Après plusieurs minutes de réflexion, elle finit par secouer la tête et se lever. Le temps n'était plus à l'hésitation et aux doutes. Encore nue, elle se regarda dans le miroir. Elle n'avait encore rien d'une aventurière, tout ce que l'on verrait en elle était surement un chaton maladroit, pourtant elle n'aspirait qu'à devenir une lionne sauvage. La comparaison la fit rire toute seule. Ses yeux vairons brillaient de détermination.
La jeune femme attrapa un pantalon moulant noir et un haut court blanc qui laissait apparaître son ventre. Elle enfila ses affaires et des chaussures de marche légèrement montante. Puis elle fourra tout ce qu'elle pensait nécessaire à son périple dans un sac à dos.
Une fois ses bagages prêts, elle quitta sa chambre et descendit dans les rues encore déserte de la capitale. L'air était encore frais, la brise sur son visage était agréable. Ses cheveux blonds coiffé comme à son habitude en queue de cheval, balançais au rythme de ses pas. Après plusieurs longues minutes, elle arriva devant l'immense bâtiment de la guilde. Soudain, elle fut reprise de doutes, mais encore une fois il était trop tard pour faire demi tour. Elle n'avait que deux mois pour rendre son rapport à l'académie et si la créature était compliquée à trouver, le temps lui serait compté.
La jeune blonde prit une grande inspiration et passa les portes du bâtiment. A l'intérieur avec l'heure matinal il y avait peu de monde, ce qui la soulagea. Elle s'avança jusqu'au comptoir et expliqua d'une voix légèrement tremblante :
- Bonjour, je souhaite partir étudier un groupe de Coeurl dans le secteur du lac.
La réceptionniste leva les yeux vers Myradia, qui s'empressa de détourner le regard le posant instinctivement vers le sol.
- Pourrais je voir votre plaque ?
Elle sorti sa plaquette et lui tendit. La femme en face d'elle opina et continua
- Avec qui partez-vous ?
- Heu… personne
- Pardon c'est impossible, il vous faut trouver un compagnon de route. Je ne vais pas vous autoriser à partir seule pour votre première fois en dehors de la capitale.
- Mais je ne connais personne …
- Il va bien falloir trouvé, je suis désolée …
Il y avait bien quelques personnes autour d'elles, mais à qui s'adresser. Ces personnes avaient surement entendu leurs conversations. A cette pensée Myra rougit un peu de honte et cela la mis encore plus mal à l'aise pour demander de l'aide.
Elle était plantée la au milieu de la salle, n'arrivant plus à réfléchir. Elle fixait ses pieds priant secrètement pour que quelqu'un lui vienne en aide. Elle n'avait pas pensé que surmonté sa timidité serait si dur a surmonté. Puis soudain la voix de la réceptionniste la ramena à la réalité.
- Il y a bien Red A. qui devrait être disponible. C'est l'homme assis au fond.
La femme lui lança un regard encourageant. Myra inspira à plein poumon et se dirigea vers le fond de la salle. Il était dans l'ombre et elle avait du mal à le distinguer. Peu sûr d'elle, elle se lança :
- Bonjour vous êtes Monsieur Red ? Je doit allez étudier les coeurls dans la région du lac. Mais je suis nouvelle et il me faudrait un partenaire. Seriez-vous … disponible ?
Elle risqua un regard suppliant vers l’homme, attendant une réponse.
Au moins, elle avait eu droit à un enterrement et moi je pouvais continuer à faire mon deuil. On ne la retrouverait probablement jamais...il y avait trop d’endroit à chercher et trop de caverne où elle aurait pu se perdre sans oublier toutes les créatures possibles qui avait pu croiser son chemin. Comme beaucoup d’aventuriers, elle était partie trop vite et sans que l’on puisse véritablement lui rendre hommage une dernière fois. Des larmes silencieuses coulaient lentement arrosant mon visage triste sur leur passage.
*Maître ? Lulla ? *
“En effet, mon ami mais ne t’en fait pas. Je vais bien, je peux maintenant aller de l’avant...Elle est partie mais nous nous l’avons dans le cœur...je lui ai fait la promesse de vivre pour elle...”
Sur ces mots je me levais et me lavais. J’enfilais une tunique en lin, un pantalon et une paire de botte vint compléter le tout. Au-dessus de tout cela mon équipement d’aventurier...une armure légère en cuir silencieux, une cape en tissus de caméléon et enfin mes armes. De l’autre côté de la pièce une boule blanche s’éveilla à grande peine...Aithusa bailla comme jamais...La Laium vint se placer rapidement mes côtés une fois la promesse d’un bon repas énoncé. Repas que je pris dans la salle commune de l’établissement. Une fois l’estomac plein, je pris la direction de la guilde.
Je ne fus pas surpris de ne pas y voir grand monde. Le fait d’avoir découvert un pays de l’autre côté des Terres glacées avait irrémédiablement fait déplacer bon nombre d’aventurier vers le nord du continent. J’y serais probablement allé moi aussi si mon cœur avait été en paix. Mais j’étais bel et bien présent dans la ville car il y avait tout de même pas mal de travail par ici. Ce n’est pas parce que le Darfresk n’était pas là les riboux avaient tendances à proliféré et c’étaient ce qui arrivait. Avec moins de chasseur et de pisteur, les carnassiers et aux créatures avaient le champ libre pour causer des dommages au culture et même aux habitants.
Je m’assis à l’ombre...le tableau des chasses ne m’intéressant que peu même si protéger une ferme de l’attaque de Crasmo était en soit louable...je préférais laisser cette quête à des novices mes talents pouvant être mieux employé. Voyez cela comme mon orgueil d’aventurier...j’avais déjà chassé des monstres plus gros et m’étais sortis d’affaire plus périlleuse...Je fus chassée de ma gloire d’antan par une jeune femme...une mission d’escorte pour une aventurière ? Je risquais un coup d’œil à la réceptionniste qui me pris de d’accepter la requête d’un geste silencieux. Je saisis tout de suite le pourquoi...son attirail ne laissant aucun doute.
“Les coeurls dis-tu ? Ces derniers sont en pleines saisons des amours...les approcher pourrait être risqué...mais bon vas pour le lac...as-tu une monture ? ”
Pour ma part, je la regardais au niveau des yeux...cherchant un contact visuel. Pour ne serait-ce qu’avoir un visage de face. Je sortis de l’ombre talonnée par mon familier dragonoïde et de mon loup. Je lui tendis la main
“Voici Morro et Aithusa...ils nous accompagneront durant le voyage...”
- C'est justement parce que c'est la saison des amours que je dois me rendre là-bas.
Quand l'homme sorti de l'ombre, la première chose qu'elle vue était ses yeux. Il la fixait, cherchant son regard et la jeune blonde ne put résister très longtemps avant de rentrer en contact avec lui. Bien sûr, dès qu'il y eu contact son pouvoir se fit ressentir.
S'était la première fois qu'elle voyait des yeux pareils à la fois si semblable et si différent de son œil gauche. Ceux de l'aventurier étaient d'un rouge vif reconnaissable instantanément, mais il n'avait pas d'éclat, ne laissant pas transparaitre de sentiment.
Myra avait put apercevoir rapidement la tenu de Red et il n'y avait aucun doute sur le fait qu'il devait être un aventurier très expérimenté. A coter elle ne ressemblait pas à une novice aventurière, mais juste a une citoyenne perdue.
Maintenant qu'il s'était approché, elle avait aussi pris conscience de sa taille. Il faisait une bonne tête de plus qu'elle. Malgré tout, elle n'avait pas encore réussi à détourner son regard du sien et cela devenait de plus en plus compliqué.
Quand elle finit par cligné des yeux pour échapper au contact, elle ne put qu'imaginé les pupille de l'homme qui la transpercé encore. Ce rouge vif était graver dans son esprit. Quand elle se reprit, elle rouvrit les yeux et essaya de penser à autre chose. Mais, peu importe ce qu'elle regardait, elle le trouvait beau, elle aimait ce qu'il dégageait.
Le rouge finit par rapidement lui monter aux joues. Espérons que son rapport ne prendrait pas trop de temps, car elle ne saurait pas comment résisté a une telle créature.
Quand elle eut fini de le détailler, elle se rendit compte qu'il lui tendait toujours la main. Elle lui serra en souriant. Au contact de sa peau son cœur ce mis à battre plus fort et des papillons à virevolter dans son ventre.
- Stupide pouvoir
Elle sursauta légèrement se rendant compte qu'elle avait pensé tout haut. La voix de l'homme la faisait fondre comme neige au soleil. Mais son pouvoir n'avait pas l'air de vouloir se dissiper dans l'immédiat.
Myra essaya donc de reporter son attention sur les présentations que venez de faire le jeune homme. Quand elle aperçut finalement les deux compagnons de l'aventurier elle frissonna et eu un mouvement de recul involontaire. Quelle était sa probabilité de tomber sur un homme accompagné par deux créatures, qu'elle pourrait aussi étudier. Finalement, peut-être que la chance avait décidé de lui sourire.
Soudain la réalité la rattrapa un peu et elle perdit légèrement son sourire niais.
- Je ne possède pas de monture et je ne sais pas comment me rendre dans cette région.
La jeune femme se dandina légèrement d'une jambe à l'autre, consciente qu'elle allait être un véritable fardeau pour un homme de son envergure. Pourtant, intérieurement elle ne pouvait s'empêcher d'être heureuse de pouvoir passer plus de temps avec lui et de pouvoir apprendre à le connaître mieux. Du moins elle l'espérait.
Nos yeux rentrèrent en contact, je pus ainsi observer ses yeux vairons dont l’un était rouge et l’autre dorée. Drôle de mélange mais pas déplaisant en soi...cela la rendait unique. Elle rompit le contact peu de temps après...sa réaction me sembla fort étrange...elle me fixait toujours mais cette fois en me détaillant comme une marchandise qu’elle voulait à tout prix avoir...Cela ne m’était pas fort désagréable, je dois bien l’avouer. Aucun ne vous dira qu’il n’aime pas qu’une femme le regarde avec envie et convoitise le tout étant de choisir le bon moment et le bon lieu. Elle me prit finalement la main après de longues secondes. Je pensais qu’elle n’allait jamais me saluer...
J’entendis vaguement une phrase sortir de sa bouche. Visiblement son pouvoir contrairement au moins lui faisait défaut. Surement un type de pouvoir passif...peut-être une audition surdévelopper non contrôler ou truc du genre. Tant que cela ne contrariait en rien notre mission alors cela m’était égal même si je me sentais mal pour la donzelle.
Le mouvement de recul de ma protégée face à mes animaux ne me surpris pas vraiment...il faut dire que l’apparition soudaine d’un loup et d’un Laium était quelques choses de peu banal surtout lorsqu’on se trouvait dans un bâtiment. Je me demandais dès lors qu’elle réaction elle aurait face à Bagheera ou à l’un de mes autres tatouages. Surtout que ceux-ci étaient plus massives que celui déjà invoqué. Mais bon, je n’allais certainement pas sortir tout mon arsenal dès notre rencontre. Je laisse le canidé faire fondre ma main dans sa fourrure tandis que la dragonne préféra se coller à ma jambe ; Encore craintive dû à son jeune âge.
Je pris de nouveau la parole.
“Bien si tu es consciente que c’est la saison des amours alors ça me va...”
Pour ma part, j’espérais que cette dernière n’allait pas essayer de se rapprocher de ces deux créatures pour voir exactement comment les deux se reproduisaient.
“Pas de monture, cela veut donc dire que l’on va marcher jusque là-bas, je ne vais quand même pas monter sur la mienne et te laisser aller jusqu’à patte là-bas...Au pire tu monteras Euros et je marcherais devant en tenant les rennes. Faisons ça, d’ailleurs...Nous avons plusieurs jours de marche avant d’arriver sur place.”
Je passais devant la jeune femme lui tapotant gentiment la tête, histoire de la rassurer vis-à-vis de notre voyage. Nous allions passés un nombre d’heure important ensemble autant essayer de la mettre à l’aise le plus rapidement possible.
“Suis-moi, nous avons de la route et j’aimerais être sortis de la ville avant qu’il n’y ai trop de monde dans les rues...”
Naturellement les animaux passèrent près de la jeune femme sans geste brusque. Je me retournais alors vers cette dernière.
“Au fait, c’est quoi ton nom ?”
Lorsqu'il passa près d'elle, son odeur remplit l'air, indescriptible et sensuel. Le cœur de la jeune femme se remit à battre plus fort. Elle inspira plusieurs fois pour s'imprégner du parfum. Pourrait elle un jour l'oublié ? Mais le pire était encore à venir. Lorsqu'il lui tapota tendrement la tête, elle crut se liquéfié de l'intérieur. Une chaleur lancinante l'avais envahi et même après qu'il est arrêté de la toucher, elle pouvait encore sentir le contact.
Elle le suivi d'abord sans un mot puis en répondant à sa question, le tutoiement du jeune homme la mettant un peu plus à l'aise.
- Je m'appelle Myradia
Lorsqu'ils passèrent devant l'hôtesse d'accueil, Myra la remercia silencieusement, comprenant que la femme lui avait sûrement évité le pire. Son épiderme ce dressa en imaginant tous les problèmes et difficulté qu'elle aurait put rencontrer et aurait du affronter seule. Alors qu'ils avançaient vers l'entrée de la guilde. Myra ne put qu'admirer la musculature et le pas léger de Red. Il ne faisait presque pas de bruit en se déplaçant et la jeune femme en restait étonnée.
Lorsqu'ils passèrent les portes, la luminosité saisie la jeune blonde. Elle du attendre quelques secondes que ses yeux s'habitue à la lumière avoir d'apercevoir le rapidodo vert dont son compagnon de voyage s'était rapproché. Elle s'approcha à son tour de l'immense créature, des yeux grands ouvert, brillant, fascinée. Elle tendit une main timide pour caresser les plumes soyeuses de la monture. Après un premier contact sur la retenue, l'oiseau descendit la tête et elle put lui gratter l'arrière du crâne, souriant comme une enfant. Elle s'approcha encore pour chuchoter à la créature.
- Tu dois être Euros, ravie de te rencontrer. Je m'appelle Myradia. Merci de faire le voyage avec nous.
Puis elle se souvenue qu'elle avait oublié d'indiquer une information importante à son guide. Elle se retourna pour lui faire face mais n'osa pas le regarder dans les yeux.
- Peut-être que nous pourrions monter ensemble ? Euros à l'air si puissant et je n'es jamais appris à monter.
Myra se sentait si faible et inutile, que ses yeux rougir un peu. La bonne nouvelle cependant c'est qu'elle avait l'impression que son pouvoir commencé un peu à se calmer. Les rues étaient encore calmes, mais ce n'était plus qu'une question de dizaine de minute avant que la population ne les envahisse.
Je soupirais alors que la jeune femme m’avouait n’avoir jamais monter un animal. Je regardais Euros qui avait presque trois ans maintenant...
“Tout d’abord, sache que toucher un familier sans y être invité n’est pas une bonne chose, tu ne sais rien de ce dernier et de son caractère, il aurait très bien pu te donner un coup de bec ou de pattes. Tu as de la chance qu’il est de bonne humeur. Mais bon passons ce qui est fait et fait...”
Puis j’éclatais de rire.
“Par contre traité cette tête de piaf de “puissant” est la blague la plus drôle que l’on met jamais faite.”
En guise de réponse à ma moquerie la perruche géante prit ma queue de cheval dans son bec avant de la tirer sans vraiment me faire du mal. C’était plutôt pour marquer son indignation face à la taquinerie le concernant. Je tapotais sa bouche de façon à libérer ma chevelure du claquoir. Une fois en sécurité...je pris le soin de bien vérifié si rien ne me manquait...attachant mon arme d’hast sur le flanc de la bête après avoir activé son équipement de familier : un collier que ce dernier portait au ras du cou.
“Tu penses pouvoir nous porter tous les deux ?”
Je m’adresse évidement à la volaille. Je sais évidement qu’il ne me comprend pas comme mes tatouages...erreur que je vais bientôt combler par l’achat et l’utilisation prochaine de parchemin contenant une magie de familier. Celui-ci semblait tout de même m’avoir compris puisqu’il gonfla son poitrail comme le ferai un coq de bassecours. Je grimpais alors sur ma monture avec l’aisance d’un habitué. Pour la faire monter, je ne passais pas par quatre chemins, je m’abaissais, me penchais en avant de l’attraper par la taille et de la soulever pour la placer sur mes genoux perpendiculairement à la route. Mes deux bras l’entouraient de façon à ce que même si elle se mettait à glisser, qu’elle se serait retrouvée enfermer et donc en sécurité. Avant de démarrer, je saisi doucement son menton pour croiser son regard...
“Voilà quelques règles de bases...un je suis le plus ancien, donc on écoute son ainé. Deux, il est plus que probable que je fasse appel à plusieurs amis durant ce voyage. Interdiction d’aller les caresser sans ma présence, je ne voudrais qu’il t’arrive malheur parce que tu voulais toucher une fourrure ou des plumes...et enfin lorsqu’on chevauche on se tient bien à son cavalier.”
Sur ces mots, je pris les rênes et donna un simple coup de talon sur le flanc de l’oiseau des plaines. Euros tout fière se mit d’abord à marcher pour test sa force et la faisabilité de notre composition, une fois sûr que tout se passerais bien et avec mon consentement verbal, il prit l’allure du pas. Nous étions encore dans la cité alors une course serait dangereuse. Nous nous retrouvions bientôt à passer les portes de la cité. Il était encore tôt mais la route promettait d’être longue. Dans les pas du géant suivait un canidé et un dragon blanc.
Elle le regarda préparer Euros et monté comme si il avait fait cela toute sa vie. Il avait du passé de long moment sur les routes. Avant même qu’elle n’est eu le temps de comprendre, il s’était pencher, l’avais attraper par la taille comme si elle ne peser rien et l’avais poser sur ses genoux, entouré de ses bras. Elle n’avait pas du tout imaginé ça comme cela.
Myradia se mit a rougir, et son cœur a battre plus fort. Heureusement dans cet position elle n’aurait pas a croisé le regard de son accompagnateur. Enfin ça c’est ce qu’elle pensait et s’était son compter le comportement de Red. L’homme lui attrapa le menton pour la regarder dans les yeux.
Elle eut le plus grand mal du monde a ce concentrer sur ses paroles, son pouvoir étant revenu la frapper de plein fouet. Elle se perdit une nouvelle fois dans ses yeux rouges si semble et a la fois si différent du sien. Elle n’allait quand même pas se laisser faire, elle lui répondit alors avec un petit regard de défi :
- J’ai compris Monsieur l’ancien, je n’approche pas les animaux sans surveillance.
Ce tenir à son cavalier ? Clairement si elle pouvait l’éviter, elle le ferait. Quand Euros s’élança elle se dit que cela serait jouable, elle était plutôt stable. Puis le premier virage arriva. Malgré les bras puissant de Red qui l’encadrait, elle se sentit glisser. Son premier réflexe fut de se rattraper a lui, serrant sa poitrine contre son torse. Finalement elle allait peut-être rester comme ça.
Cette fois ci, elle rougis de gène car malgré le peu de monde dans les ruelles tous les regarder. Cachant son visage contre le torse de son cavalier, elle décida de rester ainsi. Aussitôt son esprit se remis à faire des siennes, son pouvoir coulant encore fort dans ses veines. Cette position n’aidait pas son cœur a ce calmer et elle était presque sûr que le cavalier pouvait le sentir aussi tellement elle était serrer contre lui. L’avantage par contre c’est qu’elle pouvait sentir à quel point l’homme était musclé sous ses vêtements et que son odeur l’envelopper totalement. Elle était toujours envouté par cette dernière et elle avais la l’occasion de la graver a jamais dans son esprit. Elle était certaine maintenant qu’elle pourrait reconnaître son ainé rien qu’a son odeur. Comment pourrait t’elle l’oublier à présent ?
Myra avait laisser le temps filer, les yeux fermés flottant entre la conscience et l’inconscience. Quand elle finit par les rouvrir, ils avaient passé les portes de la capitale depuis un petit moment car cette dernière semblait déjà loin. Elle regarda autour d’elle, le paysage était incroyable et elle en profita quelques longues minutes avant de se rendre compte qu’elle s’accrocher toujours a Red comme si ça vie en dépendait. Euros filé maintenant a allure régulière et la jeune femme se risqua a ce redresser légèrement et a desserré sa prise. Libre a l’homme de lui dire de se cramponner si il estimait qu’elle ne se tenais plus assez. Après tout, elle était en sécurité dans ses bras, ce sentiment lui donna un peu d’assurance et pour la première fois depuis la capital elle lui adressa la parole.
- ça fait longtemps que tu es aventurier ? Pourquoi avoir accepter de m’aider ?
Sa voix avait était douce mais elle n’avais pas oser le regarder de peur de réactiver encore une fois son pouvoir et cette fois vue la proximité elle risquait de ne pas réussir a s’empêcher de l’embrasser. Il aurait été dommage de mettre leurs futures ententes en danger pour si peu. Soudain une autre question lui traversa l’esprit :
- Ou allons nous arrêtez pour la nuit ?
Après ma prise de menton et mes somations cette dernière visiblement piqué au vif par mes paroles me donna le surnom d’ancien...bah entre nous deux, il était évident que ce n’était on ne peut plus vrai. Surtout en ce qui concernait notre expérience respective dans les missions ou alors cachait-elle un pouvoir si incommensurable qu’elle n’avait besoin de rien d’autre ? Je doutais de cette dernière chose, mais je n’en écartais tout de même pas la possibilité. J’acceptais donc la remarque sans trop sourciller...heureux qu’elle accepte tout de même ma loi.
Alors que nous étions encore en ville, il y avait eu ce virage un peu plus serrer et même si le volatile n’avait pas été rapide, la jeune femme fut emportée contre mon torse. La sensation contre mon torse me fit me redresser légèrement. Non pas d’embarras car ce n’était pas la première fois que je côtoyais. C’était simplement que pour la première, je réalisais qu’elle était un peu plus qu’un fardeau ou qu’un sac de pomme qu’il fallait trimballé de l’autre côté du royaume. Elle était littéralement collée à moi, sa poitrine contre la mienne. Je pouvais entendre son cœur battre à tout rompre...avait-elle si peur que mon oiseau ne fasse une embardée ? En tout cas, la sensation n’était pas désagréable en soi. Depuis combien de temps n’avais-je pas eu de véritable contact physique avec une femme...Ah oui, depuis la disparition de Lulla...ce seul fait eux facilement le don de me refroidir.
Après environs une heure de trajet, la jeune femme m’adressa à nouveau la parole...il faut dire que pour ma part, je n’étais pas des plus bavard mais encore une fois je devais cela à l'évènement récent. Elle désirait savoir depuis combien de temps j’arpentais le royaume avec mes plaques et aussi la raison de mon acceptation à sa demande. La jeune femme n’osa pas me regarder, ce que je mis sur le compte de la timidité et de sa gêne d’avoir eu recours à mes services.
“Cela fait 3ans maintenant que je suis entré dans la guilde, j’avais 24ans...et avant cela j’étais forgerons, je passais mon temps à façonner des épées et des armures...puis cela m’a soudainement plus passionnée. Comme je rêvais de parcourir le monde et bien, je suis partie de chez moi...pour la guilde.”
Je réfléchis à la suite de la conversation.
“Pour ce qui est de t’aider...je dirais que cela est une façon pour moi de passer le temps et sincèrement je n’avais pas envie de lire dans le journal de la semaine prochaine qu’une aventurière novice avait été retrouvé déchiqueter par une bande de coeurls alors qu’elle m’avait demandé de l’aider avant de partir.”
Je regardais à la hâte la jeune femme en cherchant principalement son équipement. Une épée à la ceinture et un sac à dos...avait-elle réellement prévu de partir à l’aventure avec si peu de matériel ?
“Bien au vu de tes possessions, je suppose que tu n’as pas de quoi dormir à la belle étoile or même si fait très agréable voir même très chaud, durant la nuit les températures vont baissées et il peut y avoir du vent. Du coup, nos possibilités se réduisent soit je décide de dormir tout de même avec le ciel pour seul toit ou je partage tente avec toi...je suppose que le choix est vite fait...”
Je regardais alors la jeune femme.
“Bon et toi qu’est ce qui t’as amené à rejoindre les rangs des aventuriers ?”
- Tu n'es pas si vieux que ça finalement, l'ancien.
Puis elle enchaîna qu'une voix plus affirmer qu'elle l'aurais voulu, sûrement emporté par un trop plein de confiance que sa nouvelle position lui donner l'impression d'avoir.
- J'aurais très bien put me débrouiller seule pour les coeurls , le comportement animalier est mon domaine d'étude. J'aurais reconnu les prémices d'un comportement a risque et puis je manque peut-être d'expérience, mais je sais me défendre.
L'ancien fit une remarque sur les possessions de la jeune qui la piqua un peu au vif. Mais il fallait bien avouer qu'il avait raison et elle du l'admettre:
- Pour tout dire, je ne pensais pas partir si rapidement, j'ai été un peu prise de court avec notre départ rapide de la capitale. La tente est une très bonne idée, mais je ne veux pas t'imposer ma compagnie, on va déjà passer beaucoup de temps ensemble. Par contre, si tu veux bien de moi, j'accepterais avec joie.
Myradia prit ensuite le temps de réfléchir à la dernière question qu'on lui avait posée, cette fois sa voix était calme et clair :
- Un coup de tête, je voulais découvrir le monde, explorer la nature ,expérimenter de nouvelle chose, trouver un sens à ma vie et des personnes qui pourraient compter dans cette dernière. Ma mère est herboriste et mon père garde, j'ai passé plus de temps à cueillir des plantes et aider à la préparation d'élixir qu'à découvrir ce qui m'entourait, je suppose que maintenant j'essaie de combler ce manque. Je suis bien plus à mon aise loin des gens en général.
L'idée de se confier ainsi ne la déranger pas, elle préférait être franche et que son accompagnateur sache a quoi s'en tenir. Curieuse elle continua de l'interroger ce sentant de plus en plus à l'aise.
- Combien « d'amis » possède tu ? Me laisseras tu m'en approcher? Si tu es la bien sûr ! Je n'oublies pas la règle de mon seigneur.
Elle rigola à ce dernier surnom, mais elle du admettre que cela lui convenait plutôt bien tellement elle le trouvait beau.
Voilà plusieurs minutes qu'elle se sentait bien mieux et pas que par sa position plus stable. Pris d'un élan un peu rebelle, la jeune blonde se pencha légèrement sur le cou de Euros glissant ses deux mains dans les plumes lisses et soyeuse de l'animal. Lui grattant chaque côté de l'encolure elle murmura au volatil :
- Tu es merveilleux Euros.
Dans le mouvement de bascule, le haut de la jeune femme était remonté le long de ses cotes laissant apparaître sa peau blanche. Ainsi quand elle se redressa elle du légèrement tiré sur ce dernier pour le remettre à sa place, agrandissant sans s'en rendre compte la vue sur son décolleté, qui laissait maintenant apercevoir la naissance de ses seins. Cette fois elle tourna le regard pour regarder le cavalier derrière elle, faisant attention de ne pas regarder ses yeux. Elle se fixa sur ses lèvres et lui demanda avec sa joie de vivre habituel :
- Pourras tu m'apprendre à monter Euros?
Pas si vieux, voilà qui était bien loin de la vérité...si je pensais pouvoir comparer nos âges, je dirais qu’il ne devait pas y avoir une si grande différence d’âge, une fourchette de trois ans, peut-être moins. Puis, elle s’emporta légèrement comme tout jeune aventurier se glorifiant de savoir grâce à des études tout ce qu’il y avait à savoir sur les créatures et notamment des coeurls parce qu’elle avait lu et fait des études bien à l’abris dans une école...Je pense qu’on ne pouvait être plus de loin de la vérité...la paperasse c’était une bonne chose car cela vous permettait d’avoir des bases mais en termes d’efficacité de terrain disons simplement que cela n’allait pas vous sauver la vie. Quant à sa capacité à se défendre et bien nous j’aurais simplement dit elle aurait pu survivre à un combat, peut-être deux avant de tomber sous les crocs et les griffes des bêtes en chasse à condition qu’elle ne tombe pas sur un monstre du style de mon Anubis.
Le reste de la conversation dévia sur l’endroit de notre nuitée et enfin sur le pourquoi de son adhésion à la guilde. Là encore je fus surprise de voir la jeune femme car elle ne voulait pas m’imposer sa compagnie. En sachant que c’était mon idée de base en quoi cela m’aurait-il gêné de lui procurer un abri. En plus je n’allais pas laisser une femme dehors alors que j’étais bien à l’abris sous de la toile. La seconde partie m’intéressait plus car même s’il y avait des petites différences, cela ressemblait fort bien à ma propre expérience. Travaillant avec ses parents dans un petit cloaque...jusqu’à se dire que cela suffisait et de partir pour l’extérieur. Bon, il y avait tout de même une différence majeure, c’est que je partais déjà à l’aventure autour de mon village avant de partir de ce dernier.
Combien d’amis possède-je ? Une bonne question...Il était vrai que depuis Bagheera beaucoup s’était rajouter à la longue liste de mes créatures. Qu’elles soient sous forme de tatouage ou simplement de familier cela ne changeait pas mes sentiments vis-à-vis de celles-ci. Je fis donc le compte dans ma tête. Par contre, je tiquais sans réellement le vouloir au titre qu’elle m’avait donné, soupirant un peu de tristesse. Sentiments disparut comme il était venu...me concentrant plus sur la route et sur l’équilibre de la demoiselle qui sur un coup de tête c’était penché pour caresser le rapidodo. Cela ne me gênait en rien qu’elle le fasse, après tout, je lui avais bien dit que t’en que j’étais là, il n’y avait pas de problème. Mais quand elle finit par se relever et que j’aperçu la naissance de deux monts justes sous mes yeux. Pire encore la demoiselle se tourna vers moi et la vue fut encore plus dégager. Je me surpris à chercher son regard pour avoir un point à fixer autre que sa poitrine et prenant la parole pour éviter que mes yeux ne puissent repartir vers une vue au combien agréable.
“Tu me parles d’études...ce qui est bien en soit...mais t’es-tu déjà retrouvé dans une caverne ou une forêt entourée par une dizaine de monstre prêt à se repaitre de ton corps ? Je ne dis pas cela contre toi ou pour te faire peur...mais par expérience...la réalité est souvent différente de ce qui se trouve dans les livres, les animaux sont des êtres vivants certains vont effectivement suivre les lignes de ton bouquin mais d’autres sortiront complétement du lot. Tu devras à chaque fois expérimenté pour au final te faire ta propre idée sur chaque individu de chaque espèce. Il en va de même avec les humains. “
Dis-je en lui faisant un clin d’œil.
“Comme si un homme refuserait de partager sa tente avec une aussi belle femme...” continuant dans mon élan “ Si je n’avais pas envie de ta compagnie, tu l’aurais déjà ressenti depuis longtemps. En plus avais-je réellement le droit de refusé à une aventurière qui a un passé presque identique au mien et que je dois protéger de dormir à la belle étoile alors que moi, je serais au chaud et plus important encore convenablement installé ? Je ne pense pas. ”
“Alors en termes de familier j’ai Aithusa juste ici, Sanae, Tempête, Cocoon, Flocon et Euros, ainsi qu’Ombre un skur nocturne que je dresse actuellement. Pour les autres, il y a Morro ici présent qui est mon plus viel ami, Aeris, Kawa, Bagheera, Gipsy, Brume, Kiba et Anubis. Je pense que je n’ai oublié personne comme cela. Après, je t’ai donné leur nom mais tu apprendras vite qui ils sont une fois que tu les auras vues, du moins pour certains”
Je réfléchis sérieusement à sa question.
“Si on a le temps et que cette tète de piaf est d’accord...après je t’avertis, il a beau être calme la de suite. En règle générale c’est plutôt l’inverse.”
Jette un œil à son loup qui l’a appelé télépathiquement, en profite pour regarder et appeler son laium près du volatile. Commence alors à faire ralentir sa monture.
“On va faire une halte, histoire que les animaux et nous-même puissions manger et nous désaltérer. Je pense qu’une pause d’une heure serait une bonne chose pour tout le monde.”
Euros sortit de la route sur mon indication. Nous entrainant un peu plus près de l’eau. Son arrêt fut un peu plus brutal que prévu, je pris alors la demoiselle dans mes bras, passant l’un de ceux-ci autour de sa taille. C’était sans compter sur ma main qui avait cherché la meilleure prise selon elle pour la garder la calé à savoir l’un des deux monts sous son haut. Je retirais ma main vivement un peu mal à l’aise. non sans au passage toucher le deuxième d'un geste maladroit....
“Désolé...je voulais juste te protéger, qu’il ne t’arrive rien.”
C'est alors qu'une phrase l'interpella. Bien sur qu'elle n'avait jamais été entouré par une dizaine de monstre prêt à se repaître de son corps.
- Mais il y a une créature que je laisserais volontiers me dévorer.
Décidément pensé a voix haute était une nouvelle manie qu'elle n'aimer pas beaucoup. Mais la jeune femme décida de faire comme si rien ne lui avait échapper. Ce fichu pouvoir allait finir par lui causer des problèmes et ce n'était pas près de s'arranger. L'homme aux yeux flamboyant lui adressa un clin d’œil avant de faire chavirer définitivement son cœur. Elle une belle femme, elle n'aurais jamais cru entendre cela de lui. Il était le premier homme a dire qu'il voulait de sa compagnie, décidément il aurait une place a part et pas celle d'une simple connaissance.
Myradia l'écouta énumérer ses compagnons, ils étaient nombreux et elle était curieuse de découvrir chacun d'eux. L'idée d'apprendre a chevauché la fit sourire, voilà qui serais intéressant même si elle espérer qu'Euros ne la tournerais pas trop au ridicule.
Lorsqu'il détourna le regard et décida de faire une pause, la jeune femme ressenti une pointe de regret, elle allais devoir quitter la proximité de se corps qui l'appelé tant et bien sur cela la contrarié un peu. Cependant elle savait que le voyage serait long et certainement éprouvant pour la monture, il fallait donc ménager les troupes.
L’arrêt fut brutal, projetant la jeune aventurière vers l'avant. Heureusement les réflexe de son accompagnateur était impressionnant. Avant même qu'elle n'est put s'en rendre compte, il l'avait ramené en sécurité contre torse, une main sur sa poitrine. Même si il retira sa main en excusant le plus vite possible, la jeune blonde ne put que rougir. S'était la première fois qu'un homme la touché a un endroit si … intime.
Elle pivota pour lui faire de nouveau face. Avec l’adrénaline qui coulé dans ses veines, elle avait l'impression que son cœur allait sortir de sa poitrine. Mais elle remarqua qu'il était tellement collé l'un à l'autre qu'elle pouvait aussi sentir le cœur de Red tambouriné. Elle le regarda dans les yeux avant de lui sourire et d'ajouter d'une voix chaude :
- Ne t'excuse pas, j'ai trouvé cela très … plaisant.
En effet jamais personne n'avait voulu la protéger et en même temps de quoi aurait elle eu besoin qu'on la protège dans son petit village ou a la capitale. Inconsciemment son visage se rapprocha de celui de Red, ses bras passèrent autour de son cou, ses lèvres frôlant celle de son compagnon de voyage, leurs nez se touchant légèrement. Il n'aurais pas fallu grand chose pour qu'elle l'embrasse mais elle finit par résister a l'envie. Se reculant légèrement, rougissante elle passa sous le bras qui la retenais quelques seconde auparavant et se laissa glisser le long d'Euros pour atterrir dans l'herbe.
L'endroit semblait tranquille et ombragé, parfait pour faire une pause. Myradia marcha un peu pour évacuer sa gêne, mais s'était sans compter sur la raideur de ses jambes. Elle rigola un peu avant de s'adresser a l'aventurier, taquine:
- Tu me feras le plaisir de prendre du poids, afin que je soit un peu plus confortable. Un corps de demi dieu c'est bien, mais pas pour mes futures courbatures.
Elle allait peut-être loin mais cet homme lui plaisait, merci maudit pouvoir et elle ne compter pas être gêné ou intimidé pendant les jours qu'ils allaient passer ensemble. Si ils devaient cohabité aussi étroitement, du moins elle l'espérait autant aller droit au but et en profiter.
Une fois ses jambes plus légère, elle se rapprocha à nouveau de Euros, plongeant aussitôt ses mains dans son plumage pour le gratouillé.
- Merci encore.
Elle s'était aussi bien adresser à l'oiseau qu'a son propriétaire.
Près d'eux ce trouver quelques arbres et a quelques mètres un très beau saule pleureur.
- Si on s'installé sous le saule? Au moins nous serions un peu isolé et au frais.
En effet la température commencé a monté et un peu d'ombre proche de l'eau leurs permettrais peut être de se reposé tranquillement ou de profiter un peu de l'eau pour se rafraichir le corps et les idées.
- On auras peut-être le temps de profité un peu de l'eau?
D’ailleurs le reste de la conversation ou plutôt de mon monologue se passa sans même qu’elle n’émette un son. Peut-être que maintenant, elle s’était rendu compte de ce qu’elle avait dit à haut voix et qu’elle le regrettait ! Pour le coup, je ne lui demanderais pas de retenir tous, le seul en ayant l’utilité étant moi-même. Mais bon, si elle arrivait à s’en rappeler quelques-uns...par exemple celui des trois qui nous accompagnaient alors je pense que cela serait une bonne chose surtout que je ne comptais pas faire sortir Kiba ou Anubis juste pour nous escorter jusque là-bas...du moins pas si prêt de la capitale.
L’arrêt accomplis...je pus descendre à mon tour de ma monture...cette fois j’avais en tête les dernières paroles de la jeune femme en tête...Cela avait été plaisant de se faire prendre la poitrine ? Je ne savais pas trop quoi penser de la situation...j’avais l’impression que je n’avais plus à faire à la même demoiselle...parfois timide et gêné et parfois elle semblait prête à vous sauter dessus. Comme à l’instant juste avant qu’elle ne mette pied à terre...elle m’avait presque littéralement embrassé, j’avais pu sentir la chaleur de son souffle sur mes lèvres et sentit la douceur de son parfum...et puis elle était partie presque sans rien dire, interrompant l’instant comme le vent en pleine mer laissant un marin à la dérive...
Puis survint une nouvelle vague cette fois un compliment sur mon physique...corps de demi-dieu ? Bon pour le coup, je ne pouvais lui donner tort, c’est vrai que mon apparence était loin d’être détestable et même je pense plutôt enviable. Bon j’avoue, je me trouvais beau...je n'allais pas me mentir à moi-même j'étais un putain de mec mais avec les derniers évènements arrivés, je l’avais un peu oublié. En tout cas cela rajoutait un peu de confusion dans l’attitude de ma cadette...par contre il était hors de question de prendre du poids...mon anatomie était faite pour je puisse combattre, chasser et faire le moins de bruit possible, j’avais passé un temps monstre à m’entrainer pour atteindre une certaine perfection physique.
La remarque qui n’avait plus rien à voir avec le reste m sortie de mes pensées. Se reposer sous un saule ? Une bonne idée en soi, les laiums étant lié n’aimant pas la chaleur...un peu de fraicheur lui ferait le plus grand bien...quant au fait de profiter de l’eau, là non plus ce n’était pas une mauvaise idée : Cela pouvait même être une bonne chose...cela permettrait à nos jambes de se dégourdir et de se refroidir....
“Oui, installons-nous sous le saule...c’est une bonne idée...Nous serons plus tranquilles comme cela qu’en plein soleil.”
Je pris mon grand sac sans fond avant de passer sous les cheveux de cet arbre magnifique. Le campement fut vite installé car je me voyais mal faire un feu par cette chaleur...nous ne nourririons donc que de produit cru ou froid...en plus faire un brasier sous un arbre revenait à sortir avec une tige en faire sous un orage...jamais rien de bien ne pouvait vous arriver...Mes trois compagnons me rejoignirent sous l’arbre, Euros, une fois débarrasser de sa selle qui disparut dans son collier pris place derrière notre postions et s’endormis comme un oisillon en boule...porter deux personnes sur une telle distance avait dû être éreintant pour ce dernier même s’il avait voulu prétendre le contraire au départ. Aithusa et Morro quant à eux eurent chacun le droit à un repas fait de viande sécher et de croquette pour animaux. Ceux de la petite dragonne furent bien sûr d’abord geler par son souffle glacé avant d’être avaler. Une fois ceux-ci repus, je pris le temps de manger moi aussi.
“Rassure-moi, tu as prévu des provisions pour le voyage ?”
J'espérais sincèrement que la donzelle avait tout de même pris de quoi mangé pour la route...sur place, il était toujours possible de pécher, cueillir ou chasser sans problème mais en chemin, cela nous ferait perdre un temps précieux. Puis se rappelant qu’elle n’avait qu’un petit sac et donc probablement rien dedans ; Je lui tendis un morceau de bœuf séché et l’autre bout de mon pain rond dont je venais de manger la moitié.
“Quant à l’eau... et bien je n’ai pas de maillot mais cela ne m’a jamais arrêté...”
A la fin de la phrase...je m’étais déjà débarrassé de la plupart de mon attirail. Je retirais ensuite mon équipement, mes bottes, etc me retrouvant rapidement en boxer...sous ma peau, des tatouages ressemblants à des créatures vivantes se mouvaient tranquillement...Comme l’ensemble ne dépassait pas les 25% de ma superficie totale...on pouvait facilement une chouette passée de mon épaule jusqu’à ma jambe...les deux seuls qui avaient moins de facilités à se déplacer étant les deux prenaient le plus de place. Je regardais alors la demoiselle toujours sous l'arbre
"Bon et bien ! Tu viens ? C'est bien toi qui voulais te baigner ? Qu'est-ce que tu attends pour me rejoindre ? Tu veux que j'attrape froid à attendre comme ça à moitié nu ?
Sur ces mots, je m’avançais jusqu’à l’eau avant de m’y enfoncer progressivement jusqu’au ventre. Une fois dans l'eau une dracoloutre se mit alors à tournoyer autour de moi. Heureuse d’avoir été appelée.
“Bonjour Kawa...Je te présente Myra...c'est comment dire...une personne qu'on va devoir escorter et protéger.”
La jeune femme s’assit dans l’herbe tendre et fraiche non loin de Red. Ce contact avec la terre ferme lui donné l’occasion de redescendre sur le plancher des vaches. En effet depuis leurs rencontres, elle se sentant comme sur un nuage, rien n’était encore acter mais elle espérer qu’il s’entendrait bien. Elle l’aimait bien et pas seulement a cause de son pouvoir.
Ce dernier n’avait d’ailleurs pas cessé de se manifester, se renforçant un peu plus à chaque contact visuel. Elle ne pourrais certainement plus le sortir de sa tête pendant un long moment, mais qu’importe il ne fallait pas qu’elle se laisser dominer par son pouvoir comme il y a quelques minutes. Peut-être que l’aventurier ne la voyait pas comme ça ! Il avait peut-être une vie et une famille même si il n’en avait pas parlé.
La voix de se dernier la sortis de ses rêveries, est ce qu’elle avait de quoi se nourrir 8 Bien-sûr que non ! Elle lui avait pourtant dit qu’ils étaient partis trop vite. Elle regarda ses pied un peu honteuse, décidément elle avait vraiment tout fait de travers et elle imaginait déjà quel piètre image son protecteur devait avoir d’elle.
Ce n’était pas la première fois qu’elle sauterais un repas et cela ne la déranger. Alors qu’elle s’apprêtait à lui répondre, son ventre gargouilla la rappelant à l’ordre et faisant tomber son plan à l’eau. Mais son compagnon avait compris sans qu’elle n’est besoin d’émettre un mot. Elle pris le bœuf séché et le pain qu’il lui tendit et ne se fit pas prier pour croquer dedans. Le bœuf sécher était dur et elle eu du mal a le déchiqueter mais elle lança au jeune homme sans réfléchir
- Tu sais moi plus c’est dur plus j’aime ça ! J’adore quand ça croque sous la dent. Merci encore.
La viande croquant puis fondant dans sa bouche était délicieuse, elle n’avait que rarement manger se genre d’aliment et elle le rajouterais sûrement aux choses qu’elle préféré manger. Elle engloutit son repas en quelques minutes ne faisant plus attention à l’homme.
Quand elle releva la tête pour regarder son compagnon de voyage qui lui proposer de venir a l’eau, elle ne s’attendait pas à cette vison. Son regard ne trouva pas le sien mais son corps presque totalement nu en effet. Myradia ne put s’empêcher de le détailler, admirant chacun de ses muscles saillant quand elle remarqua enfin ses tatouages, mouvant sur sa peau comme des créatures vivantes. Est ce que son pouvoir avait un rapport a ses tatouages. Leurs mouvements était hypnotisant et a cet instant la jeune blonde ne voulais qu’une chose, suivre leurs contours et leurs mouvements du bout des doigts. Elle ricana perdant a nouveau un peu de sa gêne :
- Avec cette chaleur je ne pense pas que tu puisses attrapé froid même a moitié nu.
Sur ses paroles, elle se déshabilla a son tour, se retrouvant en sous vêtement noir. Vue la chaleur s’était fort appréciable de pouvoir ôter ses vêtements, elle se surprit elle même a ne pas être gêner par la situation alors qu’aucun homme ne l’avait jamais vue.
Décidément cette expédition allait être riche en première fois et en découverte.
Elle marcha jusqu'à l’eau, son pas avait était aussi agile qu’un félin maintenant que l’engourdissement de ses jambes était passé.
L’eau mordit sa peau, le contraste avec la température extérieure était vraiment important, mais cette fraicheur était la bienvenue. Ce mordant la lèvres inférieure et ce concentrant sur la stabilité de ses pieds pour ne pas glisser, elle continua à avancer dans l’eau jusqu'à rejoindre Red.
Quand elle arriva a son niveau, il n’était plus seul. Une petite dracoloutre lui tournait autour et se mis a tourné au tour de Myra aussi. S’était la première fois la encore que la jeune femme rencontré cette créature. Elle se tourna vers son propriétaire lorsqu’il fit les présentations. Elle tendit une main vers la petite créature pour la caresser du bout des doigts et lui parlant
- Enchantée Kawa !
Puis se rapprochant encore de l’homme cette fois elle s’adressa a lui :
- Tu vas toujours me présenter comme une mission ou je peux avoir espoir que ça change ?
Instinctivement elle posa les doigts sur son torse suivant du bout de ses derniers un des tatouages qui se mouvait sous sa peau. Les yeux brillants elle continua :
- Est ce que tu comptes m’expliquer ? J’imagine que c’est en lien avec un pouvoir…
Un pouvoir cela ne faisait aucun doute et quelques choses qui s’annonçait puissant du moins c’est se que son instinct lui crié et il se tromper rarement. La comparaison entre leurs deux pouvoirs s’annoncer aussi grand que l’était la température entre l’extérieur et l’eau. Elle en frissonna attendant sa réponse.
“Je t’en prie, évite de t’étrangler et mache bien, tu sais ce qu’on dit à propos d’un bout de viande, plus c’est long, plus c’est bon ! “
J’aurais pu bien sûr lui conseiller de ne pas s’étouffer et de bien tout avaler mais je pensais au dernier moment que cela n’était nécessaire. Après tout c’était peut-être une novice mais il ne fallait quand même pas exagérer. Je suppose que je n’allais pas devoir la nourrir comme Euros avait été élevé poussin. Quant à sa seconde déclaration, je ne pus qu’hocher de la tête, il est vrai qu’avec une température supérieure à vingt-cinq degrés, il y avait peu de chance que j’attrape un rhum même aussi peu vêtu.
“Tu n’as pas tort, il fait plutôt bon ! “
Je ne remarquais la nouvelle tenue de la demoiselle qu’une fois qu’elle me rejoignit dans l’eau. Sous-vêtements noirs ? Un bon choix au vu de la peau albâtre de la demoiselle, de plus celui-ci taillait encore un peu plus vu sa couleur de cheveux. Si ‘j'avais su, je me serais retourné plutôt pour apprécier le spectacle qui je l’avoue on aurait pu nommer plaisant. Mais bon tant, pis, je n’avais eu qu’à moins être pressé de libéré ma compagne aquatique. La jeune femme ne semblait pas soucieuse de savoir comment la petite créature avait pu nous rejoindre...avait-elle percé à jour mon pouvoir ? Il faut dire, que je ne cachais pas non plus et que mes tatouages mouvants étaient un indice assez parlant de ma capacité unique.
“Toutes mes excuses, Kawa, je te présente Myra...elle est aventurière ! Nous devons l’accompagner jusqu’au lac ou nous lui servirons de protection, de compagnon et de distraction. Mais si sur la route, nous apprenons à nous connaitre alors j’en serais heureux. Mieux ainsi ?”
Bien que la phrase pût paraitre condescendante en réalité, mon ton de voix était léger et j’espérais que la novice n’allait pas me tenir rigueur. Bien sûr la dracoloutre bien qu’en partie magique à cause de notre lien, cette dernière n’avait compris deux choses : Que la jeune femme n’était en aucun cas une menace et qu’elle devrait l’aider d’une façon ou d’une autre. Pour le reste le mammifère marin n’en avait que faire à moins que Red le lui ordonne.
Le geste suivant de ma compagne d’aventure me surpris en effet, elle se mit à faire glisser son doigt sur ma peau qui fut alors parcouru d’un frisson. Non pas que cela me déplaisait au contraire mais cela me ramenait à des souvenirs pour l’instant trop récent à mon goût. Je lui pris la main pour la guider sans arrière-pensée sur le tatouage d’une panthère étoilée.
“Tu as vu juste, il s’agit d’une manifestation de mon pouvoir...j’ai la capacité de me lier à des créatures dont tu n’as même pas idée et cela par simple contact physique, à partir de là j’établis une sorte de contrat...et je les transforme en tatouages, une fois un certain délai, ces derniers sont complétement sous mes ordres…”
Pour démonstration, je fis disparaitre Kawa sous sa forme de tatouage l’obligeant à suivre une certaine trajectoire avant de la restituer sur notre plan d’existence. Cette dernière bien trop heureuse de revenir ne se fit pas prier.
“Mais je me refuse à les considérer comme de simples créatures, elles ces dernières sont mon cercle, ma bande, ma famille...ils sont bien plus, ils sont moi et je suis eux...Je dois avouer que je suis bien plus lié à elle qu’aux humains que je côtoie.”
D’un simple mouvement de doigt, la loutre compris qu’elle devait monter sur mon épaule ce qu’elle fit sans mal avant de replonger après un regard de son propriétaire. Cette dernière jouette n’en avait pas fini, passant dans mes jambes sans la moindre difficulté jusqu’à qu’elle décide qu’il était temps que je rejoigne la jeune femme que j’avais expressément fait lâcher dans l’eau. Elle passa trop vite pour que mes pieds ne la suivent et finalement je trébuchais dans l’eau comme un gros lourdaud de Baltazar. Malheureusement pour Myra, cette dernière fut emportée avec moi, il faut dire qu’il y avait une différence de poids assez importante entre cette dernière et moi-même. Je ne pus la gronda cependant pas mon mustélidé car cela n’était qu’un jeu après tout.
“Morro, fut le premier à rejoindre mon clan...Il est le plus vieux de mes compagnons et celui qui me connait le mieux...il a été mon loup bien avant que je ne comprenne quel était mon pouvoir...Mais assez parler de moi...j’aimerais en savoir plus sur toi et puisque je viens de te parler du mien c’est à toi de m’exposer quel et comment s’utilise ton pouvoir.”
- De distraction ? Je me demande bien a quel genre de distraction tu vas me servir. Je serais plus qu’heureuse d’apprendre à te connaître aussi et oui s’était bien mieux ainsi, merci !
Elle avait senti son compagnon frissonné quand elle avait posé le doigt sur le tatouage, mais très vite c’est elle qui frissonna lorsqu’il pris sa main pour la guidé jusqu’au tatouage de panthère qui se trouver au niveau de ses abdominaux. La jeune femme eut alors tout le loisir d’apprécier la musculature incroyable de l’homme qu’elle touchait, mais aussi le tatouage qui se mouvait sous ses doigts. Elle l’écouta avec attention lorsqu’il parla de son pouvoir et de sa famille.
Myradia était admirative, tant devant la démonstration de son pouvoir que du pouvoir en lui même. Cet inconnu s’annoncer d’une puissance incroyable et il avait accepter de l’accompagner elle pour une étude a la noix, alors que son pouvoir aurais était bien plus utile ailleurs. Elle s’en voulait un peu de l’air possiblement empêcher d’accomplir un devoir plus noble, mais elle était aussi très heureuse de l’avoir a ses cotés et de pouvoir apprendre a le connaître. Caressant toujours la panthère de la main qu’il tenait elle murmura :
- Quel est son nom ?
Etre bien plus liée au animaux qu’aux humain, ça elle pouvait le comprendre. La jeune aventurière ne s’était jamais fait d’amis à cause des conséquences de son pouvoir, elle avait pendant longtemps tout fait pour rester à l’écart de ses semblables, préférant l’étude et la compagnie des animaux qu’elle croisait. Son ouverture sur le monde et aux autres n’était que très récente et il y avait encore de très nombreux moment ou elle ne savait pas s’y prendre.
- Pas de lien avec une humaine ?
Comme toujours elle avait réfléchis a voix haute, heureusement la dracoloutre lui donnait une opportunité de détourné son regard du corps qu’elle avait devant elle et qu’elle voulais dévorer. Puis quelques secondes plus tard comme pour la ramener sur terre, Red perdit l’équilibre et l’entraina avec lui sous l’eau.
La fraicheur de cette dernière la saisi, mais avant qu’elle n’est eu le temps de réagir elle fut tirer de l’eau par la main de l’homme qui la tenait toujours. Cependant le sol vaseux ne l’aida pas et au lieu de se retrouver sur ses deux pieds elle se retrouva a nouveau dans les bras de son comparse, sa poitrine serrer contre son torse.
Cependant quelque chose n’allait pas et Myra ne le remarqua pas tout de suite. Un peu hésitante elle commença à répondre à son intérêt d’une voix douce légèrement tremblante.
- Parler de moi … ce n’est pas quelque chose dont j’ai l’habitude mais je veux être honnête avec toi.
Inspirant profondément elle repris :
- Je n’es jamais eu d’amis, je ne me suis jamais senti vraiment proche de quelqu’un en grande parti car mon satané pouvoir vient toujours tout compliqué. J’ai toujours préférer le fuir et ne pas l’assumé pleinement et donc m’isoler du monde. Il n’agit pas sur les animaux d’ou le fait que je me sente mieux a leurs coté et que je leurs consacre mes études et mon temps libre.
Venait maintenant l’étape la plus difficile pour elle, personne ne connaissait encore son pouvoir jusqu'à présent elle avait tout fait pour le cacher a qui que se soit même a ses parents. Les larmes montèrent à ses yeux, mais aujourd’hui était un jour différent, cet homme était différent pour elle, son pouvoir s’étant réveiller trop intensément.
- Tu connaît surement l’expression il en faut peu pour être heureux et bien chez moi c’est plutôt il en faut peut pour être amoureuse. Mon pouvoir est une capacité passive qui fait que dès que je regarde une personne dans les yeux je ressent une attirance et des sentiments pour elle. Par exemple toi le temps d’un battement de cœur et tu m’auras effacé de ta mémoire. Trois battements de cœur, c’est moi qui vais avoir du mal à t’oublier.
Rouge de honte elle finit par baissé les yeux sur leurs corps réunis et c’est la qu’elle se rendit compte du problème. Ouvrant grand les yeux elle finit par regarder Red :
- Je crois que j’ai un petit souci.
Elle rigola un peu pour cacher sa gêne en espérant que l’aventurier n’avait pas remarquer avant elle que son soutient gorge était remonté et qu’elle se trouver seins nue contre son torse.
Elle finit a contre cœur par lâcher la main de se dernier et remettre son haut en place.
De toute façon maintenant qu’il connaissait son pouvoir il ne la regarderait plus de la même façon. Elle était prête à parier qu’il ne la regarderait plus dans les yeux tout courts. Se pouvoir avait le don de tout gâcher quand il s’agissait de relation avec les gens. D’une voix tremblante elle finit par admettre :
- Ce pouvoir va encore venir tout gâcher et je t’apprécie déjà beaucoup trop.
Elle se tourna ver Kawa qu’elle attrapa délicatement pour la chatouiller en lui disant d’une voix enjoué :
- Petite coquine, je me souviendrais de toi.
Puis dans un soupire, elle s’adressa une nouvelle fois au propriétaire de la créature avant de se diriger vers le rivage.
- Merci pour la parenthèse, elle fut agréable.
“Bagheera...”
Elle mentionna juste après une éventuelle relation avec un autre membre de notre espèce. Mon visage se fit alors plus triste sur le moment repensant bien évidement à la femme qui avait partagé ma vie pendant plus d’un an. Je n’eus pour mon plus grand bonheur pas eu le temps de répondre, ma jeune dracoloutre nous envoyant rapidement dans les bras de la rivière. Cette petite avait dû percevoir mon changement d’humeur et avait décidé d’égayer la vie de son maître ce qu’elle avait parfaitement réussi à faire.
J’aidais alors la jeune femme mais celle-ci retomba sur moi...on aurait dit un gag de répétition...sauf pour le coup, j’étais tombé sur le côté et qu’elle était littéralement maintenant coller à moi. Heureusement la différence de poids me perdit de tenir sur mes deux jambes. Par contre alors que j’aurais dû sentir le tissu lui servant de haut de maillot, je senti directement le contact de la chair...deux flans de bonnes tailles avec deux cerises qui n’avaient plus d’emballage pour les recouvrir. Encore une fois, le contact me fit frémir mais pas d’horreur, la sensation était agréable...là encore mon manque de rencontre au corps à corps me fit réagir rapidement faisant ressurgir en moins une émotion que je n’avais plus éprouver depuis une certaine annonce : du désir.
Quant à la demoiselle, elle me parlait de son pouvoir sans s’en soucier...Cela faisait-il parti d’une stratégie pour me mettre dans sa poche, cette dernière n’avait-elle pas de pudeur ou ne l’avait-elle pas encore remarqué ? Je me souvins alors d’une déclamation jouer par un artiste de rue : “La volupté est candide comme la mort. Le plaisir et le tragique grand ont le même goût, et il est bon. “Cela correspondait parfaitement à notre situation. Dans tous les cas, je l'écoutais le plus attentivement possible parler de son pouvoir malgré mes yeux braquer sur cette vision délicieuse. Ainsi donc la jeune femme tombait instantanément amoureuse de la personne qu’elle regardait dans les yeux ? Cela expliquait alors en grande partie toutes les fois où elle n’avait pas voulu croiser mes mirettes. En parlant de fier ces yeux, ne l’avais-je pas fait plusieurs fois déjà durant ce voyage ? Oui, rien qu’à notre rencontre serait-elle alors sous le charme de son propre pouvoir à l’instant même où nous parlions ?
“Donc si je comprends bien ce que tu dis c’est que depuis que nous nous sommes rencontrés à la guilde, tu éprouves un sentiment d’amour pour moi ? Une attirance, du désir ? J’avoue que ça ne doit pas être facile...tomber amoureux d’une personne à cause d’une sorte de sortilège, je trouve cela dommage...car je peux t’assurer que lorsque tu es vraiment amoureux alors plus rien ne te semble insurmontable...on dit souvent qu’on peut mourir pour une personne, pour ma part je préfère vivre avec et pour cette dernière.”
La jeune femme finie par me dire qu’un problème était survenu et je devinais bien laquelle. Elle remit en place les deux fuyards. Bien sûr, je ne pris pas la peine de détourner le regard profitant du spectacle. Après tout cela faisait quelques minutes que ceux-ci m’étaient collés dessus. Au point où on n’en était je pouvais bien profiter d’un moment délicatesse et de redressement. Quant à Myradia elle maudissait visiblement son pouvoir car il lui avait probablement porté déjà préjudice par le passé. Elle se tourna alors pour prendre la fuite...Avant qu’elle n’arrive je la saisi doucement par la main.
“Comment sais-tu si ce n’est pas ton pouvoir qui t’oblige à m’apprécier ? En tout cas, je peux te dire que pour ma part, je t’estime de vivre avec ce fardeau...bien que je croie que tout pouvoir à son utilité un jour...il suffit de le comprendre, l’étudier, le canaliser...en tout cas pour moi cela ne change pas grand-chose. Je dois te conduire jusqu’au lac ou tu pourras étudier la saison des amours des Coeurl...peut-être que tu y apprendras quelques choses d’utiles pour toi-même ?”
Sur ces mots, je fis revenir la loutre sous sa forme de tatouage en lui touchant la tête. Et je sortis de l’eau, mon boxer dégoulinant d’eau.
“J’ai des affaires de rechange si tu as besoin, pour ma part, je ne compte pas chevaucher Euros le cul tout trempé...”
J’avançais vers le saule ou je me déshabillai complétement avant de me sécher avec une serviette que j’étais aller chercher dans mon sac.
“Pour le coup, c’est toi qui vas attraper froid si tu restes mouiller dans cette tenue. Même si je dois bien avouer que tu portes le noir à merveille. De même, je t’avoue que je ne trouvais pas cela pas déplaisant non plus...de te voir à moitié nue.”
Disais-je en rigolant.
- Oui c’est exactement ce que j’éprouve pour toi en se moment. Je n’es jamais au point de vouloir mourir pour quelqu’un, mais je peut témoigner a quel point un cœur c’est lourd à porter. Surtout avec de tels sentiments.
Bien sur la fuite était une option de facilité mais quand l’homme lui attrapa la main délicatement, son cœur se remit a tambouriner, n’avait il pas compris que le moindre contact physique déclencher des vagues de chaleur dans tout son corps, ou était t’il en train de jouer avec son pouvoir. Il voulait peut-être savoir jusqu’où ce dernier pouvait aller. Puis vient une question tout a fait légitime. Comment savoir si son pouvoir ne fausser pas leurs rapport, et bien parce qu’elle le savait tout simplement par contre est ce que son attirance pour cet inconnu ne le renforcer pas ? ça elle ne pouvait l’affirmer.
- Parce que j’ai conscience de se dernier, je le connais depuis si longtemps, je l’es contenu si souvent que j’ai maintenant l’avantage de connaître ses mécanisme.
Pour être honnête avec toi, je t’apprécie avec ou sans se pouvoir mais c’est aussi la première fois que je laisse s’exprimer et je me demande comment le canalisé lorsqu’il brule mes veines de l’intérieur et me grise autant. Peut être sera tu mon cobaye ?
La jeune femme détourna les yeux regardant a nouveau Bagherra, s’était peut-être trop s’avancer mais elle finit par murmurer :
- Peut être que notre rencontre nous apprendra quelques choses à tout les deux
Red finit par lâcher sa main et elle le regarda rejoindre le rivage se régalant de ses muscles en actions mais la vision devient encore plus intéressante quand il retira son vêtement pour se sécher. Alors il en était la, aucune pudeur. Il avait trouvé plaisant de la voir a moitié nue, il l’avait donc remarquer et en avait profiter le temps qu’elle même s’en rende compte. Si il voulait la jouer ainsi elle ne le laisserait pas gagner si facilement. Son pouvoir la bruler de l’intérieur et il était hors de question de se renfermer, il était devenu bien trop … grisant.
Myradia s’approcha de lui d’un pas souple, une fois assez proche elle s’autorisa a se dévêtir et poser de nouveau sa main sur le tatouage de panthère. Cherchant son regard, elle tira sur la serviette qu’il avait en main, et quand il la lâcha, elle entrepris de se séchait lui répondant d’un ton taquin :
- Tu as raison, il serait dommage d’attraper froid. Tu serais obligé de prendre soins de moi.
Elle le détailla a nouveau, amusé et toujours grisé de pouvoir ne contrôlant plus grand chose il fallait bien l’avouer.
- J’avoue que cette vision n’est pas déplaisante non plus.
Se rendant compte de ce qu’elle venait de faire et de dire, elle détourna le regard et ajouta :
- Je veux bien t’emprunter une tunique et un boxer s’il te plait.
Une fois fini de se sécher elle enfila les vêtements qu’il lui tendais, tant pis pour le soutien gorge de toute façon il l’avait vue nue maintenant, ce n’était plus la peine d’avoir de pudeur après coup. La tunique était assez grande pour faire office de robe courte, très courte mais en même temps qui a part eux s’en rendrait compte ?
Elle finit par le planter la, allant de nouveau à la rencontre de Euros. Ce dernier était toujours roulé en boule quand elle posa sa main sur son plumage. L’oiseau étira le cou et s’ébroua en se relevant. Myra l’aida a lustré ses plumes, enlevant les morceaux d’herbe qui avait put s’y accrocher et en profitant pour le gratouillé au sommet du crâne. Elle lui demanda :
- Tu te sens prêt à repartir ?
Puis au regard de la créature elle rigola légèrement, avant de lancer a son protecteur :
- Alors l’ancien, tu te dépêches ? On t’attend !
“Malheureusement ton pouvoir est complétement différent du mien, je ne peux pas te dire comment réagir à ce dernier et encore moins décider de quelle manière, il te serait le plus utile. De plus tu me dis que c’est vraiment la première fois que tu le laisse s’échapper en conséquence il y aura peut-être des répercutions sur ta façon d’être. Mais bon je dois avouer que jusque-là je n’ai pas à m’en plaindre.”
Une fois au saule je me déshabillais, et me séchait jusqu’à l’apparition de la demoiselle à mes côtés qui s’en demandé son reste se déshabilla à son tour avant de mettre son index sur le félin dessiné à l’encre sur ma peau. Mais en réalité, ce ne fut qu’une diversion pour me prendre mon linge et l’utiliser à son avantage. Je dois avouer que je ne perds pas une miette de ce nouveau spectacle, j’admirais les formes qui de balançaient, la voix taquine de la jeune femme glissant sur mon corps comme une feuille surfant sur la vague d’air que le vent émettait en permanence. D’ailleurs une petite bourrasque vint me rafraichir les idées, réveillant mon esprit hypnotisé.
“Prends soin de toi, ne serait en rien une corvée. Dans ce cas, nous sommes deux à être comblés.”
Je fouillai dans mon sac sans fond pour un habit, je n’eus malheureusement pas grand-chose à lui proposer si ce n’est une tunique en coton bien trop grande pour cette dernière ainsi qu’un de mes caleçons. Le tout lui donnait l’air tout simplement l’air d’avoir emprunter la tenue d’un amant en sortant du lit. Mes instincts primaires se remirent à me titiller et j’eu grand mal à les calmer. Finalement l’aventurière sortis de mon champ de vision me laissant seul avec moi-même et mes pensées.
*Calme-toi mon vieux...je sais que depuis Lulla c’est la douche froide mais n’oublie pas que tu es en mission ! *
Le fait de pensée à ma défunte compagne eu le mérite de me refroidir en quelques secondes. Une fois changé...je rejoignis la nouvelle et ma monture déjà prêtes à repartir. Le camp fut lever rapidement après que mon piaf est reçu lui aussi de quoi prendre des forces.
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Le soleil commençait à se coucher, éclairant alors de façon sporadique la route devant nous. Je sentais bien que mon oiseau commençait de nouveau à faiblir. Il faut dire que je l’avais fait marcher toute la journée, alternant repos, marche à selle vide et portage de deux passagers...il n’y avait pas que lui d’ailleurs qui avait besoin de repos, mes propres jambes commençaient à devenir lourdes. Le temps de l’arrêt était venu. Je fis sortir Euros de la piste m’arrêtant en pleine campagne. Nous avions toujours de l’eau à proximité puisque je nous avais fait suivre le cours qui se jetait plus en aval dans e lac.
“Nous dormirons ici pour la nuit...”
Sur ces mots, je lance une sorte de petit carré à même le sol qui grâce à la magie qui l’envoute se transforma en une tente dont ‘extérieur donnait l’impression de pouvoir accueillir deux ou trois personnes maximums.
Une fois en place, la jeune femme n’avait pas caché son attirance pour lui, se serrant contre lui comme à leur départ de la capitale. Elle avait fini par caler sa tête contre son torse et s’endormir pendant de long moment. Ils avaient alterné les pauses, la marche a pied et la monte de l’oiseau. La journée avait était longue et fatigante.
Lorsque l’aventurier décida qu’il était temps de faire une halte, le soleil était déjà bas et il ne rester que peu de temps pour profité des derniers rayons de lumière. L’arrêt se fit dans une plaine au bord de l’eau, il lança un petit objet magique qui se transforma en tente. Il était maintenant temps de descendre mais comme a chaque fois qu’elle avait du le faire, ce n’était pas très pratique avec sa tenue actuel. Elle se laissa glisser le long de la monture pour atterrir sans délicatesse sur ses pieds. Ce retrouvant une nouvelle fois avec la tunique remontée sous les bras. Heureusement il n’avais jusque la croiser personne. Elle la remis rapidement en plus même si cette dernière s’arrêté juste sous l’arrondi de ses fesses et ne cacher donc pas grand chose.
Myra fit quelques pas dans l’herbe humide, la rosée était déjà tombée. Ses jambes étaient engourdies et ses pas lourds, l’air devenais plus frais, mais une envie lui traversa l’esprit. Elle s’approcha de l’eau lentement, se déshabilla et y entra.
L’eau froide lui saisi la peau et l’esprit. Enfin pendant quelques secondes elle cessa de penser a lui. Tout le reste de la journée ni ne s’était pratiquement pas adresser la parole, ni même regarder. Ce détachement soudain avait peser sur son cœur toute l’après midi. L’homme qui l’accompagné souffler le feu et la glace sur elle. Tantôt elle avait l’impression qu’il n’était pas insensible a ses charmes, lui montrant de l’intérêt puis peut être a cause de la connaissance de son pouvoir mais il agissait comme si rien ne s’était passer.
Maintenant elle allait partager la tente, de se compagnon de route pour qui elle avait des sentiments. Elle n’avais jamais partager de nuit ou de chambre avec qui que ce soit, ne se l’étant jamais autorisé. Aujourd’hui elle n’aurait pas vraiment le choix, mais comment retrouver la raison, comment retrouver la gestion de son pouvoir comme elle avait assuré être capable de le faire, quand tout la ramener a lui.
Après plusieurs minutes l’eau froide fini par pénétrer sa chair la faisant frissonné et colorant légèrement ses lèvres de bleu. Il était temps de sortir. L’avantage du froid c’est quel ne sentais plus la lourdeur de ses jambes ou les engourdissement de son corps en général. Lorsqu’elle sorti de l’eau elle se sécha rapidement, la brise fraiche lui rappelant la nudité de son corps. Elle se rhabilla, retrouvant l’odeur qu’elle aimé tant. S’enveloppant dans le vêtement elle revient jusqu'à la tente et y entra.
Nous fîmes finalement halte sur mon ordre alors que la nuit tombait sur la plaine comme un rapace recouvrant la souris qu’il avait pris en chasse, silencieuse, mais mortelle. Pied à terre, je lançais le petit socle qui se transforma en une tente qui ne payait pas de mine, une tente certes d’apparence classique, mais bel et bien magique. Seulement, nouvelle fois, mon attention fut happée par le spectacle qui s’offrait à moi, la jeune femme bien décidée à prendre un nouveau bain se dénuda avant d’entrer dans la rivière qui devait être non pas glaciale, mais bien tempéré. Je restais là à admirer la dévêtue dans son plus simple appareil. La scène fut terminée en quelques minutes... il était temps de rentrer... j'avais néanmoins remarqué le bleu sur ces lèvres et les légers frissons.
Contrairement à ce que laisser supposer l’extérieur, il y avait là un vaste espace. La superficie de l’intérieur était à peu près trois cents mètres carrés, soit quinze mètres sur vingt. L’habitation n’était divisée qu’en deux parties : la première ; un salon, une salle à manger et une cuisine, le tout organisé autour d’un feu qui s’allumait grâce à des glyphes. Le salon simplement composé de coussin entourait ledit brasero qui servait à faire cuire la nourriture. La pièce de repas était assez austère, rien à voir avec les appartements grand luxe de la capitale. Une table et six chaises, de quoi juste passé un repas sans trop de contrariété. Dans la cuisine, deux placards et une sorte de congélateur et de frigo pour maintenir les aliments à bonne température. La seconde partie, elle, se composait de deux chambres, l’une avec un lit double et une presque salle de bain qui consistait à une baignoire en bronze avec un robinet, l’autre avec deux lits superposés.
J’entrais à la suite de la jeune femme passant devant cette dernière, retirant mes armes et les plaçant près de l’entrée à leur position habituelle. J’enlevais également de suite mon barda, me retrouvant en tunique et pantalon. Je plaçais tout cela convenablement sur l’une des chaises du salon. Bien sûr, nous ne sommes pas les seuls à être rentrée...Morro et Aithusa étaient déjà à l’intérieur, les deux se comportant comme des chiens, se plaçant à l’entrée dans deux paniers.
“Bienvenue dans mon humble demeure mademoiselle... ”
Je la poussais un peu vers l’intérieur, afin de la rapprocher du foyer que je venais de mettre sur doux. Je la regarde de nouveau, ma tunique ne cachait presque rien de ses atouts protubérants qu’ils soient devant ou derrière. Un mouvement de glotte se fit sentir dans ma gorge, je cherchais ces yeux sans le vouloir, surement une façon de m’assurer de ne pas regarder autre chose... mais en faisant cela, j’allais la faire tomber encore un peu plus, la faire tomber sous mon charme. La question était épineuse... heureusement un monstre passa sa tête par l’ouverture.
“Kwaaa”
“Non, toi, tu restes dehors mon gros...rassure toi, je vais appeler Gipsy et Aeris...”
La première, une araignée géante, fut invoquée dehors pour ne pas avoir plus de désordre à l’intérieur. La seconde, une petite chouette effraie fut placée sur le perchoir à l’entrée dans l'habitation temporaire.
Me souvenant de l’état de mon invité, je revenais rapidement avec de nouveaux vêtements tout aussi grands et une serviette que je lui mettais moi-même autour de ses épaules. Je lui frottais le dos le plus naturellement possible. Soudain conscient de l’étrangeté de la situation surtout vue le contexte m' excusait
“Désolé... j'oubliais ton pouvoir, comme tu as pu le constater, je suis assez tactile de base et quand on chasse le naturel, il revient au galop. Je vais enfiler autre chose, je sens comme Euros autant dire que je sens mauvais...”
Je me dirigeais une nouvelle fois vers la pièce du fond... touchant le bracelet jumeau laissé sur la commode de droite. Avant d’enlever mes habits sans autre procès.
“Tu peux dormir dans le lit double, pour ma part j’ai pris l’habitude de dormir à terre près des braises. Mon loup est un excellent coussin !”