Thépa Prêth

« Elle venait d’arriver au village perché. Enfin un village, plutôt une ville très éparpillée. Mais cela lui convenait très bien pour son premier poste. Le temps de se mettre en accord avec elle-même, de prendre ses marques. De savoir comment se comporter. Et surtout comment agir. Oui, un endroit plutôt calme malgré les dangers environnant. C’était comme ça qu’elle le voyait. Juste après être sortie de ses classes à 16 ans. Après avoir galéré quatre longues années pour apprendre à lire et à écrire. Elle avait enfin vaincu.

Elle se présenta à la caserne, droite comme un i pour recevoir son affectation et fut poster aux abords de la ville dans une patrouille contre les monstres. Oui, elle devait intervenir en cas d’attaque de monstre sur des civils, sinon, faire en sorte que ceux-ci s’éloigne. Au pire, les tuer. Sans prendre de risque. Tel était le mot d’ordre. À partir de là, la vie devint ennuyante. Oui, il ne se passait pas grand-chose. Jusqu’au moment ou un groupe se fit attaquer par une meute de cerberus accompagné d’un Kerberus alpha. Un drame. Lorsque la garde arriva, le combat faisait déjà rage et cinq des dix personne partie à la chasse était déjà morte.

Les ordres furent clairs, se mettre en formation, protéger les survivants, et tuer les monstres. Levant ses deux mains, Thépa fit apparaître deux boucliers pour bloquer les cerberus. Le choc fut violent, les bêtes enragées se prenant les boucliers en pleine face. Grognant sous le choc, la jeune femme ne lâcha pas prise. Les survivants étaient sous sa responsabilité. Les survivants reculèrent doucement, se rassemblant derrière un bouclier pendant que la jeune soldate passer devant eux. Maintenant, c’était aux autres de jouer. Gardant un bouclier lever devant elle, se préparant à la moindre attaque. Thépa s’appliqua à protéger ses alliés. Sans véritable succès. Des deux côtés se fut un carnage, l’alpha s’amuser et ce fut le capitaine de l’escouade qui dut s’en charger. »


Elle se réveilla brusquement dans un chariot. Râlant contre la route mal faite. Lentement, elle sortit la tête par la bâche du chariot en regardant autour d’elle. Rien à l’horizon. C’était un rêve, un rêve comme elle en faisant souvent sur les choses qu’elle regretter. Les choses qu’elle n’avait pas su gérer. Mais elle avait vieilli depuis, elle c’était améliorer. Et elle parviendrait à protéger ceux qui seront dans le besoin. Elle en était sûre. Mais tout dépendrait du supérieur qu’elle allait avoir, ça, elle n’en savait absolument rien. C’est donc en route pour sa mutation à la capitale qu’elle attendait dans le chariot que le temps passe, espérant ne pas être dérangé par un monstre.