Nom Belladona

Prénom Corydalis

Surnom Belzebuth, surnom attribué par son ancien village

Age 28 ans

Sexe Féminin

Groupe Citoyenne

Spécialité/Métier/etc Esprit créatif, habile de ses mains. Possède des notions de couture et de métallurgie glanée dans des livres

Orientation sexuelle Aucune expérience, ne sait même pas ce que représente la notion de sexualité

Particularité Ne possède aucune technique de combat, n'a pas d'endurance et s'essouffle au moindre effort

Funfacts Dort toujours du côté droit.


En quelques mots...
A vécu toute sa vie enfermée dans son village, n'étant autorisée à sortir que pour la Communion Céleste ▬ Depuis que sa colocataire l'a adopté, elle frise l'alcoolisme en suivant cette dernière pendant ses moments de libre (merci Céres) ▬ Mentalement borderline, il lui faut une grande quantité d'énergie pour contrôler ses émotions, utilisant des "boites mentales" afin de ranger ses idées pour ne pas imploser ▬ Depuis qu'elle à découvert le miel et le café, elle pourrait passer sa vie à en consommer ▬ Aime lire, peu importe le sujet, elle à gardé cette habitude de s'évader via les bouquins ▬ Habile de ses mains, elle recoud souvent les affaires de Céres et fait la cuisine (racheter du matériel à chaque tentative de cette dernière commence à être un réel budget)

Nom du pouvoir Alchemist

Catégorie Manipulation de choses ou éléments


Fonctionnement du pouvoir
La possibilité de manipuler un élément, telle est l’utilité offerte par Alchemist, le don (et la malédiction) de Belladona. En entrant en contact avec un métal, elle pourra en modifier la forme pour se fabriquer des armes sur mesure. La manière de procéder est simple.

En posant la main sur un objet métallique et insufflant de la magie, celui-ci obéira à la volonté de sa maîtresse, pouvant former des armes ou des outils de toutes formes. Allant de la taille d’une bille à celle d’une claymore, au maximum, la solidité de cette création dépendra de sa durée prévue. Pour un objet qui est voué à garder indéfiniment la forme imposée par Belladona, il ne jouira que d’une solidité précaire, aisément destructible, comme une arme de mauvaise facture. En revanche, elle pourra choisir de n’insuffler sa magie que pour une durée limitée, jusqu’à quinze minutes d’effet, pour une solidité bonne à faire pâlir de jalousie les boucliers les plus robustes.

Cette opération pourra être répétée deux fois en un court laps de temps, avant de ne plus fournir aucun résultat pendant une heure à compter de la première incantation. Quant à la limite en dimension des armes et outils produits, ils ne pourront excéder la masse qui sera initialement employée dans la transformation. C'est à dire qu'il sera par exemple impossible de produire une dague avec seulement une petite bille de fer comme source de matière.

Utiliser ce don entraînera cependant un contrecoup physique, celui de progressivement produire de la limaille au creux des mains, provoquant une sensation de brûlure légère à la première utilisation, une douleur bien plus conséquente à la seconde, accompagnée cette fois-ci d’une paralysie temporaire des mains, ce jusqu’à ce que la limaille disparaisse.

Qualités Loyale, à qui mérite sa confiance ▬ Mature ▬ Courageuse ▬ S'adapte facilement ▬ Honnête, elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense ▬ Dotée d'une volonté à toute épreuve, ne fuit pas devant l'adversité ▬ Discrète, elle n'aime pas être le sens de l'attention ▬ Emphatique, elle arrive facilement à analyser et comprendre les sentiments de ceux qui l'entourent.

Défauts Agressive, elle réagit à la seconde et contre-attaque, quitte à devoir le regretter par la suite ▬ Orgueilleuse, elle peut facilement se vexer, vriller et, seulement après, consentir à réfléchir ▬ Cynisme ? Un art qu'elle maitrise à la perfection. Un mélange entre passif-agressif, moquerie et duperie ▬ Très souvent, il lui arrive de s'emporter lorsqu'elle est contrariée ▬ Jalousie ? Mais non, elle est territoriale. Pourquoi envier les possessions des autres ? Elle ne fait que défendre -avec hargne- ce qui lui appartient.


Physique et mental
Tu fixes ton reflet dans la glace, fronce les sourcils en touchant la vitre avec la pulpe de tes doigts. Rien n’a changé. Tu as toujours tes cheveux roux qui descendent jusqu’au milieu du dos ainsi que tes yeux ambrés. Ton nez et ta bouche n’ont pas changés de place. Tu mesures toujours un timide mètre soixante-dix. Rien ne démontre du traumatisme que tu as vécu et dont on t'a sauvé et pourtant… tu le sais, tu es loin d'être folle, ces souvenirs ne sont pas flous ou altérés, toutes ces années ont bien existées.

Choc post-traumatique, selon les médecins. M’ouais. A d'autre. Tu n'es pas de celles qui ont bravé des dangers toute leur vie ou se sont forgées à cause des épreuves de la vie, cependant, tu es loin d’être naïve ou faible et, bien que tu préfères prendre les choses avec légèreté, la femme que tu essayes maladroitement d'être sait aussi prendre du recul afin de réfléchir à tête reposée.

Soyons francs, tu n'as jamais aimé les gens, faire la discussion ou te forcer à être sociable à chaque fois que tu étais forcée d'assister à la Communion était un véritable calvaire. Pour autant, tu as appris à faire confiance, avec Zéphyr qui t'a aidé en te libérant ou bien Céres qui t'aide au quotidien à t'adapter à cette nouvelle vie.

Tu essayes, chaque jour, de surmonter ce passé et trouver un but à ta vie.
Et chaque jour tu échoues, encore et encore.
Pour le moment.

Mais une chose est certaine, pour rien au monde tu n'avouerais cet échec cuisant, hors de question de faire machine arrière pour redevenir cette poupée bien apprêtée. Tu fermes les yeux et inspire une bouffée d’air afin de t'éclair les idées en entendant des pas approcher de la salle de bain. Céres, ta sœur adoptive, ton pilier et ton modèle. Tu refuses qu’elle s’inquiète à cause de ce que tu as vécu, te sentant déjà bien assez coupable de vivre à ses dépens sans pouvoir rien offrir en retour.

Tu lances un dernier regard à ton reflet, relève la tête, bien décidée à considérer ces événements comme une marche. Trébucher, oui, mais sans jamais baisser les bras, quand bien même il faudrait te forger dans les flammes les plus brulantes.

Informations utiles à la lecture

Trouble dissociatif de l'identité (TDI) > Cette « maladie » implique une méthode différente du traitement des émotions. Dans le cas de Belladona, il s'agit d'une impossibilité à traiter les informations de manière posée ou d'agir de manière posée, ses émotions allant toujours dans du très bon ou très négatif.  Plus jeune, elle était totalement sous le contrôle de ses émotions, comme noyée par ces dernières. Et puis, avec l'âge et la maturité vint le contrôle, des astuces glanées au fil de ses expériences, comme par exemple s'imaginer des boites mentales dans sa tête afin de ranger ses émotions ainsi que ses idées.
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Secte de Roah > Groupe crée dans un petit village perdu dans un creux de montagne, vivant hors de la civilisation. Ils vivent dans une isolation total et ne représentent pas une réelle menace au vu de leur nombre, ce dernier étant composé d'une trentaine de citoyens, des âmes égarées qui n'avaient aucun lien où vivre, aucun but dans la vie.
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Les 4 Divins Commandements du Dieu Roah :

I) La Divine Voix du Dieu Roah a pour elle seule la vérité acquise et tous doivent s'y soumettre afin de préserver la pureté de son âme.
II) Tout habitant de la communauté devra participer au Calice de la semaine afin de recevoir la bénédiction du Dieu Roah.
III) Afin de préserver la pureté et la sécurité de la communauté, toute communication avec l’extérieur du village est interdite, le risque de contamination des Démons étant trop importants. Cette règle s'applique également pour Belzebuth.
IV) Tout manquement aux règles annexes et aux Commandements établis seront sévèrement châtiés selon la Divine Volonté du Dieu Roah.
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- Cérémonie du Calice > Elle regroupe tous les citoyens de la communauté lors de chaque lune. Le Dieu Roah fait Don de sa Divinité via le sacrifice de son sang et tous reçoivent le privilège d'en boire une partie afin de purifier les âmes de chacun. [En réalité il s'agit du seul moyen pour Roah de continuer à faire croire à tous qu'il est un Dieu et avoir leur soumission. En effet, il possède un pouvoir qui provoque un contrôle mental via son sang. A cela, il mélange des drogues afin que tous pensent vivre dans un monde à part crée par le Divin Dieu Roah.]

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Au commencement, il y eu un nourrisson, qui devint un enfant avant d'être accusée d'être Belzebuth, un être maudit, pour finalement devenir Belladona.

Tu es née dans la Communauté du Dieu Roah, logée dans un creux de montagne à l’abri des regards. Tu n’as jamais su comment tes parents étaient arrivés ici, n'ayant aucun avantage à comprendre d'où pouvait provenir tes racines. Tout ce que tu sais, c’est qu’ils avaient quitté une importante capitale car ils n’y étaient pas heureux et avaient trouvé la paix en ces lieux. Naïvement, comme pour te rassurer, tu aimes penser que tout n’était pas qu’illusions et qu’ils avaient réellement trouver un sentiment de bonheur. Car, voyez-vous, dans cette Communauté, chacun avait un rôle bien précis et au final chaque individu se sentait utile, un rouage d’une grande machine. Une machine parfaitement huilée où personne n'avait à se poser de questions.

Au final, contrairement aux idées reçues, ton enfance s’est faite dans une relative tranquillité, variant entre les taches de la vie quotidienne et les cours que chaque enfant devait suivre jusqu’à la majorité.

Ton souvenir le plus marquant fut le jour où tu es devenu Belzebuth, la maudite. Dès le réveil, tu sentais ton corps bruler et ta tête bourdonner, tu avais des vertiges et une puissante migraine sans en comprendre la cause. Tu sentais une énergie explosive dans tes mains et toute tes tentatives pour la contenir semblait empirer la situation jusqu’à ce que tu sentes cette énergie prendre en vie et que tes yeux se posent sur une forme maladroite sortant de ton bracelet. Sans oublier la limaille recouvrant lentement tes mains. Qui étais-tu ? Toi, mais différente, modifiée… maudite.

La panique prit possession de chaque habitant, non sans raison. Il fallait les comprendre dans un sens, il existait un monstre caché parmi les voisins… et s’il n’était pas le seul ?! Seule l’intervention du Dieu Roah arriva à calmer la foule en t’amenant dans une pièce à part des autres afin de nettoyer ton âme. Le reste est flou dans ta mémoire mais… tu te souviens de brides de paroles et un gout acre et amère qui coule lentement dans ta gorge, vient ensuite l’étouffement mais tu étais forcée de continuer à boire jusqu'à sentir de nouveau une douleur cuisante. Comme une vague, elle ravageait ton esprit. Combien de temps dura cette torture ? Des heures ? Peut-être même des jours…

… jusqu'à ce que ton esprit soit brisé, exacerbant chacune de tes émotions sans aucun contrôle possible. Comment ? Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être, sous la torture, as-tu agi instinctivement dans un geste de survie afin de te préserver ? Ou un effet secondaire de ton don confrontant celui de Roah ? Quoi qu’il en soit, ton esprit s'est affuté d'une certaine manière, apprenant rapidement à encaisser la douleur, les regards apeurés des villageois et celui terrorisé de tes parents. Pourtant, étrangement, les effets de son sang n’avaient quasiment aucun effet sur toi suite à cet incident. Aussi, tu en profitais pour repousser les effets de ce dernier avant de vomir en tremblant.

Était-ce une victoire de résister à son emprise ? Nullement. Il en profitait pour se servir de ton don, te faisant créer des bijoux, des armes, la moindre chose pouvant combler ses caprices. Et à chaque « demande », les menaces sur ta vie et celle de ta famille planait, te forçant à jouer le jeu de la marionnette docile. En était-il capable ? Bien sur que oui.

Pourtant, tu savais pertinemment que tu ne pourrais jouer cette comédie indéfiniment, répétant ce cercle insidieux encore et encore. Tu parvenais à jouer le jeu, à te fondre dans ton rôle sans faire de vague pour finalement te faire vomir après chaque Cérémonie du Calice, il était hors de question que tu continues à boire son putain de sang ! Finalement, après des années de cette routine merdique, tu parvins enfin à saisir une chance inouïe dans la présence de Zéphyr, un aventurier aspirant à voyager à travers le monde, ce qui te choqua d'une manière particulièrement triste : Roah mentait, le monde n'était pas détruit et tu aurais pu fuir à tout moment.

Attirée comme un papillon de nuit par son feu de camp non loin du village, tu lui as simplement de l'aide, de manière pittoresque et intelligible, ton seul désir étant de fuir loin, très loin. Si loin que ces souvenirs devraient un songe, un cauchemar qui n'aurait plus aucune valeur à ton réveil.

Pauvre petite Belzebuth qui fût prise en pitié par ce inconnu et qui accepta de l'aidé à fuir ce village de dégénéré sans un regard en arrière, pour le moment. Sans le savoir, il offrit la vie à Belladona, une femme torturée désirant simplement vivre.

Recueillie par Céres grâce à Zéphyr, tu affrontes tes démons chaque jour, ces putains de charognards, tout en apprenant à vivre dans ce nouveau monde. Tout est nouveau mais tu as enfin la sensation de pouvoir vivre ta vie et décider de tes choix librement. Peut-être lui raconteras-tu un jour ce qui t'est arrivé, d'où viennent ces sursauts et pourquoi tu sembles si souvent sur tes gardes.

Quant à Roah… ce n’est qu’une question de temps avant que vos chemins se croisent à nouveau. Pardon ou vengeance ? Là sera la question.