Nom Leoxses

Prénom Naël

Surnom -

Age 28 ans

Sexe Homme

Groupe Aventurier

Spécialité/Métier/etc Marchandage, négociation, combat

Orientation sexuelle Hétérosexuel

Arme de prédilection Sabre, dague


En quelques mots...
Naël est un éternel optimiste, il aime regarder et aller de l'avant - Habile filou, c'est un négociateur avec un bagou inimitable - Il n'a pas connaissance de son pouvoir à l'heure actuelle, mais ne désespère pas pour autant - Il rêve d'être le premier à commercer les marchandises des terres inexplorées au Nord - Il a un côté tête en l'air et a tendance à perdre ses affaires...

Nom du pouvoir Lion d'or

Catégorie Transformation


Fonctionnement du pouvoir
Le pouvoir est simple : il permet tout simplement à Naël de se transformer entièrement en smilodon calciné

Sous sa forme complète, le smilodon mesure trois mètres au garrot. Sa fourrure est beaucoup plus claire - proche du blanc - que les membres de l'espèce.

Naël ne peut au maximum conserver cette forme qu'une heure. Plus la transformation est longue, plus le contrecoup est grand. S'il se transforme pendant une heure, son état de fatigue sera tel qu'il ne pourra qu'à peine rester conscient pendant au moins 24h.

Échelle :
- 10min de transformation : 1h de récupération, fatigue légère, céphalées
- 30min de transformation : 6h de récupération, fatigue moyenne, étourdissement, vertiges
- 1h de transformation : 24h de récupération, inconscience partielle ou totale

Sous sa forme « animale », Naël gagne donc les propriétés physiques de la race. Agilité, force, puissance, résistance, le jeune homme profite également de l’ouïe, de l’odorat et de la vue améliorée des félins. L’augmentation de ces dernières propriétés reste relative. Transformé, ses sens sont supérieurs à ceux des autres humains, mais restent néanmoins inférieurs à ceux d’autres espèces animales et/ou hybrides. La transformation lui permet également de profiter d’une résistance accrue au feu et au froid mais le rend particulièrement sensible à l’eau.

Si Naël peut se transformer complètement, il ne dispose pas encore de toutes les spécificités de la race. Un foyer enflammé peut certes rester visible lorsqu’il ouvre la gueule, mais ce dernier ne dispose pas de l’intensité quasi magmatique caractéristique de l’espèce. Ainsi, il lui est pour l’instant impossible de cracher ou générer du feu ou encore de se nourrir de roche. Comme les smilodons avant l’âge adulte, la chair de l’animal n’a pas encore atteint sa propriété incandescente mais elle reste néanmoins quasi-brûlante au toucher.

Qualités Courageux - Malin - Fidèle - Reconnaissant - Débrouillard

Défauts Manipulateur - Orgueilleux - Tête en l'air


Physique et mental
Naël peut parfois paraitre énigmatique. En réalité, peu de gens sont capables de connaitre avec exactitude le fond de sa pensée. Néanmoins, ce trait ne fait pas de lui quelqu’un d’associable, loin de là. Charismatique, le jeune homme se démarque généralement rapidement dans un groupe et se plait à être au centre de l’attention. Ces idées sont assises bien que parfois complexe, et le jeune homme semble déborder de confiance. Pourtant, Naël n’a pas eu une enfance facile. Ceux qui connaissent son enfance savent que sa volonté d’aller de l’avant est semblable à celle de survivants prêts à tout pour ne pas retourner dans l’enfer duquel ils se sont extirpés.

Ainsi, Naël peut parfois être manipulateur. Il sait jouer de son bagou pour obtenir ce qu’il veut même si ses intentions ne sont jamais malveillantes. Conscient qu’il ne peut grimper au sommet seul, il aime à s’entourer de personnes de confiance prêts à suivre ses ambitions et à lui apporter leur soutien. En contrepartie, Naël met un poing d’honneur à valoriser ses alliés qui sont à ses yeux ce qu’il a de plus précieux. Bien qu’il sache user de son charisme pour se faire entendre et pour atteindre ses objectifs, la trahison ne fait pas partie de son langage. Si ce trait peut parfois être un frein à l’ascension qu’il a toujours souhaité, Naël préfère largement tomber et se relever avec ses alliés plutôt que de les abandonner derrière lui pour poursuivre son chemin en solitaire.

En dehors de ça, le jeune homme est particulièrement sensible à la misère qui l’entoure. S’il ne souhaite pas revivre les premières années de sa vie, il n’oublie néanmoins pas d’où il vient et compte bien profiter de son ascension pour venir en aide aux plus démunis lorsqu’il sera au sommet, et ainsi éteindre les injustices présentes autour de lui. Vous l’aurez compris, si Naël est emprunt d’une forte confiance en lui, il reste un être humain parfaitement conscient de sa condition et du chemin qui lui reste à parcourir pour inscrire son nom dans l’histoire.

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Pour ce qui est de son physique, Naël est grand sans être immense. Il avoisine les un mètre quatre-vingt-dix. Sa carrure est plutôt élancée, sa silhouette est musclée sans être trop imposante, et de nombreuses cicatrices - preuves de ses voyages précédents - couvrent quelques parties de sa peau.

Les traits de sont visage son fins sans être efféminés. Ses yeux ambrés et sa peau légèrement halée s'accordent parfaitement avec sa longue chevelure tirant sur le violet. La plupart du temps, cette dernière est nouée en une tresse ou une queue de cheval pour ne pas trop le gêner dans ses mouvements, et il est assez rare de le voir les cheveux détachés. Il est en revanche fréquent de le voir arborer de grandes boucles d'oreilles, des bracelets ou encore des chevalières. Ces bijoux sont souvent des cadeaux d'anciens compagnons ou proviennent simplement de l'héritage de ses parents.

L’horizon bleuté de l’océan se reflétait paisiblement dans l’ambre des yeux de Naël. Les rayons de l’astre solaire réchauffaient à peine la chemise du jeune homme, et le fort Alizé qui balayait ses cheveux ramenait son esprit vers un passé lointain. La journée, la chaleur pesait lourd sur les hommes et femmes qui marchandaient au grand-port, mais ainsi, aux aurores, la fraicheur maritime rappelait au vagabond les affres des glaces de la forteresse. Bien sûr, les climats n’avaient rien de comparables, mais il fallait encore à Naël bien du temps avant qu’il n’espère définitivement oublier ces temps plus sombres. Mais en avait-il seulement envie ? Naël n’était ni dupe, ni naïf. Il savait que toute histoire avait un commencement et une fin, et que la dernière ne découlait pas nécessairement du premier. Son existence tout entière était déjà là pour le prouver.
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Les aventuriers étaient aux yeux des enfants des promesses d’espoirs, d’aventures et d’explorations de lieux encore inconnus. Pour Naël, tout était différent à l’époque. D’abord, il n’avait jamais trop connu ses deux parents. Par monts et par vaux, les deux guerriers ne s’étaient jamais encombrés d’un poids supplémentaire. Et le jeune homme ne leur en voulait pas vraiment. Ils n’étaient après tout que deux inconnus qui ne revenaient que quelques jours par ans voir une progéniture dont ils ne comptaient pas d’occuper. Le garçon avait donc grandit pratiquement seul, simplement accompagné d’une nourrisse qui s’occupait d’une dizaine d’autres enfants comme lui.

Les temps étaient rudes, aussi il n’était pas souvent question pour la vieille femme de pouvoir nourrir chaque enfant à sa faim. Naël apprit donc bien vite à se débrouiller par lui-même, comme les autres, afin de pouvoir survivre. Petit larcins, chapardages… Les gamins s’organisèrent bien vite en groupe pour commettre leurs petits méfais, groupe dont le jeune garçons aux cheveux violets prit rapidement la tête. Il n’était ni le plus musclé, ni le plus fort, ni le plus grand, ni le plus intelligent. Mais sa verve et ses désirs d’évasions étaient si inspirant qu’ils transcendaient sa nature plus modeste. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour une demi-douzaine d’enfants à la vie morose…

Néanmoins, les désirs d’évasion de Naël s’ancraient dans la réalité, là où ceux de ses amis n’étaient que fantasmes. Naël voyait dans la forteresse une prison vide, dénuée d’intérêt, dont l’horizon semblait brutalement coupé par d’épais remparts, et plus loin par d’abrupts pics enneigés. Le jeune homme ne jalousait ni ses semblables, ni les populations plus aisées. Il n’enviait pas leurs possessions car son esprit était harcelé par une idée fixe : un jour, tout, du ciel à la mer, lui appartiendrait.

Lorsqu’il eut une dizaine d’années, la réalité du jeune garçon devint finalement trop lourde. Les lunes passaient et pourtant rien ne semblait réellement changer. Il survivait toujours avec son groupe, la nourrisse les en avait presque oubliés, tout comme ses parents qui désormais ne revenaient plus à la forteresse. La morosité s’était emparée du cœur de ses camarades, et désormais les discours de Naël ne semblaient plus faire effet. Et comment leur en vouloir quand le jeune garçon commençait à croire qu’il se mentait à lui-même ? Ce sentiment de lentement se laisser glisser dans un puit sans fond finit par agir comme un déclic. Il lui fallait partir, ou plutôt, il leur fallait partir, quitter ce quotidien et espérer mieux ailleurs.

Mais la lassitude était trop profondément ancrée dans le cœur de ses camarades, et se fut seul que Naël se glissa discrètement dans une caravane marchande au beau milieu d’une nuit semblable à toutes les autres. Il n’y eut aucun adieu, aucune larme versée. L’esprit du jeune garçon était désormais tourné vers l’avenir, bien qu’une sensation de vide se mit à étreindre sa poitrine alors qu’il observait les murs de la forteresse s’éloigner, bien caché dans la marchandise d’une roulotte.

Evidemment, le jeune garçon ne mit que quelques jours à être démasqué par une occupante de la caravane, et si la première idée des marchands fut de renvoyer le garçon d’où il venait, sa verve, ses litanies et ses négociations finirent d’attendrir et d’amuser le chef de la délégation. Mark était de ceux qui s’étaient élevés à partir de rien, et il retrouvait en Naël une espièglerie et un bagou qui lui était cher. Puisque le garçon clamait ne pas avoir de famille, le commerçant décida de lui donner sa chance. Il installa le campement non-loin de la forteresse, et envoya pendant une semaine un émissaire chargé de vérifier que l’enfant n’était pas réclamé. Passé ce délai, le jeune garçon fut finalement autorisé à rejoindre les commerçants nomades, et quitta pour sa plus grande joie l’endroit sinistre dans lequel il avait commencé sa vie.

Les années passèrent alors, et Naël grandissait, forgeant peu à peu son corps, son esprit et son caractère. Mark lui enseigna l’art du marchandage et de la négoce – et de la duperie, à certains égards – et le garçon en comprit rapidement les subtilités. En parallèle de ces enseignements, il put également s’épanouir au sein de la grande famille qu’était le groupe de marchands. Il n’était pas le seul enfant, et ses nouveaux camarades qui grandissaient avec lui avaient plus de répondant que les gamins qu’il avait l’habitude de côtoyer à la forteresse.

Lorsqu’il eut une douzaine d’année, il apprit également à se battre auprès d’Emil, un autre marchand de la caravane et ancien aventurier. La caravane voyageait seule, sans escorte, et ses membres étaient tous impliqués pour la défendre contre ses agresseurs. Ces derniers ne manquaient pas. Bandits, créatures de toute sorte… Même si Mark, Naël et les autres s’arrangeaient pour éviter les ennuis, il n’était pas rare qu’ils aient à se lever en pleine nuit pour affronter des assaillants nocturnes… L’adolescent était à cette époque bien loin d’être le plus redoutable ou le plus efficace des guerriers du camp, son absence de pouvoir n’arrangeant en rien ses lacunes martiales.

Plus les années passaient, plus le garçon devenait un homme. Il devenait peu à peu un négociateur hors pair et un combattant accompli. Il lui tardait cependant toujours de découvrir quel pourrait être son pouvoir, même si cette hâte se traduisait plus par de la curiosité que par un réel manque. Naël voyait du pays, découvrait toujours plus de ce monde qui lui était auparavant inconnu, et surtout appartenait enfin à une communauté qu’il pouvait associer à sa famille.

Mais son passé le rattrapa finalement au moment où il l’attendait le moins. Cet élément perturbateur avait prit la forme d’un message, lui rappelant soudainement qu’il n’était pas le seul à porter le nom de Leoxses. Ou plutôt il l’était désormais. Témoin d’une existence qui n’était plus, la coursive lui indiquait que ses deux parents avaient finalement été retrouvés morts deux lunes plus tôt. Leur dernier héritier, dû à sa condition de nomade, avait été compliqué à localiser mais fort heureusement Naël ne s’était jamais départi du seul héritage que lui avaient laissé ses parents. Quinze ans après avoir quitté la forteresse, il y était à nouveau convié, invité d’une prison dont il s’était échappé. La raison en était simple : La guilde des aventuriers devait lui remettre les effets de ses deux parents puisqu’il en était le seul tributaire.

Evidemment, la première pensée de Naël fut d’ignorer cette invitation. Il n’était pas du genre trop sentimental, d’autant qu’il y avait bien longtemps qu’il ne considérait plus avoir de parents. Néanmoins, il n’éprouvait pas non plus à leur égard la moindre haine ou la moindre colère, et si un séjour dans la forteresse ne l’enchantait guère, un dernier hommage à ceux qui l’avaient mis au monde n’était pas trop demander.

Pour la première fois, donc, Naël quitta temporairement la caravane. Voyager seul ne lui déplu pas, bien au contraire, mais il dû néanmoins s’habituer rapidement aux conditions qu’exigeait cet exercice. Ainsi, il fallait être beaucoup plus prudent, que ses pas le mènent au travers des villages ou bien dans les forêts les plus reculées. Il reçut par ailleurs des accueils bien différents de ceux auxquels il avait droit en se déplaçant avec la caravane. Visiblement – et sans doute à raison – les gens n’aimaient pas vraiment voir de vagabonds esseulés dans leur bourgade.

Le jeune homme arriva finalement à bon port. La forteresse était toujours là, glaçante, imperturbable, et morose. Naël n’avait qu’une hâte : en finir avec ces affaires qui le liaient encore à son passé et quitter définitivement la moribonde citadelle des montagnes. Mais rien ne se passa comme il l’escomptait. Non pas que l’héritage fut autre qu’une modeste dotation accompagnée du sabre de son père - ça, il s’y attendait – mais bien parce les réminiscences de son passé firent ressurgir une volonté qu’il avait peu à peu oubliée en vivant auprès des marchands. Ses parents accomplissaient au péril de leur vie des missions qui leur rapportaient à peine de quoi s’obtenir une vie décente. Mais l’ambition du jeune homme n’avait jamais été de s’arrêter à ce seul statut, quand bien même le chemin qu’il avait parcouru était déjà grand. Les marchands vivaient sans doute mieux, mais eux non plus ne répondaient pas aux ambitions que le jeune homme s’était fixées.

Que lui restait-il alors, au vu de ses compétences et qualités, pour bâtir son empire ? La réponse ne se trouvait sans doute pas dans le royaume d’Aryon en définitive, même si quelques bourgeois parvenaient à se hisser dans la société. Au-delà des terres du Nord, donc ? Personne ne parvenait à les franchir, et seuls quelques fous s’y risquaient encore. Mais sans doute était-ce là un motif d’espoir ? Ne pouvait-il pas y avoir, par-delà le blizzard et le désert de glace, des ressources exotiques et les terres d’un autre royaume ? Et si braver la tempête voulait dire être le premier à pouvoir commercer les richesses d’un monde inconnu, n’y avait-il pas là une chance à saisir ?

Naël n’était toutefois pas stupide. Il n’avait aucun pouvoir particulier lui permettant une telle aventure, ou, du moins, il n’en avait pas connaissance. Et même, d’autres aventuriers plus aguerris que lui s’y étaient risqués et avaient perdu la vie alors qu’eux-mêmes possédaient surement des capacités magiques leur octroyant un avantage. Seul, il n’aurait aucune chance. En l’état, il n’aurait aucune chance. Il lui fallait se renforcer lui-même, mais surtout trouver des compagnons capable de partager cette folle entreprise. Il quitta donc la forteresse pour retourner à Grand-port, là où la caravane l’attendait. Après l’annonce de son départ, Naël leur expliqua néanmoins les tenants et aboutissants de sa décision. Il estimait trop les nomades avec qui il partageait sa vie pour oser un départ en catimini. Cette fois, l’émotion fut sans nul doute davantage au rendez-vous, et se fut les yeux brillants que le jeune homme vit partir les marchands.

Sa décision suivante était à ses yeux on ne peut plus logique. Jamais il n’aurait imaginé que son destin le ramènerait à celui de ses parents, mais son arrêt suivant fut bel et bien à l’annexe de la guilde des aventuriers de Grand-port. Naël ne s’attendait pas à accomplir son projet le premier jour de son intégration. Et l’intégration, déjà fallait-il qu’il parvienne à l’obtenir. Sans pouvoir, qu’il soit utile, défensif ou offensif, son recrutement n’était pas gagné d’avance. Heureusement, le jeune homme était loin de ne posséder aucun autre atout. Outre son niveau en combat rapproché tout à fait correct, ses conditions de vie nomade avaient suffisamment forgé son corps pour lui permettre de disposer d’une bonne endurance, d’une force correcte et d’une excellente agilité. Pour terminer, son art de la négociation et du marchandage pouvaient parfaitement constituer un atout lors de certaines missions ou de certains voyages.

Les trois années qui suivirent, Naël resta du côté de l’immense cité côtière pour exercer. Il y connaissait de nombreux marchands, et ses connaissances sur les environs s’étoffèrent rapidement. Ayant l’habitude de dormir dehors, il pouvait s’affranchir des besoin d’un logement. Aussi, avec les quelques primes que lui offrait sa nouvelle fonction, il parvenait aisément à survivre. Il ajoutait à ça quelques négociations par-ci, par-là pour faire fructifier ses cristaux durement gagnés, mais, une nouvelle fois, la sensation de ne plus avancer finit par l’étreindre. Ses ambitions étaient toujours gravées dans son esprit, mais il ne trouvait toujours aucun compagnon susceptible à ses yeux de bien vouloir le suivre dans son épopée. Plus encore, son pouvoir ne semblait pas vraiment vouloir se manifester, et ce qui n’était à la base qu’une curiosité commençait bel et bien à devenir une frustration.
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Sans doute était-ce pour toutes ces raisons que Naël fixait le lointain horizon. Il n’y avait plus ni murailles ni pics rocailleux pour le ralentir, et pourtant tout lui paraissait plus inaccessible que jamais. Il était peut-être temps pour lui d’arrêter de chasser des mirages en se réfugiant loin des appels de sa volonté, et d’affronter une nouvelle fois cette réalité. Après tout, cette décision lui avait déjà porté chance une première fois, non ?