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[AM / Colonisation] Trente mètres, douze tonnes et aucun cerveau
Sileas EndalarAventurier
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Le désert et sa fournaise infernale. Qu'est-ce cet aventurier habitué au nord venait y faire, déjà ? Ah, oui, il accompagne la forgeronne à ses cotés, après qu'elle lui ait si gentiment demandé sa présence. Et il faut au moins cela pour supporter la température étouffante qu'il fait depuis qu'ont débarqués du ballon, alors même qu'ils sont encore en pleine matinée. Sileas en viendrait presque à être heureux d'avoir cette étrange limace en guise de familier qui l'accompagne, luisant de reflets bleutés et produisant une petite aura de frais tout autour de lui. A défaut de servir, l'animal tient au moins les pieds au frais, et c'est important. A situation difficile, tout petit réconfort est agréable à prendre.
Mais outre cette sensation de cuire vivant dans son armure et sa tenue, certes allégée mais toujours bien trop lourde pour l'endroit où ils se trouvent désormais, le borgne ne peut s'empêcher de frémir d'une excitation certaine. Cette odeur, outre celle du sable chaud et de la sueur, c'est celle de l'aventure. Des découvertes encore inconnues, des grottes et des espèces qui n'ont été cartographiées par nul être. C'est l'exploration à sa source la plus pure et la plus enivrante. Et ce n'est pas un soucis de température qui contrebalancera ça. Déjà, de part et d'autre il est possible de voir des petites boutiques à "touristes", ou plutôt nouveaux arrivants étant donné que le campement est loin d'être assez développé pour accueillir des visiteurs superflus en quantité suffisante pour justifier la création d'un marché juste pour eux. Et ces échoppes improvisées vendent nombreuses tenues adaptées a la chaleur accablante, voir même des tissus anti-chaleur. Définitivement un investissement que Sileas songe à réaliser sous peu, si le duo est mené à rester.
-"A peine arrivé que je suis déjà en train de cuire. Et je ne dois pas être le seul, regarde ces boutiques si stratégiquement placées. J'aime pas faire le client facile, mais je vais surement aller tout de suite m'acheter une ou deux chemises et pantalons bien plus légers, autrement je ne vais jamais tenir sur la durée. Je te propose que l'on s'occupe de ça puis que l'on commence à explorer les alentours ?"
Offrant un sourire à son amie, qui aperçoit peut être l'opportunité d'arriver à l'habiller autrement que dans une armure intégrale, le blond s'avance rapidement en l'emportant jusqu’à une petite boutique a moitié en extérieur, a moitié dans une tente installée pour l'occasion. De nombreux chapeaux de tissus et de paille tissées sont visibles, ainsi que des vêtements particulièrement fins pour laisser le maximum d'air passer et éviter de retenir la chaleur. Le tout en des teintes très claires voir blanches. Pas forcément la couleur favorite de l'aventurier, qui s'imaginait autrement qu'équipé comme un touriste du dimanche sa visite du campement mais bon... Aucune raison qu'il lui faille porter son armure dans cet embryon de ville, non ?
L'aventurier attend donc patiemment son tour jusqu'au moment ou le marchand s'intéresse enfin a lui. Après une rapide conversation sur les divers prix et surtout tailles, le blond finit par acheter deux jeux de vêtements adaptés au désert ainsi qu'un chapeau assez large. Le prix n'est pas donné, et c'est avec un soupir qu'il sort de sa bourse les cristaux qui changent rapidement de main, tandis qu'il fourre ses nouveaux achats dans son sac sans fond. Pivotant ensuite pour déposer le protège-tête sur la chevelure de son amie avec un léger sourire amusé, l'homme ne peut s'empêcher de la taquiner.
-"Parfait. Avec ta peau de porcelaine, ce serait dommage de l'abimer aussi rapidement à cause d'un soleil un peu trop agressif. Et tu ressembles à une touriste parfaite, ainsi habillée ! Maintenant, la nourriture. Je sais pas pour toi, mais ce voyage m'a ouvert l'estomac, et avant de se mettre sérieusement au travail, j'ai envie de gouter les spécialités locales, si ces dernières existent déjà."
Laissant à Sia le temps d'acheter quelque chose si elle le désire -même si elle risque plus surement de simplement se déshabiller pour ne garder que le minimum respectable en société-, l'aventurier patiente. Puis, dès que la forgeronne est prête, il vient l'embarquer avec un sourire et une joie de vivre, une énergie surprenante. Lui qui généralement est si réservé, difficile de nier qu'un tel changement de décor semble avoir un effet des plus positifs sur son humeur, au point de le faire sourire. Oui, il sourit naturellement, c'est dire.
Hélas, trois fois hélas, l'état d'euphorie du blond au regard d'acier ne sera pas de longue durée. Alors qu'ils approchent du petit coin réservé aux premières installations alimentaires, une certaine agitation prend la foule. De plus en plus inquiet pour l'avenir de son casse-croute de la mi-matinée. La masse humaine devient plus dense, et l'aventurier attrape sous son bras son glooby de glace, poussant un soupir d'aise en savourant la présence de ce congélateur vivant à proximité de son torse. Non, vraiment, cette limace est insupportable, mais aussi vitale. Finalement, elle pourra peut être trouver un rôle de niche lors des aventures du blond en des terres particulièrement chaudes. Et finalement, la source de toutes ces conversations devient vite apparente quand au détour d'un bâtiment le duo peut apercevoir un golem coincé entre plusieurs bâtisses, et surtout un petit stand de produits locaux bafoué du pied inconscient de la créature dépourvue d'intelligence. Et si les échanges se font à voix basse, personne ne sachant trop comment régler ce problème et surtout déloger ce géant d'argile et de pierre désormais immobilisé et essayant d'avancer alors même qu'il est coincé, la voix du vendeur de churros dont le stand a ainsi été bafoué résonne.
-"Mais pourquoi, pourquoi !?! Je venais juste d'ouvrir il y'a quelques jours, pourquoi il faut que ça tombe sur moi ? Mais que quelqu'un m'aide à sauver ce qui peut l'être encore... Lucy, pourquoi faut-il que tu mettes sur ma route une telle créature ? Qu'est-ce que je t'ai fais ... ?"
Voyant ce sacrilège ainsi fait aux spécialités locales encore naissantes, le regard du blond devient bien moins joyeux alors qu'il serre quelques instants les dents. Son œil se pose sur son amie, l’interrogeant silencieusement avant de commencer à s'avancer pour quitter cette masse de gens plus occupés à parler de l'évènement qu'a influer sur ce dernier. Il est aventurier, il doit donc agir. Et cette injustice vient de courroucer le gourmet en lui qui se voit ainsi privé de sa première découverte locale...
Mais outre cette sensation de cuire vivant dans son armure et sa tenue, certes allégée mais toujours bien trop lourde pour l'endroit où ils se trouvent désormais, le borgne ne peut s'empêcher de frémir d'une excitation certaine. Cette odeur, outre celle du sable chaud et de la sueur, c'est celle de l'aventure. Des découvertes encore inconnues, des grottes et des espèces qui n'ont été cartographiées par nul être. C'est l'exploration à sa source la plus pure et la plus enivrante. Et ce n'est pas un soucis de température qui contrebalancera ça. Déjà, de part et d'autre il est possible de voir des petites boutiques à "touristes", ou plutôt nouveaux arrivants étant donné que le campement est loin d'être assez développé pour accueillir des visiteurs superflus en quantité suffisante pour justifier la création d'un marché juste pour eux. Et ces échoppes improvisées vendent nombreuses tenues adaptées a la chaleur accablante, voir même des tissus anti-chaleur. Définitivement un investissement que Sileas songe à réaliser sous peu, si le duo est mené à rester.
-"A peine arrivé que je suis déjà en train de cuire. Et je ne dois pas être le seul, regarde ces boutiques si stratégiquement placées. J'aime pas faire le client facile, mais je vais surement aller tout de suite m'acheter une ou deux chemises et pantalons bien plus légers, autrement je ne vais jamais tenir sur la durée. Je te propose que l'on s'occupe de ça puis que l'on commence à explorer les alentours ?"
Offrant un sourire à son amie, qui aperçoit peut être l'opportunité d'arriver à l'habiller autrement que dans une armure intégrale, le blond s'avance rapidement en l'emportant jusqu’à une petite boutique a moitié en extérieur, a moitié dans une tente installée pour l'occasion. De nombreux chapeaux de tissus et de paille tissées sont visibles, ainsi que des vêtements particulièrement fins pour laisser le maximum d'air passer et éviter de retenir la chaleur. Le tout en des teintes très claires voir blanches. Pas forcément la couleur favorite de l'aventurier, qui s'imaginait autrement qu'équipé comme un touriste du dimanche sa visite du campement mais bon... Aucune raison qu'il lui faille porter son armure dans cet embryon de ville, non ?
L'aventurier attend donc patiemment son tour jusqu'au moment ou le marchand s'intéresse enfin a lui. Après une rapide conversation sur les divers prix et surtout tailles, le blond finit par acheter deux jeux de vêtements adaptés au désert ainsi qu'un chapeau assez large. Le prix n'est pas donné, et c'est avec un soupir qu'il sort de sa bourse les cristaux qui changent rapidement de main, tandis qu'il fourre ses nouveaux achats dans son sac sans fond. Pivotant ensuite pour déposer le protège-tête sur la chevelure de son amie avec un léger sourire amusé, l'homme ne peut s'empêcher de la taquiner.
-"Parfait. Avec ta peau de porcelaine, ce serait dommage de l'abimer aussi rapidement à cause d'un soleil un peu trop agressif. Et tu ressembles à une touriste parfaite, ainsi habillée ! Maintenant, la nourriture. Je sais pas pour toi, mais ce voyage m'a ouvert l'estomac, et avant de se mettre sérieusement au travail, j'ai envie de gouter les spécialités locales, si ces dernières existent déjà."
Laissant à Sia le temps d'acheter quelque chose si elle le désire -même si elle risque plus surement de simplement se déshabiller pour ne garder que le minimum respectable en société-, l'aventurier patiente. Puis, dès que la forgeronne est prête, il vient l'embarquer avec un sourire et une joie de vivre, une énergie surprenante. Lui qui généralement est si réservé, difficile de nier qu'un tel changement de décor semble avoir un effet des plus positifs sur son humeur, au point de le faire sourire. Oui, il sourit naturellement, c'est dire.
Hélas, trois fois hélas, l'état d'euphorie du blond au regard d'acier ne sera pas de longue durée. Alors qu'ils approchent du petit coin réservé aux premières installations alimentaires, une certaine agitation prend la foule. De plus en plus inquiet pour l'avenir de son casse-croute de la mi-matinée. La masse humaine devient plus dense, et l'aventurier attrape sous son bras son glooby de glace, poussant un soupir d'aise en savourant la présence de ce congélateur vivant à proximité de son torse. Non, vraiment, cette limace est insupportable, mais aussi vitale. Finalement, elle pourra peut être trouver un rôle de niche lors des aventures du blond en des terres particulièrement chaudes. Et finalement, la source de toutes ces conversations devient vite apparente quand au détour d'un bâtiment le duo peut apercevoir un golem coincé entre plusieurs bâtisses, et surtout un petit stand de produits locaux bafoué du pied inconscient de la créature dépourvue d'intelligence. Et si les échanges se font à voix basse, personne ne sachant trop comment régler ce problème et surtout déloger ce géant d'argile et de pierre désormais immobilisé et essayant d'avancer alors même qu'il est coincé, la voix du vendeur de churros dont le stand a ainsi été bafoué résonne.
-"Mais pourquoi, pourquoi !?! Je venais juste d'ouvrir il y'a quelques jours, pourquoi il faut que ça tombe sur moi ? Mais que quelqu'un m'aide à sauver ce qui peut l'être encore... Lucy, pourquoi faut-il que tu mettes sur ma route une telle créature ? Qu'est-ce que je t'ai fais ... ?"
Voyant ce sacrilège ainsi fait aux spécialités locales encore naissantes, le regard du blond devient bien moins joyeux alors qu'il serre quelques instants les dents. Son œil se pose sur son amie, l’interrogeant silencieusement avant de commencer à s'avancer pour quitter cette masse de gens plus occupés à parler de l'évènement qu'a influer sur ce dernier. Il est aventurier, il doit donc agir. Et cette injustice vient de courroucer le gourmet en lui qui se voit ainsi privé de sa première découverte locale...
- Inventaire :
Sur lui :
Orthos
Glaive de glace
Poignard
Sceau magique attaché à une chaine autour de son cou
Talisman d'Indépendance dans une pochette de son plastron, proche de son coeur
Armure complète
Dans le sac sans fond :
Objets non magiques :
Vêtements de rechanges (plusieurs sets)
Vêtements du désert
Matériel de camping ( Couvertures, sac de couchage, tente...)
Plusieurs armes d'hast de rechange (Hallebarde, pertuisane, lance ...)
Set d'épées à une main (épée courte, glaive, sabre...)
Deux poignards de rechange
Armure légère de rechange
Douze javelots de lancer
Matériel d'entretien des armes et armures (pierre à aiguiser, huiles d'entretien, linges...)
Kit de couture pour réparations de fortune (aiguilles, fils et petits morceaux de tissus et cuir)
Nécessaire de cuisine
Kit pour allumer un feu
Vivres pour deux semaines
Matériel d'escalade
Carte et boussole
Carnet d'écriture, plume et encre
Trousse de premiers soins (bandages, attelles, cataplasmes)
Trousse de soin du corps
Sachets de plante, tant pour préparer du thé que d'autres onguents
Objets magiques :
Gourde fontaine
Lunettes de jour
Corde enchantée
Cartacousur
- Résumé:
- Sia et Sileas débarquent par une belle matinée au désert, avant d'être assailli par sa chaleur auquel le blond n'est clairement pas habitué. Après quelques achats de survie, il décide d'emporter son amie à la découverte des potentielles spécialités locales, avant de voir ses espoirs ainsi balayés par un golem ayant décidé de saccager les lieux, et surtout ce qui était possiblement la première itération d'une tentative de cuisine de rue du Désert...
Image de profil : 
Succès : ![[AM / Colonisation] Trente mètres, douze tonnes et aucun cerveau FFXnyYu](https://i.imgur.com/fFXnyYu.png)
Cristaux : 2484MESSAGES : 446COULEUR : #A0C8F5Sia ZmeïShe's single now :mus:
Informations
Il m’a fallu un moment pour me décider à venir jusqu’ici et réussir à m’organiser pour ce voyage. Je suis plutôt heureuse de savoir qu’au moins je ne suis pas seule pour venir dans un endroit pareil. Évidemment, nous sommes loin de l’être puisque nous avons trois limaces colorées et un dragon miniature avec nous, même si j’ai tendance à oublier les deux gloobies qui viennent baver sur mon épaule ou sur Pyxidis. Mon regard se pose un instant sur Sileas, un sourire étirant mes traits en l’écoutant. Si nous avons quitté les montagnes où la température y est particulièrement agréable en cette saison, ici il faut plutôt être habillé comme pour se rendre à Grand Port en pleine saison chaude. J’ai donc pensé à enfiler les vêtements adéquats, mais cela ne vaut pas pour mon ami. Le suivant et l’observant faire ses achats, j’en profite également pour réfléchir à remplir ma garde-robe estivale. C’est d’un air surtout distrait que j’observe les différentes marchandises jusqu’à être interrompue par le fait d’avoir un couvre-chef posé ainsi sur ma tête.
Relevant légèrement le chapeau pour regarder le blond qui commence à me taquiner, je manque de rougir avant de simplement afficher un air légèrement vexé. Je m’empare d’une tenue légère composée d’un pantalon court et d’un débardeur, tous deux de couleur claire et échange les cristaux avec le marchand avant de rejoindre l’aventurier. Dès que ce dernier se sent mieux sans sa lourde armure transformée en four, nous partons en recherche de nourriture. Plutôt que sur des spécialités locales, nous tombons sur une masse humaine, murmurante et désolée pour le spectacle se déroulant sous leurs yeux.
Un soupir de ma part alors que j’observe également le résultat. J’ai entendu parler de ces fameux golems et il me semble que la guilde a déjà mis plusieurs annonces pour essayer de les étudier et trouver le moyen de détourner leurs routes. Ces géants de pierre sont parfaitement inoffensifs, à condition que vous ne vous trouviez pas sur leur chemin. Et celui-ci a laissé les traces de sa route pour venir s’arrêter entre plusieurs bâtiments. Cette étrange créature continue d’essayer d’avancer, piétinant le peu qu’il reste du stand des vendeurs ayant été pris pour cible. En même temps, quelle idée de vendre des churros dans un désert ? On n’est pas à Grand Port !
Face à cet acte de terrorisme à la gastronomie locale, je vois bien que Sileas ne reste pas indifférent. Et il lui suffit d’un hochement de tête de ma part pour qu’il me traine hors de la foule et que l’on rejoigne le marchand désolé. Si mon ami s’occupe de rassurer le vendeur et d’essayer de converser avec lui, mon attention se porte directement sur le géant ainsi coincé. Même si nous arrivons à le sortir de là, il ne va pas s’arrêter pour autant et continuera sa route. Il a déjà fait d’importants dégâts dans le campement pour arriver jusqu’ici, mais maintenant il s’en trouve presque en son centre.
Nouveau soupir de ma part alors que dans ma tête défilent plusieurs moyens de décoincer cet étrange être. Mes compétences en artisanat vont sûrement être utiles, me permettant de concevoir rapidement des outils et leviers pour essayer de faire reculer le géant et éviter qu’il ne pousse toujours plus entre les bâtiments. À ce rythme, il risque bien de complètement détruire l’ensemble du campement en avançant aussi inconsciemment.
« Bon. Il n'y a pas un millier de solutions. Il faut le sortir de là et essayer de le faire changer de direction pour qu’il fasse demi-tour. Vu tout ce qu’il a déjà détruit, autant qu’il reparte de là où il vient.
- Vous voulez sortir ce golem de là ?...
- Vous avez une autre solution pour essayer de sauver ce qu’il reste de vos marchandises ? »
Le vendeur affiche un mélange de surprise, résignation et désespoir en me regardant. Mes mots sont froids et directs, pas forcément la manière la plus délicate de dire à quelqu’un que de toute manière, il est ruiné. Me grattant légèrement la joue, je réfléchis à une façon de rattraper le coup.
« Écoutez, on va vous aider pour décoincer ce golem et sauver en même temps ce qui peut l’être de votre étal... Mais on va avoir besoin d’un maximum d’aide. Vous pensez que vous pourriez faire passer le mot ou trouver une personne en charge de ce genre de problèmes ici pour que de nombreuses personnes viennent nous aider ? On va avoir besoin de muscles, de cordages et sûrement d’outils. »
Le regard larmoyant du vendeur de churros se ressaisit un instant, puis il se met en quête d’un garde ou équivalent pour faire passer le mot, de faire venir un maximum de volontaire pour déloger le géant. Je me tourne alors vers Sileas, un léger sourire sur les traits.
« Tu aimes les churros ? Parce qu’il faut aller ramasser ce qui peut l’être en attendant. Et sans se faire écraser. Un jeu d’enfants comparé à un minotaure ou chouettours, non ? »
*Pyxie aime les churros ! 'Rion et An' disent qu’ils veulent goûter.*
*Vous en aurez aussi si vous aidez.*
Il n’en faut pas plus pour que mes trois familiers se mettent à sautiller de joie, prêts à mettre les pattes ou la bave dans les churros.
Relevant légèrement le chapeau pour regarder le blond qui commence à me taquiner, je manque de rougir avant de simplement afficher un air légèrement vexé. Je m’empare d’une tenue légère composée d’un pantalon court et d’un débardeur, tous deux de couleur claire et échange les cristaux avec le marchand avant de rejoindre l’aventurier. Dès que ce dernier se sent mieux sans sa lourde armure transformée en four, nous partons en recherche de nourriture. Plutôt que sur des spécialités locales, nous tombons sur une masse humaine, murmurante et désolée pour le spectacle se déroulant sous leurs yeux.
Un soupir de ma part alors que j’observe également le résultat. J’ai entendu parler de ces fameux golems et il me semble que la guilde a déjà mis plusieurs annonces pour essayer de les étudier et trouver le moyen de détourner leurs routes. Ces géants de pierre sont parfaitement inoffensifs, à condition que vous ne vous trouviez pas sur leur chemin. Et celui-ci a laissé les traces de sa route pour venir s’arrêter entre plusieurs bâtiments. Cette étrange créature continue d’essayer d’avancer, piétinant le peu qu’il reste du stand des vendeurs ayant été pris pour cible. En même temps, quelle idée de vendre des churros dans un désert ? On n’est pas à Grand Port !
Face à cet acte de terrorisme à la gastronomie locale, je vois bien que Sileas ne reste pas indifférent. Et il lui suffit d’un hochement de tête de ma part pour qu’il me traine hors de la foule et que l’on rejoigne le marchand désolé. Si mon ami s’occupe de rassurer le vendeur et d’essayer de converser avec lui, mon attention se porte directement sur le géant ainsi coincé. Même si nous arrivons à le sortir de là, il ne va pas s’arrêter pour autant et continuera sa route. Il a déjà fait d’importants dégâts dans le campement pour arriver jusqu’ici, mais maintenant il s’en trouve presque en son centre.
Nouveau soupir de ma part alors que dans ma tête défilent plusieurs moyens de décoincer cet étrange être. Mes compétences en artisanat vont sûrement être utiles, me permettant de concevoir rapidement des outils et leviers pour essayer de faire reculer le géant et éviter qu’il ne pousse toujours plus entre les bâtiments. À ce rythme, il risque bien de complètement détruire l’ensemble du campement en avançant aussi inconsciemment.
« Bon. Il n'y a pas un millier de solutions. Il faut le sortir de là et essayer de le faire changer de direction pour qu’il fasse demi-tour. Vu tout ce qu’il a déjà détruit, autant qu’il reparte de là où il vient.
- Vous voulez sortir ce golem de là ?...
- Vous avez une autre solution pour essayer de sauver ce qu’il reste de vos marchandises ? »
Le vendeur affiche un mélange de surprise, résignation et désespoir en me regardant. Mes mots sont froids et directs, pas forcément la manière la plus délicate de dire à quelqu’un que de toute manière, il est ruiné. Me grattant légèrement la joue, je réfléchis à une façon de rattraper le coup.
« Écoutez, on va vous aider pour décoincer ce golem et sauver en même temps ce qui peut l’être de votre étal... Mais on va avoir besoin d’un maximum d’aide. Vous pensez que vous pourriez faire passer le mot ou trouver une personne en charge de ce genre de problèmes ici pour que de nombreuses personnes viennent nous aider ? On va avoir besoin de muscles, de cordages et sûrement d’outils. »
Le regard larmoyant du vendeur de churros se ressaisit un instant, puis il se met en quête d’un garde ou équivalent pour faire passer le mot, de faire venir un maximum de volontaire pour déloger le géant. Je me tourne alors vers Sileas, un léger sourire sur les traits.
« Tu aimes les churros ? Parce qu’il faut aller ramasser ce qui peut l’être en attendant. Et sans se faire écraser. Un jeu d’enfants comparé à un minotaure ou chouettours, non ? »
*Pyxie aime les churros ! 'Rion et An' disent qu’ils veulent goûter.*
*Vous en aurez aussi si vous aidez.*
Il n’en faut pas plus pour que mes trois familiers se mettent à sautiller de joie, prêts à mettre les pattes ou la bave dans les churros.
- inventaire:
- Sur elle ou à portée de mains
- Épée à une main (à la ceinture)
- Plastron de cuir & brassards
- Plaque d'aventurière
- Talisman d'indépendance
- Polymorphe (bracelet d'argent, bras droit)
- Bracelet de transfert (ODP, bras gauche)
- Gants en cuir
- Sceau magique (bague, majeur gauche)
- Anneau de pensée (index gauche)
- Bague tsépi (annulaire droit)
- Lame retour (dans une botte)
- Couteau de lancer (dans l'autre botte)
- Ceinture à lames
- Carte holographique (dans une poche en cuir à la ceinture)
- Jade de téléportation (dans la même poche)
- Boussole des dangers (dans cette poche)
- Cape de tissu anti-climat
- Grand sac sans fond + revêtement étanche
Améliorations
- Tatouage de fleur dans le haut du dos
- Tatouage d'un cadran sur le dos de la main droite
Pyxidis (Pixie)
- Dragon miniature (~6 mois)
- Magie de télépathie avec son maître
- Sac sans fond de familier
- Casse-Noisettes (dans le sac)
- Cape de l’ami de toujours (sur lui ou dans le sac)
- Couchipet (dans le sac)
- Talisman glacial
Hypérion ('Rion)
- Glooby spécial d'éclipse solaire (<1 mois) : glooby bleu nuit avec une queue lumineuse
Ankaa (An')
- Glooby coloré rouge (<1 mois) : glooby rouge insensible à la chaleur et ignifuge
- Peut s'enflammer durant 10 secondes toutes les minutes- Dans le grand sac sans fond:
- - Pendentif de rappel (sur le sac)
- 2 épées à une main de rechange et de moindre facture
- 1 épée fine (type rapière)
- 1 épée longue
- 1 épée courte
- 1 dague
- 3 couteaux à lancer ajustés (faits par son père et équilibrés pour Sia)
- Plusieurs autres couteaux de différentes tailles
- Hercule - Son marteau de forgeronne avec une âme artificielle
- Divers outils de forgeron
- Gants enchantés rouges (ignifuge, insensible à la chaleur et pouvant s'enflammer)
- 1 arc de chasse et un carquois avec une douzaine de flèches
- Des petits pièges simples (type collets)
- 2 potions de soin
- 1 potion miracle
- 1 potion d'endurance
- 1 potion d'insensibilité
- 1 corde enchantée
- Matériel d'escalade
- 1 paire de crochets-forreur
- Boussole
- Plusieurs vieilles cartes en papier de différentes régions du royaume
- 1 lampe magique
- 1 gourde fontaine
(- Des rations pour 3 jours (viandes séchées et autres aliments conservables))
- Cristal de communication
- Combinaison magique
- Bottes palmées
- Sub'harpon
- Son cimetière de forgeronne (un coffret avec de nombreuses lames brisées)
- Livre mémoire
- Un carnet à dessins avec de quoi écrire
- Boîte de Sero
- Son passe de téléportation
- Vêtements de rechange & linges
- Kit de couture (aiguilles, fils et petits morceaux de tissus et cuir)
- Net'noix
- Sèche-vite
- Un seau
- Savon
- Matériel d'aiguisage et entretien des armes
- Matériel de camping (couvertures et autres fourures)
- 1 petite tente
- 1 pierre de feu
- Nécessaire de cuisine (casseroles, couteaux et autres ustensiles)
- Cuicui vapeur
- Bandages et nécessaire aux premiers soins
- Trousse du parfait maladroit
- Nécessaire de pêche
- Cryptex magique avec ses cristaux
- Bague jamais-sans-toi (synchronisée avec celle de Sio)
- Dans un coffret à part dans le sac sans fond (trucs fun ou pas activés):
- - 1 enchantement de serrure
- Carillon de la mère Noël (non synchronisé)
- 3 potions de grelots
- 3 potions de flocons
- 1 âme artificielle (non utilisée)
- 1 cristal de souvenir
- 1 cristal de massage
- Bel'incandescent (boucle d'oreille)
- Œufs de familiers non éclos
- Objets et magies pour familiers non utilisés
- Bague du contre mouflet
- 1 pot de peinture magique rouge
- Résumé:
- Après quelques achats à l'arrivée, Sia se retrouve embarquée par Sileas pour découvrir les spécialités culinaires locales. À la place, ils sont confrontés à un golem ayant saccagé l'endroit avant de se coincer entre des bâtiments. Elle décide alors de venir en aide à un pauvre marchand de churros ayant le plus souffert. Après avoir convaincu ce dernier d'attirer un maximum de personnes pour aider, elle propose à Sileas de sauver ce qu'il reste des pas du géant.
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Succès : ![[AM / Colonisation] Trente mètres, douze tonnes et aucun cerveau 0sqzncj](https://i.imgur.com/0sqzncj.png)
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Cristaux : 1314MESSAGES : 831COULEUR : #C72C48Ivara Streÿk& Inaros
Informations
Cela faisait quelques jours qu’Ivara avait regagné les contrées désertiques de l’île volante, afin d’apporter sa contribution à l’Histoire qui s’écrivait sous ses yeux. Elle occupait un lit dans l’un des nombreux dortoirs qui avaient été construits pour accueillir les nombreux colons venus du continent. Elle n’était pas venue seule. Néa, son shupon, Citrus, son glooby jaune et Kanne, son fiouk, étaient à ses côtés. Il y avait aussi Faël, son fidèle golem de verre qu’elle considérait comme étant son propre fils. Il avait perdu un peu de joie de vivre depuis la disparition du mercenaire, alors que celui-ci ne l’avait jamais traité autrement que comme un outil de travail. Attristée par cet état d’âme, Ivara avait décidé de le sortir tous les jours de sa boucle d’oreille pour le faire intégrer une création à taille humaine, environ un mètre quatre-vingt, capable de l’aider dans ses tâches quotidiennes. L’une d’entre elles consistait en l’étude du sable de la zone. Elle en avait vu de toutes les couleurs et de toutes les compositions, l’idéal pour une artisan qui en avait fait son fond de commerce.
Ce jour-là, toute cette petite troupe revenait d’une expédition, située à peine à une demi-heure de marche, et transportait avec elle quelques sacs de sable. Pour rétablir la vérité, c’est surtout le golem de verre qui était mis à contribution et qui en portait la grande majorité. Kanne, Néa et Citrus, de par leur âge et leur taille, en étaient incapables. La sculptrice, elle, transportait déjà une grande partie de ses objets magiques dans son sac sans fond.
- Citrus, souviens-toi de ce que je t’ai dis…
Elle jeta un regard à son glooby, un véritable ventre sur pattes, qui n’attendait qu’une chose : qu’ils arrivent aux abords du campement pour se carapater et trouver à manger. Elle l’avait déjà réprimandé à plusieurs reprises mais ce glooby était aussi têtu qu’il était gourmand. Une véritable plaie, donc. Mais elle l’aimait bien. Et puis, ce n’était encore qu’un bébé. Pour toute réponse, Citrus émit une petite plainte et Kanne lui donna un petit coup de tête.
- Animaux maman être joueurs.
- À qui le dis-tu…
- Quoi maman faire après ? Faël vouloir jouer avec animaux !
- Tu vas d’abord m’aider à entreposer les sacs dans le coffre de notre dortoir. Ensuite, je te laisserai… Dix minutes ? J’ai beaucoup de choses à faire aujourd’hui, je ne pourrais pas vous surveiller plus longtemps…
Et Faël ne pouvait pas vivre éloigné de plus d’une dizaine de mètres d’Ivara tant qu’elle ne maîtriserait pas davantage son pouvoir. La question était donc vite réglée et sa réponse sembla contenter le golem. Mais la vie était loin d’être de tout repos ici. À peine étaient-ils arrivés dans le campement qu’un homme les héla et s’approcha d’eux à petites foulées.
- Excusez-moi, mon brave ! On va avoir besoin de gens aussi costauds que vous ! On a un de ces foutus golems qui est venu se coincer dans cette partie du camp… Il a détruit beaucoup de constructions et de marchandises, cette fois…
- Maman, quoi cet homme vouloir dire ?
- Maman…?
- Euh, oui, Faël est en réalité un golem. Retire ta capuche pour lui montrer. J’en suis sa propriétaire. Nous allons vous donner un coup de main.
- Franchement, golem de verre contre golem de pierres… On prend toute l’aide possible !
La sculptrice se dépêcha donc de ranger ses sacs de sable en compagnie de Faël, avant de se précipiter vers l’endroit indiqué par l’homme quelques minutes plus tôt. Entre-temps, Citrus avait disparu et elle avait demandé à Kanne et Néa de le retrouver. Qui sait où il avait encore pu aller, guidé par la faim…
Lorsqu’elle arriva sur place, elle constata que deux personnes étaient déjà sur place et essayaient de récupérer plusieurs choses dispersées ici et là. Le golem était lui-même très impressionnant et, même en levant la tête, elle n’était pas certaine de distinguer ce qui lui servait de tête, principalement à cause de l’intensité lumineuse. Néa, grâce à la télépathie qu’elle avait récemment apprise, essayait de lui indiquer qu’ils continuaient de chercher Citrus.
- Bonjour ! dit-elle à quelques mètres d’eux Je suis là pour vous aider. Ivara enchan…
Elle n’eut pas l’occasion de finir sa phrase car un flash lumineux l’obligea à se cacher les yeux. Ce n’était autre que son glooby jaune qui, afin de faire reculer ceux qui essayaient de ramasser les churros, les aveuglaient pour les ramasser à leur place… Ou plutôt les manger ! Malheureusement pour lui et malgré sa diversion, il n’eut même pas le temps d’en manger un seul…
Ce jour-là, toute cette petite troupe revenait d’une expédition, située à peine à une demi-heure de marche, et transportait avec elle quelques sacs de sable. Pour rétablir la vérité, c’est surtout le golem de verre qui était mis à contribution et qui en portait la grande majorité. Kanne, Néa et Citrus, de par leur âge et leur taille, en étaient incapables. La sculptrice, elle, transportait déjà une grande partie de ses objets magiques dans son sac sans fond.
- Citrus, souviens-toi de ce que je t’ai dis…
Elle jeta un regard à son glooby, un véritable ventre sur pattes, qui n’attendait qu’une chose : qu’ils arrivent aux abords du campement pour se carapater et trouver à manger. Elle l’avait déjà réprimandé à plusieurs reprises mais ce glooby était aussi têtu qu’il était gourmand. Une véritable plaie, donc. Mais elle l’aimait bien. Et puis, ce n’était encore qu’un bébé. Pour toute réponse, Citrus émit une petite plainte et Kanne lui donna un petit coup de tête.
- Animaux maman être joueurs.
- À qui le dis-tu…
- Quoi maman faire après ? Faël vouloir jouer avec animaux !
- Tu vas d’abord m’aider à entreposer les sacs dans le coffre de notre dortoir. Ensuite, je te laisserai… Dix minutes ? J’ai beaucoup de choses à faire aujourd’hui, je ne pourrais pas vous surveiller plus longtemps…
Et Faël ne pouvait pas vivre éloigné de plus d’une dizaine de mètres d’Ivara tant qu’elle ne maîtriserait pas davantage son pouvoir. La question était donc vite réglée et sa réponse sembla contenter le golem. Mais la vie était loin d’être de tout repos ici. À peine étaient-ils arrivés dans le campement qu’un homme les héla et s’approcha d’eux à petites foulées.
- Excusez-moi, mon brave ! On va avoir besoin de gens aussi costauds que vous ! On a un de ces foutus golems qui est venu se coincer dans cette partie du camp… Il a détruit beaucoup de constructions et de marchandises, cette fois…
- Maman, quoi cet homme vouloir dire ?
- Maman…?
- Euh, oui, Faël est en réalité un golem. Retire ta capuche pour lui montrer. J’en suis sa propriétaire. Nous allons vous donner un coup de main.
- Franchement, golem de verre contre golem de pierres… On prend toute l’aide possible !
La sculptrice se dépêcha donc de ranger ses sacs de sable en compagnie de Faël, avant de se précipiter vers l’endroit indiqué par l’homme quelques minutes plus tôt. Entre-temps, Citrus avait disparu et elle avait demandé à Kanne et Néa de le retrouver. Qui sait où il avait encore pu aller, guidé par la faim…
Lorsqu’elle arriva sur place, elle constata que deux personnes étaient déjà sur place et essayaient de récupérer plusieurs choses dispersées ici et là. Le golem était lui-même très impressionnant et, même en levant la tête, elle n’était pas certaine de distinguer ce qui lui servait de tête, principalement à cause de l’intensité lumineuse. Néa, grâce à la télépathie qu’elle avait récemment apprise, essayait de lui indiquer qu’ils continuaient de chercher Citrus.
- Bonjour ! dit-elle à quelques mètres d’eux Je suis là pour vous aider. Ivara enchan…
Elle n’eut pas l’occasion de finir sa phrase car un flash lumineux l’obligea à se cacher les yeux. Ce n’était autre que son glooby jaune qui, afin de faire reculer ceux qui essayaient de ramasser les churros, les aveuglaient pour les ramasser à leur place… Ou plutôt les manger ! Malheureusement pour lui et malgré sa diversion, il n’eut même pas le temps d’en manger un seul…
Citrus n'a pas le temps de manger un churros : www
- Inventaire:
Contenants
- Grand sac sans fond en mode sac à dos
- Petit sac sans fond toujours rempli de sable
- Tatouage de rangement sur son poignet qui renferme son globe de vérité et sa clé dimensionnelleTenue
- Tenue complète en tissu anti-climat et chaussures en cuir silencieux
- Maillot magique sous la tenue
- Anneau doré magique
- Anneau de pensée
- Bague de communication animale (rats)
- Bague Tsépi contient le glass canon et le carquois distributeur
- Plan B, sa lame secrèteGrand sac sans fond
- Aiguiseur fantastique
- Arbalète-grappin
- Bottes palmées
- Broche Nutrivif
- Bulle d'oxygène
- Calicatif
- Carte holographique
- Corde enchantée
- Corne du Krampus
- Cristal de communication
- Déguisement magique
- Emport'tout
- Fiole antidote
- Gemme de position
- Gourde fontaine (x2)
- Lames retour
- Lampe magique
- Longue vue Aigle fin
- Paire de lunettes de jour
- Pearl Pods
- Polymorphe
- Sac de conservation (plein)
- Sceau magique
- Talisman d'indépendance
- Tempus
- Thermos magique
- Théière du bonheur éternel
- Tissu caméléonPouvoir & Améliorations
Pouvoir de base : Elle crée du verre à partir d’un élément essentiel : du sable. Elle doit d'abord changer le sable en verre en fusion puis en verre solide. Lorsque le verre est sous sa forme en fusion, elle le modèle à sa guise.
Density : Modifie la structure du verre en création ou déjà créé. Autrement dit, elle peut changer la densité du dit verre. Elle modifie sa solidité, son opacité et son poids. Elle ne peut pas outrepasser les lois de la nature : avec une quantité de sable donnée, si elle veut une sculpture plus résistante il faudra diminuer la taille ou augmenter la quantité de sable nécessaire.
Melting Point : Permet à Ivara de manipuler le verre en fusion. Elle peut désormais chauffer le sable jusqu’à une température de 1400°C, la résistance de ses mains à la chaleur augmentant par la même occasion. À 1400°C, le verre est débarrassé de son aspect visqueux et sa texture devient complètement fluide. Elle manipule cette masse fluide en fusion librement et facilement (exemple d'utilisation : elle peut le faire "tourner" autour d'elle ou encore appliquer une fine couche de ce verre liquide sur des armes). Si le verre en fusion est propulsé hors des 1 mètre, il refroidit en une dizaine de secondes pour retrouver la température et la texture solide du verre classique.
Reach : Cette amélioration de pouvoir permet à Ivara d'étendre la portée de son pouvoir des un mètre initiaux jusqu'à dix mètres.
Le sidekick (Faël) : Ivara a développé une partie bien singulière de son pouvoir, issue de son sentiment d'abandon et de tristesse.
Elle est capable de générer une conscience (unique) qu'elle peut ensuite déposer dans ses créations (uniquement). Cette conscience, nommée Faël, évolue suivant ce qu'il apprend.
Les contraintes :
- La conscience (Faël) ne peut pas se dédoubler, elle est unique et ne peut être que dans une seule création d'Ivara à la fois.
- Uniquement dans une création d'Ivara.
- Seule Ivara peut « investir » une de leur création de cette conscience. Faël ne peut pas changer de création par lui-même.
- Il existe une petite boucle d'oreille de verre (création d'Ivara) dans laquelle Faël vient se loger lorsqu'il est au repos et qu'il a besoin de dormir.
- Si la création est détruite, Faël retournera dans cette boucle d'oreille et il lui faudra 24h avant de pouvoir « réinvestir » une autre création (toujours par le biais d'Ivara).
- Faël est dépendant de la création dans laquelle il est. Exemple : si la création est un pantin avec des articulations aux jambes, il pourra se déplacer (NB : il ne pourra jamais aller plus loin que la portée du pouvoir, soit dix mètres). Si la création est une épée, il ne pourra rien faire, juste parler.
- Ivara a besoin d'une journée de travail complète pour faire une création à taille humaine dans laquelle loger Faël. Faël ne peut pas se réparer lui-même. Le temps de réparation de la création dépend de ce qui a été brisé. De plus, les parties articulées doivent bouger et sont donc logiquement plus fragiles que le reste du corps.
- Au-delà de 2m de haut, Faël se sent mal à l'aise. Il est donc préférable qu'il soit dans des créations n'excédant pas 2m et au moins supérieures à 15cm. Dans la même logique, Faël est doté d'une conscience humaine : il aura du mal à gérer une morphologie ou des membres différents de ceux d'un humain.
- Faël se fatigue, comme les humains, et a besoin de retourner dans la perle pour y dormir au minimum 7 à 8h par jour. S'il ne dort pas assez, il devient lent, a du mal à réfléchir, etc. Bref, il a la tête dans le fiouk.
- Les limitations des autres améliorations de pouvoir et du pouvoir en général.
Elastic Glass : Cette amélioration permet à Ivara de modifier les propriétés de la souplesse du verre qu’elle crée (et qui, finalement, n’est plus vraiment du verre à ce stade) et de le rendre encore plus malléable. Elle peut donc désormais le rendre aussi élastique/souple qu'elle veut (ce qui, par extension, confèrent des propriétés rebondissantes à la matière).
En combat, elle peut faire 1 "élastification" instantanée toutes les 20 secondes. Si elle "élastifie" de nouveau, la première "élastification" est caduque et redevient rigide.
Cette amélioration prend en compte toutes les autres améliorations (notamment celle de la portée et de la quantité de sable pouvant être manipulée).
Elle a donc désormais accès à de nouvelles utilisations de son pouvoir comme : protéger quelqu’un d’une chute en créant un “trampoline” ou encore renvoyer des projectiles ou des attaques physiques et magiques en érigeant une barrière rebondissante. À noter qu'une fois l'attaque physique ou magique parée, le bouclier se brise.
En utilitaire, et surtout pour sa vie de commerçante de tous les jours : elle devra canaliser son pouvoir pendant 10 minutes pour rendre ses sculptures élastiques de façon permanente.Armes
Plan B : une arme demandée par Inaros à Ivara, la sculptrice ayant façonné la lame et un artisan spécialisé a fabriqué le mécanisme. Il s’agit d’un gantelet sur lequel est monté une lame rétractable.
D’un simple geste du poignet, la lame sort du gantelet. Elle mesure alors une quinzaine de centimètres. Ivara peut attraper le manche et faire basculer l’arme dans sa main pour la manier avec plus de précision. D’une pression accessible avec son pouce, il peut allonger la lame qui atteint alors une quarantaine de centimètres. La lame est en verre extrêmement résistante (grâce à l’amélioration de pouvoir Density) et très tranchante.
Glass Canon : a l'apparence d’un fusil de précision de gros calibre, d’un blanc opaque et fait de fer et de verre amélioré (par le pouvoir d'Ivara). Cette arme est enroulée dans des bandages et portée sur le dos grâce à une bandoulière quand il n’est pas utilisé. Elle fait plus d’un mètre de long pour un poids impossible à porter a bout de bras, l’utilisateur doit posséder un support pour viser et tirer. Il ne peut pas s’en servir lorsqu’il est en mouvement, surtout s’il souhaite utiliser la lunette de visée.
Tirant pleinement parti du nouveau pouvoir d'Ivara, cette ingénieuse invention - autrefois utilisée par Inaros - permet de transpercer une cible à longue distance (environ 800 mètres grâce à la lunette de visée). Tout d’abord il lui faut insérer un projectile dans la chambre. Mais quel projectile ? Un projectile de sa création, c’est-à-dire du sable transformé en verre dans une forme parfaitement adaptée à l’arme. Une fois sa main posée sur la poignée, il se sert de son pouvoir de manipulation du verre liquide pour chauffer et compresser l’air derrière le morceau de verre très dense. Une fois assez d’énergie emmagasinée (environ 10-20 sec de charge) Ivara peut relâcher son influence sur le liquide et laisser l’air comprimé propulser le morceau de verre à 3 ou 4 fois la vitesse du son, créant un projectile extrêmement rapide et performant.
- Bien que très perforante, le projectile n’explose pas et ne fait pas plus de 5 centimètres de diamètre : s’il ne touche pas une partie vitale, cela sera très peu létal surtout sur de grosses créatures (le projectile traversant la cible sans déchirer la chair outre mesure)
- La préparation du tir fait énormément chauffer l’arme : s’il ne laisse pas au moins 1 minute de refroidissement entre chaque tir, le prochain fera fondre partiellement l’arme, ce qui la rendra inutilisable et blessera le tireur.
- Le projectile passant plusieurs fois le mur du son, le tir est extrêmement bruyant semblable à un coup de tonnerre. Adieu la discrétion.
Le sableFamiliers
Compagnie :
- Kanne, fiouk, bébé.
- Citrus, Glooby jaune, bébé. Magies : Enchantement jaune.
- Néa, shupon, jeune adulte. Magies : Télépathie.
- Résumé:
- Ivara, Faël et ses trois familiers rentrent après avoir été chercher du sable hors du campement. On demande leur aide pour déloger un golem de pierres coincé. Ivara et Faël y vont pendant que Néa et Kanne cherchent Citrus. Mais ce dernier est en fait entre les pieds géants du golem et utilise sa magie pour faire des flashs et aveugler tout le monde pour manger les churros...
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Succès : ![[AM / Colonisation] Trente mètres, douze tonnes et aucun cerveau AzXBlka](https://i.imgur.com/AzXBlka.png)
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Cristaux : 2882MESSAGES : 964COULEUR : #07B9A7Sileas EndalarAventurier
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Rapidement, chacun prend sa tâche. Sileas a beau être du genre musclé, il ne va clairement pas déplacer un tel titan seul. Et dans un premier temps, il faut surtout finir d'éloigner les civils de la, avant de risquer de victimes inutiles. Sans être architecte, l'état de bâtiments encore a moitié en constructions dans lesquels le Golem avance est plus que préoccupant. La forgeronne s'occupe d'inculquer deux sous de bon sens au marchand qui s'attaque à quérir des bras puissants pour mettre en marche un plan quelconque. Maintenant que la tâche principale est désormais de sauver ce qui peut l'être, le blond souffle un rire à la taquinerie de son amie.
-"J'aurais presque préféré un autre Chouettours, car la j'ai aucune idée à cet instant précis de comment faire déplacer ce colosse. Et toi, tu sais comment le faire bouger sans finir de raser la moitié du campement ?"
Trois gloobys avec des effets tous plus étranges les uns que les autres et un dragon miniature, chacun cherchant quelque chose à gouter et sur lequel poser sa marque. Le tout rend le travail de récupération encore plus difficile alors que le blond se concentre principalement sur les pièces les plus grosses. Heureusement, le Golem est relativement prévisible alors qu'il ne fait que de petits mouvements d'avant-arrière, faisant vibrer encore plus l'intégralité de la structure. Sileas attrape les planches principales du stand, et surtout la machinerie encore utilisable pour faire chauffer l'huile et préparer la pâte. C'est particulièrement lourd et cela fait grogner l'aventurier qui doit user de toute sa force pour arriver à le décaler sur le coté. Heureusement, tout cela semble encore en bon état... Pour le moment.
Vérifiant que son amie s'en sort bien avec ce qu'elle essaye elle même d'extraire, le blond se retrouve surpris par un soudain flash lumineux qui vient l'éblouir, lui arrachant un grognement d'incrédulité tandis qu'il remonte son avant bras devant son visage. Durant une poignée de secondes des étoiles dansent dans son champ de vue encore flou, avant qu'il n'arrive à repérer la source de cet assaut surprise. Un quatrième glooby est entré dans la danse, à croire que ces petits animaux raffolent de ces petites friandises. Et le but de la diversion était de se jeter sur l'un des rares churros encore au sol. Hélas pour Citrus, sa cible a déjà été repérée par la larve givrée de Sileas, qui s'est déjà installée dessus pour commencer à la grignoter, bavant abondamment dessus pour la faire congeler et se retrouver à manger des morceaux cristallisés de churros.
Une poignée de minutes que l'incident est en cours, et déjà il ressemble plus à une animalerie déchainée qu'a un réel problème d'aventuriers. Avec un soupir, le combattant se rapproche de son Glooby pour l'attraper sous le bras et essayer de laisser Sia s'occuper de ses bêtes et surtout finir le reste. Face à Ivara le blond vient lui tendre la main avec un sourire, essayant d'ignorer tout ce qu'il se passe derrière lui sous peine de devenir fou.
-"Enchanté, je suis Sileas, aventurier. Et ici c'est Sia, aventurière aussi. On ne sera pas contre d'autres paires de mains et surtout de nouvelles idées pour arriver à trouver une solution pour arriver à bouger ce colosse. Vous avez déjà quelque chose qui vous vient en tête à ce sujet, au fait ?"
Bien sur, après avoir serré la main d'Ivara, il tente d'en faire de même avec Faël, rencontrant probablement un succès bien plus limité. Ne se laissant néanmoins pas refroidir par si peu, l'homme se retourne vers cette scène de chaos, finissant par embarquer son amie par le bras pour qu'ils prennent un peu de distance. Le principal étant sauvé, ce ne sont pas quelques churros écrasés ou dévorés qui risquent de changer la donne. Et a vrai dire, Sileas lui même aurait bien gouté, mais des sucreries au sable, très peu pour lui. Maintenant que les badauds sont un peu éloignés et continuent d'observer de plus loin la situation, et qu'eux même peuvent échanger sans risquer de se faire écraser par l'un ou l'autre des éléments problématiques de cette situation, l'homme pousse un long soupir en croisant les bras sur son torse, laissant les deux femmes faire les présentations.
-"Bon, autant ne pas tourner autour du pot. Au vu des bruits que laissent échapper les bâtiments, je ne suis pas sur qu'ils tiendront longtemps si on ne fait pas quelque chose. Je pense donc qu'il faut déjà choisir entre dire aux civils d'évacuer les biens importants qui peuvent s'y trouver, ou alors avoir une idée assez rapidement pour arriver à soulager un peu la pression exercée dessus. Et je dois dire que la, je sèche un peu. Même avec des cordes enchantées, il faudra plus de force que quelques paires de bras pour réussir à tirer en arrière le Golem... Vous avez des idées ?"
Si sa phrase est assez tranchante, son ton comme sa posture sont bien plus ouvertes. Lui même ne sachant pas quelle est la meilleure décision à prendre, il préfère s'en remettre à des gens qui seront surement plus compétents que lui, en essayant de leur rappeler qu'ils jouent très clairement contre un temps dont ils ne connaissent même pas la réelle longueur.
-"J'aurais presque préféré un autre Chouettours, car la j'ai aucune idée à cet instant précis de comment faire déplacer ce colosse. Et toi, tu sais comment le faire bouger sans finir de raser la moitié du campement ?"
Trois gloobys avec des effets tous plus étranges les uns que les autres et un dragon miniature, chacun cherchant quelque chose à gouter et sur lequel poser sa marque. Le tout rend le travail de récupération encore plus difficile alors que le blond se concentre principalement sur les pièces les plus grosses. Heureusement, le Golem est relativement prévisible alors qu'il ne fait que de petits mouvements d'avant-arrière, faisant vibrer encore plus l'intégralité de la structure. Sileas attrape les planches principales du stand, et surtout la machinerie encore utilisable pour faire chauffer l'huile et préparer la pâte. C'est particulièrement lourd et cela fait grogner l'aventurier qui doit user de toute sa force pour arriver à le décaler sur le coté. Heureusement, tout cela semble encore en bon état... Pour le moment.
Vérifiant que son amie s'en sort bien avec ce qu'elle essaye elle même d'extraire, le blond se retrouve surpris par un soudain flash lumineux qui vient l'éblouir, lui arrachant un grognement d'incrédulité tandis qu'il remonte son avant bras devant son visage. Durant une poignée de secondes des étoiles dansent dans son champ de vue encore flou, avant qu'il n'arrive à repérer la source de cet assaut surprise. Un quatrième glooby est entré dans la danse, à croire que ces petits animaux raffolent de ces petites friandises. Et le but de la diversion était de se jeter sur l'un des rares churros encore au sol. Hélas pour Citrus, sa cible a déjà été repérée par la larve givrée de Sileas, qui s'est déjà installée dessus pour commencer à la grignoter, bavant abondamment dessus pour la faire congeler et se retrouver à manger des morceaux cristallisés de churros.
Une poignée de minutes que l'incident est en cours, et déjà il ressemble plus à une animalerie déchainée qu'a un réel problème d'aventuriers. Avec un soupir, le combattant se rapproche de son Glooby pour l'attraper sous le bras et essayer de laisser Sia s'occuper de ses bêtes et surtout finir le reste. Face à Ivara le blond vient lui tendre la main avec un sourire, essayant d'ignorer tout ce qu'il se passe derrière lui sous peine de devenir fou.
-"Enchanté, je suis Sileas, aventurier. Et ici c'est Sia, aventurière aussi. On ne sera pas contre d'autres paires de mains et surtout de nouvelles idées pour arriver à trouver une solution pour arriver à bouger ce colosse. Vous avez déjà quelque chose qui vous vient en tête à ce sujet, au fait ?"
Bien sur, après avoir serré la main d'Ivara, il tente d'en faire de même avec Faël, rencontrant probablement un succès bien plus limité. Ne se laissant néanmoins pas refroidir par si peu, l'homme se retourne vers cette scène de chaos, finissant par embarquer son amie par le bras pour qu'ils prennent un peu de distance. Le principal étant sauvé, ce ne sont pas quelques churros écrasés ou dévorés qui risquent de changer la donne. Et a vrai dire, Sileas lui même aurait bien gouté, mais des sucreries au sable, très peu pour lui. Maintenant que les badauds sont un peu éloignés et continuent d'observer de plus loin la situation, et qu'eux même peuvent échanger sans risquer de se faire écraser par l'un ou l'autre des éléments problématiques de cette situation, l'homme pousse un long soupir en croisant les bras sur son torse, laissant les deux femmes faire les présentations.
-"Bon, autant ne pas tourner autour du pot. Au vu des bruits que laissent échapper les bâtiments, je ne suis pas sur qu'ils tiendront longtemps si on ne fait pas quelque chose. Je pense donc qu'il faut déjà choisir entre dire aux civils d'évacuer les biens importants qui peuvent s'y trouver, ou alors avoir une idée assez rapidement pour arriver à soulager un peu la pression exercée dessus. Et je dois dire que la, je sèche un peu. Même avec des cordes enchantées, il faudra plus de force que quelques paires de bras pour réussir à tirer en arrière le Golem... Vous avez des idées ?"
Si sa phrase est assez tranchante, son ton comme sa posture sont bien plus ouvertes. Lui même ne sachant pas quelle est la meilleure décision à prendre, il préfère s'en remettre à des gens qui seront surement plus compétents que lui, en essayant de leur rappeler qu'ils jouent très clairement contre un temps dont ils ne connaissent même pas la réelle longueur.
- Résumé:
- Sileas s'occupe d'essayer le gros des machines les plus lourdes encore en état pour les mettre hors d'atteinte de l'aura de destruction du golem avant de se faire aveugler par le glooby gourmand d'Ivara. Une fois les présentations faites avec cette dernière, il essaye de s'isoler avec ses deux comparses du jour pour discuter de comment traiter cet épineux problème.
Image de profil : Succès : Cristaux : 2484MESSAGES : 446COULEUR : #A0C8F5Sia ZmeïShe's single now :mus:
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« Pas encore, j’y réfléchis. »
J’observe l’étrange masse qui se déplace d’avant en arrière sans une once d’intelligence. J’avais seulement entendu parler des golems, mais voir cela à l’œuvre n’a rien à voir. La créature n’essaye même pas de se déplacer autrement pour pouvoir passer entre les bâtiments, non il continue bêtement d’avancer. Le tirer en arrière ne sera pas aisé. Je laisse mon ami et mes familiers s’occuper des marchandises pendant que je réfléchis. Si Sileas essaye de sauver plutôt les objets et caisses de marchandises, Pyxidis et mes gloobies s’occupent plutôt de nettoyer le sol. Le dragon miniature coordonne les trois limaces que l’on a apportées pour qu’elles puissent toutes se régaler sans se disputer.
Le fil de mes pensées est soudainement interrompu par un flash lumineux particulièrement désagréable. Venant me frotter l’œil, je vois des étoiles pendant un moment avant de réussir à récupérer la vue. Autour de moi, toute notre petite équipe est dans le même état alors qu’un quatrième glooby s’est joint à la dance. Il vient d’ailleurs se disputer un churro avec Saïph et Pixie reprend bien vite son rôle de coordinateur pour que cette nouvelle limace ait aussi droit à sa part. Après tout, tous ces churros vont se retrouver jetés, autant qu’ils servent, non ? Une nouvelle venue fait son apparition et le borgne est le premier à la saluer. Je le rejoins rapidement en tendant une main. Je me retrouve à hésiter un instant, ayant l’impression d’avoir déjà vu cette tête blonde quelque part, sans savoir où ni dans quelles circonstances. Chassant cette impression, je la salue et me présente.
« Sia. Je suis aussi forgeronne et pensais utiliser mes connaissances pour aider. »
J’observe la créature à ses côtés qui ne semble pas humaine, mais en a l’apparence et lui tend à mon tour la main pour la serrer. Je suis légèrement curieuse de cet être, mais je dois calmer cette envie de l’observer sous toutes les coutures pour me concentrer sur notre problème. Autour de nous, plusieurs personnes, dont beaucoup d’hommes, arrivent et se rassemblent. Le golem quant à lui n’a pas bougé d’un iota, continuant d’ainsi menacer les bâtiments. Je hoche de la tête aux propos de Sileas, nous n’avons pas de temps à perdre.
Mes méninges travaillent et la seule idée qui me vient est de bloquer les articulations des jambes du golem. Malheureusement, je ne vois pas ce que l’on peut utiliser pour cela. Tournant la tête vers l’attroupement qui attend que quelqu’un les dirige un minimum. De l’autre côté, les gloobies continuent de faire le grand nettoyage de la nourriture éparpillée sous les bonnes instructions de mon dragon miniature. Il nous faudrait presque les capacités de mon familier pour ainsi organiser les quatre limaces devenues des gouffres à churros.
« Bon. On a pas le choix. Il faut déjà évacuer. »
Je repère une caisse posée non loin et viens grimper dessus pour être légèrement en surplomb du groupe qui se forme.
« Votre attention s’il vous plait ! »
Quand le silence se fait dans l’attroupement et qu’une majorité a mon attention, j’enchaine rapidement.
« Nous avons besoin de votre aide pour évacuer les habitants de ces bâtiments. Ne cherchez pas à récupérer d’affaires et faites sortir les gens aussi vite que possible. Si vous possédez du matériel qui pourra aider à immobiliser ou déplacer ce golem, n’hésitez pas à l’apporter. Merci à tous. »
Je ne suis clairement pas une grande oratrice et les discours ce n’est pas pour moi, mais les gens commencent à s’organiser en petits groupes. Ceux qui connaissent les habitants se répartissent pour les sortir de chez eux, d’autres vont chercher du matériel, et les derniers restent pour essayer de contenir les curieux qui veulent approcher. Je reviens vers mon ami et la blonde en soupirant, observant nos limaces qui ont presque fini de nettoyer.
« Bon, on a quatre gloobies : un lumineux, un qui produit du givre, un qui peut s’enflammer et un dernier qui visiblement aveugle tout le monde. Autant dire qu’aucun d’eux ne peut servir à autre chose que nettoyer le sol. Mon dragon miniature peut aider à organiser les gens et partir pour repérer des personnes encore coincées dans les bâtiments. Mon pouvoir est inutile puisqu’il ne fait que du soin… Il va falloir des cordes enchantées pour attraper ce golem et le tirer. Il faudra aussi du matériel pour le soulever ou basculer et ensuite le déplacer, mais il reste un problème : l’immobiliser. L’idéal serait de bloquer ses articulations : les entourer d’un matériau solide, les bloquer ou même les détruire… Une idée ou compétence à disposition pour cela ? »
Mon regard se porte surtout sur Ivara et son golem. J’ignore ce dont ils sont capables, mais il serait parfait s’ils ont une telle compétence…
J’observe l’étrange masse qui se déplace d’avant en arrière sans une once d’intelligence. J’avais seulement entendu parler des golems, mais voir cela à l’œuvre n’a rien à voir. La créature n’essaye même pas de se déplacer autrement pour pouvoir passer entre les bâtiments, non il continue bêtement d’avancer. Le tirer en arrière ne sera pas aisé. Je laisse mon ami et mes familiers s’occuper des marchandises pendant que je réfléchis. Si Sileas essaye de sauver plutôt les objets et caisses de marchandises, Pyxidis et mes gloobies s’occupent plutôt de nettoyer le sol. Le dragon miniature coordonne les trois limaces que l’on a apportées pour qu’elles puissent toutes se régaler sans se disputer.
Le fil de mes pensées est soudainement interrompu par un flash lumineux particulièrement désagréable. Venant me frotter l’œil, je vois des étoiles pendant un moment avant de réussir à récupérer la vue. Autour de moi, toute notre petite équipe est dans le même état alors qu’un quatrième glooby s’est joint à la dance. Il vient d’ailleurs se disputer un churro avec Saïph et Pixie reprend bien vite son rôle de coordinateur pour que cette nouvelle limace ait aussi droit à sa part. Après tout, tous ces churros vont se retrouver jetés, autant qu’ils servent, non ? Une nouvelle venue fait son apparition et le borgne est le premier à la saluer. Je le rejoins rapidement en tendant une main. Je me retrouve à hésiter un instant, ayant l’impression d’avoir déjà vu cette tête blonde quelque part, sans savoir où ni dans quelles circonstances. Chassant cette impression, je la salue et me présente.
« Sia. Je suis aussi forgeronne et pensais utiliser mes connaissances pour aider. »
J’observe la créature à ses côtés qui ne semble pas humaine, mais en a l’apparence et lui tend à mon tour la main pour la serrer. Je suis légèrement curieuse de cet être, mais je dois calmer cette envie de l’observer sous toutes les coutures pour me concentrer sur notre problème. Autour de nous, plusieurs personnes, dont beaucoup d’hommes, arrivent et se rassemblent. Le golem quant à lui n’a pas bougé d’un iota, continuant d’ainsi menacer les bâtiments. Je hoche de la tête aux propos de Sileas, nous n’avons pas de temps à perdre.
Mes méninges travaillent et la seule idée qui me vient est de bloquer les articulations des jambes du golem. Malheureusement, je ne vois pas ce que l’on peut utiliser pour cela. Tournant la tête vers l’attroupement qui attend que quelqu’un les dirige un minimum. De l’autre côté, les gloobies continuent de faire le grand nettoyage de la nourriture éparpillée sous les bonnes instructions de mon dragon miniature. Il nous faudrait presque les capacités de mon familier pour ainsi organiser les quatre limaces devenues des gouffres à churros.
« Bon. On a pas le choix. Il faut déjà évacuer. »
Je repère une caisse posée non loin et viens grimper dessus pour être légèrement en surplomb du groupe qui se forme.
« Votre attention s’il vous plait ! »
Quand le silence se fait dans l’attroupement et qu’une majorité a mon attention, j’enchaine rapidement.
« Nous avons besoin de votre aide pour évacuer les habitants de ces bâtiments. Ne cherchez pas à récupérer d’affaires et faites sortir les gens aussi vite que possible. Si vous possédez du matériel qui pourra aider à immobiliser ou déplacer ce golem, n’hésitez pas à l’apporter. Merci à tous. »
Je ne suis clairement pas une grande oratrice et les discours ce n’est pas pour moi, mais les gens commencent à s’organiser en petits groupes. Ceux qui connaissent les habitants se répartissent pour les sortir de chez eux, d’autres vont chercher du matériel, et les derniers restent pour essayer de contenir les curieux qui veulent approcher. Je reviens vers mon ami et la blonde en soupirant, observant nos limaces qui ont presque fini de nettoyer.
« Bon, on a quatre gloobies : un lumineux, un qui produit du givre, un qui peut s’enflammer et un dernier qui visiblement aveugle tout le monde. Autant dire qu’aucun d’eux ne peut servir à autre chose que nettoyer le sol. Mon dragon miniature peut aider à organiser les gens et partir pour repérer des personnes encore coincées dans les bâtiments. Mon pouvoir est inutile puisqu’il ne fait que du soin… Il va falloir des cordes enchantées pour attraper ce golem et le tirer. Il faudra aussi du matériel pour le soulever ou basculer et ensuite le déplacer, mais il reste un problème : l’immobiliser. L’idéal serait de bloquer ses articulations : les entourer d’un matériau solide, les bloquer ou même les détruire… Une idée ou compétence à disposition pour cela ? »
Mon regard se porte surtout sur Ivara et son golem. J’ignore ce dont ils sont capables, mais il serait parfait s’ils ont une telle compétence…
- Résumé:
- Après s'être faite aveuglée et avoir salué Ivara, Sia propose de commencer par évacuer. Faisant un rapide discours pour les gens venant aider, elle demande que tous se répartissent pour évacuer et amener du matériel. Elle demande ensuite à Ivara et Sileas s'ils ont une idée ou compétence pour immobiliser le golem avant de chercher à le déplacer.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1314MESSAGES : 831COULEUR : #C72C48Ivara Streÿk& Inaros
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Plus de peur que de mal. Après son méfait accompli, Citrus s’éloigna du golem, mécontent, et, reconnaissant la sculptrice, il se précipita vers elle. Les sourcils froncés, Ivara le réprimanda avant d’accorder toute son attention à l’aventurier et à la forgeronne. De prime abord, les deux étaient de parfaits inconnus et il ne lui semblait pas qu’elle -ou l’autre qu’elle avait accueilli durant deux ans- les avait déjà rencontrés. À la rigueur avait-elle une vague impression de déjà-vu avec la jeune femme, mais rien de suffisamment concret pour qu’elle ait à s’inquiéter de quelque chose.
- Lui, c’est Faël. Il n’est pas humain, expliqua-t-elle.
Le golem de verre rejeta ses épaules vers l’arrière, le regard droit, fier d’être présenté aux autres. Elle ravala un sourire. Ce qui se passait ici était grave et un sentiment de justice s’empara d’elle. Elle ne pouvait pas rester les bras croisés. Elle devait agir avec eux. Est-ce qu’elle avait des idées pour le faire sortir de là ? Pas dans l’immédiat mais elle darda un œil vif sur le géant de pierres qui allait certainement occuper une grande partie du reste de leur journée.
Une corde enchantée, elle en avait une. Elle fouilla dans son sac sans fond et la sortit presque immédiatement pour la présenter à Sileas et Sia, cette dernière ayant déjà pris les devants pour aider à l’évacuation des civils encore présents dans les bâtiments détruits, ou susceptibles de l’être prochainement, par le golem de pierres.
- Je n’en ai qu’une, mais elle pourra sûrement nous être utile. Je pense que votre compétence de soin pourra être aussi très utile pour l’après. Quant à votre demande, je pense pouvoir me montrer utile.
Elle se pencha pour ramasser une poignée de sable à ses pieds et utilisa son pouvoir pour le transformer en cette matière qui n’était plus vraiment du verre et le présenta aux deux autres. Ça, c’était une déformation professionnelle. Elle avait bien trop l’habitude d’exposer et vendre ses créations, aussi simples soient-elles.
- Je peux le rendre aussi malléable que je veux et encore plus résistant que n’importe quel matériau. Il me faudra juste… Du temps. Et beaucoup de sable. Elle extirpa son arbalète-grappin et le montra aux deux autres. J’ai ça. Pour monter jusqu’à l’articulation. Le temps que j’agisse, vous pourriez sûrement trouver les matériaux dont vous parliez ? Je vais essayer de faire au plus vite.
L’adrénaline commençait à pulser et, étrangement, elle se sentait à sa place et dans son élément au milieu de cet inquiétant capharnaüm provoqué par cette entité du Désert. Elle ordonna à Faël de s’occuper de Citrus, bien qu’elle savait qu’il ne pourrait pas s’éloigner d’un périmètre de plus d’une dizaine de mètres à moins qu’on ne le perde pour plusieurs heures…
Elle regarda tour à tour Sia et Sileas pour connaître leur avis sur la situation. S’ils étaient d’accord, elle irait aussitôt mettre son plan à exécution. Dans le cas contraire, elle écouterait, bien évidemment, leurs arguments respectifs. Peut-être que le pouvoir de Sileas pouvait se révéler encore plus utile que le sien pour empêcher le golem d’avancer davantage. En attendant leur avis, elle commença à remplir son petit sac sans fond de sable.
- Lui, c’est Faël. Il n’est pas humain, expliqua-t-elle.
Le golem de verre rejeta ses épaules vers l’arrière, le regard droit, fier d’être présenté aux autres. Elle ravala un sourire. Ce qui se passait ici était grave et un sentiment de justice s’empara d’elle. Elle ne pouvait pas rester les bras croisés. Elle devait agir avec eux. Est-ce qu’elle avait des idées pour le faire sortir de là ? Pas dans l’immédiat mais elle darda un œil vif sur le géant de pierres qui allait certainement occuper une grande partie du reste de leur journée.
Une corde enchantée, elle en avait une. Elle fouilla dans son sac sans fond et la sortit presque immédiatement pour la présenter à Sileas et Sia, cette dernière ayant déjà pris les devants pour aider à l’évacuation des civils encore présents dans les bâtiments détruits, ou susceptibles de l’être prochainement, par le golem de pierres.
- Je n’en ai qu’une, mais elle pourra sûrement nous être utile. Je pense que votre compétence de soin pourra être aussi très utile pour l’après. Quant à votre demande, je pense pouvoir me montrer utile.
Elle se pencha pour ramasser une poignée de sable à ses pieds et utilisa son pouvoir pour le transformer en cette matière qui n’était plus vraiment du verre et le présenta aux deux autres. Ça, c’était une déformation professionnelle. Elle avait bien trop l’habitude d’exposer et vendre ses créations, aussi simples soient-elles.
- Je peux le rendre aussi malléable que je veux et encore plus résistant que n’importe quel matériau. Il me faudra juste… Du temps. Et beaucoup de sable. Elle extirpa son arbalète-grappin et le montra aux deux autres. J’ai ça. Pour monter jusqu’à l’articulation. Le temps que j’agisse, vous pourriez sûrement trouver les matériaux dont vous parliez ? Je vais essayer de faire au plus vite.
L’adrénaline commençait à pulser et, étrangement, elle se sentait à sa place et dans son élément au milieu de cet inquiétant capharnaüm provoqué par cette entité du Désert. Elle ordonna à Faël de s’occuper de Citrus, bien qu’elle savait qu’il ne pourrait pas s’éloigner d’un périmètre de plus d’une dizaine de mètres à moins qu’on ne le perde pour plusieurs heures…
Elle regarda tour à tour Sia et Sileas pour connaître leur avis sur la situation. S’ils étaient d’accord, elle irait aussitôt mettre son plan à exécution. Dans le cas contraire, elle écouterait, bien évidemment, leurs arguments respectifs. Peut-être que le pouvoir de Sileas pouvait se révéler encore plus utile que le sien pour empêcher le golem d’avancer davantage. En attendant leur avis, elle commença à remplir son petit sac sans fond de sable.
- résumé:
- Ivara propose ses compétences pour aider à bloquer les articulations du golem. Elle demande à Faël de s'occuper de Citrus, tout en restant suffisamment proche d'elle.
Image de profil : Succès : Cristaux : 2882MESSAGES : 964COULEUR : #07B9A7Sileas EndalarAventurier
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Suite aux consignes de Sia, les civils commencent à s'organiser assez rapidement tandis que les deux ou trois bâtiments aux alentours se font évacuer. Bien sur, certains tentent d'emporter du matériel et de ne pas tout laisser derrière eux au cas-où la chose tournerait mal, mais ils sont bien assez nombreux à comprendre l'urgence de la situation pour arriver à "convaincre" les réticents d'abandonner au moins temporairement leurs possessions. Satisfait des progrès de ce coté, le borgne revient à ses deux comparses du jour. Ivara semble être une mine d'or en terme d'efficacité, étant donné qu'elle sort en même temps une corde enchantée et un pouvoir capable de leur être utile. En plus d'une proposition censée. Bien rapidement, l'ébauche d'un plan commence à se former dans l'esprit de l'aventurier, alors qu'un sourire vient étirer ses traits, le regard pétillant d'une certaine excitation d'avoir quelque chose à faire et de pouvoir aider autrui. A défaut d'avoir une force de garde efficace présente sur les lieux, et bien ils seront les gérants de l'ordre et du calme temporaire du quartier.
-"C'est parfait pour la corde, j'en ai aussi une. Ça nous en fera deux, bien assez pour ce que nous allons devoir faire je pense."
Si la sculptrice de verre se laisse faire, l'homme attrape sa corde et sort ensuite la sienne, portant son regard sur la créature. Immobiliser les jambes, lier les bras. C'est une solution temporaire, mais au moins cela permettra d'empêcher la créature de causer plus de dégâts le temps de ramener plus de matériel -et de monde- pour la seconde phase du plan.
-"Si tu penses pouvoir faire cela sans trop de danger, ce serait parfait. Tu bloques ses articulations, et avec nos deux cordes on fait deux groupes. Dès qu'il est immobilisé, on le tire pour le faire tomber au sol. Ça risque de remuer un peu, mais il évitera de finir de détruire les bâtiments. Ensuite, on essaye de trouver assez de troncs d'arbres ou quelque chose de similaire, sur lesquels on peut le faire rouler. Comme dans les montagnes pour déplacer des charges lourdes, on glisse ça sous lui, et on le tire. Ça réduira la force nécéssaire pour le transporter et ça accélèrera le processus. On devrait pouvoir l'extraire de la ville sans trop de risques ainsi, mais avec beaucoup d'huile de coude par contre."
En cet instant son pouvoir il ne l'évoque même pas, bien trop inutile pour pouvoir être d'une quelconque aide. Même Orthos ne risque pas d'être d'un grand secours. Toute opération utilisant cette arme en ce moment impliquerait surement de blesser le golem ou d'essayer de toucher à ses articulations, et donc potentiellement de l'énerver. Tout en se frottant le menton, l'aventurier observe les deux demoiselles les unes après les autres avant de se retourner et d'approcher d'un groupe d'hommes qui finissent l'évacuation et attendant la suite des évènements pour finir par leur demander.
-"Essayez de trouver dans les matériaux de construction que vous avez disponibles pour faire un chemin de roulage. On va essayer de le faire tomber au sol pour pouvoir le tirer hors de la ville sans causer plus de dégâts. Ça évitera qu'il ne finisse par détruire les bâtiments ainsi."
Avec un signe de tête les civils se détournent, semblant a peu près comprendre l'idée proposée par l'homme, surtout couplée aux encouragements et consignes données peu auparavant par la forgeronne. Et c'est justement vers cette dernière que Sileas pivote de nouveau une fois sa demande effectuée, demandant son avis. En effet, si Sia est d'accord avec leur plan, ils pourront rapidement le mettre en branle maintenant que l'évacuation semble approcher de sa phase finale et qu'ils ont le terrain libre, des petites mains pour les aider et du matériel qui commence à arriver. A défaut de pouvoir aider comme le fait Ivara avec son pouvoir ou Sia avec ses idées, au moins le blond pourra user de sa force physique et de sa capacité à gueuler plus fort que beaucoup de monde pour guider tout ce petit monde à la baguette et s'assurer qu'une opération impliquant tirer plusieurs tonnes de pierre peu consentante à une telle manœuvre se déroule dans les meilleures conditions possibles.
-"C'est parfait pour la corde, j'en ai aussi une. Ça nous en fera deux, bien assez pour ce que nous allons devoir faire je pense."
Si la sculptrice de verre se laisse faire, l'homme attrape sa corde et sort ensuite la sienne, portant son regard sur la créature. Immobiliser les jambes, lier les bras. C'est une solution temporaire, mais au moins cela permettra d'empêcher la créature de causer plus de dégâts le temps de ramener plus de matériel -et de monde- pour la seconde phase du plan.
-"Si tu penses pouvoir faire cela sans trop de danger, ce serait parfait. Tu bloques ses articulations, et avec nos deux cordes on fait deux groupes. Dès qu'il est immobilisé, on le tire pour le faire tomber au sol. Ça risque de remuer un peu, mais il évitera de finir de détruire les bâtiments. Ensuite, on essaye de trouver assez de troncs d'arbres ou quelque chose de similaire, sur lesquels on peut le faire rouler. Comme dans les montagnes pour déplacer des charges lourdes, on glisse ça sous lui, et on le tire. Ça réduira la force nécéssaire pour le transporter et ça accélèrera le processus. On devrait pouvoir l'extraire de la ville sans trop de risques ainsi, mais avec beaucoup d'huile de coude par contre."
En cet instant son pouvoir il ne l'évoque même pas, bien trop inutile pour pouvoir être d'une quelconque aide. Même Orthos ne risque pas d'être d'un grand secours. Toute opération utilisant cette arme en ce moment impliquerait surement de blesser le golem ou d'essayer de toucher à ses articulations, et donc potentiellement de l'énerver. Tout en se frottant le menton, l'aventurier observe les deux demoiselles les unes après les autres avant de se retourner et d'approcher d'un groupe d'hommes qui finissent l'évacuation et attendant la suite des évènements pour finir par leur demander.
-"Essayez de trouver dans les matériaux de construction que vous avez disponibles pour faire un chemin de roulage. On va essayer de le faire tomber au sol pour pouvoir le tirer hors de la ville sans causer plus de dégâts. Ça évitera qu'il ne finisse par détruire les bâtiments ainsi."
Avec un signe de tête les civils se détournent, semblant a peu près comprendre l'idée proposée par l'homme, surtout couplée aux encouragements et consignes données peu auparavant par la forgeronne. Et c'est justement vers cette dernière que Sileas pivote de nouveau une fois sa demande effectuée, demandant son avis. En effet, si Sia est d'accord avec leur plan, ils pourront rapidement le mettre en branle maintenant que l'évacuation semble approcher de sa phase finale et qu'ils ont le terrain libre, des petites mains pour les aider et du matériel qui commence à arriver. A défaut de pouvoir aider comme le fait Ivara avec son pouvoir ou Sia avec ses idées, au moins le blond pourra user de sa force physique et de sa capacité à gueuler plus fort que beaucoup de monde pour guider tout ce petit monde à la baguette et s'assurer qu'une opération impliquant tirer plusieurs tonnes de pierre peu consentante à une telle manœuvre se déroule dans les meilleures conditions possibles.
- Résumé:
- Approuvant l'idée d'Ivara d'immobiliser les genoux du golem avec son don de verre, Sileas étend l'idée en proposant de simplement tirer le golem sur un système à roulement comme une pierre géante hors de la ville avant d'en informer les civils, attendant ensuite l'avis final de Sia pour s'y mettre.
Image de profil : Succès : Cristaux : 2484MESSAGES : 446COULEUR : #A0C8F5Sia ZmeïShe's single now :mus:
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Mon idée semble faire mouche et Ivara nous dévoile un atout incroyable dans cette opération : son pouvoir. Pouvoir transformer du sable en un matériau solide et malléable selon sa volonté, quoi de mieux dans un désert. J’étire un sourire, hochant de la tête et freinant ma curiosité. Nous partons finalement bien mieux que je ne le pensais. Je jette un coup d’œil à son arbalète grappin, écoutant ensuite mon ami commencer à proposer un système de roulage. J’acquiesce encore avant de sortir mon propre matériel. Ma corde enchantée et mes crochets foreurs.
« On aura jamais trop d’une corde. Et je te prête ça si tu as besoin. Une fois qu’il est immobilisé, tu pourras sûrement nous aider à passer les cordages autour de lui. Je ne sais pas si seulement deux groupes pour le tirer suffiront, mais on va essayer. Personnellement, je te laisse cette partie du plan. Fais-le dès que tu es prête. Le plus tôt sera certainement le mieux. Je vais aller aider des civils à trouver des matériaux. »
Un petit regard dans la direction de Sileas et un sourire avant de rejoindre un groupe de civils. Ces derniers commencent à apporter divers outils et matériaux. L’avantage d’un campement en construction, c'est qu’il y a beaucoup de matériaux un peu partout. Le désavantage, c'est que nous sommes en plein désert, il n’y a pas d’arbres à abattre et aucun troncs d’arbres n’est importé directement ici. Nous allons devoir faire avec ce que l’on a.
Nous sommes confrontés à divers problèmes. Le premier va être de faire basculer le golem une fois qu’il sera immobilisé. La première étape permettra de ne pas faire s’effondrer les bâtiments, mais il risque d’être coincé un moment ainsi. Cet être de pierre est particulièrement lourd et même avec beaucoup de bras à disposition, il parait compliqué de le faire basculer. Il nous faudrait peut-être de quoi faire levier. Si seulement Liory était avec nous, je pourrais lui demander de nous fournir du métal pour cela. Il faut ensuite le système de roulage, mais aussi prévoir qu’en tombant le golem risque de briser le système s’il tombe trop rapidement.
Je pousse un soupir, légèrement désespérée. Nous sommes bons pour monter un petit échafaudage à ce rythme, pouvoir placer un autre groupe qui devra retenir la chute du golem pour qu’il ne tombe pas trop vite. Ou alors trouver un levier facile à faire pour qu’il bascule et juste le retenir autant que possible.
Plusieurs artisans se rassemblent, dont des spécialistes du bâtiment qui viennent prêter main forte pour pouvoir réparer les dommages faits. Ils observent les dégâts, réfléchissant déjà à la manière de réparer les maisonnées qu’ils ont dû finir il y a à peine quelques lunes.
« Vous savez déjà comment l’enlever de là ? »
Le plus âgé du groupe vient s’adresser à moi alors que j’essayais d’organiser des civils pour finir l’évacuation. Je finis de donner mes quelques instructions avant de me tourner vers l’homme à la peau matte.
« Pas vraiment. Nous avons trouvé comment l’immobiliser et arrêter les dégâts. Nous pensions créer un système de roulage pour ensuite le déplacer, mais il nous reste le problème des matériaux et de comment le faire basculer. Vous pensez pouvoir aider ? »
L’homme réfléchit, grattant sa barbe alors qu’un autre vient lui souffler quelque chose à l’oreille. Il acquiesce avant de me répondre.
« Avec mes gars, on a participé à la construction de ces bâtiments. Les voir se faire démolir, ça nous fout un peu en rogne. On va vous aider. On a de la main d’œuvre, des mecs costauds et on doit pouvoir trouver de quoi faire dans les matériaux qu’on a. »
Mon regard se met à briller et je ne peux me remercier l’homme qui se mettrait presque à rougir. Il se tourne vers les hommes l’ayant accompagné, leur donnant des ordres dans un langage que je ne comprends pas complètement et chacun part dans différentes directions. Je l’accompagne ensuite jusqu’au golem et nous commençons à discuter de la meilleure façon pour faire basculer ce géant. Même avec des cordes enchantées, il nous manque la force physique et de ce côté notre homme veut essayer d’utiliser les grues et mécanismes qu’ils utilisent pour monter les matériaux. Une fois le golem immobilisé, il pourra évaluer cela avec ses hommes.
Je vois la tête blonde d’Ivara non loin et l’appelle pour essayer d’avoir son attention et lui présenter notre homme.
« Ivara voici…
- Appelez-moi René.
- René veut nous aider pour les matériaux ainsi que la main d’œuvre. On se demandait, quelles sont les limites de ta capacité ? Est-ce que tu as besoin que l’on t’apporte du sable ou ce genre de choses ? Ou tu serais capable de renforcer du matériel pour faire rouler le golem après l’avoir immobilisé ? »
Les tâches qui nous attendent s’annoncent particulièrement longues. La journée risque d’être bien occupée et l’évacuation définitive du golem risque de s’étendre sur plusieurs jours à ce rythme…
« On aura jamais trop d’une corde. Et je te prête ça si tu as besoin. Une fois qu’il est immobilisé, tu pourras sûrement nous aider à passer les cordages autour de lui. Je ne sais pas si seulement deux groupes pour le tirer suffiront, mais on va essayer. Personnellement, je te laisse cette partie du plan. Fais-le dès que tu es prête. Le plus tôt sera certainement le mieux. Je vais aller aider des civils à trouver des matériaux. »
Un petit regard dans la direction de Sileas et un sourire avant de rejoindre un groupe de civils. Ces derniers commencent à apporter divers outils et matériaux. L’avantage d’un campement en construction, c'est qu’il y a beaucoup de matériaux un peu partout. Le désavantage, c'est que nous sommes en plein désert, il n’y a pas d’arbres à abattre et aucun troncs d’arbres n’est importé directement ici. Nous allons devoir faire avec ce que l’on a.
Nous sommes confrontés à divers problèmes. Le premier va être de faire basculer le golem une fois qu’il sera immobilisé. La première étape permettra de ne pas faire s’effondrer les bâtiments, mais il risque d’être coincé un moment ainsi. Cet être de pierre est particulièrement lourd et même avec beaucoup de bras à disposition, il parait compliqué de le faire basculer. Il nous faudrait peut-être de quoi faire levier. Si seulement Liory était avec nous, je pourrais lui demander de nous fournir du métal pour cela. Il faut ensuite le système de roulage, mais aussi prévoir qu’en tombant le golem risque de briser le système s’il tombe trop rapidement.
Je pousse un soupir, légèrement désespérée. Nous sommes bons pour monter un petit échafaudage à ce rythme, pouvoir placer un autre groupe qui devra retenir la chute du golem pour qu’il ne tombe pas trop vite. Ou alors trouver un levier facile à faire pour qu’il bascule et juste le retenir autant que possible.
Plusieurs artisans se rassemblent, dont des spécialistes du bâtiment qui viennent prêter main forte pour pouvoir réparer les dommages faits. Ils observent les dégâts, réfléchissant déjà à la manière de réparer les maisonnées qu’ils ont dû finir il y a à peine quelques lunes.
« Vous savez déjà comment l’enlever de là ? »
Le plus âgé du groupe vient s’adresser à moi alors que j’essayais d’organiser des civils pour finir l’évacuation. Je finis de donner mes quelques instructions avant de me tourner vers l’homme à la peau matte.
« Pas vraiment. Nous avons trouvé comment l’immobiliser et arrêter les dégâts. Nous pensions créer un système de roulage pour ensuite le déplacer, mais il nous reste le problème des matériaux et de comment le faire basculer. Vous pensez pouvoir aider ? »
L’homme réfléchit, grattant sa barbe alors qu’un autre vient lui souffler quelque chose à l’oreille. Il acquiesce avant de me répondre.
« Avec mes gars, on a participé à la construction de ces bâtiments. Les voir se faire démolir, ça nous fout un peu en rogne. On va vous aider. On a de la main d’œuvre, des mecs costauds et on doit pouvoir trouver de quoi faire dans les matériaux qu’on a. »
Mon regard se met à briller et je ne peux me remercier l’homme qui se mettrait presque à rougir. Il se tourne vers les hommes l’ayant accompagné, leur donnant des ordres dans un langage que je ne comprends pas complètement et chacun part dans différentes directions. Je l’accompagne ensuite jusqu’au golem et nous commençons à discuter de la meilleure façon pour faire basculer ce géant. Même avec des cordes enchantées, il nous manque la force physique et de ce côté notre homme veut essayer d’utiliser les grues et mécanismes qu’ils utilisent pour monter les matériaux. Une fois le golem immobilisé, il pourra évaluer cela avec ses hommes.
Je vois la tête blonde d’Ivara non loin et l’appelle pour essayer d’avoir son attention et lui présenter notre homme.
« Ivara voici…
- Appelez-moi René.
- René veut nous aider pour les matériaux ainsi que la main d’œuvre. On se demandait, quelles sont les limites de ta capacité ? Est-ce que tu as besoin que l’on t’apporte du sable ou ce genre de choses ? Ou tu serais capable de renforcer du matériel pour faire rouler le golem après l’avoir immobilisé ? »
Les tâches qui nous attendent s’annoncent particulièrement longues. La journée risque d’être bien occupée et l’évacuation définitive du golem risque de s’étendre sur plusieurs jours à ce rythme…
- Résumé:
- Après avoir approuvé les idées de chacun, Sia part aider à l'organisation du rassemblement des matériaux. Alors qu'elle réfléchit aux différents problèmes de l'évacuation du golem, René et ses ouvriers arrive pour prêter main forte.
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Chacun semblait pouvoir jouer un rôle dans cette histoire. Le plan de l’aventurier, couplé aux indications de l’aventurière, lui convenait parfaitement et elle n’avait rien d’autre à ajouter. Il était maintenant temps de passer à l’action et d’essayer de faire sortir le golem de là. Une tâche qui allait être longue et fastidieuse, même avec leurs pouvoirs. Son regard navigua entre Sileas, Sia, René puis ses mains. Elle connaissait ses limites et elle savait qu’aujourd’hui elle serait probablement contrainte de les dépasser. Le prix à payer serait douloureux mais, pour éviter que la destruction se poursuive, elle était prête à le payer. C’est après avoir pris une grande inspiration que la dorée releva les yeux vers ses compagnons d’infortune pour leur expliquer l’étendue de ses capacités.
- René, enchantée. Je n’ai aucune idée de la quantité de sable que j’ai pu amasser dans ce petit sac magique depuis que je suis ici, mais votre aide ne sera pas de trop. Je ne sais pas tout ce que je vais devoir utiliser, là-haut. Une fois que j’aurais bloqué ses articulations, je descendrai renforcer les matériaux. On pourra sûrement le faire basculer ensuite. Mais je ne garantis rien… Je sais que ça peut être très résistant, mais face à un tel géant… Je vais essayer de faire au plus vite.
René semblait approuver les dires des deux jeunes femmes et n’avait qu’une hâte : commencer à rassembler les matériaux avec les autres.
- Faël ! Changement de plan. Tu vas suivre René et les aider à porter tout ce qu’ils te demanderont de porter, d’accord ? Puis, se tournant vers l’homme elle lui glissa, Méfiez-vous, il se… Désactive s’il est trop loin de moi, mais il est capable de porter de très lourdes charges.
Elle adressa ensuite un sourire qui se voulait encourageant à Sia puis Sileas, avant d’utiliser son arbalète-grappin pour se hisser sur l’une des jambes du golem. Il ne paraissait ressentir aucune douleur et aucun bruit ne s’échappa de l’orifice qui pouvait être apparenté à sa bouche. Elle commença son ascension, l’adrénaline du moment lui permettant de passer outre sa peur du vide. En réalité, les prises étaient si imposantes qu’elle avait presque l’impression de ne pas avoir quitté le sol. Était-ce également la part du mercenaire, qui avait toujours été doué pour la grimpette -surtout sur les toits de la Capitale- qui se manifestait là encore ? Une chose était sûre, la sculptrice n’était pas au bout de ses surprises à propos de l’héritage d’Inaros…
Les crochets foreurs facilitèrent sa montée et elle arriva, au bout de quelques minutes, au niveau de la première articulation. Avec beaucoup de précaution, elle utilisa sa magie pour bloquer cette première articulation. Le processus dura de longues minutes, car elle utilisait une énorme quantité de sable et d’énergie pour réussir à en faire le tour et le bloquer complètement. Il n’y avait plus qu’à espérer que cela tienne, le temps qu’elle s’occupe de la deuxième. Elle espérait que, plus bas, tout se passait bien.
Alors qu’elle avait migré sur la deuxième jambe, le golem essaya de bouger la première. Elle s’immobilisa, inquiète, avant de se dire qu’elle ferait au contraire mieux de se dépêcher. Elle utilisa donc une nouvelle fois sa magie, veillant à rendre le matériau qu’elle construisait encore plus résistant que ce qu’elle avait pu faire la première fois. Le golem semblait parfaitement immobilisé et incapable d’utiliser ses jambes. C’était sûrement une autre paire de manches pour ce qui lui servait de bras et qui pouvait encore menacer leur environnement.
Elle descendit encore cinq minutes plus tard et se dépêcha de retourner auprès des deux aventuriers et du groupe de citoyens qui s’étaient mobilisés pour les aider.
- J’ai fait ce que j’ai pu. Je ne sais pas combien de temps ça va pouvoir tenir. Vous avez les matériaux ?
- Oui, et avec l’aide de tout le monde nous avons même pu ramasser davantage de sable pour votr’ don.
- Ce sera parfait… murmura-t-elle en jetant un coup d'œil discret à ses paumes.
Elles avaient déjà été profondément abîmées par les efforts qu’elle avait fourni là-haut. D’anciennes blessures avaient commencé à se rouvrir et la douleur commençait à se faire ressentir. Elle avait l’impression d’être retournée aux premières semaines où elle utilisait son pouvoir, quand la moindre création l’empêchait d’utiliser pleinement son potentiel jusqu’à la guérison totale des crevasses et abcès qui se formaient sur son épiderme.
- Nous avons commencé à rassembler les matériaux avec l’aide de ces deux aventuriers. De sacrés gaillards, la Guilde doit être contente de les compter parmi eux.
Ivara esquissa un sourire. Elle ne les connaissait pas personnellement mais, au vu de leur professionnalisme et de leur réactivité, ils devaient être habitués à gérer des situations de crise.
- Bien joué ! leur dit-elle, dissimulant l’état de ses mains par fierté. Je finis avec les matériaux et on pourra tirer !
Gaiement, presque trop guillerette au vu de la situation et des dégâts occasionnés, elle se dirigea vers le système de roulage de fortune. Si elle était aussi joyeuse, c’est qu’elle se rendait compte que gérer une telle situation était très excitant et l’adrénaline n’avait de cesse de pulser dans ses veines. Elle sentait même que ses joues avaient légèrement rougi, mais elle préférait mettre ça sur le dos du soleil et de la chaleur. Une part d’elle lui soufflait d’être plus modérée et moins enjouée dans ses actes… La même part qui lui intimait de ne pas révéler l’état de ses mains.
Elle réalisa donc ce qui lui avait été demandé, l’opération nécessitant encore une bonne dizaine de minutes supplémentaires, avant d’être contrainte d’arrêter. La quasi-totalité des matériaux avait été renforcé, mais elle était incapable d’utiliser davantage sa magie. Ses blessures saignaient abondamment et elle se redressa tant bien que mal, fermant les poings pour, là encore, dissimuler les lignes rougeâtres qui menaçaient de couler sur le sable jaune.
- C’est bon ! On va pouvoir tirer ! s’exclama-t-elle, sans se rendre compte que le sang avait taché sa tenue. Normalement, les rouleaux sont assez renforcés et ne devraient pas se casser sous le poids du golem…
- René, enchantée. Je n’ai aucune idée de la quantité de sable que j’ai pu amasser dans ce petit sac magique depuis que je suis ici, mais votre aide ne sera pas de trop. Je ne sais pas tout ce que je vais devoir utiliser, là-haut. Une fois que j’aurais bloqué ses articulations, je descendrai renforcer les matériaux. On pourra sûrement le faire basculer ensuite. Mais je ne garantis rien… Je sais que ça peut être très résistant, mais face à un tel géant… Je vais essayer de faire au plus vite.
René semblait approuver les dires des deux jeunes femmes et n’avait qu’une hâte : commencer à rassembler les matériaux avec les autres.
- Faël ! Changement de plan. Tu vas suivre René et les aider à porter tout ce qu’ils te demanderont de porter, d’accord ? Puis, se tournant vers l’homme elle lui glissa, Méfiez-vous, il se… Désactive s’il est trop loin de moi, mais il est capable de porter de très lourdes charges.
Elle adressa ensuite un sourire qui se voulait encourageant à Sia puis Sileas, avant d’utiliser son arbalète-grappin pour se hisser sur l’une des jambes du golem. Il ne paraissait ressentir aucune douleur et aucun bruit ne s’échappa de l’orifice qui pouvait être apparenté à sa bouche. Elle commença son ascension, l’adrénaline du moment lui permettant de passer outre sa peur du vide. En réalité, les prises étaient si imposantes qu’elle avait presque l’impression de ne pas avoir quitté le sol. Était-ce également la part du mercenaire, qui avait toujours été doué pour la grimpette -surtout sur les toits de la Capitale- qui se manifestait là encore ? Une chose était sûre, la sculptrice n’était pas au bout de ses surprises à propos de l’héritage d’Inaros…
Les crochets foreurs facilitèrent sa montée et elle arriva, au bout de quelques minutes, au niveau de la première articulation. Avec beaucoup de précaution, elle utilisa sa magie pour bloquer cette première articulation. Le processus dura de longues minutes, car elle utilisait une énorme quantité de sable et d’énergie pour réussir à en faire le tour et le bloquer complètement. Il n’y avait plus qu’à espérer que cela tienne, le temps qu’elle s’occupe de la deuxième. Elle espérait que, plus bas, tout se passait bien.
Alors qu’elle avait migré sur la deuxième jambe, le golem essaya de bouger la première. Elle s’immobilisa, inquiète, avant de se dire qu’elle ferait au contraire mieux de se dépêcher. Elle utilisa donc une nouvelle fois sa magie, veillant à rendre le matériau qu’elle construisait encore plus résistant que ce qu’elle avait pu faire la première fois. Le golem semblait parfaitement immobilisé et incapable d’utiliser ses jambes. C’était sûrement une autre paire de manches pour ce qui lui servait de bras et qui pouvait encore menacer leur environnement.
Elle descendit encore cinq minutes plus tard et se dépêcha de retourner auprès des deux aventuriers et du groupe de citoyens qui s’étaient mobilisés pour les aider.
- J’ai fait ce que j’ai pu. Je ne sais pas combien de temps ça va pouvoir tenir. Vous avez les matériaux ?
- Oui, et avec l’aide de tout le monde nous avons même pu ramasser davantage de sable pour votr’ don.
- Ce sera parfait… murmura-t-elle en jetant un coup d'œil discret à ses paumes.
Elles avaient déjà été profondément abîmées par les efforts qu’elle avait fourni là-haut. D’anciennes blessures avaient commencé à se rouvrir et la douleur commençait à se faire ressentir. Elle avait l’impression d’être retournée aux premières semaines où elle utilisait son pouvoir, quand la moindre création l’empêchait d’utiliser pleinement son potentiel jusqu’à la guérison totale des crevasses et abcès qui se formaient sur son épiderme.
- Nous avons commencé à rassembler les matériaux avec l’aide de ces deux aventuriers. De sacrés gaillards, la Guilde doit être contente de les compter parmi eux.
Ivara esquissa un sourire. Elle ne les connaissait pas personnellement mais, au vu de leur professionnalisme et de leur réactivité, ils devaient être habitués à gérer des situations de crise.
- Bien joué ! leur dit-elle, dissimulant l’état de ses mains par fierté. Je finis avec les matériaux et on pourra tirer !
Gaiement, presque trop guillerette au vu de la situation et des dégâts occasionnés, elle se dirigea vers le système de roulage de fortune. Si elle était aussi joyeuse, c’est qu’elle se rendait compte que gérer une telle situation était très excitant et l’adrénaline n’avait de cesse de pulser dans ses veines. Elle sentait même que ses joues avaient légèrement rougi, mais elle préférait mettre ça sur le dos du soleil et de la chaleur. Une part d’elle lui soufflait d’être plus modérée et moins enjouée dans ses actes… La même part qui lui intimait de ne pas révéler l’état de ses mains.
Elle réalisa donc ce qui lui avait été demandé, l’opération nécessitant encore une bonne dizaine de minutes supplémentaires, avant d’être contrainte d’arrêter. La quasi-totalité des matériaux avait été renforcé, mais elle était incapable d’utiliser davantage sa magie. Ses blessures saignaient abondamment et elle se redressa tant bien que mal, fermant les poings pour, là encore, dissimuler les lignes rougeâtres qui menaçaient de couler sur le sable jaune.
- C’est bon ! On va pouvoir tirer ! s’exclama-t-elle, sans se rendre compte que le sang avait taché sa tenue. Normalement, les rouleaux sont assez renforcés et ne devraient pas se casser sous le poids du golem…
Image de profil : Succès : Cristaux : 2882MESSAGES : 964COULEUR : #07B9A7Sileas EndalarAventurier
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Avec trois cordes enchantées, le plan peut devenir bien plus efficace et mobile. Sans être un ingénieur en chef, il n'est pas difficile de comprendre les bases d'un système de poulies, et qu'avoir une troisième corde peut être un avantage non négligeable pour gérer les tensions et tirer plus efficacement. Attrapant donc celle de Sia, le groupe commence à se disperser à ses tâches. La sculptrice de verre entame sa progression, alors que Sia discute avec les ingénieurs et les constructeurs présents sur place. Le blond pour sa part fait le tour du golem, l'examine longuement, à la recherche de points utilisables contre lui. L'écraser au sol est une possibilité, mais ses bras deviendraient ainsi des dangers mortels, et il vaut mieux le bouger par étape. Finalement, une idée similaire à celle qui traverse la forgeronne rentre dans son esprit, de faire une sorte d’échafaudage ou au moins une construction suffisante pour le bouger sans risquer d'effondrer la moitié du quartier.
Mais en attendant de pouvoir la réaliser, il est important de répondre à une première problématique. Ivara bloque les jambes, et il faut aussi immobiliser les bras. C'est impossible à réaliser tant que le monstre n'aura pas été au moins partiellement sorti de cette prison de rocher et de bois qu'il s'est lui même infligé. Seule solution, déjà, empêcher le Golem d'infliger plus de dégâts. N'ayant pas encore besoin des cordes pour le tirer en hauteur, Sileas vient les lier de complexes nœuds crées magiquement, se faisant ainsi presque soixante-quinze mètres utilisables et enchantés. Bien assez pour arriver à en lancer un bout en direction du torse de la créature pour l'ordonner de se refermer dans son dos en un cerceau assez large, mais pouvant le maintenir, avant d'aller maintenir le second à l'autre bout de la rue, à un autre bâtiment. C'est loin d'être une solution parfaite... Mais au moins, c'est actuellement une autre construction qui subit la force de poussée que le Golem peut déployer, ce dernier étant colossal mais néanmoins pas assez solide pour arriver à tirer à bout de corde une construction entière. Surtout que peu à peu, il perd même l'usage de ses jambes grâce au travail acharné de cette inconnue décidément fort débrouillarde.
Le temps d'accomplir cette tâche, l'équipe de chantier débarquait, et en force. Plutôt que de rester à ne rien faire, le blond préfère les aider tandis qu'ils démontent et remontent aussi rapidement que possible une petite grue ainsi que de nombreux morceaux de bois et de pierre, et des cordes, des kilomètres de corde. Tout est particulièrement improvisé, mais ils n'ont à vrai dire pas grand chose de plus sous la main. Le temps défile rapidement, tout comme le soleil qui frappe sur leur crane. Et la seule chose qui est surement plus mis à profit que leurs dons et compétences sont les gourdes fontaines. Plutôt que de perdre encore plus de temps à devoir chercher des porteurs d'eau ou d'aller s'en occuper eux même, ces petits artefacts magiques adaptés en version géante pour leurs puits sont régulièrement vidées pour offrir à qui en a besoin de l'eau. Quelqu'un finit même par apporter un petit tonneau et se propose de récupérer celles des aventurier pour les vider dès qu'elles sont rechargées et ainsi avoir une réserve potable à disposition. Sileas n'hésite pas à donner la sienne, avant de revenir à sa tâche, qui lui permet de rester concentré.
Finalement, tout prends forme. Les premiers matériaux sont acheminés, un début de système de roulement est improvisé. Ivara termine de renforcer tout ce qui peut l'être, et l'aventurier arque un sourcil en voyant du sang sur sa tenue, sans rien dire, vérifiant simplement que la jeune femme ne devienne pas trop pâle. Cette dernière vient donner sa validation, et Sileas hoche alors qu'il pivote vers René.
-"Avec les renforts précieux d'Ivara, on aura surement besoin de moins de préparatifs pour s'occuper du Golem, mais vous pensez que l'on peut le faire tomber en une fois sans trop de casse ?"
L'ingénieur en chef se gratte le menton et la barbe un instant, scrutant la construction improvisée qu'ils essayent de faire, puis le monstre qui se débat beaucoup moins alors qu'il essaye de reprendre sa route, peut être pas réellement conscient qu'il est désormais immobilisé, au moins pour un temps.
-"Comme ça, non. Mais si on peut répartir le poids de la chute avec une grue et surement vos cordes magiques pour éviter qu'elle lâche immédiatement, ça doit pouvoir se faire. Ça nous demandera un peu de temps, mais c'est peut être mieux que de risquer de tout foirer par la précipitation."
Sileas ne peut qu'être d'accord avec cela. Maintenant, il s'agit de construire ce qui doit l'être le plus vite possible, et s'assurer que les différentes prises peuvent tenir. Une équipe continue le système de roulement, une seconde prépare la grue et l'échafaudage temporaire qui servira de support. Pivotant vers ces derniers, le blond finit par reprendre.
-"Si il s'agit de construction, je ne risque pas de pouvoir beaucoup aider. Je vais plutôt donner un coup de main du coté des échafaudages, ils ont l'air d'essayer de creuser le blindage du golem pour y rentrer des pieux pouvant servir d'appui. Je garantis rien, mais ça éviterait de devoir espérer qu'aucune corde ne lâche sur tout le trajet."
Peut être pas la plus gratifiante des tâches, mais au moins une que l'aventurier peut accomplir alors qu'il vient rejoindre le petit groupe occupé à essayer de percer au moins légèrement cette épaisse carapace. Cette dernière est particulièrement épaisse, et les outils ne progressent que particulièrement lentement dessus. Reste Orthos, qui est spécialement faite pour perforer des éléments résistants. Cette dernière se montre certes plus efficace, mais reste particulièrement lente, surtout au vu de ses charges limitées... Mais au moins, ils arriveront peut être ainsi à accrocher quelques appuis supplémentaires sur les jambes du monstre pour plus aisément le tirer et le maintenir immobile pour la suite des opérations.
Mais en attendant de pouvoir la réaliser, il est important de répondre à une première problématique. Ivara bloque les jambes, et il faut aussi immobiliser les bras. C'est impossible à réaliser tant que le monstre n'aura pas été au moins partiellement sorti de cette prison de rocher et de bois qu'il s'est lui même infligé. Seule solution, déjà, empêcher le Golem d'infliger plus de dégâts. N'ayant pas encore besoin des cordes pour le tirer en hauteur, Sileas vient les lier de complexes nœuds crées magiquement, se faisant ainsi presque soixante-quinze mètres utilisables et enchantés. Bien assez pour arriver à en lancer un bout en direction du torse de la créature pour l'ordonner de se refermer dans son dos en un cerceau assez large, mais pouvant le maintenir, avant d'aller maintenir le second à l'autre bout de la rue, à un autre bâtiment. C'est loin d'être une solution parfaite... Mais au moins, c'est actuellement une autre construction qui subit la force de poussée que le Golem peut déployer, ce dernier étant colossal mais néanmoins pas assez solide pour arriver à tirer à bout de corde une construction entière. Surtout que peu à peu, il perd même l'usage de ses jambes grâce au travail acharné de cette inconnue décidément fort débrouillarde.
Le temps d'accomplir cette tâche, l'équipe de chantier débarquait, et en force. Plutôt que de rester à ne rien faire, le blond préfère les aider tandis qu'ils démontent et remontent aussi rapidement que possible une petite grue ainsi que de nombreux morceaux de bois et de pierre, et des cordes, des kilomètres de corde. Tout est particulièrement improvisé, mais ils n'ont à vrai dire pas grand chose de plus sous la main. Le temps défile rapidement, tout comme le soleil qui frappe sur leur crane. Et la seule chose qui est surement plus mis à profit que leurs dons et compétences sont les gourdes fontaines. Plutôt que de perdre encore plus de temps à devoir chercher des porteurs d'eau ou d'aller s'en occuper eux même, ces petits artefacts magiques adaptés en version géante pour leurs puits sont régulièrement vidées pour offrir à qui en a besoin de l'eau. Quelqu'un finit même par apporter un petit tonneau et se propose de récupérer celles des aventurier pour les vider dès qu'elles sont rechargées et ainsi avoir une réserve potable à disposition. Sileas n'hésite pas à donner la sienne, avant de revenir à sa tâche, qui lui permet de rester concentré.
Finalement, tout prends forme. Les premiers matériaux sont acheminés, un début de système de roulement est improvisé. Ivara termine de renforcer tout ce qui peut l'être, et l'aventurier arque un sourcil en voyant du sang sur sa tenue, sans rien dire, vérifiant simplement que la jeune femme ne devienne pas trop pâle. Cette dernière vient donner sa validation, et Sileas hoche alors qu'il pivote vers René.
-"Avec les renforts précieux d'Ivara, on aura surement besoin de moins de préparatifs pour s'occuper du Golem, mais vous pensez que l'on peut le faire tomber en une fois sans trop de casse ?"
L'ingénieur en chef se gratte le menton et la barbe un instant, scrutant la construction improvisée qu'ils essayent de faire, puis le monstre qui se débat beaucoup moins alors qu'il essaye de reprendre sa route, peut être pas réellement conscient qu'il est désormais immobilisé, au moins pour un temps.
-"Comme ça, non. Mais si on peut répartir le poids de la chute avec une grue et surement vos cordes magiques pour éviter qu'elle lâche immédiatement, ça doit pouvoir se faire. Ça nous demandera un peu de temps, mais c'est peut être mieux que de risquer de tout foirer par la précipitation."
Sileas ne peut qu'être d'accord avec cela. Maintenant, il s'agit de construire ce qui doit l'être le plus vite possible, et s'assurer que les différentes prises peuvent tenir. Une équipe continue le système de roulement, une seconde prépare la grue et l'échafaudage temporaire qui servira de support. Pivotant vers ces derniers, le blond finit par reprendre.
-"Si il s'agit de construction, je ne risque pas de pouvoir beaucoup aider. Je vais plutôt donner un coup de main du coté des échafaudages, ils ont l'air d'essayer de creuser le blindage du golem pour y rentrer des pieux pouvant servir d'appui. Je garantis rien, mais ça éviterait de devoir espérer qu'aucune corde ne lâche sur tout le trajet."
Peut être pas la plus gratifiante des tâches, mais au moins une que l'aventurier peut accomplir alors qu'il vient rejoindre le petit groupe occupé à essayer de percer au moins légèrement cette épaisse carapace. Cette dernière est particulièrement épaisse, et les outils ne progressent que particulièrement lentement dessus. Reste Orthos, qui est spécialement faite pour perforer des éléments résistants. Cette dernière se montre certes plus efficace, mais reste particulièrement lente, surtout au vu de ses charges limitées... Mais au moins, ils arriveront peut être ainsi à accrocher quelques appuis supplémentaires sur les jambes du monstre pour plus aisément le tirer et le maintenir immobile pour la suite des opérations.
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Le travail à réaliser est encore colossal. Déplacer un tel colosse ne se fait pas en un claquement de doigts. Au moins, l’aptitude de la blonde a le mérite d’énormément nous aider. En immobilisant le golem, elle nous fait gagner un temps plus que précieux. Elle vient même renforcer les matériaux pour ensuite faire rouler la créature. Entre son précieux don et la capacité pour porter qu’a Fael, il faut reconnaitre qu’Ivara aide énormément dans cette entreprise.
S’ensuit des discussions avec les bâtisseurs et Sileas va plutôt essayer d’aider ailleurs. De mon côté, je n’ai plus grand-chose à faire, beaucoup d’ouvriers et hommes costauds venant plutôt prêter mains fortes. Malgré mon métier, je suis loin d’avoir le gabarit pour tirer une créature de plusieurs tonnes. Finalement j’ai presque l’impression de devenir gênante au milieu de tout ce monde et décide de me mettre en retrait. Nos familiers se sont installés confortablement dans un rare coin d’ombre, les gloobies sagement surveillés par mon dragon et tous essayant de profiter de la fraicheur que dégage Saïph.
Je me décide à embarquer la blonde avec moi, elle a beaucoup fait et doit au moins être fatiguée mentalement d’avoir tant fait. La majorité des capacités magiques ont un contrecoup sur le corps ou l’esprit, il est normal de s’inquiéter pour l’état de la demoiselle.
« Ivara ? Que dirais-tu d’une petite pause ? Tu as fait énormément et je ne crois pas que l’une de nous puisse avoir une quelconque utilité pour le moment… »
Attendant une confirmation de la blonde, je viens toutefois récupérer mes familiers ainsi que le glooby de Sileas. J’irais bien rendre ce dernier à son propriétaire qui apprécierait sûrement grandement sa présence, mais il semble que les quatre limaces -y compris celle d’Ivara- se sont soudainement entichées de Pyxidis.
« Pixie, je suis de retour. Vous avez été sages ? »
*Tout le monde sage. Marchands donner à manger !*
Un sourire étire mes traits à la réponse mentale. Mon dragon vient se poser sur mon épaule avant d’observer Ivara.
*Sang ?*
Je cligne de l’œil avant de regarder la blonde et voir les taches sur ses vêtements. Elle est blessée ? Sans attendre, je me précipite sur elle, cherchant l’endroit où elle a pu se faire mal pour se tâcher ainsi.
« Tu es blessée ? Tu as du sang ! Laisse-moi regarder. J’ai une capacité qui permet de soigner. Ça fonctionne comme une potion de soin, c’est pas très agréable, mais c’est efficace et ne fait pas mal. »
Visiblement, cette idée ne plait guère à la demoiselle qui essaye d’échapper brusquement à mon contact. Je suis un peu surprise de sa réaction, mais ne la force pas plus. Je m’apprête à m’excuser de mon geste, quand finalement elle semble se détendre légèrement et me montrer ses mains. J’essaye de ne pas la toucher plus que nécessaire, observant juste les dégâts sur ses mains.
« J’aurais juste besoin de tenir une de tes mains. Promis, je ne vais pas toucher la blessure, je ne veux pas te faire mal. »
Quand elle accepte, je viens délicatement prendre sa main dans la mienne. Je n’attends pas plus et active mon bracelet pour utiliser une partie de l’énergie emmagasinée en moi, venant régénérer la peau de la blonde jusqu’à ce plus qu’aucune trace ne soit visible sur ses paumes. Certes cela me fatigue légèrement, la sensation est particulièrement désagréable, comme des fourmis parcourant mes mains et je serre les dents en ressentant sa douleur. Mais tout ceci n’est rien comparé à ce que j’ai déjà dû endurer et j’ai encore de l’énergie à revendre.
Le soin terminé, je relâche la blonde dès que mon bracelet se désactive, la laissant constater que sa peau s’est comme régénérée, ne laissant que des fines cicatrices par endroit. Je n’ai pas le temps de dire « ouf » qu’un habitant s’approche de nous pour s’adresser à moi de manière presque timide.
« Excusez-moi… En passant, j’ai entendu et vu que vous avez un don pour soigner les gens. Malheureusement, il y a eu des blessés dans les bâtiments que l’on a vidés. Vous pensez que vous pourriez venir nous aider ? »
Un peu décontenancée par cette demande, je bafouille sans trop réfléchir.
« Euh… Oui, sûrement…
- Venez vite ! On a une personne avec une jambe cassée qui aurait besoin d’aide… Nous sommes en pénurie de potions et le médecin présent habituellement est absent. Vous pouvez venir aider aussi. On a plusieurs blessés légers à gérer. »
La blonde est donc aussi invitée à venir, mais l’homme se contente de me trainer jusqu’à une petite tente non loin, la laissant choisir ce qu’elle souhaite faire. De ce que je comprends des explications données en chemin, le choc du golem percutant les deux bâtiments a créé plusieurs dégâts à l’intérieur. Des meubles sont tombés et beaucoup de résidents étaient chez eux pour se protéger de la chaleur. Heureusement, beaucoup n’ont que des blessures légères, des égratignures à nettoyer avec de l’eau et ce genre de choses.
« Vous dites qu’il y a une personne avec la jambe cassée… Il y a beaucoup de blessés graves ?
- Non, par chance ! Je crois que c’est le plus grave et avec cette chaleur nous avons peur que cela s’infecte rapidement. Un meuble lui serait tombé dessus avec le choc. Nous avons aussi quelques chevilles foulées ou tordues. En voulant sortir rapidement, certains se sont trop empressés dans les escaliers et ce genre de choses. Pour l’instant, nous les aidons en les faisant tremper les chevilles dans de l’eau fraiche. Vous pouvez aussi les guérir ?
- Je ne pense pas. Je suis limitée en énergie.
- Je comprends… C’est dommage. »
Nous entrons dans ce qui ressemble à un emport’tout qui a été déployé pour s’occuper des blessés les plus graves. D’un côté, je repère plusieurs personnes, les pieds dans l’eau. On me traine plutôt derrière des draps que l’on a étendus pour isoler la personne gravement blessée. Il y a beaucoup de sang, une petite fille à qui on a placé un morceau de bois entre les dents et qui a visiblement beaucoup pleuré et hurlé de douleur.
« Elle avait une fracture ouverte… Heureusement, on a déjà pu remettre l’os. C’était vraiment moche à voir. »
Je n’ose pas imaginer et je viens me placer à côté de la petite, prenant sa main en essayant d’avoir un air rassurant.
« Bonjour, je m’appelle Sia. Je suis là pour soigner ta jambe. Je te préviens, ça va faire mal, mais ça ira vite mieux. Tu mords aussi fort que tu peux quand ça fait mal, et ne te retiens pas de crier. Tu peux aussi serrer ma main. D’accord ? Je compte jusqu’à trois avant d’y aller. »
La main portant mon bracelet vient se poser sur le mollet de la petite, près de sa blessure. Mon bracelet s’active rapidement et vient la mordre, mais j’attends son accord et le décompte avant d’utiliser mon énergie. J’anticipe déjà la douleur, mais ça ira, je suis bien plus solide que cela.
S’ensuit des discussions avec les bâtisseurs et Sileas va plutôt essayer d’aider ailleurs. De mon côté, je n’ai plus grand-chose à faire, beaucoup d’ouvriers et hommes costauds venant plutôt prêter mains fortes. Malgré mon métier, je suis loin d’avoir le gabarit pour tirer une créature de plusieurs tonnes. Finalement j’ai presque l’impression de devenir gênante au milieu de tout ce monde et décide de me mettre en retrait. Nos familiers se sont installés confortablement dans un rare coin d’ombre, les gloobies sagement surveillés par mon dragon et tous essayant de profiter de la fraicheur que dégage Saïph.
Je me décide à embarquer la blonde avec moi, elle a beaucoup fait et doit au moins être fatiguée mentalement d’avoir tant fait. La majorité des capacités magiques ont un contrecoup sur le corps ou l’esprit, il est normal de s’inquiéter pour l’état de la demoiselle.
« Ivara ? Que dirais-tu d’une petite pause ? Tu as fait énormément et je ne crois pas que l’une de nous puisse avoir une quelconque utilité pour le moment… »
Attendant une confirmation de la blonde, je viens toutefois récupérer mes familiers ainsi que le glooby de Sileas. J’irais bien rendre ce dernier à son propriétaire qui apprécierait sûrement grandement sa présence, mais il semble que les quatre limaces -y compris celle d’Ivara- se sont soudainement entichées de Pyxidis.
« Pixie, je suis de retour. Vous avez été sages ? »
*Tout le monde sage. Marchands donner à manger !*
Un sourire étire mes traits à la réponse mentale. Mon dragon vient se poser sur mon épaule avant d’observer Ivara.
*Sang ?*
Je cligne de l’œil avant de regarder la blonde et voir les taches sur ses vêtements. Elle est blessée ? Sans attendre, je me précipite sur elle, cherchant l’endroit où elle a pu se faire mal pour se tâcher ainsi.
« Tu es blessée ? Tu as du sang ! Laisse-moi regarder. J’ai une capacité qui permet de soigner. Ça fonctionne comme une potion de soin, c’est pas très agréable, mais c’est efficace et ne fait pas mal. »
Visiblement, cette idée ne plait guère à la demoiselle qui essaye d’échapper brusquement à mon contact. Je suis un peu surprise de sa réaction, mais ne la force pas plus. Je m’apprête à m’excuser de mon geste, quand finalement elle semble se détendre légèrement et me montrer ses mains. J’essaye de ne pas la toucher plus que nécessaire, observant juste les dégâts sur ses mains.
« J’aurais juste besoin de tenir une de tes mains. Promis, je ne vais pas toucher la blessure, je ne veux pas te faire mal. »
Quand elle accepte, je viens délicatement prendre sa main dans la mienne. Je n’attends pas plus et active mon bracelet pour utiliser une partie de l’énergie emmagasinée en moi, venant régénérer la peau de la blonde jusqu’à ce plus qu’aucune trace ne soit visible sur ses paumes. Certes cela me fatigue légèrement, la sensation est particulièrement désagréable, comme des fourmis parcourant mes mains et je serre les dents en ressentant sa douleur. Mais tout ceci n’est rien comparé à ce que j’ai déjà dû endurer et j’ai encore de l’énergie à revendre.
Le soin terminé, je relâche la blonde dès que mon bracelet se désactive, la laissant constater que sa peau s’est comme régénérée, ne laissant que des fines cicatrices par endroit. Je n’ai pas le temps de dire « ouf » qu’un habitant s’approche de nous pour s’adresser à moi de manière presque timide.
« Excusez-moi… En passant, j’ai entendu et vu que vous avez un don pour soigner les gens. Malheureusement, il y a eu des blessés dans les bâtiments que l’on a vidés. Vous pensez que vous pourriez venir nous aider ? »
Un peu décontenancée par cette demande, je bafouille sans trop réfléchir.
« Euh… Oui, sûrement…
- Venez vite ! On a une personne avec une jambe cassée qui aurait besoin d’aide… Nous sommes en pénurie de potions et le médecin présent habituellement est absent. Vous pouvez venir aider aussi. On a plusieurs blessés légers à gérer. »
La blonde est donc aussi invitée à venir, mais l’homme se contente de me trainer jusqu’à une petite tente non loin, la laissant choisir ce qu’elle souhaite faire. De ce que je comprends des explications données en chemin, le choc du golem percutant les deux bâtiments a créé plusieurs dégâts à l’intérieur. Des meubles sont tombés et beaucoup de résidents étaient chez eux pour se protéger de la chaleur. Heureusement, beaucoup n’ont que des blessures légères, des égratignures à nettoyer avec de l’eau et ce genre de choses.
« Vous dites qu’il y a une personne avec la jambe cassée… Il y a beaucoup de blessés graves ?
- Non, par chance ! Je crois que c’est le plus grave et avec cette chaleur nous avons peur que cela s’infecte rapidement. Un meuble lui serait tombé dessus avec le choc. Nous avons aussi quelques chevilles foulées ou tordues. En voulant sortir rapidement, certains se sont trop empressés dans les escaliers et ce genre de choses. Pour l’instant, nous les aidons en les faisant tremper les chevilles dans de l’eau fraiche. Vous pouvez aussi les guérir ?
- Je ne pense pas. Je suis limitée en énergie.
- Je comprends… C’est dommage. »
Nous entrons dans ce qui ressemble à un emport’tout qui a été déployé pour s’occuper des blessés les plus graves. D’un côté, je repère plusieurs personnes, les pieds dans l’eau. On me traine plutôt derrière des draps que l’on a étendus pour isoler la personne gravement blessée. Il y a beaucoup de sang, une petite fille à qui on a placé un morceau de bois entre les dents et qui a visiblement beaucoup pleuré et hurlé de douleur.
« Elle avait une fracture ouverte… Heureusement, on a déjà pu remettre l’os. C’était vraiment moche à voir. »
Je n’ose pas imaginer et je viens me placer à côté de la petite, prenant sa main en essayant d’avoir un air rassurant.
« Bonjour, je m’appelle Sia. Je suis là pour soigner ta jambe. Je te préviens, ça va faire mal, mais ça ira vite mieux. Tu mords aussi fort que tu peux quand ça fait mal, et ne te retiens pas de crier. Tu peux aussi serrer ma main. D’accord ? Je compte jusqu’à trois avant d’y aller. »
La main portant mon bracelet vient se poser sur le mollet de la petite, près de sa blessure. Mon bracelet s’active rapidement et vient la mordre, mais j’attends son accord et le décompte avant d’utiliser mon énergie. J’anticipe déjà la douleur, mais ça ira, je suis bien plus solide que cela.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1314MESSAGES : 831COULEUR : #C72C48Ivara Streÿk& Inaros
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Elle frissonnait encore à cause de toutes les émotions contradictoires qu’elle avait ressenti lorsque l’aventurière à la fleur s’était approchée d’elle pour la soigner. Elle n’avait rien voulu montrer et encore moins se faire toucher. Pourtant, lorsqu’elle pliait et dépliait ses doigts, sans ressentir la moindre gêne ou douleur, elle se disait qu’elle avait fait le bon choix et elle ressentait un élan de gratitude pour la guérisseuse. Ivara avait fait un signe de tête à Sia, pour lui indiquer qu’elle ne la suivrait pas. Elle ne pouvait pas soigner et elle ne pouvait plus utiliser son pouvoir pour le moment mais elle pouvait se rendre utile ailleurs.
- Dis maman, quoi faire ? Faël porter trucs lourds, lourds !
- C’est bien, mon grand. On va aller voir du côté de ce bâtiment s’il n’y a pas besoin d’aide. Peut-être que d’autres personnes sont encore coincées dans les décombres ?
- D’accord ! Faël suivre maman.
Sa relation avec ce golem de verre n’avait de cesse d’alimenter son instabilité mentale, mais elle ne s’en préoccupait guère. Ce qu’elle voulait vérifier, à présent, c’est que personne d’autres n’était coincé sous les décombres. Elle s’approcha de l’édifice le plus imposant, en grande partie détruit, et s’approcha du petit groupe qui s’occupait du déblaiement. Ils l’informèrent rapidement de la situation et de ce qu’ils essayaient de faire, c’est-à-dire extraire un très gros morceau -de ce qui avait dû être un plafond- en essayant de faire le moins de victimes possibles. On entendait, très distinctement, plusieurs voix qui venaient d’en-dessous. Ni une, ni deux, Ivara demanda à Faël de s’en occuper. Le golem de verre n’hésita pas un seul instant. Il se servit des articulations qu’elle lui avait conféré à sa création pour soulever, avec l’aide de tout le reste du groupe et de la sculptrice, le morceau qui gênait l’accès aux potentiels blessés. Ivara était bien contente que Sia ait guéri ses mains. Autrement, elle aurait dû rester sur le côté. Son coup d'œil expert lui indiqua que le corps de Faël commençait à s’user. Il ne pourrait bientôt plus leur être d’aucune utilité. Elle refusait de le voir souffrir et de le contraindre à porter des charges lourdes jusqu’à ce qu’il se brise. Elle voulait aussi maximiser son rendement. Alors, peut-être, et c’était bien un peut-être, trouverait-elle un juste équilibre entre ces deux volontés contraires qui bataillaient dans son esprit ?
Soudain, des élans de joie. Ils avaient réussi. Elle tendit l’une de ses mains vers l’un des blessés pour l’aider à remonter. Il n’y avait aucun blessé grave et aucune mort à regretter sous ce décombre-ci. Un soupir de soulagement lui échappa. Même si elle était habituée à ce genre de sinistres spectacles, elle préférait toujours ne pas avoir à y faire face. Elle ordonna ensuite à Faël de la suivre. Ils s’approchèrent d’un autre groupe, dans lequel se trouvait l’autre aventurier aux cheveux blonds. Sileas.
- Qu’est-ce que vous êtes en train de faire ? demanda-t-elle, un peu suspicieuse en les voyant taper dans la cuirasse du géant. C’est pour l’affaiblir ?
Elle n’avait pas encore remarqué les encoches, mais elle vit d’autres hommes arriver avec plusieurs matériaux sous les bras. Ils commencèrent à les empiler les uns avec les autres, jusqu’à former…
- … Oh ! Un échafaudage.
Et un système de levage très ingénieux qui était amené à proximité d’eux.
- Par chance, on avait laissé un de nos systèmes pas très loin. On construisait dans cette zone-ci, déclara l’un des gars en pointant du doigt une direction au sud.
Ivara n’y comprenait pas grand-chose, mais elle était certaine qu’ils feraient tous des merveilles. Elle se tourna une nouvelle fois vers Sileas, souriante. Leur entreprise avançait, et elle avançait vite et bien.
- Dès qu’il y aura besoin de tirer, faites-moi signe. Votre amie a été appelée, là-bas, pour soigner !
Elle montra l’une des tentes, bien plus loin, qui avait été conçue -sûrement magiquement- et dans laquelle entraient et sortaient beaucoup trop de personnes. De son côté, elle allait devoir demander à Faël de rentrer dormir. Le pauvre avait déjà beaucoup donné, entre le début de la journée et les événements surprises qui les avaient attendus en rentrant au campement.
- Maman, sommeil… commençait-il d’ailleurs à répéter, juste derrière elle.
- Dis maman, quoi faire ? Faël porter trucs lourds, lourds !
- C’est bien, mon grand. On va aller voir du côté de ce bâtiment s’il n’y a pas besoin d’aide. Peut-être que d’autres personnes sont encore coincées dans les décombres ?
- D’accord ! Faël suivre maman.
Sa relation avec ce golem de verre n’avait de cesse d’alimenter son instabilité mentale, mais elle ne s’en préoccupait guère. Ce qu’elle voulait vérifier, à présent, c’est que personne d’autres n’était coincé sous les décombres. Elle s’approcha de l’édifice le plus imposant, en grande partie détruit, et s’approcha du petit groupe qui s’occupait du déblaiement. Ils l’informèrent rapidement de la situation et de ce qu’ils essayaient de faire, c’est-à-dire extraire un très gros morceau -de ce qui avait dû être un plafond- en essayant de faire le moins de victimes possibles. On entendait, très distinctement, plusieurs voix qui venaient d’en-dessous. Ni une, ni deux, Ivara demanda à Faël de s’en occuper. Le golem de verre n’hésita pas un seul instant. Il se servit des articulations qu’elle lui avait conféré à sa création pour soulever, avec l’aide de tout le reste du groupe et de la sculptrice, le morceau qui gênait l’accès aux potentiels blessés. Ivara était bien contente que Sia ait guéri ses mains. Autrement, elle aurait dû rester sur le côté. Son coup d'œil expert lui indiqua que le corps de Faël commençait à s’user. Il ne pourrait bientôt plus leur être d’aucune utilité. Elle refusait de le voir souffrir et de le contraindre à porter des charges lourdes jusqu’à ce qu’il se brise. Elle voulait aussi maximiser son rendement. Alors, peut-être, et c’était bien un peut-être, trouverait-elle un juste équilibre entre ces deux volontés contraires qui bataillaient dans son esprit ?
Soudain, des élans de joie. Ils avaient réussi. Elle tendit l’une de ses mains vers l’un des blessés pour l’aider à remonter. Il n’y avait aucun blessé grave et aucune mort à regretter sous ce décombre-ci. Un soupir de soulagement lui échappa. Même si elle était habituée à ce genre de sinistres spectacles, elle préférait toujours ne pas avoir à y faire face. Elle ordonna ensuite à Faël de la suivre. Ils s’approchèrent d’un autre groupe, dans lequel se trouvait l’autre aventurier aux cheveux blonds. Sileas.
- Qu’est-ce que vous êtes en train de faire ? demanda-t-elle, un peu suspicieuse en les voyant taper dans la cuirasse du géant. C’est pour l’affaiblir ?
Elle n’avait pas encore remarqué les encoches, mais elle vit d’autres hommes arriver avec plusieurs matériaux sous les bras. Ils commencèrent à les empiler les uns avec les autres, jusqu’à former…
- … Oh ! Un échafaudage.
Et un système de levage très ingénieux qui était amené à proximité d’eux.
- Par chance, on avait laissé un de nos systèmes pas très loin. On construisait dans cette zone-ci, déclara l’un des gars en pointant du doigt une direction au sud.
Ivara n’y comprenait pas grand-chose, mais elle était certaine qu’ils feraient tous des merveilles. Elle se tourna une nouvelle fois vers Sileas, souriante. Leur entreprise avançait, et elle avançait vite et bien.
- Dès qu’il y aura besoin de tirer, faites-moi signe. Votre amie a été appelée, là-bas, pour soigner !
Elle montra l’une des tentes, bien plus loin, qui avait été conçue -sûrement magiquement- et dans laquelle entraient et sortaient beaucoup trop de personnes. De son côté, elle allait devoir demander à Faël de rentrer dormir. Le pauvre avait déjà beaucoup donné, entre le début de la journée et les événements surprises qui les avaient attendus en rentrant au campement.
- Maman, sommeil… commençait-il d’ailleurs à répéter, juste derrière elle.
Image de profil : Succès : Cristaux : 2882MESSAGES : 964COULEUR : #07B9A7Sileas EndalarAventurier
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Les travaux sont éreintants et progressent doucement. Hélas pour le blond, dans cette situation, la seule chose qu'il peut faire pour aider est d'essayer d'en abattre le maximum. Peu à peu les encoches prennent formes. C'est clairement insuffisant si ils souhaitent percer sa carapace, mais assez pour servir d'appui et de point d'immobilisation. Nul signe de Sia, et finalement c'est la spécialiste en verre qui finit par se rapprocher de l'aventurier pour lui adresser la parole. Cela sert pour le borgne de pause alors qu'il pivote vers la femme pour se rapprocher d'elle, se passant une main sur le front pour en essuyer la sueur qui se fait un peu trop présente.
-"Je me disais bien que je ne la voyais pas dans le coin. J'espère en tout cas que ça va aller, son Don n'est pas sans contrecoup. Vous allez bien, vous aussi ?"
Une fois les quelques politesses échangées, Sileas retourne à son travail. C'est long, terriblement long. Ce genre de labeur qui fait défiler les heures sans les voir, mais qui prennent leur tribut sur le corps. Une fois les encoches terminées, c'est l'heure d'installer les échafaudages. L'équivalent de presque trois étages sont montés assez rapidement, arrivant jusqu'au torse de la créature. Cette dernière est toujours immobilisée, et entre le verre d'Ivara, les divers liens et désormais les renforts de bois et de cordages qui lui enserrent les jambes et les bras, le Golem n'a clairement plus l'inertie nécéssaire pour causer des dégâts autres que par son simple poids. Parfois, il essaye de remuer les jambes, sans succès, ou les épaules, n'arrivant à faire que quelques centimètres avant d'être stoppé net dans sa course. A chaque fois, une équipe s'occupe de vérifier la solidité de la structure et de resserrer les liens, pour s'assurer que tout tient le choc, avant de laisser le personnel reprendre son travail. Nul n'a envie d'être sous un effondrement, ou pire encore, sous la créature si jamais elle venait à basculer.
Et plus d'une fois durant les heures, qui défilent au rythme du soleil traçant sa route ascendante puis désormais descendante, des alertes ont été levées. Heureusement pour les équipes, tout se déroule bien. L'aventurier ignore ce qu'il se passe ailleurs, ne croisant que très brièvement ses deux collègues et ayant à peine le temps de leur parler. Chacun semble pris à ses occupations, ou alors des rotations ont été décidées, et les deux femmes ayant déjà plus que fait leur part durant le premier acte de cette opération de sauvetage profitent d'un repos bien mérité avant d'avoir besoin de leurs talents à nouveau. Mais cette question sort vite de la tête de Sileas, dont le seul réel regret est de ne pas avoir Saïph sous la main. Avec cette chaleur et l'exercice physique, la fraicheur serait bienvenue. hélas, la petite limace enchantée est déjà fort occupée avec tous les familiers s'agglutinant autour de lui pour profiter de l'aura qu'il dégage. Et le jeune en charge des stocks d'eau en tire parti, étant donné qu'il lui verse régulièrement de l'eau dessus pour former des glaçons qu'il remet dans le tonneau ensuite, histoire de garder une eau, à défaut de froide, buvable.
-"On est bons, l’échafaudage est en place, et les grues sont prêtes à soulever le Golem pour le basculer. Si vous n'êtes pas immédiatement utile, reculez un peu, on ne sait pas ce qu'il va se passer. Avant d'entamer les opérations, vous avez une dernière idée à proposer ?"
Enfin la phrase que beaucoup de monde attendait de la part de René, qui supervise les opérations depuis le début de cette histoire. Pas mal d'ouvriers et d'ingénieurs sont épuisés, d'avoir du démonter en urgence un chantier pour le réinstaller ici, et préparer les manœuvres permettant de faire tomber la créature au sol. Bien sur, en parlant, ce dernier s'adresse surtout au trio d'étrangers qui les aide depuis le début. Sia à su aider les blessés, et le Don d'Ivara se montre plus qu'utile depuis le début, presque vital. Sileas pour sa part se passe une main sur la joue, récupérant un peu alors qu'il sent ses muscles le tirer. Hélas, le travail ne fait que commencer, car si ils arrivent à allonger le Golem, il faudra ensuite le tirer. Et même si le système de roulement semble au point, déplacer autant de tonnes ne sera pas une partie de plaisir. Mais avant d'en arriver la, il faut déjà réussir à hisser la créature sur son nouveau support et la maintenir.
-"On peut toujours récupérer les cordes enchantées et remplacer celles actuellement présentes sur les grues avec ces dernières, au moins on ne risque pas de les voir céder et on pourra plus facilement les récupérer pour le saucissonner ensuite. Maintenant une question, une fois sorti de la ville, on fait comment pour s'assurer qu'il n'y rentre pas directement de nouveau ?"
Toujours la pour soulever les points problématiques, le blond se masse lentement les tempes en réfléchissant à ce problème qui fait soulever quelques questions parmi les ingénieurs. Même si la plupart sont à se dire qu'il vaut mieux attendre de voir une fois la première étape terminée et de ne pas dresser des plans sur la comète, il est sur que s'assurer de ne pas devoir recommencer la semaine prochaine est un point important...
-"Je me disais bien que je ne la voyais pas dans le coin. J'espère en tout cas que ça va aller, son Don n'est pas sans contrecoup. Vous allez bien, vous aussi ?"
Une fois les quelques politesses échangées, Sileas retourne à son travail. C'est long, terriblement long. Ce genre de labeur qui fait défiler les heures sans les voir, mais qui prennent leur tribut sur le corps. Une fois les encoches terminées, c'est l'heure d'installer les échafaudages. L'équivalent de presque trois étages sont montés assez rapidement, arrivant jusqu'au torse de la créature. Cette dernière est toujours immobilisée, et entre le verre d'Ivara, les divers liens et désormais les renforts de bois et de cordages qui lui enserrent les jambes et les bras, le Golem n'a clairement plus l'inertie nécéssaire pour causer des dégâts autres que par son simple poids. Parfois, il essaye de remuer les jambes, sans succès, ou les épaules, n'arrivant à faire que quelques centimètres avant d'être stoppé net dans sa course. A chaque fois, une équipe s'occupe de vérifier la solidité de la structure et de resserrer les liens, pour s'assurer que tout tient le choc, avant de laisser le personnel reprendre son travail. Nul n'a envie d'être sous un effondrement, ou pire encore, sous la créature si jamais elle venait à basculer.
Et plus d'une fois durant les heures, qui défilent au rythme du soleil traçant sa route ascendante puis désormais descendante, des alertes ont été levées. Heureusement pour les équipes, tout se déroule bien. L'aventurier ignore ce qu'il se passe ailleurs, ne croisant que très brièvement ses deux collègues et ayant à peine le temps de leur parler. Chacun semble pris à ses occupations, ou alors des rotations ont été décidées, et les deux femmes ayant déjà plus que fait leur part durant le premier acte de cette opération de sauvetage profitent d'un repos bien mérité avant d'avoir besoin de leurs talents à nouveau. Mais cette question sort vite de la tête de Sileas, dont le seul réel regret est de ne pas avoir Saïph sous la main. Avec cette chaleur et l'exercice physique, la fraicheur serait bienvenue. hélas, la petite limace enchantée est déjà fort occupée avec tous les familiers s'agglutinant autour de lui pour profiter de l'aura qu'il dégage. Et le jeune en charge des stocks d'eau en tire parti, étant donné qu'il lui verse régulièrement de l'eau dessus pour former des glaçons qu'il remet dans le tonneau ensuite, histoire de garder une eau, à défaut de froide, buvable.
-"On est bons, l’échafaudage est en place, et les grues sont prêtes à soulever le Golem pour le basculer. Si vous n'êtes pas immédiatement utile, reculez un peu, on ne sait pas ce qu'il va se passer. Avant d'entamer les opérations, vous avez une dernière idée à proposer ?"
Enfin la phrase que beaucoup de monde attendait de la part de René, qui supervise les opérations depuis le début de cette histoire. Pas mal d'ouvriers et d'ingénieurs sont épuisés, d'avoir du démonter en urgence un chantier pour le réinstaller ici, et préparer les manœuvres permettant de faire tomber la créature au sol. Bien sur, en parlant, ce dernier s'adresse surtout au trio d'étrangers qui les aide depuis le début. Sia à su aider les blessés, et le Don d'Ivara se montre plus qu'utile depuis le début, presque vital. Sileas pour sa part se passe une main sur la joue, récupérant un peu alors qu'il sent ses muscles le tirer. Hélas, le travail ne fait que commencer, car si ils arrivent à allonger le Golem, il faudra ensuite le tirer. Et même si le système de roulement semble au point, déplacer autant de tonnes ne sera pas une partie de plaisir. Mais avant d'en arriver la, il faut déjà réussir à hisser la créature sur son nouveau support et la maintenir.
-"On peut toujours récupérer les cordes enchantées et remplacer celles actuellement présentes sur les grues avec ces dernières, au moins on ne risque pas de les voir céder et on pourra plus facilement les récupérer pour le saucissonner ensuite. Maintenant une question, une fois sorti de la ville, on fait comment pour s'assurer qu'il n'y rentre pas directement de nouveau ?"
Toujours la pour soulever les points problématiques, le blond se masse lentement les tempes en réfléchissant à ce problème qui fait soulever quelques questions parmi les ingénieurs. Même si la plupart sont à se dire qu'il vaut mieux attendre de voir une fois la première étape terminée et de ne pas dresser des plans sur la comète, il est sur que s'assurer de ne pas devoir recommencer la semaine prochaine est un point important...
Image de profil : Succès : Cristaux : 2484MESSAGES : 446COULEUR : #A0C8F5Sia ZmeïShe's single now :mus:
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« On y a déjà réfléchi… On pense qu’il faudrait construire un mur ou un rempart autour du campement. Plusieurs problématiques se posent : les matériaux, l’expansion de la ville avec le temps et le fait que nous n’empêcherons pas d’autres golems de rentrer dedans. En attendant, on doit juste s’assurer de diriger ce gars-là dans la direction inverse de notre ville quand on va le relâcher. Ou juste le laisser sur le dos en attendant de voir ce qu’il se passe… Nous verrons bien une fois qu’on l’a sorti du là. »
Voilà ce que j’entends quand je reviens rejoindre les équipes qui semblent s’activer à installer le golem sur son système de roulage. Les dernières heures ont été particulièrement dures pour moi. J’ai utilisé la totalité de mon énergie pour soigner la petite fille ainsi que quelques autres blessés. Je me suis démenée pour aider les équipes de soigneurs autant que je le pouvais. Évidemment, le contrecoup a été plutôt violent, me faisant presque tomber de fatigue quand j’ai fini. Heureusement, l’équipe sur place a été tellement reconnaissante que l’on m’a laissé emprunter un lit de secours pour me reposer le temps de pouvoir à nouveau aider.
Après cela, j’ai passé mon temps à aider à soigner les blessés et nettoyer diverses blessures. Autant dire que je suis plutôt épuisée et que la pâleur de mon visage ainsi que mes cernes doivent le montrer. Je préfère ne pas me montrer faible et simplement rejoindre le petit groupe qui ‘est formé avec Sileas et ses questions pertinentes ainsi qu’Ivara qui ne semble plus accompagnée de son petit golem.
Pyxidis vient me rejoindre, emmenant avec lui toutes nos limaces qui sont restées avec lui pendant tout ce temps. Veillant à rendre son glooby à la blonde et son glaçon vivant à mon ami, je viens ensuite féliciter mentalement mon dragon miniature. Mes propres limaces viennent me baver affectueusement dessus, comme si je leur avais manqué ou qu’ils s’inquiètent tous de mon état. Seul mon dragon exprime clairement son inquiétude dans son esprit, mais je me contente de le rassurer avec des grattouilles et des mots doux.
« Vous pourriez sûrement faire une demande pour des enchanteurs ou scientifiques. Si vous arrivez à construire un mur, je suis sûre que de nombreux spécialistes seraient heureux d’expérimenter des moyens de détourner les golems de leurs chemins ou développer des façons de renforcer un mur pour leur résister. »
Mon apparition parait surprendre quelques ouvriers qui ne m’ont pas vu de l’après-midi. C’est comme si un fantôme apparaissait soudainement, seul le petit sourire que j’étire leur indique que non, malgré ma pâleur, je suis bien vivante. Ma fleur est tombée suite à l’abus de mon pouvoir, un cache-œil la remplaçant et je vois bien que René met un petit moment à ainsi me remettre. Quand il y arrive, je vois bien sur ses traits qu’il se remémore soudainement mes actions de plus tôt dans la journée.
Désormais, le début de soirée est là, mais il s’annonce encore plusieurs heures de travail avant de pouvoir en finir avec ce golem. Le maître de chantier semble réfléchir longuement à ce que chacun a pu apporter. Tout le monde est fatigué, mais le plus difficile arrive maintenant. Il faut encore tirer le golem hors de la ville pour que chacun puisse rentrer l’esprit tranquille. Comme pour souligner cela, René vient s’installer sur une caisse installée non loin pour pouvoir surplomber le chantier. L’homme se racle un instant la gorge, récupérant un objet qui parait pouvoir amplifier sa voix. Après un petit essai, il fait sa petite annonce.
« Mesdames, Messieurs. Le golem s’étant coincé dans le centre du campement ce matin va dorénavant être déplacé pour être sorti de la ville. Je vous demanderais de bien vouloir dégager les rues qui seront traversées autant que possible pour éviter tout accident. Si vous vous sentez de participer à la poussée du golem, je vous prie de rejoindre les équipes qui sont en train de s’installer près du golem. Nous commencerons à tirer d'ici à vingt minutes ! »
Enfin, la dernière étape de ce chantier est annoncée. Je ne peux m’empêcher de pousser un léger soupir de soulagement. Bien que fatiguée, j’ai encore envie d’aider comme je le peux. Je viens donc m’attacher les cheveux en un chignon haut pour qu’aucune mèche ne vienne me déranger. Je récupère mon sac sans fond pour boire à ma gourde fontaine contenue à l’intérieur. Quand c’est fait, je viens confier le sac à mon dragon miniature.
*Pixie, je vais encore aider. Je peux te confier les gloobies et mon sac ?*
*Oui ! Pixie grand ! Pixie protéger ‘Rion et ‘Kaa !*
Un sourire étire mes traits alors que je viens caresser le crâne du petit dragon blanc. Je le laisse en compagnie de mes affectueuses limaces et de mon sac avant de rejoindre les groupes se formant au niveau de différents cordages. Nos cordes enchantées ont été déplacées pour maintenant servir à tirer la créature de pierre. Au moins cinq équipes s’organisent et se préparent pour tirer le golem, une au niveau de sa tête et deux autres à chaque bras. Trois autres équipes se forment pour pousser la créature au niveau de ses jambes et de son tronc.
Voyant du coin de l’œil Sileas s’approchant de moi, je lui offre un sourire. Même si mon état n’est pas optimal, même presque inquiétant, j’arrive à offrir une expression plutôt rassurante.
« Tu sembles avoir beaucoup fait pendant mon absence. Et on dirait que tu es aussi heureux de retrouver Saïph ! Personnellement, je vais encore aider à sortir le golem tant que j’ai de l’énergie. Après ça on devra se trouver un endroit ou manger et dormir, je sens que je vais être épuisée… »
Je ne sais pas si mon ami se sent d’encore faire de l’effort physique après tout ce qu’il a déjà fait. S’il est trop fatigué, je n’ai qu’à lui demander de nous trouver de quoi nous héberger pour ce soir. Voyant ensuite la blonde non loin, je me permets de l’accoster.
« Est-ce que vos blessures ont pu être complètement soignées ? Malheureusement, je ne peux pas faire mieux, mais sachez que je suis contente d’avoir pu vous aider. Grâce à vous, je pense que tout le monde ici a gagné beaucoup de temps et que beaucoup vous sont redevables pour ce que vous avez fait. Alors, merci Ivara pour votre participation. »
Comme ma mère et Emerald m’ont appris à le faire devant un membre de la noblesse, je viens faire une légère révérence à la demoiselle. Une main sur le cœur, l’autre relevant légèrement le bas de ma tenue, je baisse la tête en fermant les yeux et en pliant les genoux. Je me redresse ensuite pour la regarder et lui offrir un sourire.
« Je vais personnellement encore aider un peu ici, mais je pense que vous comme votre petit golem avez beaucoup fait. Personne ne vous en voudra d’aller vous reposer. Et je parie qu’il y aura sûrement encore à faire dans les prochains jours… »
Même si le golem risque d’être sorti de la ville dans la soirée, il y aura encore demain à s’assurer que ce dernier ne s’approche plus du campement. Il faudra aussi ranger tout ce qui a été déployé aujourd’hui pour que chacun puisse reprendre sa vie. Ensuite, il y aura les constructions à réparer, les personnes ayant perdu leur logement à reloger et bien d’autres choses. Pour qui souhaite aider, beaucoup de travail sera à disposition…
Voilà ce que j’entends quand je reviens rejoindre les équipes qui semblent s’activer à installer le golem sur son système de roulage. Les dernières heures ont été particulièrement dures pour moi. J’ai utilisé la totalité de mon énergie pour soigner la petite fille ainsi que quelques autres blessés. Je me suis démenée pour aider les équipes de soigneurs autant que je le pouvais. Évidemment, le contrecoup a été plutôt violent, me faisant presque tomber de fatigue quand j’ai fini. Heureusement, l’équipe sur place a été tellement reconnaissante que l’on m’a laissé emprunter un lit de secours pour me reposer le temps de pouvoir à nouveau aider.
Après cela, j’ai passé mon temps à aider à soigner les blessés et nettoyer diverses blessures. Autant dire que je suis plutôt épuisée et que la pâleur de mon visage ainsi que mes cernes doivent le montrer. Je préfère ne pas me montrer faible et simplement rejoindre le petit groupe qui ‘est formé avec Sileas et ses questions pertinentes ainsi qu’Ivara qui ne semble plus accompagnée de son petit golem.
Pyxidis vient me rejoindre, emmenant avec lui toutes nos limaces qui sont restées avec lui pendant tout ce temps. Veillant à rendre son glooby à la blonde et son glaçon vivant à mon ami, je viens ensuite féliciter mentalement mon dragon miniature. Mes propres limaces viennent me baver affectueusement dessus, comme si je leur avais manqué ou qu’ils s’inquiètent tous de mon état. Seul mon dragon exprime clairement son inquiétude dans son esprit, mais je me contente de le rassurer avec des grattouilles et des mots doux.
« Vous pourriez sûrement faire une demande pour des enchanteurs ou scientifiques. Si vous arrivez à construire un mur, je suis sûre que de nombreux spécialistes seraient heureux d’expérimenter des moyens de détourner les golems de leurs chemins ou développer des façons de renforcer un mur pour leur résister. »
Mon apparition parait surprendre quelques ouvriers qui ne m’ont pas vu de l’après-midi. C’est comme si un fantôme apparaissait soudainement, seul le petit sourire que j’étire leur indique que non, malgré ma pâleur, je suis bien vivante. Ma fleur est tombée suite à l’abus de mon pouvoir, un cache-œil la remplaçant et je vois bien que René met un petit moment à ainsi me remettre. Quand il y arrive, je vois bien sur ses traits qu’il se remémore soudainement mes actions de plus tôt dans la journée.
Désormais, le début de soirée est là, mais il s’annonce encore plusieurs heures de travail avant de pouvoir en finir avec ce golem. Le maître de chantier semble réfléchir longuement à ce que chacun a pu apporter. Tout le monde est fatigué, mais le plus difficile arrive maintenant. Il faut encore tirer le golem hors de la ville pour que chacun puisse rentrer l’esprit tranquille. Comme pour souligner cela, René vient s’installer sur une caisse installée non loin pour pouvoir surplomber le chantier. L’homme se racle un instant la gorge, récupérant un objet qui parait pouvoir amplifier sa voix. Après un petit essai, il fait sa petite annonce.
« Mesdames, Messieurs. Le golem s’étant coincé dans le centre du campement ce matin va dorénavant être déplacé pour être sorti de la ville. Je vous demanderais de bien vouloir dégager les rues qui seront traversées autant que possible pour éviter tout accident. Si vous vous sentez de participer à la poussée du golem, je vous prie de rejoindre les équipes qui sont en train de s’installer près du golem. Nous commencerons à tirer d'ici à vingt minutes ! »
Enfin, la dernière étape de ce chantier est annoncée. Je ne peux m’empêcher de pousser un léger soupir de soulagement. Bien que fatiguée, j’ai encore envie d’aider comme je le peux. Je viens donc m’attacher les cheveux en un chignon haut pour qu’aucune mèche ne vienne me déranger. Je récupère mon sac sans fond pour boire à ma gourde fontaine contenue à l’intérieur. Quand c’est fait, je viens confier le sac à mon dragon miniature.
*Pixie, je vais encore aider. Je peux te confier les gloobies et mon sac ?*
*Oui ! Pixie grand ! Pixie protéger ‘Rion et ‘Kaa !*
Un sourire étire mes traits alors que je viens caresser le crâne du petit dragon blanc. Je le laisse en compagnie de mes affectueuses limaces et de mon sac avant de rejoindre les groupes se formant au niveau de différents cordages. Nos cordes enchantées ont été déplacées pour maintenant servir à tirer la créature de pierre. Au moins cinq équipes s’organisent et se préparent pour tirer le golem, une au niveau de sa tête et deux autres à chaque bras. Trois autres équipes se forment pour pousser la créature au niveau de ses jambes et de son tronc.
Voyant du coin de l’œil Sileas s’approchant de moi, je lui offre un sourire. Même si mon état n’est pas optimal, même presque inquiétant, j’arrive à offrir une expression plutôt rassurante.
« Tu sembles avoir beaucoup fait pendant mon absence. Et on dirait que tu es aussi heureux de retrouver Saïph ! Personnellement, je vais encore aider à sortir le golem tant que j’ai de l’énergie. Après ça on devra se trouver un endroit ou manger et dormir, je sens que je vais être épuisée… »
Je ne sais pas si mon ami se sent d’encore faire de l’effort physique après tout ce qu’il a déjà fait. S’il est trop fatigué, je n’ai qu’à lui demander de nous trouver de quoi nous héberger pour ce soir. Voyant ensuite la blonde non loin, je me permets de l’accoster.
« Est-ce que vos blessures ont pu être complètement soignées ? Malheureusement, je ne peux pas faire mieux, mais sachez que je suis contente d’avoir pu vous aider. Grâce à vous, je pense que tout le monde ici a gagné beaucoup de temps et que beaucoup vous sont redevables pour ce que vous avez fait. Alors, merci Ivara pour votre participation. »
Comme ma mère et Emerald m’ont appris à le faire devant un membre de la noblesse, je viens faire une légère révérence à la demoiselle. Une main sur le cœur, l’autre relevant légèrement le bas de ma tenue, je baisse la tête en fermant les yeux et en pliant les genoux. Je me redresse ensuite pour la regarder et lui offrir un sourire.
« Je vais personnellement encore aider un peu ici, mais je pense que vous comme votre petit golem avez beaucoup fait. Personne ne vous en voudra d’aller vous reposer. Et je parie qu’il y aura sûrement encore à faire dans les prochains jours… »
Même si le golem risque d’être sorti de la ville dans la soirée, il y aura encore demain à s’assurer que ce dernier ne s’approche plus du campement. Il faudra aussi ranger tout ce qui a été déployé aujourd’hui pour que chacun puisse reprendre sa vie. Ensuite, il y aura les constructions à réparer, les personnes ayant perdu leur logement à reloger et bien d’autres choses. Pour qui souhaite aider, beaucoup de travail sera à disposition…
Image de profil : Succès : Cristaux : 1314MESSAGES : 831COULEUR : #C72C48Ivara Streÿk& Inaros
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Quelle journée et quel travail d’équipe ! Tout le monde avait mis la main à la pâte et une telle cohésion faisait plaisir à voir. Chacun avait pu faire montre de ses compétences et, même si la sculptrice s’était illustrée au début de cette mission, ses deux acolytes aventuriers n’en avaient pas moins fait en donnant des directives, en aidant directement sur le chantier ou encore en soignant les blessés. Pour bonne nouvelle, le bilan ne faisait état d’aucun décès à déplorer… Du moins pour l’instant. Beaucoup avait passé une bonne partie de la journée à aider ceux coincés sous les gravats, mais il en restait peut-être encore ; surtout, il n’était pas autant que sur le continent. Les retrouvailles avec Citrus furent pleines de lumière et elle dût le réprimander à plusieurs reprises pour qu’il arrête. Il semblait ravi d’avoir passé du temps avec d’autres glooby.
- Hé, merci toi, dit-elle à l’attention de Pixie avant de se tourner vers l’aventurière qui avait perdu sa fleur et qui venait de la saluer avec une révérence. Oh non, n’en faites pas autant je ne le mérite pas. Je suis une humble citoyenne ! Mes blessures sont toutes refermées, grâce à vous. Ah, si seulement je pouvais coupler mon don au vôtre, ça m’aurait épargné bien des cicatrices, se permit-elle de plaisanter en pliant et dépliant ses doigts sur la paume de ses mains.
Un peu plus tôt, elle s’était proposée pour aider à la consolidation du mur qui allait probablement être construit dans les semaines ou mois à venir. Ce serait une formidable avancée pour la colonie et elle était plutôt contente d’y participer. De toute façon, elle allait rester coincée un mois ici puisqu’en parallèle elle devait préparer un spectacle pour le concours organisé par le Ministre de la Culture. Elle ne perdait donc rien à aider davantage ici. Mais peut-être pas ce soir, pas après tous les efforts déjà accomplis.
- Je vais aller me reposer un petit peu. Je suis là pour encore quelques temps. Je verrais demain s’ils ont encore besoin de mon aide, et je pense que l’aide de chacun ne sera pas de trop. Tiens, lorsque vous aurez terminé, nous pourrions peut-être nous retrouver autour d’une bonne boisson après tous ces efforts ? Enfin, sans vouloir vous importuner. Vous avez peut-être encore beaucoup à faire et vous ne restez peut-être pas ici très longtemps !
Ils avaient bien le droit de s’accorder un peu de temps et Ivara se sentait seule dans ce désert. Elle était venue sans attache et sans connaissance, si ce n’est celle de l’aventurière qui allait participer avec elle au concours et, si Sileas et Sia restaient un peu plus longtemps que prévu, c’était peut-être l’occasion de tisser des liens avec d’autres personnes ? Surtout s’ils étaient aventuriers. Bientôt, elle se sentirait suffisamment forte pour aller s’inscrire à la Guilde. Bientôt, Nessa serait prête à reprendre pleinement la boutique. Un sourire aux lèvres, elle préféra leur laisser le temps de prendre la décision.
- Si vous acceptez, je serais dans la seule taverne ouverte de cette ville, je crois bien ! Autrement, ça a été un plaisir de coopérer avec vous. On se croisera peut-être face à un autre bonhomme de pierres de ce type. Un franc rire ponctua sa phrase et elle rappela ses familiers près d’elle. Bon courage à vous. Ne vous tuez pas à la tâche. Vous avez déjà fait beaucoup.
Autour d’elle, les équipes se mettaient déjà en place et, même si elle était déçue de ne pas pouvoir aider plus, elle savait qu’elle serait beaucoup plus utile ailleurs et après une bonne nuit de repos. Après un dernier signe de la main vers Sia et Sileas, elle contacta son assistante avec son cristal de communication pour savoir si tout allait bien. Éloignée de la zone autour de laquelle un large périmètre de sécurité avait été créé, elle commença à attendre distinctement les frottements des structures de fortune contre le sable et les cris d’encouragement de tous ceux qui étaient restés pour essayer de déplacer le titan. Heureusement que ces créatures étaient plutôt tranquilles, ne bougeaient pas trop vite et se contentaient d’avancer en ligne droite.
Elle espérait que plusieurs solutions seraient rapidement mises en place et trouvées pour dévier ces géants de pierres de leur trajectoire le temps que les murs soient construits. Mais ce n’était pas de son ressort. D’autres têtes pensantes existaient dans le Royaume spécifiquement pour ce type de problème.
- Hé, merci toi, dit-elle à l’attention de Pixie avant de se tourner vers l’aventurière qui avait perdu sa fleur et qui venait de la saluer avec une révérence. Oh non, n’en faites pas autant je ne le mérite pas. Je suis une humble citoyenne ! Mes blessures sont toutes refermées, grâce à vous. Ah, si seulement je pouvais coupler mon don au vôtre, ça m’aurait épargné bien des cicatrices, se permit-elle de plaisanter en pliant et dépliant ses doigts sur la paume de ses mains.
Un peu plus tôt, elle s’était proposée pour aider à la consolidation du mur qui allait probablement être construit dans les semaines ou mois à venir. Ce serait une formidable avancée pour la colonie et elle était plutôt contente d’y participer. De toute façon, elle allait rester coincée un mois ici puisqu’en parallèle elle devait préparer un spectacle pour le concours organisé par le Ministre de la Culture. Elle ne perdait donc rien à aider davantage ici. Mais peut-être pas ce soir, pas après tous les efforts déjà accomplis.
- Je vais aller me reposer un petit peu. Je suis là pour encore quelques temps. Je verrais demain s’ils ont encore besoin de mon aide, et je pense que l’aide de chacun ne sera pas de trop. Tiens, lorsque vous aurez terminé, nous pourrions peut-être nous retrouver autour d’une bonne boisson après tous ces efforts ? Enfin, sans vouloir vous importuner. Vous avez peut-être encore beaucoup à faire et vous ne restez peut-être pas ici très longtemps !
Ils avaient bien le droit de s’accorder un peu de temps et Ivara se sentait seule dans ce désert. Elle était venue sans attache et sans connaissance, si ce n’est celle de l’aventurière qui allait participer avec elle au concours et, si Sileas et Sia restaient un peu plus longtemps que prévu, c’était peut-être l’occasion de tisser des liens avec d’autres personnes ? Surtout s’ils étaient aventuriers. Bientôt, elle se sentirait suffisamment forte pour aller s’inscrire à la Guilde. Bientôt, Nessa serait prête à reprendre pleinement la boutique. Un sourire aux lèvres, elle préféra leur laisser le temps de prendre la décision.
- Si vous acceptez, je serais dans la seule taverne ouverte de cette ville, je crois bien ! Autrement, ça a été un plaisir de coopérer avec vous. On se croisera peut-être face à un autre bonhomme de pierres de ce type. Un franc rire ponctua sa phrase et elle rappela ses familiers près d’elle. Bon courage à vous. Ne vous tuez pas à la tâche. Vous avez déjà fait beaucoup.
Autour d’elle, les équipes se mettaient déjà en place et, même si elle était déçue de ne pas pouvoir aider plus, elle savait qu’elle serait beaucoup plus utile ailleurs et après une bonne nuit de repos. Après un dernier signe de la main vers Sia et Sileas, elle contacta son assistante avec son cristal de communication pour savoir si tout allait bien. Éloignée de la zone autour de laquelle un large périmètre de sécurité avait été créé, elle commença à attendre distinctement les frottements des structures de fortune contre le sable et les cris d’encouragement de tous ceux qui étaient restés pour essayer de déplacer le titan. Heureusement que ces créatures étaient plutôt tranquilles, ne bougeaient pas trop vite et se contentaient d’avancer en ligne droite.
Elle espérait que plusieurs solutions seraient rapidement mises en place et trouvées pour dévier ces géants de pierres de leur trajectoire le temps que les murs soient construits. Mais ce n’était pas de son ressort. D’autres têtes pensantes existaient dans le Royaume spécifiquement pour ce type de problème.
Image de profil : Succès : Cristaux : 2882MESSAGES : 964COULEUR : #07B9A7Sileas EndalarAventurier
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-"Oh non, c'est toi qui va te reposer et arrêter de faire des efforts après avoir soigné tout ce petit monde. Je sais bien dans quel état ton pouvoir peut bien te mettre. Et n'essaye même pas de discuter, je n'hésiterais pas à t’assommer si il le faut pour que tu te reposes."
Le trio se retrouve ainsi rassemblé durant ce petit moment d'accalmie ou les préparatifs sont terminés, et l'acte final de la scène va se jouer. La zone est définitivement évacuée, les annonces pour prévenir que le golem va être tiré et traverser la petite colonie sont faites. Le blond gratte sa limace glacée baveuse, qui n'hésite pas à venir s'attaquer aux gantelets, toujours dans l'espoir de les assassiner de froid. Heureusement que Saïph n'est qu'un glooby, autrement il causerait l'éradication de nombre d'espèces à lui seul. Offrant un sourire à Ivara, l'aventurier vient lui répondre tout en jetant un oeil à Sia pour vérifier qu'elle confirme ses propos.
-Nous allons clairement rester la nuit ici, et il est bien trop tard pour vouloir partir. Donc si l'extraction du golem ne prend pas trop longtemps, pour ma part ce serait avec plaisir de faire passer la fatigue de la journée avec une bonne bière fraiche et un repas. Et si ce n'est pas ce soir, ce sera surement demain matin, comme vous venez si bien de le dire après tout, il n'y a qu'une seule auberge d'encore ouverte et je ne me sens pas d'humeur à dormir dans le sable sans bonne raison."
Saluant de la main la civile qui s'éloigne, le blond se retourne vers son amie en croisant les bras, fronçant légèrement les sourcils face à l'air innocent qu'elle arbore alors qu'elle ne semble pas vouloir revenir sur son idée de participer à la sortie de la créature de la ville, alors même qu'elle s'est tant épuisée que sa fleur en est tombé, quelque chose qu'il n'avait pas vu depuis qu'elle l'avait sauvé d'une mort quasi certaine.
-"Je m'inquiète mine de rien, c'est rare que ta fleur tombe ainsi, c'est vraiment que tu as trop tirée sur tes réserves. Tu ne devrais pas essayer de forcer autant, surtout après avoir soigné tant de monde. Va aussi te reposer un peu, au moins pour me faire plaisir."
Finalement le signal est donné et les différentes unités se forment pour commencer à tirer. Sileas a donné ses conseils, et c'est à l'aventurière de décider si elle souhaite les suivre ou non. Roulant des épaules en sachant très bien que lui même aura surement besoin d'un bon bain et que le lendemain risque de s'annoncer difficile, le blond vient rejoindre l'une des équipes alors que peu à peu, encouragements et grognements se font entendre. La journée tombe progressivement alors que la créature finit tirée en arrière, basculant peu à peu sur les échafaudages improvisés, puis sur le système de roulement. A partir de la, difficile de demander quel est le travail le plus complexe entre devoir tirer tout le dispositif une fois que ce dernier a été solidement harnaché, ou faire partie de ceux qui doivent récupérer les roulements laissés derrière pour les re-positionner en avant. Une méthode réputée et qui a fait ses preuves, toujours utile pour transporter de lourdes masses sur de longues distances, mais aussi particulièrement longue et épuisante. Plusieurs heures sont nécessaire pour réaliser la tâche, ainsi qu'un roulement des équipes. La nuit s'avance, et avec elle la fatigue. Les plus épuisés profitent d'un peu de repos, avant de venir remplacer leurs comparses. Et finalement, dans la fraicheur nocturne, des cris de joie se font entendre tandis qu'ils arrivent enfin à débarquer le monstre dans le sable hors des habitations et de la petite colonie.
Bien sur, il n'est nullement question de l'aider à se redresser. Le laissant ainsi simplement sur le système de roulement, tout le monde espère que la créature s'occupera simplement de se redresser tandis que les cordes sont récupérées -et rendues, tout comme les gourdes sans fond- aux aventuriers, ces derniers remerciés chaleureusement pour leur aide. Epuisé, le blond viendra ensuite retrouver son amie, l'air fourbu et les muscles endoloris d'une manière qui n'est pas sans lui rappeler les jours ou il use trop de son pouvoir, finissant par déclarer dans un grognement.
-"Manger. Dormir. Beaucoup dormir. Et la prochaine fois qu'un golem se coince, rappelle moi de trouver une baliste assez coriace pour en faire des marches d'escalier."
Le trio se retrouve ainsi rassemblé durant ce petit moment d'accalmie ou les préparatifs sont terminés, et l'acte final de la scène va se jouer. La zone est définitivement évacuée, les annonces pour prévenir que le golem va être tiré et traverser la petite colonie sont faites. Le blond gratte sa limace glacée baveuse, qui n'hésite pas à venir s'attaquer aux gantelets, toujours dans l'espoir de les assassiner de froid. Heureusement que Saïph n'est qu'un glooby, autrement il causerait l'éradication de nombre d'espèces à lui seul. Offrant un sourire à Ivara, l'aventurier vient lui répondre tout en jetant un oeil à Sia pour vérifier qu'elle confirme ses propos.
-Nous allons clairement rester la nuit ici, et il est bien trop tard pour vouloir partir. Donc si l'extraction du golem ne prend pas trop longtemps, pour ma part ce serait avec plaisir de faire passer la fatigue de la journée avec une bonne bière fraiche et un repas. Et si ce n'est pas ce soir, ce sera surement demain matin, comme vous venez si bien de le dire après tout, il n'y a qu'une seule auberge d'encore ouverte et je ne me sens pas d'humeur à dormir dans le sable sans bonne raison."
Saluant de la main la civile qui s'éloigne, le blond se retourne vers son amie en croisant les bras, fronçant légèrement les sourcils face à l'air innocent qu'elle arbore alors qu'elle ne semble pas vouloir revenir sur son idée de participer à la sortie de la créature de la ville, alors même qu'elle s'est tant épuisée que sa fleur en est tombé, quelque chose qu'il n'avait pas vu depuis qu'elle l'avait sauvé d'une mort quasi certaine.
-"Je m'inquiète mine de rien, c'est rare que ta fleur tombe ainsi, c'est vraiment que tu as trop tirée sur tes réserves. Tu ne devrais pas essayer de forcer autant, surtout après avoir soigné tant de monde. Va aussi te reposer un peu, au moins pour me faire plaisir."
Finalement le signal est donné et les différentes unités se forment pour commencer à tirer. Sileas a donné ses conseils, et c'est à l'aventurière de décider si elle souhaite les suivre ou non. Roulant des épaules en sachant très bien que lui même aura surement besoin d'un bon bain et que le lendemain risque de s'annoncer difficile, le blond vient rejoindre l'une des équipes alors que peu à peu, encouragements et grognements se font entendre. La journée tombe progressivement alors que la créature finit tirée en arrière, basculant peu à peu sur les échafaudages improvisés, puis sur le système de roulement. A partir de la, difficile de demander quel est le travail le plus complexe entre devoir tirer tout le dispositif une fois que ce dernier a été solidement harnaché, ou faire partie de ceux qui doivent récupérer les roulements laissés derrière pour les re-positionner en avant. Une méthode réputée et qui a fait ses preuves, toujours utile pour transporter de lourdes masses sur de longues distances, mais aussi particulièrement longue et épuisante. Plusieurs heures sont nécessaire pour réaliser la tâche, ainsi qu'un roulement des équipes. La nuit s'avance, et avec elle la fatigue. Les plus épuisés profitent d'un peu de repos, avant de venir remplacer leurs comparses. Et finalement, dans la fraicheur nocturne, des cris de joie se font entendre tandis qu'ils arrivent enfin à débarquer le monstre dans le sable hors des habitations et de la petite colonie.
Bien sur, il n'est nullement question de l'aider à se redresser. Le laissant ainsi simplement sur le système de roulement, tout le monde espère que la créature s'occupera simplement de se redresser tandis que les cordes sont récupérées -et rendues, tout comme les gourdes sans fond- aux aventuriers, ces derniers remerciés chaleureusement pour leur aide. Epuisé, le blond viendra ensuite retrouver son amie, l'air fourbu et les muscles endoloris d'une manière qui n'est pas sans lui rappeler les jours ou il use trop de son pouvoir, finissant par déclarer dans un grognement.
-"Manger. Dormir. Beaucoup dormir. Et la prochaine fois qu'un golem se coince, rappelle moi de trouver une baliste assez coriace pour en faire des marches d'escalier."
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