Syg’Freed Kreener

Syg n’était pas âgés de plus de quelque mois lorsqu’il perdit ses parents. Ces derniers étaient des époux heureux partageant la profession de marchand aux grés des chemin tortueux d’Aryon. Mais lors d’une nuit sans lune, au détour des montagnes, ils avaient connu une fin brutale par suite d’une rencontre inopinée avec un grand Arktigor en vadrouille. Syg était bien trop jeune pour s’en souvenir mais il avait été témoins de toute la scène. Bien au chaud dans sa couverture, lorsqu’à quelque mètre de lui s’est parent avait trouver la mort. L’animal une fois rassasier s’était pencher sur son berceaux… A l’arrivée d’une troupe de garde, le jeune Syg pleurait dans son berceau, mystérieusement épargnés le bébé demeuré parmi le carnage environnent. Cependant on ne put pas dire qu’il avait eu une vie malheureuse par la suite, recueillit par son grand-père, mais peut-être était cet évènement qui avait fait justement naitre en lui cette profonde aversion envers la mort et les gens qui souffre.

Il passa donc ses jeunes années au village péchés, baignait par l’amour du père de son père, à apprendre et à jouer avec les enfants de son âge. Très vite il développa un talent inné pour avoir ce qu’il voulait où accomplir ses tâches quotidiennes avec le moins d’effort possible, s’arrangeant le plus souvent pour que d’autre le fasse à sa place pendant que lui allait roupiller au sommet d’un arbre. Vers ses huit ans, déjà l’image du « feignant » de service lui coller à la peau, et ce fut également vers cette période qu’il découvrit sa faculté à changer ses doigts en griffe acéré ou bien de se doter d’une queue. Des choses incroyables lorsqu’on est un enfant, voilà qui lui avait bien facilités ses escalades au sommet des arbres où il aimait roupiller. Mais sa découverte la plus intéressante à cette époque fut sans doute de s’apercevoir de sa capacité à dotés ses bras de deux membranes. A défaut de réellement pouvoir voler, cela s’avéra très utile pour planer dans les airs, d’arbre en arbre, à la manière des écureuil-volant que l’on pouvait parfois voir dans la forêt.
Porté par une simple curiosité enfantine, pour lui tout ça n’était qu’un jeu à l’époque. Un jeu de « planage » où il s’avéra des plus doué. Il n’avait pas encore compris la véritable nature de son pouvoir, ni qu’elle genre de créature pouvait bien se cacher dans les profondeurs de son « être ».

Il venait tout juste d’avoir dix ans quand ses priorités changèrent brusquement. Un jour, ne désirant pas que son grand père lui demande de lui expliquait pour quoi il n’avait pas nettoyé ma chambre, il s’était réfugié profondément dans la forêt pour pouvoir jouer à « l’écureuil » volant en paix. Mais après une chute malheureuse d’un arbre, il regretta bientôt son escapade… Il pouvait presque embrasser la queue d’un coeurl lorsque ce dernier se retourna vers lui, encore aujourd’hui il se souvenait avec fermer les yeux en se disant que la vie était finie.
Mais lorsqu’il avait entendu du bruit il avait de nouveau ouvert les yeux pour constater que l’animal gisait sur le sol, mort… Tout s’était passer si vite, devant lui se tenait un étrange individu sur lequel se posa son regard perplexe. La vision de cette étrange femme à la peau rouge, et dont la tète était surmonté de deux cornes, marqua le jeune homme profondément. Il n’allait donc pas mourir… Elle lui avait sauvé la vie ! Cependant son héroïne ne resta guère longtemps, tout ce que réussie à obtenir l’enfant fut d’apprendre qu’elle était une aventurière. Lorsqu’elle s’éclipsa, Syg resta au sol un instant, songeant à tout ce qui s’était passer. Quand il emprunta le chemin du retour ce jour-là, un objectif était né dans le cœur du garçon : lui aussi voulait aider les gens ! Il deviendrait un aventurier, et un jour il reverrait cette femme. Il voulait être aussi forts qu’elle, pouvoir un jour l’égaler et la remercié convenablement après avoir appris son vrai nom.

Par suite de ses évènements il se refugia de plus en plus souvent dans la forêt pour « s’entrainer ». Ses proches ne cachèrent pas leurs amusements face à son nouvel objectif, ce qui eut pour effet de faire naitre en lui l’envie de leurs donner tort. Obstiné, le jeune garçon passer ses journées dans sa bulle, tachant de pousser ses métamorphoses toujours plus loin. Un bras écailleux, des ailes, une queue, parfois il essayait tout en même temps. Il avait toujours cette impression de « passer à côtés de quelque chose ». Il comprit cependant d’où lui provenais son besoin permanent de dormir, de toute évidence il s’agissait du contre-coup de ses métamorphose. Mais un jour, alors se sentait particulièrement obstiné, il parvint à atteindre une « forme totale ». Il se souvenait encore de la puissance qu’il avait ressentie, de cette sensation de force, mais ainsi du choc qu’il avait ressentie en voyant son reflet dans l’eau. Il était un Arktigor ! Un petit Arktigor certes -pas plus de deux mètres à l’époque- mais tout de même semblable à la créature qui avait autrefois prit ses parents. Syg avait voulu crier ! Sous l’effet de son souffle la rivière avait gelée… D’abord étonnée, le jeune garçon s’effondra d’épuisement, il ne se réveilla pas pendant une bonne demi-journée. Et lorsqu’il ouvrit les yeux, il se promit de plus jamais regagner la peau de se « monstre ».
Ce fut également à cette époque que Syg perdit son grand père. Il faut dire qu’il n’était plus tout jeune, et il eu la chance de partir paisiblement dans son lit au cotés de son petit-fils. Le jeune garçon fut évidemment triste, mais de nature réfléchit, il songea qu’il n’aurait pas put souhaiter meilleure fin a son grand-père. Il ne fut pas pour autant lâcher dans la vie, les habitants du village firent preuves d’une fraternité sans pareille, tous prenant à leurs manière soin du jeune faignant mais sympathique petit Syg. Il était heureux, mais chaque personne -chaque parent- de cette ville avaient déjà leurs « véritable enfant ». Le besoin d’attention du jeune homme se développa sous la forme d’un besoin irrépressible de faire des blagues. Bientôt tout le village le connue comme le « petit emmerdeur qui rêve de devenir aventurier ». Faut dire qu’il en avait piégé des gens, peint des bâtiments, ou encore gâcher des cérémonies. Ainsi jusqu’à ses douze ans il avait partagé son temps entre s’entrainer -si on pouvait appeler ça comme çà, et sans jamais tenter une forme total- dormir, ou mettre au point des stratagème grandiose.

Cela changea quand il croisa la route d’une femme qu’il ne se souvenait pas avoir déjà vue au village et qu’il ne résista pas la tentation de lui faire sa farce favorite : il fit prendre à sa tête l’apparence de celle d’un Arktigor puis rugit devant elle. En temps normal les gens, pleurer, rigoler, s’énerver, jusqu’à ce qu’il leurs explique ce qu’il en était, mais là… Tout ce qu’il découvrit ce jour-là fut que fut la sensation que l’on ressent lorsqu’on le mettait inconscient...
Quand il se réveilla dans un lit, la femme en question était à son chevet. Il se souvenait encore aujourd’hui du sermon qu’il avait prit de la part de celle qu’il avait voulut piéger. Après qu’elle l’est engueuler, qu’elle se soit présentée comme une garde, et son inquiétude passé, elle serait vite partie si Syg ne lui avait pas attraper le bras. Ses rêves le rattrapant il sauta sur l’occasion de demander à cette femme de l’entrainer à se battre. Il aurait été prêt à la supplier, mais il n’eut pas à aller jusque-là. Aller savoir ce qu’avait vu en ce jeune homme, ce jour-là, la dénommer Thépa Prêth pour bien vouloir accepter de le prendre sous son aile.

Les quatre années qui suivirent consistèrent principalement pour le jeune homme à se faire mettre au sol par son maitre, cependant chaque jours le jeune homme apprenait. Avec le temps son nouveau maitre se dévoila à lui comme une femme forte, bienveillant mais stricte dans la vie comme dans les entrainements. Thépa avait commencer par lui apprendre à ne pas avoir peur de son pouvoir, l’encourageant à « dominer la bête ». Elle demander toujours une transformation plus longue, ou une plus impressionnant, il lui arriva même parfois de poussée le jeune homme à bou jusqu’à ce qu’il arrive à prendre une forme entière. Elle lui apprit à utiliser son environnement à son avantage et lui conseilla d’élargir son éventail de possibilité, ce à quoi le jeune homme s’isola après les entrainements pour s’entrainer avec l’arbalète de son grand père.
Le village ressentie la différence, faut dire que Syg n’avait plus le temps pour les blagues. Quand il n’était pas en train de prendre une rouste par son maitre, il dormait épuisé par les entrainements acharnés. Jusqu’au jour où Thépa lui annonça, après qu’il se soit retrouvé étalés sur le ventre suite à un entrainement, qu’elle se rendait à la capital et qu’il était prêts à rejoindre la guilde. Syg n’en crut pas ses oreilles, bien qu’il se demandât s’il était vraiment prêt et qu’elle doivent juste aller à la capital. Peut importer pour lui, dans un sens il fut heureux d’apprendre qu’un fois sur place il connaitrait déjà quelqu’un dans le coin, et deux jours apprit ils embarquèrent dans un chariot qui se rendait au capital.

Alors qu’il était conduit à la capital, le jeune Syg regarda les étoiles et alors que s’imposer à lui la vision d’une femme rouge possédant deux cornes il se demanda de nouveau s’il était prêts. Repoussant presque immédiatement cette idée, il leva le point en se promettant de l’être.
Un jour il serait à la hauteur de cette femme !