Nom Soelho’h

Prénom Mor’g’han

Surnom Mo

Age 32 ans

Sexe Féminin

Groupe Aventurier

Spécialité/Métier/etc Barde occasionnelle

Orientation sexuelle Bisexuelle

Particularité Se parle souvent à elle-même.

Arme de prédilection Un arc fabriqué par son père.


En quelques mots...
3 personnalités connues à ce jour. S'est disputée avec son père il y a longtemps. Ne lui parle plus depuis. Elle garde toutefois un arc que son père lui a offert.

Nom du pouvoir Crazy Mo

Catégorie Divers


Fonctionnement du pouvoir
Dédoublement de la personnalité avec trois personnalités connues à ce jour :

- Mor’g’han : est la personnalité majeure. Elle n'a pas beaucoup d'amis et apprécie la solitude. Elle n'est pas du genre à prendre des risques inconsidérés, mais si elle estime que sa vie (ou sa santé mentale) est en danger, elle n'a pas peur d'agir de façon extrême. Elle est le plus souvent aimable pour respecter la vision respectable qu'elle a de sa mère décédée. Elle est créative, et elle aime chanter quand elle ne fait rien de spécial. Il lui arrive d'écrire des chansons qu'elle joue ensuite sur la voie publique pour gagner quelques pièces. Aussi, Mor'g'han est débrouillarde. On ne peut pas dire qu'elle se considère comme féminine et si elle doit se retrousser les manches pour réaliser une tâche plus ou moins ingrate, elle ne rechignera pas. Pour elle, la fin justifie les moyens. Ce n'est donc pas le chemin - et les embûches qui vont avec - qui la stimule mais la destination. Elle est curieuse de nature, ce qui fait qu'elle aime toucher à tout, au risque de se perdre dans les nombreuses tâches qu'elle s'incombe seule. Elle a peur de ne pas être parfaite dans ce qu'elle fait, et en même temps, elle a du mal à terminer ce qu'elle a commencé, de peur de ne pas avoir assez de temps pour découvrir d'autres nouvelles choses. Elle est cependant fidèle en ce qu'elle croit juste, et n'hésitera pas à protéger les plus faibles si besoin.

- Khaalicia : est une une femme mature à la voix nasillarde. Elle aime être perçue comme agaçante par les gens qui l'entourent. En définitive, elle ne souhaite pas être aimée par qui que ce soit. Elle est colérique, impulsive, capricieuse et têtue. Pessimiste de nature, elle voit toujours le mauvais côté des choses. Elle adore critiquer les gens et les évènements. S'il y a une rumeur, un cancan, une méchanceté à dire, Kaahlicia s'en donne à cœur joie. Elle n'a aucun remord. Elle trouve que la plus grande qualité qu'une personne puisse avoir, c'est de faire les choses à sa façon. Si elle aperçoit une personne qu'elle estime différente, elle n'hésitera pas à lui déverser - en face ou par derrière - un flot d'injures ou de critiques, même si au fond d'elle-même, une forme de respect pour ladite personne voit le jour. Finalement, Kaahlicia veut être la personnalité qu'on entend et qu'on remarque le plus. Elle estime qu'il n'y a qu'elle qui sait, que personne ne peut la flouer ... Cependant, c'est la personnalité qui se voile le plus la face par rapport à la réalité. Elle agit le plus souvent sans réfléchir, ce qui peut lui causer des problèmes. Elle se plaint aussi énormément d'avoir des rhumatismes. Quand Kaahlicia est aux commandes, Mor'g'han marche et cours donc moins vite.

- Dor’ak : un homme d'âge mental enfantin. Dor'ak pense avoir un corps imposant. Ainsi, s'il doit serrer la main de quelqu'un, il appréhende de peur de la lui casser sans le vouloir. Il présente un déficit mental qui le rend inconfortable en société. Il ne possède pas les codes sociaux. Un haussement de sourcil aperçu chez quelqu'un peut, pour Dor'ak, correspondre à un éternuement ou alors à un signal d'attaque. Il est maladroit et lent - mentalement et physiquement. Il a l'impression que son corps est lourd. Cela lui donne une allure un peu pataud. Il a peur des autres. Il aimerait que tout le monde l'aime. Il voudrait être le meilleur ami de tout le monde. C'est d'ailleurs un de ses objectifs de vie : trouver son meilleur ami, celui qui l'aimera quoiqu'il dise et qu'il fasse, celui qui le verra lui, pour celui qu'il est véritablement. Pour qu'on l'apprécie, Dor'ak a pour habitude d'offrir des cadeaux qu'il a fait lui-même : des jeux de société, une collection de blagues, des petites figurines d'animaux etc. Lorsque Dor'ak est au commande, Mor'g'han peut soulever des charges plus lourdes qu'à la normale, mais elle est très maladroite.

La personnalité qui prend possession du corps est choisie aléatoirement. La personnalité change, mais l’apparence reste la même. Chaque personnalité est consciente de l’existence des autres personnalités, mais seulement une seule personnalité à la fois est active et prend possession du corps.
Le pouvoir s’active trois fois par jour, pendant une heure à chaque fois, lorsque Mor'g'han ressent de la frustration.
Au fur et à mesure de l'amélioration de ce pouvoir, d'autres personnalités verront le jour.

Qualités Ne s’ennuie jamais. Curieuse. Trouve toujours quelque chose à faire.

Défauts Humeur changeante. Peut se croire plus forte qu’elle n’est. Bizarre.


Physique et mental
Physique : Mor’g’han n’est pas très grande : 1m58 à tout cassé (et encore c’est quand elle a les cheveux ébouriffés !). Elle est brune et a une silhouette plutôt fine. Elle s’habille souvent en robe, mais il est possible de la voir habillée avec un pantalon. Elle porte souvent des bijoux avec des pierres vertes. Elle a une parure qu’elle adore et qu’elle met pour les jours de fêtes. Ses yeux sont de couleur marron clair, et certain peuvent même penser qu’ils sont jaunes selon la lumière du soleil. Enfin ses traits sont assez fins et elle possède un nez retroussé et des lèvres pleines. Cependant, elle n'a pas une attitude gracieuse. Sa démarche est résolue.
Lorsque d'autres personnalités prennent possession du corps, l'apparence reste la même. Cependant, il est possible de noter quelques différences.
En effet, avec Kaahlicia, le dos de Mor'g'han se courbe légèrement, comme si la vieillesse de la personnalité ajoutait du poids sur les épaules de la jeune femme. Elle marche et court moins vite
Lorsque que c'est Dor'ak qui a possession du corps, Mor'g'han se tient droite, et a le pas lourd. Ses bras sont légèrement plus écartés de son corps. Elle peut porter des charges plus lourdes qu'à la normale mais est très maladroite.

Mental : Dotée d’au moins trois personnalités différentes, autant dire que le caractère de Mo est compliqué.
- Mor’g’han : Personnalité majeure. Elle apprécie la solitude. Elle n'est pas du genre à prendre des risques inconsidérés, mais si elle estime que sa vie (ou sa santé mentale) est en danger, elle n'a pas peur d'agir de façon extrême. Elle est le plus souvent aimable pour respecter la vision respectable qu'elle a de sa mère décédée. Elle est créative, et elle aime chanter quand elle ne fait rien de spécial.  Aussi, Mor'g'han est débrouillarde. On ne peut pas dire qu'elle se considère comme féminine et si elle doit se retrousser les manches pour réaliser une tâche plus ou moins ingrate, elle ne rechignera pas. Pour elle, la fin justifie les moyens. Ce n'est donc pas le chemin - et les embûches qui vont avec - qui la stimule mais la destination. Elle est curieuse de nature, ce qui fait qu'elle aime toucher à tout, au risque de se perdre dans les nombreuses tâches qu'elle s'incombe seule. Elle a peur de ne pas être parfaite dans ce qu'elle fait, et en même temps elle a du mal à terminer ce qu'elle a commencé, de peur de ne pas avoir assez de temps pour découvrir d'autres nouvelles choses. Elle est cependant fidèle en ce qu'elle croit juste, et n'hésitera pas à protéger les plus faibles si besoin
- Kaahlicia : est une une femme mature à la voix nasillarde. Elle aime être perçue comme agaçante par les gens qui l'entourent. En définitive, elle ne souhaite pas être aimée par qui que ce soit. Elle est colérique, impulsive, capricieuse et têtue. Pessimiste de nature, elle voit toujours le mauvais côté des choses. Elle adore critiquer les gens et les évènements. S'il y a une rumeur, un cancan, une méchanceté à dire, Kaahlicia s'en donne à cœur joie. Elle n'a aucun remord. Elle trouve que la plus grande qualité qu'une personne puisse avoir, c'est de faire les choses à sa façon. Si elle aperçoit une personne qu'elle estime différente, elle n'hésitera pas à lui déverser - en face ou par derrière - un flot d'injures ou de critiques, même si au fond d'elle-même, une forme de respect pour ladite personne voit le jour. Finalement, Kaahlicia veut être la personnalité qu'on entend et qu'on remarque le plus. Elle estime qu'il n'y a qu'elle qui sait, que personne ne peut la flouer ... Cependant, c'est la personnalité qui se voile le plus la face par rapport à la réalité. Elle agit le plus souvent sans réfléchir, ce qui peut lui causer des problèmes. Elle se plaint aussi énormément d'avoir des rhumatismes.
- Dor’ak : un homme d'âge mental enfantin. Dor'ak pense avoir un corps imposant. Ainsi, s'il doit serrer la main de quelqu'un, il appréhende de peur de la lui casser sans le vouloir. Il présente un déficit mental qui le rend inconfortable en société. Il ne possède pas les codes sociaux. Un haussement de sourcil aperçu chez quelqu'un peut, pour Dor'ak, correspondre à un éternuement ou alors à un signal d'attaque. Il est maladroit et lent - mentalement et physiquement. Il a l'impression que son corps est lourd. Cela lui donne une allure un peu pataud. Il a peur des autres. Il aimerait que tout le monde l'aime. Il voudrait être le meilleur ami de tout le monde. C'est d'ailleurs un de ses objectifs de vie : trouver son meilleur ami, celui qui l'aimera quoiqu'il dise et qu'il fasse, celui qui le verra lui, pour celui qu'il est véritablement. Pour qu'on l'apprécie, Dor'ak a pour habitude d'offrir des cadeaux qu'il a fait lui-même : des jeux de société, une collection de blagues, des petites figurines d'animaux etc.  

An 975
« Elle est trop mignonne avec ses petites mains ! Et ses petites joues ! Et ses petites boucles de cheveux ! » dit Shiara, la mère de la petite Mor’g’han âgée de 5 ans, à son mari. Ce dernier eut un soupir de fierté en regardant sa première née, et seule enfant à ce jour. « Bientôt, nous découvriront quel est son pouvoir … Elle est devenue si grande ... » déclara Shiara, une larme à l’œil. « Elle n’a que 5 ans chérie. Nous avons encore du temps avant que nous lui trouvions un mari et qu’elle parte de la maison. » répondit son mari, en ravalant un éclat de rire moqueur. « Peut-être qu’elle pourra parler aux animaux ? Ou alors elle pourra guérir les gens avec ses petites mains trop mignonnes !!!! » La petite Mor’g’han, de son côté ne se souciait pas de son avenir. Elle se contentait de jouer avec sa poupée de chiffon sur le sol de leur petite maison. Elle était assise sur le carrelage foncé de la cuisine, lieu où sa mère, préparait des bocaux qu’elle vendait sur le marché. La cuisine était petite, modeste. Des plantes aromatiques pendues sur les poutres du plafond embaumaient l’air. Des casseroles en cuivres étaient entreposées un peu partout. Shiara aimait avoir toutes les tailles de récipients pour faire ses recettes. Cependant, elle laissait la plus petite de ces casseroles (d’environ cinq centimètres de diamètre) à la petite Mo, afin qu’elle puisse jouer à la dinette et – pourquoi pas – suivre les pas de sa mère cuisinière. Malheureusement, la petite Mor’g’han s’amusait à taper la casserole sur le carrelage, ou – comme c’était le cas aujourd’hui – sur la poupée de chiffon.
Les parents, installés à quelques mètres de l’enfant, s’activaient dans la cuisine. Aujourd’hui, le père aidait sa femme à écosser une sorte de petits pois, que Shiara s’empressait ensuite de mélanger dans une de ses fameuses casseroles. Ils continuaient à discuter de leur fille, de nourriture, et encore de leur fille, quand soudain, un raffut énorme se produisit à quelques mètres d’eux. La petite Mor’g’han s’était levée et avait balancé la petite casserole contre une pile d’autres récipients qui étaient tombés sur le sol. Les deux parents regardèrent leur fille interdits, mais rien ne les avait préparé à ce qui allait suivre : « Restez pas plantés là comme deux lardons saisis ! Allez me cherchez un truc bon ! J’a FAIM !! Et pas encore un de ces bocaux !! Ras-le-gosier !!! Et puis c’est quoi cette vieille fiche molle de poupée ! Elle tient même pas debout toute seule ! ET VOUS OSEZ PRETENDRE ETRE DE BONS PARENTS !!! » La petite Mo continua de s’égosiller pendant quelques minutes tout en reniflant bruyamment. Les deux jeunes parents venaient de rencontrer Kaahlicia.

An 978
Après être tombée malade, Shiara avait quitté ce monde, laissant son mari endeuillé et une petite Mo de 8 ans esseulée. L'argent venant à manquer rapidement, et le père de Mo n'avait que d'autre choix que d'épouser rapidement une veuve ayant hérité d'assez d'argent pour subvenir à leurs besoins. La nouvelle belle-mère de Mo avait deux autres filles, plus âgées que Mor'g'han. Deux petites pestes qui adoraient embêter la petite Mo en lui faisant des farces. Mor'g'han ne pouvait pas se défendre et lorsqu'elle allait se plaindre auprès de son père, c'était la belle-mère qui répondait qu'elle avait sûrement dû mériter ce qui lui arrivait. Son père, lui, ne disait mot, de peur de voir sa nouvelle femme partir avec l'argent qu'elle leur apportait. Que ne ferions-nous pas pour vivre hors du besoin ?

An 985
Mo se regardait dans un miroir. Enfin Mo n’était pas Mo, c’était Dor’ak qui avait le corps à présent. Et il avait besoin de réconfort.« Pff, n’importe quoi, j’suis pas bizarre ! » disait-il à son reflet. « D’abord, c’est celui qui dit qui est ! » déclara-t-il avec un hochement résolu repensant à une des phrases que sa mère lui avait dit quand il était plus jeune. Sa mère n’était plus, hélas, mais son souvenir perdurait. « Peut-être qu’il veut être mon ami, mais qu’il sait pas comment me le demander, alors il dit à tout le monde que je suis bizarre ! » continua de converser Dor’ak à son reflet, en faisant référence à un de ses camarades d’école qui avait l’habitude de l’embêter. « Peut-être que je lui fais peur … Faut que je fasse plus attention. » C’était décidé ! Dor’ak allait se rendre chez ce camarade, et lui montrer qu’il n’était pas bizarre du tout ! Peut-être même qu’il lui ferait un câlin, pour lui montrer sa bonne foi ! Ou alors, il lui ramènerait un jeu de société ! Tout le monde aimait les jeux ! Tiens, peut-être même qu’il inventerait les règles du jeu : quelque chose avec des bouts de bois qu’on doit déplacer selon leur couleur et un ordre préétabli ou alors avec une association d’un jeu de cartes … Oui, il allait gagner un nouvel ami aujourd’hui !!!

An 986 :
Mo n'en pouvait plus. Pour qui se prenaient sa belle-mère et ses sœurs ? Fatiguée d'être la souffre-douleur de la famille, elle avait pris sa décision de partir. Elle faisait donc son petit bardage. Elle n'emmènerait pas grand chose, juste de quoi se retourner. Elle ne voulait pas qu'en plus sa belle-mère puisse l'accuser d'être une voleuse ! Une fois partie, elle irait se rendre dans la Capitale. Elle trouverait un petit travail, peut-être sur les marchés comme sa mère avant elle, n'importe quoi ... du moment qu'elle puisse partir d'ici !

An 1002 : il y a une lune
Mo attendait dans le hall de la guilde. Elle avait pris sa décision. Elle n’était pas une cuisinière talentueuse comme sa mère et elle ne savait rien vendre. Elle gagnait de temps en temps quelques pièces reçues lors de ses prestations – s’il était possible de les nommer comme telles – de chants dans les rues de la Capitale. Cela ne suffisait pas pour vivre. Elle avait entendu parlé – comme tout le monde – de ces Aventuriers célèbres, ceux qu'elle pouvait voir maintenant accrochés dans le hall de la guilde. Bien sûr qu’elle voulait leur ressembler, mais elle n’était pas naïve. Elle avait surtout besoin d’argent et elle n’arrivait pas à s’imaginer dans la Garde (surtout avec Kaahlicia dans les parages). Non, il fallait se montrer pragmatique. Elle n’était pas née avec une cuillère en argent dans la bouche … Elle n’était pas vraiment douée non plus. Mais elle savait se montrer débrouillarde quand il le fallait, alors devenir Aventurière était assurément le choix le plus … sûr ? Au moins, elle n’était pas couarde, et voulait tenter sa chance. Elle s’approcha donc du comptoir pour s’enregistrer. Une nouvelle vie allait commencer.

An 1002
« Je vous laisse vous asseoir » proposa le professeur. « Cela fais plusieurs mois que nous n’avons pas fait le point ensemble. Comment allez-vous ? » Mor’g’han s’enfonça dans le divan moelleux. « Je suis un peu fatiguée, cette première quête m’a épuisée … sans parler de … enfin, vous savez. » Le professeur s’installa en face de la jeune femme puis abaissa ses lunettes sur le bout de son nez. « Ont-ils encore semé la pagaille ? » « Pas vraiment … mais c’est vrai que je devrais être habitée maintenant. D’ailleurs cela m’a rappelée un peu la fois où  je voulais offrir un pot en terre cuite que j’avais fait pour mon père – je devais avoir une dizaine d’années – mais Khaalicia a préféré l’envoyer sur la tête de la vieille voisine en criant : « Les vieilles biques, faut les couic !!! ». Après ça, la voisine m’a toujours regardée de travers … » Le professeur écoutait les propos de Mor’g’han en écrivant sur un tas de feuilles posé sur ses genoux. « Cela m’a fait penser à mon père. » fit Mor’g’han d’un ton nostalgique, les yeux dans le vide. « Depuis combien de temps ne lui avez-vous pas parlé ? » Mor’g’han se racla la gorge et regarda le professeur devant elle. « Je ne sais plus … Mais je ne pense pas qu’il voudra un jour m’adresser la parole … pas depuis … enfin, bref, je n’ai pas envie d’en parler. » « Vous seriez peut-être surprise ? » « Peut-être » fit Mor’g’han en haussant les épaules. « Cela dit, cela n’effacera pas le passé. Nous étions heureux après la mort de ma mère, mais tout a changé quand elle est arrivée. Je suis bien contente d’avoir quitté la maison … Il le fallait de toute façon … ». Le professeur laissa quelques secondes de répit à Mor'g'han pour qu'elle reprenne ses esprits avant de demander : Comment s'est déroulée cette première mission, alors ? Pas une franche réussite, si vous voulez mon avis ! ricana Mor'g'han. J'ai eu de la chance de ne pas avoir été seule sur ce coup-là. Mais cela a eut l'avantage de me montrer ce qu'était le métier. Et j'ai eu l'impression d'être utile. J'en ai besoin. Comment cela s'est passé avec Kahhlicia et Dor'ak ? Je répare le pots cassés de chacun, tiens ! rigola Mo. La plupart des gens ne connaissent pas mon pouvoir ... ou alors ne s'en rendent pas compte ... Et les autres ... ils me trouvent juste très lunatique. Heureusement que chacun d'entre nous sait ce que les autres font, sinon, ... je n'ose imaginer l'étendue des dégâts ! ... Et puis vous savez, ça met de l'animation dans ma vie ! Vous continuez de chanter ? Un peu. Pas grand chose. J'ai envie de me concentrer vraiment sur ce nouveau métier d'Aventurière ! Peut-être que je chanterai une ou deux chansons de temps en temps ... mais c'est tout. Le but c'est surtout d'avoir assez d'argent pour que je puisse acheter un maison à moi. J'en ai marre de vivre dans les chambres d'auberges.