Nom Westwood.

Prénom Evelyn.

Surnom Eve.

Age 32 ans.

Sexe Féminin.

Groupe Aventurière.

Spécialité/Métier/etc Chasseuse – Archère.

Orientation sexuelle Bisexuelle.

Arme de prédilection Arc.

Funfacts Adore les tartes aux pommes. Si vous n’avez pas d’argent pour payer les services d’Evelyn, alcool ou nourriture peut faire l’affaire! On la connait bien dans les bars du village Perché. Aime faire du camping; sur le bord d’un petit lac, voilà qui est paradisiaque.


En quelques mots...Evelyn possédait une ferme et une belle terre familiale. Elle a été mariée. A mit au monde deux adorables enfants. Puis, une nuit, tout est parti en fumée. Par la suite, elle a vécu deux années à la Capitale, où elle a travaillé dans une taverne. Puis, elle a parcouru les terres d’Aryon en tant que marchande ambulante/assistante. Aujourd’hui, elle vagabonde. La forêt est son territoire de prédilection. Elle chasse (pêche parfois) pour subvenir à ses besoins et gagne des cristaux en vendant peaux, fourrures et autres. Son arme de prédilection est l’arc, mais elle se débrouille également avec une dague. Elle adore l’alcool et les jeux d’alcool. Elle vit au Village Perché avec sa compagne. Depuis la 3e lune de la saison douce de l'an 1001, Evelyn a décidé d'arrondir ses fins de mois, mais surtout de pimenter un peu sa vie en devenant aventurière. Elle a quelques temps plus tard vécu une mésaventure avec des brigands et a perdu tout ce qu’elle possédait. Retour à la case de départ.

Nom du pouvoir Auto-Régénération.

Catégorie Divers.


Fonctionnement du pouvoir
La capacité de guérir de blessures, d’empoisonnement, de maladies; mortels ou non mortels. Ce pouvoir est passif et s’active dès lors que l’état physique d’Evelyn est altéré. La guérison n’est pas instantanée, mais très rapide; le temps de guérison varie en fonction des blessures.

Contrecoup : Pendant la régénération, Evelyn ressent la douleur de la guérison, des os et des organes qui se reconstruisent, des chairs qui se recousent… Cela peut s’apparenter à de l’agonie. Evelyn souffrira de douleur fantôme et de fatigue légère à extrême durant de nombreuses heures suivant la guérison.

Temps requis pour une guérison totale :
Maladie : Guérison 4x plus rapide.
Lésions mineures (ex. éraflures, brûlures et coupures mineures) : 30 minutes.
Lésions graves (ex. coupures profondes, brûlures graves, os cassés) : 2 à 6 heures.

Limite :
- Si le cœur ou la tête est atteint, le coup sera fatal à Evelyn.
- Ne peut guérir qu'une seule blessure à la fois.

Qualités Protectrice. Indépendante. Débrouillarde. Calme. Observatrice. Courageuse. Fidèle.

Défauts Méfiante. Solitaire. Direct.


Physique et mental
PHYSIQUE
Elle a de longs cheveux bruns qu’elle laisse descendre librement un peu plus bas que les clavicules, les attache quelques fois. Elle a un visage aux traits harmonieux. Elle a, entre autres choses, hérité du nez fin de sa mère, des yeux bruns miel de son père. Elle sait que son sourire plait aux gens, adoucit son air sérieux. Elle mesure 1 mètre 70 pour 60 kilos, possède de belles courbes et des muscles naturellement définis, taillés par l’activité physique. Elle porte des vêtements simples, sobres, tissés; des pantalons, jamais de robe. Elle a le pas léger, tantôt une démarche lente, tantôt déterminé.

MENTAL
D’un naturel protecteur, que vous soyez de sa famille ou non, elle vous tendra une main secourable. Méfiante, peut-elle se montrer de prime abord face aux visages qui lui sont inconnus. Indépendante, elle aime se débrouiller seule, ne pas dépendre de quelqu’un d’autre. Autant aime-t-elle être bien entourée dans une taverne, autant recherche-t-elle la solitude; elle a besoin de ses moments-là pour se sentir bien. Elle n’est pas une femme qui s’ouvre facilement aux autres; n’aime pas s’épancher sur sa vie. D’un naturel calme, Evelyn hausse rarement le ton. Elle ne passe pas par quatre chemins pour s’exprimer, et peut parfois se montrer abrupte. Le danger ne l’effraie pas, la mort non plus.

Pendant huit générations, la famille d’Evelyn avait vécu à l’ouest de la Grande Forêt, non loin de la Capitale. C’était un grand domaine, composé d’une maison et de quelques bâtiments, lesquels formaient une petite ferme. Ils y faisaient le commerce et l’élevage de chevaux et d’autres animaux de la campagne. C’était une belle propriété où se côtoyait parfois trois générations : les parents, les enfants et les petits-enfants. À 18 ans, Evelyn se maria avec un homme travaillant et bienveillant. De leur union naquit deux adorables enfants, des jumeaux, un garçon et une fille. Le labeur était dur mais gratifiant. La vie était bien rythmée, heureuse. Le temps passait rapidement, les enfants grandissaient et chaque année apportait son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles.

Huit générations de Westwood avaient laissé leurs empreintes en ces lieux… Il n’avait suffi que d’une seule nuit et d’une petite flamme pour tout détruire. En cette nuit fatidique, un incendie se propagea et ravagea le domaine. Les bâtiments se reconstruisent, mais il faut quelqu’un pour désirer reconstruire. Son mari et ses deux enfants âgés de quatre ans moururent, dans la fumée et les flammes. Les animaux également périrent. Ce qui sauva Evelyn fut son pouvoir. Ainsi donc, la jeune femme et quelques poules furent les seules survivantes.

Les parents d’Evelyn étaient morts quelques années auparavant; l’un le cœur fatigué, l’autre le cœur brisé. Presque une bénédiction, car ils s’épargnèrent cette souffrance.

Par la suite, des voisins eurent pitié d’Evelyn. Ils l’accueillirent chez eux le temps de quelques nuits, qui se transformèrent en quelques semaines. Il y avait non loin de là une belle falaise, avec un beau panorama. Désorientée, abattue, un mois après la tragédie, Evelyn pensa se jeter en bas de cette falaise. Elle contempla l’horizon, contempla la chute qui l’attendait. …Et elle se ravisa. Elle avait autre chose à vivre, elle devait vivre… pour ceux qui ne le pouvaient pas.

Evelyn décida de se rendre à la Capitale, pour commencer une nouvelle vie, emportant dans ses valises les fantômes des êtres aimés. Là, elle travailla à une taverne. L’alcool à rabais lui plut. Certainement la seule chose qui lui plut dans ce travail. Mais rapidement elle se lassa de son quotidien, s’ennuya dans son travail répétitif, fini par trouver les journées longues et sans intérêt, se senti étouffée dans la ville. L’alcool s’était bien; bien pour se désaltérer, bien pour oublier, mais ça ne faisait pas tout.

Un jour, une femme arriva dans le décor. Marchande ambulante était-elle. C’était une occasion pour Evelyn; il faut savoir saisir les occasions qui se présentent à nous. Evelyn offrit ses services. La femme, de son prénom Kèndra, secoua négativement la tête : elle n’embauchait pas. Alors, Evelyn vendit ainsi sa salade : - Je demande même pas à être payé. Franchement, j’ai juste besoin de partir d’ici. De la main d’œuvre gratuite, qui allait refuser? Une hésitation sur le visage de Kèndra, puis elle lui tendit la main, acceptant la présence d’Evelyn à ses côtés.

Et ainsi, elle parcourut les terres d’Aryon aux côtés de cette femme qui s’avéra, pendant ses temps libres, être un excellent professeur de chasse et de survie. Un rapprochement se fit, entre les deux femmes. Et ainsi, quelques fois, Evelyn se coucha aux côtés de la marchande. Ce n’était pas de l’amour, ni d’un côté ni de l’autre; une simple attirance physique. Et puis, il faut savoir saisir le bonheur lorsqu’il se présente, peu importe sous quelle forme il se présente.

Et le temps passa; quelques mois, une année entière, puis une deuxième. Un beau jour, Evelyn, installée à l’avant de la charrette, remplaçant la corde de son arc, s’exprima ainsi à Kèndra : - Le prochain arrêt sera mon dernier. Directe était bien souvent Evelyn, mais il n’y avait pas vingt façons d’annoncer un départ. La femme hocha la tête, lui sourit, et au village suivant elle souhaita à Evelyn une bonne route, et les au revoir ne furent pas plus triste que cela.

La jeune Westwood possédait peu de choses : un arc, une dague, une bague, un collier et une petite bourse en cuir. Elle n’avait pas besoin de plus. Elle décida de vivre au jour le jour, simplement. Vivre de la chasse et du troc. Sans attache, librement.

Un jour, un homme croisa sa route aux abords d’un petit boisé, non loin d’une route peu passante. Il avait de l’alcool mais rien à manger, elle venait de tuer un sanglier mais n’avait pas d’alcool. C’était un bon échange. Sauf que l’homme ne voulait pas d’échange: il voulait garder l’alcool pour lui et réclamait le sanglier. Et, pendant qu’il y était, il exigea bijoux et cristaux. Totalement inacceptable; et Evelyn n’accepta pas de se faire ainsi dérober. Il y eut une altercation, l’homme prit le dessus et une lame la transperça. L’inconnu traina ensuite une Evelyn gémissant de douleur dans la forêt pour se débarrasser de son corps, croyant qu'elle allait rapidement succomber à ses blessures. Cependant, Evelyn ne mourut pas, ses blessures guérirent magiquement.

Elle se releva péniblement et revint discrètement sur ses pas, en direction de son campement. Là où l’homme pensait être bien tranquille, une bouteille d’alcool vide à ses pieds, somnolant à la lumière des braises d’un feu mourant. Elle récupéra sa dague et trancha net, d’un coup, la vie de l’homme; quelques soubresauts plus tard, il gisait mort. Evelyn apprit cette nuit-là que l’homme pouvait être une bête pour l’homme.

Westwood était sans domicile fixe; elle dormait à la belle étoile les chaudes nuits, ou dans une auberge lorsqu’elle le désirait. Visitait les tavernes lorsqu’elle avait assez d’argent. Elle avait besoin de peu pour être heureuse. Elle avait autrefois possédé beaucoup et avait tout perdu; les possessions vont et viennent – les amours, l’amitié et la famille aussi, apparemment.

Un jour, elle fit une rencontre particulière dans une taverne; une femme envers qui elle se lia d’amitié, d’amour et toutes deux décidèrent de vivre ensemble, de partager leur vie. Une grande aventure, l’amour. Une bien extraordinaire aventure, la vie.

Elle vécut par la suite bien des aventures de chasse, devint aventurière, sa compagne la demanda en mariage… Puis, une mission se termina mal. Capturées par des brigands et séparées furent les deux femmes; leurs tatouages effacés, leurs objets retirés, utilisées comme des esclaves. Quelques temps plus tard, quelques mois en réalité, une altercation se termina mal et l’un des brigands blessa sévèrement Evelyn, puis se débarrassa de son corps. Quelques heures de souffrances plus tard, elle rampa hors de la fosse dans laquelle on l’avait jetée. Elle marcha, marcha, marche encore, jusqu’à croiser une calèche qui la ramena à la civilisation. Deux semaines plus tard, elle se pointa à la guilde des aventuriers. Son statut passa de « disparue » à « active » et elle se renseigna, obtint la bonne nouvelle que Sofia était en vie, et donc se baladait librement quelque part. Elle devait la trouver. Il le fallait.