Une perspective fanée, quand bien même la compagnie d'une belle de sang parallèle n'avait fait qu’accroître l'affliction que seule tes sœurs connaissait depuis l'aube. Le toucher d'une caresse au creux de ses omoplates, des paroles troublant vos soupirs d'aises d'or et déjà acquis. Le bâtard des Naswig au confins des plaisirs d'une frangine corrompu d'une emprise marital. Comme toutes autres, au-delà de son esprit rebelle, elle aussi avait été proie au désir du patriarche.

Son ressort n'avait cependant jamais atteint tes propres vices, elle résidait encore dans cette famille aux armoires d'un rouge profond, toi n'étant guère que la fourberie de la famille. Quand bien même tes compères de garde pouvait te l'assurer, comme les douces paroles des tes sœurs unis; rien ne lui passait, ton géniteur te haïssait. Tu étais apparu du trépas de votre mère avec sexe d'une aberration. Dès lors, avait-il espéré avoir le mâle de ses rêves... ce père devenu de folie certaine, ayant fait de toi la contradiction d'une mère-nature injuste. Tu avais été son mâle héritier pendant des années durant et un jour, cela cessa. Tu te disais ni homme, ni femme... et pourtant ton cœur s'était attardé sur ce physique que ton enfance n'avait jamais effleuré.

Des jupons aux cheveux cascadant le long de tes épaules, tout cela avait fait interruption à cette vie à peine tracé. Ô combien ton père avait-il été irrité de te voir ainsi revêtir l'apparence de ce sexe qu'il s'était mis à détester... Tout cela en te repoussant de tes droits, du nom ancestral même que tu portais.

Çà, lui passera, répétais encore la douceur à tes côtés. Elle aussi aurait-elle sans doute été le fardeau de la famille, empoisonné de cet amour impossible à ton égard. Jamais n'avais-tu eu pour habitude de rejeter qui que ce soit, la providence était ainsi, tout te semblait être habituel... De la méchanceté sans frontière, aux interdictions religieuse, chacun avait le choix de porter ses chaînes, loin de toi l'idée de repousser les idéaux d'autrui. Tu avais pourtant été éduqué dans l'équilibre du royaume, pour cette justice que tu brandissais haut et fort - tu t'étais toujours voilée la face, cherchant à plaire à ce père dégoûté de ton calice éternel. D'un soupire sans intérêt, tu t'étais redressé de ces draps dansant encore de vos ébats. Une main sur ton poignet, un baiser déposé sur son front - Ne te restait comme famille la douceur de tes sœurs après-tout...

L'esprit emplit de cette brume excessif, c'est en revêtant chacun de tes vêtements, ton heaume cachant ton visage mélancolique et ton ceinturon t'offrant la lourdeur de ton arme que tu quittas la bâtisse de vos rencontres interdit. D'un apparition céleste, c'est d'un déploiement d'aile que l'astre du jour avait laissé place à l'obscurité argentée. Sous les rayons d'une lune vénérée. Car bien unique de cette famille ayant toujours cru à Lucy, tu avais été l’exception, tes croyances s'arrêtant à une subtilité, mais à une beauté sans pareil... Le monde de ses astres et de ses éléments, des tempêtes qui se déchaîne aux caresses du vent contre ta peau, là-haut de ce ciel que tu dominais.

Un pied-à-terre, une plume s'envolant aux rythmes d'une disparition soudaine, la lourdeur de tes maux sur le cœur, tout cela t'avait mené à pousser cette porte. Le soir et ses ambiances, l'odeur de l'alcool et de la fumer sans barricade. Dissimuler sous ce heaume qui était bien plus qu'un simple équipement de soldat, tu t'étais repoussé aux recoins de la pièce à une table ou le bois était craquelés. Tu étais plongé de ce désespoir, d'une souffrance même au sein de tes mystères. Une serveuse venant à ta rencontre, le tavernier lui, riait de ses gros bourrelets au comptoir de son échoppe.

_Quelque chose de fort. Avais-tu exprimés, ton heaume relevé ne dévoilant que tes douces lèvres pistil encore empreint d'un pollen sororal.

Dissimulée derrière ce heaume d'empathie, la lueur des lieux était terne. Le bruit inondait tes tympans comme l'odeur de l'alcool menait peu à peu tes narines vers l'ivresse. Une solitude profonde, comme seule compagnie l'attente d'un antidote au poisson s'écoulant dans tes veines. De tes mitaines noires, tes doigts eux, eurent commencé leurs galops sur le bois craqueler de la table - une pression, ce nœud noué au creux de toi. Les tapotement cesse, se transformant en une caresse... Sans doute, aurais-tu du remonter la rue du clocher, jusqu'à en apercevoir l'arbre mordu - la douce compagnie d'une femme que tu t'étais mise à apprécier. Un soupire t'échappe, le poisson enivre ton esprit, ton cœur en craque...  Tes mains en trembla, tes poings arrêtant leurs épilepsie.

_Voilà pour toi. Annonça une voix qui t'était inconnue. Un sourcil arqué, tu avais pourtant reconnu là l’antidote de feu que tu avais exigé. Ta main entourant le verre par instinct et désir, c'est en t'évadant de ton cocon de ténèbres et de mélancolie que tu perçus enfin la présence de celle qui t'avait servie.

Détournant ton attention vers elle, son sourire chaleureux n'eu guère de difficulté à t'atteindre, qui était elle ? Ton regard de vermeille la caressant de son refuge, tes lèvres se plissèrent finalement dans un sourire amusé. Elle était de ces perles que le royaume disposait ; des yeux d'ambre rappelant les gemmes ornant les plus belles créatures, une chevelure rebelle incomprise et un charme sans pareil.

_Merci, cela est fort aimable de votre part. Tu regardas alors derrière-toi à la rechercher de la sommelière, cette dernière au service de ses consommateurs. Pourquoi l'inconnu en était venue à la remplacer ? Là, assise à tes côtés sans rompre ton espace de vitalité. Tu t'amuses de son acte, reposant ton bras gauche sur la table, ta main droite jouant du verre. Un acte impromptu... Cela était votre seul moyen d'arriver a vos fins très chère ? Je ne suis pourtant pas le plus beau des joyaux de ce royaume. Ajoutas-tu en riant légèrement.

Ton regard se noyant dans le néant infini, c'est d'un geste de main que ton heaume quittas ton visage, claquant de brutalité contre le bois craquelé de la table. Ton visage avait repris ses traits, la mélancolie ayant quitter tes yeux après un lourd effort. Une langue humidifiant tes lèvres, c'est de ton autre main enlaçant le verre que le doux nectar, cet antidote à tes maux parvint à tes entrailles, les brûlant avec violence. Ta gorge émettant son désarrois, c'est d'une légère grimace que tu reposas le verre vide sur la table, l'ayant bue d'une traite... Folle, tu étais. Relevant le bras, d'un claquement doigt tu annonças à la sommelière.

_Un autre. Puis, te mise à soupirer en caressant de tes doigts ta gorge enflammée. La femme à tes côtés était toujours là... Te capturant de son regard, tes mystères semblaient lui plaire comme ton aspect d'ange noir. Je t'intrigue ma belle ? Susurras-tu à son intention.

Toutes étaient ainsi, imbues d'indiscrétion à ton égard. De leurs imminences improntues, leurs voix complaisantes à tes oreilles. Ton interlocutrice était de l'une d'elle, ayant sans doute été attiré par l'attraction de ton aura propre. Des innombrables cicatrices recouvrant ton corps, à ce heaume sans pareil - tes mystères, l'envie de te découvrir jusqu'au lendemain. Tu étais proie à bien des désirs... l'hirondelle était de celle à l'approche à la fois abrupt et suave... te capturant en douceur à travers ses filets. Elle avait eu l'effet de t'arraché un sourire, de ses propos à ses attentions encore nébuleuse.

La sommelière notifiée d'une nouvelle tâche, rien ne pus t'empêcher de sentir ce regard sur ta personne. D'un petit sourire en coin, aux mordillements d'une lèvre gercée par le froid des matins. Intrigué ? tu pris la parole une nouvelle fois, tes doigts d'une caresse lâchant les limbes de ton larynx.

_Ce qui m’intrigue est ta faculté à boire ce breuvage fort déplaisant.Prononças t-elle, t'arrachant un sourire d'autant plus amusée. D'un haussement de sourcil soudain, ton regard vermeil s'était attardé dans ses ambres insondable. C'est alors que l'un de ses doigts désigna l'une de tes nombreuses cicatrices, tu t'en doutais... ce mystère que tu dégageais les attiraient toutes. Cela m’intrigue aussi comme ce heaume qui cache mon trésor. Ajoutas t-elle, jouant d'une séduction 'presque' certaine.

Ton sourire était elle, s'élargissant narquoisement. Ses gestes freinés, toutefois ressentis aux confins de cette peau glaciale. Un surnom jusque-là inconnue, inattendu... Qu'adviendrait-il de toi ? Ainsi plongé dans les filets d'un être de Vénus.

_Votre trésor dites-vous? Prononças-tu en t'approchant légerement d'elle sans jamais quitter son regard du tiens. Ce qui vous intrigues et de connaitre ses secrets... ? Soufflas-tu alors à son oreille, la sommelière faisant alors interruption. Reprenant tes distances avec le diable des tentations.

C'est alors que tu fus stupéfaite de voir l'inconnue prendre ainsi ses aises à ton égard. De ses gestes délicats, ton verre se retrouva bientôt au côté du siens, t'empêcher de noyer tes pensées obscures. Elle était ainsi, son air de malice caressant son visage, sa joue délicate reposer dans une paume qui aurait pu être caressée.

_Dis moi quelque chose qui me donnerait envie de te donner ton verre. S'amusa t-elle à te lancer, désirait-elle jouer avec le feu ? Ta main attrapant brusquement ton verre, tes doigts rencontrairent la douceur de sa peau, une certaine pression se faisant sentir entre vos deux chairs.

Ton regard ne quittant pas le siens, c'est avec sarcasme que tes lèvres s'approchaient de l'une de son oreille. À l'abri des regards indiscrets, l'une de tes ailes apparues, vous enveloppant dans un espace sombre et délicat. Tout était alors devenu calme, comme-ci le monde avait décider de vous laisser ce moment de tranquillité rien qu'à vous... Toutefois, ton imagination eu rapidement eu raison de toi, le vacarme de la pièce reprenant peu à peu.

_Qu'est-ce que tu as envie d'entendre Darling ? Continuas-tu à susurrer à son oreille, ton souffle se faisant plus présent sur sa peau. Que mes cicatrices sont dues aux petites effrontées dans ton genre ? Finissant par atteindre les cieux de mes doigts délicats... Dis-tu en déposant alors ta main libre se promener sur le haut de ses cuisses dénudées de tissus. Ta main quittant alors brusquement sa peau, ton pouce et ton index vinrent prendre possession de son menton, lui relevant le visage avec amusement. Sois sage, je pourrais avoir envie de te mettre dans un cachot pour mainte raison Darling. Prononças-tu, rompant alors votre contact avant que ton aile disparaisse, laissant derrière elle une plume noire de jais.

Ta main forçant alors le passage, tu essayas de prendre possession de ton verre. La compagnie de la demoiselle effrontée t'aidait à oublier, mais, rien ne pouvait t'empêcher de prendre l'antidote au poisson de tes veines.

Une seule hirondelle ne faisait pas le printemps et pourtant, son odeur exaltait chacun de tes sens. De la palpitation de son pouls sous tes doigts, à ton regard béat de la voir ainsi se mordre. Désirait-elle folâtrer de l'incendie que tu risquais de provoquer? Le prédateur en toi s'atténuant, l'hirondelle aurait pû disparaitre au grès de son instinct de survie et pourtant... elle restait là, à attendre que le feu des limbes l'emporte. Cela était fort cocasse.

Le verre entre tes dextres, le liquide toucha une nouvelle fois tes lèvres pour enflammer ton intérieur. Un toussotement t'échappant, le verre à peine dépourvu de son nectar fut alors repoussé. Un soupire t'échappe puis ton regard se pose une nouvelle fois sur l'hirondelle, a quoi pensait-elle ?

_J’aimerais entendre ta voix quand tu te laisse faires, chose qui ne doit certainement pas t’arriver souvent je me trompe ? Prononçait-t-elle, t'arrachant un haussement de sourcils Qu'est ce que la jeune hirondelle avait-elle voulu dire par là ? Les possibilités étaient grandes et pourtant, ton esprit avait divagué vers des possibilités plus flambées.

L'hirondelle se redressait alors à tes côtés, fuyait-elle ton regard inquisiteur ? Tu ne pus la lâcher un seule instant du regard, dévorant chacune de ses parcelles. L'alcool commençait à te monter à l'esprit, les mirages étaient-ils déjà si proches ? Tu grimaças à l'idée d'être déjà inapte, tes pensés pourtant toujours aussi clair. C'esr soudainement que la main de l'inconnue se déposa sur ta nuque, l'une de tes mains frappant contre le bois craquelé de la table, tu ne t'attendu pas à antant de ferveur. Comme un oiseau de proie, elle avait déposer ses lèvres sur les tiennes - Tout cela avait été si rapidement, t'en faisait tourner la tête.

Tu avais laissé tes paupières ouvertes, observant le moindre détail de sa peau, ses lèvres... son souffle t'habitant bientôt d'une nouvelle source de chaleur. Puis finalement le monde disparu... tu t'étais laissé entrainer un instant dans le désir, le braillement des spectateurs derrière vous se faisant entendre. L'un d'eux avait crié à ton égard, le bâtard des Naswig avait-il dit en frappant joyeusement sur la table, sans doute confiant de pouvoir s'offrir une nuit et votre compagnie. Mais cela était trop... l'hirondelle s'était permis de te posséder avec une t-elle facilité. Une main déposée contre son torse, tu la repoussas délicatement.

_C'est dans un bordel que tu aurais dû allez ma belle hirondelle. Prononças-tu en souriant narquoisement, tes doigts venant frôler ses lèvres délicates. Tu as besoin d'une chambre ma belle ? Tu me veux pleinement ? ... me mérites-tu seulement derrière tes airs d'effrontée ?

Le brasier de ses lèvres imprègne les tiennes, ton regard la poussant dans un dernier retranchement. Devait-elle être perturbée de te voir ainsi, si calme devant l'ardeur de ses actes. Tu souriais narquoisement, lui susurrant des mots peu agréable... Un bordel, lui avais-tu conseillé, daignant irriter son ego en compensation du tien. De l'autre côté de la pièce, un garde qui t'était familier t'avait adressé des sourires certaines. Tu soupires, l'hirondelle revenant à la charge. Tu hausses un sourcil quand celle-ci te propose alors de jouer au dé. Depuis combien d'années n'avais-tu pas joué au jeu de hasard... Tout cela remontait à années.

Soigneusement rangée dans l'une de ses poches, l'hirondelle en extrait 5 dés. Tu te mets à sourire, celle-ci te les donnant avec douceur, ses caresses t'arrachant un frisson. Tout cela était si brusque, mais plaisant... Un jeu de séduction sous l'étoile de la véhémence. Ta main s'ouvrant sur les 5 dés, tu te mets à les regarder... aurais-tu de la chance ce soir ? Ton être était sans doute en jeu...

_Je pense que tu sais jouer au Yam’s, tu as l’air habitué des lieux. Annonças t-elle alors que tu te mises à hocher la tête, te souvenant de certaine règle. Tout en te redressant sur le tabouret, tu sentie l'une de ses mains dans la tienne. Ses doigts caressant l’intérieur de ta paume, tu redressas le visage pour plonger ton regard vermeil dans le siens... Elle te désirait, il n'y avait aucun doute. A toi l’honneur mon trésor…

_Fuir le printemps aurait été sans doute plus sage mon Hirondelle... Prononças-tu en récupérant ta main harcelée par le désir de ton interlocutrice.

Avec un sourire au coin des lèvres, tu aurais, on peu plus repousser ton verre, lançant alors les dés. Une première combinaisons apparu; 3;6;6;2;6, à croire que la chance était de ton côté. Tu redressas les yeux vers la demoiselle, lui lançant un sourire moqueur et satisfait. Récupérant alors les dès indiquant le 3 et le 2, tu les relanças une nouvelle fois. Apparu un 6 et un 4. Un rire sorti de tes gonds alors que tu récupérant le dé indiquant le 4.

_Ton coeur s'emballe mon Hirondelle ? Prononças-tu en lançant ton dernier dé, indiquant alors le 2. Dommage... Prononças-tu en te mordant la lèvre avant de reprendre possession de ton verre, le vidant d'une traite. La demoiselle à la chevelure particulière t'amusait... Cela était le plus important. Si je gagne, tu as tout à craindre...

Elle parlait toujours et encore, et de tes profondeurs, tu espérais voir la providence de ton côté. Ton sourire n'avait jamais quitté tes lèvres et les dés furent lancés - Elle disposait encore d'une chance - Tes doigts joues avec le verre alors que la jeune femme s'exclame à la victoire, aucune de tes cordes vocales ne vibre, tu es de cette confiance que personne ne semble comprendre et pourtant... de sa prison thoracique, ton cœur s’accélère. La satisfaction t’inonde quand le dernier dé annonce la défaite de l'hirondelle. Cette dernière redresse alors son bras, appelant la jeune sommelière.

_Serre moi ce truc immonde, je crois que je vais en avoir besoin. Prononças t-elle, t'arrachant un rire narquois. Récupérant les dès entres tes doigts, tu te mises à jouer avec eux.

Rien ne t'empêche de l'observer ainsi, déçu et mauvaise perdante. Elle croise ses bras, son dos recouvrant la surface âpre de la chaise de bois. Tu hausses un sourcil une fraction de seconde, la déshabillant du regard - la providence avait fait que tu l'avais gagné au jeu, triste chance à son égard. Elle qui s'était mise en jeu si facilement en compagnie d'une inconnue... quelle âge avait-elle ? disposait elle au moins d'une conscience.

_Alors... Que vas-tu faire de moi ? Prononças t-elle, la sommelière déposant alors son verre que tu pris entre tes doigts. Il n'était pas question que cette dernière ce saoul afin d'oublier son échec non... Elle devait en être parfaitement confiante. D'un claquement de doigts, tu avais attiré l'attention de la serveuse, payant les verres ainsi que celui que venais de commander l'hirondelle.

_Tu aimerais le savoir n'est-ce pas ? Prononças-tu en apportant son verre à tes lèvres, récupérant le liquide de feu entre tes joues, approchant alors tes lèvres de celle de la demoiselle. Brutalement, tu déposas ta main sur sa nuque, plaquant tes lèvres contre les siennes. Prenant de la hauteur en te redressant, tu laissas alors le liquide se rependre en elle, étais-tu en train de l'étouffer par la même occasion ? Peut-être...

D'un soupir, tu l'avais finalement lâcher, essuyant tes lèvres du revers de tes mitaines avant de t'approcher de la sommelière, lui demander de te laisser une chambre pendant une heure. Récupérant les clefs que celle-ci t'avait donner, tu t'approchas de la jeune femme sans doute encore secoué d'avoir reçu le poison dans ses veines. Tes lèvres s'approchant de son oreille, tu lui susurras.

_Tu vas m'appartenir pendant 1heure... Viens par-là. Prononças-tu en récupérant ton heaume, attrapant l'hirondelle de ta deuxième main pour la redresser de sa chaise. Tout en la poussant à monter les escaliers de l'étale, tu lui avais donné la paire de clef, lui faisant comprendre du regard que c'était à elle d'ouvrir la porte. Tu vas fuir ou accepter ton destin mon hirondelle ? Prononças-tu en souriant.

L'hirondelle dans la geôle de ton oppression, un sourire amusée était apparue sur tes lèvres. Elle était ainsi, entre la porte de la chambre encore close et ton corps bouillonnant d'un futur acte. Elle s'était amusée avec toi, mis en jeu ses propres intimités... Était-elle de ces femmes désespérées au point de perdre l’impardonnable ? L'une de tes mains se déposant sur la porte au côté de sa tête, tu avais lancé ton ultimatum - Allait, elle déployer ses ailes pour s'envoler au gré du printemps ? Où rester pour assister à l'hiver glacial ? ... Son corps restait là, ton regard vermeille toujours aussi pesant.

_Donne moi ton nom et je rentrerai. Prononças t-elle, t’arrachant un petit grognement. Ta langue, caressant tes lèvres, sèche, c'est en t'approchant dangereusement d'elle que tes lèvres vinrent frôler son oreille délicate.

_Mon nom n'a aucune importance, appel moi comme bon te semble. Prononças-tu, ses paroles résonnant comme un écho lointain... ce fut ces mêmes phrases que tu avais prononcées des semaines plus tôt à Karlyanne avant d'avoir pris possession d'elle?

L'hirondelle met la clé dans la serrure, tournant délicatement les verrous quand ton regard se met à l’observer avec défis. Soudainement, celle-ci attrape ton col, la brutalité de ses gestes résonnant à l'étage. Tu te mets à l'observer, asseyent de discerner ses pensées loin d'être comme Karlyanne, l'hirondelle n'était pas un livre ouvert. Est-ce qu'une heure suffira, demandait-elle ? Tu te mises à rire légèrement, déposant ta main sur la sienne pour l'empêcher de tirer ont peu plus sur ton col. Tu avais ton idée sur son sort et 1 heure était bien assez suffisante....

Vos corps l'un contre l'autre, vos poids respectifs font céder la porte, cette dernière donnant sur la pièce plongée dans les ténèbres où seul un chandelier était encore allumé. Avec cette brutalité que tu n'as guère l'habitude d'utiliser, tes bras attrapes les cuisses de l'hirondelle, la relevant légèrement jusqu'à la guider jusqu'à la couche au drap rudimentaire. Son corps tombant sur la surface onctueuse, tu te mets à retirer tes canons de bras, ceux-ci tombant dans une résonance... Bientôt ton ceinturon suit le mouvement. Le dégarnissant de ton épée et de son Foureau qui eux aussi tombe au sol, tu te mets à jouer avec celle-ci, la faisant claquer de son cuir bestial.

_Ma petite hirondelle... n'as-tu pas peur de mettre ainsi ton corps en jeu ? Sur qui pourrais-tu tomber après-tout... Prononças-tu avant de la saisir brusquement, ses poignets entre tes mains, bientôt attaché à l'aide du ceinturon et des barreaux à l'extrémité du lit.

Depuis combien d'années n'avais-tu pas été aussi... Sadique ? Tu te mets à rire, sortant ton épée de son fourreau, la lame rouge dansant au rythme des faibles flammes allumant la pièce. Usant de la lame, tu redresses doucement son menton.

_Heureusement pour toi, cela n'est qu'une leçon de morale... Mais imagine un seule instant que mon appartenance à la garde n'ai été qu'un subterfuge pour mieux pouvoir tuer mes victime... Ne mettez pas votre corps en jeu très chère. Prononças-tu en rangeant ton épée dans son calice, celle-ci rejoignant la chaise la plus proche. Je vais tout de même te donner un châtiment... tu vas rester ainsi attaché, tout cela en subissant mes envies sans pouvoir toucher à une seule partie de mon être... tu ne m'as pas méritez après-tout petite effrontée.

C'est alors que tu fondu sur elle, tes lèvres à quelques centimètres des siennes sans jamais les toucher. Tu allais la faire languir jusqu'à ce qu'elle te supplie... Lui faire tourner la tête comme jamais. Tu allais être douce... Avec un brin de malice.

Folâtre, c'est dans la tentation que tu avais entrepris ton ascension avec elle. L'hirondelle était resté, peut-être certaine que tu céderais à ses revendications... qui sait. Tu avais la pratique en ce qui concernait la domination, ayant ce don de toujours déceler les femmes aux désirs certain. Tu aimais donner, mais quand était-il de recevoir ? Tu avais apprécié des semaines plus tôt les agissements de Karlyanne à ton égard. Ses gestes avaient été maladroits, mais tout est devenu agréable. Il t'était toujours étrange d'être en dessous dans ce genre de situation... Te retrouvant avec ce côté de "femme" bafouée depuis l'enfance. L'Hirondelle attaché au barreau du lit grasse à ton ceinturon, c'est avec douceur que tu t'étais mise à la déshabiller entièrement, caressant son corps de ton regard vermeille. Elle était une perle délicate, son corps marqué de stigmates récente - que faisait-elle hors des bars ?

Tes lèvres embrassant ses blessures, tes mains avaient entrepris leurs explorations sans jamais toucher l'endroit trop sensible. Tes lèvres la découvraient, son parfum s’imprégnait dans ton esprit. C'est finalement que tu pris possession de ses lèvres avec tendresse... loin d'être brutal comme elle l'avait été avec toi. L'une de tes mains avait caressé sa chevelure si particulière, vos langues se rencontrant pour une valse éphémère. Tout était devenu doux et ardent... Tes yeux à peine clos, ton souffle parcourant sa gorge. Tu avais continué ainsi de tes tendresses, frôlant les jardins interdit... ne franchissant jamais leurs barrières, jusqu'au moment ou l'envie fut trop importante.

***

Les plaisirs de l'Hirondelle acquis, tes doigts étaient encore humide d'un nectar acidulé. Des perles de sueur perlant de long de tes tempes, ton souffle était saccadé... Tu avais toujours su donner du plaisir à sa juste valeur, découvrant avec le temps les préférences de tes partenaires. Léchant tes doigts en observant l''Hirondelle, tu t'étais finalement approché d'une bassine d'eau mise à disposition pour la toilette, rinçant son parfum d'Eden. Retournant alors auprès d'elle, tu t'étais penché pour lui relever le menton avec ton index.

_Cava petite hirondelle ? Avais-tu prononcé en souriant, tes mains venant déliées ses poignets devenue rouge à cause de la transpiration et du frottement du cuir contre sa peau. Rejetant le ceinturon, tu avais embrassé l'une de ses poignets, prenant place à ses côtés en caressant sa chevelure. Nous allons devoir rendre la chambre dans peu de temps, tu devrais remettre tes vêtements. Dis-tu en récupérant tes mitaines que tu avais retirer afin de la caresser.

La suite des événements te déconcertait. À ses côtés, tu avais oublié tes soucis du moment sans avoir réellement besoin d'un nouveau verre d'eau de feu. Tu t'étais mise à boire, en devenant presque alcoolique... Mais peu à peu ton organisme s'y était habituer et pour oublier, deux verres ne suffisait plus.

_Dois-je continuer à t'appeler Hirondelle ou... as-tu un prénom à me donner ? Osas-tu lui demander alors que toi-même refusais de donner un simple prénom.

Elles t'avaient toujours aimé pour les gestes distincts que tu leur offrais. Des filles de joie écartant leurs pétales pour un peu d'argent, aux demoiselles en recherche d'une compagnie nocturne... Toutes avaient eu le droit à tes tendresses. Jamais n'avais-tu rejeté l'idée de les revoir, de recommencer une danse nuptiale, delà jusqu'à ce qu'elle craque... Beaucoup d'entre elle s'étaient prise d'affection pour toi, et aucune n'avait réussi à t'obtenir. Tu étais cet oiseau libre et désinvolte, refusant l'amour, le considérant comme un choléra glacial. Tes genoux contre ta poitrine, la paume de ta main s'était déposé sur tes lèvres. L'hirondelle avait aimé... comme toute les perles que tu avais un jour posséder, cela se lisait sur son visage encore rose de plaisir. Un sourire masqué sous ta paume, tu t'étais mise à la regarder, cette dernière revêtant ses accoutrement  de l'avant tempête. Osas-tu alors lui demander son prénom; connaître une partie d'elle plus approfondie...

_Carciphona. Prononças t-elle alors que tu t'étais mise à déposer l'une de tes joues contre ton poing fermé. Son nom était étrange mais unique. Tu te mises à lui sourire, sa voix ayant été un peu sèche sur l'instant. Malheureusement pour elle, tu n'avais jamais compté lui donner ton nom, comme à personne d'autre d’ailleurs. Tu pourra continuer à m’appeler Hirondelle la prochaine fois qu’on se verra, prononças t-elle une nouvelle fois en caressant l'une de tes joues, ton regard la cajolant.

_Bien mon hirondelle, faisons de là sorte... Prononças-tu à ton tour, te redressant légèrement sur le lit quand celle-ci se redressas à son tour.

Elle s'était mise à te dévorer du regard, hésitante... Avait-elle peur de ne plus jamais te revoir ? Cette idée te faisait rire... Bien que courante. Tu te mises à lui faire un clin d’œil, jouant avec l'un de tes doigts sur ta boucle d'oreille unique. Tu attendais que cette dernière ose te demander, ou bien même de te donner de quoi la retrouver... Beaucoup d'entres, elles étaient ainsi, a ne jamais vouloir couper le cordon avec toi.

_ Demande Carciphona Ixchel à la Guilde. Dit-elle finalement, t'arrachant un sourire de satisfaction, tu en avais été sûr... Un sourire attendri sur les lèvres, tu avais hoché la tête, la voyant alors là, la porte entrouverte, ton regard te capturant une nouvelle fois.

_Il en vas de soit petite hirondelle, évites les bêtises... Des personnes comme moi, ça ne cours pas les rues. Avais-tu dit à son attention, la mettant surtout en garde des femmes ou des hommes malintentionnée...