Nom Korta

Prénom Mestr

Surnom Dans sa jeune, il était parfois surnommer Cobalt (Car il n’a jamais été vu sans au moins un accessoire décoré de cette pierre). Maintenant, c'est surtout "Le vieux con".

Age 41 ans (22ème jour de 2ème Lune Fraîche 960).

Sexe Masculin

Groupe Aventurier

Spécialité/Métier/etc Membre du Conseil des Aventuriers (Saphir pendant quelques mois durant sa jeunesse).

Orientation sexuelle Hétérosexuel

Particularité Hormis ses cicatrices ? Sa très forte proportion au soupir, la qualité de ses claques (et de ses patates de forains) et le nombre incroyable de petits accessoires ornés d’un fragment de cobalt qu’il porte sur lui. Ah ! Et beaucoup de monde est un "petit con" à ses yeux et dans son phrasé.

Arme de prédilection Reconnu comme un lancier d’exception, il maîtrise l’ensemble de l’attirail d’un lancier (même si sa maîtrise des lames n’égale pas celle des armes d’hast).

Funfacts - Il a déjà tenté de manipuler deux lances simultanément. Il a failli finir borgne à cause de ça.
- Il arrive très bien à tenir l’alcool, mais n’en supporte pas le goût.
- Mais il adore voir des jeunes se mettre minable en espérant le battre aux jeux à boire.
- Pour lui, tous les aventuriers sont des “petits cons” (même les Saphirs).
- Mais, c’est un peu parce qu’il se considère comme un père surprotecteur au sein de la guilde.
- Et il considère, de ce fait, avoir le droit de foutre des claques derrière la tête à l’ensemble des “petits cons”.
- Impossible que quelqu’un ne l’ait pas amené à soupirer au moins une fois. Directement ou indirectement.
- Il aime bien exagérer ses soupirs, notamment pour appuyer ses propos.
- Ou juste pour faire chier.
- Il peut pas se voir en peinture.
- Enfaite, il supporte juste pas ce qui le représente (peinture, sculpture, etc…)


En quelques mots...
Provenant de la Forteresse, il a longtemps bourlingué en tant qu’Aventurier.
Efficace, borné et un brin suicidaire sur les bords, il n’y a pas une seule quête qu’il n’est pas parvenu à mener à bien (enfin, surtout grâce à ses compagnons de voyage). Acceptant d’aller où peu vont, il compta même, pendant un (court) temps, au sein des Saphirs.
Cela n'a pas duré bien longtemps, son âge commençait déjà à le rattraper et une mauvaise blessure acheva sa carrière de Saphir aussi vite qu’elle avait débuté.
Toutefois, soucieux que les “petits cons” ne refassent pas ses erreurs, il a décidé de devenir l’un des membres du conseil des aventuriers, histoire d’aider à superviser tout ça.
Toujours aussi accessible qu’à l’époque, il lui arrive même de dispenser son savoir en termes d’arme d’hast.

Nom du pouvoir Valse-chaîne

Catégorie Manipulation de choses ou d'éléments


Fonctionnement du pouvoir
Le pouvoir de Mestr consiste en la création de chaîne dans un rayon 10 de mètres autour de lui. Pour le moment, Mestr ne peut manipuler les chaînes que manuellement, mais nul doute que son pouvoir lui permettra de les manipuler à sa guise dans le futur.

Pour produire une chaîne, il a besoin d’une base sur laquelle le pouvoir copiera le matériau pour les chaînes, définissant alors leur résistance, leur flexibilité, etc… Sans base, le pouvoir aura tendance à utiliser les vêtements de Mestr pour compenser. Le matériau définira également l’énergie demandée pour générer la chaîne (plus le matériau est malléable, moins le coût en énergie sera haut). Quand plusieurs bases sont disponibles, Mestr sera en mesure de choisir la base qui sera utilisée.

Généralement, avec un morceau de minerai de la taille de la paume, Mestr est en mesure de produire entre 3 et 6 mètres de chaînes (selon la forme et l'épaisseur des anneaux) au total. Ainsi, Mestr peut décidé de constituer une seule chaîne ou plusieurs plus petites, le tout dans la limite de la base à disposition. Par exemple, avec des chaînes à anneaux court et fin, il pourra générer une chaîne de 6 mètres ou bien deux chaînes de 3. Si les chaînes sont à anneaux long et large, il pourra générer une chaîne de 3 mètres, trois chaînes de 1 mètre. Généralement, augmenter la longueur et la largueur des anneaux diminue de moitié la taille de chaînes qui lui est possible de générer.

Une chaîne n'est généralement composée que d'un seul matériau, mais, en cas besoin (si Mestr génère une chaîne alors qu'il n'y a plus suffisamment de base), celle-ci pourra se voir complétée avec une seconde base (en généralement, cela fragilise énormément la chaîne). En cas de cassure d'un des maillons, la chaîne disparaît presque aussitôt.

Les chaînes sont principalement produite à partir de ses mains, mais en se concentrant, Mestr peut être en mesure de la générer à partir de n’importe partie de son corps, souvent, au prix des vêtements pouvant recouvrir les dites parties qui finiront sûrement déchirés. Cela lui demandera de l'énergie supplémentaire proportionnellement au "naturel" de la partie d'où sortira (produire une chaîne depuis une extrémité sera moins coûteux que de le faire en plein milieu du dos).

C’est un exercice particulièrement fatiguant, proportionnellement à la taille et aux nombres de chaînes générées et qui, de surcroît, peut s’avérer coûteux en matériau base. De plus, si Mestr ne dispose vraiment d’aucune base (pas même de vêtements) le pouvoir pourrait en venir à s’attaquer à son corps directement. Généralement, tant que Mestr dispose d'une base, il est en mesure de générer ses chaînes (celles-ci le sont à hauteur de 1 mètre toutes les 2 secondes), il lui faut tout de même un court moment entre chaque chaînes (environs 30 secondes après la fin de la précédente génération de chaîne). Même si son pouvoir peut fonctionner tant que les conditions sont remplies (à savoir disposer d'une base), Mestr est parvenu à estimer ses limites.

Il peut, approximativement, produire 20 mètres de chaînes par jour. Capable d'en générer au-delà, cela peut avoir de lourde répercussion sur son corps. Si quelques mètres (maximum 5 de plus) provoquent des courbatures, passé ce niveau (entre 5 et 10 mètres supplémentaire), Mestr s'expose à une paralysie temporaire de l'un ou plusieurs de ses membres allant de 1 à 4 heures. S'il pousse bien trop au-delà (plus de 10 mètres supplémentaire), en plus des effets précédents, Mestr se voit temporairement incapable d'user de son pouvoir (2 heure par seuil de 1 mètres après les 10 précédents cité).

Hors du champ d'influence de Mestr, les chaînes disparaissent au bout 15 de minutes. Dans le champ d'influence, ce délai passe à 30 minutes environs. Faire entrer une chaîne dans le champ d'influence de Mestr ne ralentira pas sa disparition. La disparition des chaînes produit une myriade de cristaux des matériaux utilisés qui se dispersent dans le vent sans être récupérable.

Qualités Prévenant - Accessible - Persévérant - Confiant - Dynamique - Pédagogue - Ouvert

Défauts Borné - Rancunier - Violent - Acerbe - Sang-chaud - Râleur - Nostalgique


Physique et mental
Une gueule d’ange cabossée (Physique)
Mestr, il est un peu grand. Juste deux mètres un, sans compter sa tignasse brune, mi-longue, en bataille. Son visage, il le trouve un peu trop long. En vrai, il se plaint, mais le front, ça va, plusieurs mèches cassent cette impression de grandeur tout comme ses sourcils un peu épais. Sous ses derniers, deux yeux parfaitement proportionnés et d’un bleu frappant, clair comme le ciel leur donnant une puissante expressivité. Et, c’est peut-être un perturbant, mais sa cicatrice participe aussi à cet effet. Son nez… Oui, il est un peu pointu à son goût, mais bon, s’il a toujours cette forme après toutes les tartes qu’il s’est pris, c’est que ça doit être pour le meilleur. Sa bouche, elle est limite discrète, mais on l’a remarque rapidement lorsqu’il commence à ouvrir sa grande gueule, c’est là que, au-delà des conneries qu’il peut dire, sa bouche renforce l’expressivité de son visage. Par contre, le menton, il le trouve trop long. Même à force de recevoir des coups dessus, c’est pas comme son nez, peut-être qu’il est fait pour être comme ça, mais il l’aime pas, c’est tout.

En tout cas, pendant que vous l’entendrez se plaindre, vous pourrez voir que son cou large semble parfaitement adapté à sa grosse tête de gueulard et qu’il apporte une impression de solidité au haut de son corps, une impression que la largeur de ses épaules semble confirmer. Globalement, son corps semble inspirer une impression de solidité, le roc immobile, peu importe ce qu’on tente.

Ses bras, eux aussi, portent les marques de ses années en tant qu’aventurier et ils n’ont rien perdu, même si le bras droit porte une cicatrice plus importante que les autres, celle-là même qui l’a fait devenir membre du conseil. D’ailleurs, les plus attentifs (et sans doute téméraires ou chanceux) pourront découvrir que cette même cicatrice semble se poursuivre sur une partie du bassin avant de terminer au niveau du genou. Pendant cette même observation, vous aurez sans doute pu voir la musculature entretenue de Mestr et ces foutues jambes qu’ils trouvent, certes, de bonne longueur, mais absolument pas bien proportionnées entre la cuisse et le tibia.

Niveau habillement, même si son bordel semble lourd, il dévoile souvent une ampleur n’entravant aucunement les mouvements, critère obligatoire pour rejoindre la garde-robe de Mestr (ne pas entraver les mouvements, pas la lourdeur). Même s’ils paraissent richement décorés, on remarque rapidement qu’il ne s’agit généralement que de fils jaune doté d’une capacité réfléchissante, un pouvoir bien utile dans la couture a-t-il dit à son couturier favori. Les coloris sont généralement très simple, tâchant de s’accorder avec des pièces de cuir ça et là (et avec la carrure de Mestr). Par contre, niveau chausse, c’est botte haut en cuir, sinon rien (style oblige).

Charmant, acerbe et un peu -beaucoup- chiant (Mental)
Mestr. Qu’est-ce qu’on peut dire de Mestr ? Beaucoup de choses à vrai dire. Un vrai concentré de connerie par moment, mais pas vraiment mauvais… Enfin, ça dépend, mais on va y venir.

Du coup, commençons par le commencement.

Prévenant. Ouai. Il faut bien l’être un petit peu pour devenir aventurier, hein ? Disons que même s’il n’y paraît pas, il sait faire attention aux autres et à leur bien être. Il le montre sûrement pas clairement, mais si vous avez un problème, il va vous écouter et vous aider à le résoudre… Bon, on va pas se le cacher, ce sera à vous de le résoudre, mais il tâchera de vous donner toutes les clefs pour ça (et il surveillera un peu que tout se passe bien). C’est là qu’on se rend compte que, au besoin, il hésite pas à vous foutre un coup de pied au cul pour vous pousser dans la bonne direction. Oui, il risque de taper là où ça vous fait mal, mais pas pour le plaisir de la faire.

Les mots tendres, on comprend rapidement que c’est pas forcément son point fort, mais, son ton le trahit toujours. Pas d’animosité, au contraire, on sent qu’il veut mettre le doigt quelque part, que vous mettiez le doigt sur quelque chose. Ca ira alors avec des gestes, des conneries (et beaucoup de soupirs) pour que vous trouviez ce qu’il faut. Mais, c’est également là qu’on se rend compte qu’il refuse de lâcher l’affaire. Brouillez-vous avec lui, ça vous vaudra sans doute une bonne claque, mais, le lendemain, vous le ferez revenir à la charge… Avec une nouvelle claque s’il le faut. Et cela jusqu’à ce qu’il soit convaincu que le problème est réglé.

C’est souvent à ce moment qu’on capte également que Mestr n’est pas du genre à rester à rien faire. Presque tout le temps en mouvement, qu’il marche ou fasse simplement des gestes pour agrémenter ses propos, elles sont rares les occasions de le voir parfaitement à l’arrêt. Et ça lui va bien, surtout lorsqu’on voit à quel point il peut s’emporter facilement et la rancune qu’il en garde. Il ne s’arrête jamais jusqu’à avoir fait ce qu’il a à faire, même si ça comprend de refaire une gueule.

Et oui. Même si Mestr, on peut parfois l’assimiler à un père un peu chiant mais bienveillant au sein de la guilde, ce n’est pas pour autant qu’il faut le faire chier. Oui, il a le sang-chaud et il garde rancune, mais celle-ci est toujours proportionnée. Et si la proportion l’amène à devoir en venir au poing, ce n’est pas ce qui va l’arrêter. Les bagarres de bars, il connaît, il en a provoqué pas mal avec des poivrots, parfois, il se chargeait juste de les foutre, dehors. Mais, on en revient toujours au même : S’il faut vous péter un bras, c’est pas ce qui va le déranger.

Malgré tout ça, on pourrait croire que Mestr n’est qu’une boule de nerf bienveillante, mais, elles sont pratiquement inexistante les personnes ayant eu l’occasion de le voir se laisser aller à la nostalgie. Les aventures lui manquent et il ne s’agit pas que celles des requêtes de la guilde. En quarante hiver, il en a vécu des choses. Certaines plus sympathiques que d’autres. Il les regrette, mais continue d’avancer, râlant sur ces décisions passées (sur les autres également, mais c’est pas le sujet). Ses états d’âmes, c’est la seule chose qu’il ne partage pas directement. Mais, ce qu’il en tire, ne vous en faites pas, il s’en servira pour vous guider, pour que vous ne fassiez pas les mêmes conneries que lui.

Pour résumer, Mestr, c’est une boule de nerf bienveillante qui regrette quelques choix et qui n’hésitera pas à vous éclater à la gueule en cas de besoin. Pour vous calmer ou vous aider à aller plus loin.

« Mon histoire ? Mais t’as rien d’autre à foutre, petit con ? *soupir* Bah ! J’ai rien d’autre à foutre non plus, donc je dois bien pouvoir te raconter. Ça fera passer le temps.

Alors. Du coup, moi, je suis né au sein de la Forteresse. Ouai. Mon père était forgeron là-bas et ma mère… Je sais plus si elle comptait parmi les capitaines ou les lieutenants… M’enfin bref, elle faisait partie du Régiment du Blizzard.

Du coup, j’ai vécu dans un environnement très militaire, tu t’en doutes. Quand j’ai été en mesure de tenir une épée sans me couper un bras, les gars du régiment ont accepté que je m’entraîne avec eux, sous la supervision de ma mère. Tout me destinait à suivre ses pas. Pourtant, dès que je fus en âge, j’ai fait mon paquetage et je suis partie.

J’aime bien la Forteresse, j’aime bien les gars, mais c’est pas ce à quoi j’aspirais. Ouai, c’est beau de protéger le royaume de ce qu’il y a de l’autre côté du gouffre, blablabla ! Mais, on va pas se mentir, c’est un peu chiant quand même ! Attention ! J’ai un immense respect pour les gars ! L’abnégation qu’il faut pour accepter de se peler le cul pour éviter que des machins ne vienne. Nan, franchement, je peux que respecter et même admirer.

Mais, du coup, moi, je suis du genre à bouger. C’est pour ça que je suis devenu aventurier dès que j’ai pu. Alors, ouai, au début, tu vas te taper les boulots de merde pas trop compliqué, mais, avec le temps, tu commences à faire des trucs qui, là, te font bouillir le sang ! Et c’est ça que je cherchais en quittant la Forteresse !

C’est pendant mes premières années que mon pouvoir est devenu clair. Il me suffisait de tenir un truc et, hop ! Je pouvais en faire une chaîne et je la contrôle comme ça, sans les mains. C’est pratique dans plein de situations différentes. Je peux immobiliser quelqu’un, me hisser avec ou même me gratter le dos ou attraper ma chope sans avoir à lever mon cul de la chaise. Bon, ça me vanne en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, mais, hey ! Ça vaut le coup.

En tout cas, rapidement, je me suis fait remarquer et on commença à me proposer des trucs de plus en plus gros. C’est là que, pour la première fois, j’allais faire un choix que je regretterais jusqu’à aujourd’hui encore. On allait partir pour le confin du trou du cul du royaume, genre à la limite entre le gouffre, les montagnes et la mer. Quand je te dis que c’est paumé, genre, c’est paumé. Mais, même si je me disais que, oui, ça va le faire, je reviendrais, j’ai pas pu m’empêcher de la repérer. Une des serveuses du coin qui me faisait de l’œil et je crois que c’était réciproque.

Quoiqu’il en soit, autant te dire que j’ai pu passer la nuit en la plus agréable des compagnies. Soucieux de retrouver cette belle, je confia l’un de mes accessoires porte-bonheur, une broche ornée d’un fragment de cobalt. J’ai l’impression d’être le seul à porter ce genre de truc. C’est même pas si précieux que ça, mais, comme ça, j’étais sûr que, même si pour quelques raisons que ce soit, elle changeait d’apparence, je pourrais la reconnaître. Je partais le lendemain matin, tôt, pour ma première mission périlleuse.

J’en suis revenu, loin d’être indemne. Ce n’est pas là que j’ai reçu cette blessure qui me foutra au placard, mais j’étais pas frais non plus. Ça m'a bien pris trois ou quatre mois à redevenir complètement opérationnel, mais, lorsque j’ai voulu retrouver ma belle, elle n’était plus là. Impossible de savoir où elle était partie. Quand je te dis que j’ai regretté… M’enfin.

Comme pour oublier, j’ai poursuivi ma vie d’aventurier. Je commençais à me tailler une solide réputation, ce qui me fallait parfois d’être recommandé. J’étais de ceux qui vont dans les recoins paumés et dangereux. C’est pas ce qui me faisait peur, loin de là. Chaque fois, je revenais un peu plus cabossé que la fois précédente. Fort heureusement, je ne manquais pas de bonne relation pour pouvoir me remettre sur pied au plus vite. Finalement, j’ai même été promu Saphir, rien de ça.

Mais, car il y a toujours un foutu « mais », alors que cela faisait même pas un an que j’appartenais aux Saphirs, je suis partie en mission. Un putain bordel que ça a été. Contrairement aux autres où on me refaisait la gueule, là, j’ai bien failli y passer. On m’a sauvé, mais là, même les pouvoirs n'ont pas suffi. Mon corps commençait à atteindre ses limites. J’ai donc raccroché aussi vite. J’aime l’aventure, mais je préfère quand même rester en vie.

Alors que j’étais bon pour le placard, je me suis dit que j’allais choisir dans quel placard j’allais finir ! Prétextant le service rendu, j’ai donc décidé de prendre place au conseil des aventuriers. On m’a testé, hein. On va pas déconner, on parle quand même de causer avec le ministère, mais, même si ma grande gueule n’y paraît pas, je sais me tenir, encore plus quand il s’agit de sang-bleu.

Ça fait donc deux ans que j’ai pris place au conseil, je profite parfois de l'occasion pour apprendre un ou deux trucs à la lance aux petits cons comme toi. Bref. C’est pas vraiment ce que j’espérais, mais, au final, c’est pas plus mal, je continue à vivre l’aventure, en m’assurant que vous foutiez pas la merde.

Aller. C’était bien sympa de parler avec toi, mais j’ai du taff. Hein ? Mon nom ? Je te l’ai pas donné ? Bah ! Ça a dû me sortir de la tête. C’est Mestr. Mestr Korta. L’oublie pas, petit con. »