Le royaumed'AryonForum RPG light-fantasyPas de minimum de ligne
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • Dernières imagesDernières images  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • AryonpédiaCarte interactiveDiscord

    Un monde plein de mystères,
    plein de magie et surtout plein d'aventures...

    Il est peuplé de créatures fantastiques. Certaines d'une beauté incomparable, d'autres aussi hideuses qu'inimaginables, beaucoup sont extrêmement dangereuses alors que quelques unes sont tout simplement adorables. La magie est omniprésente sur ces terres : des animaux pouvant contrôler la météo, des fleurs qui se téléportent, des humains contrôlant les éléments, des objets magiques permettant de flotter dans les airs...

    Dans ce monde, il y a le royaume d'Aryon. Situé à l’extrémité sud du continent, c'est un royaume prospère, coupé du monde. Il est peuplé d'hommes et de femmes possédant tous un gros potentiel magique, chacun vivant leurs propres aventures pour le meilleur comme pour le pire.

    En savoir plus

    Accueil Aryonpédia Carte interactive
    Haut de page Bas de page
    Nobles
    Citoyens
    Gardes
    Aventuriers
    RP de la semaineEn lire plus
    Trappe-Trappe Gardé

    Red et Bridget se transforment en instructeurs de la Garde de la Forteresse pour une journée, en compagnie d'une véritable instructrice...

    Administrateurs
    Modérateurs
    Maîtres du jeu
    Luz WeissTeam Mono-compte
    Admin amoureuse du rangement et de l'administratif, venez me voir !
    Message privé
    Nikolaos LehnsherrIvara Streÿk
    Administrateur-MJ, préposé au lore et toutes ses histoires
    Message privé
    Ivara StreÿkNikolaos Lehnsherr
    Administratrice générale, hante ceux qui n'ont pas leur JDB à jour.
    Message privé
    Aord SvennAurélius | Vivianne | Sarah | Silène
    Modérateur RP, prêt à lâcher Sainte Pampersa sur vos bêtises alors attention…
    Message privé
    Kasha ShlinmaRalia
    La modo-caméléon, qui vous guette dans chacun de vos RPs
    Message privé
    Hryfin DanvilWarren | Nephali
    Petit padawan du staff, modérateur général
    Message privé
    Whiskeyjack CallahanNicholodéon
    Chef suprême des glooby
    Message privé
    Olenna BelmontKlarion | Lunar | Iris | Circé
    MJ aussi malicieux qu'un chat pour vous plonger dans de belles féeries !
    Message privé
    Zahria AhlyshTeam mono-compte
    Toujours là pour vous faire rêver et vous shiper
    Message privé
    Les nouveautés deOctobre
    Poster une petite annonce Le Blizzard, Régiment de Forteressse est fait pour vous si voulez répondre à vos propres défis et servir le Royaume !L'Ordre des Célantia recherche encore deux joueurs pour incarner les archontes manquants : Sandro Deketzione et Oscar Gauss.L'Académie des Sciences recherche des érudits ou des individus assoiffés de connaissances.
    Evènement InRPLes rumeurs qui circulent et évènements...
    Devenir partenaire ?
    hall of fame
    ChronologieLes groupes de joueursLes dernières rumeurs
    Nos jours an 1002 saison fraiche
    Empyrée an 1002 saison douce
    Le désert volant an 1001 saison douce
    La cité enfouie an 999 saison fraîche
    La tour en ruines an 999 saison douce
    L'académie des sciencesL’Académie des Sciences est le fleuron de la recherche scientifique au sein du royaume. Entre ses murs, on trouve bon nombre d’érudits soucieux du progrès d’Aryon ainsi que de percer les secrets des arcanes du monde qui les entoure.
    L'Astre de l'AubeL’Astre de l’Aube est une organisation médicale qui prône la valeur de la vie et des sciences : ses membres d’élite ont affiné leurs compétences de soin jusqu’au perfectionnement.
    Le trone d'amphitriteLe trône d'Amphitrite regroupe des chasseurs de monstres afin d'éliminer les créatures qui peuplent le royaume et en récupérer certains composants pour les revendre à ses partenaires.
    L'Ordre des CélantiaDissimulés derrière la compagnie Althair, l'Ordre des Célantia regroupe tous les citoyens, aventuriers, gardes ou nobles à la recherche d'artefacts ou de reliques en lien avec le passé d'Aryon.
    Les belluairesLes Belluaires assurent la sécurité de la forêt du royaume. Réputés pour accueillir les « cas désespérés » de la Garde, mais aussi pour leur polyvalence et leur sympathie !
    Le blizzardLes gardes du Blizzard sont de valeureux guerriers. Postés au nord du pays. Pour eux, plutôt mourir que faillir. Voici leur force, voici leur courage
    Régiment Al RakijaGarde Sud. Multiples unités aux profils colorées, assure avec autonomie et indépendance la sécurité de cette région du Royaume. Atypiques, anti-conformistes, professionnels, à contre-pied de la classique image de la Garde.
    Les espionsRégiment de la garde dont les membres experts en infiltration et à l'identité secrète sont chargés de recueillir des informations sur tout le territoire afin d'assurer la sécurité de tous.
    On raconte qu’au terme du tournoi organisé par la maison Tanner, les leçons d’escrime connurent un soudain regain de popularité auprès de la gente féminine. La rumeur, récente et grandiose, voudrait que l’épée soit un excellent moyen de donner la chasse aux meilleurs partis du royaume. … Les filles de la cour feront longtemps des gorges chaudes en se rappelant de la souillon (anonyme) qui avait enlacé un conseiller royal (qu’on ne nommera pas).En savoir plus...
    A une journée de cheval de la Capitale, aux abords d'une petit village quelconque, un véritable massacre a eu lieu. Dans les décombres, on trouve pas moins d'une demi douzaine de corps, morts avant l'arrivée du feu. Que s'est-il passé exactement ? Qui a fait tout cela ? Personne n'en sait rien mais chose encore plus étrange : de longues heures après l'événement, un mist blanc à la crinière bleu y a été vu avant d'en repartir aussi vite. Autant dire que cet événement peu commun soulève bien des mystères...En savoir plus...
    Une maison supposément abandonnée a pris feu en pleine nuit, dans un village aux abords de la Capitale. Certains témoins racontent qu'un combat sanglant s'y est déroulé avant l'incendie. Plusieurs corps calcinés y ont été retrouvés.En savoir plus...
    La Couronne a annoncé la démission officielle d'Arban Höls au poste de Commandant du Royaume ! Si la fête et le discours donnés en l'honneur de son départ ont été dignes de ses nombreux services rendus à la Garde, la liste des invités s'est révélée étonnement courte et fermée. Il se raconte dans certains couloirs que la date de ce départ a été plusieurs fois avancée sous couvert du secret, et que cette démission ne serait pas aussi volontaire qu'elle le semblerait... On lui prête notamment des atomes crochus avec un écoterroriste tristement célèbre dans nos contrées. La Couronne a du moins assuré qu'Arban Höls pourrait désormais profiter pleinement de sa demeure fermière située au nord du Grand-Port, tel qu'il l'a toujours souhaité. Quelques Gardes seront également dépêchés sur place afin d'assurer sa sécurité. ... Ou serait-ce pour le surveiller ? Le poste de Commandant sera du moins provisoirement occupé par notre souverain, Grimvor Renmyrth, qui a réaffirmé sa volonté de protéger le peuple en ces temps incertains ! Il se murmure qu'une potentielle refonte de la Garde serait à prévoir, et qu'un successeur serait trouvé dans les prochains mois. A bon entendeur !En savoir plus...
    L’Astre de l’Aube au marché noir ? Ce matin, une rumeur des plus sombres se répandait dans les salons de la Capital. La célèbre Luz Weiss aurait été aperçue en train d’acheter des objets illégaux au marché noir ? Simple rumeur, tentative de décrédibilisation ou simple mensonge de couloir ? Impossible de le dire ! L’Astre de l’Aube dément officiellement que sa directrice puisse avoir de telles relations avec la pègre. Une mauvaise pub qui pourrait éclabousser l’organisation médicale si elle s’avérait vraie, mais pour l’instant ce ne sont que des rumeurs. Des rousses, il y en a beaucoup dans Aryon et ce ne sont pas toujours la célèbre Médecin à la chevelure flamboyante. Affaire à suivre.En savoir plus...
    Une flamboyante annonce est venue chambouler les bureaux de la Guilde des Aventuriers : un nouveau Saphir est né parmi l'élite de l'élite. Le désormais célèbre Jin Hidoru s'est ainsi fait connaitre au fil de plusieurs aventures. De la récolte d'herbe blanche, une enquête menée sur l'Île sombre au sujet de disparitions, la chasse d'une immense créature bloquant l'entrée du Grand Port ou même la révélation d'une affaire criminelle derrière un mystérieux pinplume dorée, Jin s'était également démarqué en revenant vivant des Ruines des corbeaux sur le Désert volant. Une étoile montante récompensée par l'insigne des Saphirs à suivre de près !En savoir plus...
    Une œuvre d'art s'arrache à prix d'or au profit d'un orphelinat ! La semaine dernière, la célèbre créatrice C. Cordoula, de la maison éponyme, a une fois de plus créé l'évènement en mettant aux enchères sa toute dernière pièce de collection : une paire de tongs de plage à l'effigie de la mascotte Wougy le woggo. De nombreuses personnalités s'étaient rassemblées en ce jour pour participer à la vente et l'engouement généré a dépassé toutes les attentes, surprenant même leurs organisateurs ! De nombreux noms ont tenté de faire inscrire leur patronyme dans l'histoire de cette transaction, dont une partie des bénéfices a été reversée à l’œuvre caritative l'Arche de l'Espoir et aurait été remportée par une des éminences de la Guilde après un incident impliquant une attaque de dinde.En savoir plus...
    Informations personnages
    Sujets des rumeurs généralesla capitalela gardele palais
    Les péripéties des défis de la saison chaudean 1000an 1001
    Connexion

    Récupérer mon mot de passe



    Le Deal du moment : -14%
    Lave-linge hublot HOOVER HWP 10 kg (Induction, 1600 ...
    Voir le deal
    299.99 €

    Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    Dim 12 Mai 2019 - 11:45 #
    Enveloppé d'un voile d'obscurité, Aryon en était devenue un véritable champ de repos. Suave des cieux, l'astre lunaire était sur le point de mettre bas. D'un soupir s'étant échappé, tu t'étais demandé à quel instant le sommeil te prendrait de court. Ce soir, il n'était pas question de retrouver les mégères et les sommelières, tu étais frugal d'un tout. Tes vermeilles quittant le royaume, tu t'étais laissé porté par les contusions du vent.

    De prière prononcée d'un battement d'aile, ton esprit avait-lui divagué par le passé. Cette époque où tu t'étais encore ployé au protocole de ton paternel. D'une apparence purement masculine à une attitude qui t'avait peu à peu abandonnée. Il t'arrivait parfois d'y repenser ; et si cela n'avait été qu'une erreur ? Et si après de longues années à être renié, tu t'étais décidé à courber l'échine, tout cela afin de retrouver une famille, un héritage.

    Un retour en arrière était-il possible ? Tu ne voulais pourtant l'affriander; tu étais perdu dans tes propres actes, propre choix.

    Après de nombreuses heures à avoir frôlé les cieux de caresse délicate, dans la solitude de l'espace, la fatigue de tes membres de jais se firent ressentir. De tiraillement à crampe démente, tu ne pues te résoudre à rejoindre la terre et ses chaînes éphémères. D'un pied déposé sur le sol, tu t'étais retrouvé à l'endroit même ou tu avais retrouvé celle que l'on nommait "le monstre" Karlyanne. Amusée d'un t-elle coup du destin, tu t'étais mise à avancer à travers les branchages, te rapprochant de l'eau en mouvement.

    Assise à terre, ton dos contre la surface âpre d'un rocher, tu n'étais pas aperçu de la bête ayant pris possession des eaux. C'est en remontant à la surface que tu pues apercevoir, elle... Frêle et délicate. Tes vermeilles l'observant sans aucune pudeur. De sa peau pâle à ses cheveux rappelant les sucreries... Ses petites cornes, tous les détails qui faisait d'elle une personne "désirée". Ta langue caressant tes lèvres, c'est avec amusement que tu avais remarqué qu'un poisson s'était mis à gigoter entre ses lèvres, l'inconnue était frêle, mais semblait habité la bestialité.

    _Jolie prise. Prononças-tu en ayant installé ton heaume sur le bout de ton nez, annonçant ta présence auprès de l'eau. Tout en te redressant, tu t'étais approché d'elle sans ne jamais quitter ton regard. Accroupi au final au bord de l'eau, tu lui avais tendu la main. Tu n'as pas l'air d'être une humaine comme les autres.
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    Dim 12 Mai 2019 - 22:19 #
    Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique
    De retour à la vie sauvage... J'ai bien envie d'y rester plusieurs mois. Je suis restée trop longtemps dans la civilisation. Je commençais à détester les gens... C'est un signe que j'ai besoin de m'exiler. Passer à la deuxième Tayra. Mais surtout... Profiter de cet anneau qui pend à mes cheveux, formant une fine queue à côté de ma joue gauche. Je me suis efforcée de ne pas en profiter avant aujourd'hui, de toute façon je vais être obligée de chasser à partir de ce soir et je n'aurai d'autre choix que de me transformer. Redevenir le "monstre" que les gens voient en moi.
    C'est durant ces périodes de ma vie que je m'autorise à faire, puis oublier toute chose qu'il pourrait m'arriver de faire en étant devenue trop bestiale pour rester consciente. Le meurtre humain est un très bon exemple. Je ne saurai jamais si j'ai déjà tué sauvagement un homme innocent en étant dans cet état bestial lors de mes escapades sauvages, mais si c'est arrivé, ça ne pèsera en rien sur ma conscience. Je me considère aussi coupable qu'un prédateur qui tue. Je ne porte la responsabilité de ces meurtres que lorsque je suis en phase "sociale". Je suis bien obligée de fonctionner comme ça, de toute façon.

    Dès que la faim me signale sa présence, je me mets en chasse. Je dois trouver un animal, n'importe lequel, tant qu'il peut me sustenter... Et me donner son sang. D'abord, je me pose dans un endroit calme. Je me fonds dans la nature, sans faire le moindre bruit, j'écoute attentivement tous les bruits qui m'entourent en fermant les yeux pour plus de concentration. Lorsque je crois entendre quelque chose, je regarde, cherche, jusqu'à trouver. Si ma patience s'arrête plus tôt, je me mets à la chasse active. Je cherche des traces de pas, des terriers, tout ce qui pourrait donner un indice. Et finalement, je trouve. Je suis la piste. Parfois je la perds... Pour moi, même un prédateur fait l'affaire. Finalement, je suis conduite à une rivière... Tiens, il serait intéressant de me remettre à la pêche sauvage. Je ne veux pas perdre la main. Je me déshabille rapidement, et saute dans l'eau, attrapant la chair de poule presque instantanément. Brrrr... Je devrais m'y habituer, la rivière est exposée au soleil et peu profonde par endroits, elle est moins froide que d'habitude. Bon, le soleil n'est déjà plus vraiment là, mais on fera sans.

    Les poissons ne sont pas rares, mais les attraper à la main n'est pas fine tâche. Il faut les piéger et les tenir à deux mains suffisamment fort pour avoir le temps de les mordre avant qu'ils se s'échappent. Je passe facilement une heure à essayer, avant de finalement avoir une bonne prise. D'un coup sec, mes mains se referment dessus et le serrent aussi fort que je le peux, l'amenant à ma bouche où je le croque, achevant définitivement sa petite vie. Je me relève, et sursaute en entendant une voix féminine dans mon dos. Une femme masquée... Elle me tend la main et me fait une petite remarque. Pas une humaine comme les autres... Je lui aurais bien répondu que le terme "humain" était trop vaste pour qu'on m'en écarte sérieusement, mais la suite m'aurait décrédibilisé... Puisque je venais d'avaler le sang qui coulait dans ma bouche. Je reste immobile en la regardant, intrigante sous son heaume, elle pourrait admirer ma transformation. Ma peau rougit rapidement, jusqu'à avoir partout une teinte rouge pomme, comme mes cornes. Celles-ci se mettent à grandir lentement, atteignant une bonne dizaine de centimètres. De même, mes griffes poussent, mes dents s'affûtent... Il serait insolent de prétendre à une certaine humanité à présent. Oh, il y a un détail que j'ai oublié... Je n'ai pas l'habitude. Mais là, je le sens... Ce poids dans mon dos, cette nouveauté... J'en viens à oublier la personne devant moi, sublimée devant ma propre nouvelle apparence. De grandes ailes rouges, semblables à celles des chauve-souris. Cette femme a la chance de les voir en première avec moi. Une envergure supérieure à presque tous les oiseaux que j'ai pu voir... Il faut bien ça pour porter des charges si lourdes. La pudeur n'est pas dans mon champs lexical, j'arrive donc à oublier totalement la présence de l'inconnue lorsque je me mets à bouger les ailes. Je les étend de tout leur long, envoyant un peu d'eau tout autour de moi. Elles sont magnifiques... Je tente de donner quelques battements, d'abord trop faibles et maladroits, ils restent suffisamment puissants pour me donner une impression d'apesanteur l'espace d'un instant. J'ai envie de découvrir ce que c'est de voler... L'un des rêves commun de tout être terrestre. J'en suis exaltée...
    J'arrive finalement à me faire décoller, sans aucune précision, je ne dépasse pas les deux mètres de hauteur avant de m'écraser. Il va falloir un peu de pratique.

    Sortant lentement de ce moment de rêve, je me retourne vers l'inconnue, à présent sur terre. Elle ne manque pas de me regarder, c'est un peu bizarre mais ça ne me gêne pas tellement. À vrai dire, beaucoup de gens me regardent souvent, j'ai l'impression. Parfois des regards pervers, parfois des regards curieux, parfois des regards effrayés... Le sien, je ne saurais l'identifier sous son masque.
    Je sens d'un coup l'air froid sur ma peau humide, qui me fait prendre mon manteau pour m'essuyer avec, laissant tomber le poisson dans l'herbe. En même temps, je réponds à la dame, chassant probablement ses doutes quant à ma capacité à communiquer.

    Que veux-tu?

    Elle n'a pas l'air agressive, mais la prudence reste de mise. Mes armes sont à mes pieds si besoin.
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    Lun 13 Mai 2019 - 20:20 #
    Vos pierres précieuses se rencontrant, le rubis et l’émeraude semblaient être deux âme-sœur. De ce poisson entre ses lèvres à ses formes généreuses, aucun détail ne semblait t'échapper. Qu'elle quelle soit, la bête était magnifique. Dès l'or, son apparence commenças à changer; sa peau était devenue de vermeille, tes caresses visuelles l'ayant teinte d'une certaine manière. Ses petites cornes se misent à grandir, comme toute la bestialité qui semblait l'habiter. Après un t-elle changement, tu ne fus cependant dégoûtée où même apeurée au devant de cette créature toute droit sortie des limbes de l'enfer, au contraire... tu y trouvais un charme indescriptible.

    Deux ailes caressant ses propres omoplates, la bête avait commencé à les battre... Mais tous cela n'était que faiblesse et maladresse, dévoilant d'elle-même l'échec d'une nouvelle capacité. Tu n'avais cessé de l'observer, récupérant bientôt cette main qui ne serait jamais accepté. La bête essaya, puis cette dernière commença à quitter la surface de l'eau en se laissant porté par celle qui désormais, ne la condamnait plus aux chaînes de la terre. Un instant unique... Avant de s'écraser comme un oisillon ayant quitté le nid trop tôt.

    Désormais, à terre, tu t'étais redressé auprès de la bête qui était retourner auprès de veste. Sa chair de poule apparaissant sur la moindre parcelle de son corps vermeille, tu compris rapidement que celle-ci avait été frigorifiée de la brise de l'obscurité. Le poisson suffoquait d'un manque d'air et quatre petit troues l'avait bercé dans l'agonie. D'un froncement de sourcil, tu avais apporté l'une de tes mains à ton ceinturon, l'autre extirpant ton épée de son fourreau. Les rayons de lune éclairant la lame couleur sang, c'est d'un geste simple que la tête de l'animal fut couper, rompant ainsi toute douleur dans l'atmosphère.

    _Que veux-tu? Avait-elle prononcé alors que tu t'étais approché de la tête du poisson, la balançant au-delà du lac au bon plaisir des prédateurs ayant accepté ton offre.Ton épée retournant dans ton fourreau, tu avais alors attrapé ton heaume entre tes mains, faisant glisser ce dernier le long de ton visage avant de le placer au côté de ton épée à ton ceinturon.

    _Je n'ai pas pour habitude de "vouloir" magnifique créature. Prononças-tu en lui offrant ce sourire inquisiteur. Ta langue caressant tes lèvres devenue sèche avec le temps, tu t'étais approcher d'elle t-elle un prédateur, ta main s'approchant de l'une de ses ailes. Vous êtes encore enchaîner à la terre, hm. Et vous, que voulez-vous ? Les briser sans doute...

    Sans crier gare, tes ailes de jais apparurent à leurs tour dans ton dos, traînant le sol poussiéreux de la forêt. Contournant la créature, tu t'étais alors placer derrière elle, déposant tes mains protéger de mitaine sur ses épaules.

    _Voulez-vous apprendre à briser les chaînes ? À moins que vous nevouliez comme les Pihis laissez votre vie ne battre que d'une aile... Prononças-tu à son oreille
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    Lun 13 Mai 2019 - 21:29 #
    Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique
    Le premier mouvement de l'inconnue fut de dégainer son épée tout en se rapprochant - rouge, c'est la couleur du moment. Naturellement, ma réaction fut de reculer en tirant mon tomahawk avec mon pied. Mais le coup ne se dirige pas vers moi... Il va vers la cible fraîchement chassée et lui tranche la tête. Pitoyable faiblesse ou fantasme étrange? Seule la principale concernée le sait. La suite est de rengainer son épée pour plutôt prendre son masque, dévoilant son visage. Quelle mise en scène perturbante. Vient à nouveau sa voix, en réponse à la question posée. Une magnifique créature? Voilà un point de vue que trop peu de gens partagent. Pour être exacte, ce sont souvent ceux qui ne me craignent pas qui me voient plus belle que dangereuse. Son visage apaisé renforce l'idée qu'elle n'émet aucune crainte - à tord. Si j'avais bu plus de sang, elle serait morte ce soir. Quelques paroles symbolistes... Que voudrais-je d'autre que la tranquillité à un tel instant?

    À ma grande surprise, elle fait apparaître elle aussi de grandes ailes, de la couleur de la nuit cette fois. Le sang et la nuit, la peau et les plumes... Finalement, elle aurait pu me survivre si je l'avais chassée. Une possibilité qui se serait trouvée amaigrie d'ici quelques semaines, le temps que j'apprenne à voler correctement. Voilà qui me fait me questionner sur le raisonnable de ma nouvelle capacité. Désormais seules les cibles marines rapides pourront encore m'échapper. Si ça a l'air bénéfique dit de la sorte, c'est aussi toute une série de personnes humaines que je pourrai maintenant rattraper. Ce qui me rend plus efficace me rend plus dangereuse. Je devrais me mettre à penser à un achat qui puisse me permettre de mieux gérer la bête en moi.

    La femme démasquée tente de me contourner, mais je la garde bien en face de mes yeux, tournant la tête au fur et à mesure qu'elle passe dans mon dos. Elle essaye de me toucher... Je recule. Si je veux apprendre à voler? Oui. Si j'ai besoin d'elle pour cela? Certainement pas.

    Je briserai mes propres chaînes, comme je l'ai toujours fait. Fuis-moi tant que tu le peux.

    Je vais récupérer mon poisson et commence à l'ouvrir avec les dents, j'enlève en m'aidant de mes mains toutes les arrêtes que je trouve et mange parfois un morceau de chair. L'animal décapité a trop peu de sang pour me mettre dans un état instable, je peux donc le manger sans mettre en danger la dame à mes côtés. Ce poisson ne va pas me rassasier et je n'ai pas envie de perdre mon temps à retirer son squelette pour pouvoir profiter d'un petit bout de chair. Toute son importance était de me permettre la transformation pour que je puisse chasser les prochaines proies bien plus facilement, mes capacités et sens étant éveillés. Je jette le reste du poisson dans le courant puis tente encore de battre des ailes, mais juste pour me pousser au-dessus de la rivière et atteindre l'autre rive. J'y arrive presque, m'accrochant à l'herbe au bord du ruisseau, mes pieds retombent dans l'eau. Je remonte rapidement et jette un regard à la femme, me demandant si elle comptait s'en aller. Elle ne se rend pas compte du danger qu'elle court en restant près de moi.

    Tout le monde "veut". C'est faible de le cacher. Mais c'est fort d'y résister.

    Le genre de phrase qui est née de mon esprit au cours de réflexions peu joyeuses. Mais soit, je ne suis pas ici pour penser à ça.
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    Mer 15 Mai 2019 - 19:49 #
    D'un mouvement de recul, tu discernas le rejet de la bête à ton égard, jamais n'avait-elle été domptée ? Tes mains rejoignant ton buste, tes paroles elle-même semblait désenchanter la créature de vermeille. Ainsi, désirait-elle briser ses chaînes par elle-même ? La créature était-elle seule et abandonnée ? Trahie d'une part du passé, ne pouvant dès l'or donner confiance à qui que ce soit ? Tu fus intrigué d'une t-elle approche, ses paroles continuelles te berçant dans une mélodie instable. Ainsi devais-tu fuir ? Tu ne comprenais ses paroles...

    La bête de vermeille s'était alors mise à dévorer sa proie, rien ne montrait chez-elle une civilisation ordinaire... mais qu'elle était son histoire ? Jamais n'avais-tu été aussi intriguée par une t-elle créature. Déposant ton dos contre la surface âpre d'un arbre, tu avais alors oublié l'idée de la capturer entres tes doigts... Bien que d'Eve, celle-ci semblait être appréciables aux lèvres, À cet instant, tu eu nullement l'idée de la dévorer.

    Après avoir rejeté son poisson, la créature s'était mise à battre des ailes, commençant déjà à trouver les bons gestes, par elle-même. Un sourire caressant tes lèvres, tu l'avais ainsi observé les bras croiser, la voyant traversant l'autre bout de la rive, encore maladroite. Son regard rencontrant le tiens au délà des mètres qui vous séparait, cette dernière prononças;

    _Tout le monde "veut". C'est faible de le cacher. Mais c'est fort d'y résister. Des paroles qui eurent le don de te faire rire, ainsi était-elle... Joueuse des mots et des proverbes.

    Encartant tes ailes de jais, tu t'étais envolée au-delà de la rive, tes pieds frôlant l'eau opaline de ses rayons d'argent. T'arrêtant alors sur la branche d'un grand arbre, tu avais déposé la paume de ta main sur le tronc, observant l'astre lunaire te réconfortant de ses rayons.

    _Peut-être avez-vous raison... Prononças-tu en l'observant finalement, ton expression ne laissant rien paraître. Que puis-je vouloir à votre égard... vous connaître, vous toucher ? Savoir pourquoi la fuite aurait été une meilleur option ? Sur ces paroles, tu avais sauter de la branche, tes bottes claquant sur le sol poussiéreux de l’extérieur.

    D'un regard lui ayant été jeté, tu t'étais alors mise à te déshabiller, retirant vêtement comme équipements, ceux-ci rejoignant le côté d'un rocher recouvert de mousse. D'un soupir d'aise lâché, tu ne sues pas pourquoi, mais, ton sourire s'attardas sur la demoiselle de vermeille. Ton aile s'approchant d'elle, tu la frôlas délicatement avant de rejoindre l'eau agréable.

    _Et vous ? que désirez-vous ? Prononças-tu finalement en laissant ton corps d'Eve disparaître dans l'écume.
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    Mer 15 Mai 2019 - 20:59 #
    Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique
    La mystérieuse femme s'envole et vient se poser sur une branche de mon côté du rivage, comme pour me narguer. Je l'écoute débiter ses curiosités, un peu naïves, un peu tendancieuses. Pour terminer, elle saute au sol. L'instant d'après, sans raison apparente, elle se met à se déshabiller... Désir de se baigner ou tentative de séduction? Quoi qu'il en soit, je ne peux pas nier que la vue de son corps n'est pas déplaisante. Je me répète toujours que je dois écouter mes instincts animaux, au moins lors de mes escapades sauvages. Mais tant que je reste consciente, une sorte de barrière m'empêche d'y accéder. Et elle, écoute-t-elle ses instincts, au moment où elle vient me caresser de bout de l'aile? En tout cas, cette fois-ci, je ne me désiste pas. Je reste immobile et la laisse m'effleurer, m'efforçant de regarder son visage. Elle a dit vouloir me toucher, voilà qui est chose faite. Finalement, elle va dans l'eau à son tour.

    Une dernière question, ou plus précisément la répétition d'une question laissée sans réponse, avant de s'immerger dans l'eau fraîche. Sans doute a-t-elle capté mon intérêt pour que j'aie envie de lui accorder une réponse plutôt complète. Ou peut-être suis-je simplement en train de céder à nouveau à ces fameuses pulsions animales. Mais quelque chose change cette fois... J'ai l'impression "d'avoir le droit". Comme si j'avais implicitement reçu l'invitation. C'est donc sans la quitter des yeux que j'attends qu'elle remonte pour m'entendre.

    Me connaître ne te servira pas à grand chose. Me toucher est maintenant accompli. Me fuir est une bonne option dans la mesure où tu veux vivre plus longtemps. Mon désir actuel est de me nourrir. Les deux dernières réponses sont liées.

    Une manipulation habile des mots. Je n'ai pas envie de me nourrir de son corps pour l'instant, mais au moment où j'aurai trouvé de quoi me nourrir, je ne pourrai plus l'écarter de mon menu. Plus implicitement, j'ai glissé un indice joignant mes désirs et l'envie de la manger au sens figuré. Le genre d'humour auquel je me risque très peu... Voire jamais.

    Je me retourne et jette un regard à son équipement, laissé à l'écart tout autant que le mien. Ce qui me donnait l'envie d'aller lui chaparder quelque chose. Je le ferais peut-être si mes affaires n'étaient pas plus proches d'elle que de moi. Finalement, quelque chose s'allume dans ma tête. Même en volant, nous ne sommes pas très proches de la civilisation et il ne serait pas surprenant qu'elle aie emmené un peu de nourriture avec elle. J'ai pu passer à côté de l'odeur.

    Tu as de la nourriture avec toi?

    Voilà qui la rendrait tout de suite bien plus intéressante.
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    Sam 18 Mai 2019 - 20:29 #
    L'instinct de survie ne t'avait jamais frôlé en compagnie de la bête et pourtant, cette dernière avait protester, qu'avais-tu à craindre ? Tu n'avais jamais été apeurée par les contre-natures, bien au contraire... Toujours en avais-tu été charmé. Ses paroles se succédant, tu crus comprendre les périls d'être à ses côtés... En était-elle déjà venue à dévorer un être humain ?

    D'une expression neutre, aucun mot ne t'avait échappée. Tes vermeilles ne quittant ses azuré, peu à peu avais-tu aperçu son intérêt pour ton équipement désormais à terre. D'un soupir d'aise, tu avais laissé tes ailes disparaître de ton être, certaine que la bête pouvait être dompté. Chacune de tes mains rejoignant tes omoplates, tu avais pu ressentir une certaine douleur te tourmenter.

    _Tu as de la nourriture avec toi? Prononças soudainement la bête à la cuirasse grenat, t'arrachant un sourire de satisfaction.

    Tes mains capturant tes crins de jais, tu t'étais mise à les essorer le surplus d'eau. Quittant dès lors le bassin naturel, tu t'étais approché de la bête, dénudée de toute protection. Sans aucune crainte, tu avais alors plongé l'une de tes mains dans une sacoche attaché à ton ceinturon.

    En sortant de la viande séchée, tu t'étais alors approché de la jeune femme jusqu'à être assez proche d'elle, nullement gênée de ta nudité actuelle. D'une main tendue, tu avais présenté le morceau de viande à ses lèvres, sans ne jamais quitter son regard... Tu n'avais aucune crainte face à elle, ton poul n'accélérant guère de votre proximité.

    _De la viande séchée, c'est tout ce que je possède. Prononças-tu en regardant ton corps, elle n'avait rien d'une créature sous allimenté... Mais la faim en venait parfois à nous maudire, comme l'azur que tu appréciais plus que tout. Je pourrais vous offrir une auge de bétail, si vous acceptez de m'accompagner en auberge.

    Suite à ses paroles, tu t'étais jeté dans les limbes, jouant avec un feu que tu ne connaissais guère. Tes doigts se déposant sur le haut de son crâne, tu avais caressé ses cheveux jusqu'à frôler ses cornes du bout des doigts.

    _Si vous croyez me dégoûter... m'apeurer, sachez que ce n'est nullement le cas, vous êtes belle à votre façon... Je pourrais même vous laissez me dévorer mais... d'une façon plus subtile Pourquoi avais-tu prononcé cela ? Sans doute, avais-tu été trop sincère, enivrée à la vue de son corps dénudée.
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    Dim 19 Mai 2019 - 23:08 #
    Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique
    Suite à ma question, la femme sort - déjà - de la rivière en s'essorant les cheveux avant de plonger une main dans ses affaires. Elle en sort une pièce de viande sèche, ce n'est pas ce que je préfère mais ça fait l'affaire quand j'ai faim. Et ça m'évitera d'absorber plus de sang en sa compagnie. Dès qu'elle s'arrête en face de moi, soumettant la nourriture à mes lèvres, je lui arrache d'un mouvement particulièrement rapide et me tourne de profil en goûtant la viande. Elle est inconsciente de s'approcher ainsi de moi et d'enlever ses ailes après mon avertissement.

    Elle me propose alors un marché un peu spécial. L'accompagner en auberge en échange de bétail... Ses intentions se clarifient. En revanche, je ne peux pas manger le bétail. Pas tant que je suis consciente. Je sais très bien que si je viens à me promener près de la civilisation en étant bestiale, je laisserai derrière moi un sillon de sang et de membres, partiellement humains. Et quoi qu'il en soit, je ne suis pas partie en exil pour revenir sur mes pas le soir même.

    Mangeant lentement son cadeau, je la sens s'approcher, et me caresser le crâne... Mon visage se tend, j'arrête de mâcher. Au moment où elle touche ma corne, alors qu'elle se met à débiter quelques éloges et invitations très tendancieuses, je tourne subitement la tête vers elle, plongeant un regard distant et tendu dans le sien, m'arrachant à son contact. Mes pensées sont confuses. Toujours cette méfiance animale, accompagnée d'un sentiment de prédateur, mélangés dans la conscience encore bien présente en moi. Et cette chose... Une émotion que je reconnais vaguement, qui semble enfler continuellement jusqu'à atteindre un volume inédit. C'est aussi ça, d'être plus bestiale... Céder à l'envie, au besoin de se reproduire. Bien que le terme de soit pas adapté dans mon cas... Mais c'est plutôt un avantage de ne devoir se soucier de la fécondation, n'est-ce pas? Je me surprends à penser que j'aurais dû déjà profiter de ce cadeau de la nature bien plus tôt. Pourquoi ne céderais-je pas?

    N'essayant même plus de remettre mes idées en place, je laisse la tension redescendre lentement et articule un unique mot, répondant à sa précédente proposition.

    Ici.

    Si je la suivais à une auberge, je perdrais probablement l'envie, de toute façon. Je laisse le morceau de viande tomber à mes pieds, pour plus tard. La faim vient de descendre à la seconde place. Sous ma volonté, mes ailes disparaissent, de la même manière qu'elles sont apparues. Mes cornes rapetissent, ma peau reprend une teinte très claire. Je redeviens presque totalement humaine. Contrairement à ce que je pensais, le sentiment qui avait envahit tout mon corps ne disparaît pas. Non, chaque seconde, il continue de s'intensifier, voyant son objectif se rapprocher.
    Je ne veux pas le faire sous une autre forme, ce moment doit m'appartenir, à moi et aucunement à la bête.

    Celle qui partagera ce moment semble avoir déjà l'expérience. Tant mieux car je ne peux pas bouger. Je ne sais pas quoi faire. J'aurais peut-être mieux fait de rester rouge, en fait... Je vais simplement attendre qu'elle commence et me laisser glisser.
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    Mar 21 Mai 2019 - 18:12 #
    Le morceau de viande arraché, la bête s'en était approprié les babines. Tes doigts parcourant ses cheveux de sucrerie, ses lorsque tu te mises à découvrir ses cornes que tes éloges la firent influer. Ses prunelles absentes, un désordre semblait se propager en son esprit.

    Le morceau de viande quittant ses lèvres pour rejoindre la terre ferme, ici avais été ses uniques paroles. La bête s'appropriant tes désirs, tu n'avais rejeté aucune proposition. Ainsi, vous resteriez ici, bercées des rayons argenté de ta divinité. Ses ailes disparaissant, la bête s'en était peu à peu évanouie. La peau de la bête devenant de chair, ses cornes redevenant raisonnable, en aucun cas, tes yeux n'avaient pas quitté les siens.

    Face à face, la bête s'en était remise à toi. Toutefois, l'inexpérimentation semblait être le résultat de ses hésitations. Tes doigts glissant sur sa joue, tu t'étais approché d'elle avec douceur, ressentant bientôt son souffle devenue irrégulier sur ton visage. Replaçant une mèche derrière son oreille, ton visage s'était peu à peu rapproché du siens.

    Vos corps vêtus d'Ève se rapprochant volontairement l'une de l'autre, votre chaleur corporelle fut rapidement partager, combattant les fléaux de la brise nocturne. C'est alors que tes lèvres rencontrèrent finalement les siennes, bercées d'une douce humidité, tes doigts n'avaient pas quitté sa joue, la deuxième venant caresser son bras avec douceur. Entrouvrent bientôt les lèvres, tu avais invité la bête à danser. Vos langues se rencontrant, la valse pue commencer. Peu à peu, ton propre poul s'accélérait, l'atmosphère en devenant brûlant - étiez vous en enfer ?

    Tes bras passant sous ses cuisses, tu l'avais relevé. Cette dernière était grande, mais son poids ne semblait pas embêter ta carrure d'homme. Son dos rejoignant la surface âpre d'un arbre, enfin, avais-tu rompu le baiser, tes lèvres embrassant son oreille avec tendresse.

    _En avez-vous réellement envie ? Susurras-tu alors à son attention. Je ne vous oblige à rien... sachez le.
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    Mar 21 Mai 2019 - 20:19 #
    Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique
    Elle prend les devants suite à ma réponse. Comme prévu, je me laisse faire. D'abord des caresses, au visage, elle cache derrière mon oreille la mèche tenue solitaire par mon nouvel anneau. Ma respiration s'accélère, mes battements de cœur de même, je la laisse m'embrasser, sans trop participer au début. En oubliant celui de Jaana, c'est mon premier. Avec une inconnue dans la forêt... Mon semblant de morale humaine se pose des questions, mais au final, c'est tout ce qu'il faut à quelqu'un qui a toujours voulu suivre ses instincts animaux. Je peux apprendre seule à battre des ailes... Mais ça, je ne peux l'apprendre seule.

    Je suis surprise lorsque, ses mains passant au derrière de mes cuisses, elle me soulève sans prévenir, me forçant à m'accrocher à son cou. Elle doit avoir de la force... La dernière personne qui a été entre mes jambes était au sol en train de se faire étrangler par des mains griffues couleur vermeille. Mais elle, sans inquiétude, se glisse au plus près de moi et me bloque contre un arbre... Cette journée est riche en nouvelles émotions. Je n'ai jamais tant eu l'impression d'être dominée, alors pourtant que je pourrais lui demander d'arrêter à tout moment. Et lorsqu'elle me pose la question, c'est la première fois que je goûte à la gêne. La gêne d'être à cet endroit, à ce moment... Un sentiment si banal pour beaucoup mais jusque-là inconnu de moi-même. La seule chose que je trouve à faire est de relever la tête vers la lune, et de poser la sienne contre mon buste avec mes mains. Trop tard pour faire marche arrière. Je veux que ça continue. Je ne ressens plus la fraîcheur de la nuit sombre et calme, juste la chaleur qui empli cette bulle intime, nous isolant du monde.


    Entre les caresses et les baisers, me laissant emporter par l'excitation, arrive un moment où, serrant sa nuque, je plonge dans son cou. Ayant arrêté de réfléchir depuis déjà plusieurs minutes, le geste fut purement incontrôlé. Sans m'en rendre compte, à la place d'un baiser déposé doucement au creux de ses clavicules, la dame nocturne se voit percée par deux canines, quelque chose de peu douloureux mais tout à fait inattendu. Paralysée une seconde, ce n'est qu'au moment où ma peau redevient rouge que je pense à me retirer. Trop tard, encore.

    Pendant que tout le processus de développement se met en route pour me vêtir de cette apparence bestiale, je m'écarte, ne pensant même pas à annuler la transformation. Cela combiné à mon absence d'esprit, le stress monte d'un coup et sans raison, comme si je venais de réaliser que j'étais tombée dans un piège. Comme un animal apeuré, je me retourne et disparaîs rapidement dans la forêt. Je tente quelques battements d'aile, sans vraiment avoir le place, je me prends des troncs, me griffe à leurs écorces dures... Je ne sais même pas ce que je suis en train de faire. Fuir?

    Je m'arrête rapidement, déjà essoufflée par l'effort précédent et l'émotion qui l'accompagnait, et m'agenouille devant un gros chêne. Je tente de revenir à la réalité. Toujours aucune idée de la raison de ce pic de peur incontrôlé. Je laisse ma tête basculer vers le sol, sans faire attention à ma distance du tronc, le bout de mes longues cornes se plante légèrement dans le bois en m'arrêtant. Les griffes et bleus que je viens de me faire se mettent déjà à se refermer et disparaître, comme le veut ma régénération, me rendant rapidement un corps comme neuf.
    Qu'est-ce que je fous?
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    Mar 28 Mai 2019 - 22:11 #
    Éprise de la bête, un ruisseau de délicatesse s'était déversé en son sein. Proie à vos désirs, ne restait qu'instinct de reproduction. Vous étiez devenue bête de mère-nature, les rayons lunaires faisant de vous deux êtres d'argent obscur. D'un souffle partagé, les échos de la bête en étaient devenus plaisir autidif. Toutefois, la valse de plaisir s'en était allé. D'une vague de plaisir, mêlée à l'agencement d'une douleur aigû, c'est d'une voix tremblante que tes cordes vocales avaient reproduit le bruit d'une douleur ressentie... Bercée d'une once d'appréciation étrange.

    D'un mouvement de recul, tes doigts s'étaient déposés instinctivement sur la source de douleur. Deux rubis étaient des lors apparu, le vermeille de ton sang ayant caressé les lèvres de la bête. La belle devenant d'un rouge sanguinaire, tu compris rapidement que le sang était l'essence même de son pouvoir...

    Les prunelles de la bête en étaient devenues un torrent d'incertitude, d'une main approchant de l'une de ses joues, celle-ci s'était échappée. D'une main tendue, tu avais essayé de l'intercepter, cette dernière s'enfonçant dans la profondeur des bois. Tes doigts ensanglantés se dégageant de l'acte de ses canines, tes lèvres furent guidées à tes membres. D'un goût métallique et acidulé, tu reconnaissais avoir apprécié chacun de vos instincts... Brusquement rompue.

    Sans même réfléchir, tu t'étais mise à courir. T'enfonçant dans la profondeur des bois, certaine branche blessant tes pieds nus. La douleur en était devenue presque inconnue... ton esprit bien trop emporté par la bête t'ayant un instant donné ses tendresses. Après une longue course poursuite, tu retrouvais la belle vêtue de sa cuirasse de vermeille. Genoux à terre, face à un arbre ayant pris possession de ses cornes, tu t'étais approché d'elle, ton rythme cardiaque affolé d'une t-elle course.
    Tombant genoux à terre derrière elle, tes bras prirent possession d'elle, comme tes ailes étaient apparurent afin de la protéger d'un coccon de plume de jaie. Dans l'atmosphère d'un paradis sombre, tes lèvres avaient caressé son dos, tes bras la retenant, l'empêchant de fuir à nouveau.

    _Calme-toi... Prononças-tu à son oreille avant de desserrer la pression la pression, l'une de tes mains venant jusqu'à ses cornes pour les retirer du tronc. Face à elle, tu lui avais redressé le menton, venant l'embrasser. Les bêtes sont parfois indomptable, il ne faut pas rejeter ton instinct pour une raison aussi futile... Je ne t'en veux pas mais, si tu le préfère, je peux disparaitre...
    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Re: Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    Mar 28 Mai 2019 - 23:20 #
    Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique
    Après quelques secondes, j'entends les pas de la femme qui me suit. Elle ralentit en me voyant, s'approche lentement, et s'agenouille juste derrière moi... Dans ma confusion, je ne bouge toujours pas, complètement perdue, je n'ai aucune idée de ce que je fais là ni de ce que je dois faire ensuite. Est-ce que je viens de me lier à cette femme? Les traditions humaines veulent-elles que je reste avec elle? Je n'en veux pas. Enfin, si... J'ai envie d'elle, là maintenant, mais je ne veux personne sur mon chemin, dans ma vie... Elle ne pense pas à ça, si? Elle a juste profité de ma curiosité pour se faire plaisir avec une sauvage l'histoire d'un soir... Elle s'amuse. Mais je ne vais pas lui en vouloir d'avoir révélé à mon esprit et mon corps cette curiosité qui me titille depuis des années... Peut-être devrais-je être fière?

    Ses ailes me protégeant comme une couverture, j'ai l'étrange sensation d'être en sécurité malgré l'environnement. Je ressens et me concentre sur chaque contact, ses lèvres entre mes ailes, mes sens décuplés, les sensations semblent... Encore plus fortes. Sa voix semble rassurante. Comme si j'avais balayé tout malaise de cette inconnue, me laissant aller au plus simple des plaisirs et rien de plus. Mes pensées se remettent en ordre durant ce baiser, et mes confusions disparaissent pour laisser place à cet instinct que même elle m'appelle à écouter. Voudrais-je qu'elle disparaisse? Sait-elle seulement que l'idée même de la voir partir maintenant m'ennuie tant que je la désire encore plus? Le sol inconfortable de la forêt semble devenir mousse sous la drogue du plaisir. À nouveau, je me laisse emporter, désirant seulement faire comme si l'acte n'avait jamais été interrompu. À l'unique différence qu'il continuera non pas entre deux humains, mais entre deux monstres, deux animaux, et si ma partenaire avait continué de parler, je n'aurais compris que des gémissements.

    M'endormant finalement au bout d'un temps qui semblait distordu, non-mesurable et flou, mon sommeil cette nuit-ci fut paisible, agréable. Étant une lève-tôt, je suis la première à ouvrir l'œil le lendemain, le soleil à peine levé, le ciel est encore sombre et la lune veille toujours sur nous. Dans une discrétion féline, je m'extirpe de l'étrange étreinte dans laquelle j'avais dormi, un sourire calme aux lèvres comme on m'en voit rarement décorée. À présent, l'instinct me dit simplement de repenser à le veille en continuant mon voyage, laissant ma route diverger de celle de la belle corneille à la carrure masculine, son corps parcouru par endroits de traces de morsure nettes. Je m'en vais simplement reprendre mes affaire rendues humides par la rosée et me rhabiller. Rapidement, la faim d'hier revient, encore plus forte, me poussant à trouver au plus vite une proie pouvant soutenir mon appétit. Je suis heureuse en retombant sur le morceau de viande séchée donné la veille, que je ne tarde pas à engouffrer.
    Contenu sponsorisé
    Informations
    Re: Tous les hommes sont des bêtes, mais toi l'unique | Tayra
    #