Nom Belladona

Prénom Eris

Surnom Corneille

Age 23 ans

Sexe Féminin

Groupe Garde

Spécialité/Métier/etc Espionne, officiellement simple garde de la régulière

Orientation sexuelle Bisexuelle

Particularité Ses yeux rouges

Arme de prédilection Dague, dard, poison, … Tout ce qui est pratique et discret

Funfacts Ecrire ici (facultatif, retirer la ligne si non complété)


En quelques mots...
Eris est une belle et forte femme. Après avoir perdu ses parents, seule famille proche, elle décide de tout faire pour intégrer les espions envers qui elle voue un profond respect et où elle pense pouvoir se rendre utile. Elle s’y trouve finalement mieux encore qu’elle ne le pensait car elle s’y crée une nouvelle famille.

Calme et réfléchie, elle sait pourtant se montrer joviale et enjouée sortie du travail. Elle apprécie les arts de la table et s’amuser de diverses façons pour décontracter après le boulot.

Nom du pouvoir Korbak

Catégorie Divers


Fonctionnement du pouvoir
Korbak permet à Eris de donner des ordres aux corbeaux à conditions que ceux-ci soient donnés clairement et n’aillent pas contre l’instinct naturel de l’animal. Impossible donc de pousser le corbeau visé à faire quelque chose le mettant trop en danger. L’animal reste également conscient, il ressent le devoir d’accomplir l’ordre mais n’est pas pleinement contrôlé comme un pantin. En revanche si l’ordre fonctionne le corbeau ira toujours jusqu’au bout de sa mission, dans la mesure du possible bien sûr, peu importe combien de temps cela lui prendra. (Si l’ordre donné consiste à faire trois fois le tour du royaume en volant, il le fera. Il s’arrêtera pour boire, manger, se reposer et subvenir à tous ses autres besoins en chemin mais il le fera.)

Eris ne peut en revanche donner qu’un seul ordre par corbeau, tout nouvel ordre annulant le précédent, et ne peut donner d’ordres qu’à trois corbeaux simultanément. Donner un ordre à un quatrième corbeau libérant le corbeau dont l’ordre date le plus de sa mission.

Pour donner un ordre Eris doit prononcer ce qu’elle désir à voix haute et intelligible de façon à ce que l’animal l’entende. L’ordre doit également être simple et concis. « Va au Grand-Port » ou « Surveille X » seront acceptés mais « Va au Grand-Port en gardant en œil sur X de 9h à 23h, en particulier lorsqu’il mange des pommes vertes et porte une chemise à carreau » ne sera bien évidemment pas accepté.

Entre chaque ordre, que ce soit pour des corbeaux différent ou pour le même, il faut attendre au minimum une minute et trois heures pour recommencer à donner des ordres après le troisième. L'utilisation de son pouvoir jouant sur sa voix, une surutilisation engendre donc des maux de gorges plus ou moins violents.

Qualités Loyale, Déterminée, Curieuse

Défauts un peu trop sûr d’elle/de sa Famille, déteste que l’on critique les espions/ses corbeaux, manque de tact


Physique et mental
En bonne espionne qu’elle est, Eris est capable de forcer son caractère pour coller au rôle voulu. Nonobstant ce fait elle se montre plutôt joviale et souriante pendant ses temps libres. Adepte des meilleurs mets comme des meilleures boissons du royaume, elle est ce qu’on pourrait appeler une bonne vivante. La jeune femme s’assumant totalement il n’est pas rare non plus de la voir séduire quelques beaux garçons ou jolies jeunes filles à la taverne du coin pour des soirées plus animées.

En dehors de son côté fêtard la jeune femme est d’un naturel assez calme et réfléchi, préférant -autant que possible- réfléchir avant d’agir. Personne n’étant parfait, Eris a beaucoup plus de mal à rester stoïque lorsqu’on dénigre la garde et plus précisément les espions. Elle sait que c’est un travail de l’ombre et n’espère pas qu’ils soient encensés de tous, évidement, mais ne peut s’empêcher de tiquer lorsque les critiques sont trop virulentes. Bien sûr elle tâchera de se contenir pour ne pas compromettre sa couverture mais elle aura malgré tout bien du mal à apprécier la compagnie de ceux qui dénigre sa Famille. Vous l’aurez compris, elle voue un profond respect à ceux qui défendent le royaume dans l’ombre sans attendre ni gloire ni honneur. Un autre point susceptible de la mettre hors d’elle-même sont les remarques sur les corbeaux, animaux qu’elle apprécie tout particulièrement. Tant qu’elle ne se sent pas offensée sur l’un de ces deux point-là donc, elle se montrera plutôt avenante, curieuse de tout et de chacun.

Physiquement, Eris est plutôt belle femme. Son corps aux courbes finement dessinée semble sculpté pour la souplesse et l’agilité. Elle dépasse le mètre soixante-dix d’un petit centimètre et arbore un corps mêlant grâce et légèreté. Comme tout bon garde, son corps parfaitement entrainé mais elle évite de tomber dans les excès de musculation afin de conserver sa finesse. Son visage -au milieu duquel trône un petit nez légèrement retroussé- est doux mais son regard reflète sa détermination sans faille tandis que ses sourcils fins et son voile de long cil noir viennent sublimer ce regard. Sa peau est d’un teint plutôt clair tandis que ses yeux en amandes et ses cheveux retombant jusqu’au bas des omoplates sont d’un rouge écarlate immanquable. Lorsqu’elle peut se le permettre elle aime faire écho à ce rouge en teintant ses lèvres et ses ongles du même ton. Question choix vestimentaire, ça varie selon les occasions mais la tendance reste toujours aux tenues proches du corps. Ces vêtements moulants et souples mettant en valeurs ses formes autant qu’ils lui permettant une grande liberté de mouvement sans pour autant la gêner de par leur amplitude. Elle porte en revanche souvent une veste, légèrement plus ample que le reste de la tenue, à l’intérieur de laquelle elle peut cacher quelques armes discrètes. Elle agrémente le tout d’une paire de bottes montantes et de gants fins surmonté de manchettes en cuir pour accueillir un éventuel corbeau venant se poser sur son bras sans se faire blesser par ses serres. Petite touche beauté, elle arbore régulièrement tout un tas de bijoux en argent sur oreilles. Ce genre d’apparats étant souvent plus discret et moins gênants qu’un collier.

An 979, Eris naquit dans un petit village proche de la frontière. Ses deux parents travaillaient pour la garde sous la juridiction de la Forteresse. Aucun des deux n’était un haut gradé mais, à deux, ils dégageaient un salaire suffisant pour offrir à leur fille unique une vie loin des soucis monétaire. Dès son plus jeune âge ils engagèrent une préceptrice pour s’occuper de son éducation lorsqu’ils n’étaient pas à la maison, désireux que leur chère enfant puisse devenir une jeune femme accomplie. En plus de cette éduction auprès de la préceptrice, le paternel d’Eris fit très vite baigner sa fille dans l’univers qui était le sien : la garde. Il l’emmenait visiter un bout de la caserne lorsque possible, lui montrait les armes en lui expliquant comment s’en servir et lui donnait quelques premières leçons en plus d’une préparation sportive en vue de l’académie.

Ayant toujours baignée dans cet univers de garde du côté de sa mère comme de son père, bien que ce dernier fut plus insistant que la première, Eris ne s’envisageait pas autrement que garde. Pourtant il lui manquait cette étincelle de motivation, ce but personnel vous poussant à vous donner corps et âme dans ce que vous entreprenez. Cette étincelle, de laquelle ne jaillira finalement que quelques années plus tard une réelle flamme, vint d’un évènement imprévu par les parents Belladona. Un soir, lorsque le patriarche racontait à sa fille une histoire de gardes comme il en avait l’habitude, il expliqua cette fois-ci qu’il soupçonnait l’un de ses proches collègues d’être un espion à la solde du Maitre-Espion. Mais, alors que le paternel critiquait avec véhémence ces méthodes consistant à tromper ses propres proches pour arriver à ses fins, la jeune fille pleines de rêves dans la tête n’y vit que gloire et grandeur. Des hommes de l’ombre prêt à tromper leurs amis et leurs familles au nom de royaume avait aux yeux de la gamine bien plus l’allure de héros que ses parents. Ce soir-là, la toute jeune Eris se disputa sérieusement pour la première fois avec son père pour leur divergence d’opinion. Après cela il fut tacitement décidé de ne plus évoquer le sujet, père comme fille tous deux peu désireux de ramener sur la table le débat houleux. Eris était encore bien trop jeune pour s’opposer à ses parents, quand bien même sa mère se serait probablement montrée plus compréhensive.

A l’aube de ses douze ans, la jeune adolescente partit pour l’académie afin d’y commencer la formation qui fera d’elle une garde au même titre que ses parents. A cet âge-là, la petite avait déjà découvert son pouvoir. Et, si ses parents l’ont accepté sans broncher, elle découvrit rapidement que faire ami-ami avec des volatiles n’ayant pas toujours réputation élogieuse n’était pas au goût de tous. Les enfants sont parfois -souvent- cruels et elle se rendit vite compte que certains apprentis gardes ne la voyait pas d’un bon très œil. A l’exception de quelques autres marginaux trouvant son pouvoir "cool", elle fut globalement assez peu populaire à l’académie. Quant à ses résultats, ils étaient moyens. Ni mauvaise, ni exceptionnelle, Eris avait sans nul doute du potentiel -notamment grâce aux entrainement préalables avec son paternel- mais manquait de volonté dans l’effort. Elle ne se donnait tout simplement pas à fond et était par conséquent incapable de se hisser parmi les meilleurs.

Ce petit manège dura jusqu’à ses quatorze ans. Alors qu’il ne lui restait plus que deux ans à faire à l’académie, elle apprit de son instructeur en chef une bien triste nouvelle. Ses deux parents étaient morts en mission. Bien trop jeune pour voir ses parents, qui plus est lorsque ceux-ci sont sa seule famille proche, disparaître de sa vie, Eris fut dans un premier temps dévasté. Bien sûr, elle avait des divergences d’opinion avec eux, principalement au sujet des espions, mais c’était loin d’être une raison suffisante pour désirer leur mort. Malgré tout, ce triste évènement fut déclencheur pour l’adolescente. Puisque ses parents étaient morts elle n’avait plus aucun proche pour juger les espions, pas plus qu’elle n’avait de proches à tromper. Sa décision était donc prise : elle se devait de tout faire pour intégrer ces espions qu’elle admirait tant. Après un temps de deuil nécessaire, Eris tâcha de penser à ses parents le moins possible et de se donner enfin à fond dans sa formation. Redoublant d’efforts et d’entraînement, elle commença à se hisser dans le haut du panier de sa promotion. Ses résultats améliorés, tant sur le plan physique qu’intellectuel, elle commença à tanner son instructeur principal pour qu’il la recommande auprès du Maitre-Espion. Bien sûr il se montra réticent dans un premier temps mais, Eris persévérant sans relâche, il finit par reconnaitre ses efforts et talents, acceptant enfin de la recommander. Son style martial et son pouvoir ayant assurément joué en sa faveur. Bien évidemment, Eris s’était bien gardée de parler à ses camarades de sa volonté d’intégrer les espions. Et puisqu’elle n’était de toute façon pas la plus appréciée, garder le secret n’était pas bien compliqué.

Sortie de l’académie elle fut donc recrutée par Le Vieux, Maitre-Espion en fonction à cette époque, et commença sa formation spécialisée. Officiellement, elle prit ses fonctions dans la régulière. Eris qui rêvait depuis longtemps d’intégrer ces fameux espions ne fut pas déçue. On dit que les espions forment une famille à part entière ; l’adage est on ne peut plus vrai pour la jeune femme qui avait perdu la sienne. Si jusque là elle se contentait de toujours reléguer ses pensées tristes pour ses parents au fin fond de son esprit, les nouveaux liens crées au sein de sa nouvelle Famille lui permirent de véritablement faire son deuil. Son respect et son dévouement n’en fut donc que plus grand et Eris avait maintenant toutes les raisons du monde de se donner corps et âme dans ce projet. Elle perfectionna ses techniques et connaissances, guidé par les conseils avisés de ses aînés, et se mit à utiliser plus librement qu’auparavant son pouvoir maintenant qu’il n’était plus jugé.

Sa formation achevée, son parcours d’espionne fut quelque peu plus… chamboulé. A peine un an après la fin de sa formation, le Maître-Espion change de tête. La nouvelle n’est pas franchement pour déplaire à Eris puisque la nouvelle personne en poste n’était autre que Zahria, espionne l’ayant en grande partie entrainée durant sa formation. La jeune lui faisait donc plus qu’entièrement confiance pour reprendre les fonctions du Vieux. Mais encore un an plus tard voilà que ladite Maitre-Espion disparaît complètement des radars, même pour sa Famille. Cette fois-ci la nouvelle est bien plus dure à avaler pour Eris. Pourtant elle garda une foi aveugle en Zahria, persuadée que cette disparition faisait partie d’un plan quelconque de la Maitre-Espion et que si elle n’avait prévenu personne s’était simplement pour ne pas les mettre en danger. Un choix compréhensible aux yeux de la jeune femme lorsqu’on savait comment avait fini Ruth. En attendant, Feuille -un autre instructeur d’Eris- assurait l’intérim. Bien évidemment elle lui vouait une totale confiance également, d’autant plus qu’il disait n’être nullement intéressé par le poste de Maitre-Espion. Lorsque Zahria revint parmi eux, Eris fut soulagée. Soulagée de son retour, soulagée d’apprendre qu’elle allait bien et soulagée d’apprendre que sa loyauté envers elle s’avérait légitime. L’absence de la Maitre-Espion et la légère scission qu’elle avait engendrée au sein des troupes s’était montré dur à vivre pour la Corneille mais heureusement elle avait pu compter sur ceux resté pleinement fidèles comme son amie proche, Xylia.