle les emmenait régulièrement au Temple. Kemenes n’y a jamais vu d’inconvénient,trouvant le Temple et les endroits de recueillements reposants et appelant à l’acceptation, y voyait même un endroit où elle pouvait être elle-même sans être juger. Siloé et Nérée y allaient sans broncher surtout pour faire plaisir à leur tante, arrivant sans difficulté à somnoler sans se faire repérer pendant certains offices.
Le pouvoir de Kemenes s’est déclaré l’année de ses huit ans, quasiment deux ans jour pour jour après la disparition de ses parents. Se sentant toujours attirée par l’eau et plus particulièrement par l’océan , elle avait pris pour habitude d’aller nager tous les matins, quasiment au lever du soleil, dans une crique située non loin de leur maison. Elle appréciait cet endroit calme et reculé que quasiment personne ne connaissait. Sa tante n’appréciait pas particulièrement qu’elle sy rende car les eaux y étaient profondes et capricieuses mais les poissons variés et nombreux. Il y a avait un accord tacite entre elles-deux, Kemenes pouvait aller nager en toute quiétude si elle ramenait une bonne prise pour le marché.
Un matin, elle s’était réveillée avec une sensation étrange au ventre. Elle déambulait lentement vers le chemin sinueux menant à la crique avec une envie de fuir et de courir à l’endroit où son cœur lui criait que quelque chose l’attendait.
Enfin arrivée sur la petite plage, elle scruta la mer pendant un long moment, guettant le moindre signe inhabituel. L’air était frais, le soleil pointait le bout de son nez et les nuages peignaient de rose le ciel encore endormi. La mer était calme, le clapotis des vagues rassura Kemenes qui sembla oublier son malaise pendant quelques instants. Alors qu’elle s’apprêtait à rentrer dans l’eau, une tâche sombre sur le dessus de de l’eau attira son attention. La tâche semblait se rapprocher et s’élargir à une vitesse moyenne. A la fois fascinée et effrayée, la petite fille ne bougeait plus, comme pétrifiée. Elle compris bientôt qu’il s’agissait de l’eau claire de la mer qui avait prit une teinte noirâtre et violette. Kemenes crut percevoir des mouvements dans les eaux profondes de la crique. Restant alerte, elle ne bougea pas et fixa les mouvements des vagues, remarquant que l’eau devenue de plus en plus noire s’étendait vers elle. Elle aperçut la nageoire dorsale d’une créature inconnue sortir et rentrer gracieusement dans l’eau, s’approchant peu à peu d’elle, suivit par des mouvements de vagues laissant soupçonner la présence d’autres êtres aquatiques. Bien qu’effrayée, la petite fille avançant instinctivement dans l’eau maintenant totalement noire, arrivant à hauteur de ses genoux. Elle se stoppa, se sentant encerclée. Une odeur inconnue lui effleura les narines, elle sentait le soleil matinale lui chauffer doucement le visage. Elle attendait. Puis elle la vit enfin. Tout doucement, la créature sortit sa tête de l’eau, ne laissant que dépasser ses yeux, en avançant toujours vers Kemenes. Elle regardait la petite fille de ses grands yeux noirs, une lueur bleue marine étincelait dans son regard étrange. Arrivée à sa hauteur, la petite pouvait mieux examiner cette créature, qui ressemblait à une sirène sans en être une. Ses épaules sortaient de l’eau et elle pouvait laisser voir une peau bleu encre à la limite du noir, des écailles iridescentes et des nageoires le long de ses bras. Kemenes ne put s’empêcher d’admirer cet être aquatique, qui semblait aussi la contempler. Elle s’aperçut bientôt qu’elle n’était pas seule et que d’autres créatures semblables à celle face à elle les entouraient, certaines avaient sorti leur tête de l’eau, laissant seulement paraître leurs yeux, d’autres faisaient tournoyer leurs longues queues dans une valse silencieuse. La créature sortit lentement une main palmée de l’eau, tenant en sa paume un objet que Kemenes reconnut presque aussitôt. C’était le pendentif de son père. Une boule se forma instantanément dans le ventre de la petite fille, remuant des souvenirs qu’elle avait enfoui tant bien que mal. Son regard allait et venait du pendentif à la créature et soudain, elle eut une révélation.
- C’est vous les Prirvas ? Demanda Kemenes d’une voix tremblante.
En guise de réponse, la Prirva lui tendit le pendentif avec précaution. La fillette enserra la chaîne de sa petite main, sans quitter des yeux l’être qui était devant elle. Elle sentit sa gorge se nouer et de grosses larmes coulèrent le long de ses joues. Les créatures commencèrent à s’éloigner une à une, silencieusement, seul le bruit des vagues pouvant être entendu. Il ne restait plus que la Prirva en face de Kemenes. L’eau retrouvait peu à peu sa couleur originelle. Toujours en pleurs, la petite fille distinguait mal l’être en face d’elle à cause des larmes qui lui brouillaient la vue. Elle crut sentir une caresse contre sa joue trempée, et devina la silhouette de la Prirva s’éloigner, pour bientôt disparaître sous les eaux. Une fois ses larmes eurent tari, la petite contempla la mer, à la recherche de la moindre trace d’une tâche noire. Mais l’eau était d’un bleu étincelant, le soleil s’était levé, la journée s’annonçait être magnifique. Elle se rappela le pendentif bien enserré au creux de sa main, et après un moment d’hésitation, décida de le regarder plus attentivement. C’était bien le pendentif de son père. La chaîne avait rouillé, mais le Tanhiwa en or n’avait quasiment pris aucun dommage. Mais ce ne fut pas le pendentif qui attira le plus son attention. Sa main était à présent recouverte d’écailles iridescentes. Bouche bée, la petite fille examina sa main. Éprouvant une sensation étrange dans ses jambes, elle baissa les yeux pour découvrir que ses pieds et mollets étaient eux aussi recouverts de ces mêmes écailles. Ces écailles ressemblaient à s’y méprendre à celles des Prirvas rencontrées plus tôt. Tremblante, Kemenes enfila le pendentif à la va-vite en ne quittant pas ses jambes des yeux. Lentement, elle s’asseya dans l’eau de sorte à immerger totalement ses jambes dans l’eau. Elle assista alors à un bien étrange spectacle. Ses jambes se recouvrirent presque aussitôt d’écailles, et elle sentit un changement en elle, une sensation étrange, comme des picotements parcouru tout son corps. Ses jambes se transformaient peu à peu, une nageoire commençait à apparaitre, imparfaite encore. Kemenes comprit instinctivement qu’elle avait enfin son pouvoir. Un pouvoir bien ironique compte tenu de l’histoire de sa famille. Le pouvoir de se transformer en Prirva.
Le pouvoir de Kemenes s’est avéré utile pour la famille, facilitant ainsi la pêche aux poissons, coquillages et colis perdus de vaisseaux marchands, facilitant les prises miraculeuses. Dusha a secrètement fait beaucoup de recherches sur la créature en laquelle sa nièce se transforme, qui fascinaient tellement son frère et sa femme. Elle pensait pouvoir apaiser les blessures de la petite fille et peut être les siennes en en apprenant plus sur cet être si peu connu. Malheureusement, elle eut peu de résultats et ne voulant pas trop attirer l’attention sur sa nièce, décida de stopper les recherches au profit de l’éducation de Kemenes.
Kemenes et ses frères sont devenus rapidement très proches, faisant les quatre cents coups ensemble. Siloé étant un peu plus protégé par sa tante, étant aveugle. Les deux jumeaux ont développé leur pouvoir en même temps, eux aussi en rapport avec l’océan. Siloé a un pouvoir d’écholocalisation et lui permet d’avoir relativement son indépendance. Nérée quant à lui peut changer son corps en eau. Les trois enfants s’entendent comme larrons en foire et c’est principalement grâce (à cause ?) de ses frères que Kemenes a développé son sens de l’humour bancal qui faisait rire aux larmes ces deux jumeaux. Comme pour pallier à l’absence de ses parents, la jeune fille prenait son rôle de grande sœur très au sérieux et cela passait surtout par le rire. Au grand damne de leur tante, qui ne se délectait pas volontiers de leurs plaisanteries et leurs farces quotidiennes. (Peut-être qu’elle les trouvait secrètement drôle, on ne saura jamais)
Toujours est-il que malgré la disparition des parents, Dusha et les enfants ont réussi à trouver un équilibre sain, et les enfants ont pu grandir normalement.
Issue d’une classe modeste, Dusha vivait de son talent d’ébéniste, son atelier étant à l’arrière de la maison. Son pouvoir lui permettait de pouvoir graver n’importe quelle surface et elle s’était spécialisée dans la gravure sur bois. Les perles et autres coraux que Kemenes lui ramenait étaient très utiles pour décorer coiffeuses, secrétaires, et bibus. Le complément que rapportait les ventes de poissons sur le marché permettait de gérer raisonnablement les dépenses de la maison. Bien sûr, ce n’était pas simple tous les jours, mais Dusha était une femme persévérante, qui n’avait clairement pour habitude de se laisser facilement abattre.
Kemenes avait parfaitement conscience des sacrifices qu’avait dû faire sa tante pour s’occuper d’eux. À treize ans, elle eu une idée qu’elle crut ingénieuse pour gagner plus d’argent afin d’aider encore plus sa tante. Elle pensait que ses prises de pêches ne suffisaient pas, et sans en parler à qui que ce soit, elle commença à vendre ses écailles aux vertus tranchantes à des personnes peu recommandables, rencontrées sur le marché du Grand-Port. Elle mentit à sa tante sur ces soudaines rentrées d’argent, expliquant un nouveau travail au Grand-Port. Dusha n’ayant pas de raison de douter de sa nièce qui n’avait jusque-là jamais fait preuve d’imprudence (du moins pas de cet acabit), alla même jusqu’à la féliciter. Confortée dans cette idée, l’adolescente effectua plusieurs transactions avec succès. Seuls, ses deux jeunes frères se doutant qu’il se tramait quelque chose, découvrirent le petit manège de Kemenes et, se doutant de la dangerosité de la manœuvre, essayèrent de la dissuader de recommencer. La jeune fille, ne voulant pas inquiéter inutilement ses frères, promit d’honorer une dernière vente déjà prévue et d’arrêter définitivement ses reventes d’écailles. Ce que l’adolescente ne savait pas, c’est que ses acheteurs s’étaient passé le mot entre eux, avaient remarqué que les écailles de la jeune fille se vendaient plus que bien sur le marché noir et avaient fait leurs petites recherches. Sans le remarquer, elle avait été suivie par un des leurs, et bien vite ils avaient découvert que la provenance de ces fameuses écailles tranchantes n’étaient autre que leur petite vendeuse à la sauvette, pas bien vaillante et ne sachant pas encore manier l’épée. Le fameux jour de cette dernière transaction, ils l’attendaient donc en embuscade, afin d’enlever l’adolescente et de profiter de la ressource principale qui les intéressaient : ses écailles. Telle ne fut pas la surprise aussi bien que la terreur de Kemenes quand elle fut assaillie par trois grands gaillards, un l’attrapa en traître par derrière, les autres la maîtrisant sans grande difficulté pour la ligoter et bâillonner. Les autres malfaiteurs avaient amarré discrètement deux chaloupes pour regagner leur repaire. Se débattant sans succès, l’adolescente fut embarquée sans plus de cérémonie et, alors qu’elle pensait ne plus jamais revoir sa famille, elle vit un de ses ravisseurs valdinguer quelques mètres plus loin de la première chaloupe. Essayant de se mouvoir pour apercevoir ce qu’il se passait, elle reconnut instantanément le fameux uniforme de la Garde. Les gardes n’eurent aucun mal à corriger les brigands. Ces derniers avaient peut-être pour habitude de kidnapper des enfants, mais pour se défendre contre des adversaires plus entraînés et habiles, c’était une autre chanson. Une fois bien corrigés et menottés, les quatre gardes (car oui, à la grande admiration de l’adolescente, ils n’étaient que quatre hommes à avoir maîtrisé ses agresseurs.) Ils libérèrent la jeune fille, qui eut bien du mal à expliquer le pourquoi du comment elle s’était retrouvée dans cette situation périlleuse. Encore sous le choc, Kemenes mit un moment avant de pouvoir leur indiquer où elle vivait. Les gardes, patients et conciliants, ne bousculent pas l’adolescente et attendirent qu’elle regagne un semblant de calme avant de pouvoir l'escorter chez elle. Il commençait déjà à faire nuit et elle savait que sa tante devait se faire un sang d’encre. Une fois une patrouille de renfort arrivée pour embarquer les bandits, ils se mirent en route.
Le bruit des sabots des montures des gardes qui martelaient le sol alertèrent Dusha et les jumeaux, qui sortirent en trombe de la maison, affolés. À la vue de sa nièce tremblante et prostrée, Dusha craignait le pire. Les gardes expliquèrent brièvement ce dont ils avaient été témoins et la tante les invita à rentrer à l’intérieur de la maison. Elle pressa Kemenes de s'asseoir, inquiète de la voir si pâle, et proposa une boisson chaude aux gardes pour les remercier, sans vraiment leur donner le choix de refuser. Les jumeaux, pelotonnés de chaque côté de leur grande sœur, observaient la scène en silence. Ils avaient les yeux rougis, les pommettes bouffies et avaient l’air exténués. Kemenes ne préféra pas penser à la raison qui avait causé une telle affliction sur leur joli visage. Une fois tout le monde servi, un des gardes, nommé Hernan, qui devait être le plus gradés, expliqua plus en détails ce qu’il s’était passé. D’abord horrifiée, Dusha se tourna vers Kemenes en gardant le silence. L’adolescente garda la tête baissée, incapable d’affronter le regard de sa tante. Hernan, embarrassé, se gratta la tête et brisa le silence en sortant de sa sacoche une bourse bien remplie. Il expliqua qu’ils avaient trouvé ceci sur Kemenes, ainsi qu’un sac d’écailles qu’ils n’avaient jamais vu auparavant, sur l’un des brigands. Dusha hoqueta de surprise et, tapant du poing sur la table, exhorta l’adolescente de s’expliquer sur le champ. Siloé posa sa tête sur l’épaule de Kemenes, ce contact donna à la jeune fille le courage nécéssaire pour tout avouer à sa tante. Devant les gardes et Dusha, elle raconta son idée, sa volonté de gagner de l’argent facile pour participer aux besoins de la famille. Elle sentit son audience tressaillir quand elle conta sa prise de contact avec ses agresseurs et les transactions qui en ont découlé. Le visage de sa tante avait pâli, elle serrait les poings si fort que ses jointures en été devenues blanches. Elle demanda aux gardes si Kemenes allait avoir des ennuis, ce à quoi Hernan répondit par la négative. Visiblement soulagée (et en colère), elle remercia profondément les gardes et intima Kemenes de faire de même. L’adolescente remercia sincèrement Hernan et ses hommes, en leur avouant les avoir trouver admirables.
Une fois les sauveurs de jeune fille partit, la tante de Kemenes ne peut contenir plus longtemps sa colère et pour la première fois de sa vie hurla sur l’adolescente. Comment avait-elle pu être aussi inconsciente ? Comment avait-elle pu mentir ? Et si les gardes n’étaient pas intervenus ? Et si elle avait disparu, elle aussi ? Recroquevillée sur sa chaise, sa nièce se retenait bruyamment de pleurer. Siloé et Nérée essayèrent de justifier les actions de leur grande soeur, mais le regard noir que leur lança leur tante leur firent bien vite changer d’avis. Quand Dusha demanda enfin pourquoi elle avait fait ça, l’adolescente réprima un sanglot et s’essuya le nez avec sa manche. Kemenes expliqua d’une voix cassée qu’elle avait juste voulu aider un peu, avec d’autres moyens que la pêche. Elle voulait montrer qu’elle pouvait être autre chose qu’un poids pour sa tante. Il y eut un silence, seulement rythmé par les reniflements de Kemenes. Puis soudainement Nérée éclata en sanglot, bégayant qu’il avait eu si peur de perdre sa sœur, bientôt rejoint par son jumeau. Ne pouvant plus retenir ses larmes plus longtemps, la jeune fille se mit à sangloter elle aussi, en bafouillant des excuses et d’autres paroles inintelligibles. Déconcertée par cette soudaine effusion de pleurs, Dusha resta un instant devant eux sans trop savoir quoi faire. Puis, se frottant nerveusement la tempe, elle s’avança doucement vers les enfants de sa sœur. Puis, se frottant nerveusement la tempe, elle s’avança doucement vers les enfants de sa sœur. Elle les enlaça tendrement, en leur expliquant qu’elle ne les avait jamais considérés comme des poids, qu’ils étaient sa famille et qu’elle les aimait tels qu’ils étaient.
Le lendemain, Kemenes alla voir sa tante pour lui annoncer qu’elle voulait devenir garde. Avoir vu ces hommes et femmes la sauver l’avait bouleversée et elle se sentait infiniment reconnaissante envers Hernan et son groupe. Elle, qui ne savait pas ce qu’elle voulait faire plus tard, était maintenant bien décidée à rejoindre les rangs de la Garde et rendre sa famille fière. Et c’est ce qu’elle fit !
Parcours de Kemenes à la Garde :
A dix-sept ans, à sa sortie de l’académie, elle intègre la Navale et commence par un bail de garde côtier. Elle sera affiliée au Village Perché en premier lieu et ensuite à la Forteresse pendant quelques années, ce qui lui permettra de voir un peu du pays et de gagner expérience et gallon.
A vingt et un ans, ayant accompli quelques missions avec succès, elle est remarquée pour son attitude exemplaire et son esprit de leadership, elle est donc promue au Grand-Port. Elle gravira peu à peu les échelons de la Navale pour arriver, à vingt-six sept ans, au grade d’Amiral, juste en dessous de la Major Jill Loritza. Maintenant Amiral et bras droit de la régente d’unité du régiment de la Navale, Kemenes n’a plus qu’à continuer de faire ses preuves.
Quelques mots sur toi
Pseudo : le Nénuphar
je chante pour vous sur le discord
Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ? parler TOUTES les langues du monde D:
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ? nope
Quelle serait la première chose que tu ferais ? attaquer certaines personnes
Côté HRP
Double compte ? je mets déjà bien trop de temps à pondre le 1er
Comment as-tu connu le forum ? mon poto alavro kephkpeh
Un truc à rajouter ? laissez-moi vous passer les Kemenottes /BONK/
Source de l'avatar (laissez la balise CODE)
- Code:
Pour un personnage masculin :
[code][color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]SOURCE EN MAJUSCULE[/b], Personnage @"Pseudo complet"[/code]
Pour un personnage féminin :
[code][color=#ff3366][size=16]♀[/size][/color] [b]SOURCE EN MAJUSCULE[/b], Personnage @"Pseudo complet"[/code]
Aller hop hop on termine ça et on va embêter les gens en RP
Sinon, j'aime bien ton avatar :perfection:
(p.s : merci Sia j'ai si galeré à le faire TT.TT)
Je peux enfin venir t'embêter sous ta fiche! Sans surprise, j'adore comment tu écris et j'ai hâte que tu sois validée !! Bon courage pour terminer tout ça
Je vois que tu as bien avancé ta fiche, hâte de te voir en action dans nos contrées !