Accueil
Connexion
Les facéties d'une noblesse corrompue - Ft Aurel
Tasyaen OrenffieldChaton Grognon
Informations
« Madame Howells tiendra son banquet au nord de la ville, apparemment dans un cercle très privé, j’ai entendu dire que seules les invitations signées de sa main seraient acceptées.
- Je suis si jalouse, même le juge Bevan n’a pas été invité. Tu imagines ? C’est que ça cache quelque chose !
- Ou alors, seuls les nobles de renom ont le droit de s’y rendre.»
Le félin réajusta son col en traversant la foule d’un pas lent, ses vêtements étaient inconfortables, et la tenue semblait l’étouffer. C’était certain, il détestait plus que tout cette sensation d’être enfermé à l’étroit dans des vêtements faits de soie et de coton. L’air de son visage semblait plus maussade qu’à l’accoutumée, son regard ne se fixant jamais réellement sur un point, ses oreilles tiquant dès que la soirée mondaine était évoquée, la moindre information ne lui échappant pas.
« Je dois bien admettre que tu nous as bien facilité la tâche, je ne pensais pas que ton père ferait appel à son nom pour nous permettre de nous rendre aux festivités, concéda Tasyaen tout en terminant de réajuster ses manches. »
Afin de parfaire son image, le félin avait décidé de tirer ses cheveux en arrière pour dévoiler pleinement son visage. S’ils devaient paraître au milieu de cette pièce de théâtre où chaque personne n’était apprêtée à l’artifice, les deux gardes ne devaient en rien élever le moindre soupçon des réelles intentions qui les avaient menés à se présenter à cette immense mascarade. Il avait toujours été difficile de croire que Tasyaen avait du sang noble qui s’écoulait dans ses veines, bien loin de se conduire selon l’étiquette de la noblesse. L’expression à travers son tempérament de feu laissait croire qu’il n’était qu’un mauvais acteur, incapable de se fondre à travers les différents visages de la société. C’était pourtant tout là la qualité du félin qui savait parfaitement s’habiller de son masque, laissant pantois ceux qui ne le connaissaient pas si bien.
Il regrettait cependant que sa seule compagnie soit l’insupportable Aurel qui ne cesserait de le taquiner de quelques insultes agaçantes. Il avait bien cru s’être débarrassé de lui pour les années à venir, mais il s’était bel et bien trompé sur son compte, tandis que celui-ci était arrivé au Village Perché il y avait encore peu. L’expression désenchantée du visage du félin avait elle était impossible à dissimuler lorsqu’il avait croisé le regard d’azur, et les quelques bagages à ses pieds.
Tasyaen repoussa les mauvaises pensées qui polluaient son esprit, avant de son concentrer sur l’entrée du bâtiment qui se voulait volontairement grandiose. Le bâtiment aussi majestueux qu’immense, était construit de pierres blanches que l’on ne trouvait qu’à Grand Port. Elles créaient un contraste au milieu de la dense verdure des lieux, se pavanant sous les rayons chauds du soleil. Les portes étaient, elles serties d’or laissaient aisément supposer de la richesse dont disposait la famille Howells. Richesse qui justement avait poussé la garde à venir enquêter sur leurs affaires sûrement frauduleuses.
« Les invitations. »
Une voix aussi froide que la glace les interpella, aussitôt, le félin ouvrit l’élégante missive, ornée de caractères soignés. Un sourire assassin souligna ses lèvres lorsque le regard suspicieux du garde-du-corps se déposa sur l’étrange duo.
« Permettez-moi de vous signaler que vous faîtes preuve d’une certaine audace en dévisageant de la sorte les invités de notre hôte, souleva Tasyaen d’un ton calme. Je n’oublierai pas de lui en faire part. »
Si son visage resta de marbre, il était possible de remarquer au fond de son regard une crainte qu’il peinait à dissimuler, ce qui fit d’autant plus sourire le garde qui pénétra dans les lieux.
« Je suis persuadé que dame Howells en sera ravie. »
Eloignés des regards, le félin s’anima d’une expression blasée, déjà fatigué de jouer la comédie. Et dire qu’il devrait en jouer pour le reste de la soirée, il était déjà épuisé rien qu’à cette idée. Il détestait profondément chaque marque de politesse qui devait se jouer comme un rôle factice, où le plus important était de faire attention à l’épée de Damoclès qui ne tenait qu’à un fil au-dessus de sa tête. Glaner les informations n’allait probablement pas être l’étape la plus difficile, les langues étaient pendues afin de déjouer les rôles politiques des plus grands, mais s’infiltrer dans la confiance des Howells se montrerait très certainement plus compliqué.
« Je suppose qu’il sera nécessaire de mettre notre amitié en valeur, ajouta Tasyaen en jetant un regard vers Aurel. Mère t’a toujours beaucoup apprécié, et je m’en demande encore les raisons aujourd’hui, t’as le don incroyable d’être insupportable. »
Il secoua brièvement la tête en retournant son attention sur la porte qui s’ouvrit sur l’immense banquet. Arrivés au milieu de la foule, un bras s’enroula autour de celui du félin qui baissa les yeux sur la petite jeune femme. D’un mouvement gracieux, il s’inclina en souriant. La lady avait déjà le rouge aux joues, ne lâchant à aucun moment son regard des orbes carmin du garde.
« Lady Amboise, salua le félin poliment.
- Appelle-moi Auriane, pesta la jeune femme en resserrant sa prise autour du bras du félin. On se connaît depuis assez longtemps pour se passer de courtoisie. Je ne savais pas que tu viendrais, tu aurais dû me le dire. »
Le félin étira un léger sourire gêné. Auriane était une amie de famille, notamment de la jeune sœur de Tasyaen, et d’un naturel attachant, celui-ci avait pris l’habitude de leur proximité. Seulement, il n’était pas un grand amateur de soirée mondaine, donc il n’était pas étonnant que cette dernière soit surprise de sa présence. Il s’écarta légèrement de la jeune demoiselle en présentant le noble à ses côtés.
« Excuse-moi, ce n’était pas prévu en effet, tu sais que je ne suis pas très à l’aise en société. Je te présente Aurel De Obelia, je suis venu pour l’accompagner. Puis, père n’ayant pu venir, je le représente ce soir. »
Elle hocha vivement la tête, buvant ses paroles comme une assoiffée, avant de s’animer d’une courbette élégante face à Aurel, un immense sourire aux lèvres. La douceur et la bienveillance d’Auriane pouvait faire craquer même les cœurs les mieux armés. Elle était d’une gentillesse difficilement égalable.
« Ravie de faire votre connaissance, c’est toujours un plaisir de rencontrer les amis de Tasyaen, chantonna-t-elle d’une voix chaude. »
Le félin détourna la tête en dissimulant la grimace qui tentait de peindre son visage, il allait devoir supporter des flatteries toute la soirée aux côtés du noble. Et c’était bien le problème de toute cette foutue mascarade. Il se retourna alors vers Aurel, l'expression crispée d'un sourire forcé.
« Aurel, je te présente Auriane Amboise, une amie de la famille.»
- Je suis si jalouse, même le juge Bevan n’a pas été invité. Tu imagines ? C’est que ça cache quelque chose !
- Ou alors, seuls les nobles de renom ont le droit de s’y rendre.»
Le félin réajusta son col en traversant la foule d’un pas lent, ses vêtements étaient inconfortables, et la tenue semblait l’étouffer. C’était certain, il détestait plus que tout cette sensation d’être enfermé à l’étroit dans des vêtements faits de soie et de coton. L’air de son visage semblait plus maussade qu’à l’accoutumée, son regard ne se fixant jamais réellement sur un point, ses oreilles tiquant dès que la soirée mondaine était évoquée, la moindre information ne lui échappant pas.
« Je dois bien admettre que tu nous as bien facilité la tâche, je ne pensais pas que ton père ferait appel à son nom pour nous permettre de nous rendre aux festivités, concéda Tasyaen tout en terminant de réajuster ses manches. »
Afin de parfaire son image, le félin avait décidé de tirer ses cheveux en arrière pour dévoiler pleinement son visage. S’ils devaient paraître au milieu de cette pièce de théâtre où chaque personne n’était apprêtée à l’artifice, les deux gardes ne devaient en rien élever le moindre soupçon des réelles intentions qui les avaient menés à se présenter à cette immense mascarade. Il avait toujours été difficile de croire que Tasyaen avait du sang noble qui s’écoulait dans ses veines, bien loin de se conduire selon l’étiquette de la noblesse. L’expression à travers son tempérament de feu laissait croire qu’il n’était qu’un mauvais acteur, incapable de se fondre à travers les différents visages de la société. C’était pourtant tout là la qualité du félin qui savait parfaitement s’habiller de son masque, laissant pantois ceux qui ne le connaissaient pas si bien.
Il regrettait cependant que sa seule compagnie soit l’insupportable Aurel qui ne cesserait de le taquiner de quelques insultes agaçantes. Il avait bien cru s’être débarrassé de lui pour les années à venir, mais il s’était bel et bien trompé sur son compte, tandis que celui-ci était arrivé au Village Perché il y avait encore peu. L’expression désenchantée du visage du félin avait elle était impossible à dissimuler lorsqu’il avait croisé le regard d’azur, et les quelques bagages à ses pieds.
Tasyaen repoussa les mauvaises pensées qui polluaient son esprit, avant de son concentrer sur l’entrée du bâtiment qui se voulait volontairement grandiose. Le bâtiment aussi majestueux qu’immense, était construit de pierres blanches que l’on ne trouvait qu’à Grand Port. Elles créaient un contraste au milieu de la dense verdure des lieux, se pavanant sous les rayons chauds du soleil. Les portes étaient, elles serties d’or laissaient aisément supposer de la richesse dont disposait la famille Howells. Richesse qui justement avait poussé la garde à venir enquêter sur leurs affaires sûrement frauduleuses.
« Les invitations. »
Une voix aussi froide que la glace les interpella, aussitôt, le félin ouvrit l’élégante missive, ornée de caractères soignés. Un sourire assassin souligna ses lèvres lorsque le regard suspicieux du garde-du-corps se déposa sur l’étrange duo.
« Permettez-moi de vous signaler que vous faîtes preuve d’une certaine audace en dévisageant de la sorte les invités de notre hôte, souleva Tasyaen d’un ton calme. Je n’oublierai pas de lui en faire part. »
Si son visage resta de marbre, il était possible de remarquer au fond de son regard une crainte qu’il peinait à dissimuler, ce qui fit d’autant plus sourire le garde qui pénétra dans les lieux.
« Je suis persuadé que dame Howells en sera ravie. »
Eloignés des regards, le félin s’anima d’une expression blasée, déjà fatigué de jouer la comédie. Et dire qu’il devrait en jouer pour le reste de la soirée, il était déjà épuisé rien qu’à cette idée. Il détestait profondément chaque marque de politesse qui devait se jouer comme un rôle factice, où le plus important était de faire attention à l’épée de Damoclès qui ne tenait qu’à un fil au-dessus de sa tête. Glaner les informations n’allait probablement pas être l’étape la plus difficile, les langues étaient pendues afin de déjouer les rôles politiques des plus grands, mais s’infiltrer dans la confiance des Howells se montrerait très certainement plus compliqué.
« Je suppose qu’il sera nécessaire de mettre notre amitié en valeur, ajouta Tasyaen en jetant un regard vers Aurel. Mère t’a toujours beaucoup apprécié, et je m’en demande encore les raisons aujourd’hui, t’as le don incroyable d’être insupportable. »
Il secoua brièvement la tête en retournant son attention sur la porte qui s’ouvrit sur l’immense banquet. Arrivés au milieu de la foule, un bras s’enroula autour de celui du félin qui baissa les yeux sur la petite jeune femme. D’un mouvement gracieux, il s’inclina en souriant. La lady avait déjà le rouge aux joues, ne lâchant à aucun moment son regard des orbes carmin du garde.
« Lady Amboise, salua le félin poliment.
- Appelle-moi Auriane, pesta la jeune femme en resserrant sa prise autour du bras du félin. On se connaît depuis assez longtemps pour se passer de courtoisie. Je ne savais pas que tu viendrais, tu aurais dû me le dire. »
Le félin étira un léger sourire gêné. Auriane était une amie de famille, notamment de la jeune sœur de Tasyaen, et d’un naturel attachant, celui-ci avait pris l’habitude de leur proximité. Seulement, il n’était pas un grand amateur de soirée mondaine, donc il n’était pas étonnant que cette dernière soit surprise de sa présence. Il s’écarta légèrement de la jeune demoiselle en présentant le noble à ses côtés.
« Excuse-moi, ce n’était pas prévu en effet, tu sais que je ne suis pas très à l’aise en société. Je te présente Aurel De Obelia, je suis venu pour l’accompagner. Puis, père n’ayant pu venir, je le représente ce soir. »
Elle hocha vivement la tête, buvant ses paroles comme une assoiffée, avant de s’animer d’une courbette élégante face à Aurel, un immense sourire aux lèvres. La douceur et la bienveillance d’Auriane pouvait faire craquer même les cœurs les mieux armés. Elle était d’une gentillesse difficilement égalable.
« Ravie de faire votre connaissance, c’est toujours un plaisir de rencontrer les amis de Tasyaen, chantonna-t-elle d’une voix chaude. »
Le félin détourna la tête en dissimulant la grimace qui tentait de peindre son visage, il allait devoir supporter des flatteries toute la soirée aux côtés du noble. Et c’était bien le problème de toute cette foutue mascarade. Il se retourna alors vers Aurel, l'expression crispée d'un sourire forcé.
« Aurel, je te présente Auriane Amboise, une amie de la famille.»
Image de profil : 
Succès : 
Cristaux : 941MESSAGES : 119COULEUR : #Aurel De ObeliaLa Garde
Informations
Les facéties d'une noblesse corrompue.
Tasyaen & Aurel
”Quel enfant ingrat... Tu reviens ici pour réclamer mon aide alors que tu as toujours ignoré mes courriers et mes demandes. ” Malgré les années, ton père n’avait pas changé tant que ça. Oh, il y avait bien quelques rides supplémentaires, quelques cheveux blancs aussi, mais il dégageait toujours la même aura qui criait “tu n’es qu’un misérable insecte sous ma chaussure”... Puis, sa voix était toujours aussi glaciale et pleine de mépris qu’il y a vingt ans. Ton regard se posa un instant sur tes mains tremblantes. ”Pitoyable.” Oui, ça tu l’étais pitoyable... Tout de temps s’était écoulé, tu étais adulte, tu étais un espion et pourtant tu avais l’impression d’avoir à nouveau dix ans maintenant que tu lui faisais face. Tu te mordis l’intérieur de la joue, utilisant la douleur soudaine pour te reprendre. Il ne devait pas se rendre compte de l’effet qu’il avait sur toi. Affichant un visage impassible –merci à ton éducation et tes années d’espionnage- tu écoutas chacun de ses reproches sans dire un mot.
Quand il se tourna finalement vers toi, tu parvins même à lui sourire comme s’il n’avait fait que te complimenter jusqu’à maintenant. Il te jaugea, détaillant ton visage avant de laisser échapper un reniflement dédaigneux comme s’il était déçu de ce qu’il voyait. ”Si seulement ton frère n’était pas mort.” Laissa-t-il échapper en poussant un soupir agacé. ”Nous avions tant investi pour qu’il soit parfait... Et maintenant il ne reste que toi.” Tu restas silencieux alors que tu n’avais qu’une envie le frapper. Il se rapprocha de toi, profitant que tu sois assis pour te dominer de sa hauteur et t’obligeant au passage à relever la tête vers lui pour croiser des yeux d’un bleu intense identique aux tiens.
”Tu auras les invitations pour le banquet des lady Howells, mais ça ne sera pas gratuit...” Susurra-t-il à ton oreille alors que sa main venait se poser sur ton épaule, y exerçant une pression qui t’aurait sûrement laissé des marques enfant. ”Oui, tu me devras quelque chose.” Souffla-t-il pour lui-même, un sourire horrible se traçant sur ses fines lèvres.
***
Tu étais resté silencieux à la mention de ton père, décidant d’ignorer simplement la prise de parole de ce cher Tasyaen. Même si l’emmerder était l’un de tes passe-temps favoris, tu n’avais aucune envie de te remémorer la rencontre avec ton géniteur juste pour lui lancer une pique. Déjà, que tu avais pris sur toi pour ne pas faire subir ton humeur massacrante à tes collègues, tu n’allais pas tout gâcher maintenant que vous étiez sur le point d’infiltré la demeure des Howells.
Ton sourire factice jusque-là se fit plus sincère quand ton camarade remit à sa place l’un des gardes du manoir. C’est qu’il mordrait presque ! Tu retins un petit gloussement en voyant le regard déconfit du garde qui avait osé vous demander vos invitations. Tu pris une seconde pour lui sourire de le plus innocemment possible avant de passer les portes, suivant de près le rouquin. Tu en profitas pour le détailler un peu plus du regard, te perdant un instant sur sa mâchoire, ses épaules et son fessier. ”En voilà un spectacle agréable à regarder...” Songeas-tu avec lueur d’envie dans le fond de tes yeux. Tu te repris bien vite pour te mettre à sa hauteur, te permettant d’assister à son changement d’expression. S’il était rafraîchissant et amusant de le voir agir comme un noble, tu le préférais ainsi.
”Ta mère a toujours eu bon goût contrairement à toi.” Chantonnas-tu, ton sourire s’agrandissant alors que tu continuais à avancer vers la salle de bal. ”Après-toi, mon très cher ami.” Soufflas-tu en insistant sur le “cher ami”. Tu l’invitas à passer devant-toi, avant de le suivre dans l’océan de convives. C’est que pour une soirée élitiste, il y avait tout de même du monde... Du très beau monde.
Tu tentais de repérer un des membres de la famille Howells quand une demoiselle vous aborda... ou plutôt s’accrocha au bras de l’autre garde. Visiblement, elle était une amie de la famille et profitait de cet avantage pour se coller au rouquin. Tu retins une grimace en apercevant les rougeurs sur les joues de la jeune femme. Était-elle attirée par l’autre imbécile ? Tu vins te positionner aux côtés de “ton ami” observant sa réaction une seconde avant de tourner ton attention vers cette Auriane. Tu pris quelques secondes avant de venir lui attraper sa petite main afin d’y poser un baiser léger.
”Je suis vraiment heureux de vous rencontre lady Amboise.” Susurras-tu en la regardant droit dans les yeux, avant de sourire au lolori. ”Petit cachotier, tu ne m’avais pas dit que tu connaissais d’aussi jolies jeunes femmes.” Soufflas-tu d’un ton qui se voulait complice et enjoué pendant que ta main allait se poser sur son épaule avec familiarité. Tu te tenais proche de lui, peut-être un peu trop alors que tu te décidais à faire la conversation avec la demoiselle pendant quelques minutes avant de repérer du coin de l’œil le dernier enfant des Howells. Selon vos renseignements, il était légèrement plus jeune que Tasya ou toi et avait plutôt une bonne réputation chez les nobles.
”N’est-ce pas l’un des enfants de notre hôtesse ?” Demandas-tu à Auriane en regardant en direction de l’homme qui était très, très bien entouré. ”Nous devrions aller le saluer Tasya !” Il était temps d’écourter votre rencontre avec la jeune femme pour se recentrer sur votre mission. Puis, tu en avais marre de la voir s’accrocher à l’autre belluaire. C’était vraiment agaçant. ”Nous allons devoir vous laisser ma lady.” Déclaras-tu en affichant un petit sourire peiné alors que de petites rougeurs apparaissaient sur tes pommettes alors que tu la regardais. ”J’ai cru comprendre que vous participiez souvent à ce genre d’évènements. Si c’est le cas j’espère que nous aurons l’occasion de nous croiser de nouveau !” Déclaras-tu avec enthousiasme et le regard pétillant. Tu la saluas une dernière fois et entraîna le rouquin avec toi. Il était hors de question de le laisser avec cette pimbêche -oui tu avais décidé que tu ne l’aimais pas- et tu n’allais de toutes façons pas bosser seul.
Image de profil : 
Succès : Cristaux : 1614MESSAGES : 26COULEUR : #4BCABETasyaen OrenffieldChaton Grognon
Informations
Le félin jeta un regard suspicieux en direction du noble qui l’accompagnait. Cependant, il se retint de la moindre remarque afin d’éviter d’attirer l’attention. De plus, aux vues de sa tenue en public, il n’irait pas le lui reprocher quand bien même il n’appréciait guère ses manières. Tasyaen n’avait pas le souvenir qu’Aurel ait pu montrer des défauts durant les missions qu’ils avaient eu en commun. Il suffisait juste de voir qu’il avait été capable de faire table rase du passé pour qu’ils puissent accéder à la prestigieuse maison Howells.
« Bon travail, se permit juste de lui souffler le garde avant de se rapprocher de leur cible. »
Une odeur désagréable émanait de leur hôte, et s’il eût l’envie de retrousser son nez, il se contenta de garder cette façade hypocrite qu’il détestait tant. Un sourire affable étira ses lèvres, et le félin inclina son buste pour saluer l’héritier Howells, Dylan Howells. Il y avait eu quelques suppositions concernant son implication dans l’histoire, mais rien de concret qui permettait aux deux gardes de se jeter sur lui.
Ses joues le tiraillaient à force d’étirer ses lèvres. Il détestait ces faux-semblants, préférant faire parler ses poings lorsque la situation dérapait. Mais c’était un coup à perdre les semaines à travailler sur leur enquête. Sauf que c’était un travail bien plus adapté à l’espion qui l’accompagnait, lui qui maniait si bien la langue pour se rendre aussi agaçant, qu’attachant. Du moins, c’était les rumeurs qui circulaient à son sujet. Tasyaen n’avait jamais connu ce visage le concernant. Depuis qu’ils se connaissaient, Aurel s’était amusé à le provoquer en permanence comme un enfant en manque d’attention, épuisant sa patience jour après jour. Désormais, si ce n’était le physique agréable du garde, le félin peinait à garder consistance en sa présence. Il préférait l’ignorer que d’essayer de comprendre ce qui poussait ainsi l’espion à tant le détester.
C’était une sensation désagréable qui le sortit de sa rêverie. Le félin leva son visage en direction de l’héritier Howells, c’est alors que leurs regards se croisèrent. Un frisson parcourut son échine, et il eut le sentiment soudain d’être mis à nu devant tout le monde. Il fronça brièvement ses sourcils au-dessus de son regard ocre, mais bien vite, il reprit consistance. Persistant alors cette lame de fond qui l’avait saisi. Les oreilles s’étaient écrasées sur son crâne, et il peina à ne pas remuer vivement sa queue.
Un écho se répercutait dans son crâne, mettant à mal chacun de ses sens. Une nausée le saisissant à la gorge, étouffant les piaillements des nobles qui se rassemblaient dans le bâtiment. Inconsciemment, le félin se saisit de la manche de son partenaire, seul pilier auquel il pouvait se raccrocher. Il ferma alors les yeux, et lorsque le contact se rompit, ce fut comme une chute avant que tout ne redevienne comme avant. Ce qui lui avait semblé durer des heures ne fut en réalité que quelques secondes durant lesquelles il avait été hors du temps. Tasyaen ne s’écroula pas, mais glissa ses doigts sur l’arête de son nez. Il inspira longuement, avant d’attirer Aurel, puis lui confier à l’oreille.
« Ne croise pas le regard de l’héritier. »
Le félin releva son visage vers Dylan qui ne le regardait plus, se plaisant à s’assortir avec diverses femmes du pays. Il s’octroyait des sourires dangereux qui donnaient des frissons au garde. Il était évident qu’il avait quelque chose à se reprocher dans cette histoire désormais. Tasyaen n’eut aucun mal à faire le lien entre les différents événements qui venaient de survenir. Ce qu’il ne comprenait pas, c’était pourquoi il avait décidé de faire appel à son pouvoir contre lui.
Mais alors qu’il relâchait l’espion, l’hôte des lieux s’était dirigé vers eux, ignorant royalement le garde aux côtés du félin. Dylan présenta un linge frais, dont l’odeur de rose dissimulait quelque chose que Tasyaen n’arrivait pas cerner totalement.
« Vous êtes pâle mon ami, puis-je vous aider ? Un rafraîchissement peut-être ? »
La voix douce du noble contrastait avec les différents sourires échangés, et surtout avec la soudaine utilisation de son pouvoir. S’était-il seulement rendu compte ?
Tasyaen se redressa, armant ses lèvres d’un nouveau sourire.
« Ne vous donnez pas cette peine, répondit-il en réajustant ses gants. »
Devait-il croiser son regard pour faire mine qu’il ignorait les raisons de ses malaises. Seulement, ce serait sous-estimer ses capacités, en tant que garde. Il planta ses orbes pourpres dans ceux de leur hôte, et un nouveau sentiment oppressant le saisit. Tasyaen s’appuya légèrement contre l’épaule d’Aurel et enfin, l’héritier sembla reconnaître l’existence de l’espion à ses côtés.
« Je pense juste que la chaleur des lieux me monte à la tête, vous savez la boisson ne me réussit pas vraiment.
- Mais je ne vous ai pas vu b-…
- Je vais simplement profiter de vos balcons pour prendre l’air. Si vous voulez bien excuser ma discourtoisie… »
Le félin inclina brièvement son buste puis se détourna en faisant un signe imperceptible en direction d’Aurel pour qu’il l’accompagne. Il eut alors tout juste le temps d’entendre le claquement de langue agacé de leur hôte avant qu’ils ne s’évaporent dans la foule. Tasyaen prit soin de choisir une fenêtre suffisamment éloignée alors qu’elles étaient toutes ornées de rideaux bordeaux dont les dorures n’étaient qu’une esbroufe pour montrer le pouvoir de leur argent aux autres familles.
Le garde prit soin d’examiner les alentours avant de s’appuyer contre les rambardes en marbre du balcon.
« Il a utilisé son pouvoir sur moi à deux reprises, siffla le félin furieusement. »
Il glissa une main dans ses cheveux pour défaire sa coiffure alors que ses mèches flamboyantes retombaient le long de son visage, tandis que sa queue battait un rythme enragé. La contrariété marquait ses traits, il lui voulait quelque chose, aucun doute sur ce point. Mais il ne pouvait pas deviner des raisons qui les avaient conduits à ce banquet. Du moins, il ne l’espérait pas, les deux gardes avaient mis bien trop de temps pour parfaire leurs plans.
Tasyaen poussa un profond soupir par le nez, puis croisa les bras sur son poitrail en redessinant la courbe du visage de son partenaire.
« Je trouve ça étrange qu’il ne t’ait porté aucun intérêt cela dit. »
« Bon travail, se permit juste de lui souffler le garde avant de se rapprocher de leur cible. »
Une odeur désagréable émanait de leur hôte, et s’il eût l’envie de retrousser son nez, il se contenta de garder cette façade hypocrite qu’il détestait tant. Un sourire affable étira ses lèvres, et le félin inclina son buste pour saluer l’héritier Howells, Dylan Howells. Il y avait eu quelques suppositions concernant son implication dans l’histoire, mais rien de concret qui permettait aux deux gardes de se jeter sur lui.
Ses joues le tiraillaient à force d’étirer ses lèvres. Il détestait ces faux-semblants, préférant faire parler ses poings lorsque la situation dérapait. Mais c’était un coup à perdre les semaines à travailler sur leur enquête. Sauf que c’était un travail bien plus adapté à l’espion qui l’accompagnait, lui qui maniait si bien la langue pour se rendre aussi agaçant, qu’attachant. Du moins, c’était les rumeurs qui circulaient à son sujet. Tasyaen n’avait jamais connu ce visage le concernant. Depuis qu’ils se connaissaient, Aurel s’était amusé à le provoquer en permanence comme un enfant en manque d’attention, épuisant sa patience jour après jour. Désormais, si ce n’était le physique agréable du garde, le félin peinait à garder consistance en sa présence. Il préférait l’ignorer que d’essayer de comprendre ce qui poussait ainsi l’espion à tant le détester.
C’était une sensation désagréable qui le sortit de sa rêverie. Le félin leva son visage en direction de l’héritier Howells, c’est alors que leurs regards se croisèrent. Un frisson parcourut son échine, et il eut le sentiment soudain d’être mis à nu devant tout le monde. Il fronça brièvement ses sourcils au-dessus de son regard ocre, mais bien vite, il reprit consistance. Persistant alors cette lame de fond qui l’avait saisi. Les oreilles s’étaient écrasées sur son crâne, et il peina à ne pas remuer vivement sa queue.
Un écho se répercutait dans son crâne, mettant à mal chacun de ses sens. Une nausée le saisissant à la gorge, étouffant les piaillements des nobles qui se rassemblaient dans le bâtiment. Inconsciemment, le félin se saisit de la manche de son partenaire, seul pilier auquel il pouvait se raccrocher. Il ferma alors les yeux, et lorsque le contact se rompit, ce fut comme une chute avant que tout ne redevienne comme avant. Ce qui lui avait semblé durer des heures ne fut en réalité que quelques secondes durant lesquelles il avait été hors du temps. Tasyaen ne s’écroula pas, mais glissa ses doigts sur l’arête de son nez. Il inspira longuement, avant d’attirer Aurel, puis lui confier à l’oreille.
« Ne croise pas le regard de l’héritier. »
Le félin releva son visage vers Dylan qui ne le regardait plus, se plaisant à s’assortir avec diverses femmes du pays. Il s’octroyait des sourires dangereux qui donnaient des frissons au garde. Il était évident qu’il avait quelque chose à se reprocher dans cette histoire désormais. Tasyaen n’eut aucun mal à faire le lien entre les différents événements qui venaient de survenir. Ce qu’il ne comprenait pas, c’était pourquoi il avait décidé de faire appel à son pouvoir contre lui.
Mais alors qu’il relâchait l’espion, l’hôte des lieux s’était dirigé vers eux, ignorant royalement le garde aux côtés du félin. Dylan présenta un linge frais, dont l’odeur de rose dissimulait quelque chose que Tasyaen n’arrivait pas cerner totalement.
« Vous êtes pâle mon ami, puis-je vous aider ? Un rafraîchissement peut-être ? »
La voix douce du noble contrastait avec les différents sourires échangés, et surtout avec la soudaine utilisation de son pouvoir. S’était-il seulement rendu compte ?
Tasyaen se redressa, armant ses lèvres d’un nouveau sourire.
« Ne vous donnez pas cette peine, répondit-il en réajustant ses gants. »
Devait-il croiser son regard pour faire mine qu’il ignorait les raisons de ses malaises. Seulement, ce serait sous-estimer ses capacités, en tant que garde. Il planta ses orbes pourpres dans ceux de leur hôte, et un nouveau sentiment oppressant le saisit. Tasyaen s’appuya légèrement contre l’épaule d’Aurel et enfin, l’héritier sembla reconnaître l’existence de l’espion à ses côtés.
« Je pense juste que la chaleur des lieux me monte à la tête, vous savez la boisson ne me réussit pas vraiment.
- Mais je ne vous ai pas vu b-…
- Je vais simplement profiter de vos balcons pour prendre l’air. Si vous voulez bien excuser ma discourtoisie… »
Le félin inclina brièvement son buste puis se détourna en faisant un signe imperceptible en direction d’Aurel pour qu’il l’accompagne. Il eut alors tout juste le temps d’entendre le claquement de langue agacé de leur hôte avant qu’ils ne s’évaporent dans la foule. Tasyaen prit soin de choisir une fenêtre suffisamment éloignée alors qu’elles étaient toutes ornées de rideaux bordeaux dont les dorures n’étaient qu’une esbroufe pour montrer le pouvoir de leur argent aux autres familles.
Le garde prit soin d’examiner les alentours avant de s’appuyer contre les rambardes en marbre du balcon.
« Il a utilisé son pouvoir sur moi à deux reprises, siffla le félin furieusement. »
Il glissa une main dans ses cheveux pour défaire sa coiffure alors que ses mèches flamboyantes retombaient le long de son visage, tandis que sa queue battait un rythme enragé. La contrariété marquait ses traits, il lui voulait quelque chose, aucun doute sur ce point. Mais il ne pouvait pas deviner des raisons qui les avaient conduits à ce banquet. Du moins, il ne l’espérait pas, les deux gardes avaient mis bien trop de temps pour parfaire leurs plans.
Tasyaen poussa un profond soupir par le nez, puis croisa les bras sur son poitrail en redessinant la courbe du visage de son partenaire.
« Je trouve ça étrange qu’il ne t’ait porté aucun intérêt cela dit. »
Image de profil : Succès : Cristaux : 941MESSAGES : 119COULEUR : #Contenu sponsorisé
Informations
|
|
|
