En cette période, le temps déroutant à l'insu de son plein gré, réchauffait doucement le royaume. Les nuits étaient chaudes et étouffantes, quant au sommeil... Il s'évaporait comme tout le reste. Ce soir-là, il t'était impossible de dormir autrement qu'en tenue d'Ève, des perles de sueur ruisselant tout le long de tes tempes, le corps moite et épulotique. La chaleur était devenue un supplice, t'arrachant un mécontentement. Rejetant les linges jusqu’à les mettre à terre, te tournant sans cesse, c'est dans l'impatiente que tu t'emportas dans une colère personnelle, te redressant brusquement de ton lit de garnison. Âme solitaire dans cette cambuse, aucun autre n'était là pas afin de te résonner. À travers, la lucarne, la lune brillait d'un éclat emprunté, les rayons d'un astre lunaire ne t'ayant jamais laisser indifférent. Tu étais pourtant de ces femmes à la peau glacial, appréciant les déclins solaire. À extérieure, la brise t’appelait à faire la bête à deux dos. Tu t’abandonnais finalement à elle, revêtant les vêtements de la vieille, ton heaume de fortune sur le bout du nez.
À l'extérieur, tout semblait empreint de magie. Cachée par l'obscurité des allées, seule la lune éclairait les chemins de pénombre. Une source de mélancolie, un calme d'éternité dans ce royaume ou la nuit ressemblait au déclin de l'humanité. Des ailes de jais caressant bientôt tes épines dorsales, leurs poids te rappelaient bientôt, ô nombreux oiseaux et créatures enchaînés à la terre. D'un battement d'ailes, cette envergure démesurée t'emporta au gré de la brise narcotique. Bientôt au plus haut des cieux, tu t'étais laissé entraîné à travers les revers du vent grandissant. Caressant le ciel t-elle une chorégraphie artistique, ton ombre par-delà cieux contrastant avec l'astre de la nuit.
Virevoltant, le destin avait choisi ta nouvelle voie. À travers les ténèbres, le poids de ton pouvoir t'avait mené à rencontrer la beauté du lac, reflétant l'astre dans toute sa splendeur. Plongeant en piqué t-elle le faucon pèlerin, tes deux piliers eurent rejoint rapidement la chaleur du sol terrestre. Tes ailes disparurent ainsi, laissant derrière elle une seule plume, indice du passage de l'ange noir. D'un pas indubitable, ton champ de vision fut rapidement gorgé du nectar de ton soulagement. Un soupire d'aise et ton heaume tombait, tout comme le reste des vêtements que tu portais. Ton épée elle aussi, caressant l'écorce d'un arbre ou la sève ruisselait.
Et c'est ainsi, dénué de toute pudeur que tu pénétras dans l'eau du lac. Un frisson parcourra ton échine avant que ton souffle ne soit t-elle le désire d'un acte de chair. La lèvre inférieur mordu avec désir, et un corps rapidement caché de tout pécher. Ton dos déposée contre la surface âpre d'un rocher à la mousse verte émeraude, tu t'étais ainsi prélassée, le regard sanglant jonchant les cieux, se perdant sur l'astre portant l'enfant du monde.
La nuit était déjà bien entamée lorsque j’avais quitté la forêt, rendant difficile ma progression. Pas que les monstres ou les mauvaises surprises me fasse peur, je savais me défendre cela ne faisait aucun doute. Et il fallait bien l'avouer, je me délectais de ses instants de tranquillité loin de la bêtise humaine. Savourant cette marche digestive, qu'elle marche ne l’était pas pour moi, je fus tout de même surprise lorsqu'au loin se dessina les contours d'un lac. J’étais alors certaine de n’être jamais passer par là à l'aller. Songeant dans un premier temps à longer l’étendue d'eau, où autrefois mon père adoptif m'avais appris à nager, je fini par me dire qu'une pause serait la bienvenue. Surtout que cet endroit, remplie de quelques-uns de mes rares souvenirs agréables, m’étais des plus familier. Le trajet à partir de ce lieu étant déjà tout tracé dans mon esprit.
Je pus alors enfin me permettre de me détendre alors que je m’approchais du lac sur la surface duquel se reflétait l'astre nocturne. Fouillant le lieu du regard, à la fois à l’affût d'éventuels enquiquineur et d'un endroit où allongé mon corps pour profiter de cet instant de paix, les perles de sueur roulant de mes épaules jusqu’à mes reins me firent songer à l’agréable perspective d'un bain de minuit. Une fois assuré que nul n’était présent, je me déchaussa pour goûter du bout du pied l’agréable fraîcheur de l'eau stagnante ; qu'elle agréable sensation !
Seul le clapotis de l'eau brisait la monotonie de ce silence bienvenue. Sans doute un poisson quelconque, pensais-je, alors que d'une main je décrochait les agrafes de mon haut dévoilant ma poitrine nue à cette mer de tranquillité. Puis vint le tour de ma ceinture que je déposa avec mes armes – sans doute ces dernières me servirait bientôt de repas- sur l’un des rocher entourant le lac, puis je laissa mon short glissait le long de mes jambes pour rejoindre le reste de mes vêtements. Je reste ainsi, dans le plus simple appareil, plusieurs longues minutes à savouré la légère brise nocturne ainsi que les éclats de lune qui se reflétaient avec merveilles sur la surface cristalline du lac. J'huma l'air, l'esprit libre de toute penser, avant de plonger un pied dans l'eau.
Avec légèreté et douceur, je pris le temps d'entrée lentement, me délectant de chaque centimètre à pénétrer dans l'accueillante fraîcheur liquide. Le clapotis se fit de nouveau attendre, n'y prêtant pas attention dans un premier temps, je vis soudain quelque chose jaillir de l'eau alors que mon nombril pénétrait tout juste le lac. Une tête ! Il s'agissait de la tête d'une jeune femme, qui venait tout juste de gagner la surface. Depuis quand était-elle là ? M'observait-elle depuis le début ? Je pus alors sentir ma peau, et plus particulièrement mon visage, rougir face à une telle situation. Ma réaction première fut de me cacher la poitrine alors que je sentais naître en moi une gêne. Une sensation que je n'avais pas ressentie depuis bien longtemps… MOI, le monstre, d'habitude plus enclins à la colère et à l'explosion d’émotion.
-Euh… désoler… Je ne vous ai pas vue, je… Je vais vous laisser.
M'entendre balbutier de la sorte me désarçonna, depuis quand me montrais-je aussi polie ? Je n'avais aucune expérience dans le milieu de l'intimité et me retrouvais ainsi sans le moindre vêtement devant une étrangère me donna l'impression d’être totalement désarmé… Mal à l’aise je commença à reculer, m'extrayant du lac, avec cette désagréable impression d’être redevenu une petit fille craintive.
Où avait bien put passer mon tempérament d'ordinaire si explosif ?
A cet instant, j’aurais voulu devenir invisible…
L'eau submergeant bientôt ton corps, tu fus couverte d'un manteau cristallin. La chaleur de ton être se dissipant, les limbes ne furent bientôt qu'un souvenir. L'hérissement de tes poils, comme le durcissement de deux boutons de rose nacrés indiquait désormais la chute de température auquel était empreint ton organisme. La vie aquatique caressant tes jambes, bientôt n'eu-tu plus pieds, laissant l'eau te capturer entièrement. T'engouffrant dans la profondeur aquatique, l'oxygène vint à te manquer. L'écume de ta vie implosant à la surface, ton instinct de survie t’incita à remonter. L'un de tes pieds trouvant appuis sur une terre de boue et d'argile, ton inspiration fut profonde, ta chevelure de gais retombant à l'arrière de ton dos marqué de petite cicatrice.
Une aura se mise soudainement à surplomber l'atmosphère nocturne, attirant ton attention acquise. C'est alors que découvrit cette créature de Vénus, garnie t-elle un amas de pierre précieuse. Sa chevelure était d'un bleu d'azur quant à son regard, ce dernier n'était rien d'autre que des joyaux, deux rubis qui semblaient pourtant regorger de mélancolie. Qui était-elle... ? La brume de ton esprit semblait pourtant s'estomper avec les années que tu passais à la regarder, ainsi dans sa tenue d'Ève. Et c'est ainsi que dans le brouillard d'un souvenir lointain, tu te souvins d'elle. Elle, des préjugés et de ses noms. ô combien cette femme avait-elle pu être la bête noire de chacune... Repoussé, rejeté.
Ton cœur se serrait aux recoins de ta poitrine alors que le dégoût amer de ses sentiments semblait te parvenir. Toi aussi avait été rejeter mais, elle, ô combien avait-elle pu dépérir de ce que le destin lui avait accordé. Qu'était-elle devenue après ce tragique accident ? ... Tu le reconnaissais au plus profond de toi, tous les cœurs étaient vulnérables, des plus purs au plus sombre. La lumière n'existait pas sans les ténèbres comme les ténèbres n'existaient pas sans une once de lumière... l'équilibre, la vie. Tout le monde pouvait un jour basculé, les aléas de la vie...
_Euh… désoler… Je ne vous ai pas vue, je… Je vais vous laisser. Prononçait-t-elle finalement, sa voix était embrumée de gêne, ses joues devenues d'une rose sucrerie te rappelant un charme unique.
Un sourire apparut finalement aux coins de tes lèvres, où était passé la personne que tout le monde avait appelé le "monstre" ? Cette fille n'avait jamais été un monstre à tes yeux... qui l'était après-tout ? La voyant reculé, tu avanças à ton tour, la hauteur de la terre humide sous tes pieds laissant désormais entrevoir ta propre poitrine. Tu n'eus aucune gêne et ainsi, tu pris la parole.
_Il n'y a aucune gêne à avoir, venez donc vous prélasser, l’atmosphère et loude et l'eau est agréables... Tu marquas une pause, caressant ton regard dans celui de la jeune femme. Il ne vous arrivera rien. Prononças-tu alors à ton tour, asseyent de mettre la demoiselle à l'aise. Sans portant la forcer à rester ainsi, tu retournas auprès d'un rocher, déposant ton dos contre la mousse humide de ce dernier. Un soupire de bien-être et un bruit attirait une nouvelle fois ton attention. Plissant légèrement le regard, c'est alors que tu remarquas l'arrivée d'un Rapidodo à l'autre bout de la rive, ce dernier étanchant sa soif. Un petit sourire parcourant tes lèvres, tu rabattus finalement ton attention sur la créature de vénus, cette dernière s'étant finalement décider à rester.
_Voyez-vous, cela est agréable... Pourquoi autant de gêne ? N'avons nous donc pas le même corps ? Ajoutas-tu, esseyant de mettre à l'aise la demoiselle que tu n'avais pas vue depuis des années.
_Il n'y a aucune gêne à avoir, venez donc vous prélasser, l’atmosphère et lourde et l'eau est agréables... me dit la femme qui, contrairement à moi, ne semblait nullement gêné par sa poitrine dénudée. Il ne vous arrivera rien.
Il y avait dans sa voix la tendre douceur d'une mère et le miel sucré de l’amante qui se veut rassurante. Il semblait évident qu'elle chercher à me mettre en confiance, mais dans qu'elle but… La vie m'avais appris que nul ne faisait rien par hasard. Tous désiraient quelque chose, certains tel des félins à l’affût se montrait direct et meurtrier tandis que certains, semblable aux mythiques sirène, cherchaient à vous séduire pour vous dévorer une fois votre confiance leurrée. Plissant les yeux, je tachais de lire dans ceux de la magnifique créature la catégorie dans laquelle la rangée.
Parmi les sirènes, me dis-je, tandis que malgré moi mon regard parcourra son corps de porcelaine qui vint s’étendre sur un rocher à côté de moi. Je me perdais dans son regard, comme pour tenter d'en percer les mystères qui y dormait, avant de s’attardai sur sa longue chevelure noire que je suivie le long de ses formes attrayantes jusqu'au point où l'eau laisser en partie apparaître la voluptueuse poitrine. Quand je réalisa que je ne cachais plus la mienne, mes mains avaient déjà pris place le long de mon corps tandis que je m'interrogeais sur les quelques cicatrice visible sur le corps de l’hypnotisante apparition.
Quelque chose attira l'attention de la femme, au bruit sans doute s'agitait-il d'un quelconque animal venu se désaltérer, mais je ne parvenais pas à arracher mes yeux au spectacle de se corps partiellement immergé qui semblait savourait l'extase que procurer un pareil lieu. Je pus sentir un frisson me remonté le long du dos, jusqu'à ma nuque… Je n’étais nullement habituée à ce genre de situation, qu'elle était cette étrange sensation ? Pourquoi eu-je soudain si chaud… ? Assailli par des émotions qui mettais étrangère, je dégluti. Je fus soudainement ramenée à la réalité lorsqu’elle s’adressa à moi de nouveau.
_Voyez-vous, cela est agréable... Pourquoi autant de gêne ? N'avons-nous donc pas le même corps ?
Je réalisai seulement à cette instant l'intensité avec laquelle je la dévisageai. Je détourna le regard gênée et perturbée, ce qui eut pour effet de faire fuir le Rapidodo qui semblait jusqu'alors tout autant que moi hypnotisais par les courbes harmonieuse de la délicieuse sirène. Me sentant stupide, là debout, l'eau jusqu'aux genoux, je me décidai à avancer vers elle, laissant la fraîcheur du lac m'avalais jusqu'aux épaules. Une fois certaine que la rougeur nouvelle de mon corps cachait par la douceur bienvenue et accueillante de cette fraîcheur liquide, je me risqua de nouveau un regard pour la femme qui gardait sur moi son sourire désarmant. Le même corps ? Je fus forcé d’admettre que cela n’était pas totalement vraie face au spectacle qui se déroulait devant moi… Et voilà que mes complexe ressurgirent de nouveau.
-Oui c'est agréable…
Préférant ne pas continuer à me perdre dans la contemplation de la divine créature, je me laissa aller, autorisant chacun de mes muscles à se détendre j’effectua quelque brasse vers le centre du lac. J’apprécia la sensation d’engourdissement qui envahit chacun de muscle, faisant fondre les raideurs de la veille comme neige au soleil. Je plongeai alors ma tête dans l'eau. Là, dans ce silence aquatique, je me passa la main dans les cheveux, détachant mes nattes, je laissa ses derniers virevoltaient autour de moi comme pour ce réjouir de cet instant loin des complaintes du monde. Après plusieurs longues minutes je resurgis hors de l'eau, me laissant porter sur le dos en direction de ma compagne de bain.
Alors que je faisais la planche, les yeux tournés vers l'astre majestueux qui nous dominaient, j’avais l'impression de n’être plus rien. Le « monstre » n’était plus. Je n’étais qu'un rouage de plus dans cet univers qui semblaient me promettre quantité de merveille à découvrir. Totalement détendu, ma longue chevelure ondulant autour de moi à la manière d'une auréole azur, je m’adressai alors à ma compagne d'une voix déserté de toute gêne.
-Qu'est qu'une jolie femme tel que vous fait seul dans un pareil endroit ? Est-ce a la providence que je dois pareille rencontre ? Peut-être vous êtes-vous perdu vous aussi.
Quand est-ce que j'avais souri de la sorte pour la dernière fois ? Je ne m'en souvenais point. Bien entendu je rester sur mes gardes, comme à mon habitude, mais la quiétude d'un tel endroit semblait avoir eu raison de ma méfiance maladive.
Qu'elle était cet étrange sentiment qui me poussais à parler ?
Depuis quand étais-je social, moi ?
Consolé d'une liberté sans obstruction, le mortel courtisé par les rayons d'astre se mise à se rapprocher de toi. Vos regards l'un dans l'autre pendants de nombreux instants. Chacun semblait vouloir démasquer l'une - Toutefois, rien ne semblait faire tomber le masque éphémère que tu portais depuis de nombreuses années. Ton regard était profond, le trou noir s'y étant installé ne laissant rien paraître. Elle, néanmoins, regorgeait d'une obscurité presque acquise. Le pouvoir de l'empathie n'avait jamais été tien, mais... Cela avait presque été comme un cadeau du destin, un interprète aux langages de quinquets. Toujours est-il que celle que l'on surnommais le "monstre" était toujours, désireuse de trouver à travers les portes de ton âme, une once de réponse. Devait-elle être perdu envers tant de gentillesse... Tu avais toujours été altruiste, sans jamais reprocher à qui que ce soient ses actes passé et futur. Toi-même aurait pu basculer après une enfance aussi controverse et pourtant, tu t'étais accroché... Mais qui sait, le destin déciderait peut être un jour d'ajouté à ton cœur une once de ténèbres.
La créature aquatique acquiesce tes paroles, tu sentis cette dernière on peu plus à l'aise désormais. Soupirait d'aise de la beauté des lieux et des bienfaits qu'elle t'apportait, ton regard c'était une nouvelle fois attardé sur l'autre côté de la rive, où le Rapidodo avait disparu. Un nouveau soupire t'échappant, tu eut clos tes yeux sur l'immensité du monde, laissant tes paupières de plonger dans la plus grande des obscurités. L'eau mouvementée caressant ta peau délicate, tu te sentis un instant observer... Cette jeune femme, était elle en train de te regarder . Aucun mot n'eut recoure à tes lèvres car tu n'étais nullement gênée que l'on te dévore ainsi. Lors de ton adolescence, tu avais toujours été obliger de te cacher aux yeux des autres, des brandes lacérant cette poitrine maintenant devenue à maturité... Ton corps avait toujours été celui d'une femme et ton esprit celui d'un homme - les aléas de la vie. de tes courbes délicates étaient marqués la musculation d'un entrainement sans fin, et de ses cicatrices rappelant les nombreux combats auxquels tu avais participé.
Tes paupières s'ouvrant après un long repos sur la beauté de l'astre nocturne, tu sentais l'eau mouvementée. La créature à la chevelure d'azur s'était laissé aller au gré de l'eau. La voir ainsi était invraisemblable... Elle qui du surnom faisait trembler et cracher la garde, n'était-elle au final qu'une pauvre gamine ayant vécu les caprices du destin, tout comme toi. Son corps sur la surface de l'eau, tu la dévoras à ton tour des yeux. Son être était celui d'une femme, ses courbes légèrement dessiné laissant deviner une novice au plaisir charnel. Sa poitrine était celle que l'on pouvait tenir au creux de la main, son corps t-elle la brindille que l'on aimerait briser ou préserver sous ses doigts. Son charme en était ainsi, sa chevelure humide rajoutant cette épice au bout de la langue.
_Qu'est qu'une jolie femme tel que vous fait seul dans un pareil endroit ? Est-ce a la providence que je dois pareille rencontre ? Peut-être vous êtes-vous perdu vous aussi. Prononças t-elle
Ta réaction première fut de rire, très légèrement. La façon dont elle t'avait appelé... Tout cela était ironique en sachant que toute une vie, tu avais été traiter comme homme. Un petit sourire caressant tes lèvres, tu t'étais redressé du rocher auquel tu était appuyé précédemment, t'approchant alors de la jeune femme, ton regard rejoins le siens, vos iris rubis t-elle deux sœurs jumelles.
_Peut-être qu'une jolie femme comme moi attend arrivé du loup... Prononças-tu en souriant narquoisement, caressant du bout des doigts la surface de l'eau, deux mèches de jais cachant l'extrémité de tes boutons de rose. La providence est ainsi, comme le destin et ses caprices... sans doute que notre rencontre n'est que futilité ou au contraire... quand pensez vous ? Ton visage vint alors au-dessus de celui de la jeune femme, pouvait-elle être déstabilisée dans un t-elle moment ? Toutes les faiblesses étaient à prendre, toi qui t-elle le renard serais rusée... manipulatrice à souhait. Nullement l'idée de me perdre ainsi en cet endroit... vous au contraire, semblez perdu sur bien des points, ai-je tord ? Je vois dans votre regard l'incertitude... la gêne ainsi que la solitude. Suite à ses paroles, tu reculas d'elle comme pour ne pas être capturé par ses émotions.
D'un pas léger, tu avais alors rejoint le bord du lac, quittant l'eau, laissant ainsi la brise refroidir ton métabolisme. Un frisson te parcourant, tes ailes furent rapidement leur apparussions, entourant ton corps de leurs plumes de ténèbres. Protéger de la brise, tu t'étais alors approché de tes affaires, récupérant une flasque. Ton regard sur l'immensité de l'eau, tu te mises une nouvelle fois à regarder le "monstre" dans sa tenue d’Ève alors que le nectar brûlant ta gorge pénétrait tes entrailles.
_Peut-être qu'une jolie femme comme moi attend arrivé du loup...
Je me laisser enivrais par cette voix pleine de malice, de toute évidence elle semblait d'humeur joueuse. Le loup ? D'ordinaire n'étais-ce pas mon rôle ? Le loup avait de tout évidence trouvé son prédateur.
_La providence est ainsi, comme le destin et ses caprices... sans doute que notre rencontre n'est que futilité ou au contraire... quand pensez vous ?
La beauté hypnotisante savais, à n'en pas douter, s'y prendre pour me désarçonner et me donner cette impression de n’être qu'une petite fille ignorante. Je réfléchis donc aux sens de ses mots, et m’apprêtais à lui répondre – Le plus honnêtement du monde- qu'avec une vie comme la mienne tout n’était que futilités et coup d'un destin sadique, quand je pus la voir disparaître de ma vue… pour réapparaître presque immédiatement. Son visage, et son sourire, à quelque centimètre seulement du miens. Le souffle court, je dégluti. Quand était-ce la dernière fois que quelqu'un s’était risqué a rapprochait autant son visage du miens ? Argosh devais être le dernier, presque 10 ans plus tôt… Depuis nul s’était risquer à m'approchait si près… Les lèvres sèchent, je me perdis dans les yeux flamboyant de la voluptueuse sirène. Mon cœur se serra à cet instant, en me demandant si elle me fuirait en découvrant ma véritable nature.
_Nullement l'idée de me perdre ainsi en cet endroit... vous au contraire, semblez perdu sur bien des points, ai-je tord ? Je vois dans votre regard l'incertitude... la gêne ainsi que la solitude.
Elle s'éloigna aussi vite qu'elle s’était approchée. Malgré moi, attiré à la manière d'un papillon de nuit à la lueur d'une lanterne, je me redressai dans l'eau pour la suivre du regard tendit qu'elle me dévoilait son corps en rejoignant la rive.
-J’avais en effet perdu mon chemin, mais j'ai trouvé en ce lac un guide familier. Quant à l'incertitude… je me surpris à rire, elle fait partie de ma vie.
«Et quand à la gêne, vous semblez experte pour l'éveillée chez autrui » me tenu-je d'ajouter, tandis que la créature de mystère regagnait une pile de vêtement, que j'avais nullement remarquer durant mes observations préliminaires. Je me surpris à craindre de voir la jeune femme se rhabiller, mais ce qui suivie m’arracha un hoquet de surprise. Deux ailes d'un noir profond naquirent dans le creux du dos de la sirène pour s’étendre jusqu’à totalement recouvrir son corps, couverture naturelle contre la douce brise du soir. Que celles-ci avaient l'air confortable, et que cela donner envie de caresser les douces plumes, nourrissant le rêve d'un jour voler au grès du vent comme un oiseau symbole de liberté. Mes yeux devaient pétiller d'un émerveillement digne d'une enfant de dix ans. Une sirène ? Non, un véritable ange…
Mon malaise, disparut il y a plusieurs minutes déjà, avais laissé place à une curiosité enfantine alors que je me rapprochais du bord pour appuyer mes bras -et ma poitrine- sur la rive, le regard tourné vers la jeune femme -blotti dans ses somptueuse ailes- qui avait tiré de ses affaires une outre qu'elle s'affairait à vider dans son gosier. Sans doute était-ce de l'alcool, me dis-je, me ramenant en pensée dans mes jeunes années où j'avais autrefois tenté de noyé mes problème. Résultat non concluant, mon si dérangeant pouvoir m'immunisant contre toute forme d'empoisonnement.
-Tu peux voler ? Demandais-je d'une voix trahissant un enthousiasme digne d'une enfant de la moitié de mon âge, on doit se sentir bien peu de chose là-haut. Loin de tout soucis…
Quelque chose me frappa alors... Voilà bien des années que je ne mettais pas sentie aussi légère, aussi libre de mes mots, mais tout cela me sembler artificielle. Comment retourner barboter dans la haine des gens après une tel soirée ? Et est-ce qu'il en aurait été de même si elle connaissait ma nature d'affamé ? Comme pour suivre mes pensée, mon estomac se réveillant, se manifestant de cette faim éternelle. Bien décider à profiter encore un peu de ce délicieux moment, je préférai l’ignorer tant que je le pouvais. Posant ma joue sur mes bras rabattu, je plongea mon regard dans le doux plumage de cet magnifique apparition ailé.
Qu’est que je me sentais bien.
Si seulement la faim voulait bien me foutre la paix…
Les entrailles t-elle le feu des limbes, la flasque désormais vide eu rejoins la terre et ses pétales d'herbe fraîche. Toi-même avait certaines incertitudes, des faiblesses... Tous ses mystères insoupçonnés aux bataillons, noyés dans les alcools les plus robustes. Ta lèvres inférieur mordu avec ardeur, ton regard eu rejoint celui de la demoiselle à la chevelure d'Azur. Elle était ainsi, ses rubis étincelant comme les étoiles de la voie lactée. Tu eu rapidement deviné la source de ce regard émerveillée et puéril. Bien, des femmes étaient tombées dans tes bras à cause de cela, tes ailes... Ton pouvoir, ce qui faisait de toi l'ange noir de bien des personnes.
Ayant pris place au bord de ce vaste lac, il n'a aucune reprise, le monstre n'eut quitté ton regard, celui que tu t'étais contenté d'emprisonner. Jeu de séduction ou simple interprétation de l'admiration, tu eut finalement quitté le regard de la jeune femme à peine moins âgé que toi. Cette femme dont tu avais oublié le nom avait changé... ou n'était-ce qu'un masque qu'elle aussi s'était mise à porter. Avait-elle fini par rencontrer des personnes dignes de l'écouter et de l'accepter malgré de fardeau d'un pouvoir hors de contrôle ? Ou était elle simplement à l'aise de se retrouver avec toi, ne disposant d'aucune once de méfiance ou de peur envers elle. Ta langue caressant tes lèvres délicates, c'est alors que la voix de l'azur attirait ton attention, vos yeux se rencontrant alors une nouvelle fois.
_Tu peux voler ? Demandait-t-elle, ayant oublié les formalités pour devenir on peu plus intime envers toi. Loin l'idée d'être dérangé par ce tutoiement soudain, tu te mises à lui sourire. On doit se sentir bien, peu de chose là-haut. Loin de tout soucis… Ajoutas t-elle, tes ailes se déployant soudainement pour laisser ton corps nue danser au grès de son regard inquisiteur.
_Il serait pauvre d'esprit de penser le contraire, en effet... il m'est possible de caresser les cieux. J'ai cette chance de ne pas être enchaînés à la terre comme beaucoup d'espèces... Prononças-tu alors à son intention. Tes ailes avaient cette envergure impressionnant, caressant de là le sol de leurs tailles. L'une d'elles viennent te protéger du froid environnant, le bruit soudain de l'estomac de la demoiselle protestas.
Une main récupérant la contenue d'une besace, tu t'approchas alors de la créature encore caressée par l'eau de voûte céleste. T'accroupissant devant elle, tes bras s'étaient croisés sur tes genoux, l'une de tes mains tenant un morceau de viande séché.
_La faim est une malédiction... n'est-ce pas ? Prononças-tu, tes paroles résonnant comme la victime que tu n'étais pas.
Ton pouce et ton index prenant possession du menton de la jeune femme, tu redressas alors son visage, l'une de tes ailes se déposant soudainement sur son épaule humide. Tes plumes glissant sur cette dernière jusqu'à atteindre son dos, elles eurent ensuite rejoint la fraîcheur de l'eau jusqu'à recouvrir son rein. Ta main quittant son menton, ton pouce s'aventurait jusqu'à ses lèvres, caressant son inférieur jusqu'à prompte tout contact. Ta deuxième main retenant le morceau de viande séché s'approchant alors de ses lèvres, tu plongeait ton regard dans le sien.
_Mange, la vie mérite d’être vécu, malgré ses extravagances. Prononças-tu, le morceau de viande touchant désormais ses lèvres délicates, ton aile recouvrant une partie de son corps dénudée. Quelle est ton nom douce créature ? Demandas-tu alors.
_Il serait pauvre d'esprit de penser le contraire, en effet... il m'est possible de caresser les cieux. J'ai cette chance de ne pas être enchaînés à la terre comme beaucoup d'espèces...
J'observais émerveiller le balai qui se jouer devant moi, les ailes d'un noir de jais remuant lentement dans l'air, dans une magnifique parade aux airs nuptiale, qui se clôtura lorsque l'un d'elle vient de nouveau enlacer sa propriétaire, rempart plus qu'adéquat face à la légère brise nocturne. Ce maudit estomac choisie cet instant pour se manifester, brisant la magie du moment d'un profond grondement. Était-ce tant demander de bénéficier de quelques heures de répit ? Un grondement qui n’était pas passer inaperçu pour ma compagne, comme je pus m'en rendre compte en la voyant fouiller une besace, posé au sol avec ses vêtements, pour en sortir un morceau de viande séché. Quittant la protection de ses ailes elle se dirigea vers moi de sa démarche gracieusement féline avant de s'agenouiller avec douceur.
_La faim est une malédiction... n'est-ce pas ?
Sans doute ne se rendait-elle même pas compte de la justesse de ses mots, en ce moment et avec la nature de la femme lui faisant face. A moins… Qu'elle sache justement à qui elle parlait ? Ma méfiance se manifesta de nouveau, tel une gangrène, avant de disparaître tout aussi vite en sentant la douceur de sa peau sur mon menton. Redressant ma tête, nos deux regards se croisèrent de nouveau, et alors que son pouce venait chatouiller mes lèvres je pus sentir mon cœur accéléré. Ce dernier frappant avec force, comme pour s'arracher à sa cage de chair, alors que je m'interrogeais sur une telle réaction de sa part. Puis déployant une aile, elle vint me caresser avec douceur le haut du dos, descendant lentement jusqu'à atteindre l'endroit où mes reins rencontraient l'eau du lac. Je ne mettais pas tromper, qu'elle douceur ! Sans doute les caresse d'une mère ressemblaient-elle à ça. Je savoir à chaque seconde de cette étreinte angélique, me perdant dans les sensations nouvelles qui parcouraient mon être. Déjà le morceau de viande s’approchait, tandis que -chose incroyable ! - les pulsations de mon cœur semblaient couvrir les grondements de la faim, bientôt il toucha mes lèvres closes.
_Mange, la vie mérite d’être vécu, malgré ses extravagances.
Ne tenant pas d'avantage j'ouvris la bouche, et sans user de mes dents ou de ma langue monstrueuse -et ceux pour la première fois depuis très longtemps-, j'accueillit la viande séchée ainsi que deux des doigts de la mystérieuse beauté. Je resta ainsi plusieurs seconde, chatouillant de ma langue le bout de viande et les doigts, tandis que je me perdait dans les deux rubis étincelant de malice me faisant face.
_Quelle est ton nom douce créature ?
M'avait-on déjà qualifié de douce ? Alors que je me questionner, et mon cœur continuait à faire soulever ma poitrine, je laissa la jeune femme retirer ses doigts non sans laisser mes lèvres fermer les caresser tendrement. Je fis tourner quelque instant la viande dans ma bouche, me questionnant également sur le nom d’une pareille créature, j’avala se repas afin de lui adressait le plus aguicheur de mes sourires -du moins l'était-il Pour moi, qui n'avais nullement l'habitude de ce genre d’exercice.
-Karlyanne, enchantée, dis-je heureuse de partageait cette information pour la première fois depuis des lustres, et comment dois-je nommer cette magnifique apparition ?
Là, perdu entre la contemplation d’un visage angélique et la magnifique sensation du membre plumeux caressant mon dos, je fis lentement parcourir mes doigts le long de l’aile d'un noir profond me chatouillant les côtes. Joignant ma joue à ma main balayeuse, j'appuya ma tête sur le duvet de plume savourant cet instant de tendresse infinie. Même ma faim sembla respecter cette instant, semblant fuir les battements de mon cœur, porté par une envie nouvelle je leva ma main libre pour la poser sur le bras nue de ma magnifique compagne. Je fis courir mon index le long d'une cicatrice, montant et descendant, d'une tendresse qui mettait étrangère, de son poignet jusqu'à son coude.
Je béni cet instant, bercé de ses sentiments étrangers, qui semblait de leur magnificence possédait le pouvoir unique de faire fondre ma faim. Comment ne pas me délecter de pareil instant, où la vie elle-même semblait vouloir se pardonner de ses années de calvaire ?
-Qu'elle genre d'histoire, peut trainer dans son sillage, pareille femme ?
D'après de lointain souvenir, personnes ne se seraient risqué d'ébranler, les lèvres délicates de la jeune dame. L'effroi de ses actes passés avait laissé derrière elle un goût bien amer - personne ne l'aimais pour ce qu'elle avait fait, mais, qui donc avait essayer de comprendre un jour... Personne bien évidemment. L'homme cupide de lui-même, rejetant tout source de crainte et de problème, cela en était un réel dégoût.
L'azur acceptant la parcelle de gibier, ce fut non avec effrois, mais espièglerie que ton regard répondis à l'acte déplacé de la demoiselle. Deux de tes doigts caressés buccalement il y eu cet instant où tu pensas égarer tes deux phalanges et pourtant... Tout n'était que douceur. Et tu lui demandas finalement son nom, lui qui avait disparu de ton esprit depuis plusieurs années...
Récupérant tes doigts après ces quelques mots, ce n'est sans quitter son regard que ces mêmes doigts imbibés de salive rejoins ton propre palet. Un goût de viande, et un goût d'elle... Tout cela semblait devenir un véritable jeu de séduction, le destin en avait-il décidé ainsi ?
_Karlyanne, enchantée. Prononças telle finalement, tes lointains souvenirs refaisant surface. Karlyanne Stranforge... tu t'en souvenais désormais, elle rejeté de tous à cause de son pouvoir dis hors de contrôle. Tu t'en étais douté pendant des années... Elle n'avait jamais été ce "monstre" bramer par tous les gardes du royaume. Elle était de ces chiens n'ayant jamais rien connu que la violence... Comptais-tu l'apprivoiser ? Tes doigts encore intacts étant la preuve d'un pas en avant sur le grand échiquier de la vie. Et comment dois-je nommer cette magnifique apparition ? Ajoutas t-elle, tes lèvre quittant tes doigts encore humide.
_Mon nom n'a aucune importance, appel moi comme bon te sembles. Prononças-tu en souriant, ton aile continuant de caresser sa peau délicate.
Les doigts de la jeune demoiselle frôlant tes plumes de jais, un frisson te parcourra l'échine, ta lèvre inférieure venant à être mordu de satisfaction. Et c'est ainsi que la créature baignée des rayons lunaires remonta de ses doigts sur ta peau délicate, jonchant chaque cicatrice comme un drogue complaisante. Son doux visage contre l'une de tes ailes, tu fus un instant prise de désir comme de tendresse maternelle. Karlyanne avait son charme en tout point, l'une de tes mains se déposant sur la sienne, tu ne la quittas pas du regard.
_Qu'elle genre d'histoire, peut traîner dans son sillage, pareille femme ? Demandas t-elle, piquant de cette curiosité que beaucoup avait à ton égard.
_Les histoires sont parfois bien trop longue à raconter... Peut-être m'y attarderais-je avec toi un jour... Tu fis une pause avant de reprendre Ton regard est tel un livre ouvert et pourtant... Peu semble s'y être attardés. L'incertitude, la solitude et un terrible manque de tendresse... Prononças-tu avant que tes doigts ne viennent se lier à ceux de la demoiselle.
La peau humide de vos doigts liés restant ainsi un moment, ton deuxième aile l'entouras dans un moment de tendresse qui lui devait être inconnue. Toutes tes plumes la caressant avec tendresse, ce fus quand tes doigts quittèrent les siens que tu tendus tes griffes afin de l'inviter à sortir son corps d'ève de l'eau. La belle acceptant tes mains, tu la tiras alors avec cette force qui était tienne. Sans doute un peu brutal, vos corps dénudés rentrèrent en collision. Loin de vouloir la lâcher ainsi, tes ailes entourèrent la belle encore imprégnée du lac. Un sourire narquois caressant tes lèvres, c'est t-elle un prédateur que tes mains vinrent se déposé sur la peau délicate de la demoiselle. Ses hanches capturées, tes lèvres vinrent se déposer sur son oreille.
_Ton cœur s'emballe Karly... Murmuras-tu à son intention, amusée quelque peu de la situation qui s'offrait à toi.
Joueuse de ce moment, tu voulus alors expérimenter les attitudes de Karlyanne. Rompant tout contact avec elle, tu te redressas finalement, faisant deux pas en arrière avant de lui tourner le dos. Tes lèvres étaient colorées d'amusement... et c'est ainsi que tu te demandais, ce que la jeune femme que l'on appelait le "monstre" comptait faire désormais... Tu t'étais mise à l'apprivoiser avec cette facilité sans pareil, l'ayant presque menée à t'aimer de tes tendresses, ces tendresses qu'elle, semblaient désiré, ses faiblesses les plus profondes...
_Les histoires sont parfois bien trop longues à raconter... Peut-être m'y attarderais-je avec toi un jour... Ton regard est tel un livre ouvert et pourtant... Peu semble s'y être attardés. L'incertitude, la solitude et un terrible manque de tendresse...
Nous restâmes ainsi un moment, les yeux dans les yeux, savourant cet instant de quiétude où le monde semblait s'effacer devant le spectacle de cette rencontre nocturne. Elle qui semblait lire en moi avec une telle facilité... Comme si ma vie durant, elle m’avait observée dans l'attente de cette soirée... La seconde aile de ma partenaire angélique se joint à la première, m'emmitouflant dans un tendre cocon de plume liant nos corps dans une douce enveloppe plumeuse. Déjà je pus m'imaginais passer ma vie, de naissance à trépas, dans cette sphère accueillante où les caprices du monde perdaient toute importance. S’attachant à notre étreinte, la créature de mystère se redressa soudain, acceptant sa main tendue je la laissai m'extirpais du lac avec force. Nos corps humides entrèrent en contact, et déjà la douce chaleur de se réconfortant cocon de plume m'enveloppa de nouveau tandis que les mains de ma compagne trouvèrent le chemin jusqu’à mes cuisse encore glaciale de leur escapade dans les eaux du lac.
Réchauffais par ce corps étranger, j’avais fini de m'interrogeais sur ses sentiments nouveau et tourbillonnant qui n'avais cesse de m'assaillir, préférant me perdre dans son dernier tandis que ma poitrine se relevait au rythme de ses caresse. Je retiens ma respiration lorsqu'elle approcha sa bouche de mon oreille, pour me susurrais de sa voix meilleur et sucré :
_Ton cœur s'emballe Karly...
Je réalisai réellement à cet instant de la proximité de nos corps, tandis que mon cœur continuait à frapper tentant avec force de s'arracher à ma poitrine, actuellement pressé contre celle de l’hypnotisante beauté. Mes joues prirent de nouveau une teinte rosée tandis que mon corps prenait lentement une couleur proche de celles des deux pupilles cristallines qui me lorgnais avec amusement. Soudain, comme arraché a ce rêve éphémère, me retirant de son cocon protecteur, elle se retourna pour s'éloigner. Entre gêne et incompréhension je resta là, immobile, à regardais son dos ailé. Je tendis le bras, comme pour protester, avant de le ramener sur mon corps une fois à mi-hauteur. Une somptueuse girouette…
Que devrais-je faire ? Submerger par des émotions que je comprenais à peine, je me demanda si cela signait la fin de ses instants de pureté, loin de ma vie de calvaire… Devais-je partir ? Accepter mon destin de solitaire ? N'avais-je pas toujours été seul après tout… Mon cœur qui ne cessait de frapper sembla protester à cette idée, faisant taire les protestations de mon estomac. J’étais comme paralysé par cette peur… Peur de retourner à ma vie, peur de perdre ce que j'avais trouvé ici… D'ailleurs qu'avais-je trouvé ? Bien qu’incapable d’y mettre des mots, tout mon être s’insurgea contre l'idée d'y mettre fin !
Un pied devant l'autre, d'abord timide mais de plus en plus assuré, je me rapprocha de la beauté angélique. Plongeant l'une de mes mains dans un membres plumeux, je fis parcourir à l'autre le dos de porcelaine. Courant dans le creux de ses omoplates, mes doigts caressèrent tendrement la peau humide descendant lentement jusqu'au bas de son dos puis ils bifurquèrent pour trouver ses reins puis sa cuisse. Collant de nouveau mon corps au siens, tout mon être semblait protester contre son départ. Honnêtement je ne sus point ce que j’étais e train de faire, mais guider ma l’instinct ma main gauche quitta ses plumes pour trouver son ventre. Jouant un instant avec son nombril, je remonta doucement jusqu’à sentir les battement de son cœur qui semblèrent réagir à mon contact. Suivant l'exemple de cette nymphe des cieux, je donna à ma voix le miel sucré qui m'avais fait fondre chez elle. Ce fut à mon tour de m'adresser, d'un murmure, au creux de son oreille.
-Veux-tu vraiment me quitter ? Toi dont le cœur réagi guère moins au contact de mes doigts…
Ça ne pouvait pas se terminer ainsi… Je ne le voulais pas…
La féerie de cette scène en était devenue un véritable ballet. Comme l'ange détournant ses desseins des brumes de l'enfer. Tu étais d’Ève, humecté, effleuré des plus profonds désirs lunaires. Le silence en était arrivée à son apogée, où seuls les souvenirs d'un cœur hystérique, resurgissait elle un écho en ta mémoire. Monstre ou simple blasphémés, tous les êtres étaient détenteurs de cet organe, tous pouvaient être commpu comme de la lumière naissaient les ténèbres les plus sombres. Personnes n'étaient bons, personnes n'étaient mauvais... l'espèce était simplement guidée par les rouages du destin, capricieux...
Ce fut soudainement ce contact qui éveillait l'organe de glace qui était tiens. La chaleur d'une présence, loin des fléaux de la solitude. N'avais-tu jamais ressenti cela auparavant ? Le désir d'être convoité par la douceur de tes gestes. Cela en devenait une véritable drogue, un jeu à double tranchant qui éveillait en toi le désir de poursuivre ton chemin, jusqu'au limbe quelle qu'elle soit. Tu t'en mordais la lèvre inférieure, le doux nectar d'un filet goût métal rafraîchissant ton palet. Karlyanne était là, ses mains parcourant ton dos comme la caresse que l'on donnerait sur la joue d'un nouveau née. Les ailes frémissante, sa convoitise avaient continué son parcoure jusqu'à atteindre ton ventre.
Tes mains c'étaient une nouvelle fois liée aux siennes, ton cœur répondant à la douceur de ses actes dans un râle douloureux. Un regard au-dessus de son épaule et tu pus la voir, elle, ensorcelée de tes mots et de tes gestes. Tu étais de ces femmes, manipulatrice... sorcière à ensorceler les plus démunies. Ce ne sont les yeux clos sur le monde, tes mains liées à celle que Karlyanne que tu ressentait son souffle aux creux de ton oreille.
_Veux-tu vraiment me quitter ? Toi dont le cœur réagi guère moins au contact de mes doigts… Prononças t-elle, ton cœur ne cessant de danser aux rythmes du siens.
_Te quitter ne serait qu'accroître cette douleur au fond de ta poitrine... Mais Karly, L'oiseau est libre, il part et puis revient... loin de toi l'idée de l'enfermer en cage, n'est-ce pas ? Prononças-tu alors à son égard, tes doigts quittant les siens pour te permettre de pouvoir lui faire face.
Tes bras entourant son corps délicat, tes ailes vous recouvrirent toute deux. Protéger de la brise nocturne, le temps semblait s'être arrêté. Vos regards se caressant mutuellement, chacune de vos poitrines semblaient éveiller un ballet somptueux. Karlyanne était proie désormais, paralyser de cette aura que tu dégageais... elle y était tombé, dans la volupté du désir d'être aimé, elle, qui n'avait jamais rien connu que désolation. Tes mains parcourant ses cuisses, c'est doucement que tu portas cette dernière, reculant afin que son dos soit déposé contre la surface âpre d'un vieil églantier.
_Connais-tu les Pihis ? Murmuras-tu à son oreille délicate. Ils sont des oiseaux ne possédant qu'une aile unique et aucun deux ne peut voler... sans que l'autre soit à ses côtés. Un baiser déposé sur le haut de son oreiller, tes lèvres vinrent effleurer les sienne avec douceur. Alors Karly, voudrais-tu me prêter ton aile afin de nous envoler ? Demandas-tu à celle que l'on nommait le "monstre".
Ce fut de cette réponse que tes lèvres vinrent prendre possession de celle de la belle dénudée de tout. Deux lèvres entrouvertes, ta langue s'était aventuré aux confins de cet espace humide ou dans une rencontre électrique, ces deux membres muqueux se mirent à danser une valse effrénée, jusqu'au désir les plus profonds... Et le temps lui, semblait s'être arrêté, ne vous laissant jusqu'à l'aube, la possibilité de voler en binôme.
_Te quitter ne serait qu'accroître cette douleur au fond de ta poitrine... Mais Karly, L'oiseau est libre, il part et puis revient... loin de toi l'idée de l'enfermer en cage, n'est-ce pas ? Me dit-elle alors que mes doigts perdaient le doux contact de ses doigts.
Craignant de la voir de nouveau s'éloigné, mon cœur dut louper un battement, mais vite suis-je rassuré lorsque c’est face à moi qu'elle revint m'enlacer. Tandis que ses bras m'entouraient et que le cocon de plume m’accueillait en son sein de nouveau, perdu dans l'ivresse de l'instant, je réfléchi aux sens de ses mots. Qu'est que cherchais-je réellement dans cet instant ? Je n’étais point du genre à ériger des cages, moi qui destiner à une vie solitaire guidé par la faim, n’aurais jamais le luxe d'une vie sédentaire se savourant dans les bras d'un promis… D'une promise, là, de toute évidence. Et puis aurais-je put vraiment enfermer pareille créature, aux ailes d'ange, qui semblait personnifié de ses membres plumeux le goût sucré de la liberté. Je ne désirais qu'un instant, peut être suivie d'autres -fallait-il espérait- dans un futur plus ou moins proche, dans les bras de cet rencontre nocturne au goût de rêve inespérée. Ainsi, les joue encore empreint d'un doux rose, je lui signifia d'un mouvement de tête que je ne serais point sa chaîne, tandis que mes cuisse frémissait déjà des caresse de ses doigts.
Mes pieds soudains enlevé de se sol familier, je me laissa porter par celle que j'affectionne. Ainsi celle que l'on avait appelé « monstre » put goûter aux plaisir que se doivent les jeunes femmes rêvant d'intimité, quand mon corps svelte de jeune pureté put goûter à la joie que celles de mon âge ont d’ordinaire le luxe d'avoir déjà connu. Mes jambes se croisèrent de passion dans le dos de celle dont le nom mettait étranger, tandis que mon dos pouvait sentir à présent le contact d’un arbre, appuie volontiers durant cette danse nocturne. Le cœur encore battant et le souffle couper, je m'égaré dans cette passion nouvelle tandis qu'une fois encore je pus goûter à sa voix suave au creux de mon oreille.
_Connais-tu les Pihis ? Ils sont des oiseaux ne possédant qu'une aile unique et aucun deux ne peut voler... sans que l'autre soit à ses côtés.
Mon corps entier frémis à l’écoute de ses mots, et trembla de plaisir sous le baiser qui vint me caressait l'oreille, avant que sensuellement les lèvres de ma compagne viennent chatouiller les mienne, comme la promesse à venir d’un doux plaisir charnel.
_Alors Karly, voudrais-tu me prêter ton aile afin de nous envoler ?
Qu'elle belle histoire ce fut, énoncé par une femme aux membres volatile, qui faisais naître en Moi un désir inconnu. Voulant rappeler aux miennes ses douces lèvres rose, je plongeai dans ses yeux un profond regard en manque. Embrassant son exemple je déposa sur son cou un tendre baiser avant de relevés la tête, pour que guider par la passion, lui mordillait l'oreille. Non sans au préalable, lui avoir glisser dans celle-ci, quelques mots porté par l'impatience.
-Mon aile est tienne, tout comme mon être. Ceux de maintenant jusqu’à l'aube, je m’offre à toi à present, apprend donc moi le vol dont tu es devenu la reine.
Reculant alors la tête, afin de croiser le regard de celle qui me posséder, j’accueillit d'un frisson guidait par le plaisir, la bouche entrouverte de la créature de rêve. Étrangère à cette fusion charnelle, je me laissa guider par la douceur et le rythme de ma partenaire de balle. Me délectant de cette passion qu'elle m’offrir ainsi que de la tendresse de ses lèvres, remuant les miennes aux rythmes de nos langues qui semblait s'inspirer de la danse de nos corps nue. Lui rendant avec enthousiasme son langoureux baiser, j'en vint moi-même à me demandais où étais passer le monstre. Tandis que de mes mains j'agrippais son dos, à la base de ses ailes, je m’égarai volontiers dans ce plaisir nouveau qui semblait de sa magie avoir gelé le temps… Nous nous perdîmes alors dans la passion nocturne, nous mêlant A la nature sauvage à la manière de nos corps dénudée, bientôt l'aube apporterai ses rayons pour baigner nos étreintes d'un jour bien prometteur…
FIN