Nom Mahun

Prénom Nephali

Surnom ''Nephounette'' par sa petite sœur, Sainte Mahun pour le commun des mortels.

Age 30 ans

Sexe Femme

Groupe Citoyens

Spécialité/Métier/etc Grande Prêtresse du culte de Lucy, c'est déjà pas mal.

Orientation sexuelle Ce serait bisexuelle, mais ça ne l'intéresse pas.

Particularité Toujours habillée de manière très guindée, propre au culte de Lucy, il est rare de la voir en tenue de ''civile''.

Arme de prédilection Son verbe

Funfacts Même si elle aime tous les animaux, elle a un gros faible pour ''les petits familiers trop mignons'', et peut rapidement se retrouver complètement gaga aussi bien face à un potit dohlio ou un adorable gloot.
Pareillement, elle est étrangement fascinée par les pouvoirs de transformation et d'hybridation.
Déteste le surnom que lui a affublé sa petite sœur. A la très mauvaise tendance de prendre, de manière très ponctuelle, des décisions à pile ou face, se rendant corps et âme au choix de Lucy.
Adore les fleurs.


En quelques mots...
Nephali est la Grande Prêtresse de Lucy. Comment ça, ça suffit pas ? Bon. Femme de taille modérée (oui, un chouïa plus grande que la moyenne, ok), elle marque par l'originalité de sa couleur de cheveux ainsi que celle de ses iris, le tout étant d'un vert naturel. Visage doux, regard bienveillant, un faciès qui résume excellemment la bonne image publique dont elle bénéficie, l'aiguisant tout de même d’arrache-pied dans l'ombre, travailleuse assidue parfois à deux doigts du burn-out, carriériste à l'extrême, même trop perfectionniste, accéder à des positions de pouvoir ne devrait pour elle être fait dans l'unique optique de faciliter la vie de la population, ce qui est son but ultime ; véritable boule d'amour totalement vouée à Lucy, elle voit toujours le bien chez les autres avant quoi que ce soit. !

Nom du pouvoir Changecoeur

Catégorie Pouvoir psychique


Fonctionnement du pouvoir

Nephali est radieuse, gentille et bienveillante ; avec son visage de poupée et son sourire, on pourrait presque croire que c'est une sorte d'aura qui fait que les gens sont si à l'aise à côté d'elle.

Mais non, ce n'est pas cela.

C'est du à son pouvoir.

Qui est lui même radieux, gentil (???) et bienveillant.

Si la grande prêtresse utilise son pouvoir, elle est capable de rassurer les cœurs les plus troublés de par sa voix. Peurs deviendront courage ; incertitudes deviendront conviction ; paniques deviendront sérénité ; elle peut apaiser de nombreux maux ainsi, mais ne pourrait tourner, à titre d'exemple, de la colère en bonheur, ou de la haine en amour, ce sont les craintes et indécisions personnelles qui peuvent être influencées. En toute vraisemblance, ce pouvoir ne fonctionne pas sur les animaux et les familiers, car elle doit réussir à définir quelle émotion tourner, non faisable sur nos amis les bêtes.

A son grand dam, l'effet n'est pas instantané ; il lui faudra parler plusieurs dizaines de secondes à son assemblée pour la persuader, et plus la crainte sera grande, plus le temps sera long ; ni éternel, puisque l'effet perd peu à peu de sa superbe. De plus, plus le groupe de personnes est grand, moins les effets sont bénéfiques, pareillement si elle utilise son pouvoir trop longtemps, plus elle en use dans la journée, moins elle sera convaincante.

Récupérer son pouvoir se fait de manière toute simple ; quand les arts oratoires ne sont pas votre seule arme : elle doit tout simplement se taire, oh elle peut continuer à parler, mais cela empêchera le pouvoir de se régénérer.

[Disclaimer : également à utiliser en fonction du bon vouloir du PJ, naturellement]

Qualités Gentille – Honnête – Généreuse – Intelligente - Magnanime

Défauts Ambitieuse – Coincée – Calculatrice – Zélée - Superficielle


Physique et mental
Peut-on décemment se réduire à décrire Nephali, sans parler de blasphème, et avec de simples mots ? Oui, tout à fait, elle même se définirait comme ''une citoyenne d'Aryon'' avant tout. Qui empêcherait-elle de parler, dans tous les cas ? Ce n'est pas du haut de son mètre soixante-douze et ses à peine soixante kilos toute mouillée qu'elle irait faire quelque chose. Et faire quoi ? Comme pour celle du pays, sa propre sécurité a tout intérêt à être assurée par la garde d'Aryon, puisqu'elle est aussi habile avec un couteau de cuisine que l'est un bambin de deux ans avec les mots, elle ne se trimballerait jamais avec un objet coupant de la sorte, la prêtresse serait capable de se blesser elle même ! Tout ce qui est combat, elle le fuira comme la peste, elle y est une vraie calamité et a en horreur la violence, préférant toujours la parole ; les débats et la médiation.

Quiconque a déjà croisé la grande prêtresse de Lucy ne pourra qu'être élogieux envers sa bienveillance, sa joie de vivre et son intelligence, toujours vive et percutante dans son champ d'action, à savoir le culte, et faisant toujours de son mieux, même dans les domaines qui lui sont plus obscurs, défendant de vive voix et éhontément sa religion. Son sang froid, son calme sont également légendaires, si bien que toutes ces qualités l'entourent d'une sorte d'aura d'amabilité ; difficile d'en venir à détester quelqu'un qui adore tout le monde, des plus hauts représentants du gouvernement, avec qui elle est toujours prête à étroitement travailler, que les plus vils criminels qui bénéficieront toujours du pardon de la déesse.

Le vert est la couleur de l'optimisme, de l'espérance ; si le sort a doté ses cheveux et ses iris de cette couleur, ce n'est sans doutes pas anodins, Lucy ne rigole pas là dessus.

Mais l'herbe est toujours plus verte chez le voisin...

Malgré tout, elle reste humaine, cette façade assurée de femme forte, incarnation et voix de Lucy dans le pays, est des plus lourdes à porter, accéder à ce statut n'est possible qu'avec certains twists de caractère. Ambitieuse, carriériste, perfectionniste, allons jusqu'à dire calculatrice, tant de défaut qui l'ont autorisée à finir à ce prestigieux poste, en présence et en dépit de ses nombreux détracteurs qui la voyaient trop jeune, trop douce, aussi bien de personnalité que de présence ou de visage, pour décemment endosser ce rôle, la poussant encore, toujours plus à faire des pieds et des mains pour prouver sa valeur. Véritable bourreau de travail, c'est avec un sourire apparent qu'elle parcours le pays, avec la volonté d'ancrer ou redonner au peuple sa foi en Lucy.

Elle trouve le manque de foi de certains...Perturbant.

Particulièrement sujette au stress, ses mots et décisions pouvant être lourds de sens et d'importance, son tic préféré est de tordre de ses mèches de cheveux entre ses doigts, jouer avec les pointes de sa chevelure, si ça peut l'empêcher de lancer cette satanée pièce. La chance, elle y croit, comme tout à chacun ; distribuée avec parcimonie et sagesse par Lucy, source sûre des décisions du royaume depuis des années -ou du moins, se l'auto-convainc t-elle-, il reste ironique pour les non croyants ; que Lucy leur pardonne, il ne savent pas ce qu'ils font ; de voir de longues tergiversations se régler sur un lancer de pièce, qu'elle effectuera toujours en totale discrétion, manière de s'en remettre à la déesse pour elle, mais potentiellement une faiblesse évidente liée à un manque de confiance en soi pour d'autres.

Alors qu'elle y tient tant, aux autres, grands et petits, le peuple fait ressortir son côté maternel, peu importe l'âge, même si elle est étrangement à l'aise avec les enfants, qu'elle adore, pour une personne qui n'est pas intéressée par l'amour. Tout ceci, tout son être, ce qu'elle est et représente, c'est pour tous ses concitoyens. Stable et sûre pour ne pas leur faillir ; dose de perfidie pour être assez importante ; joie et bonheur pour réchauffer les cœurs. Une légitime altruiste qui, elle l'espère, saura toucher bien des cœurs.

Son autre et dernière spécificité se situe dans sa garde robe, et justifie à lui seul son côté superficielle, en effet, Nephali est toujours, en public du moins, magnifiquement apprêtée, et il sera des plus rares de la voir dans des habits autres que des vêtements cérémoniels du culte de Lucy -selon les saisons et fêtes en vigueur- ou autres accoutrements d'apparat, elle est donc indissociable de tous ses ornements, et on ne peut pas dire que le fait que de telles parures cache ses atouts féminins la touche plus que ça, au moins on l'admire pour son physique, au plus pour ses facultés intellectuelles et rhétoriques, au mieux elle se porte, son ego est loin d'être fragile.

L'année est 972. Nephali vit le jour, deuxième fille de la famille. Une position peu enviable, chez les Mahun ; si proche et pourtant si loin d'être celle qui accapare toute l'attention. Peu importe, premier enfant, deuxième, seizième, ils seraient tous éduqués de la même manière, une éducation assez stricte et principalement tournée vers le culte de Lucy. Ce n'est pas se vanter que de dire que la famille Mahun produit des fidèles depuis des centaines d'années ; des centaines d'années de pression directement liée au poids d'ancêtres, certains plus illustres que d'autres. Avant même ses premiers mots, avant même ses premiers pas, ce sont les valeurs et le respect de Lucy qui lui étaient contés, qui lui étaient lus.

Sa jeunesse était...Éreintante. Parents aimant presque autant la Déesse que leurs propres enfants, à se demander si, influençable, Nephali ne s'est pas juste montrée complaisante envers tout ça, adoptant le culte par simple volonté de ses parents ? Non. Du tout. Cela lui plaisait au plus haut bon. Croyante, puis fidèle, puis sœur, soyons fous, prêtresse un jour ; son plan de carrière avait déjà été tout tracé : elle assisterait son aînée, pressentie au rôle de grande prêtresse, comme tous les membres de sa famille faisant partie d'une fratrie de grande prêtresse avant elle. Cependant...Elle demeurait frustrée. Frustrée que, malgré tous ses efforts, malgré seulement deux petites années les séparant, Ranéa sera celle sous la lumière, alors qu'elle semble bien plus détachée de tout ça que Nephali. Frustrée de ne pas évoluer assez vite ; rapidement initiée, le rôle de prêtresse semblait encore trop loin dû à son jeune âge. Frustrée d'elle même, ne se trouvant jamais assez bien, droite, méritante.


'' Je n'arrive pas à le croire... ''

'' Moi non plus...Comment peut-elle faire ça ? Elle était déjà si proche du but. Prêtresse, la vingtaine, la grande prêtresse -Lucy la garde- à un âge avancé... ''

'' Si elle avait été envoyée dans un endroit où la vie est ardue, comme, je ne sais, la forteresse, nous n'en serions pas là. ''

'' Il a fallut qu'elle soit envoyée dans cette maudite ville aquatique ! Encore une preuve du côté reclus de ce lieu ! Tout le Sud est pleinement et tout simplement en train d'abandonner Lucy ! ''

'' Ne blasphémons pas, mon chéri. Là bas, chacun vénère Lucy à sa manière, comme tout à chacun. Et puis...Elle n'est pas la seule. ''

Aucune des deux filles restantes ne s'attendait à ce coup de massue. Il faut dire, les parents eux même étaient tombés des nues. Leur décision fut cependant unanime : cette année était l'année 990. Nephali venait tout juste d'atteindre ses dix-huit ans. Toujours impliquée, souriante et bienveillante en dépit d'un destin bouché, elle sera nommée sœur du culte, les épreuves mentales et spirituelles sont passées haut la main, au détriment des épreuves physiques ; juste pas son truc. C'est sans doutes face à ces entraînements pour elle d'une intensive cruauté à ses yeux qu'elle exècre la violence depuis. Heureusement pour elle, le culte de Lucy ne cherche pas de combattants.

La famille coupera les ponts avec Ranéa.

Véritable fille à maman et papa, Nephali suivit leurs pas ; elle n'adressera plus la parole à sa sœur aînée. Pas de lettres, pas de visite, elle ne sortait du domicile que pour se rendre au temple dans tous les cas. Sabia...Elle ne saurait interpréter sa réaction. Tremblotante, pourtant si discrète, encaissant la nouvelle bien plus difficilement que Nephali. Cette dernière se doutait bien qu'il serait difficile -impossible?- pour sa cadette de ne pas parler avec sa grande sœur, elle qui l'admirait tellement. Mais elle ne lui en tient pas rigueur.


Jamais la jeune sœur aurait pensé retrouver la fougue de son adolescence. Les portes s'étaient grandes ouvertes devant elle, tapis rouge déployé, une voie royalement religieuse se déployait sous ses yeux émerveillés. En 994, à un âge des plus honnêtes de 27 ans, Nephali réussit presque toutes les grandes épreuves qui lui ont été imposées par la grande prêtresse -elle a tout de même tenu à tenter un test physique ; quelle idée-, mais un seul échec ne suffit pas à ternir toute l'intelligence, le zèle et la ténacité de la verte. Si bien qu'elle fut élue prêtresse de Lucy.

Déjà une première fierté pour ses parents, et pour elle même. Sa petite sœur montrait les premiers signes d'inquiétudes ; toujours là pour la supporter, cette adorable petite bout de chou, Sabia s'inquiétait du surmenage éventuelle de son aînée. Qu'elle ne se fasse pas plus de soucis, ce sera son état constant à l'avenir, s'il passe son temps à se morfondre, elle n'en trouvera pas pour apprendre par cœur tous les ouvrages de la bibliothèque, si elle pouvait cependant laisser tomber certaines lectures indécentes en chemin, ce serait pas un mal.

Jamais une image de personnalité du culte n'avait été travaillée comme la sienne, il faut dire que le soutien de sa famille et le simple nom de Mahun était une des plus grosses cordes qu'elle avait à son arc, avec sa naturelle sympathie. Elle s'est maintes fois distinguées ; en bien, quand il s'agissait d'apporter sa pierre à l'édifice, plutôt du genre itinérante, elle sillonnait déjà les routes, villes et villages d'Aryon, forcer la religion de Lucy est totalement contraire à un de ses commandements fondamentaux, cependant, c'est en se montrant, venant en aides aux ''simples gens'', que leur foi en serait renforcée ; en mal, un peu trop impliquée pour certains, fougueuse pour d'autres, et moult de ses rares détracteurs sont d'accord sur une chose, qui est qu'elle est bien trop jeune pour le poste qu'elle occupe.

Oh, mais attendez de voir.

L'année 997 fut à marquer d'une pierre blanche, puisqu'un ras de marée vert allait bientôt déferler dans le culte de Lucy. La grande prêtresse venait de pousser son dernier soupir, tranquillement alitée. Il faut dire que 104 ans, c'est un bel âge, une belle vie. Ainsi fut canonisée Sainte Renée. Prêtres et prêtresses furent bien vite rassemblés au Temple. La semaine de deuil réglementaire était passée, les yeux étaient à présent enfin secs, que les bruits de couloirs se faisaient déjà entendre : qui allait avoir l'audace de se présenter après une grande prêtresse centenaire ? Il faut dire qu'elle a déjà enterré plus d'une aspirante.

Contre aucune attente, les trois prêtresses se présentèrent à la succession. Nephali se sentait presque mal de penser que ça ferait juste le maximum de compétitrice à évincer. C'est là que tout allait se jouer. Sa carte maîtresse ? Inutile d'utiliser une de ses armes déjà bien aiguisée, essayons plutôt de montrer que sa faiblesse est en fait un atout : sa jeunesse. Les deux autres prétendantes cumulaient à elles deux 140 ans ; elles ne dureraient pas, ne changeraient rien, resteraient dans leur Temple à prier en se plaignant continuellement du manque de réaction de la populace à l'égard de Lucy.

Ces deux vieilles femmes avaient des programmes aussi solide et immuable que les changements qu'elles comptaient proposer ; parlaient à sœurs et frères, attiraient l'attention. La stratégie de notre prêtresse se fit toute des plus différentes ; elle ne changea rien. Un mois à parcourir le pays, rencontrer les gens. Fidéliser les habitants, c'était s'assurer des ouailles ; des sœurs, frères, prêtres avec des gens pour les écouter étaient des religieux heureux, elle comptait ainsi sur le bon vouloir des habitants. '' Par Nephali, Lucy a regagné mon cœur '' faisait partie des phrases qu'elle adorait entendre, les prêcheurs rapportant de telles paroles de la bouche de leurs nouveaux fidèles. Ça devait marcher. Non. Ça allait marcher.

Un mois passe. En tant que postulante, Nephali n'était bien sur pas présente dans la pièce secrète où les prêtres procèdent au dépouillement. Éloignée du Temple, assise docilement au pied d'un arbre, elle observait l'édifice d'un œil à la fois admiratif et inquisiteur. Trop jeune, bien entendue, elle n'avait jamais assistée à une nomination. Aucune idée de comment cela allait bien se passer. Plusieurs heures après, une multitudes d'orbes lumineuses de couleur verte embrasent le pourtour du bâtiment. Cela pouvait à la fois tout et rien dire, mais elle savait, au fond d'elle même.

Elle avait triomphé.

Se relevant, les jambes chancelantes, ses premières pensées furent pour ses parents ; pour Sabia ; et, elle ne l'avouera jamais, pour Ranéa. Sa main se posa sur cette même pièce, qu'elle a depuis des années. Ce sou n'avait pas été lancé pour savoir si elle tenterait sa chance ; décision évidente. Lentement, elle se dirigea vers le Temple.

'' Allons-y. ''

Nephali y fut accueillie à bras ouverts, pas sœurs, frères, fidèles, même les autres prêtresses, et sa famille. Sa mère pleurait, son père réprimait sa fierté, elle prit sa petite sœur dans ses bras. Cela allait être le début d'une nouvelle ère. Pour elle. Pour les Mahun. Pour Lucy.


La grande prêtresse avait rencontré de nombreuses personnalités d'Aryon ; des ministres, d'influents hommes d'affaires ; des bienfaiteurs du pays ; des capitaines ; et même certains membres de la couronne. Aucun n'était plus important que ses concitoyens. Bien sur, elle était consultée de ça, de là, sur certaines affaires internes. L'inviter revenait toujours au même ; elle venait, bien entendu, une serviteresse du royaume de plus, mais ses deux intérêts premiers étaient le quidam moyen, ainsi que sa propre crèmerie ; le culte de Lucy. Bien consciente que ses fonctions n'outrepassent nullement celles du pouvoir décisionnaire du pays, son implication est souvent en dilettante.

Si bien qu'elle se sentait si peu légitime quant à ses positions sur les événements qui ont fait trembler Aryon durant le début de son futur long règne, à croire que Lucy faisait tout la mettre à l'épreuve. Rassurer les civils, tous ces non combattants qui ont peur. Ces familles de personnes parties enquêter, risquer leur vie parfois. Trouver des explications à ces périodes des plus compliquées, elle même en pleine hésitation, autant dire que la pièce n'a jamais autant chauffée. Elle pense s'en être bien tirée, et blâme encore ces malheurs du manque d'implication des gens dans un culte par lequel il se sentent abandonnés.

Toujours sur les routes, toujours au contact de la population, elle continue de faire de son mieux sans relâche ni repos, sans pour autant oublier ses fidèles, frères, sœurs, prêtres, prêtresses dans leurs temples respectifs. Des rénovations et un soutien de la couronne ; ce serait déjà un énorme bon point...Dans la finalité. Son but ? Redorer le blason de Lucy et son culte. Comment ? Outrepasser toutes les difficultés et tous les maux. Par quel moyen ? En étant modestement la meilleur grande prêtresse que le pays ait connu. Pièce en poche, rêves plein la tête, soutien de ses partisans ; soutien des Mahun ; soutien de Sabia.

'' Alors. Prochaine destination... ''