Nom Orenffield

Prénom Tasyaen

Surnom Tasy

Age 30 ans

Sexe Masculin

Groupe Garde

Spécialité/Métier/etc Belluaire au VP

Orientation sexuelle Pan mais malheureux en amour

Arme de prédilection Aux poings ou au bâton

Funfacts L'orage lui fait avoir des crises d'angoisse.


En quelques mots...
Tasyaen est un garçon qui est guidé par ses échecs, incapable de se remettre complètement de ce qu’il a raté dans sa vie. Néanmoins, il continue de se battre pour les autres et prend très à cœur son rôle au sein de la garde.
Ses poings sont son arme la plus redoutable même s’il est capable de manier à peu près tout.
C’est un éternel malheureux en amour, choisissant toujours les mauvaises personnes pour accompagner sa vie. Même si ça ne l’empêche pas de continuer à avancer.
C’est une personne plutôt malléable qui n’est pas très dure à vivre, mais qui n’hésitera pas à rentrer dans le lard si le besoin s’en fait sentir. Plutôt passif, il se laisse transporter par la vie en tant que personne, bien qu’en tant que garde il dirige les opérations d’une main de fer.
Depuis qu’il sait lire, il s’est obligé à se plonger dans les stratégies militaires, ce qui fait de lui un stratège redoutable en plus d’un combattant hors pair. Il sera capable de mettre sa vie en danger pour ses partenaires et les civils qu’il protège.

Nom du pouvoir Hybridation en Lolori

Catégorie Hybridation


Fonctionnement du pouvoir

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Tasyaen est un hybride lolori, récupérant de la créature son côté félin, il dispose d'oreilles de chat à la place d'oreilles humaines, qui sont aussi sensibles que celle de l'animal, une queue et de petits crocs.
Dans l'ensemble ça ne change rien à une hybridation d'un chat normal.

Il est donc capable d'entendre des sons qui ne sont pas à la portée d'un être humain normal, un tintement dans une autre pièce, les chuchotis. Jusqu'à 25 mètres, il sera capable d'entendre une voix humaine qui parle normalement. À contrario, son ouïe fine est également un problème pour les sons trop aigus ou trop fort, capable de l'assourdir douloureusement.

Son odorat également touché par son hybridation, lui permet d'assimiler les odeurs plus facilement, ainsi que les phéromones émises par les animaux, rendant les traques plus aisées lorsqu'il s'agit de poursuivre un être.

Et enfin, il a les mêmes iris que les chats, capable de discerner des formes dans le noir lorsque ses pupilles se dilatent. En revanche, il devient assez sensible aux fortes luminosités.

Qualités Dévoué - Acharné - Volontaire - Responsable

Défauts Impulsif - Arbitraire - Bagarreur - Cassant


Physique et mental
« Eh Tas, tu nous r’joins après ton service ? »

Les oreilles du garde tiquèrent sans qu’il ne daigne apporter son attention à son partenaire qui arrivait à ses côtés. Le félin regarda le mannequin en bois face à lui, sans réellement le voir à présent, sa queue se balançait dans son dos avant qu’il ne pousse un profond soupir. Son poing fendit alors l’air, s’écrasant sur le bois avec fracas, des éclats de bois s’envolèrent sous la pression des coups. Tasyaen se redressa en essuyant la perle de sueur qui roula sur sa joue.

« Je passe, répondit-il d’une voix éteinte. »

Il l’entendit vaguement ronchonner dans son dos, dans ses prunelles ocre se fendirent ses pupilles sombres. Le félin pencha la tête en arrière, son visage restant parfaitement impassible. Il avait alors cette capacité à rester aussi froid que la glace qui l’avait vu naître. Même s’il était possible de discerner une légère lueur amusée au fond de ses orbes écarlates.

« N’abusez pas de la boisson, sinon je vous colle mon pied au cul à chacun. »

La main posée sur son torse, il disposa, laissant le félin seul face à sa cible encore immobile. Le bois était creusé, usé des nombreux coups qu’il recevait chaque jour. Le garde se remit en position de combat, reprenant son entraînement, écrasant perpétuellement ses poings qui le mannequin, laissant derrière lui ses camarades profiter de leurs rares temps libre. Peu à peu le bois se craquela avant que le mannequin ne s’effondre à ses pieds.

Le félin plissa son regard, repoussant les mèches écarlates qui lui tombaient sur le front. Il se laissa alors retomber sur le banc non loin, glissant son visage dans la serviette à portée, laissant encore les gravats de son passage. Son regard se perdit soudainement dans le vide sans qu’il ne soit possible de comprendre ses tourments, pressé par sa propre solitude.

« Bordel ! »

Il jeta sa serviette sur le sol en se détournant de l’aire d’entraînement. Encore une fois, il n’avait pas réussi à se sortir de la tête les idées noires qui le rongeaient. Le garde glissa une main sur son visage, les oreilles écrasées sur le haut de son crâne. Avant que son attention ne soit attirée par le bruti de pas familiers. Il ne prit même pas la tête de relever la tête, sachant pertinemment ce qui allait suivre.

« Je me disais bien qu'il y avait une sale odeur par ici, mais finalement la vue est encore plus horrible alors si tu voulais bien disparaître rapidement de ma vue. »

Le visage du félin se crispa, ses crocs acérés crissant contre ses dents. Pourtant, plutôt que de répondre à la provocation, Tasyaen croisa les bras sur son poitrail. Il fut tout de même rassuré de se dire qu’il n’avait pu assister à sa petite scène plus tôt, le débat se serait certainement montré plus houleux.

« En effet, je vais partir d’ici avant que l’odeur ne devienne plus infecte. »

Le garde se saisit de la serviette pour la lancer à la figure de l’homme qui venait d’apparaître, tandis qu’il fit claquer sa langue contre son palais agacé. Il n’avait pas besoin de ça pour passer une journée encore plus merdique qu’à l’accoutumée. Sans jeter un regard en arrière, il quitta la zone d’entraînement d’un pas silencieux.

Chronologie:

« Tu es toujours si dramatique, s’écria une voix théâtrale aux côtés du jeune félin. »

Celui-ci avait la tête plongée dans les recueils de stratégies militaires, la joue enfoncée dans la paume de sa main, tandis que son regard s’était perdu en les lignes de son ouvrage. Un léger sourire, étira les lèvres de l’adolescent qui daigna enfin reporter son attention vers son ami qui avait gravi. Il s’adossa contre le dossier de sa chaise en bois.

« C’est à se demander qui de nous deux l’est plus. »

Son regard se perdit dans le vide, avant qu’il ne vienne enfoncer son visage dans ses bras, poussant un long râle dépité. Cela faisait des heures qu’il lisait et relisait ce manuel, la plupart des lignes de ce bouquin étant ennuyantes à mourir. Il regarda le soleil à travers sa fenêtre avant de revenir mettre sa tête dans son livre.

« Viens plutôt jouer avec moi, ça a l’air chiant à mourir ce que tu lis. »

Le félin leva les yeux au ciel. Évidemment que c’était chiant à mourir, mais s’il osait pointer son nez hors de la maison, il ne doutait pas une seule seconde avoir son père à ses trousses pour le remettre face à ses devoirs. Il ne lui restait plus que quelques mois avant de rentrer dans l’académie.

« Qu’est-ce que j’aimerais… »

~

L’épée en bois retomba dans la main de l’adolescent alors qu’il la pointait sur la gorge de son adversaire allongé sur le sol. Le regard d’abord sérieux, il se fendit finalement d’un sourire, tendant sa main à son partenaire au sol pour l’aider à se redresser. Ses oreilles remuèrent sur son crâne comme à chaque fois qu’il ne pouvait dissimuler sa joie.

« T’es imbattable, bougonna-t-il en saisissant la main du félin. J’ai l’impression que tu prédis tout ce que je vais faire. »

Un rire s’échappa des lèvres du félin en tapotant son épaule, dissimulant derrière ce masque les nombreuses heures de souffrance à s’entraîner. Et ce même avant qu’il ne puisse rejoindre l’académie. Il pouvait se souvenir de son père implacable qui l’avait épuisé des nuits complètes afin d’être le parfait combattant.

« Eh oui, c’est ça d’être un génie ! Se vanta grassement le félin. Peut-être qu’un jour tu pourras toucher ma cheville. »

Il s’esclaffa bientôt suivi de son ami, tandis que les deux retourner dans le bâtiment maintenant que la cloche sonnait la fin de leur entraînement.

~

« Comment ça tu veux aller à la Forteresse ? »

Tasyaen baissa les yeux un moment, à la recherche des arguments qui pencheraient en sa faveur. Il glissa une main nerveuse derrière son crâne ne sachant vraiment sur quel pied danser lorsqu’il était présent face à la sévérité de son père. Il savait parfaitement qu’on attendait de lui qu’il devienne un garde prestigieux de la royale, mais ça lui paraissait inconcevable et ce malgré son parcours excellent à l’académie. Le félin poussa un profond soupir en fermant les yeux, seulement, ce n’était pas en gardant les lèvres closes qu’il réussirait à défendre sa cause.
Une flamme de détermination rayonna dans ses orbes carmins, avant qu’il ne croise ses bras, c’était à lui et à lui seul de décider de son avenir et personne ne le lui enlèverait. Il n’était peut-être pas en mesure de réaliser réellement jusqu’où cette affaire allait le mener, mais son cœur était attiré par les glaciers des montagnes.

« Je souhaite retourner à la Forteresse, la Capitale a déjà bien assez de gardes pour s’occuper de ses affaires. Je veux aider aussi là où il y a besoin. »

Il ne cèderait en rien, et lorsque son père releva la tête pour lui offrir un doux sourire aimant, le visage de l’adolescent s’éclaira. Il n’avait même pas eu besoin à débattre, et connaissait parfaitement cette expression qui voulait lui dire de voler de ses propres ailes.

~
« Ça va les gosses, pas trop froid ? »

Il pouvait bien parlé, dans son armure, le félin se les caillait. Il se frotta les épaules en grelottant. Maintenant qu’ils revenaient de leur expédition, Tasyaen avait pu découvrir ce qu’était le grand froid. Lorsqu’on leur apporta la soupe chaude, il y croisa ses mains dessus afin de profiter des faibles émanations de chaleur. Il regarda le potage un instant avant de grogner doucement, puis d’y poser sa joue afin de les dégeler.

« Va falloir vous endurcir les gosses, c’est pas comme ça que vous servirez la nation. »

Une légère grimace se fit voir sur la plupart des visages des jeunes recrues qui peinaient à supporter le froid intense d’un hiver à la Forteresse. Mais pas celui du félin qui réalisait qu’en effet, il ne serait d’aucune utilité s’il se morfondait du froid qu’il ressentait. Il déblaya d’un geste de la main la neige qui recouvrait son armure avant de boire sa soupe presque cul sec – et se brûlant la langue au passage.

Il savait que le lendemain serait ses premiers pas d’entraînement pour supporter le froid.

~

« Allez, faut qu’on fasse évacuer les civils avant ce soir ! »

Le félin huma l’air à la recherche d’autres rescapés, mais le froid glacial atténuait grandement l’odeur, ne lui permettant pas de le trouver précisément. Il devenait alors difficile d’avancer dans la poudreuse, ses pieds s’y enfonçant à chaque pas qu’il faisait. À mesure qu’il avançait, un sentiment étrange sonnait dans la poitrine du garde, alors qu’il commençait à apercevoir une maison effondrée, avec devant un enfant qui sanglotait perdu.
Un frisson parcourut l’échine du félin, tandis que la température venait de chuter drastiquement. Il pouvait voir ses camarades s’affairer à déblayer les débris que la tempête avait provoqués dans ce village. Tasyaen garda au fond de lui ce malaise qui continuait, avançant jusqu’à l’enfant qui continuait de pleurer.

« Ça va aller, fit-il d’une voix rassurante. »

Il doutait que quiconque ait pu survivre dans l’amas de roches qui reposait à présent derrière l’enfant.  Un cri strident fit s’élever les oreilles du félin qui se précipita jusqu’à l’enfant pour le saisir dans ses bras. Un sifflement, puis plus rien. Tasyaen garda l’enfant dans ses bras en lui faisant signe de ne pas faire de bruit. Puis un éclair blanc s’écrasa sur le sol gelant tout sur son passage.

« UN ARKTIGOR ! Hurla l’un des gardes. METTEZ LES CIVILS À L’ABRI ! »

Le félin posa une main affectueuse sur le crâne de l’enfant, en lui offrant un sourire rassurant.

« Sois courageux, on va vous sortir de là. »

Voyant l’air confiant du garde, l’enfant hocha vigoureusement son crâne. Profitant que la créature soit aux prises avec d’autres gardes, Tasyaen fit signe aux derniers civils de suivre la route pour s’éloigner de la menace qui régnait sur leur village détruit. Une ombre plana soudainement au-dessus d’eux, tandis que le duo était séparé du reste du groupe le temps de rejoindre les civils. Un battement d’ailes força le garde à reculer de quelques pas, mais il fit barrière de son corps devant l’enfant afin de le protéger. Le garde souffla profondément pour ne pas se laisser envahir par le stress de la situation.

À partir de ce moment, tout se passa très vite. Trop vite. Le félin faisait face à la créature afin de la maintenir à distance le temps que l’enfant puisse s’enfuir. Avant qu’il ne puisse agir, il fut envoyé plus loin par la queue de l’animal lorsque celui-ci se retourna.
Envoyé dans les airs, Tasyaen retomba quelques mètres plus loin, le souffle coupé et probablement une côte fêlée. La gueule béante s’ouvrit alors devant l’enfant qui était resté totalement tétanisé. Il put voir la lueur blanchâtre au fond de sa gorge avant qu’il ne crache un nouveau geyser gelé.
Le garde se releva pour accourir vers l’enfant, mais celui-ci se fit balayer par son souffle, entraînant une pluie écarlate au milieu de ce désert de glace. Laissant le félin impuissant qui tomba à genou, les yeux écarquillés devant l’horreur qui s’était déroulée devant lui.
Comme s’il était hors de son corps, il vit ses compagnons de la garde maîtriser la créature sans pour les voir.

~

« Vous n’avez rien fait pour sauver cet enfant ! Hurla un homme en pointant le garde du doigt. »

La tête basse, Tasyaen ne fut pas capable de répliquer, accablé par les regrets. Durant sa ronde, il ne pouvait que penser à son incompétence. Les remords lui faisaient revoir tous ses principes, le forçant, lui génie de l’académie à se remettre en question.
Une pierre lui fut jetée à la figure qu’il attrapa par réflexe, mais le regard haineux de la population le força à se détourner sans qu’il ne puisse réagir. C’était un fait, il avait échoué dans son rôle.

~

« Pour ton bien, on va te muter chez les Belluaires. »

Le félin détourna le regard pour s’échapper du bureau de son supérieur. Il comprenait la décision après son échec au village dans les plaines gelées. Mais de là à l’assigner à ces énergumènes. Etait-il seulement mieux ?
À la porte, Tasyaen tourna la tête en direction de son capitaine, la lueur de son regard complètement éteinte.

« Si c’est votre décision, je comprends votre choix. »

Il sortit du bureau sans ajouter le moindre mot, très vite rejoint par l’un de ses camarades.

« C’était pas ta faute, il faut que tu arrêtes de te blâmer pour ça. »

Un léger sourire apparut sur les lèvres tristes du félin qui secoua la tête. Il n’avait pas le temps, d’autres projets l’attendaient, et il devait préparer ses affaires pour rejoindre son futur régiment. Ce n’était certainement pas son père qui serait fier de ce qu’il était devenu.

« Si tu le dis. »