Ayant des horaires nocturnes, Ash ne s’était levé que quelques heures plus tôt et pourtant, la journée était bien entamée. Les douze coups de midi avaient déjà sonné depuis un bon moment et le propriétaire du cabaret avait entamé sa journée de travail : si les soirées étaient plus animées et intéressantes, l'après-midi était ennuyeux et redondant mais bel et bien obligatoire au bon fonctionnement de l’établissement… les documents administratifs et les rendez-vous clients.
C’était d’ailleurs la prochaine chose qui l’attendait d’ici une dizaine de minutes : un aventurier ayant une bourse suffisamment importante pour se payer les services de l’étage. Suivant les procédures instaurées par Ash lui-même, il allait rencontrer cet homme en rendez-vous et détermineront ensemble des conditions d’accès à l’étage et du paiement. Les nouveaux clients n’étaient pas habituel mais il arrivait de temps à autre que, par le bouche à oreilles, de nouvelles personnes étaient intéressées aux services de l’étage.
Il avait donc commencé à préparer l’un des bureaux à l’étage : les rideaux tirés pour plus de discrétion, généralement les clients de l’étage n’aimaient pas s’afficher, quoi de plus normal d’après les services proposés et c’était justement le point d’honneur du cabaret. Il avait demandé à ce qu’on remplisse le petit buffet de boissons en tout genre et collation pour que ça corresponde au mieux aux envies du client, quoi de mieux que de signer un contrat un verre en main. Les documents étaient rangés dans un bureau au fond de la pièce et tout était fin prêt.
Ash descendit à l’entrée du cabaret pour attendre ce fameux client : un homme du nom de Primaël Alkh'eir. C’est une tête blonde qui se présenta à l’heure du rendez-vous, Ash s’avança dans l’entrée et s’inclina légèrement en demandant :
- Monsieur Alkh’eir ? Je m’appelle Ash, je suis les propriétaires des lieux, si vous voulez bien me suivre, qu'on puisse discuter de nos affaires à l’étage ?
Après avoir reçu une réponse positive de son invité, le brun passa devant pour amener son invité jusqu’à l’étage. A cette heure ci, le cabaret était encore relativement vide, à l’exception de quelques employés s’occupant du ménage ou des stock.
Ils traversèrent donc le rez-de chaussée et montèrent les escaliers de l’étage. La petite salle d’accueil où se trouvait le bar en haut des escaliers était vide, à l’étage personne ne travaillait encore à ses horaires là. Ash indiqua une petite porte à gauche, donnant sur un petit couloir et ouvrit le premier bureau. Assez sobre, il était meublé d’un bureau dans le fond de la pièce, deux sofa autour d’une table basse et une petite commode où était posé verre et assiette de friandises. Il y avait un grand tapis rouge aux motifs dorés au centre de la pièce, les rideaux tamisant la lumière extérieure.
- Allez y, installez vous je vous prie.
Pendant que son invita prenait place sur l’un des canapés, Ash alla chercher le plateau de friandise pour le poser sur la table basse…
Un flash.
Ash se releva et hésita quelques instants… Que faisait-il ? Qu’avait-il fait de sa journée ? Il n’en savait plus rien. Il était bel et bien dans les bureaux du cabaret, il connaissait les lieux. Mais qui était ce jeune homme à ses côtés ?
Il hésita… Si il était là c’est qu’il devait avoir une raison et si Ash avait eu une absence ou perte de mémoire, en tant que propriétaire des lieux et professionnellement, il ne pouvait pas le montrer. Il tenta donc de se reprendre en demandant :
- Dîtes moi donc, que puis-je faire pour vous ?
- RP St-Valentin:
- 2/6 : Après midi
19/20 : Un lieu de joueur
8/8 : pas de contraintes ou relancer
17/40 : Vous avez perdu votre mémoire avant cette rencontre
C’était un autre type d’émotion qui lui venait, parfois. Dans ces moments il trouvait refuge chez l’un de ses amis Aurel ou Fauve, de temps à autre Tasya. Mais aujourd’hui il était seul, il ne savait pas où aucun d’eux se trouvaient et il n’était pas disposé à effectuer les plusieurs jours de cheval qui le séparait du Village Perché pour rejoindre le major Loloris. A contre cœur, il s’arracha aux couvertures et fit les cent pas dans la pièce. La solitude ne lui avait jamais posé problème, c’était un fait, mais ce jour elle le consumait plus que les autres. Dans ces souvenirs lointains, il se souvint d’une conversation qu’il avait eut avec l’une de ses connaissances et de l’établissement populaire qu’était l’insomnie. L'avouant à mi mot son compagnon de beuverie avait affirmé qu’il n’y avait pas mieux en termes de service charnel. Primaël n’avait rien contre l’idée de s’y rendre, si il n’était pas de ceux qui voguent de bordels en bordels -comme Fauve- il était de ceux qui savaient apprécier de tels plaisirs. Une fois que l’idée eut effleuré ses souvenirs, il fut incapable de s’en départir. Après le repas du midi, il quitta son auberge pour marcher vers l’Insomnie.
Tout cela, Primaël l’oublia. Assis dans un sofa en velours rouge, il regardait hébété la pièce autour de lui. En face de lui se tenait un homme qui, si il était parfaitement à son goût, ne lui revenait absolument pas. Quand il lui parla, le noble le regarda longuement, sondant ses traits de ses grands yeux clairs.
“Moi aussi j’aimerais savoir ce que vous pouvez faire pour moi.” Songea-t-il en continuant de le regarder, interdit. Mais rien ne lui revenait. Seul son corps semblait se souvenir de quelque chose puisqu’il sentait son esprit le tarauder, comme si il avait oublié quelque chose. Quittant le canapé il se redressa et traversa la pièce pour se poster à la fenêtre, soulevant légèrement le rideau pour observer l’extérieur. Il mit un bon moment à comprendre où il se trouvait, retraçant encore et encore les différentes rues qui auraient pu le mener ici. Au bout de cinq longues minutes, il savait situer approximativement son emplacement. Il se souvint également de sa discussion quelques jours auparavant. Mais quand avait-il décidé de s’y rendre ? Le pourquoi lui semblait évident et le feu qui brûlait en lui n’y était pas étranger.
- Je crois que je suis venu chercher de la compagnie. Finit-il par confier, pas vraiment certain de ce qu’il avançait. Mais il ne voyait pas quelle autre raison aurait pu l’inciter à venir ici. Déesse que cette journée était étrange ! Ajustant ses gants, il laissa le rideau retomber devant la fenêtre avant de se tourner vers Ash. - Vous avez plutôt bonne réputation, ici. Dit-il avec un sourire en coin, reprenant peu à peu le fil de ses pensées et toute sa contenance. - Ce lieu n'est pas reluisant que pour ses spectacles. En quelques enjambées il se rassit sur le divan. Il ne savait pas véritablement si il était venu pour jouir des services que proposait le propriétaire des lieux mais maintenant qu’il était là, il entendait bien le faire et si il s’avérait qu’il était venu pour une affaire autrement importante et bien il reviendrait. Restait à savoir si l'homme qui lui faisait face était un travailleur ou un autre personne. Mais de cela, il ne possédait pas la réponse.
Le brun n’avait encore jamais eu d’antécédent de ce genre, pas de perte de mémoire ou autre cas similaire… Aussi il ne pouvait pas mettre cela sur le compte d’une maladie donc l’origine en étant forcément magique. Un sort ? Un objet ? Ou peut-être encore la personne en face de lui ? Tout en essayant de rester impassible, son cerveau fulminait à la recherche d’informations… en vain bien évidemment. Le blond ne l’aidait pas, restant silencieux face à sa question et préférant inspecter les rideaux…
Perdant patience, Ash se leva et commença à ouvrir la bouche mais il fut devancé par le jeune homme.
Ainsi il était venu chercher de la compagnie, quoi de plus normal à l’Insomnie. Seulement les portes du cabaret n’étaient pas encore ouvertes et, reconnaissant la pièce, ils se trouvaient dans l’un des bureaux de l’étage. Ash essayait de remettre en place les pièces du puzzle tout en répondant poliment, un sourire très légèrement crispé pour ceux qui le connaissaient :
- Et bien effectivement, si vous cherchez d’agréables compagnies vous êtes au bon endroit, je suis ravie de savoir que la réputation de l’Insomnie est parvenue à vos oreilles.
Il invita de nouveau son invité à prendre place sur l’un des fauteuils.
Ce n’était pas grand chose, mais en tant qu’hôte, il était mal à l’aise à l’idée de s’asseoir alors que quelqu’un déambulait dans son bureau… De plus, il valait mieux être bien installé pour les longues conversations.
- Dîtes moi quel genre de compagnie souhaiteriez-vous ? Les portes du cabaret n’ouvrent que d’ici quelques heures et je suppose que si vous êtes ici, ce n’est pas simplement pour profiter des spectacles du rez-de-chaussée ?
- Effectivement, si j’avais voulu profiter des spectacles du rez-de-chaussée, j’imagine que je serais resté là-bas. Du moins c’est ce qui lui semblait être le plus logique. Pour ce qui était de la qualité, le noble n’avait jamais été très regardant. Il prenait ce qui lui plaisait et s’en repaissait comme bon lui semblait. Délicatement, il se pencha vers l’avant et planta ses coudes sur chacun de ses genoux. Ses yeux opalins vinrent se planter dans ceux similaires de l’homme et un sourire souleva le coin de ses lèvres. - Mettons cartes sur table. Je ne sais pas quel genre de sortilège agit dans votre maisonnée mais je ne me souviens aucunement de la façon dont je suis arrivé ici. Il observa son vis-à-vis un long moment en silence, le sondant, cherchant à déceler chez lui une once de fourberie. - Ni du pourquoi exact. Une conversation avec un ami m’est revenue et je pense que c’est elle qui m’a mené jusqu’ici. Mais c’est tout. Il évita soigneusement de préciser qu’un autre instinct, plus grégaire, l’avait également tiré du lit.
Il se redressa et laissa son dos choir contre le dossier du divan, sans jamais lâcher le brun des yeux.
- Je vais donc vous poser une première question. Qui êtes-vous ? Parce que si vous voulez réellement savoir le genre de compagnie que je souhaite, je pense que la vôtre pourrait me convenir. Et il pencha légèrement la tête. La dedans, que risquait-il, en dehors d’un refus ?
Croisant les jambes dans un mouvement élégant, il s’adossa sur les coussins pour réfléchir : ainsi lui également avait perdu la mémoire. S’il disait vrai, cela ne dépendait donc pas de sa magie mais bien d’une quelconque intervention extérieure. Le jeune homme soupira intérieurement et secoua la tête pour lui répondre, avant toute accusation ou malentendu :
- Puis que vous avez fait le premier pas geste pour être franc avec moi, je vais donc faire de même. Ce... sortilège dont vous parlez, ne fait absolument pas parti de ma maisonnée et il semblerait que j’y ai été également affecté.
Il se pencha en avant, décroisant les jambes, pieds bien a plat au sol, posant ses coudes sur ses genoux pour s’y appuyer et repris :
- Cela me gène terriblement mais je n’ai plus aucun souvenir de ce qui vous a amené ici. En tant que gérant de cet endroit, j’ai supposé que nous eussions rendez-vous mais comprenez-moi, je ne pouvais pas directement admettre une perte de mémoire… Cela ne rendrait pas une bonne image de l’Insomnie. Je compte donc sur vous pour garder cette information confidentielle, espérons que cet état ne soit que temporaire et ponctuel.
Sans se redresser, Ash sourit à son interlocuteur et repris malicieusement.
- J’ai donc répondu à votre première question, mon nom est Ash et je suis propriétaire de l’Insomnie. Je ne m’occupe pas de tous les clients du rez-de-chaussée en revanche, si nous nous trouvons à l’étage c’est que vous souhaitiez plus intimes compagnies…
Il marqua une petite pause avant de reprendre pour répondre aux avances du jeune homme :
- Puis-je également connaître votre nom ? Que je sache à qui m’adresser ? Qu’il s’agisse d’affaire officielle ou d’un échange plus privé ?
Il était arrivé au jeune homme de partager sa compagnie et son corps à quelques clients à son goût. Il était bien plus sélectif que certaines filles ou garçons d’étage mais ce n’était pas son métier premier, il n’agissait ainsi que si une personne attirait son attention et piquait sa curiosité. Ce qui était le cas avec l’homme face à lui : des traits fins, ni trop efféminés ni trop virils, juste assez pour qu’Ash y trouve une discrète élégance. De grands yeux bleus contrastant avec ses cheveux blonds… Ash aimait la beauté et la retrouvait dans la personne face à lui.
- Si ma compagnie pourrait vous convenir, cela pourrait être quelque chose d’envisageable. Je n’ai pas pour habitude de travailler de cette manière mais je peux faire quelques écarts pour une personne telle que vous.
Se passant la langue sur les lèvres autant pour attiser l’envie que pour montrer son intérêt pour lui, c’est sans aucune gène que ses yeux se baladèrent sur le corps de son invité, scrutant chaque détail sous ses couches de vêtement, espérant se faire une idée du corps qui accompagne ce visage.
- Cependant avant toute chose, l’accès à l’étage de l’Insomnie est soumis à quelques règles, notamment pour des questions de discrétions, autant pour les clients que les employés. Nos clients, réguliers ou ponctuels, doivent signer un contrat pour accéder librement aux services…
Ash hésita quelques instants.
- Habituellement je prépare ces fameux contrats en avance et seuls les détails sont à négocier, cependant voyez-vous, je n’ai pas souvenir de les avoir préparés.
Bien qu’en réalité, les contrats étaient propres et prêt, soigneusement rangé dans le bureau au fond de la pièce… mais cela, Ash n’avait aucun moyen de le deviner et pour lui, il était simplement gêné de cette situation : recevoir un client sans y être prêt. Il n’aimait pas.
- Mais cela ne gênerait de vous faire patienter avant de pouvoir profiter, je suppose que vous étiez venu pour cela…
Même s’il n’était pas responsable de cette perte de mémoire, il n’en restait pas moins le gérant du cabaret et se devait de toujours retomber sur ses pattes. Alors c’est souriant qu’il lui proposa :
- Je ne souhaite pas déroger aux règles établies vis-à-vis de mes employés. Comprenez qu’ils ont signé pour une protection et discrétion dans leur métier et je tiens à le respecter. Cependant, si ma présence vous conviendrait, cela serait avec grand plaisir que vous propose de partager un moment en ma compagnie pour aujourd’hui… Puis nous pourrions nous revoir, cette fois-ci dans un cadre… moins amnésiques, pour discuter de ce contrat et vous laissez rencontrer mes filles et garçons d’étage, selon vos préférences.
Il marqua une petite pause en souriant et demanda pour conclure sa tirade :
- Qu’en dîtes vous ?
- Je dis que cela me convient. Je signerais votre contrat si cela peut rassurer vos gens et vous pour la même occasion. Et assurer ses arrières surtout. Cependant, il n’était pas certain de s’essayer aux hommes et femmes de l'étage, pas avant un certain temps. Il n’aimait guère revenir à un endroit. Peut-être viendrait-il signer avant de s’évaporer à nouveau dans la nature pour quelques lunes et il réapparaîtrait un beau matin, lorsque personne ne l’attendrait. Cela lui semblait un parfait compromis. Pour l’heure, l’homme qui lui faisait face suffisait à son plaisir et qui savait où il serait demain ?
Tout en délicatesse, il quitta son canapé pour aller s’installer sur celui de Ash, réduisant significativement la distance qui les séparait. - Si vous le permettez, quitte à passer l’après midi en votre compagnie, je serais plus aise de ne pas me trouver à votre opposé dans la pièce. A défaut de s’asseoir correctement, il s’installa de manière à avoir le tenancier en face de lui. Il s’accouda au dossier alors que l’un de ses genoux venait reposer sur l’assise, son autre jambe gardant le pied ancré sur le sol.
- Je me demandais, partagez vous souvent les couches de vos clients ? Les retours concernant vos employés sont nombreux, les votre sont anecdotiques. Primaël devait contenir à la fois un désir certain et sa curiosité. Bien que désireux, il ne souhaitait pas paraître mort de faim même si Ash attisait sans aucun problème son appétit. - Qui se cache donc derrière le grand nom de l’Insomnie. Un sourire étira ses lèvres alors qu’il tendait lentement la main pour effleurer du bout des doigts une mèche brune.
Gardant toujours son sourire charmeur aux lèvres, les yeux fixés dans ceux du blond il reprit donc :
- Faisons ainsi dans ce cas… Puis-je d’ailleurs connaître votre nom ? A moins que vous ne souhaitiez que je vous appelle par un petit surnom particulier ?
Ash ne s’était jamais vraiment prostitué, hormis pour son propre intérêt et, là encore, c’était davantage par envie sexuelle que besoin financier. Comme c’était le cas actuellement. Cependant il avait déjà fréquenté bon nombre de bordel et avait appris à attiser l’envie et le désirs.
- Concernant votre question, non, habituellement je ne propose pas mes services comme mes garçons et filles d’étage. Cependant il peut effectivement arriver que quelques personnes me font ressortir un certain intérêt et envies. Qui refuserait une partie de plaisir avec un partenaire tel que vous ?
Doucement et sensuellement, Ash mordilla l’extérieur de la main qui s’était approchée de lui, assez pour pincer mais pas assez pour laisser une trace. Puis après la brève douleur, vint la douceur, il glissa sa langue sur sa peau à l’endroit où il venait de le mordre. La main du brun quant à elle commença à venir se balader sur la cuisse du jeune homme, sa jambe pliée posée sur le canapé était une véritable invitation aux caresses… S’avançant doucement pour réduire l’espace qui se trouvaient entre eux, Ash reprit :
- Souhaitez-vous boire un petit quelque chose ? Que se soit ici où dans l’une des chambres disponibles ?
L’étage était essentiellement composé de chambres. Il n’y en avait pas tant que cela, mais toutes étaient richement et différemment décorées de sorte à ce qu’il y en ai pour tous les goûts… Et à cette heure-ci, le cabaret n’avait pas encore ouvert ses portes si bien que toutes étaient disponibles.
- Oh certains, assez sot, pourraient refuser. Ne put-il s’empêcher d’ajouter alors que son sourire ne se faisait que plus grand. Comme tout un chacun, Primaël avait eu à essuyer des refus, mais il savait qu’il plaisait et si ce n’était pas son corps, il était capable d’adapter son attitude à la personne qu’il convoitait. Heureusement Ash ne semblait pas prêt à lui donner du fil à retordre et il n’allait pas s’en plaindre. Il était venu ici dans le but d’une aventure simple, pas pour s’arracher les cheveux en se demandant comment séduire un quelconque inconnu qu’il ne reverrait probablement jamais.
- J’ai toujours adoré les bureaux. Dit-il dans un rire sans chercher à échapper à la proximité qu'instaurait son futur amant. - Et j’ai soif de quelque chose d'autrement plus intéressant. Arrachant sa main aux lèvres de Ash, il la plaqua contre sa pomme d’Adam et, sans lui laisser le temps de protester, écrasa ses lèvres contres les siennes, prenant ainsi l’ascendant.