Informations
Prénom Loki
Surnom Aucun.
Age 41 ans.
Sexe Masculin.
Groupe Citoyens - criminels
Spécialité/Métier/etc Hypnothérapeuthe - mafieux.
Particularité Est hétérochromique.
Arme de prédilection Épée, éventail & lames de jet
Il existe en Aryon un individu sinistre et terrifiant, un homme curieux qui joue avec les esprits comme un enfant avec ses soldats de plomb. Avide et assoiffé de savoir, il expérimente sur des sujets humains, laissant derrière lui un sillage pavé d’êtres détraqués… C’est lui, Loki Eilhart, le maître de l’esprit.
Pouvoir
Catégorie Psychique
Ce pouvoir ne marche sur les PJs qu’avec l'expression de leur accord.
Lorsque Loki arrive à capter le regard de sa cible, il est capable de provoquer chez elle un sentiment de fatigue qui ne fait que s’intensifier, jusqu’à ce qu’elle soit plongée dans le sommeil.
Technique monocible, Loki est forcé de garder contact avec sa cible le temps de l’incantation s’il veut que l’effet soit appliqué. Rompre le contact visuel avec lui fera cesser la magie et la cible pourra reprendre ses esprits. De même, si la cible est plongée dans le sommeil, elle pourra être réveillée ou se réveiller d'elle-même comme n’importe quelle personne normale. Loki n’a aucun contrôle sur le sommeil de sa cible, il peut juste les inciter à s’endormir.
Une personne lambda, gabarit moyen, met environ 1 minute à s’endormir. Mais une personne avec une volonté d’esprit assez forte pourra combattre le maléfice et mettre plus de temps à s’endormir. Une personne avec une volonté de fer pourra, cela n’est pas impossible, résister à l'endormissement, mais ressentira tout de même les effets d’une intense fatigue.
Loki reste très vulnérable quand il utilise son pouvoir, ne devant pas briser contact avec sa cible et pourra aisément être frappé par un tiers. De même, cette magie étant psychique, elle ponctionnera de sa vigueur proportionnellement à sa fréquence d’usage et la durée d’une séance. De même, s’il utilise trop fréquemment son pouvoir en une journée, sa vision se troublera et le forcera à reposer ses yeux jusqu’au lendemain.
Description
Défauts //
« Examen médical - 11h32 - Nurse M. Ratched.
Type de l’examen : vérification routinière.
Le patient est en parfaite condition physique et semble prompt à reprendre immédiatement le travail, même si l’incident avec le patient 66-A1 s’est déroulé ce matin même. Le docteur a été de plein fouet par un déchaînement incontrôlé de magie de la part de l’interné, laissant le blanc de son œil gauche complètement noir, comme de l’encre. Ce n’est pas le premier incident dont le docteur a été la victime. Un très jeune hybride panthère en pleine crise de panique lui a lacéré le visage lors de sa première année en service dans notre Conservatoire, lui laissant de profondes cicatrices sur son teint grisâtre. Hormis ces deux accidents malencontreux, il n’y a rien d’autre à signaler, le corps du sujet est en un seul morceau, ce qui n’est pas le cas de tout le monde dans notre service… C’est un homme de grande stature, relativement fin, de longues jambes fuselées, des mains agiles ressemblant à deux araignées, toujours propre sur lui et parfaitement bien habillé. Il est déjà sorti de l’infirmerie afin de s’en retourner vers ses patients, je n’ai jamais vu un zèle pareil, il ne voulait même pas venir me voir après avoir été frappé par la magie volatile et voulait continuer son expérience. C’est tout bonnement incroyable. Si les autres thérapeutes pouvaient en prendre de la graine, nos chers patients s’en porteraient bien mieux… ! »
« Le docteur est vraiment quelqu’un de très gentil ! Je lui ai dit que je faisais des cauchemars toutes les nuits quand je suis rentré au Conservatoire. Ma maman me manquait aussi, même si c’est elle qui m’a laissé là… Mais le docteur avec ses yeux bizarres, il m’a aidé ! Le premier jour, il m’a emmené dans une grande salle avec son bureau et j’ai dû m’allonger sur une grande table. Le docteur a allumé plein de bidules en métal avec des cristaux qui clignotaient en me parlant tout doucement. Je me suis endormi… Il a fait partir mes cauchemars. Les fois suivantes, il a fait autrement, il a utilisé un gramophone magique pour me faire entendre des mélodies, parfois rien du tout. Mais, à chaque fois, je finissais par m’endormir. Quand je me réveillais, je me sentais bien mieux ! Quand je suis arrivé, j’étais comme une grosse limace qui bavait partout, je salissais tout… Mais grâce au docteur aux yeux étranges, j’arrive à garder forme humaine, c’est trop bien ! C’est le plus gentil de tous les médecins. Même qu’il m’a donné un bonbon la dernière fois ! »
« M’sieur Eilhart est terrifiant… je sais pas comment t’expliquer mais, j’ai eu les j’tons la dernière fois que chui sorti de son repaire là, j’en ai encore les chicots qui claquent. J’crois qu’il était toubib avant, y a genre masse longtemps. Y bossait loin d’la Capitale, j’sais plus trop où, dans l’Sud j’crois. ‘Fin bref, ressers moi un verre d’ratafia, j’vais en avoir besoin pour me remettre de mes émotions là après c’qu j’ai vu chez lui. Donc j’vais chez lui avec un gars que j’dois cuisiner parce qu’le gus veut pas m’dire pour quel bourge il contrebande quoi. J’y vais avec le type et un paquet de pognon. Eilhart m’ouvre, déjà il est bien sinistre, jamais vu un type aussi glacial. Et y a quelque chose de pas net chez lui, il bougeait bien lentement, comme un serpent qui va frapper sauf qu’il attaque jamais.Tout dans le feutré, le velours, la douceur, il tisse sa p’tite toile. Ni une ni deux il emmène le type dans une autre salle et je patiente dans un siège. J’sais pas ce qu’il s’est passé de l’autre côté, j’entendais juste un peu de musique. Mais quand l’est ressorti, mon gars avait l’air d’une goule lobotomisée, il m’a dit tout c’que j’voulais savoir, docile comme un agneau ! Puis Eilhart était là, à l’dévisager avec ses yeux sordides, l’avait l’air comme content d’lui avoir chamboulé la tête. Pis là je l’ai vu sourire, un rictus horrible qui déformait ses cicatrices et sa face cireuse, l’genre de rictus que tu sors quand tu sens que t’es celui qui a le contrôle. J’ai payé, puis j’suis parti, j’voulais pas rester là-dedans une seconde de plus, c’type avait l’air heureux d’avoir détraqué le cerveau d’mon suspect, et encore plus quand j’ai allongé la monnaie. J’sais pas ce qu’il veut réellement, mais j’veux plus jamais le recroiser… »
« Le boss est pas content. On a salement merdé en arrivant pas à lui ramener de sujet de test, mais comment il voulait qu’on fasse ? On va pas se mettre à enlever les gens directement depuis leur lit non plus ? Puis les déviants ça se trouve pas comme des brioches, faut pouvoir creuser un peu ! Il veut pas faire comme les autres dans le milieu non, faut toujours une finalité avec lui, pas juste aller piller ou vandaliser pour l’argent ou le plaisir. L’esprit, y a que ça qui l’intéresse. L’avait qu’à rester dans la médecine s’il voulait tant ausculter des gens, il nous fait faire quoi là ? J’voulais faire carrière dans la mafia, pas assistant de docteur…
Mais évidemment qu’on a pas le choix et qu’on va y retourner ! Tu veux que j’te rappelle ce qu’il se passe quand il s’énerve ? La dernière fois, c’est Surin qui a pas réussi à faire ce que le boss lui avait ordonné… M. Eilhart l’a fait enchaîné à une table, a aligné les gars du groupe pour les faire regarder pendant qu’il lui faisait sauter les chicots avec une pince. Quand il a fini, il nous a ordonné de sortir et d'attendre dans une pièce à côté. Quand l’est revenu avec Surin, j’ai cru que j’allais tomber par terre. Surin marchait comme un canard en tanguant de droite à gauche et mâchouillait sa manche en faisant des bruits de gosse. Et là, j’oublierai jamais. Eilhart s’est tourné vers nous autres avec un air de vautour en nous disant d’admirer sa nouvelle œuvre, sa création. Il en était fier…
C’est pour ça qu’il faut jamais contrarier le boss, jamais échouer. Eilhart peut t’infliger bien pire que la mort, crois-moi. »
Histoire
Permettez moi de vous saluer. Vous avez de très beaux yeux, vous savez. Je suis ravi de rencontrer un brave homme comme vous, nous partageons déjà un beau point commun. Admirez un peu mes yeux, vairons comme les vôtres, une marque d’exception cela va sans dire. Mais, vous vous en doutez sans doute, je ne vous ai pas fait venir jusqu'ici ni fermement sanglé à cette table pour complimenter vos prunelles. Mais, avant que notre petite séance ne commence, permettez moi de vous raconter une petite histoire.
Notre histoire débute dans les steppes glacées du nord, derrière les remparts de la Forteresse. C’est là que je suis né, sous un tout autre nom que je ne vous révélerai pas pour conserver le mystère. Mon père était un officier du Blizzard sous les ordres du Capitaine Lomar. Il était sentinelle des montagnes dans le corps des Hippogriffes. Je me souviens qu’à chaque retour de mission, il me promettait de m’emmener dans les sentiers montagneux me faire traquer des monstres avec lui. Il n’a jamais tenu cette promesse, j’en ai bien peur. Ma douce mère était tanneur et fournissait la Garde locale en cuir, c’est comme ça que mes parents se sont rencontrés, au détour d’une livraison. Je voulais, au début, suivre les traces de mon paternel, ce que ma mère refusait catégoriquement. Je me souviens, à chaque fois que mon père partait en mission dans les pics enneigés, du regard plein d’appréhension que ma mère lui jetait à la fenêtre, terrifiée à l’idée qu’il ne revienne pas. Elle m’emmenait sur les remparts couverts de givre et de verglas pour le regarder partir. Nous restions là, emmitouflés dans nos fourrures, jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’un minuscule point dans la neige et ne disparaisse dans la tempête. Ensuite, nous rentrions et ma mère demeurait mutique jusqu’au retour du héros.
Ah, quand j’y repense, je crois qu’elle aurait eu le cœur moins brisé si j’avais trouvé la mort à sa place. Je suppose que nous ne le saurons jamais. Quoi qu’il en soit, mon père ne connut pas la mort dans ses longues virées périlleuses, même ça il ne le fit pas. Et ma mère continua d’objecter face à ma volonté de servir la Citadelle. Quand mon père était absent, et ma mère solitaire et silencieuse, je me perdais au milieu des livres. Je me découvris bien vite un intérêt notable pour la science et la médecine. J’étudiais de mon propre chef, et mon père m'entraînait aux armes à défaut de m’emmener pister des créatures sauvages dans la montagne. Une routine affligeante, mais qui me permettait d'emmagasiner des connaissances en autodidacte et développer des intérêts qui, jusqu’ici, m’étaient insoupçonnés. Mais, apprendre par soi-même est une chose, cela fait juste de nous des êtres intéressés, mais nullement compétents pour autant…
J’avais complètement délaissé mon objectif d’intégrer la Garde, au plus grand plaisir de ma mère, pour me consacrer pleinement à une carrière dans la recherche. Quand j’eus l’âge adéquat, je pus partir faire mes classes à l’Académie des Sciences, réussissant les examens d’entrée sans grande difficulté. Là-bas, loin de mon cercle familial et parmi d’autres têtes assoiffées de savoir, je découvris vraiment ce qui deviendrait pour moi une véritable vocation. Je devins passionné par les sciences de l’esprit, l’étude des comportements et processus mentaux, les maladies mentales… Je me voyais comme mon père, perdu dans une tempête de neige, j’explorais à ma façon les méandres de l’esprit humain, je m’imaginais déjà affronter les tares et marottes d’âmes en peine pour apaiser leurs maux. Je n’étais pas vraiment loin de la vérité à vrai dire.
Je terminais ma formation à l’Académie des Sciences et ressortais de là animé d’une volonté d’acier, inflexible. Plusieurs de mes professeurs, grands académiciens versés en psychologie, me recommandèrent auprès du Conservatoire, sur l’Archipel. Un poste de thérapeute se libérait dans l’institut et je l’acceptais sans une once de regret pour mes parents, toujours dans le nord. J’entrais ainsi en tant que thérapeute au sein du Conservatoire, assigné à la prise en charge des sujets les plus sensibles, ceux qui n’avaient absolument aucune prise sur leurs pouvoirs et qui avaient un besoin critique d’assistance. J’ai décidé d’utiliser l’hypnose comme forme de thérapie pour ces patients, entrer directement dans leur esprit pour le remodeler, l’arranger, le… réparer. Si je devais illustrer mon travail, imaginez un horloger devant remplacer des engrenages pour qu’un cadran ne cesse de dysfonctionner. Chaque patient était pour moi une nouvelle expérience, une découverte incroyable, une aventure digne de celles de la Guide ou de la Garde. Il y avait quelque chose de fascinant chez chacun d’entre eux : leurs peurs, leurs manies, leurs obsessions, leurs dépendances. Et j’étais la seule personne capable de les libérer de leur carcan. J’étais un dieu jouant avec leur être, leur esprit dans la paume de mes mains. Certes, il y eut quelques accidents, mais on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, n’est-ce pas Monsieur Nerio ?
Oh mais, j’imagine que vous vous demandez comment un hypnothérapeute du Conservatoire s’est retrouvé à la Capitale à user de ses talents, sous une nouvelle identité ? L’histoire est bien simple, mon cher, très simple. Est-ce la jalousie de mes collègues, la folie de mes patients, l’état dans lequel certains devenaient, mon envie de voler toujours plus près du soleil… Je voulais percer les mystères de l’esprit humain, son rapport à la magie, comment en supprimer les effets indésirables. Alors j’ai commencé à expérimenter, j’avais des patients à disposition, toute une armée de malades qui n’attendaient que je vienne les soigner. Comment aurais-je pu laisser passer une opportunité pareille ? Mais… beaucoup d’œufs cassés laissent un certain nombre de coquilles. Il devenait de plus en plus nécessaire que je change de cuisine afin de travailler sur un plan de travail plus adapté.
Je suis parti du Conservatoire et ai décidé de changer d’identité pour assurer mes arrières. Vous êtes bien placé pour savoir, Monsieur Nerio, qu’on ne peut jamais être trop prudents. Je suis arrivé à la Capitale, plaque tournante du crime et de la mafia sur Aryon. La grande ville et le monde souterrain sont de véritables mines d’or pour trouver des esprits détraqués. Si vous saviez le nombre de névrosés et déviants que l’on peut trouver dans cette cité, il suffit de baisser la main pour en ramasser à la pelletée… Idéal pour mon travail ! Je ne fais que continuer ce que j’ai commencé, une œuvre qui dépasse chaque petit être, percer les arcanes de l’esprit, découvrir où résident ses attaches avec la magie, s’il en a bien entendu. Oh, je sais que j’ai déjà accompli des actions… peu reluisantes… Mais soyez rassuré, Monsieur Nerio, je fais tout ceci pour le bien de tous.
Maintenant, revenons à nos moutons. Je sais que vous travailliez pour Don Marcel, assassiné par le bien célèbre Klarion Brando, laissant une place de choix vacante ainsi qu’un cruel vide de pouvoir au sein de la scène criminelle de la Capitale.
Monsieur Nerio, voyons comment vous pourrez me permettre d’en tirer mon épingle du jeu.
Ne vous inquiétez de rien, quand nous en aurons terminé, vous serez jeté dans la Luisante. Maintenant, détendez-vous, fixez bien les lumières tournantes sur ces lampes à cristaux, écoutez le son de ma montre, comme il raisonne avec votre cœur, vous entendez ?
Et, surtout, regardez-moi dans les yeux…»
Quelques mots sur toi
Pseudo : Olyz
C’EST MOI C’EST LE CHAT OH !
Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ? Poison Ivy.
Si on te parle d'histoires fantastique, d'invocation ou de réincarnation dans Aryon...
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ? Please. Est-ce que j’ai envie d’être un psychiatre sociopathe ? Maybe.
Quelle serait la première chose que tu ferais ? Oui.
Côté HRP
Double compte ? Oui.
Comment as-tu connu le forum ? Je sais des choses.
Un truc à rajouter ? Je rajoute.
Source de l'avatar (laissez la balise CODE)
[code]Pour un personnage masculin :
[code]♂ ARCANE, Silco @Loki Eilhart[/code]
Je te rechante pas le refrain, tu le connais déjà.
Tout a l'air correct sur ta fiche, il ne manque plus que le passage d'un administrateur pour te donner la couleur et l'accès au forum ! Tu n'as plus rien à faire, il devrait passer d'ici peu pour t'ajouter tout cela !
Tu peux d'ores et déjà commencer à poster ton journal de bord si tu veux un peu t'avancer ou rechercher des partenaires des RPs dans la section de recherche, cependant merci de ne pas en commencer tant que tu n'es pas officiellement validé !
Pour toute question, n'hésite pas à contacter le staff et en tout cas, bienvenue sur le forum !
Et rebienvenue avec ce compte !
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil et les liens vers ta présentation et livre de bord dans le champ contact !