Enfin. Elle penserait à eux... Quand elle en aurait le temps. Autrement dit, pas dans les prochains jours. Autant plutôt penser à ce qui l'intéressait vraiment : les animaux. Elle prit donc soin de se munir de ses fléchettes d'anesthésiant, en cas de rencontre avec une créature un peu trop agressive, et de tous ses autres outils de travail. En effet, même si elle ne partait que pour un recensement, cette rencontre avec ce chasseur lui avait bien appris qu'elle n'était jamais à l'abri d'une rencontre inattendue. Même si cet homme s'était avéré plutôt inoffensif, qui lui disait que, cette fois, elle ne rencontrerait pas un braconnier ayant pris un chasse l'une des créatures qu'elle allait voir ? Ou que l'une d'elles ne serait pas prise dans l'un de leurs horribles pièges ? En tant que garde-chasse, elle devait constamment rester sur ses gardes, même lors d'une sortie en apparence aussi routinière.
Une fois fin prête, elle sortit en forêt, ce qui était de loin l'aspect qu'elle préférait de son activité. Lorsqu'elle croisa un collègue :
- Il y a une aventurière qui traîne dans le coin. Puisque tu sors, est-ce que tu pourrais la prendre en charge ? Elle dit vouloir étudier les animaux, ça devrait être compatible avec ton recensement.
Elle grogna. Visiblement, elle ne pourrait pas lui faire changer d'avis. Il faudrait donc qu'elle cherche cette humaine avant les animaux... Enfin, sachant que les animaux ne venaient pas sur commande, elle pourrait parfaitement en croiser avant de rencontrer l'humaine. Et si elle venait à croiser la route d'une créature, elle devrait en prendre note. Alors, elle ferait les deux activités en même temps.
Aussitôt pensé, aussitôt fait. Elle perçut rapidement un petit rouplume. Alors, maîtrisant ses mouvements afin de ne pas faire de geste brusque pour ne pas l'effrayer, elle s'approcha, jusqu'à pouvoir toucher son pelage. Lui chuchotant des paroles rassurantes, elle passa ses mains sur l'ensemble du corps de l'animal, afin de juger de son état de santé. En effet, déclarer quels animaux n'était pas suffisant. Si l'animal en question le lui permettait, elle devait également se renseigner sur ses conditions de vie, l'étudier afin de savoir s'il avait été approché par des braconniers, s'il se sentait à son aise dans son environnement et d'autres informations utiles. Dans le cas d'un animal ne le lui permettant pas, elle avait toujours ses fléchettes, mais le comportement d'un animal pouvait également donner des informations. Par exemple, ce spécimen-là ne semblait pas particulièrement inquiété, ce qui était plutôt bon signe.
Toute à son étude, elle en avait oublié le signalement de l'aventurière...
Aussi ce jour la, la jeune aventurière s’était rendu a l’un des postes de chasse de la grande forêt. Elle n’était pas venu pour étudier une créature en particulier mais seulement pour apprendre auprès des gardes chasses, aussi bien sur le comportement animal que sur leurs approches et observation en milieux naturel. Il était vrai que jusqu'à présent la jeune femme avait eu de la chance dans ses études mais il allait bien falloir qu’elle apprenne quelques techniques et méthodes d’approche et d’étude, pour cela il n’y avait pas mieux placé qu’un garde chasse.
Quand elle arriva au poste de chasse, elle entra dans la cabane en bois et demanda au personnel qui se trouver la :
- Excusez moi, je m’appelle Myradia Ascandra, je suis en cursus à l’académie des sciences pour devenir éthologue. J’aimerais savoir si il était possible d’accompagner l’un de vos gardes chasses afin d’apprendre a ses cotés pour la journée.
- Cela devrait être possible de vous trouvez quelqu’un, je vais en informé nos équipes.
La veille femme qui avait pris sa requête disparut à l’arrière, laissant Myra planté au milieu de la pièce. Que devait elle faire ? Attendre ici ? Attendre a l’extérieur ? Finalement après quelques longues minutes, un homme finit par s’approcher pour lui dire :
- Vous pouvez attendre dehors, ne vous éloigné juste pas trop que nous puissions vous retrouver facilement.
Myradia sorti du bâtiment et dans l’espoir de faire passer le temps plus vite, elle entrepris d’explorer les alentours en prenant soin de ne pas trop s’éloigner. Allant de plante en plante, marchant au hasard et au grès de ses envies, elle s’éloigna de plus en plus quand soudain elle entendit une voix a peine audible dans les fourré.
Se figeant tout d’abord, essayant d’entendre ce qui se disait, mais cela était impossible, le son étant trop éloigné. Puis la question se posa en elle, devait elle continuer sa route ou écouté la curiosité qui lui chatouillé les veines et se rapproché de cette voix ?
Finalement après quelques courtes secondes de réflexion c’est cette dernière idée qui l’emporta. Ce dirigeant au peu de son qu’elle percevait, elle s’approcha a pas de loup, prenant soin de faire le moins de bruit possible. C’est alors qu’elle l’aperçut. Il s’agissait d’une jeune femme qui était en train d’examiner un rouplume. Myra s’assis dans l’herbe et l’observa un moment, étudiant sa façon d’examiner l’animal, de prendre des notes sur ses observations. Lorsqu’elle eut terminé la garde chasse s’éloigna de quelques pas de l’animal, c’est ce moment la que choisit la jeune aventurière pour la rejoindre.
- S’était impressionnant ! ça ce voit que vous les aimez. Pourriez vous m’apprendre les bases ?
L'animal ne semblait pas avoir déjà été recensé. À mi-voix, elle pesta. Elle aurait pu lui poser une balise, si elle l'avait gardé avec elle le temps de faire ses recherches. Avec un spécimen aussi calme, l'opération aurait été relativement aisée, et aurait permis d'en savoir probablement bien plus sur le mode de vie des rouplumes, rendant ses collègues et elle-même capables de voir tous ses déplacements en temps réel. D'un autre côté... Elle n'était pas une scientifique. Tout comme le côté vétérinaire, ses compétences scientifiques se limitaient au minimum nécessaire pour mener ses actions à bien. Elle était à mi-chemin entre plusieurs corps de métier, se dit-elle finalement. Pas vétérinaire, pas scientifique, pas garde, pas professeur, mais un peu de tout cela en même temps.
Enfin, elle n'était pas là pour penser à ça. Une fois qu'elle eut tout bien renseigné, elle rangea ses affaires et se releva, avec pour but de trouver un autre spécimen, de préférence d'une autre espèce aussi. C'est alors qu'on l'interpella. Ah. Maintenant, elle se souvenait.
- La fameuse aventurière...
Elle avait soupiré, assez agacée d'être ainsi dérangée. Néanmoins, si les informations étaient correctes, c'était une sorte de scientifique, non ? Peut-être serait-il possible de collaborer. Pour autant, Ralia ne comptait pas lui faciliter sa tâche, si elle voulait travailler ensemble, il faudrait lui prouver sa motivation.
- Les bases ? Quelles bases ? Je n'ai pas de temps à perdre avec des curieux, jeune fille.
Et, pour bien préciser qu'elle lui était indifférente, elle s'éloigna de l'importune. Quoi, on lui avait dit de s'occuper d'elle ? Et puis quoi encore ? Elle ne comptait pas faire garderie. Elle espérait au moins que cette importune aurait la présence d'esprit de ne pas effrayer les animaux vivant dans ce petit bout de forêt, alors que son oeil exercé cherchait sa prochaine cible.
- C’est elle même.
Le moins qu’on puisse dire c’est que cette personne était loin d’être ravis de leur rencontre et que si ça continuer la journée ne serait pas de tout repos. Myradia aurait put ou plutôt aurais du se tourné vers un autre membre du personnel mais l’approche de cette garde l’avais interpeller et elle n’avais pas l’intention qu’on la balade de personne en personne. Même si cette jeune femme avait décidé de l’envoyer paitre, elle n’allait pas s’avouer vaincu si facilement.
Elle entreprit donc de la suivre à une distance raisonnable pour analyser ses mouvements et ne pas la gêner outre mesure dans son travail. Visiblement elle chercher sa prochaine « victime ». De longues minutes passèrent sans qu’elles ne croisent aucune créature, s’enfonçant de plus en plus dans la forêt.
Soudain un bruit finit par attirer l’attention de Myra, ressemblant a un léger gémissement, elle se détourna de la garde chasse et se dirigea vers le son.
Il ne lui fallut que peu de temps pour que au détour d’un fourré elle tombe sur un jeune renardeau. Le pauvre petit avait la patte prise dans un collet de braconnage, ce dernier serrer tellement la chair du petit qu’elle l’avais entaillé et que du sang collait son pelage roux.
Tournant la tête a la recherche de la garde chasse elle voulu l’appeler mais elle ne connaissait pas son nom, elle tenta donc une autre méthode en espérant que la jeune femme prête attention a ce qu’elle allais dire :
- J’ai besoin d’aide ! Il y a un renardeau blesser ici !
Quand il avait vu la jeune blonde, la petite créature s’était agitait tirant un peu plus sur le collet qui se refermer sur ses chairs. Il allait falloir le contentionner rapidement afin qu’il ne se blesse pas plus. Dans son sac a dos elle attrapa une veste en laine et une crème antiseptique que sa mère lui avait préparer, la blessure du petit n’étant pas profonde elle devrais être suffisante.
Ce servant de sa veste, elle cachant les yeux du renardeau et d’un mouvement, le plus rapide qu’elle put, pour le saisi par la peau du cou afin de le maintenir coucher au sol en attendant de l’aide. N’ayant pas l’habitude de se genre de manipulation elle failli se faire mordre au premier coup mais le second fut un succès et elle put le tenir sans danger.
- Laissez-moi voir.
Bon, d'accord, même elle se disait qu'elle avait peut-être été trop rude. Néanmoins, si la demoiselle s'était contentée de l'appeler, elle aurait pu rendre le sauvetage beaucoup plus facile. Ce qu'elle fit d'ailleurs sans perdre de temps. Saisissant l'une de ses fléchettes, elle vérifia d'un coup d'oeil que son réservoir était bien plein de son liquide tranquilisant, puis, d'un geste précis démontrant l'assurance acquise par l'habitude, elle la planta dans le muscle au-dessus de la patte du renardeau. Normalement, elle aurait visé le cou, ce qui aurait permis à son produit d'agir plus vite, après s'être mêlé au sang qui circulait en plus grande quantité à ce niveau. Mais le collet le lui rendait inaccessible.
Puis, pendant les quelques minutes que prit le produit pour faire effet, elle le caressa, lui parla, pour l'apaiser. Elle lui plaça la main sous la tête pour la retenir lorsqu'il s'endormit enfin.
Puis, le déposant doucement sur le sol, elle saisit son aiguille métallique dans sa botte et, avec mille précautions, pour éviter d'agraver la blessure, la fit glisser entre le collet et le cou de la victime. Une fois l'outil bien en place, elle le ramena d'un coup sec vers elle, ce qui trancha le piège. C'était ainsi que l'aiguille devait être utilisée, et pas de la manière dont elle l'avait fait avec... Le chasseur. Auquel elle aurait dû demander son nom, finalement. Cela lui aurait également permis de le surveiller... Enfin. Cette aiguille, à cette époque, avait assez bien joué son rôle d'arme dissuasive. Mais ce n'était pas sa fonction première.
Le renardeau une fois libéré, elle put examiner la blessure. Puis elle daigna enfin parler à la blonde :
- Dites-moi...
Déposant délicatement l'animal endormi au sol, puis se relevant, elle poursuivit :
- J'espère que vous n'espériez pas que vos soins fonctionnent sur une blessure qui n'était pas visible ? Enfin, vous pouvez toujours réessayer, maintenant.
Elle ne l'admettrait jamais, mais cette femme semblait mieux s'y connaître qu'elle en termes de remèdes. Pendant qu'elle la laissait s'occuper des blessures, tout en la surveillant du coin de l'oeil, elle essuya la lame de son aiguille, qui avait été au contact de la blessure à vif, puis la rangea. Elle récupéra également ce qui restait du piège, en vue d'une prochaine traque des coupables. Après quoi, se concentrant sur les parties du petit corps que sa collègue improvisée n'avait pas à toucher pour ses soins, elle reprit son examen au toucher. Au niveau d'une patte arrière, quelque chose lui sembla étrange. La patte n'avait pas l'angle habituel. Néanmoins, il pouvait s'agir d'une malformation de naissance, ou d'une ancienne blessure mal cicatrisée. Si tel était le cas, leur aide ne serait pas nécessaire. Mais dans le cas contraire... Elle le ramènerait probablement chez elle, en observation, dans le but d'inviter un professionnel des soins animaliers. En effet, elle était réaliste. En tant que garde-chasse, elle disposait des bases, certes, était capable de sauver les animaux souffrant d'affections classiques et faciles à soigner, mais lorsque cela devenait plus complexe, elle avait besoin d'aide. Et elle le savait. Bien qu'elle refuse de l'admettre, elle ne pouvait pas toujours se contenter d'agir en solitaire, ayant bien souvent besoin de spécialistes.
Enfin. Pour s'en rendre compte, elle avait besoin d'une vue d'ensemble. Elle se recula donc pour laisser toute la place nécessaire à sa collègue, attendant qu'elle ait terminé.
- Quand vous en aurez fini, il faudrait faire un examen général. Observez sa patte arrière gauche et dites-moi ce que vous en pensez.
Quand la garde chasse dont elle ne connaissait même pas le nom finit par lui laisser la place, Myra put prendre conscience de la blessure du renardeau. Heureusement pour lui la plait n’était pas profonde, bien que pas joli il devrait s’en remettre facilement. Elle attrapa la crème antiseptique et cicatrisante qu’elle avait sorti un peu plus tôt de son sac, prenant de bonne quantité, elle l’appliqua généreusement sur la plaie du petit, faisant attention de ne pas oublié de parti.
Puis elle reporta son attention sur la patte arrière de se dernier, en effet elle avait un angle pour le moins … étrange. Lorsqu’elle la manipula elle ne trouva pas de fracture du moins du peu d’expérience médicale qu’elle avait. Elle finit par s’adressa a la jeune femme :
- Je n’es aucune expérience vétérinaire mais ça ne semble pas casser.
Mince, c’est dans se genre de cas que l’anesthésie est plus problématique que aidante pensa t’elle. En effet si le petit n’était pas complément endormis, elles auraient put voir des réactions de douleur à la palpation ou le libérer et observer ses mouvements. Fouillant dans sa mémoire, essayant de se rappeler du comportement du petit lorsqu’elle l’avait trouvé. Elle finit par ajouter :
- Quand je l’es trouvé il était bien en appuis sur ses quatre pattes et ne semblait pas gêner. Je pencherais donc pour une ancienne blessure dont il se serait remis.
A l’estimation de son âge le bébé renard devait sortir pour les premières fois du terrier. Le plus étonnant c’est que la mère n’était pas la, si elle était parti chasser, elle ne tarderais pas a revenir et voyant son petit en danger, n’hésiterais pas a se montrer menaçante. Avec de la chance elle serait partie avant que cela n’arrive. Le nid ne devant pas se trouver très loin, le petit une fois réveiller devrait être en capacité de le retrouver. Elle fit alors part de ses craintes a la jeune femme :
- Nous devrions peut-être le laisser se réveillé tranquillement avant que sa mère ne revienne.
- Un animal endormi est en danger. Je veillerai sur lui jusqu'à son réveil... Ou le retour de sa mère. Et si c'est elle qui arrive, il ne faut pas qu'elle nous voie, même si elle pourra néanmoins sentir notre odeur. Il n'y a plus qu'à espérer que cela ne la fasse pas abandonner son petit...
Elle attendit un moment, s'attendant à ce que la demoiselle s'en aille. Puis, voyant qu'elle n'en avait visiblement pas l'intention, elle reprit, agacée :
- Allez-vous-en. Vous ne voudriez pas qu'elle vous prenne pour la créature ayant fait du mal à son petit ?
Finalement, en quoi cela pourrait-il la concerner si une imprudente se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment ? Alors, sans prendre le temps de se demander si la blonde avait suivi son conseil et décampé ou non, elle grimpa dans l'arbre le plus proche, avec l'aisance de l'habitude. Après tout, ce n'était pas son loisir préféré pour rien...
Alors, dissimulée par les branches et les feuilles qu'elles portaient, elle veilla sur le petit animal. Elle ne tarda pas à voir un adulte le rejoindre, probablement sa mère. Elle reprit donc son calepin, ne se tenant pas aux branches, ayant largement eu l'occasion, au fil du temps, de savoir quelle était la position la plus stable dans un branchage, sans pour autant être trop inconfortable. Même si ses critères étaient biaisés : en effet, la sauvageonne en elle préférait largement être installée dans les branches d'un arbre centenaire qu'au milieu de coussins dans le plus beau des palais d'Aryon... Et elle nota également les observations qu'elle pouvait faire sur la renarde depuis les hauteurs, ne prenant pas le risque de la déranger en descendant devant elle. Néanmoins, elle était rassurée quant au sort du renardeau. Sa mère veillerait sur lui.
Le plus discrètement possible, elle sauta donc dans un arbre proche, et répéta l'opération jusqu'à ce qu'elle se trouve assez loin du duo de prédateurs pour pouvoir rejoindre le sol. Avec un peu de chance, la renarde aurait cru au passage d'un écureuil volant et n'irait pas chercher plus loin. D'un autre côté... Elle tourna le regard vers le duo, visible au loin. La silhouette de la mère ressemblait à s'y méprendre à celle d'un chien de garde. Oui, elle ne prendrait pas le risque de s'éloigner de son rejeton.
Malgré elle, elle chercha l'aventurière du regard. Après tout, qu'elle le veuille ou non, son collègue lui avait demandé de veiller sur elle en parallèle de ses activités. Et puis... Peut-être pourrait-elle lui enseigner certaines choses ? Après tout, cela lui permettrait de garder un oeil sur elle tout en continuant ses tâches... Et la pédagogie faisait également partie du métier, elle l'oubliait trop souvent.
Myradia pris la décision de suivre les presque ordres de la jeune garde chasse. Après tout, si elle voulais gagner sa confiance et de le droit de l’accompagner dans son travail du jour, il allais falloir gagner sa confiance ou au moins lui montré sa bonne volonté. Après un soupire de consternation devant le ton de son interlocutrice, elle s’éloigna à grande enjambé. Elle aurait put lui dire plus amicalement. Une fois qu’elle estima que la distance entre elle et le petit était assez raisonnable, elle se retourna pour observer. Au départ, elle ne vit pas la jeune femme, mais la mère renarde était revenue et elle n’avait pas l’air de vouloir abandonner son petit, au contraire Myra pouvait deviner que son corps était tendu et en alerte du moindre bruit, prête a défendre son petit.
Un mouvement dans les arbres attira le regard de la jeune aventurière. S’était la garde chasse, elle prit le temps de l’observer passé d’arbre en arbre avec l’aisance d’un singe ou d’un écureuil, quoi que … elle avait clairement que le coté agressif de ses deux derniers. Une fois quelques sauts effectuées elle finit par rejoindre le plancher des vaches a quelques mètres d’elle. Heureusement pour la blonde elle ne s’était pas dirigée dans une direction opposée à la sienne.
Se redressant elle parcourut les quelques mètres qui les séparer, se demandant a quel sauce elle serait manger cette fois. Elle s’était fait la plus silencieux possible. Et lorsqu’elle fut assez proche elle interrogea son guide de la journée.
- Quels son vos missions du jour ?
Myradia espérait que la faire parler de son métier qui devait aussi être une passion, l’aiderait à ce détendre et accepter sa présence pour la journée. Parce que si cela n’aidait pas, alors la journée s’annoncé longue et surtout dur a supporté pour elles deux. Si il y avait bien une qualité dans laquelle elle allait devoir puisé s’était la patience. L’aventurière aurait put comparé l’inconnue a un animal sauvage qu’on essayé d’approcher pour la première fois, comme se fut le cas lors de son études des Kaetsu. Heureusement pour elle, malgré son calme elle était aussi têtue qu’une mule.
Puis une pensée lui vient a l’esprit, la casse pied ne s’était même pas présentait, elle lui demanda alors doucement, comme par peur de la déranger :
- Excusez moi, mais je ne connais toujours pas votre nom ? Est ce qu’il est secret défense ?
Voilà un autre essai pour détendre l’atmosphère, l’humour. On ne peut pas dire que s’était le fort de la jeune aventurière mais au moins elle aurait essayé tous les moyens en sa possession et dieu sait qu’il y en avait peu. Si ces derniers ne marché pas, elle devrait se résoudre a passé une mauvaise journée et il était encore tôt dans la matinée …
- Recensement, vérification du fait qu'il n'y ait pas de nouvelles espèces venues du Nord qui se soient perdues dans le coin. Peut-être trouver un peu de temps pour dormir si j'arrive à tout finir avant ce soir. Ce qui m'étonnerait, vu la situation actuelle.
Un regard éloquent. Il ne fallait pas être un grand sage pour comprendre que si elle ne parvenait pas à tout finir à temps, ce serait de la faute de la demoiselle. Bon, en fait, d'accord. Il y avait peut-être un peu de mauvaise foi derrière tout ça. Mais il était hors de question qu'elle l'admette.
Et la voilà qui demandait son nom. Hum... Généralement, si elle avait bien compris, lorsqu'un humain formulait une telle demande, c'était pour créer un lien, ou en tous cas, c'était une preuve qu'il s'attendait à revoir la personne concernée. Mais elle, voulait-elle la revoir ? Après tout, elle devait bien admettre que la demoiselle n'avait pas spécialement fait quoi que ce soit de mal. Elle l'avait même aidée à soigner le renardeau... Alors qu'elle ne la connaissait pas. Elle ne pouvait donc pas forcément savoir que c'était un bon moyen d'obtenir sa confiance...
- Ralia !
Elle se tourna dans la direction de la voix. Et reconnut immédiatement l'homme. Un villageois qui effectuait souvent des missions de messager aux alentours du Village Perché, car c'était l'un des meilleurs à la course. D'ailleurs, cela devait faire un moment qu'il courait, car il semblait à bout de souffle. Oubliant immédiatement l'aventurière, elle vint le soutenir. C'était évidemment purement pratique : s'il était là, s'il l'avait appelée, c'était qu'il avait un message pour elle. Alors, plus elle l'aiderait à retrouver son souffle, plus vite il pourrait lui dire ce qu'elle avait à savoir.
Mais, visiblement, si elle avait oublié Myradia, elle était la seule.
- Tu as pu retrouver l'aventurière, parfait.
- Pardon ?
- Une panthère étoilée a été signalée. Probablement des braconniers. S'est sûrement échappée. Mais il faudrait la ramener chez elle. L'aventurière pourrait vous aider. J'ai prévenu l'équipe, tu es la dernière.
- Très bien, merci. Et... Où est-elle ?
Il pointa simplement une direction du doigt. Soit il ne savait pas vraiment, soit il ne voulait pas perdre de temps en donnant des indications plus précises, d'autant plus qu'il ne tarda pas avant de repartir. Ralia se tourna donc vers la blondinette, qu'elle fixa d'un regard sévère.
- Bien, changement de programme. Et que ça me plaise ou non, vous avez un rôle important à y jouer. J'imagine que votre but sera de vous assurer que la panthère ne fuie pas. Nous nous chargerons de sa santé et de la sécurité du groupe. Ainsi que de l'excorter vers... Je ne sais pas. On verra ça une fois arrivée, venez.
Sans même vérifier si elle suivait, elle commença à partir, puis, finalement, revint vers elle :
- Euh... Je passerai par les arbres, c'est comme ça que je suis la plus rapide. Si vous n'en faites pas autant, contentez-vous d'avancer en ligne droite dans la direction indiquée. C'est ce que je ferai, j'imagine qu'on tombera sur quelque chose, au bout d'un moment...
Puis, sans vraiment attendre de répondre, elle grimpa à l'arbre le plus proche et suivit la direction indiquée, sautant de branche en branche, ne cherchant plus à être discrète, mais simplement à ne pas tomber en cours de route. Tout en gardant le cap, évidemment. Elle gardait aussi un oeil sur le sol, afin d'être au courant s'il se passait quelque chose d'inhabituel, qui nécessiterait qu'elle stoppe sa course ou descende de son perchoir.