Nom Cinneadh

Prénom Heather

Surnom Heath'/Sanguine

Age 27 ans

Sexe Femme

Groupe Garde

Rang Belluaire – Membre des Ouranbos(s)

Particularité Muette

Arme de prédilection Épée à deux mains ou Rapière et mini-arbalète

Funfacts Heather à tendance à fixer un point dans le vide quand elle écoute quelque chose ou quelqu'un avec une extrême attention. Parait-il que c'est perturbant !


En quelques mots...
Forte de caractère et vive d’esprit, Heather à une loyauté sans faille pour la garde et le royaume. Systématiquement vêtu d’une façon exemplaire et parfaitement propre, elle renvoie l’image d’une femme un poil renfermé. Son sourire jovial, parfois malicieux vient briser et contraster son sérieux apparent. Sa voix ? Disons qu’elle ne vous hurlera jamais dessus, elle ne vous parlera tout simplement pas. Ce que son visage ou ses signes n’exprime pas, elle l’écrit !

Conseil d’ami : ne vous mettez pas sur son chemin quand elle travail, un coup d’épaule est si vite arrivé et en plus elle ne peut même pas s’excuser !

Nom du pouvoir Pas un son

Catégorie Autre

Fonctionnement du pouvoir
Heather à la possibilité de déporter l’origine d’un son. Concrètement elle fausse la perception d’un son dans l’espace, si une tasse tombe à l’ouest, elle fera percevoir à l’assembler que la tasse est tombée au nord ou ailleurs.

En termes de rayon d’action de nombre de source, le pouvoir est limité à dix mètres et à une source à fois. Si la source émet un son prolongé (des sons de pas, une personne qui parle…) l’usage de son pouvoir devient dégressif dans le temps : si sa première utilisation peut tenir jusqu’à quinze minutes d’utilisation constante, la seconde sera de dix et ainsi de suite.

Forcer au-delà de ses capacités entrainera dans l’ordre suivante : une diminution de l’audition, une perte du sens de l’équilibre, des saignements aux oreilles, des douleurs pouvant entrainer la perte de connaissance.

L’usage du pouvoir sur un son émis par un PJ ne se fait pas sans son accord préalable

Qualités Loyal – Dévouée – Meneuse dans l’âme – Communicatif – Vif d’esprit – Bonne mémoire – Ingénieuse – Adroite

Défauts Terre à terre – Rancunière – Maniaque organisationnel – Stricte – Peu empathique – Impulsive – Difficile d’accès – Désinvolte


Physique et mental
Heather, forte d’un mètre soixante-dix-sept en impose tant de par sa taille que par son aplomb. Ses cheveux rouge ondulés sont la seule chose qui n’est pas parfaitement maitrisé dans son apparence. Sans doute renvoie-t-il à la désinvolture dont elle peut parfois faire preuve. Son visage aux traits de l’opale est quant à lui admirablement agencé. Mère nature lui a octroyé une peau dénuée de défauts si ce n’est quelques taches de rousseurs. Ses derniers se mêlent à son teint pâle mais ne dénotent bien moins que ses yeux d’un topaze brillant. Son maquillage constamment sobre pour ne pas être trop criard. Pas de rouge à lèvre tape-à-l’œil, à peine quelques coups de crayon soigneusement utilisé. Il n’est pour la jeune femme pas question de faire du « m’as-tu-vu », son visage est bien son principal atout mais elle ne cherchera jamais à se mettre en avant grâce à son faciès.

Dans la vie civile, sa tenue se doit d’être élégante. Des robes finement ouvragés parées de dorures et de broderies, traçant avec raffinement les lignes de son corps fin mais musclé. Aucun décolleté à l’horizon, ni même de poitrine proéminente. Tout au plus, vous verrez peut-être un dos échancré ou une parure pour surligner la finesse de son cou. Sa silhouette s’apparente à celle d’une danseuse professionnel. De jambes puissantes, une posture droite et élancée, forte sur ses appuis, elle à une démarche puissante emplit d’assurance.

Professionnellement parlant, son allure est tout autant contrôlé, ses tenues et équipements sont impeccablement traité. Pas un accroc à l’horizon. Directe et efficace, elle écoute avec attention ses supérieurs, exécute ses missions avec un soin tout particulier. Le travail doit être fait, et bien fait, si vous êtes à la traine, elle vous épaulera, vous montrera le chemin pour être plus efficace. L’organisation c’est son dada, la logistique c’est son métier. Si elle tend à rester à sa place elle n’a pourtant pas sa langue dans la poche et n’hésitera pas à pointer du doigts les éventuels faiblesse de l’organisation proposé par ses supérieurs. Si un plan est faillible, elle trouvera la faille. Son attitude pourrait laissé penser à une personne carriériste, mais il s’agit uniquement de son sens du devoir poussé à l’extrême.

Heather est née sous le huitième jours de la seconde Lune durant l’année neuf cent soixante-quatorze. Enfant unique, ce petit petit brin de fille est né dans un environnement aimant, ses parents Jane et Ceres faisaient partie de la noblesse installé à la forteresse. Son enfance se déroula globalement sans encombre malgré l’univers froid. Cette vie semblait convenir à la petite famille, bien que ponctué par quelques tempêtes de givre empêchant parfois les sorties sur quelques jours.

De cette période Heather garde de bons souvenirs chaleureux. Celle d’elle et de ces parents parcourant les marchés sur les sorties devenant rituel de la fin de semaine. Les soirées lectures de contes locaux au coin d’une chaude cheminée par la voix basse de son papa. Scolairement parlant ils étaient un groupe d’irréductible fripouille, escaladant parfois les toits, jetant quelques boules de neige directement aux visages des passants et marchands. Rien de bien méchant mais elle a dû très vite apprendre à courir et se cacher de quelques individus… mécontents pour ainsi dire !

Des années d’insouciances rompu par son placement à l’internat militaire à son quatorzième anniversaire. Rassurez-vous, il ne s’agissait pas d’une punition pour son comportement un poil désinvolte mais bien d’un choix de la jeune adolescente. Déjà dans ses escapades, elle avait à cœur de protéger ses camarades, d’élaborer des stratèges pour accéder à des endroits interdit. Il lui a paru logique en discutant avec sa mère d’employer ses atouts pour continuer de protéger les autres. Bien sûr, ses deux parents ont voulu la dissuadé mais la détermination d’Heather n’avait guère de faille. Chaque argumentation était contré habillement et rien ne faisait plier son désir d’entrée à l’internat.

Durant sa formation, il n’a pas été dans un premier temps facile de se courber aux ordres et aux invectives. Ici il n’était plus question de faire le mur, de répondre de façon impoli. Oh évidement elle a eu à subir quelques punitions, mais elle assimila très vite les codes de ce nouveau monde. Heather avait en tête qu’elle représenterait Aryon, son image, sa tenue tout en elle se devait d’être parfait. Ses parents lui avaient inculqué de forte valeurs d’appartenance à ces terres, le royaume était sa demeure et en tant que noble elle ne devait pas en entacher l’image. L’internat à quant à lui finit de parfaire ses valeurs déjà fortement gravé dans son esprit.

Durant sa quatrième et dernière année, Heather s’était retrouvée quelque semaine plus tôt avec ses camarades pour une session d’entrainement sur les berges du grand fleure. L’entrainement fini elle était reparti à la Forteresse pour la permission accordé un peu avant les derniers examens. Les retrouvailles avec ses parents étaient festives, leurs regards emplis de fierté devant les convives lui réchauffaient le cœur et ne faisait que la conforter. « J’ai fait le bon choix » se disait-elle alors, tout émue de cette instant inoubliable. Ce qu’elle ne se doutait pas, c’est que cette soirée serait gravé en elle pour une tout autre raison.

Les incendies n’était guère fréquent dans les habitations du bourg, ni même à la Forteresse en général. Il faut dire que la roche des montagnes et la froideur des lieux n’est guère propice à la propagation des flammes. Bien sûr des explosions arrivaient parfois, régulièrement, avec le travail des ingénieurs, mais tout était prévu pour éviter des drames au maximum. La maison familial était tout en hauteur à même dans la roche et il lorsque l’incendie se déclara les n’eurent guère d’autre chose que le mobilier, les tapisseries et les tapis à dévorer. L’odeur de fumé tira la jeune Heather de son sommeil à trois heures du matin, d’un bond elle s’extirpa de sa couche au rez-de-chaussée. Elle accouru à la fenêtre et tambourina un objet en fer de façon bruyante. Très vite le voisinage semblait s’agiter ça et là aux environs de la demeure.

Continuant dans son élan elle sorti de sa chambre, une âpre fumée remplissait le couloir menant au salon. Elle s’y faufila, pour atteindre l’escalier du premier étage, étrangement la cheminée de cette étage s’était tout autant emporté, la tapisserie représentant un conte fantastique flambait. Les cris des deux servantes vraisemblablement enfermés attirèrent son attention. Elle se fraya un chemin et leur somma de s’éloigner de la porte avant de l’enfoncer de trois coups d’épaules secs. Les deux femmes en détresse total s’extirpèrent de leurs geôles improvisé et ne se firent guère prier pour descendre les marches quatre à quatre jusqu’à la sortie.

En bas des personnes semblaient crier, sans doute était-ce la garde ou les voisins éteignant les flammes. Heather n’eut guère plus de temps pour se questionner, escaladant le second escaliers afin d’atteindre les appartements de ses parents. Ici les nuages se faisaient plus dense encore qu’aux étages inférieurs, et les flammes avaient également réussi à prendre possession des lieux. Cela ne pouvait-être le fruit du hasard, elle se forçait à avancer dans la fumée, retenant sa respiration, toussant à chaque pas. Jane sorti de la porte en face de l’escalier, ses lèvres bougèrent mais aucun son ne parvenait aux oreilles d’Heather, tous étouffés par les crépitements des flammes. La futur garde était en marche forcé, elle tira sa mère vers l’escalier, demandant où son père se trouvait. Sa mère pointa le bureau un peu plus loin.

Sa respiration devenait de plus en plus complexe, les feux des étages inférieurs poussait des volutes de fumées au dernière étage. Elle entra dans le bureau et vit son père et un autre individu se tenant dans son dos. L’homme encapuchonné lança à haute en voyant Heather rentrer

- « Ce n’est pas ce que voulais, vous deviez tous dormir, soulards que vous êtes ! »

- « Comment peux-tu oser ?» rétorqua le père de la jeune femme qui tâchait de se débattre

- « Dame Heather, laissez-moi passé ! » intima l’agresseur d’une voix paniqué.

L’individu n’était autre que leur fidèle majordome Karl. Heather ne pouvait pas le laisser passer ni s’enfuir après tout ce qu’il avait fait. Si Karl les avait trahit il devait être jugé. La jeune femme avança, l’homme poussa Ceres vers sa fille mais quelque chose n’allait pas. D’une lame sous sa nuque, une estafilade rougeoyante immacula les vêtements d’Heather. Son père contre elle, ouvra la bouche en vain. La jeune femme entièrement tétaniser resta figé sur place. Profitant du choc le malfrat les bouscula et se précipita vers le couloir, un parchemin à la main. Ceres au gré de ses dernières forces, glissa sa main contre le visage de sa petite fille, lui offrant sa dernière marque d’affection. Et puis le noir.

La jeune femme fut retrouvé inconsciente dans les flammes du dernière étage, la fumée et le traumatisme ayant eu raison de son esprit. Aucune brûlure à signaler, mais dégâts de l’âme étaient-eux bien présent. Karl fut lui intercepté en pleine par la garde qui montait justement au dernière étage. Le document en sa possession concernait le ministère dans lequel Ceres travaillait. Couvert de déshonneur, le majordome essaya d’attenter à sa propre vie dans les cachots la veille de son jugement. Sans y arriver, il se vit condamné à l’exile hors des murs du royaume.

Heather passa ses derniers examens avec brio, il en valait de son honneur, elle qui était la fierté de ses parents. « C’est ce que mon père aurait voulu » ce disait-elle. L resta aux côtés de sa mère pendant un an. Une année où sa carrière militaire fut mise entre parenthèse. Une année à trouver un nouveau logement, soigner l’âme autant que possible, et se remettre de la tragédie. Peu après son dix-huitième anniversaire, elle décida avec l’accord de ses instructeurs de rejoindre le régiment des Belluaires, s’éloignant de la Forteresse qu’elle ne pouvait plus supporter. Il était temps de prendre les rênes de sa vie.