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Pour un départ en couleur
Xylia MavrocordatoAnguille sous roche
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Il y a des moments pour être triste et des moments pour au contraire tout donner pour apporter de la joie. Là, clairement, c’est la deuxième option qui s’offre à toi. Enfin, pas seulement à toi, mais aussi à l’ensemble de tes familiers et à Maraas aussi. Ton sac sans fond plein de tons barda et de quelques affaires tu le cherches d’ailleurs en ce début de soirée. La relève de la garde a eu lieu et tu sais qu’il a terminé lui aussi son service. Tu cours dans les couloirs, enfin, tu glisses sur le sol des couloirs en riant pendant que tu bouscules parfois un peu de monde, le jour de neige qu’il y a eu aujourd’hui a rendu tout des plus humides. Tu glisses, mais tu ne trouves pas ton compagnon de rigolade.
— Mavrocordato ! On ne court pas dans les couloirs ! Combien de fois je vais encore de te le dire ?
— Je ne cours pas, je glisse !
— Et mon coup de pied dans ton derrière il va glisser aussi ?
Tu ris franchement à la demande du belluaire que tu as percuté juste à l’instant avant de lui faire un signe de la main et te retourner.
— Mais ne pars pas comme cela !
— Je suis pressée.
— Il est encore au niveau des écurie, une histoire de linge a récupéré pour la douche.
— Je ne vois pas de quoi tu parles.
— Genre tu ne cherches pas Ozazim ?
— Il faudrait que tu arrêtes d’appeler les gens par leur nom de famille.
— Donc c’est bien lui que tu cherches ?
— Passe une bonne soirée Elmex.
— Profitez bien tous les deux.
Tu souris et te promets de mettre un peu moins de couleur pour ce dernier alors que tu vas en direction des écuries. La prochaine fois tu ne cacheras pas ses affaires de toilettes là-bas ou alors tu lui mettras des indices plus évidents pour les trouver plus tôt. Une fois sur place, alors que la nuit voit ses premières étoiles se mettre à briller dans le ciel, tu le vois enfin de dos et tu prends ton élan pour lui foncer dessus et le plaquer dans la paille propre en face de lui.
— Maraas ! Je te cherchais ! On doit préparer notre superbe surprise pour les autres ! Tu es toujours d’attaque n’est-ce pas ? Tu as promis ! Ne l’oublie pas !
C’est faux. Il n’a rien promis et avant ce moment tu ne lui avais parlé de rien, même pas du fait que c’était un cadeau que tu as prévu, mais quelque part tu espères qu’il suive tout de même le mouvement. Qu’il accepte de s’amuser avec toi une dernière fois avant que tu partes pour un nouveau régiment. Quelque part tu as juste envie une dernière fois d’offrir une farce pour mettre un peu plus de joie de vivre ici. Surtout après la mort de certains gardes. Au fond il y a tes quatre familiers qui regardent la scène sans trop savoir quoi en penser. Enfin bons, ils avaient tous eu des friandises donc ils suivaient aussi le mouvement. Autant qu’un shupon, laïum, glooby et griffroid suivent le mouvement de plaisanterie humaine.
— Mavrocordato ! On ne court pas dans les couloirs ! Combien de fois je vais encore de te le dire ?
— Je ne cours pas, je glisse !
— Et mon coup de pied dans ton derrière il va glisser aussi ?
Tu ris franchement à la demande du belluaire que tu as percuté juste à l’instant avant de lui faire un signe de la main et te retourner.
— Mais ne pars pas comme cela !
— Je suis pressée.
— Il est encore au niveau des écurie, une histoire de linge a récupéré pour la douche.
— Je ne vois pas de quoi tu parles.
— Genre tu ne cherches pas Ozazim ?
— Il faudrait que tu arrêtes d’appeler les gens par leur nom de famille.
— Donc c’est bien lui que tu cherches ?
— Passe une bonne soirée Elmex.
— Profitez bien tous les deux.
Tu souris et te promets de mettre un peu moins de couleur pour ce dernier alors que tu vas en direction des écuries. La prochaine fois tu ne cacheras pas ses affaires de toilettes là-bas ou alors tu lui mettras des indices plus évidents pour les trouver plus tôt. Une fois sur place, alors que la nuit voit ses premières étoiles se mettre à briller dans le ciel, tu le vois enfin de dos et tu prends ton élan pour lui foncer dessus et le plaquer dans la paille propre en face de lui.
— Maraas ! Je te cherchais ! On doit préparer notre superbe surprise pour les autres ! Tu es toujours d’attaque n’est-ce pas ? Tu as promis ! Ne l’oublie pas !
C’est faux. Il n’a rien promis et avant ce moment tu ne lui avais parlé de rien, même pas du fait que c’était un cadeau que tu as prévu, mais quelque part tu espères qu’il suive tout de même le mouvement. Qu’il accepte de s’amuser avec toi une dernière fois avant que tu partes pour un nouveau régiment. Quelque part tu as juste envie une dernière fois d’offrir une farce pour mettre un peu plus de joie de vivre ici. Surtout après la mort de certains gardes. Au fond il y a tes quatre familiers qui regardent la scène sans trop savoir quoi en penser. Enfin bons, ils avaient tous eu des friandises donc ils suivaient aussi le mouvement. Autant qu’un shupon, laïum, glooby et griffroid suivent le mouvement de plaisanterie humaine.
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Xylia MavrocordatoAnguille sous roche
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Il ne sait pas. Bien entendu. Maraas est un bon gars, si on lui dit qu’il a donné sa parole, bien entendu qu’il y croit sur le moment et même les ennuis jusqu’au cou il se laissera entrainé dans cette merde encore plus loin parce qu’il aura donné son accord au début. C’est un vrai bon gars.
— Idiot.
Le mot est dit avec un rire et un sourire en coin alors que tu lui ébouriffer les cheveux comme tu le ferais avec un cadet de ta famille, un cadet que tu n’as pas, mais que ton camarade sait parfaitement remplacer tout de même. En plus, mine de rien, sa remarque sur ton poids te fait plaisir.
— Tu as aussi remarqué ma prise de muscle ? Je me suis un peu plus sérieusement sur les entraînements quotidiens et cela paye ! Je prends un peu de masse.
Bombant le torse comme une enfant trop fière de toi.
— Puis, je vais devoir prendre de la graisse de base pour affronter le froid de la Forteresse bientôt, tout ira bien. Je fais donc super bien attention à ma santé, merci de t’inquiéter pour moi.
Cela va te manquer cette naïveté et les paroles simples de Maraas. Juste une personne a embarqué avec toi dans tes histoires sans prise de tête. Tu hésites même sur le fait de vraiment lui faire vivre avec toi cette ultime entrevue, mais te dit que d’une certaine façon c’est pour mettre de la couleur et vie dans le régiment, pas quelque chose de mal.
— Fais aussi attention à toi, tu semblais plus confortable que d’habitude dans le câlin. Moi j’ai bien apprécié, mais bon, les goûts et les couleurs, tu sais… En parlant de couleur, est-ce que tu ne trouves pas le bâtiment bien triste ?
Ce n’est pas plus triste qu’un autre lieu, mais c’est certain qu’il n’y avait pas de couleur criarde dans tous les sens. D’ailleurs, tu attrapes les affaires de Maraas de la cachette que tu avais préparé et lui les donne comme si c’était parfaitement naturel que tu saches aussi bien bien là où elles se trouvent.
— C’est vraiment sympa de ta part d’être d’accord avec moi sur le fait d’y mettre un peu de vie couleur pour remplir le cœur de tout le monde de joie !
En soi cette fois c’est vraiment quelque chose de bénin en plaisanterie et si cela permet de faire un peu sourire tout le monde avec de nouvelles couleurs tout en jouant une dernière fois avec Maraas cela sera bien.
— On pourrait mettre ta couleur favorite sur les couvertures des dortoirs ! J’ai une boite de couleurs pour nous aider à faire cela !
— Idiot.
Le mot est dit avec un rire et un sourire en coin alors que tu lui ébouriffer les cheveux comme tu le ferais avec un cadet de ta famille, un cadet que tu n’as pas, mais que ton camarade sait parfaitement remplacer tout de même. En plus, mine de rien, sa remarque sur ton poids te fait plaisir.
— Tu as aussi remarqué ma prise de muscle ? Je me suis un peu plus sérieusement sur les entraînements quotidiens et cela paye ! Je prends un peu de masse.
Bombant le torse comme une enfant trop fière de toi.
— Puis, je vais devoir prendre de la graisse de base pour affronter le froid de la Forteresse bientôt, tout ira bien. Je fais donc super bien attention à ma santé, merci de t’inquiéter pour moi.
Cela va te manquer cette naïveté et les paroles simples de Maraas. Juste une personne a embarqué avec toi dans tes histoires sans prise de tête. Tu hésites même sur le fait de vraiment lui faire vivre avec toi cette ultime entrevue, mais te dit que d’une certaine façon c’est pour mettre de la couleur et vie dans le régiment, pas quelque chose de mal.
— Fais aussi attention à toi, tu semblais plus confortable que d’habitude dans le câlin. Moi j’ai bien apprécié, mais bon, les goûts et les couleurs, tu sais… En parlant de couleur, est-ce que tu ne trouves pas le bâtiment bien triste ?
Ce n’est pas plus triste qu’un autre lieu, mais c’est certain qu’il n’y avait pas de couleur criarde dans tous les sens. D’ailleurs, tu attrapes les affaires de Maraas de la cachette que tu avais préparé et lui les donne comme si c’était parfaitement naturel que tu saches aussi bien bien là où elles se trouvent.
— C’est vraiment sympa de ta part d’être d’accord avec moi sur le fait d’y mettre un peu de vie couleur pour remplir le cœur de tout le monde de joie !
En soi cette fois c’est vraiment quelque chose de bénin en plaisanterie et si cela permet de faire un peu sourire tout le monde avec de nouvelles couleurs tout en jouant une dernière fois avec Maraas cela sera bien.
— On pourrait mettre ta couleur favorite sur les couvertures des dortoirs ! J’ai une boite de couleurs pour nous aider à faire cela !
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