Formalités de la quête
MDJ : @Nayru DalmascaPARTICIPANTS :
@Dreina Nottsen Aventurière - Combattante/Soigneuse
@Marc-Antoine A. de l'Épée Garde - Jeune Recrue
@Arya Evergarden Citoyenne - Professeure et Artiste
Objectifs : Atteindre la Forteresse, au Nord du Pays
Conditions de réussite : Le joueur @Arya Evergarden est parvenue saine et sauve à la forteresse avec son matériel.
Récompense : 200 Cristaux à partager
ORGANISATION DE LA QUÊTE : Le maître du jeu va vous donner quelques instructions au fur et à mesure du déroulement de la quête et vous devrez répondre chacun votre tour (l'ordre est libre) une fois ou plusieurs fois… Une fois cet objectif atteint, le MDJ fera une nouvelle apparition pour vous en donner des nouvelles et ainsi de suite.
Vous devez mener Arya Evergarden jusqu'à la Forteresse saine et sauve. C'est une artiste assez reconnue dont les talents ne sont pas à prouver. Vous partirez de la Capitale jusqu'à la Forteresse. C'est à vous de choisir l'itinéraire que vous souhaitez prendre.
Votre mission se conclura par un échec si Arya se retrouve blessée, si aucun des joueurs n'est en état de continuer à avancer et si le matériel se retrouve trop endommagé.
Voici un indicateur de l'état du Matériel d'Arya
Matériel D'Arya : 100% (Cet indicateur ne doit PAS aller en dessous de 50%)
Début de la quête
Vous êtes pour l'instant à la capitale sur le point de vous retrouver pour le départ.
Nous sommes le matin, la cloche de 6 heures vient annoncer l'aube...que vous avez du mal à voir car le brouillard est là ! Votre distance de vue maximale (si vous n'utilisez aucun pouvoir ou autre) n'est que de 100 mètres. Attention lors de vos déplacements !
La Guilde vous file un coup de main ! Vous avez à votre disposition une calèche tirée par un Rapidodo, une créature connue et reconnue pour ses pointes de vitesse remarquable et une endurance à couper le souffle, cela vous permettra d'arriver en quelques jours seulement. Mais attention, la calèche peut avoir du mal à supporter de trop grandes vitesses d'un coup.
Prochaine intervention du MDJ quand tout le monde est prêt à partir. Vous pouvez rp autant que vous le souhaitez d'ici là. N'oubliez pas de vous préparer en conséquence.
feat. Dreina Nottsen & Marc-Antoine A. de l'Épée
Cela faisait bien longtemps qu’Arya ne s’était pas levée aux aurores. Elle s’étira quelque peu, entendant les cloches de cinq heures sonner au loin. Elle avait tenté de dormir au mieux, bien que légèrement rendue anxieuse par le voyage qui l’attendait. Voilà quelle était sa mission : se rendre jusqu’à la Forteresse afin d’y travailler pendant environ un mois, mandatée par plusieurs gardes haut placés afin de faire leurs portraits ainsi que de peindre la Forteresse sous tous ses angles. On l’avait donc sommée, par une lettre, de partir immédiatement, en laissant plus ou moins tomber tout ce qu’elle avait encore à faire à la Capitale. De plus, ses clients ne s’étaient pas retenus de demander l’aide à la garde et à la guilde de la ville afin de l’aider à traverser le Royaume. Cela l’avait quelque peu rassurée, n’étant jamais allée aussi haut dans les terres auparavant. Elle n’aurait probablement jamais accepté de faire le voyage seule, après tout. Cependant, elle n’était pas plus au courant de qui allait l’accompagner. Serait-ce par devoir, ou pour une toute autre raison ? Dans tous les cas, il lui faudrait bien mettre toute sa confiance dans les compagnons qui lui seraient assignés pour ce voyage au bout du monde.
Si elle s’était levée aussi tôt, c’est qu’elle avait décidé de prendre son temps ce matin afin de s’assurer qu’elle n’allait rien oublier avant le voyage : si c’était le cas, il serait bien entendu hors de question de faire demi-tour. Et puis elle se sentirait bien bête. Elle avait donc profité de sa matinée pour passer en revue son matériel. Tout d’abord, le plus évident, ses toiles, ses pinceaux et sa peinture. Tout cela avait un certain coût et elle n’était pas du tout sûre qu’elle pourrait en retrouver de cette qualité là plus tard. Elle avait aussi préparé une valise, contenant des vêtements plus chauds, ou dont le tissu protégeait un peu mieux de la pluie, au cas où. D’ailleurs, elle allait déjà devoir se couvrir en conséquence, car elle avait vu par la fenêtre que le temps ne semblait pas de leur côté pour cette première journée. Rien de mieux qu’un brouillard conséquent pour ruiner le moral. Elle avait tenté de s’équiper plutôt légèrement, mais il ne fallait pas oublier qu’elle partait pour un mois.
Après avoir fait les dernières vérifications, elle était sortie de chez elle. On l’y attendait afin de ramener les objets les plus lourds jusqu’au lieu de rendez-vous qui avait été convenu quelques jours auparavant. Malgré ses précautions, elle y arriva juste un peu avant six heures, en pressant un peu le pas. Heureusement, elle n’était pas en retard à sa propre escorte. A première vue, tout était déjà en place pour partir. La Guilde avait eu le bon sens de leur prêter une calèche ainsi qu’un animal à plumes qu’elle se rappelait avoir déjà vu par le passé, bien que ne sortant finalement pas si souvent de l’enceinte de la Capitale.
Elle remarqua quelqu’un, posté à côté du véhicule mis à leur disposition pour l’occasion, et comprit rapidement qu’il devait être un de ses partenaires de voyage. Elle s’approcha, toujours minée par la météo, mais en forçant un sourire qui se voulait sympathique.
« Enchantée, je m’appelle Arya Evergarden, c’est moi que vous allez escorter jusqu’à bon port. »
Simple, clair et efficace. Elle n’allait pas y aller par quatre chemins. On ne pouvait pas dire qu’elle était particulièrement sociable, et être concis était une qualité qu’elle appréciait chez les autres comme chez elle-même. La jeune femme avait de plus remarqué que son interlocuteur était un membre de la garde de par son uniforme et sa posture, et il était dans son habitude de s’adresser à ceux-ci de manière assez distante.
« Avez-vous déjà fait le tour de l’équipement mis à disposition par la Forteresse ? » s’enquit-elle en regardant à l’intérieur de la calèche.
Sa question pouvait semblait un peu inquisitrice, mais c’était surtout son anxiété grandissante à l’approche du départ qui s’exprimait. Ses yeux rencontrèrent rapidement l’objet de sa question : des vivres et des gourdes avaient l’air d’avoir été disposées au préalable au milieu de leur véhicule de fortune. Cela avait bien entendu été payé par ses commanditaires : elle n’allait pas devoir en plus se charger de ce genre de frais. Au même moment, l’individu qui l’avait aidé auparavant à ramener ses toiles, les chargeait avec le reste.
« Attendez une seconde. »
Elle coupa court à leur discussion et se rendit auprès de la personne.
« Vous vous y prenez mal. » ajouta-t-elle en prenant sa place.
Il fallait être méthodique lorsqu’on transportait pareil matériel. Elle s’assura donc que tout était en place, et tenta au mieux d’organiser ce qui prenait le plus de place afin qu’il soit sécurisé.
- Actions hRP:
- Rencontre avec MA. Arya fait en sorte d’assurer son matériel un peu plus solidement et de le ranger consciencieusement. PS : je considère que le matériel est constitué de 12 toiles de différentes tailles. Cela permet de les compter au fur et à mesure que l’aventure avance. Je les laisse les autres s’occuper de l’équipement technique.
Aujourd’hui, Marc-Antoine était chargé d’escorter une dame, visiblement artiste. Pour ce faire notre héros, qui n’avait rien de brave, allait être accompagné d’une aventurière de quelques années son aînée. Il n’était pas rare de voir les membres de la garde collaborer avec ceux de la guilde. Marc-Antoine était coutumier du fait. Certes il ne connaissait rien de son acolyte néanmoins il espérait qu’elle soit suffisamment douée pour réussir à mener à bien cette quête, et ce par ses propres moyens. Pour cause, en plus d’être lâche, l’apprenti garde était maladroit épée en main.
Levé de bonne heure, Marc-Antoine se rendit au point de rendez-vous. Il observa la calèche et effectua un bref inventaire. Selon toute logique et d’après son expertise, tout était en ordre. Il attendait l’aventurière ainsi que le « coli ». Stressé à l’idée de partir en mission sans son frère ou sa sœur, Marc-Antoine jugea bon de revérifier encore et encore son équipement. Il était vêtu de son armure, de son épée et avait déposé à l’arrière du véhicule un petit sac contenant des bouts de ficelles, de la corde et d’autres objets tous plus inutiles les uns que les autres – mais qui en de rares occasions pouvaient présenter un intérêt.
Après dix à quinze minutes d’attente, le « coli » fit son apparition. Une demoiselle n’ayant pas dépassé la trentaine se présenta à Marc-Antoine de façon succincte. Ceci-fait, l’artiste demanda, non sans une certaine nonchalance, si l’interne avait bel et bien réalisé son boulot. L’épéiste ne put réprimer un sourire plein de dédain. Il aurait adoré lui répondre : « Bien sûr que non, voyons, je me tournais les pouces ! » mais s’abstint de tout commentaire désobligeant. Il paraissait jeune, inexpérimenté ; Les craintes de l’artiste étaient légitimes – et surtout fondées.
▬ Cela a été fait, oui. Vous pouvez vérifier.
L’artiste peintre ne se fit pas prier et jugea bon d’analyser de ses propres yeux le contenu du véhicule. Elle supervisa ensuite l’installation de son matériel. Arya était exigeante et n’hésita pas à reprendre à plusieurs fois les pauvres ouvriers qui installèrent là les toiles. Marc-Antoine pour sa part était partagé entre l’envie de quitter les lieux et laisser cette artiste se débrouiller seule et rire. A ses yeux, son précieux matériel ne valait pas grand-chose. « J’espère au moins que cette artiste est douée » pensa-t-il. Elle l’était. Certes, la demoiselle était quelque peu maniérée néanmoins ses talents n’étaient plus à prouver.
▬ L’aventurière ne devrait pas tarder à arriver. Nous pourrons bientôt partir, la route est longue.
Elle l’était effectivement. Marc-Antoine espérait surtout qu’elle ne soit pas semée d’embuches.
C'était loin d'être la première quête à laquelle participait Dreina. Ce n'était même pas sa première escorte. Mais comme pour chaque quête de ce genre, le stress était de la partie. Toutes sortes de doutes et de questions l'assaillaient : la route à prendre était-elle sûre ? Allaient-ils réussir à protéger correctement leur client si ça tournait au vinaigre ? Est-ce que la personne avec qui elle ferait équipe serait compétente ? Et un tas d'autres choses qui venaient entacher sa motivation, avec l'aide non négligeable de la météo, au dehors, qui ne s'annonçait pas spécialement clémente.
D'un coup sec, elle vérifia la sangle de sa ceinture, à laquelle était accrochée son fourreau, puis rouvrit son sac de toile pour en vérifier le contenu : sa gourde d'hydromel, un peu de viande séchée, du tissu propre en cas de besoin pour un bandage rapide, un silex et un couteau pour allumer du feu... Tout était bon. Le reste, normalement, devait être fourni par la Guilde et la Garde.
Elle balança ledit sac sur son épaule, enfila son casque, comme pour avoir une barrière qui la forçait au sérieux durant sa mission, et fila, direction... Ah oui, le point convenu la veille. Elle serait probablement un peu retard, les cloches ne devraient plus tarder à sonner 6 heures... Bah, peu lui importait. Ils auraient le choix de partir sans elle et de risquer gros, tandis qu'elle subirait une simple remontrance à la Guilde ; ou alors de l'attendre dix petites minutes, au maximum.
Le brouillard était épais, à tel point qu'il semblait avaler le bruit de ses pas au même titre que son champ de vision. Ce n'était vraiment pas l'idéal pour un voyage de la sorte, surtout quand on savait que bon nombre d'attaques avaient lieu durant la première journée de voyage... Enfin, d'après ses statistiques personnelles.
Bien qu'elle n'y vit pas grand chose, elle avançait sans soucis et atteint le lieu de rendez-vous peu de temps après que les cloches aient sonné les six coups qui annonçaient l'heure de rencontre. Deux personnes étaient déjà sur place : un garde, et une femme dont l'accoutrement et la manière de parler laissait penser qu'elle était la fameuse cliente, l'artiste renommée qu'il fallait escorter jusqu'à la Forteresse, au Nord.
Avant même de leur adresser la parole, elle se dirigea vers la carriole, et y plaça délicatement son sac, à l'arrière. Elle en profita pour jeter un œil au contenu de leur moyen de locomotion : les affaires de l'artiste étaient là, soit quelques toiles et des sacs qui devaient sûrement renfermer son matériel de petite taille. Aux côtés de ces ustensiles s'entassaient vivres et gourdes, ainsi qu'un étrange amoncellement de... cordes et autres trucs, dont l'utilité échappait à Dreina. Ils verraient bien, on ne savait jamais.
Elle se redirigea finalement vers les deux qui, s'ils l'avaient remarqué, devaient se demander ce que voulait ce drôle de personnage ; et s'ils n'avaient pas détecté sa présence, méritaient bien qu'elle se présente, au moins pour la forme. Ils allaient passer plusieurs jours ensemble, sur la route : un minimum de politesse et de courtoisie serait le bienvenu.
Elle toussota légèrement, et se pencha en avant, en une révérence qui n'était militaire ni aristocratique.
« Bonjour, je suis Dreina Nottsen, l'aventurière qui va vous escorter jusqu'à la Forteresse, » dit-elle en faisant du mieux qu'elle put pour ne pas laisser sa façon de parler familière ressortir. Elle se redressa et enchaîna, en parlant directement à la femme : « Je vous préviens, je vous protégerais mais je ne suis pas du genre à me sacrifier pour vous. S'il y a un danger, faites comme on vous dit et tout se passera bien. Je n'aimerais pas avoir à expliquer que je vous ai laissée mourir parce que ma vie m'est plus précieuse que la votre, peu importe la récompense promise. C'est clair ? »
- Actions HRP:
- -Vérification du matériel: habits, casque, arme, et sac rempli (gourde d'hydromel, 3 morceaux de viande séchée, 2 tissus propre, 1 petit couteau, 1 silex)
-Rejoint le point de rendez-vous
-Met son sac à l'arrière de la cariole et regarde ce qu'il y a dedans par la même occasion
-Se présente aux autres personnes présentes
feat. Dreina Nottsen & Marc-Antoine A. de l'Épée
En effet, la route allait être longue, avec deux compagnons pareils. De premier abord, elle n’avait pas fait attention à l’aventurière qui s’était approché du convoi, mais maintenant qu’elle avait affaire à elle, ça ne passait déjà pas. Arya avait envie de la calmer un peu, après tout c’était son boulot et si elle n’était pas contente de le faire, d’autres auraient été peut-être sautés sur l’occasion, vu la prime un peu haute pour une simple escorte. La jeune femme finit par se raisonner, en se disant, non sans serrer les dents, qu’il fallait tout de même mieux qu’elle les écoute. C’est vrai qu’elle n’était pas très douée, ni pour se défendre, ni pour faire des treks dans la forêt et la montagne. De plus, quitte à se coltiner ces deux personnes pendant plusieurs jours, autant partir sur de bonnes bases, ce qu’Arya n’avait déjà pas trop essayé de faire jusqu’à maintenant. Elle soupira quelques secondes pour se remettre les idées au clair.
« Enchantée aussi, répondit-elle d’une voix presque coupante. Je ferai comme bon vous semble, tant que vous êtes sûre d’assurer ma sécurité dans ce cas-là. »
La confiance régnait. Arya n’avait aucun problème avec son autre escorte, mais elle aurait préféré quelqu’un d’un peu plus vieux. Elle était déjà inquiète, en plus on lui envoyait le bas du panier.
« Bon, mettons-nous en route, » annonça-t-elle sur un ton décisif.
Ils n’allaient pas rester là prendre un thé après tout. Mais bon, la belle blonde voulait tout de même instaurer une ambiance un peu plus amicale, puisqu’ils allaient devoir se côtoyer pendant plusieurs jours d’affilés, avec aucun échappatoire. Alors, elle fit ce qu’elle savait faire de mieux. Une fois tous installés, l’aventurière prenant les reines du rapidodo, elle sortit une feuille de papier et des bouts de fusain vinrent flotter autour d’elle. Elle lança la discussion :
« J’espère que ça ne vous dérange pas que je fasse vos portraits. C’est ma façon à moi de me souvenir des gens. »
Façon subtile de dire qu’au moins elle voulait s’en souvenir, pas les oublier au plus vite une fois arrivée. Et puis, l’art intéressait parfois certaines personnes, espérons que ce soit le cas.
- Actions HRP:
- Prêts à partir ! On a conclu que Dreina conduisait la calèche.
Voyage 1
Matériel D'Arya : 100%
Vous voilà donc partis pour un voyage. Le brouillard est épais. Peut-être se lèvera-t-il avec le temps qui sait ? Pour l'instant impossible de voir quoi que ce soit à 1km.
Les plaines brumeuses accompagnent la calèche qui roule à toute vitesse, tirée par un Rapidodo ravi de rendre service mais inquiet quand même. Peu rassuré d'avancer à l'aveugle.
Dreina - A toi de jouer : Tu pilotes le Rapidodo, tu es donc responsable de la direction que prend ta calèche et ta manière de tenir l'attelage rassure ou non l'animal, les dés vont déterminer cela. Tu vas lancer un dé à dix faces.
- Si le résultat est 9, le Rapidodo s'arrête brutalement d'un coup. Ne souhaitant plus avancer aussi rapidement tant que le brouillard est là. Attention à la casse.
- Si le résultat est 10, le Rapidodo part dans une mauvaise direction, persuadé de trouver une chemin moins brumeux ailleurs.
Dreina - (encore) : Vu que tu pilotes la calèche, tes talents de conduite d'attelages sont mis à l'épreuve, surtout avec un Rapidodo allant très vite et dans un brouillard épais.
Lance un second dé, celui-ci sera à dix faces également.
- Si le résultat est 9, tu ne remarques pas le nid de poule présent sur la route, le choc abîme un peu le matériel.
- Si le résultat est 10....
Ce jet de dés peut être évité si tu maintiens le Rapidodo au pas, sans aller vite. Mais vous irez aussi vite que quelqu'un qui marche.
Tout le monde : Comment allez-vous vous orienter ? Sans Soleil pour l'instant ni boussole ni carte, vous devez vous fier à vos souvenirs. Faites un jet d'orientation. Avec le dé de 50 faces.
- Si le résultat est entre 1 et 4, votre personnage déduira parfaitement la direction à prendre pour l'instant.
- Si le résultat est entre 5 et 25, votre personnage saura plus ou moins se repérer avec une marge d'erreur, mais au moins il saura si la direction prise est mauvaise
- Si le résultat est entre 26 et 40, votre personnage n'est pas vraiment sûr que le chemin pris soit le bon
- Si le résultat est entre 41 et 49, vous n'avez absolument aucune idée d'où vous êtes actuellement.
- Si le résultat est 50, vous êtes persuadés d'avoir la bonne direction dans la tête quoi qu'on vous dise. Mais cette direction est erronée.
Vous lancerez chacun le (ou les) dé(s) avant d'écrire votre RP, vous impliquerez donc le résultat dans votre post.
Astuce : N'hésitez pas à faire part de vos actions ou tentatives d'action InRP en balise spoiler.
Prochaine apparition du MDJ quand tout le monde aura posté deux fois. Pas moins.
Bon courage !
Elle prit les rennes et attendit que les autres soient montés et bien installés. Elle donna un coup léger pour faire démarrer la bête : elle connaissait la réputation de rapidité des Rapidodos et n'avait aucune envie de partir à toute berzingue sans rien arriver à contrôler, surtout par ce temps affreux qui les enserrait...
Malheureusement, son « petit » coup sur les rennes se révéla être plus fort qu'elle ne le souhaitait. L'animal démarra sur les chapeaux de roues, et se mit immédiatement à courir à une vitesse ahurissante, bien trop rapide pour assurer un voyage sans encombre. Sans compter qu'au lieu d'aller tout droit devant lui, il fit une embardée à droite – où était-ce à gauche ? – après à peine 100 mètres de course. Puis... Une autre, et encore une autre.
« OH LA !! Calme, bestiau, calme !! » se mit-elle à beugler à l'animal devenu fou.
Bien qu'elle fut d'abord surprise, l'aventurière ne se démonta pas et tint bon, les rennes de cuir dans les mains. Elle tira dessus, essayant de dompter le destrier fou, et batailla pendant plusieurs instants... Et finalement, elle réussit à calmer la bête. Il ralentit, mais continua à une vitesse conséquente. Cependant, les talents de cochère de Dreina lui permirent de maintenir la vitesse et la stabilité de la calèche, au prix d'un effort initial plutôt conséquent.
La visibilité étant nulle, elle n'avait strictement aucune idée de la direction qu'ils avaient pris...
« Eh ben merde alors... » lâcha-t-elle dans un souffle. « Où est-ce qu'on est bordel de dieu... ? »
Elle fit ralentir encore le Rapidodo jusqu'à le faire s'arrêter complètement. Le brouillard était encore assez épais autour d'eux, et ce qu'elle pouvait voir autour d'elle ne ressemblait en rien à des repères correctes pour pouvoir retrouver son chemin. Elle se tourna vers les deux, à l'arrière, qui devait sûrement se demander ce qui se passait, et leur annonça :
« Bon, ben... J'ai aucune foutue idée d'où cette sale bestiole nous a emmenés... »
- Actions HRP:
- Dés lancés: 10, 8, et 45
- Départ de la calèche après avoir pris place, le Rapidodo part à toute vitesse chercher un chemin avec moins de brouillard
- Bataille pour contrôler le Rapidodo, réussie après seulement plusieurs centaines de mètres parcourues
- Arrêt de la calèche et demande aux autres s'ils sauraient où on se trouve
Pour sa part Marc-Antoine était prêt à quitter la capitale. Le bleu de la garde attendit l’arrivée de l’aventurière et écouta avec attention sa présentation. Dreina, puisqu’elle s’appelait ainsi, était comme lui. Sa priorité dans la vie n’était pas d’accomplir son devoir, d’être honorable ou encore d’être respectée mais bien de survivre. Cette quête n’était pour elle qu’un simple gagne-pain. Tout comme le jeunot de la garde, elle se fichait de cette artiste, de son travail et de sa pseudo renommée. Aux yeux de Marc-Antoine, cette Arya n’était qu’un bagage à transporter d’un point A à un point B et il imaginait bien Dreina penser de la même façon.
▬ C’est on ne peut plus clair en ce qui me concerne.
Pour le cadet des de l’Épée, il était inutile d’épiloguer longuement sur les intentions de chacun. De la même façon, il ne prit pas la peine de répondre à la demande de l’artiste et fit simplement « non » de la tête. Elle pouvait dessiner son portrait si cela lui tenait tant à cœur, Marc-Antoine n’en avait cure.
Le trio quitta la capitale et c’est Dreina qui fut chargée de conduire tout ce beau monde à bon port. Marc-Antoine savait monter à cheval néanmoins il jugeait la conduite d’une telle cariole au-dessus de ses compétences. Ainsi, il laissa sa camarade aventurière prendre les rênes … Et le regretta bien vite. En effet, Dreina n’était pas le meilleur cocher d’Aryon, loin de là. Pris de panique pour une raison ou une autre, le Rapidoo fonça tête baissée dans une direction que l’épéiste jugeait incorrecte. Le brouillard était épais, la visibilité médiocre néanmoins le de l’Épée était formel : Ils ne prenaient pas la bonne direction. Alors que Dreina multipliait les jurons, le grand blond jugea bon d’intervenir.
▬ C’est difficile à dire car, comme vous tous, je ne vois pas bien où nous allons. Néanmoins je suis certain d’une chose : Nous ne prenons pas la bonne direction. Nous avons dépassé un grand arbre penché et prit vers l’ouest. Je crois savoir que pour rejoindre la forteresse, il aurait fallu prendre le chemin de droite.
Qu’on se le dise, il n’était pas sûr de son fait concernant la direction à prendre. Cependant, continuer ainsi n’allait pas mener le groupe à la forteresse.
▬ Je suggère que nous fassions demi-tour, au moins afin de retourner au fameux végétal mentionné plus tôt. De là, prenons le sentier de droite ou improvisons.
Il se retint de poursuivre : « Mais n’allons surtout pas à gauche car cela ne mène nulle part. »
▬ A moins que vous ayez une idée Arya ?
Son ton se voulait sarcastique. Il supposait – probablement à tort – que l’artiste ne saurait être d’une grande utilité.
- Spoiler:
- Lancer de dé 50 : 24.
Il est certain que la direction prise est mauvaise. Il suggère au groupe de faire marche arrière, au moins afin de retrouver ce qu'il juge être un point de repère (un grand arbre penché). De là, il suggère une direction, sans trop être sûr de son fait.
feat. Dreina Nottsen & Marc-Antoine A. de l'Épée
Le piaf était incontrôlable et clairement incontrôlé par le cocher choisi d’office, l’aventurière de leur troupe. Pendant quelques bonnes minutes, les trois compagnons de ce voyage de fortune durent s’accrocher à leurs sièges tant la bête était d’avis à les faire valdinguer dans tous les sens. D’instinct, Arya s’était couchée sur le banc où elle était assise, en attendant que Dreina arrive enfin à rétablir un peu d’ordre dans leur situation. Heureusement, celle-ci y parvint au bout de longs efforts, et le bestiau finit même par s’arrêter sous la volonté de sa maîtresse.
Arya n’était pas d’un naturel sanguin, mais se faire ballotter pendant tout ce temps lui avait mis les nerfs en boule, et elle ne comptait pas se laisser malmener de la sorte pendant tout le voyage, cependant elle n’aurait pas été mieux placée pour les conduire à bon port. Enfin, pouvait-on vraiment parler de l’arrivée, sachant qu’ils n’avaient probablement fait que quelques kilomètres, et sûrement pas dans la bonne direction ?
Le manque de certitude de Dreina eut finalement raison de l’humeur de la jeune femme. Alors qu’elle s’apprêtait à hausser le ton, le garde l’interrompit pour leur faire part de son souvenir de la route à emprunter, sauf qu’à nouveau, il n’avait pas l’air bien sûr de lui.
« Faire demi-tour me semble être une bonne idée, cependant il serait complètement idiot de prendre un nouveau chemin à la légère. »
Elle avait bien relevé le ton du garçon, et ne comptait pas se laisser prendre de haut par un bleu, plus jeune qu’elle en plus de ça. Elle pestait intérieurement de ne pas avoir pris de carte : mais, honnêtement, était-ce bien à elle de s’occuper de ce genre d’équipement ? Elle était l’escortée et non pas l’escorte après tout. Dans un geste proche du tic, elle attacha ses cheveux derrière sa tête, tout en se creusant les méninges. Non, en effet, se fier à un simple instinct ne les mènerait pas bien loin. Elle soupira, tout en levant à nouveau les yeux vers ses compagnons :
« Nous devons retourner à la Capitale. Nous ne sommes pas loin du tout, à partir de l’arbre nous pourront y retourner, puisque monsieur pense connaître le chemin. Ensuite, nous récupérons une carte et une boussole, et nous reviendrons. Il est inutile de continuer notre route à l’aveugle. »
Son ton était plus calme, elle essayait très clairement d’obtenir leur vote, puisqu’elle n’avait pas autant de poids sur cette décision que ses compagnons d’aventure, formés à ce genre de situations plus qu’elle ne l’était.
- Actions HRP:
- 17 au lancer de dé, Arya sait qu’ils ne partent pas dans la bonne direction mais n’est pas non plus à même de la donner. Elle suggère de faire demi-tour jusqu’à la Capitale afin de mieux s’équiper pour le voyage.
Leurs propositions se valaient à peu près. Lui avait vu un arbre penché, chose qui avait totalement échappé à l'aventurière pendant sa lutte avec l'animal fou qui tirait leur carriole, et estimait qu'ils pourraient retrouver leur chemin depuis cet arbre qu'il connaissait. C'était peut-être un peu hasardeux mais c'était toujours mieux que ce qu'elle avait en tête, à savoir rien.
L'artiste, quant à elle, avait une solution bien plus radicale : retourner à la capitale et repartir de zéro après avoir récupéré de quoi se repérer. C'était une bonne idée, même si ça voulait dire qu'ils perdraient du temps à préparer en retard ce qu'ils auraient dû prévoir dès le début. La date d'arrivée n'aurait pas été importante pour Dreina si l'artiste n'avait pas été sa contractante : elle avait sûrement une date butoir pour son travail à la Forteresse, et pourrait réduire la paie de l'escorte si jamais ils n'arrivaient pas à temps et lui causaient du tort.
Les bras croisés sur sa poitrine, toujours tournée vers ses deux comparses, l'aventurière réfléchit quelques instants. Il y avait beaucoup de paramètres hasardeux dans les deux solutions. C'était comme si leur voyage reposait sur des jets de dés, et que le premier avait été un échec total... Lucy n'était apparemment pas de leur côté.
« Bon... Moi je veux bien retourner à votre arbre. Ceci dit... » Elle marqua une pause et se tourna vers le Rapidodo qui s'était emballé et venait tout juste de se calmer. « Je suis pas sûre que lui soit prêt à nous transporter calmement et gentiment jusque là-bas. Aucune idée de la raison de son coup de folie, mais ça peut revenir à tout moment... »
De nouveau, elle s'arrêta de parler. Quelle serait la meilleure solution ? Elle savait se repérer au soleil, et un peu aux étoiles si jamais ils avaient à voyager de nuit. Une carte pourrait éventuellement être utile, mais pas une boussole. Et encore : de la capitale à la Forteresse, si ses souvenirs étaient bons, il y avait une route royale... Peut-être que c'était de ça dont le garde parlait avec son histoire d'arbre penché et de prendre à droite...
« J'vous avoue madame qu'une carte et une boussole nous serviront que moyennement. Là le soucis c'est la bestiole qui pète les plombs. Je serais plutôt de votre avis, » dit-elle en regardant le garde et en le désignant du doigt. « Aller à l'arbre penché tranquillement, sans se presser, et éventuellement attendre que le brouillard se lève. Je sais me repérer par rapport au soleil, aventurière oblige. Si ça se lève, on est bien. Si ça se lève pas, on atteindra que difficilement la capitale pour récupérer la boussole qui pourrait éventuellement nous aider. »
- Actions HRP:
- - Réflexion sur les possibilités
- Proposition d'aller à l'arbre dont parle Marc-Antoine
- Désaccord avec Arya pour sa solution
▬ Très bien, faisons ainsi.
Dreina était globalement du même avis que lui. Aussi, il ne prit même pas la peine de répondre aux suggestions d’Arya et poursuivit :
▬ Je ne sais pas ce qui a amené le Rapidoo à faire ce qu’il a fait, nous pouvons néanmoins espérer que ce soit la première et la dernière fois qu’il se paie notre tête. Du reste, je pense être en mesure de me repérer avec ou sans soleil. Si nous retrouvons l’arbre, je vous dirai où aller. Inutile de regagner la Capitale pour y trouver une boussole.
Marc-Antoine mentait. Il n’était pas sûr de pouvoir trouver le bon chemin. Il n’avait cependant AUCUNE ENVIE de retourner à la Capitale. Comme dit plus tôt, procéder ainsi relevait de la perte de temps. Il avait pris ce fichu chemin des centaines et des centaines de fois sans boussole, qu’il vente ou qu’il pleuve, alors ce n’était pas un brouillard qui allait l’empêcher de rejoindre le bâtiment. Le comportement de l’animal était la seule inconnue de cette équation. Selon l’aptitude de Dreina à guider la bête, leur traversée allait être plus ou moins longue.
▬ Sur ce Dreina, reprenez les rênes. J’ai confiance en vous.
Là encore, il mentait. Il n’avait aucune confiance en cette fichue bonne femme incompétente. Soit dit en passant, Marc-Antoine se demandait dans quel genre de bourbier avait-il mis les pieds. On lui avait donné une partenaire inapte à conduire une cariole, une bête aussi fiable qu’un cheval estropié des terres du nord, et tout cela, le jour le plus embrumé de l’année. Gé-ni-al.
Il n’avait qu’une envie, retourner dans la Capitale une fois le travail terminé afin de retrouver son lit.
Alors que Dreina tenta de guider le Rapidoo, celui-ci daigna se retourner. Il n'y avait plus qu'à y aller, il n'y avait plus qu'à retrouver l'arbre penché.
- Spoiler:
- Il ment à ses coéquipiers en disant qu’il est finalement sûr de son coup et encourage Dreina a faire machine arrière, direction l’arbre en question. De là, si la bête daigne bien les emmener, il pointera du doigt ce qu’il juge être « le chemin de droite » (comprendre par là une route au pif, donc évidemment pas celle déjà empruntée mais une autre).
feat. Dreina Nottsen & Marc-Antoine A. de l'Épée
La réponse de Dreina eut un effet immédiat sur Arya, qui se mit à serrer les dents, visiblement déçue que sa proposition ait été rejetée. Malgré qu’elle soit la plus inexpérimentée, la jeune femme ne pouvait pas s’empêcher de penser que continuer leur route à l’aveugle était une mauvaise idée. Cela dit, il était possible que son escorte ait quelques talents dont elle n’avait pas idée qui puissent lui permettre d’être emmenée jusqu’à bon port. Bien qu’elle ait été consciente de ne pas être la mieux placée pour prendre les décisions au sujet de leur orientation, et même si l’aventurière avait des arguments tout à fait louables, la peintre ne put s’empêcher d’être un peu plus énervée, en partie grâce au comportement du garde.
Il ne lui avait pas fallu un long moment pour comprendre qu’il ne la portait pas en haute estime, ce qui était d’ailleurs totalement ridicule puisqu’il allait devoir la protéger jusqu’à être tous arrivés à destination, et elle n’avait rien fait de plus qu’être la commanditaire de ce voyage, à ses yeux. Elle lui adressa un regard, sourcils froncés, tandis qu’il affirmait à son tour la proposition qu’il avait faite précédemment, et se retint de tout commentaire à ce sujet. Très bien, la majorité avait tranché. Elle n’était pas d’accord mais n’allait pas faire une scène comme une gamine, cependant elle ne pouvait s’empêcher d’être gênée par le fait que le jeune homme, plus tranquille lors de leur départ, prenait à présent ses aises comme s’il commandait ici – d’ailleurs, qui commandait ici ? – alors que ce n’était clairement qu’un bleuet et le plus jeune de leur troupe. D’instinct, Arya faisait plus confiance à l’égoïste qui les conduisait qu’à ce fanfreluche qui se pensait déjà au-dessus d’elle tout ça parce qu’il avait une tenue officielle. Il avait probablement oublié qu’elle était non seulement leur protégée, mais aussi leur cliente. L’argent n’allait pas tomber du ciel. Un petit « tss... » s’échappa des lèvres de la jeune femme, qui se leva alors pour venir s’asseoir aux côtés de l’aventurière. Il valait mieux éviter de s’échauffer avec un de ses compagnons si tôt dans leur voyage. Elle se tourna alors vers cette dernière et, tout en hochant la tête, lui lança d’un ton un peu plus posé :
« Très bien, allons-y. »
L’artiste se concentra alors sur la route tandis qu’il repartait en arrière. Deux paires d’yeux valaient mieux qu’une, de toute façon, au moins servait-elle à quelque chose en étant ici. Peut-être permettrait-elle à la cochère d’un peu mieux s’orienter à présent qu’elle l’accompagnait aux devants de la calèche. Et puis elle prenait un certain plaisir à laisser l’autre énergumène seul derrière, entre toutes leurs affaires de route.
- Actions HRP:
- Arya finit par accepter de retourner elle aussi à l'arbre penché. Elle s'installe à l'avant de la calèche et essaie d'aider à l'orientation depuis cette place.
Voyage 2
Matériel d'Arya : 100%
Vous êtes donc partis dans la mauvaise direction, mais grâce à certains d'entre vous, cette erreur à pu être temporairement corrigée. Vous avez commencé à faire demi-tour, en direction d'un arbre.
Au fur et a mesure que le Soleil se lève, le brouillard finit par se dissiper, vous laissant au milieu d'un champ avec de nombreux Rapidodos en train de se balader gaiement.Après vus avoir vus, certains commencent à vous suivre bêtement, vous regardant avec insistance.
Vos tentatives d'orientation vont en être largement facilitées.
Lancé de dés pour : Tous les joueurs
Type de dé : Dé 10
Si le résultat est entre 1 et 4 : Une fois à l'arbre, vous parvenez à trouver le bon chemin, votre aventure peut reprendre.
Si le résultat est entre 5 et 9 : Vous avez fait demi-tour, mais vous allez mettre du temps avant d'arriver jusqu'à l'arbre cité
Si le résultat est 10 : ???
Prochaine intervention du MDJ si au moins un des joueurs obtient 10 ou dès que tout le monde a posté au moins une fois.
Le soleil était déjà avancé dans le ciel matinal. Elle ne savait pas exactement l'heure qu'il était, mais ils avaient perdu au moins une bonne heure avec cet incident. Elle pesta intérieurement, se racla la gorge et cracha sur le côté. Saloperie de perte de temps. Le temps, c'est de l'argent. Elle espérait ne pas perdre de sous sur sa paie, et surtout elle espérait trouver quelqu'un pour lui vendre du tungstène pour sa lame, là-haut dans le Nord.
En quelques dizaines de minutes, à peine, l'arbre fut en vue. Elle tira légèrement sur les rennes et appela derrière elle les deux compagnons d'infortune qu'elle avait.
« L'arbre est là ! »
Elle s'arrêta de parler alors qu'elle était sur le point de demander dans quelle direction aller, puisque d'un côté elle voyait au loin les pointes des plus hauts bâtiments de la capitale, et de l'autre... Eh bien il y avait en fait un panneau qui indiquait clairement « Forteresse » dans cette fameuse autre direction. C'était aussi simple que ça, et pourtant ils avaient raté ça à cause de ce foutu brouillard.
Elle fit encore ralentir le rapidodo, prit le virage correctement vers sa gauche, qui aurait été sa droite s'ils venaient de la capitale, et redonna un coup sur les rennes, histoire d'accélérer un peu. Non pas qu'elle était pressée, en soit : mais elle voulait tout de même que cette affaire soit pliée le plus vite possible, qu'elle puisse se mettre à la recherche de son métal. Rattraper le temps perdu pendant cette matinée serait une bonne chose.
Le jour passa tranquillement, sans autre problème, et l'heure de manger se fit sentir. Enfin, c'était ce que le ventre de Dreina lui disait, vu qu'il gargouillait fortement. Midi devait largement être passé mais elle se sentait affamée. Elle ralentit en prévenant les autres qu'ils allaient faire une pause, histoire de manger un bout, et finit par s'arrêter sur le bas côté de la route, sur un terrain plat et herbeux. Elle sauta au bas de la calèche, s'assit dans l'herbe sans un mot de plus et commença son gueuleton, en prenant un des morceaux de viande séchée qu'elle avait dans sa sacoche, ainsi que sa gourde d'hydromel pour en boire une rasade.
La chance semblait enfin sourire au trio. Le soleil s’était levé et, dans sa montée, avait dissipé la brume. Marc-Antoine était à bout. Il n’était pas connu pour être le plus patient des de l’֤Épée et n’avait qu’une envie : en finir. Aussi, il ne vit pas d’un bon œil la présence de tout ces Rapidoo. Certes cet animal n’était pas belliqueux de nature toutefois leurs regards insistants laissaient présager du pire. Au point où il en était, Marc-Antoine ne pouvait plus être surpris. Il envisageait tout à fait une attaque coordonnée de toutes ces créatures afin de renverser la cariole et libérer le congénère qui la tirait. Un tantinet paranoïaque, il garda son épée près de lui et passa par moment ses doigts sur la garde.
Dreina pour sa part prit les commandes et tâcha de retrouver l’arbre penché mentionné plus tôt. La manœuvre fut laborieuse mais le départ de la brume aida le groupe à s’y retrouver. Finalement les trois aventuriers ne tardèrent pas à retrouver ledit végétal. Soulagé, Marc-Antoine laissa s’échapper un soupir puis tourna succinctement la tête de droite à gauche, comme pour rechercher la direction à emprunter. L’épéiste se donnait du mal sans raison puisqu’un curieux panneau indiquait le chemin menant à la Forteresse. Et si de l’Épée était persuadé que la direction pointée par la pancarte était la bonne, il ne se souvenait pas qu’un tel panneau avait été installé à cet endroit. Bien que perplexe, il ne pipa mot afin de ne pas inquiéter Arya. S’il lui faisait part de ses hésitations ou de ses réflexions, l’artiste allait sans nul doute paniquer et crier à l’incompétence de ses deux gardes du corps. En bref, c’est afin d’avoir le calme qu’il ne fit pas part de son mauvais pressentiment.
Le groupe poursuivit sa route un bon moment et rien de particulier n’était à noter. Tout se passait pour le mieux, le Rapidoo était obéissant, la route praticable et la visibilité parfaite. Lorsqu’il fut l’heure de faire une pause, Marc-Antoine prit ses distances. Il laissa Arya et Dreina seul tandis qu’il alla faire l’éclaireur. Plus loin se trouvait un second panneau, semblable au précédent. Mais si la direction indiquée par la pancarte croisée près de l’arbre penchée lui avait semblé correcte ; celle-ci en revanche lui paraissait fausse. Si pour lui, il fallait dorénavant prendre à droite, le panneau, lui, indiqua que la forteresse se trouvait plus à l’ouest. Intrigué par la nature même de cette signalisation – qu’il n’avait jamais vu auparavant – et alerté par un curieux bruit, il retourna sur ses pas afin de retrouver Dreina et Arya.
- Spoiler:
Au dé Dreina a fait 1. Arya 3 il me semble et moi 9.
Nous retrouvons l’arbre assez vite. Près de ce dernier se trouve une pancarte que M-A voit pour la première fois. Celle-ci indique une direction qu’il juge bonne et qui est effectivement bonne.
Ils continuent leur route et font une pause.
De là, M-A, un peu intrigué par en éclaireur. Il voit un panneau semblable au précédent qui, pour lui, indique une mauvaise direction cette fois-ci. Il entend un bruit (provenance à définir, de même que sa nature, cri humain, animal, etc) et retourne voir ses deux collègues.
L’aventurière ne semblait pas dérangée par la présence d’Arya à ses côtés. Etait-elle à ce point concentrée sur sa tâche, après les événements récents ? Après tout, ce n’était pas plus mal puisque la jeune femme ne voulait en aucun cas renouveler l’expérience. Cependant, il était tout aussi bien possible que Dreina soit tout simplement en train de l’ignorer. Arya maudissait d’ailleurs le ciel d’être tombée sur deux compagnons aussi fermés. En plus d’être possiblement dangereux, ce voyage risquait d’être ennuyeux à mourir avec ces deux tombes.
Arrivée à l’arbre, l’espoir sembla revenir chez le groupe grâce à la présence d’un panneau indiquant le chemin pour la forteresse, chose somme toute assez logique étant donné que la route devait être empruntée assez fréquemment. C’était vraiment désolant de se dire qu’ils auraient pu s’en sortir bien mieux si la bête de malheur qui leur servait à tirer la calèche n’avait pas décidé d’en faire qu’à sa tête. Tout ce temps perdu… Puis, comme si Dreina avait lu dans ses pensées, elle se mit à accélérer. Tant mieux, le voyage ne faisait que commencer et pourtant il semblait régner une atmosphère toute particulière qui donnait clairement envie aux passagers d’en finir le plus vite possible.
Leur allure avait capté l’attention d’autres oiseaux qui semblaient reconnaître l’un des leurs et, tout naturellement, le suivirent dans sa course. Bien qu’ils restaient à une distance acceptable, ils semblaient ne pas vouloir les abandonner de sitôt. Cela avait tendance à apaiser Arya : les bêtes ne semblaient pas dangereuses à première vue et leur présence augurait l’absence d’autres dangers dans les environs, du moins c’était la pensée que cela avait fait germer chez la jeune peintre. De plus, elle s’imaginait déjà revenir un autre jour pour peindre cette scène plutôt hors-du-commun. Elle ne s’inquiéta donc pas plus que ça de leur présence et en vint même à oublier qu’ils n’étaient jamais bien loin.
Alors que le soleil pointait haut dans le ciel, la guide de leur expédition leur indiqua qu’elle allait s’arrêter pour qu’ils puissent déjeuner. Arya hocha la tête, son propre ventre répondant aux lamentations de celui de cette dernière. Sauf qu’à peine arrêtés, Dreina alla s’asseoir dans son coin et le garde partit en éclaireur. Il ferait mieux de venir manger... pensa-t-elle, le considérant à nouveau comme associable, ne réalisant pas bien qu’il faisait aussi partie de ses tâches de vérifier le chemin à prendre.
Ne souhaitant pas rester seule, Arya alla s’installer aux côtés de la guerrière, qui semblait manger avec appétit. La robe de la belle blonde reposait sur l’herbe fraîche et la jeune femme profitait de ce moment pour se reposer un peu. Tandis qu’elle commençait à manger quelques biscuits salés qu’on leur avait fournis, elle se mit à chercher désespérément un sujet de discussion. En effet, le silence lui pesait, et elle n’était pas contre l’idée de faire connaissance. Cependant, l’aventurière n’était peut-être pas encline à discuter… Elle se triturait donc l’esprit pour trouver quelque chose à dire lorsqu’un bruit semblable à un choc sur du bois lui fit tourner la tête. Leur calèche, à quelques pas à peine, avait attirée un rapidodo. Plus exactement, c’est la nourriture qui s’y trouvait qui avait provoqué la venue de la bête aussi près d’eux. L’autre animal ne semblait pas s’en soucier, et c’était tant mieux. Arya se rappela alors qu’elle avait probablement laissé une boîte ouverte, ce qui expliquait que l’odeur soit parvenue jusqu’à la bête, qui n’avait pas encore trouvé la source de celle-ci vu comme il cherchait. En un sursaut, la citoyenne se remit debout et commença à s’approcher de la calèche en faisant des grands gestes, parfaitement ignorés par le rapidodo, en criant des « Va-t-en ! » en vain. Ses tentatives ne rencontrant pas un franc succès, elle se tourna vers le garde qui avait apparemment pris connaissance de la situation, puis l’aventurière, tour à tour, et leur dit d’un ton implorant « Aidez-moi ! »
- Actions HRP:
- Pendant que Dreina et Arya mangent et MA part en éclaireur, un rapidodo commence à traîner autour de la calèche et chercher une boîte ouverte où se trouve de la nourriture. Arya essaie de le faire partir en criant et en s'approchant de lui et appelle les autres pour l'aider.
Voyage 2
Matériel d'Arya : 100%
M-A : Tes impressions n'amènent a rien de concret pour l'instant. Le bruit que tu as entendu ne semble être que le vent.
Arya : Le rapidodo semble avoir trouvé quelque chose à son goût dans le véhicule. Il ne semble pas s'intéresser à toi ni te craindre. Il finit par trouver l'objet de son désir, un peu de nourriture, qu'il s'empresse de picorer. Si il continue il pourrait endommager le matériel.
Rapidodo Un oiseau, très grand et costaud, mais qui ne peut pas voler. Il compense cela en courant à une vitesse extraordinaire. Servant de monture, il faut néanmoins l'apprivoiser et ces bêtes ne se laissent pas faire, pouvant vous charger dessus sans crier gare. Biens qu'ils soient jaune généralement, d'autres couleurs existent pour ces animaux. On raconte que selon la couleur, il serait plus ou moins aisé d'apprivoiser la bête, la couleur déterminerait les capacités de vitesse également, les plus rapides et les plus rares pourraient même courir sur l'eau... | Plaines |
Que faites-vous ?
Maintenant que le rapidodo a pu trouver un peu à manger, il va continuer de chercher.
Selon votre réaction ou vos actions, il pourrait s'en aller. Pour l'instant, il vous ignore totalement.
Prochaine intervention du MDJ dès que tout le monde à posté au moins une fois. Pensez à préciser vos actions HRP comme toujours.
Bon jeu !
D'une part, le type était parti à pied. Faire une ronde ? Repérer le chemin ? Se dégourdir les jambes ? Elle n'en savait trop rien, mais elle se doutait qu'elle aurait aussi du faire quelque chose du genre. En tant que garde du corps, qu'escorte de madame la peintre, il en allait de son devoir de s'assurer qu'aucun danger ne les guettait. D'un autre côté, si elle était aussi partie en reconnaissance, la demoiselle se serait trouvée seule face à une menace éventuelle, et là, ça aurait été bien plus embêtant. Elle se rassurait comme elle pouvait en se disant qu'elle avait involontairement fait ce qu'il fallait faire : à savoir rester à surveiller la calèche et leur « paquet », qu'ils avaient à livrer à la Forteresse.
D'autre part, le fameux « paquet » était venu s’asseoir à côté d'elle. Pourquoi, elle n'en savait rien, et n'en avait cure. Elles mangèrent ainsi en silence quelques instants, puis un Rapidodo s'approcha de la calèche, ce qui attira la peintre. Le spectacle pouvait commencer !
Elle se leva, laissant Dreina là à l'observer, et tenta de faire fuir cet importun qui ne demandait probablement qu'un peu de nourriture. Sans succès. Elle avait beau pester, faire de grands gestes avec les bras ou autres... Rien n'y faisait. L'animal l'ignorait totalement, bien plus intéressé par l'odeur qu'il pouvait sentir et provenant de cette calèche.
Et l'aventurière se mit à rire lorsqu'elle fut appelée à l'aide. Un rire gras et moqueur, mais sincère comme on en fait peu. Elle se tenait les côtes tant elle trouvait cette empotée tordante ! Décidément, les bonnes gens des villes ne savaient pas s'y prendre une fois sortis de l'écrin doucereux de leurs petites vies moelleuses et dépourvues de la rudesse de l'extérieur des remparts.
Le Corbeau se leva d'un bond, épousseta les morceaux qui avaient pu se loger dans les plis de sa tenue, puis s'avança vers la carriole. Elle passa par le siège du cocher, et prit dans le lot de nourriture un sac, dans lequel elle se mit à fouiller : viandes et quelques biscuits... Ce n'était pas ça qu'elle voulait. Elle reposa le sac et farfouilla encore quelques instants, pour finalement tomber sur un plus gros sac, caché sous les affaires de la peintre. Dedans, du fourrage pour leur Rapidodo. Elle en prit deux belles poignées, et ressortit, toujours par l'avant. Elle en déposa une première aux pieds de leur monture, et se dirigea ensuite vers celui à l'arrière avec lequel la blonde avait lutté. Elle agita la nourriture sous son nez, en parlant d'une voix calme et invitante :
« Allez, mon beau, viens ! Viens là, r'garde ça ! D'la bonne boustifaille pour toi, r'garde ça ! »
Tout en essayant de l'attirer, elle recula de plusieurs pas de la voiture, et déposa le fourrage à ses pieds, avant de reculer encore de quelques pas, observant le déroulement de la scène.
- Actions HRP:
- -Fin de son repas
-Une bonne poilade
-Nourrit la monture de la calèche et tente d'attirer l'autre oiseau avec du fourrage
Le vent. Il fallait y penser.
Quelle tristesse de voir qu’à seize ans, Marc-Antoine faisait déjà preuve d’une sénilité semblable à celle de ce bon vieux Jean-Didier, le grand précepteur de la famille de l’Épée – qui n’avait de grand que le titre. Jean-Didier Bourbonneau était un homme de sciences, que l’on disait pieux autrefois. Il avait des qualités certaines, parmi elles un sens de l’honneur et un talent d’orateur indéniable. Cependant il avait aussi une myriade de défauts. En effet il lui arrivait par moment d’entendre des voix. Le bougre criait au loup, aux bandits et même au béhémoth dans ses grands jours. En règle générale, face aux inquiétudes catastrophistes du petit homme bedonnant, Marc-Antoine répétait souvent les mots suivants : « Mais voyons Jean-Didier, il n’y a rien. Nous sommes en ville ! »
Ainsi donc et pour se donner du courage ; Marc-Antoine se répéta intérieurement … « Mais non Marcou. Il n’y a rien. C’est vrai après tout. Pourquoi devrait-il y avoir quelque chose ? Nous sommes juste dans une forêt sauvage, à réaliser un trajet long de cinq jours et d’une platitude telle que même une planche à pain serait susceptible de jalouser ladite aventure. » Fort de ce constat, il marcha avec fierté et retrouva ses camarades, oubliant cette histoire farfelue de panneaux, de bruit car il était de notoriété publique que tout cela n’était que du vent.
A l’image de Jean-Didier, Arya hurlait au danger. Celui-ci était néanmoins bien réel. Un Rapidoo souhaitant se remplir la panse approcha de trop près la cariole. Fort heureusement, en aventurière aguerrie et coutumière du fait, Dreina attira à elle ladite créature jaunâtre. Notez que pour une plus grande efficacité, elle fit se mouvoir l’animal dans le sens du vent.
Exaspéré, fatigué mentalement et en proie aux doutes, Marc-Antoine esquissa un sourire mi niais mi désabusé. Il était partagé entre l’envie de rire, celle de pleurer et celle de tout simplement s’en aller. Étant un minimum consciencieux – un minimum –, il ne fit rien de tout cela et préféra … Ne rien faire. Il avait eu vent d’une rumeur selon laquelle les membres de la garde pouvaient être pénalisés financièrement parlant s’ils échouaient à un trop grand nombre de quêtes qui leurs avait été confiées.
Dans l’attente d’une activité un tant soit peu intéressante à réaliser, il se gratta le menton, observa longuement Arya, Dreina ainsi que le Rapidoo. Cet animal capable de filer comme le vent pouvait être docile par moment. Il espérait que la jeune femme ait la situation sous contrôle. Si ce n’était pas le cas … Tant pis. Il s’en irait et leur souhaiterait bon vent. Puis, il leva les yeux au ciel et vit le vent souffler au dessus de lui. Encore lui. Se trouvant sous le vent, il sentit cette bise agréable.
Avec un peu de chance le vent allait bien finir par tourner. Pour le moment, le groupe n’avait pas le vent en poupe. N’ayant rien de mieux à faire, il se mit à repenser à ses aventures passées et aux histoires que lui racontait Jean-Didier. « Ah ! La belle époque » songea t‘il.
- Spoiler:
Il ne fait rien.
Elle jeta un regard du coin de l’œil au garde. Est-ce qu’il comptait vraiment les regarder sans rien faire ? Etre parti quoi, 5 minutes en reconnaissance, lui avait pris toute son énergie ? Arya se mit à soupirer. Il semblait perdu dans ses pensées, le moment parfait pour faire ça. Elle lui lança :
« Eh ! Eh oh, on galère, là, c’est quand tu veux ! »
Heureusement que l’aventurière s’était finalement décidée à venir l’aider car elle commençait à désespérer tant ses efforts étaient vain. Saleté de piaf. Arya la suivit des yeux, soucieuse de la stratégie qu’elle allait adopter pour chasser l’oiseau sur pattes qui les dérangeait pendant l’heure du repas. Ah. Oui, en effet, c’était une idée pas mal. Elle s’en voulut presque de ne pas y avoir pensé avant, mais ce n’est pas comme si elle croisait ce genre de créatures tous les quatre matins. Elle attendit que Dreina se mette à essayer de faire bouger le rapidodo sauvage pour monter sur la calèche et vérifier le matériel, tout en continuant de faire de grands gestes, faisant barrière de son corps entre la nourriture et le voleur. De près, ce truc lui faisait bien plus peur. A vrai dire, c’était plutôt immense comme bête. Mais Arya n’était pas du genre à se laisser faire par des animaux, et elle se grandit, se tenant fièrement, histoire d’impressionner ce dernier. Marc-Antoine n’avait pas bougé de sa position. Ah, elle le retenait...
- Actions HRP:
- Arya se met debout sur la calèche, vérifie vite fait que le matériel n'a pas été endommagé, et continue d'essayer de faire s'éloigner le rapidodo, se mettant entre la nourriture et lui.