Elle pénétra dans le terrain d’entraînement réservé à la caserne. Le coin qu’elle avait visité en premier. Ou presque. Habillée simplement d’un pantalon souple et d’un tee-shirt. Sa claymore à la main, elle chercha un petit coin tranquille. Il n’y avait presque personne à cette heure-là et elle ne se posa pas de question, allant légèrement sur la droite du terrain, elle posa son arme sur le sol avant de s’étirer. Oui, s’échauffer un peu pour ne pas se blesser c’était important. Puis, une fois les étirements finis, elle commença à courir autour du terrain. Évitant les gens. Un tour, puis deux. Elle en fit dix, sans s’arrêter. La sueur coulant dans son dos.
Elle retourna près de son arme, s’étirant à nouveau avant de dégainer sa lame. Elle commença à pratiquer. Frappant devant elle, des coup net et précis, arrêtant sa lame toujours au même endroit avec une dextérité montrant la pratique. Le tout était de pratiquer la précision du geste et sa fluidité. Elle continua encore et encore alors que le jour se lever et que l’activité de la caserne commencer à être plus importante.
Pourtant, le monde lui en voulait, la tête sous l’oreiller pour tenter d’apaiser le bouquin qui retentissait dans les couloirs de la caserne, Owain grommelait qu’il était honteux de se venger. Parce qu’effectivement, il imaginait cet amas de bruit comme une vengeance à sa façon d’être. Ainsi et contre toute attente, Owain abandonna avec une facilité déconcertante. Si on l’empêchait de finir sa nuit, il ne perdrait pas son temps à rester aliter si le silence y était inexistant. Ni une ni deux, quittant son lit, il opta pour se préparer à sortir de sa chambre.
Il n’avait, pour ainsi dire, pas grand-chose à faire jusqu’au début de son service. Atheas ferait sans doute une vraie grasse matinée. Parce que peu de gens se permettait de faire de tels bouquins de si bon matin dans l’aile de la famille royale. Machinalement, ses pas meurtris l’avaient guidé jusqu’à l’extérieur de la caserne, sur le terrain d’entraînement qui lui appartenait. L’air frais du matin, fut semblable à une claque d’eau froide. Réveillé sans le moindre doute, son regard s’aventura dans la totalité du terrain.
Abattu dans un premier, comme si Owain s’était attendu à quelque chose d’extraordinaire de si bon matin, il orchestra un pas en arrière avant de sursauter. Il y avait cette femme un peu plus loin, à la chevelure blanche qui s’entraînait dans le vide. La bonne compagnie pouvait finalement exister un matin à la caserne. Ainsi, Owain s’en rapprocha l’observant avec simplicité. Sans le moindre gène, il s’asseya non loin d’elle, mais assez pour ne pas la déranger dans ses exercices. Owain ne faussait pas les choses et l’observait rudesse. De plus en plus à vrai dire, car à chaque inspection de son visage, il avait cette impression d’être face à des traits pour les moins familiers.
« Tu ne veux pas t’entraîner avec quelqu’un plutôt que de brader du vent ? »
Pour son impression de déjà-vu, il obtiendrait son nom. Mais avant, un peu d’exercice ne pouvait pas lui faire de mal pour être en forme une fois qu’il devrait retourner voir la princesse.
- Pourquoi pas, si tu te sens assez chaud pour ça.
Elle se mit en position, sa claymore vers le bas sur le côté droit, prête à remonter brusquement pour contrer une attaque, les deux mains sur la poignée, les jambes légèrement fléchies, elle était prête. Oui, ce n’était pas le genre de personne à attendre cinquante ans lorsqu’on lui faisait une proposition de ce genre. Un petit sourire aux lèvres et lâcha.
- Je te laisse attaquer en premier vu que tu as proposé.
L’homme était grand mais devait être un peu plus jeune qu’elle. Une impression de déjà vue flottait dans l’esprit de la jeune femme. Comme si elle le connaissait. Mais la dernière fois qu’elle avait mis les pieds à la capitale dater d’il y as douze ans. Aucune chance qu’elle connaisse quelqu’un. Ou très peu. Chassant cela de son esprit, elle se concentra sur ce qui se passer actuellement. Sur le moindre geste de son adversaire.
Du moins, tant était-il qu’il était armé de lance. Car autant ses propres capacités que celle de son père, était toujours assez limité lorsqu’il s’agissait d’épée. Non pas qu’ils étaient tous deux inutiles sur ce point, mais on ressentait une réelle distinction entre les deux armes blanches. Peut-être trop simple ou trop global, la réponse ne serait sans doute jamais donnée. Car la lance rendait leurs mouvements beaucoup plus purs et simples, comme si en différence, l’épée, elle, bridait l’agilité de leurs capacités. Ainsi, un brin de sourire s’afficha, illuminant son visage récemment réveillé lorsque la demoiselle accepta sa proposition d’entraînement. S’il était chaud ? A vrai dire, il n’en savait rien.
Alors en se relevant, il haussa la tête sur le côté de façon assez instinctive. Owain n’avait à sa ceinture que l’épée basique que possédait chacun des gardes. Une partie d’entre eux la laisse moisir dans un coffre de leur chambre, tandis que d’autre l’avait adopté. D’autre encore, la gardait par principe parce qu’elle était sans doute plus facile à transporter que n’importe qu’elle autre arme. Face à la demoiselle à la chevelure blanchâtre, Owain pose sa main sur le manche de son épée afin de la présenter.
Une posture assez capricieuse, le désir du port de la lance qui crève les yeux avant de retrouver une certaine simplicité. Quelques moulinets du poignet pour se remettre dans le bain.
« Bon alors. »
Simplicité dans les mots alors qu’il s’avance vers la jeune femme. Un coup franc qui frappe venant des hauteurs. Si elle ne réagissait pas, la lame tomberait au centre même de son crâne.
D’un geste rapide, elle lâcha le pommeau de sa main gauche, et projeta son coude vers le ventre de son partenaire d’entraînement. Un coup, qu’il devrait savoir éviter, mais qui mettrait un peu la pression et le déstabiliserait. Du moins, c’est ce que Thépa avait prévu dans sa tête. Elle agissait à l’instinct, se forçant même à ne pas utiliser son pouvoir pour abréger le combat. Oui, c’était un entraînement, elle se devait d’y aller tranquillement.
Et lorsqu’elle avança, Owain n’était pas en très bonne position. Son épée était pour ainsi dire bloquée, dans une position de bras qui ne lui permettait pas beaucoup de retrait. Il détenait le manche comme s’il était possible qu’on puisse lui arracher son arme, et de ce choix, il fut comme qui dirait légèrement emporté vers l’avant face aux choix de son adversaire. Ainsi, voyant la demoiselle lâcher son épée pour se contenter d’un violent coup de coude, les propres réflexes du garde l’obligèrent à lâcher son arme à son tour afin de se propulser vers le sol dans la continuité du mouvement de son adversaire.
Parce que le manque de distance qui les séparait l’empêchait d’être persuadé à cent pour-cent que reculer lui permettrait d’éviter le coup. Alors son corps avait exécuté une demie roulade en suivant le sens de son coude pour être certain de ne pas être atteint. Là était l’une des seules capacités d’Owain lorsqu’il ne possède plus aucune arme entre les mains. Toujours légèrement vêtu, risquant de grave blessure, car il n’avait pas vraiment beaucoup de zones d’armure sur lui. Mais l’avantage était qu’il pouvait toujours compter sur une certaine souplesse et agilité. D’ailleurs, un grognement s’échappa de sa bouche face au fait que ses habits allaient être quelque peu s’allie avant même que sa journée ne commence réellement.
Enfin, toujours plus proche du sol qu’autre chose. Owain tenta de déséquilibrer la demoiselle d’un coup de pied au ras du sol. Bien plus proche du croche-pied qu’autre chose, il espérait tout de même balayer ses deux jambes afin de la faire choir. Et dans le pire de cas, même s’il n’arrivait à rien. Son mouvement lui avait permis de remettre la main sur son épée.
D’un coup de reins, je roulais sur le côté, arme toujours en main me relevant d’un mouvement souple. Lame devant moi, les sourcils froncés. L’entraînement était plus dur que prévu. Dès le matin, ça faisait mal. Mais en même temps, ce n’était pas plus mal. Je n’avais pas souvent quelqu’un à affronter, surtout à cette heure où la plupart des gardes préféraient rester à l’intérieur. Du moins, ceux qui n’étaient pas déjà en train de travailler. Un sourire apparus sur mon visage.
- À mon tour.
Oui, c’était à moi d’attaquer maintenant. Je m’élançais vers lui, ma lame partant du bas pour remonter à toute vitesse vers lui. Désormais, j’étais sérieuse. Cela dépasser même le stade d’entraînement. Un coup pareil pouvait tuer. Allant en diagonale, pour trancher tout sur son passage. Mais j’étais certaine qu’il avait les compétences pour contrer ça. Ou au moins l’esquiver.
Owain fit un deux pas rapide en arrière afin d’éviter la première partie de l’attaque de son adversaire, préparant son épée d’un coup venant du ciel, une grande partie de sa force assimiler dans son épée qu’il tenait à deux mains pour ce répondant. La distance qu’il avait mis entre eux étaient bien assez suffisante, quoi que légèrement risqué si son arme ne s’abaissait pas à la bonne vitesse. Il espérait de tout son cœur que la demoiselle n’est pas soudainement une montée d’adrénaline ou bien, tout simplement, un pouvoir qui lui permettait d’augmenter sa puissance d’attaque à l’instant T. Dans quel cas, il ne saurait expliquer à la princesse la raison de sa séparation en deux.
Sur ce fait, il abaissa son épée afin de venir rencontrer celle de son adversaire, les deux lames s’entrechoquèrent avec une certaine force. Ce qu’Owain avait recherché dans un premier temps, la forme qu’il avait donné dans sa retombée d’épée, avait été façonné pour stopper net le coup qui cherchait à le pourfendre. Même si la jeune femme cherchait à revenir à l’assaut, le choque avait dû lui faire perdre la montée de son coup et elle devrait se replacer légèrement afin de pouvoir se remettre en marche. Du moins, c’était ainsi qu’il voyait les choses étant donné que son propre élan lui avait fait relever sa propre épée. Ainsi, de nouveau en hauteur, il refit tomber son épée ses deux mains, toujours agrippant sa fusée, mais avec bien moins de force que le coup précédent. Le tranchant qui s’apprêtait à s’abattre de façon engourdie.
Ma décision fut rapide. Lorsque son arme redescendit vers moi, je lâchais la mienne et fis apparaître mes boucliers pour stopper l’attaque tout en reculant. Le choc allait être brutal pour lui. Sa lame frappant une bouclier extrêmement résistant, comme si il frapper une plaque de métal.
- Stop, ça va mal finir si on continue.
D’un geste je fis disparaître mes boucliers et j’étirais mes bras. Le dernier choc entre nos lames me faisait encore trembler. Je notais de changer ma façon d’attaquer contre les personnes se défendant habituellement par le haut. Les claymores n’était pas faite pour de longs échanges et il fallait donc que je surprenne mes adversaires. Que je fasse mieux que ce que je venais de faire.
- Oh je me suis pas présenté. Thépa Prêth, garde civil et toi?
Oui j’aimais bien connaître le nom des personnes contre qui je me battais. Par principe, surtout pour un entraînement. Surtout si après, il y avait l’occasion de s’entraîner à nouveau.
Son coup sonna violence, comme arrêté par un mur qui n’avait aucune consistance. Ses mains brûlantes, la fusée de son épée qui cherchait à s’en échapper. Il n’en voyait rien et pourtant, Owain était rentré en contact direct avec le problème. Les poignets ainsi que ses épaules douloureuses, qui n’avaient jamais été préparés à un tel contact. Ses bras qui tombent, rejoignant la continuité de son corps. L’épée toujours tenue, mais avec bien moins de poigne qu’à l’habitude. Sa main libre s’élève pour se masser les épaules tandis que son regard cherche l’obstacle des yeux.
« Waouuh. Attends, attends. »
De manière plus posée, Owain se rend compte de ce qui l’a freiné. Un genre de plaque de verre, peu percevable dans l’action, mais qui était bien présente, juste au-dessus de la jeune femme. Bloquant la trajectoire de son tranchant. Il était surpris. Comme une claque violente qu’il aurait pu se prendre en plein visage, sans la moindre explication. En vérité, ses propos n’étaient que pour lui-même, pour faire un vide dans son esprit. Il avait besoin de penser, de prendre en compte ce qu’il venait de se passer face à lui en une fraction de seconde.
Le souffle presque coupé, il ravale sa salive lorsque sa présentation vient sonner à ses oreilles. Thépa Prêth. Ce nom lui était familier, autant que ces plaques invisibles qu’il avait déjà l’impression d’avoir aperçu de loin durant sa formation. Mais ce nom. Cette appellation existait telle une mélodie de non-préparation, Owain la connaissait terriblement. Et le garde compris instantanément pourquoi il avait eu cette impression de déjà-vu de son faciès. Il la connaissait, ou du moins, ne pouvait pas ne pas la connaître. Elle avait été son aînée durant l’école militaire, et bien qu’il ne l’avait jamais revu à la caserne, son charme l’avait terriblement marqué lorsqu’il était plus jeune. Tout autant que sa prestance durant les entraînements dont il avait été parfois témoin.
« Je eh-… »
Coupé dans sa réponse, Owain qui se rend compte que malgré ce genre de capacité, elle ne l’avait pas utilisé une seule fois durant leur échange. Du moins, pas avant ce coup qui avait signifié la fin de ce mini-match.
« Owain Moorhell, garde rapproché de la princesse Renmyrth mais… »
Il était persuadé qu’elle ne se souvenait pas de lui. Après tout, l’avait-elle-même remarqué dans leur jeunesse ? Ils n’étaient pas dans la même promotion, seul son patronyme pouvait lui faire écho si elle se souvenait de l’ancien commandant de la garde royale.
« Tes boucliers, pourquoi tu n’as pas tenté de les utiliser avant ? »
Parce qu’elle aurait pu rendre le combat beaucoup plus expéditif. Alors, ça l’interpellait un peu. Dans un sens, ça voulait dire qu’il avait gagné cet échange, n’est-ce-pas ? Bien qu’il n’en tirait aucune réelle importance, sortir vainqueur d’un combat contre une aînée avait toujours un petit impact malgré tout.
- Beh c’était un entraînement à l’épée, pas de pouvoir… Tu n’as pas utilisé le tien non plus et ça n’aurais pas été équitable si j’avais fait de même.
M’étirant et rengainant ma lame je rajoutais.
- Et puis, si j’utilise mon pouvoir sans que tu ne fasses de même, le combat aurait duré dix secondes à peu près donc ça n’aurais rien eu d’un entraînement. Je l’ai utilisé, juste pour stopper le combat avant qu’on ne se blesse pour rien.
Oui, c’étaient les raisons exactes. Mon pouvoir était fort, je le savais, et il était destiné à protéger, pas à être utilisé contre un allier. Désormais, je le regardais attentivement et après quelques secondes j’ajoutais.
- Dis-moi, on se serais pas déjà croisé quelque part ? Il y a longtemps ?
Oui, c’était là, la vraie question, lui qui me rappelait quelqu’un même si je n’arrivais pas à revoir son visage. Ma mémoire me faisait défaut, mais peut-être que lui savait. Ou alors, je me trompais totalement, ce qui été fort possible. Depuis le temps que je n’étais pas venue à la capitale, j’avais presque tout oublié.
« Ça se tient. »
Répondit-il finalement. Du moins, il ne savait pas vraiment si l’on pouvait parler d’équité ou non, Owain ne sachant pas si la claymore était l’arme de prédilection de Thépa ou bien si elle s’entraînait avec sa seconde arme afin d’améliorer ses compétences. Car sur ce coup, Owain n’était pas très à l’aise avec l’épée, son esprit lui aussi en accord avec la lance certains de ses mouvements ou actions pouvaient sonner bizarre voir même mal pensés. Mais ça, il ne voyait pas vraiment d’intérêt de lui signaler tant l’échange lui avait paru intense.
« C’est me sous-estimer. »
Railla-t-il faussement blessé. Puis il rangea son épée dans l’étui accroché à sa ceinture. Cet échange le fit opter par l’abandon total de l’arme durant la journée, même par principe, il en avait été usé.
« Et bien. »
La sécurité de l’étui tout juste fermée, il relève sa main pour se frotter la tempe d’un bout de doigt.
« On était ensemble à l’académie militaire. Enfin, quelques années d’écart mais –. »
Il était terriblement surpris et un peu heureux, face à l’idée qu’elle aurait pu s’apercevoir de son existence autrefois, bien qu’une autre réalité existait.
« Peut-être que tu as tilté sur Moorhell ? Mon père était commandant de la garde royale donc… »
Ça devrait sûrement être ça, hein ?
- Haaaaaa, non, même si ton nom de famille m’a aidé mais, je me souviens surtout de t’es capacités de combat.
Je souris, oui, ça ne m’étonnais pas qu’il soit si fort. Si c’était bien l’homme auquel je pensais, son ascension avait été fulgurante au milieu de sa scolarité et je n’étais pas passé à côté de ça. Entre les spéculations et l’observation. Il y avait beaucoup de raison qui faisait que j’avais entendu parler de lui. Je posais ma main sur son épaule, un peu brutalement.
- Ravi de voir que t’es toujours aussi fort. Tu voudras remettre ça ?
Je lâchais son épaule, un sourire aux lèvres. Oui, m’entraîner contre lui me ferait le plus grand bien. D’une voix plus basse je lâchais juste après.
- Mais faudra que tu prennes ton arme habituelle par contre.
Il la regarda du coin de l’œil, baissant la tête faussement gênée. Durant son entraînement, il avait eu de capacité différente. Les siennes et celle de son père. Alors, il ne savait absolument pas sur laquelle elle se souvenait de lui. En mal ou en bon, finalement. Bien que s’il s’agissait du premier cas, il était certain qu’Owain avait réussi à l’impressionner dans cet échange. Mais ça semi-inquiétude fut bien vite balayé par ses propos. La tête relevée d’un coup sec, face à cette proposition pour la plus soudaine.
« Totalement ! »
Un brin de joie, parce que trouver des partenaires d’entraînements était un peu plus rare en ces temps. Owain échangeait bien trop peu avec les autres gardes, notamment à cause de ses nécessités envers la princesse et le palais. Mais aussi parce que les anciens de sa promotion, ceux qu’il avait côtoyés durant tant d’année, ne voulait même plus tenter de croiser le fer avec lui, depuis l’utilisation de son pouvoir.
« Ah ? Qu’est-ce qui m’a trahi ? »
Léger sourire, Owain n’avait rien contre le fait d’avoir été démasqué cependant, il ne comprenait pas comme Thépa avait réussi cet exploit. De souvenir, durant sa formation, il avait quasiment toujours utilisé l’épée. Et cela, même après avoir récupérer les capacités de son paternel. Simplement parce que la base voulait qu’il use d’une épée, mais même s’il avait rapidement changé d’arme, il n’avait pas le souvenir que la jeune femme soit encore présente pour le savoir. Alors, il était pour le moins étrange qu’elle est remarqué qu’Owain n’utilisait pas son arme de prédilection, parce que rien sur lui, faisait penser qu’il la trompait.
« Je l’savais que j’étais pas si bon à l’épée raaah. »
Ou du moins, son père. Parce qu’Owain n’avait pas spécialement cherché à s’entraîner à l’épée. Un peu, mais quelques journées tout au plus. La lance était l’arme qu’il appréciait, l’arme que son père utilisait. Comme un héritage, c’est pour cela qu’il ne pouvait pas s’en séparer.
« Alors je viendrais avec ma lance. »
- Hey beau gosse va pas te descendre, c’est ta position de départ qui t'as trahis. Même si tu l'as rectifié après.
Je ris encore en hochant la tête. Oui la lance, une bonne arme, compliqué de combattre à l’épée contre ça. Encore plus avec une claymore. J’allais galérer, c’était une certitude. Mais en même temps, ça me ferais un bon entraînement et je comptais bien en profiter. Pour le moment, nous en avions terminé. Et en ce début de matinée, j’avais déjà fini ma journée. J’ajoutais donc tranquillement.
- Tu travail aujourd’hui ? Je cherche quelqu’un pour me faire revisiter la ville et voir ce qui a changé depuis la dernière fois que je suis venue.
Une véritable proposition. Peut-être qu'au moins, ça occuperais ma journée de façon plaisante. Il avait l’air sympa et si il était garde de la princesse. Peut-être qu’il connaissait des lieux qui m’était inconnu et saurait me conseiller. Des endroits où boire et manger, des magasins particulier et utile, je ne savais pas vraiment. Au final, je m’intéressais un peu à tout.
« Hum. »
Un temps d’attente, Owain qui réfléchit de manière significative à sa question. On lui avait donné sa matinée, car la nuit avait été mouvementée, mais de toute évidence jamais il ne pourrait retourner continuer sa nuit après une telle montée d’adrénaline.
« Je dois retourner au palais vers le début de l’après-midi environ. »
Il n’était de toute façon pas vraiment à quelques heures près. Dans le meilleur des cas, la princesse serait en pleine grasse matinée lorsqu’il y retournerait et dans le pire, elle aurait déjà disparu depuis quelques minutes avant son arrivée.
« Donc j’ai un peu de temps si ça te va ? »
Un peu qui était tout de même très étendu, vue que la matinée venait plus ou moins de commencer. Et dans le fond, ça lui faisait assez plaisir à ce Owain.
- Parfais ! Je me dépêche, je vais me changer avant je vais pas sortir comme ça.
Oui, j’avais transpiré, un petit coup d’eau rapide, changer de vêtements me ferais le plus grand bien. Ce n’était pas par principe de se faire belle pour quelqu’un. Loin de là. Non, c’était surtout par principe de pouvoir supporter sa propre odeur pendant une journée complète. Je m’éloignais d’un pas rapide avant de me retourner.
- Je serais prête dans vingt minutes on se retrouve à la porte d’entrée !
Oui, je n’aurais pas besoin de beaucoup de temps.Oui, j’avais transpiré, un petit coup d’eau rapide, changer de vêtements me ferais le plus grand bien. Donc je n’aurais pas à me prendre la tête comme la plupart des gens. Et je ne voulais pas non plus trop le faire attendre. Déjà qu’il avait accepté de me montrer la ville et les coins sympas. Rapidement, je retournais à l’intérieur de la caserne, disparaissant de sa vue pour aller dans ma chambre.