Nom Jefferson

Prénom Enola

Age 23 ans

Sexe Femme

Groupe La garde

Spécialité/Métier/etc Garde

Orientation sexuelle Asexuelle et aromantique

Arme de prédilection Se bat à deux épées

Funfacts S’endort les yeux ouverts


En quelques mots...
Enola est la fille cadette des Jefferson, fille d’Archibald et sœur de Sarah. Ayant grandi naïvement admirative de son père, elle a désiré dès la découverte de son pouvoir travailler en tant que garde auprès de lui. Animée par sa loyauté envers sa famille, elle s’engage en tant qu’Archonte de la forteresse de la compagnie malgré l’arrivée d’Inaros à sa tête. Son apparence disciplinée et maîtrisée cache une personne qui rejette son émotivité.

Nom du pouvoir Sluha

Catégorie Divers


Fonctionnement du pouvoir
Enola est inhabituellement sensible aux sons lorsqu’elle ferme les yeux, ce qui lui permet d’entendre et de localiser les mouvements mais n’exclut pas les sons forts et proches, qui peuvent au mieux la déconcentrer, au pire lui faire mal.

Enfant, Enola ne se rendit pas compte très tôt qu’elle était la seule à entendre certains bruits, comme le léger tintement de la vaisselle dans la salle adjacente, ou encore le bruissement des feuilles d’un saule pleureur lorsqu’elle se couchait dessous. Mais, petit à petit, alors que son pouvoir grandissait, elle commença à percevoir une différence entre son ouïe les yeux fermés et les yeux ouverts, ce qui lui fit partager cette réflexion à sa mère, qui fut instantanément fière de la découverte du pouvoir de sa cadette. Une routine se développa alors pour elle de découverte et d'entraînement autour de son pouvoir, tous les jours de vacances, à l’aide de sa mère, alors qu’elle s’installait dans un lieu naturel pour y fermer les yeux et essayait d’écouter avec le plus de précision possible le déplacement des oiseaux, le bruissement des feuilles, sa respiration … Comprenant de mieux en mieux les subtilités de son pouvoir, elle sentait que durant les quinze premières minutes qu’elle passait les yeux fermés, la précision de ses observations grandissait, et elle devait se reconcentrer pendant quinze minutes à chaque fois qu’elle refermait les yeux pour être au meilleur de ses capacités. De plus, elle ressentait que, à l’instar d’un muscle, elle pouvait développer au fur et à mesure de ses entraînements sa localisation des mouvements, sa précision et son diamètre de perception, ce sur quoi elle travaille encore à ce jour, pour pouvoir peut-être distinguer les pas d’un homme de ceux d’une biche à des dizaines de kilomètres.

Aujourd’hui, Enola a réussi à abaisser son temps de concentration à 5 minutes. Une fois le temps de concentration passé, elle entend très bien les mouvements dans un périmètre de 10 mètres, dans lequel sa perception est parfaite, distinguant pas humains, animaux ou vols d’oiseaux, ce qu’elle cherche à faire valoir dans son travail de terrain en tant que garde à la forteresse. Cependant, au-delà de cette limite, sa précision s’amenuise petit à petit. Ainsi, elle peut percevoir de manière floue les mouvements les plus importants jusque 500 mètres mais les sons qui sont les plus proches d’elle la perturbe pour bien distinguer ceux qui sont plus éloignés, et peuvent même lui faire très mal s’ils sont violents. Malheureusement, comme elle en a pu faire les frais durant sa scolarité à l’académie, plus elle passe de temps à écouter, moins elle a d’énergie lorsqu’elle émerge, si bien qu’elle est affaiblie durant un dixième du temps qu’elle a passé à exploiter ses capacités, et qu’elle doit attendre le double du temps qu’elle a passé à utiliser son pouvoir pour pouvoir le réutiliser. De plus, elle ne peut utiliser son pouvoir que 25 minutes par jour au total.

Qualités Loyale, sérieuse, stricte, observatrice, d’une forte intelligence émotionnelle, pragmatique, capacités d’écoute et d’empathie

Défauts Hyper émotive, attend trop longtemps avant de réagir dans les problèmes sociaux, tourne le regard quand elle est prise à défaut,


Physique et mental

Physque Enola est une jeune femme d’apparence athlétique bien qu’elle ne soit pas la plus grande. Elle a les épaules et les bras musclés par les entraînements qu’elle a traversés durant ces douze dernières années. Elle est également très endurante alors qu’elle a été entraînée à courir plusieurs dizaines de kilomètres avec son équipement et son armure, ce qui se saisit dans son allure avenante.
La plupart du temps, elle porte son armure en métal au dessus de sa cuirasse, qui met en valeur ses épaules et son physique figé, bien qu’elle ne la porte pas pour un aspect esthétique. Elle porte peu d’attention à son apparence et est toujours habillée de la même manière, afin d’éviter d’avoir à penser sa tenue tous les matins. Sa vie assez mouvementée et occupée, entre ses activités d’Archontes et celles de garde, ne lui laissent de toute manière pas le temps de s’occuper de ces futilités. De même, ses cheveux sont coupés courts et gardent leur apparence raide, par esprit de facilité.

Mental Enola grandi entre le tempérament doux, respectueux envers tous et constamment inquiet de sa mère, et celui plus aventureux, battant et hardi de son père, qui n’a cependant pas perdu de sa nature apaisante en tant que père. Leur fille est donc loyale et rigoureuse en apparence, ce qui cache une grande émotivité et un désir de ne pas décevoir quiconque. Ce dernier trait lui fait souvent accepter les missions et postes que l’on lui propose, au détriment de son temps de sommeil et peut-être, sur le long terme, de sa santé mentale. Malheureusement, elle se fait une fausse idée de la morale en la confondant avec la discipline depuis qu’elle a connu des séparations dans son enfance. Elle a également eu l’occasion de développer des capacités de stratégie depuis qu’elle a été désignée comme Archonte auprès de la l’ordre des Célantia il y a un an et demi.
Lorsqu’elle se retrouve en présence des individus qui lui sont le plus cher, sa famille ou alors sa mentor, Enola ne cache pas son caractère émotif qui peut se déclarer déferlant, difficile à contenir ou à canaliser. Elle a en parallèle toujours été étrangère à la sensation d’amour, en faisant une distinction stricte uniquement entre l’affection qu’elle éprouve pour sa famille et celle qu’elle connaît en présence de ses amis, sans jamais avoir eu d’émotion particulière que d’autres appelleraient amour pour quelqu’un d’unique. De ce fait, Enola a toujours eu l’impression de ne pas rentrer dans les alignements, ce qui la motive, consciemment ou non, à surinvestir les divisions que l’on lui attribue.

Enola est née durant la saison douce de l’année 977. Sur les cadres magiques que l’on peut trouver de cette période se trouvent un homme de plus d’une trentaine d’années, ainsi qu’une femme de la même allure, habillés simplement, un sourire fier tourné vers l’objectif. Lui, tient la main d’une petite fille de deux ans qui fixe avec autant d’intensité l’objectif, mais dont le regard laisse passer une certaine appréhension envers le bébé qui, lui, est tenu par sa mère et s’apprête à pleurer. Ce bébé, c’est Enola Jefferson, petite sœur de Sarah Jefferson et fille d’Archibald et Irène. C’est au sein de cette petite unité que grandit Enola, qui se découvrira comme une petite fille ouverte et gaie durant les premières années de sa vie.

Durant l’année de ses neuf ans, après une période incertaine de rivalité fondée sur des différends de principes insolubles, Irène choisit de partir seule vivre dans la maison dont ils avaient fait l’acquisition dans la campagne proche du temple de Lucy et où Enola avait partagé avec elle ses premiers entraînements. “Comment pouvait-elle décider de les quitter ?”, se répétait Enola pendant des mois. “Comment peut-elle s’approprier un lieu dans lequel tous les quatre avaient vécu des étés enchanteurs ?” et pourquoi est-ce qu’ils avaient dû se désunir … qu’est-ce qui les séparait autant pour qu’ils ne puissent plus vivre ensemble ?

Au milieu de ce conflit, les relations d’Enola et de sa sœur se dégradèrent légèrement. Sarah devenait une jeune femme battante, elle apprenait à manier l’arc et s’améliorait de jour en jour, accaparant de ce fait l’attention de leur père. En effet, Archibald avait une personnalité peut marquée par l’écoute et l’attention soucieuse comme l’était Irène, mais plus par une volonté combative qui s’exprimait dans ses activités de chef d’entreprise de la compagnie Althair. Il semblait se retrouver dans l’esprit de sa ville aînée et Enola, encore très jeune, prit l’impression de voir la quitter un deuxième parent. Elle déplaça sa rancœur sur sa sœur, et développa une certaine rivalité avec elle, en essayant de la surpasser aux arts de combat et en faisant le choix de l’escrime. Sur un ton amusé, Archibald assura à un ami, un soir devant la maison : « Ma dernière, comme elle est partie avec le maniement des épées, elle finira peut-être garde au château, qui sait ! », ce qu’entendit Enola, assise dans un coin du salon dans lequel elle s’occupait à lire. Cette réflexion ne la quitta pas, et, à ses douze ans, bien que ses relations avec sa sœur s’adoucissaient petit à petit depuis quelques années, elle fit le choix de s’entraîner auprès des meilleurs professeurs d'escrime, à l’académie, avec l’aval de son père.

À l’académie, Enola trouva tout ce dont elle avait besoin pour oublier ses problèmes de famille : des amis de son âge ayant le même objectif de vie, des entraîneurs d’escrime souhaitant le meilleur d’elle, et Bridget Alnilnam, une garde qui passait les concours pour devenir lieutenante et qui se lia d’amitié avec Enola. En effet, Enola crut reconnaître un trait de personnalité emprunt de patience envers les jeunes recrues mais d’également de veille à leur égard, qui la faisait se sentir bien auprès d’elle. Enola se tourna vers la future lieutenante de nombreuses fois pour lui demander conseil durant l’année qu’elles passèrent en commun à l’académie, et s’étonnait parfois à penser qu’elle se verrait bien comme Bridget un jour, avoir une position importante dans l’armée du royaume tout en restant fidèle à ses valeurs.

Un jour d’hiver, Enola lui partage la réflexion qu’elle se sent stagner dans sa technique de combat, qu’elle ne se sent plus, depuis quelques mois, progresser. Bridget lui conseille alors de reprendre son entraînement à zéro en se battant avec sa main faible, sa main gauche. Une fois que l’on réapprend sa technique de son côté faible, les progrès sont alors bien meilleur de son côté fort, lui expliquait-elle. Ce n’était pas un petit engagement que de passer du temps à réapprendre à son bras gauche la souplesse et la précision qu’elle avait mis des années à acquérir à son bras droit. Mais, alors qu’à la fin de l’année 991 Bridget réussit son concours et partit travailler comme lieutenante dans le Nord du pays, les deux amies durent se séparer et ces propos se nidifièrent dans le cœur d’Enola. Quelque temps plus tard, elle prit la décision de suivre ce conseil et augmenta ses entraînements d’une préparation physique de son côté gauche. Il lui fallut un an pour retrouver le niveau qu’elle avait atteint pour son bras droit, ce qui l’impressionna elle-même. En 991, elle eut le plaisir d’apprendre qu’elle allait être attachée au régiment de la Forteresse, et qu’elle allait pouvoir y être sous les ordres de son amie Bridget.

Neuf ans plus tard, alors que la compagnie de transports d’Archibald Jefferson perdait discrètement de son importance depuis quelques années, arriva un personnage particulier dans la vie de cette petite famille. C’était, de ce que savait Enola, un personnage mystérieux, androgyne pour qui cherchait à lui déterminer un genre, qui acquis la compagnie sans grand fracas, mais qui bouleversa particulièrement Sarah. En effet, leur père ne les avait pas instruites, durant des années, des difficultés de l’entreprise. Peut-être par fierté, peut-être pour les préserver toutes les deux, ou alors car il ne comptait de toute manière pas sur elles pour l’aider dans son commerce. Cette dernière pensée fut rejetée rapidement par Enola qui croyait farouchement à la confiance de son père. Mais ce n’était pas le cas de Sarah, qui, comprenant que la compagnie familiale avait pu être au bord de la famille hors sa connaissance, fit grand bruit, dans l’environnement tranquille de la réunion d’acquisition de la compagnie par ce nouvel individu, en remettant en question, en public, la loyauté d’Archibald à sa propre famille. Enola était présente, discrète, mettant sa loyauté envers son père au premier plan : s’il avait besoin d’elle, elle serait là, que ce soit lors d’une période sans complication ou lorsqu’il est au plus bas. Qu’il ait fait appel à elle auparavant ou pas, qu’il lui ait partagé ses complications ou non, elle sera là. Que le navire navigue sur un long fleuve tranquille ou qu’un mercenaire en prenne les rênes, elle serait là.

Elle prit alors ses fonctions à la tête de la branche de la forteresse d’ordre des Célantia, sans grand bruit, et prit le pseudonyme d’Uranus. Elle avait 23 ans.

Ce soir-là, elle revit sa sœur pour la première fois depuis bien trop longtemps, et, bien que leurs années passées ensemble étaient teintées de rivalité, elle fut emprise d’une forte affection. Enola avait cette émotivité en commun avec sa sœur, mais sur un plan plus discret, plus refoulé. Elle prit le rôle de la sage petite sœur, essayant de canaliser les effusions indignées de son aînée. « Je ne suis pas intervenue car c’était trop tard ». Sarah lui reprochait de ne pas s’être scandalisée du délitement de la famille Jefferson, mais, il n’était pour autant pas trop tard pour faire renaître la pugnacité de leur clan.

Aujourd’hui, à l’an 1002, Enola est garde au régiment du blizzard, et a également des activités d’Archonte, dont est au courant uniquement son amie Bridget, qui lui assigne des missions compatibles avec cette autre activité, tant que cela n’impacte pas ses performances en tant que garde. Elle a commencé il y a dix ans la technique de combat à deux épées, qu’elle travaille encore, et cherche à faire valoir sur le terrain son pouvoir, qui la rend cependant vulnérable lorsqu’elle doit fermer les yeux. Elle aiguise son travail stratégique en tant qu’Archonte de l’ordre, qu’elle accomplit sans faire de travail illégal, ce qui serait contre ses principes. Elle ne sait pas ce qu’elle choisirait, s’il aurait un jour fallu le faire entre la loyauté qu’elle a pour son père et sa compagnie, et son travail de garde, et la redevance qu’elle éprouve envers Bridget Alnilnam.

À la connaissance d’Enola, Inaros est porté disparu et c’est Ivara Streyïk qui a repris le flambeau. Elle en a eu connaissance dans une lettre confidentielle qui ne l’a que peu touchée, car elle ne considérait Sirius que comme une gêne occasionnelle. Reste à savoir en quoi Ivara est différente de lui.