Nom Alkhaia de Eliëir

Prénom Primaël

Surnom Priam, Prim, Priapisme par Calixte

Age 32 ans

Sexe Masculin

Groupe Aventurier

Spécialité/Métier/etc Gemmologue, alchimiste à ses heures perdues et curieux de tout.

Orientation sexuelle Bi

Particularité Il adore les pierres. Vraiment beaucoup.

Arme de prédilection Epée à une main, lanceur de potion professionnel.

Funfacts Calixte était le seul capable de dompter ses cheveux jusqu'à ses dix huit ans et ce n'est que lorsqu'il a daigné lui avouer son secret que Primaël à développer une dextérité épatante en terme de tressage de cheveux.


En quelques mots...
D'abord petit génie en herbe, soldat classé ensuite et enfin aventurier à son propre compte -et celui de la guilde sinon c'est pas drôle-, Primaël a eut l'occasion de voir défiler des paysages et bien des personnes mais cela n'a pas entamé son amour de l'aventure et de la découverte. Malgré sa noble lignée il rêve de continuer à parcourir les terres d'Aryon et d'en découvrir les secrets, peut-être même au delà de ses frontières. Le tout sans que la grande famille des Alkhaia de Eliëir ne découvre son subterfuge.  

Nom du pouvoir Absorption sonore

Catégorie Divers ?


Fonctionnement du pouvoir
Le pouvoir de Primaël lui permet d’absorber et interrompre les sons. Il dispose de deux heures durant la journée où il peut interrompre jusqu’à cinq sons (voix, cris d’animaux, craquements de porte…) simultanés en respectant un laps de temps d’environ trente secondes entre chaque absorption (Imaginons qu’il prélève dans un premier temps les bruits de pas d’une personne, il lui faudra attendre trente secondes afin de prélever celui d’une seconde personne.) De même l’intensité des sons font variés sa capacité. Si il doit retenir un son particulièrement fort, il ne pourra ensuite retenir que deux ou trois sons et non pas quatre comme le permet initialement son pouvoir. Plus le son est intense plus les emplacements d’absorption seront prisés. De même ce ne sont pas deux heures par son qui sont accordés mais bien deux heures en tout et pour tout. Autrement dit une minute avec cinq bruits différents équivaudront à cinq minutes écoulées et ainsi de suite. (Évidemment en cas de PJ la validation hrp sera demandée).

Lorsque Primaël prélève un son, il ne le rend pas en l’état. Exemple lorsque vous discutez, votre voix est coupée au milieu d’une phrase, cette dernière sera perdue et devra être répétée pour être entendue. Elle ne se poursuivra pas une fois que Primaël aura relâché son pouvoir. Il en va de même pour les autres bruits. Il lui est également nécessaire de claquer des doigts pour activer son pouvoir et que sa cible se trouve dans un rayon de vingt mètres autour de lui. Une fois ces critères remplit il peut activer son pouvoir. Cependant, un objet ou une personne déjà sous l’emprise de son pouvoir et qui déciderait de s’éloigner recouvrera ses sonorités sans que Primaël ne la relâche ou que le temps impartie soit écoulé. Toutefois plus le temps s'écoule plus la fatigue physique et mental s'accentue, pouvant aller jusqu'à de sévère maux de tête, nausée et autre joyeusetés.  

Qualités Curieux - Loyal - Observateur - Minutieux - Passionné - Aventureux - Créatif - Tendre - Bon combattant

Défauts Hypocrite - Menteur - Arrogant - Caustique - Enjôleur - Bagarreur - Impulsif - Bordélique - Volage  


Physique et mental
Mental : Le moins que l’on puisse dire c’est que Priam est un homme brillant. Son esprit est aussi affûté que sa lame si ce n’est plus et sa curiosité est sans limite. Il apprend vite, aisément et s’intéresse à une multitude de sujet plus différents les uns que les autres. Il fait également partie de ces gens qui, lorsqu’ils appliquent des solutions, arrivent à les faire fonctionner du premier coup ou presque.  C’est sans nul doute ce qui à fait toute la différence entre lui et son frère cadet, de très loin un parangon de maladresse et de bêtise en tout genre. Cependant toutes ces facilités lui ont valu un caractère des plus difficiles à vivre, tantôt pédant voir arrogant Primaël adore afficher tout son savoir. Surtout en présence de Calixte, qu’il malmène avec affection chaque fois qu’il le peut.

Loyal, malgré ses mauvais côtés, le jeune noble voue aux siens une affection certaine qu’il se plaît à ne surtout pas exprimer. Sommes toutes trop fier pour ne serait-ce qu’évoquer le fait qu’il apprécie de les rencontrer de temps à autre.
Autrefois membre de l’institution militaire, garde tout ce qu’il y a de plus simple, Priam à développé de certaines difficultés avec l’autorité et il lui ait fort difficile de composer avec cette dernière. A vrai dire il l’exècre purement et simplement. Ayant vécu autrefois sous le joug de ses parents puis de ses supérieurs de la garde, le jeune homme aspire aujourd’hui à une vie plus libre bien qu’il s’efforce de maintenir l’image parfaite de fils prodige.

Physique : Primaël n’a pas un physique atypique, il n’est pas de ces hommes qui se démarquent par leurs côtés ténébreux ou leur carrure impressionnante. Comme son petit frère, il est de taille moyenne aux environs d’un mètre soixante quinze. Ses cheveux sont d’un blond sableux qui, parfois, peut prendre une teinte plus dorée selon les périodes de l’année. Ses membres sont fins et agiles, autrefois parfaitement dessinés mais dont le manque d’entraînement des dernières années à légèrement éprouvé le fuselé. A certains endroits, quelques marques de son passage à l'armée persistent. Par chance son amour pour les couches de vêtements cache ces légers défauts qu’il est bien le seul à remarquer. Naturellement frileux il ne se défait que rarement de ses gants, de sa veste ou encore de ses cuissardes et préfère souvent rester emmitouflé jusqu’en haut des oreilles. Seule la saison chaude l’oblige à quitter son carquois de tissus.

Son visage quant à lui, n’est pas sans rappeler les traits de sa mère ainsi que ceux de sa sœur. Malgré sa masculinité évidente, Primaël à des traits doux et délicat qui lui ont valu quelques raillerie dans l’enfance mais qui, aujourd’hui, sont pour lui un atout de choix. De même que ses grands yeux bleus, curieux de tout, incapables de rester en place sans chercher une nouvelle chose à observer, parfois intrusif lorsqu’il se met à décortiquer quelqu’un ou quelque chose, le transperçant de part en part jusqu’à en tirer les réponses qu’il souhaite.   

Primaël referma dans un long soupire l’épais volume qu’il avait emprunté un peu plus tôt à la bibliothèque de la ville. Il se massa les yeux un moment avant de les rouvrir, la vue parsemée de millions de petites étoiles dansantes. Ses doigts vinrent tapoter son menton d’un air pensif et il se leva brusquement de sa chaise, l’ouvrage sous le bras. Il passa à grandes enjambées devant la bibliothécaire qui ouvrit grand la bouche pour l’interpeler. D’un claquement de doigt, il déroba sa voix et lui offrit un sourire charmant.

- Allons, allons Madame Débéras. Vous savez bien que je ramène toujours vos livres adorés en excellent état.

Muette, la dénommée planta son regard sur le reliure en cuire puis releva les yeux, adoucit, sur le jeune homme.

- Je vous le ramène demain à la première heure.

La femme lui sourit et pour toutes réponses il lui rendit l’usage de la parole.

- Comme bon vous semblera monsieur Alkh’eir.

Si Primaël lui répondit par un sourire, ce dernier s’effaça dès qu’il eut franchit la porte de sortie. - Imbécile. Grogna-t-il.

Il faisait déjà nuit noire au village perché, que cela soit à cause de la haute cime des arbres, de la saison froide ou de quelconque maléfice qui pouvait sévir dans la région. Quelque soit le problème, ça ne le regardait pas. Ça ne le regardait plus. Pas ce soir en tout cas. Pour l’heure tout ce qui lui importait, c’était avant tout de rejoindre la petite auberge où il avait élu domicile depuis quelques jours. Cela faisait maintenant quatre longues années que Primaël avait abandonné la protection de ses paires pour se consacrer à ce qui le passionnait depuis bien plus longtemps. Une décision aussi étrange qu’incongrue mais qui au final, avait changé sa vie dans le meilleur des sens. Priam avait sacrifié plus d’un quart de sa vie à satisfaire le désir d’excellence de ses parents et si il avait effleuré cette perfection du bout des doigts, Enora l’avait largement supplantée. Leurs chemins n’étaient en rien comparable mais la réussite de sa sœur dans son entreprise lui avait toujours laissé un goût amer, nul doute qu’il aurait aimé l’affronter sur son propre terrain. A la place il s’était retrouvé affublé de Calixte, son petit frère, capable de tresser ses cheveux à la vitesse de l’éclair sans un frisottis mais tout disposée à se trancher un doigt avec une feuille de papier. Il n’avait pas donné cher de sa peau à son entrée à l’académie et s’étonnait encore de le voir en vie. Du moins pour la dernière fois qu’il l’avait aperçu.

La porte claqua dans son dos et le livre trouva sa place sur une table déjà encombrée de parchemin et de pierreries en tout genre. Un peu plus loin trônait un petit monticule de lettre, tantôt des écritures en pattes de mouches, tantôt des lettres manuscrites toutes revêtues d’arabesques et de parfum plus entêtant les uns que les autres. La majeur partie du temps il ne répondait pas, parfois seulement lisait-il, lorsque les lettres provenaient de membre de sa fratrie. Et encore dans ce cas il s’agissait souvent plus de politesse que de véritable intérêt. De temps à autre également, il envoyait une lettre à Xylia dans laquelle il lui souhaitait santé, bonheur et la priait de prendre son mal en patience à quant à son retour imminent. En vérité Priam ne rentrait presque jamais et lorsque c’était le cas il évitait soigneusement de lui rendre visite. Il ne détestait pas la jeune femme, il ne l’aimait pas pour autant. Et plutôt que de lui infliger la vue de son lit remplit d’autres âmes que la sienne, il se contentait de lui offrir le minimum d’attention syndicale pour maintenir l’idylle qui leur avaient été imposée. Ses épaules de libérèrent de l’étau de sa veste qu’il abandonna sur son lit de fortune, au milieu de ses outils éparpillés.

Il se sentait bien ici, là-bas, partout, pourvu qu’il ne soit pas sous le couperet de l’obligation. Lorsqu’il partait en mission personne ne lui disait ni comment remplir sa panse, ni comment remplir son lit et encore moins comment il devait se comporter. Avec le temps il y avait prit goût. Où peut-être était-ce dû au court séjour passé dans les montagnes, chez un vieux couple après s’être prit une magnifique pierre vert sapin en pleine figure que le déclic était survenu ? Il ne savait pas. Toujours est-il que ce soir n’était pas différent des autres, il ne comptait pas rester sagement assit à travailler à la lueur de son cristal de lumière jusqu’à ce que ses yeux se ferment de fatigue. Oh que non ! Il comptait bien profiter des heures fraîches que lui offrait la nuit. D’aucun lui avait laissé entendre que les tavernes de cette ville recelaient des mets aussi délicieux que de l’or. Alors, un sourire amusé aux lèvres, il glissa ses doigts dans sa chevelure, refit avec précision chacune des nattes dans ses cheveux, saisit la veste la plus chaude qu'il eut emmené avec lui et fila aussi rapidement qu'il était arrivé. Aaah... Cette nouvelle vie il ne s'en lasserait jamais.