Zéphyr Winterhound
Sexe : Masculin
Surnom : //
Groupe : Noble
Fonction : Conseiller royal
Orientation sexuelle : Bisexuel
Particularité : Zéphyr est atteint d'albinisme et de dégénérescence visuelle. Ces maladies sont incurables, même au travers des pouvoirs de guérison des médecins de la ville, car à moitié causées par son propre pouvoir. De faible constitution, il tombe facilement malade, et ne semble pas destiné à vivre de vieux jours.
Homme Ailé
Au premier regard, on distingue tout de suite la prestance qui émane de Zéphyr. Son titre de noblesse ne se limite pas qu'à la fortune familiale - tout dans sa posture, dans sa façon de se tenir exsude l'élégance et le raffinement. Le dos parfaitement droit, le port de tête altier, le regard porté au loin dans une expression pensive... et, quand il vous remarque, ses yeux pâles se centrent sur vous avec une certaine latence, puis ses lèvres fines, si joliment dessinées, s'arquent dans un léger sourire parfaitement calculé. Il se vêt d'habits amples et épurés, souvent blancs ou de couleurs pâles. Il est la bienséance, la douceur, la sagesse personnifiées - et on n'en attendrait pas moins d'un conseiller royal. Chaque mot, chaque geste, chaque pensée est réfléchi. Sa démarche est fière mais prudente, et il faut voir la façon dont il se saisit du moindre objet ! Ses longs doigts fins effleurent avec délicatesse, afin de n'émettre aucun bruit disgracieux. Comme s'il prévoyait toujours tout, au millimètre près. Au sein de la cour, l'apparence de Zéphyr a vite fait son petit effet : d'aucuns le considèrent mystérieux, insaisissable. Certains lui trouvent un air vulnérable, mais qui ne fait qu'accentuer son charme innocent. C'est un homme de peu de mots, qui n'a pas l'air de vouloir gaspiller sa salive - il arrive qu'il impressionne, ou qu'on le trouve froid et prétentieux. Mais toujours, les regards s'attardent sur les larges ailes ornant son dos, aux plumes longues et propres, immaculées. Elles semblent imiter sa longue chevelure, qui paraît tantôt faite de lys, tantôt de soie. Son teint d'albâtre évoque une certaine pureté, rappelant de loin le marbre des statues. Une bien belle œuvre d'art, si on n'en voit que cette facette. Pourtant, tous se méprennent sur ses intentions : là où certains voient la pureté et le raffinement, il faudrait voir la maladie et la faiblesse physique. Ce n'est pas par prétention que Zéphyr décide de s'habiller tout de blanc, mais bien par nécessité. Frappé de dégénérescence de la vue, et d'une acuité visuelle actuellement très basse, Zéphyr ne sait plus distinguer les couleurs - il ne voit qu'en nuances. Il sait pourtant reconnaître les différentes couleurs, ayant appris à vivre avec son handicap, mais il arrive parfois qu'il en confonde certaines - il préfère donc éviter les faux pas en s'habillant d'une couleur sûre. Mais sa malvoyance ne s'arrête pas là : le pauvre ne voit net qu'au centre de son champ de vision - tout le reste est un flou artistique. Voilà pourquoi il lui faut le temps de concentrer son regard pour voir correctement quelque chose. Ses yeux, autrefois d'un bleu tendre, arborent désormais un voile blanchâtre qui ne fait que s'accentuer d'année en année, preuve ultime de sa maladie. Au-delà de sa faible acuité visuelle, notons son hypertension constante - son cœur, devant pomper le sang jusqu'à ses ailes, se fatigue très vite - qui l'empêche de faire des efforts physiques. Vulnérable, Zéphyr est souvent sujet aux fièvres lorsqu'il épuise trop son corps, et aux migraines lorsque c'est son esprit qui est sous pression. Dans ces moments-là, il lui arrive de devenir complètement aveugle, jusqu'à ce qu'il reprenne assez de forces. Mais malgré ces problèmes de santé, Zéphyr ne se laisse pas abattre. Bien plus brave et courageux qu'il n'y paraît, ce n'est pas un hasard s'il a su tirer son épingle du jeu. Ingénieux, débrouillard et, surtout, d'une adaptabilité à toute épreuve, il sait travailler en harmonie avec lui-même pour donner le meilleur de ce qu'il peut offrir. Il connait ses limites par cœur et ne va jamais au-delà. Studieux, appliqué, intelligent et curieux, on le retrouve souvent penché sur des textes qu'il sait à peine déchiffrer, mais qu'il refuse d'abandonner complètement - d'une certaine manière, il est donc obstiné et têtu. A moins qu'il ne s'agisse là que d'ambition et de fierté ? Au niveau des relations sociales, Zéphyr est assez réservé. Il n'a pourtant aucun mal à se lier d'amitié avec autrui quand il le veut, mais le problème est justement là - notre ami a une fâcheuse tendance au mépris et aux jugements faciles. Avant d'accepter qu'on l'approche, il faut le convaincre qu'on en est digne... Mais ceux qui y parviennent obtiennent un allié hors pair. Évidemment, il est toujours avisé de posséder un ami si haut placé - surtout lorsqu'il s'agit d'un être aussi protecteur et bienveillant que Zéphyr. |
Histoire
On le nomma Zéphyr, car on l'imaginait déjà glisser sur les vents bienveillants qui le porteraient vers de glorieuses aventures - les adorables petites ailes ornant son dos faisant vibrer le cœur (ainsi que l'imagination) des nourrices et autres domestiques de la maisonnée. Elles l'aimaient toutes, et il les aimait aussi - ainsi, le frêle Zéphyr grandit; heureux, naïf et innocent.
Il fut béni d'une enfance comblée, car entourée d'amour. Il avait sa mère, qui le couvait au point de le gâter un peu trop; ses nourrices, qui lui refilaient des confiseries en douce; ses précepteurs, qui s'enchantaient de son amour de la lecture et des poèmes maladroits qu'il inventait dès qu'il put écrire. Et puis, il avait son cher frère Arès, de deux ans son aîné - un véritable modèle : grand, fort, et sur qui on pouvait compter. Un frère qui ne rechignait jamais à jouer avec lui, en prenant cependant toujours soin de ne pas le pousser trop loin dans ses limites. Car s'il y avait bien une ombre au tableau, c'était celle-ci : Zéphyr était particulièrement fragile. Ses os se fêlaient pour une simple chute, son cœur battait toujours trop vite, et un faible coup à l'estomac le faisait vomir. Et c'était sans compter les maladies qui l'accablaient sans cesse : l'enfant était prompt aux fièvres, aux états grippaux, aux migraines et à tous les virus susceptibles de l'atteindre. On le retrouvait plus souvent cloué au lit qu'à jouer dehors, et on crut le perdre bien des fois - une faiblesse nourrissant toujours un peu plus l'instinct maternel de toutes celles qui s'occupaient de lui.
Ce ne fut que bien plus tard que sa vue commença à décliner. On avait toujours su que ses yeux - comme tout le reste - étaient assez fragiles; et les médecins avaient prévenu ses parents dès sa petite enfance : Zéphyr était instable. Sa vue pouvait baisser à tout moment - comme il était possible qu'elle se stabilise et ne change jamais. Malheureusement, il ne fut pas épargné par la fatalité, et se retrouva de plus en plus diminué. Ce fut très faible au début, et la dégénérescence de sa vue se fit très lentement - de quoi lui laisser au moins le temps de s'habituer. Et, à vrai dire, ça ne le dérangeait même pas. Petit, le gamin était toujours souriant, et remarquablement optimiste. Il ne se plaignait qu'en présence de sa mère, car il savait très bien que ses jérémiades lui rapporteraient gros en câlins et gâteaux. Mais à part ces petites machinations, c'était un bon enfant, qui ne remarquait même pas la deuxième ombre, pourtant si imposante, de son tableau : l'absence de son père.
En effet, Robert Winterhound n'accorda jamais d'importance à son cadet. Zéphyr n'était, à ses yeux, qu'un bon à rien qui ne deviendrait jamais personne et qui, de toute façon, mourrait sûrement avant ses dix ans. Un enfant dont s'occuper serait une perte de temps. Ainsi, jamais il ne fêta ses anniversaires. Jamais il ne s'intéressa à ses progrès, autant intellectuels que physiques. Jamais il ne lui parla réellement, et jamais il ne s'attendit à quoi que ce soit de sa part. Et pourtant... Zéphyr en était heureux. Il savait qu'Arès n'avait pas la vie facile et, même si ce dernier était le seul à recevoir les très rares sourires de leur père, il n'en était pas jaloux. Ces sourires, cette fierté, avaient un prix qu'il ne voulait pas payer. Il voyait la fatigue sous les yeux de son frère qui revenait d'entraînements martiaux toujours plus tardifs. Il voyait les coups qu'il recevait pour l'"endurcir", les bleus qui marquaient tout son corps. Il connaissait même l'état de ses muscles endoloris, les ampoules pullulant sur ses pieds. Zéphyr savait tout, mais faisant semblant de ne pas s'en rendre compte. Il ne voyait pas son père comme un modèle, mais bien comme un tortionnaire - un monstre qu'il devait à tout prix éviter, et qui le lui rendait bien. Il se cachait derrière Arès, le remerciant silencieusement de lui épargner tout ça. Car Arès était si fort, si prometteur, si parfait, qu'il portait sur ses seules épaules le poids de toute la fierté familiale. Il serait l'héritier, il serait le blason, c'était lui qui devait être à la hauteur - Robert se fichait du cadet, et ne lui imposait rien. En vérité, Zéphyr était libre. Et il le savait.
La vie aurait pu continuer longtemps ainsi. Zéphyr apprenait les bases des mathématiques, des sciences, de la littérature, tandis que son frère Arès peaufinait ses techniques de combat. Il s'initiait à la botanique et à l'herboristerie, qu'il commençait à apprécier de plus en plus, alors que son aîné préparait son entrée à la caserne. Au même moment, leur mère tomba à nouveau enceinte, pour le plus grand bonheur de Zéphyr dont la douceur le rendait naturellement sensible aux plus faibles que lui (ce qui était déjà difficile à trouver en soit, et donc d'autant plus précieux). Pourtant... le rêve se changea bien vite en cauchemar. Dame Athena quitta ce monde au moment même où sa fille y arrivait. Personne ne put consoler Zéphyr ce jour-là. Il pleura, pleura et pleura encore. On lui avait toujours dit qu'il était condamné, qu'il était trop faible pour survivre dans ce monde, qu'il allait bientôt mourir... Alors, pourquoi sa mère... ?
Les temps qui suivirent furent particulièrement difficiles. Il n'avait que 10 ans, et sa mère n'était plus là. Le bébé pleurait très souvent, ce qui mettait Zéphyr dans un grand état d'angoisse, comme s'il ressentait toute la peur et la détresse de sa petite sœur - et elle devait en avoir beaucoup, car il est bien ardu pour un bébé de vivre sans l'amour ni d'un père ni d'une mère. En effet, Robert avait encore une fois rejeté un enfant - lui reprochait-il la mort de son épouse ? Aurait-il tout simplement préféré un garçon ? Zéphyr ne savait pas, et Zéphyr s'en fichait - mais le bébé continuait à pleurer, et il s'en arrachait les cheveux. Jusqu'au jour où l'une des nourrices eut l'idée de lui planter la petite Athena dans les bras - une action que personne n'avait osé entreprendre, le petit garçon ayant eu tendance à éviter la nursery depuis la naissance de sa sœur. Pourtant, tout changea pour le mieux ce jour-là. Athena se calma dans ses bras - enfin, elle avait arrêté de pleurer. Peut-être parce qu'il était le premier être de sa famille à l'avoir serrée contre lui. Elle le consola autant qu'il la consola, et Zéphyr entreprit de travailler aux côtés des nourrices pendant les mois qui suivirent. Il prit terriblement bien soin de sa sœur qui, à défaut de pouvoir l'aider à faire le deuil de leur mère, put au moins apaiser sa douleur.
Mais un nouveau coup dur vint frapper Zéphyr la même année : le départ d'Arès pour la caserne. Ce n'était pourtant pas une surprise, et il aurait dû se préparer à dire au revoir à son grand frère - mais il n'avait pas réussi ce tour de force. Arès, endurci par l'éducation de son père, partit sans un regard en arrière, malgré les larmes du jeune Zéphyr. Et cette fois, Zéphyr n'eut plus personne derrière lequel se cacher. Plus de mère, plus de frère : ce n'était plus que son père et lui. Certes, les nourrices de sa sœur et ses propres précepteurs occupaient la plupart de son temps, mais Robert commençait étonnamment à s'intéresser à son fils. Et pas de la bonne façon : les simples regards désapprobateurs se transformèrent en maugréements négatifs, avant d'évoluer en critiques ouvertes, puis en injures à peine masquées.
Les années passèrent ainsi, longues et douloureuses. Le pire était de voir Athena grandir dans cet environnement - s'il avait au moins pu bénéficier de l'amour de sa mère et de la protection de son frère, ce n'était pas le cas de la petite fille. Elle n'avait personne pour la cacher de l'ire de son père; car Zéphyr, malgré son bon cœur, n'avait pas le courage de l'affronter ouvertement. Ainsi, Athena grandit une épée à la main, tandis que Zéphyr se cachait encore et toujours derrière ses livres et ses plantes.
Il avait 16 ans quand il quitta ce qui lui restait de famille pour vivre à la capitale. Il avait réussi à se dénicher une place d'apprenti chez un herboriste renommé de la grande ville, qui avait décidé cette année-là de former plusieurs élus - l'échappatoire parfaite pour lui. Il s'y enfuit donc, laissant sa sœur de six ans seule avec le tyran qui leur servait de père. Son départ fut la libération qu'il espérait : plus d'insultes, plus de pression sociale, plus personne pour essayer de diriger sa vie. Il avait le droit de faire ce qu'il voulait, d'être qui il voulait, et ce sans culpabiliser. Il réapprit à sourire, à se sentir bien - et, surtout, à se faire des amis. Zéphyr avait toujours vécu seul avec sa famille et reclus du monde extérieur. La capitale, la foule, les autres apprentis - tout cela avait été pour lui un immense choc culturel, mais auquel il sut très bien s'adapter. Les années qui suivirent furent donc marquées par le changement, un soulagement certain et, surtout, l'apprentissage des relations sociales. Plus que les cours auxquels il avait droit, Zéphyr apprenait surtout à nouer des liens, à bien parler, à se faire bien voir... Il comprit que les relations étaient extrêmement importantes, surtout quand on a pour ambition de devenir quelqu'un. Et il prit pour objectif de se faire un nom parmi les grandes gens.
Bien sûr, il n'avait pas coupé les ponts avec sa famille pour autant : son frère et lui se rendaient régulièrement visite, du moins quand leurs emplois du temps respectifs le leur permettaient. Il mettait aussi un point d'honneur à rentrer à la maison tous les deux mois, ne serait-ce que pour prendre des nouvelles de sa sœur. Il la voyait grandir de loin, et s'en voulait de ne plus être aussi impliqué dans sa vie qu'autrefois - mais il devait lui aussi suivre sa voie malgré les sacrifices que cela impliquait.
Malheureusement, le malheur frappa encore les Winterhound quatre ans après le départ de Zéphyr pour la capitale. Plongé dans sa passion des plantes, tout juste âgé de 20 ans, la vie lui souriait enfin... Mais la vie venait de quitter son frère. Arès avait succombé à la maladie, alors que Zéphyr et lui avaient fêté son admission à la garde royale quelques semaines seulement auparavant. Une nouvelle qui anéantit le jeune homme. Son très cher frère, son ami de toujours, son confident... Il aurait dû prendre sa place. C'était lui, le malade. C'était lui qui, pourtant adulte, souffrait encore de fièvres et de migraines - sans compter sa vue qui baissait encore et toujours. A cet âge-là, il commençait à ne plus distinguer les couleurs. Mais c'était Arès, le grand, le fort, le glorieux, l'aimé, que le sort avait frappé. Zéphyr savait que personne ne l'aurait pleuré s'il s'était agi de lui-même - alors que son père allait être écrasé par la perte de son fils aîné. Et ça allait se retourner contre lui.
La prémonition de Zéphyr se révéla véridique, car son père décida soudain de reprendre contact avec lui. Un instant, le jeune homme espéra que ce malheur ait changé son paternel : peut-être se rendrait-il enfin compte de la valeur de la vie et de ses enfants, peut-être allait-il commencer à les aimer à leur juste valeur... Mais ce n'était que fantaisies. Robert enferma ses sentiments plus que jamais, et n'échangea des mots avec Zéphyr que dans l'unique but de lui réclamer son dû. "Je t'ai laissé la liberté. Je t'ai laissé vivre. Il est temps que tu prennes tes responsabilités désormais, et que tu deviennes digne de ton nom."
En effet, Zéphyr était bel et bien devenu l'héritier des Winterhound. Et, tandis que sa jeune sœur, alors âgée de dix ans, préparait à son tour son entrée à la caserne, il fut contraint de quitter son mentor bien-aimé pour trouver des professeurs plus prestigieux, ceux qui étaient destinés à former l'élite de la nation. Par chance, il ne fut pas seul dans sa quête : il fut accompagné de plusieurs amis nobles qui partageaient le même but et, ensemble, ils furent ainsi un petit groupe à aller se former directement au Ministère de la Culture. La transition ne fut pas aisée mais, habitué à devoir s'adapter à des situations toujours changeantes, il réussit à prendre le train en marche - et il apprit l'économie, la politique, l'administration, la philosophie, et bien d'autres notions compliquées. Dans le même temps, il s'adapta à son handicap croissant, refusant de voir son potentiel intellectuel diminué par sa vue - il décida donc d'employer un ami proche, aussi intelligent que lui. Et tant qu'il était encore capable de lire et d'écrire, il entreprit d'inventer son propre alphabet codé. Un alphabet constitué entièrement de lignes et de points, et qui lui permettrait d'écrire même sans rien y voir. Il enseigna ce système à son ami et, au fil des années, quand Zéphyr devint définitivement incapable de lire et d'écrire, le duo était prêt : son ami, entièrement dévoué à sa cause, lui lisait les textes dont Zéphyr avait besoin pour ses études. Et quand il devait écrire, le malvoyant utilisait son code, que son ami retranscrivait sans mal en alphabet commun. Ainsi, l'ingéniosité du jeune homme lui permit de continuer son travail malgré son handicap dorénavant bien présent.
Zéphyr s'acharna tant et si bien qu'on ne put que le remarquer, et l'inviter à officier à la cour dès ses 25 ans. S'il n'avait toujours pas droit à la fierté de son père, il n'en avait pas besoin - il était lui-même très fier de sa réussite, et ça lui suffisait amplement. Loin d'être isolé, il avait ses amis pour l'entourer - et sa sœur, également. En effet, Athena avait depuis longtemps quitté la maison pour se former à la capitale. Ainsi, ils se croisaient plus souvent - pour le plus grand soulagement de Zéphyr qui n'était plus obligé de retourner à la demeure familiale. Il n'y allait qu'une fois par an, pour faire bonne mesure, et prendre des nouvelles du paternel. Athena rechignait elle aussi à retourner le voir, et Zéphyr prit la responsabilité de faire le pont entre leur père et elle - c'était lui qui était chargé de donner des nouvelles, de transmettre les rares messages.
A 28 ans, Zéphyr fut promu en tant que conseiller royal. Un avancement prodigieux, que son père ignora évidemment. Seul l'honneur martial comptait à ses yeux, et Zéphyr aurait même pu devenir ministre que ça lui aurait été égal. Mais soit, le jeune homme n'avait guère besoin de son approbation. Il jugeait avoir assez fait ses preuves et, à l'aube de la trentaine, considérait ne plus avoir de comptes à rendre à autrui - et surtout pas à cet homme froid et sans cœur qui lui avait servi de père. Une année plus tard, Athena intégra la garde royale, le rejoignant ainsi à la cour - et le gonflant de fierté par la même occasion. Si leur père ne pouvait pas être fier d'elle, alors il le serait à sa place - car il voyait bien qu'Athena, elle, n'avait pas abandonné l'idée de se faire aimer de ce monstre.
Cependant, les choses ne se présentent pas bien pour elle. En effet, Robert Winterhound vient de décéder. Zéphyr n'en a pas encore informé sa sœur, trop craintif de sa réaction. A la place, il se plonge dans son travail, et ignore les requêtes de l'intendant de la demeure familiale qui lui demande de rentrer afin de prendre officiellement les rênes du clan Winterhound.
Source de l'avatar :
- Code:
[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]CARDCAPTOR SAKURA[/b], Yue @"Zéphyr Winterhound"
Comment avez-vous découvert le forum ? Partenariat
Disponibilités : J'suis là quand j'suis là et j'suis pas là quand j'suis pas là x:
Quelques mots sur vous ? Azy pourquoi vous mettez la pression comme ça, là ? ;w;
Quelque chose à rajouter ? Athena, j'espère être digne de ton prédef' ♡
Et là je suis d'autant plus ravie que tu as super bien écrit son histoire (et puis, j'ai été grave touchée par le moment où il porte Athena bébé, c'était trop adorable ), j'ai vraiment hâte de lire sa partie physique/personnalité
Donc voilà, encore bienvenue, j'espère que tu te plairas ici et à bientôt en RP avec ma petite Athena
P.S : Si quelqu'un du staff passe par là, il pourra retirer l'OC de Zéph' et sa capacité, dans les pouvoirs physiques "Oeil de lynx", vu que ça a été changé o/
Aaaah Athena je suis si heureuse ;w; ♡ (wii un kit je dis pas non, sens-toi libre )
Je suis soulagée que l'histoire te plaise ! C'est Athena bébé qui est trop chou ;w; Et du coup voilà, tu m'as motivée donc tiens, physique et caractère en cadeau (la fiche n'est toujours pas terminée par contre, il faut encore que je peaufine quelques trucs x: )
Encore merci à toi, et à bientôt en Rp, pour sûr !
Love you bisou,
Morticia <3
Je peux venir réclamer la main de ta soeur ?
En tout cas, bienvenue à toi !
Morticia; Alors, j'avoue que je n'ai pas directement demandé étant donné que nos pouvoirs me semblaient très différents - ce que j'ai fait par la suite, et en effet, Sue m'a confirmé que nos pouvoirs n'avaient rien à voir et qu'elle n'y voyait donc aucun inconvénient ! c: Mais merci d'avoir prévenu !
Aube; Oops, inutile de venir demander sa main, Athena ne s'appartient qu'à elle-même (mais vous pouvez être sûres que grand frère Zéphyr va surveiller ça de très près )
Owain; AAAAH merci ça fait trop chaud au cœur ;w; ♡ Trop de compliments pour moi jpp ;w; Je tâcherai d'être digne de ce super prédef' !
Tout est ok pour moi, l'idée de prédef' est très très bien respectée et j'adore la fiche en général Donc pas de soucis de mon côté o/ A vous de voir chers staffeux pour le reste ~
Bienvenue parmi nous cher Zephyr!
Tout est bon du côté d'Athena et pour ma part je dois avouer avoir pris un grand plaisir à lire ta fiche, c'est rare d'une voir un personnage aux faiblesses si accablantes prendre vie sur un forum pareil! Mais le tout est amené avec tant de pureté et de simplicité que je ne peux qu'approuver et apprécier!
Il y aura juste un petit point à modifier: les "académies supérieures".
Que ce soit la première où tu apprend l'herboristerie ou la seconde où tu apprend économie et système politique du Royaume. Ce genre d'école supérieur n'existe tout simplement pas sur Aryon! Les écoles en tant que telles se limites à l’apprentissage basique de la lecture, de l'écriture, un brin d'histoire et d'algèbre tout au plus. Pour tout ce qui est étude supérieur il s'agirait plus de précepteurs ou de "cours pour nobles" avec des intendants très haut placés. Pour ce qui est l'herboristerie, ce serait plus un apprentissage par exemple, chez un grand herboriste de la Capitale. Pour les études économiques et politiques, une formation d'élite au sein du Ministère de la Culture avec des précepteurs de renoms. Mais donc pas d'académie à proprement dire!
Ce sera le seul point qu'il faudra changer et ta validation arrivera juste derrière, n'hésites pas à me tenir au courant en postant à la suite ou a directement m'envoyer un MP!
Athena; Merci encore
Elisabeth; Avec grand plaisir !
Yuduar; Merci beaucoup ! Autant pour la modération que pour les gentils mots - ça fait tellement plaisir et c'est si gentil ohlala ;w; ♡
Les modifications ont été apportées ! Merci pour les explications xD J'ai suivi tes indications et ai remplacé les académies par un herboriste et le Ministère ! c:
Bienvenue au forum, petit cul plumé :B
Ce qui conclu pour de bon ta fiche et te donne officiellement le droit d'aller déplier tes ailes pour démarrer ton aventure!
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil !
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