Nom Tifié

Prénom Tarek

Surnom Balais dans le cul

Age 28 ans

Sexe Homme

Groupe Citoyen

Spécialité/Métier/etc Examinateur de la guilde (officiellement), ingénieur, réparateur, tatoueur et hôte de guilde (officieusement)

Orientation sexuelle Homosexuel

Particularité Team premier degré

Arme de prédilection Ses dossiers


En quelques mots...
C'est un gars chiant. Il fait de joli tatouage, de bonne réparation et même des tentatives de fabrication sympathique, mais ça reste un gars chiant. Il travail dans l'administration. Cela explique tout. Il a deux chats, un roux qui se nomme Roux et un gris qui s'appelle Gris.

Nom du pouvoir Tatoueur

Catégorie Manipulation de chose ou d’élément


Fonctionnement du pouvoir
Permets de générer de l’encre qui s’imprègne directement dans la matière

Actif

L’encre ne se génère que du bout des doigts (autant pied que main). L’encre ne peut sortir que de la première phalange en bout du doigt, seulement du côté paume.

La grosseur du trait, la forme, l’intensité et la couleur sont complètement modifiable et contrôlable à la génération du moment que cela ne demande pas d’être plus gros que la taille maximum de l’embout de sortie la taille de la phalange pour ceux qui n’ont pas suivi) sinon ça fait simplement un gros point.

Pour que l’encre s’imprègne dans la matière, il faut que cela soit une matière tangible et solide. Donc cela ne fonctionne pas sur l’eau par exemple, sauf si c’est de la glace et encore, si la glace fond, l’encre disparaît dès que la glace reprend une consistance liquide ou gazeuse.

C’est une encre magique qui ne détériore à aucun moment le support sur lequel elle est appliquée. À comprendre que si ça passe sur un tatouage d’amélioration, mise à part de manière esthétique, rien ne se passe et c’est ainsi pour tout. Cela ne va pas non plus empoisonner un corps, c’est visuel et non chimique.

Sauf sur le papier, qui est la seule exception, l’encre n’est pas indélébile. Elle ne se retire pas à l’eau, certes, mais il suffit d’une impulsion magique avec l’envie de faire disparaître la marque pour que cela se retire.

Une fois, poser l’encre ne se déplace pas.

La seule sensation qu’on ressent quand l’encre est appliquée est celle du toucher des doigts de Tarek.

L’encre a une signature magique et donc tout sceau magique réagit en sa présence. Lui n’a aucun lien magique avec son encre, une fois poser il ne la ressent pas.

Pour utiliser le pouvoir, il faut obligatoirement être concentré et savoir exactement ce qu’on souhaite.

L’utilisation du pouvoir demande une bonne hydratation. Visiblement l’encre puise dans ses réserves naturelles d’eau pour se produire. S’il est déshydraté, il ne peut pas utiliser son pouvoir.

Utilisation sur PJ uniquement avec accord.

Qualités Rationnel - Ordonné - Consciencieux - Impartial - Manuelle

Défauts Difficulté avec l’empathie - Complétement aveugle face au non dit - Pince sans rire - Terre a terre


Physique et mental
On lui a dit que sourire permet de mettre les gens de meilleure humeur, donc il le fait pour cela, mais en soi c’est jamais vraiment par pur plaisir. Enfin, si, parfois, mais lui ne voit pas l’importance qu’il peut y avoir à sourire aux gens. En fait, de base, il a du mal à comprendre en quoi les expressions faciales ou le ton qu’on peut mettre dans la voix sont importants. N’est-ce pas ce qu’on dit qui importe le plus ?

Ce sont les mots qui sont faits pour communiquer, pas tout le reste. Enfin, sauf quand on est muet, mais ça c’est une autre histoire et écrire est toujours possible à ce moment-là. Ceux qui sont muets et analphabètes ne font vraiment aucun effort.

Tarek, c’est ce genre de personne qui ne comprend pas un grand nombre de subtilité. Qui quand on l’insulte sans dire clairement les termes prend la phrase au premier degré et simplement pour ce qu’elle est dite sans s’énerver. Après il a tendance à prendre tout ce qui est dit au premier degré sans s’énerver. Il travaille dans l’administration. C’est lui qui énerve les autres et non lui. C’est la base. Ou en tout cas ce qu’on lui a toujours dit et donc c’est une réalité implacable.

L’empathie n’est pas vraiment son truc non plus. Ce n’est pas de la méchanceté gratuite, juste, toutes les émotions des gens lui passent dessus sans le toucher. Voir un aventurier en larme parce qu’il a perdu un camarade, c’est triste pour lui, c’est sûr, mais il voudrait tout de même avoir le rapport de mission correctement rempli, sans plein de traces de larmes de partout.

Il n’y a aucune pitié ou traitement de faveur, c’est certain, mais du coup on le prend assez facilement pour quelqu’un de froid. Ce n’est même pas qu’il est froid, juste, rien pour le moment ne le touche. Il ressent des émotions, comme tout le monde, simplement celle des autres, c'est le problème des autres, pas de lui.

Certains le trouvent un peu trop terre à terre. Rationnel. Ce n’est pas sa faute s’il trouve que la religion ce n’est qu’une excuse pour expliquer des choses absurdes. Oui, la magie est présente dans le monde. Oui, il y a parfois des miracles. Oui, certaines choses doivent encore trouver des explications. Mais, non, ce n’est pas la faute de Lucy si une taverne a été saccagée par un aventurier.

Parce que, tout de même, il faut voir le nombre de personnes qui mettent les divinités en cause pour expliquer leurs conneries. Heureusement qu’on ne fait pas payer les amendes à Lucy sinon son culte aurait fait faillite depuis longtemps.

Il est aussi une personne très méticuleuse, que cela soit avec les dossiers de la guilde, les dessins qu’il produit ou encore son travail sur l’ingénierie. Au niveau de la guilde, il tente d’être le plus rigoureux possible, son but étant que tout tourne au mieux pour tout le monde. Ce n’est possible que si les dossiers sont remplis parfaitement et tout classé correctement. En tout cas c’est ce qu’il a compris de sa formation avec Lou, une personne bien.

Pour ce qui est de ses dessins, il a toujours apprécié reproduire ce qu’il a pu voir ou imaginer des motifs, certain aventurier semble se sentir mieux en plus quand il leur fait une œuvre pour cacher une cicatrice ou encore pour cacher un défaut dans un tatouage magique le temps d’aller chez un enchanteur pour réparer le souci. Pour ce qui est du travail d’ingénieur, il a gardé le plaisir de bidouiller des petites inventions qui pour le moment ne fonctionnent pas, la plupart du temps il fait payer ses services plus pour de la réparation de prototype déjà existant.

Assez curieux, il a tendance à poser des questions sans prendre la moindre pincette, quel que soit le sujet. Parlant toujours sans aucun filtre. Tout comme il répond directement sans prendre le temps d’y mettre les formes. Il a un certain amour pour les récits d’aventures, même s’il les trouve tous suicidaires pour faire ce travail.

Les rumeurs sont aussi quelque chose qu’il écoute avec beaucoup d’attention, mais il a la fâcheuse tendance à quand il se trouve en face de personnes impliquées dans lesdites rumeurs de demander directement aux personnes leurs versions des faits et de comment les choses ont pu tourner ainsi. Étrangement, niveau social c’est pas vraiment cela pour lui. Pourtant, il fait des efforts pour communiquer et on lui a assuré que la communication était importante.

Taille : 185 cm
Corpulence : Svelte
Peau : Pale
Yeux : Noisette
Cheveux : Roux
Trait distinctif : Toujours avec un dossier à porter de main
Voix : Rauque, très calme qui ne monte jamais haut, mais qui porte facilement

Cette histoire commence avec deux cons.

Il n’y a pas d’autre terme pour les décrire. C’est surtout le plus simple. Ils ne sont pas méchants, juste cons. Comme deux adolescents dans la fleur de l’âge. Surement parce qu’en cette histoire commence ce sont deux adolescents dans la fleur de l’âge. Eux c’est Rosaline Tifié et Josep Brets. Les futurs parents de Tarek. Enfin, ceux actuels, mais au début de l’histoire ils ne le sont pas encore.

Au début de cette histoire, c’est une fille de libraire de la Capitale qui s’ennuie dans la boutique de ses parents et un fils d’ingénieur de la Forteresse qui rêve de gloire loin de la neige. Deux idiots qui s’imaginent un jour devenir Saphir. Qui déjà, s’imagine aventurier connu, en fait. Spoiler alerte, ils ne seront jamais connus. Enfin, si, mais pas pour la gloire qu’ils laissent derrière eux.

Les deux, du même âge, tout juste dix-sept saisons doux, les rêves plein la tête, se sont rencontrés à la guilde des aventuriers. Deux rêveurs qui ont toujours imaginé un monde plein de clichés et dans celui-là ils étaient le cliché du couple idéal. Ils ne se sont pas mis ensemble à la base par amour, mais parce que ça sonnait bien. Un couple d’aventuriers devenant Saphir ensemble, ça sonnait bien.

Ça sonnait surtout creux cette histoire. Autant de bons amis ils pouvaient l’être, de bons amants ce n’était absolument pas cela. La rupture fut rapide, leur stupidité de se croire plus fort qu’une bague contre-mouflet fut aussi très rapide. Ils ont profité pour découvrir leur corps et les soucis de la procréation en même temps. Seulement, même si ce sont deux cons qui ne sont plus ensemble, ils ont tout de même voulu avoir l’enfant. On ne sait jamais, c’était peut-être lui le futur Saphir.

Oui, ils ont fait naître leur enfant à la base dans l’espoir de le former comme futur Saphir. Même le nom avait été réfléchi pour rester en tête. Pour rigoler surtout. Ça les avait fait beaucoup rire ce jeu de mots stupide. Tarek a toujours trouvé cela complètement minable et n'a jamais compris les parents qui font cela à leur enfant. Cela a de quoi dégouter de bases de sa famille.

Pourtant, même si ses parents sont des cons, sa famille est bien. Même ses parents au final. Une fois qu’ils ont compris que leur fils était plus à passer du temps avec ses grands-parents qu’à vouloir apprendre à se battre pour être aventurier. Sa grand-mère maternelle lui a appris tout ce qu’elle savait du dessin, son grand-père de ce côté-là l’avait gavé de livre, du côté paternel son grand-père lui apprenait à se servir de ses doigts pour bricoler avec lui dans son atelier alors que sa grand-mère l'embarque toujours dans des travaux de réparation divers.

Ils étaient souvent chez ses grands-parents, en alternance, au rythme des quêtes de ses parents. Enfin, plus des quêtes de sa mère d’ailleurs. Parce que son père a fini par se poser, après être tombé amoureux d’une sœur de Lucy et de l’avoir mise enceinte. Une personne très gentille, trop religieuse pour Tarek. Passer les voir de temps en temps, pas de souci, sur du long terme il y avait toujours des tensions avec la façon d’être de Tarek. Pour le bien de tout le monde limité, les contacts sont mieux.

Sa mère, celle avec qui finalement il vit le plus officiellement, a aussi trouvé l’amour. Une hôtesse de la guilde très sympathique. Celle qui a formé à la base Tarek pour le poste quand il a cherché à être utile à la Guilde. Mine de rien il a traîné dedans depuis tout petit, même si c’était que de passage et sans tout en comprendre au début et il a un certain attachement avec l’organisation. C’est quelque part grâce à la guilde qu’il est né. Très sérieux dans son travail et aussi quand il tentait à la base d’aider Lou pour la gestion des dossiers de la guilde, il a fini par être son apprenti. Personne n’a trop cherché de comment c’était vraiment arrivé.

De fil en aiguille, avec une belle aisance, il passa d’hôte de guilde à examinateur. Il est surtout dans un entre deux à toujours faire le secrétariat d’hôte de guilde, mais aussi la paperasse d’examinateur. Comme si on ne lui avait pas expliqué qu’il devait faire une seule tâche à la fois. Toujours déborder avec beaucoup trop de choses à faire en même temps. Le tout avec ses réparations et invention dans un coin, ses dessins et projet dans un autre. C’est un peu ça sa vie actuellement.