Il y avait donc un autre endroit pour les archives. Un endroit concernant la famille royale uniquement. Fermé, caché du « public ». Un endroit qui risquer d’être très intéressant pour notre piste actuelle. Le capitaine lui réfléchissait à voix basse mais, j’entendis clairement le roi sortir de sa réflexion. Il connaissait le roi. Je déglutis. Ça c’était un capitaine qui avait du réseau. Un vrai de vrai. Je m’étais définitivement adressé à la bonne personne. Et l’homme posa une question. Si je connaissais une certaine Lin, si j’étais sa sœur.

Impossible, clairement, j’étais bien trop vieille mais ça il le savait pas. Et j’avais pas envie de lui dire. Mais, il avait peut-être des informations sur ma vie. Gênée, je ne savais pas sur quel pied danser. On n’était pas là pour ça. Enfin si en partie, mais pour une période bien plus ancienne. Puis en soit, si ça se trouvait, y’avait aucun lien avec moi. Je portais le nom Gher certes, mais je ne savais même plus pourquoi. Je pensais avoir été marié à une époque, mais quand, je ne savais pas non plus. Ce que je savais c’est qu’il y a longtemps, je n’avais pas ce nom de famille. Silencieuse, j’attendis que le capitaine termine son histoire, dévoilant uniquement ce qu’il fallait. Rien sur moi ou presque, seulement mon amnésie, mais ça, l’homme était censé déjà le savoir vu qu’on lui avait déjà dit. Une fois que le capitaine eus fini. Je répondis à la question de l’homme.

- J’me souviens pas d’Lin. Mais, j’veux bien qu’plus tard, vous m’racontiez. Une fois qu’on aura fini avec ça.

Oui, faisons étape par étapes, d’abord la tour, d’abord le livre dans les archives. Et plus tard. Lin, une personne portant le même nom de famille que moi, et qui pourrait apparemment être ma sœur. Du moins si on me jugeait par mon apparence. Un indice potentiel de plus sur ma vie. Le palais était décidément un endroit intéressant dans lequel beaucoup d’élément se rassembler autour de moi. Beaucoup trop d’un coup.

La négociation fut rapide, si l’on pouvait appeler ça une négociation. Le capitaine prenait toute la charge sur ses épaules, moi je restais silencieuse, et l’homme m’ignora. Mais, il accepter de nous faire rentrer dans la partie privé des archives. Je suivis les deux hommes discrètement, l’inconnue avait l’air content de nous aider, un peu con con sur les bords certes, mais tant qu’il nous aider, ça ne me posais pas de problème. Loin de là. Et si il ne comprenait pas c’était encore mieux. Lentement, il ouvrit la porte. Une porte un peu cachée que je n’aurais sans doute jamais trouvé au milieu de ce labyrinthe de livre. L'entrée à la suite du capitaine. Dix minutes maximum pour fouiller tout ça.

- Ok cap’tain, dix minutes ça suffira j’pense.

Je pris quelques secondes pour regarder autour de moi, la pièce était… Confortable, bien rangé, possédant un nombre de livres hallucinant. Franchement, si je vendais n’importe quel meuble présent dans la pièce, je pourrais m’acheter de la bière pour un bon mois sans aucun souci.

- Ah p’tain, sont bien posé l’bouquins ici.

Je m’approchais des livres pour essayer de comprendre la façon dont ils étaient rangés. Oui, c’était ça le plus important, nous connaissions l’auteur du livre que je cherchais. Maintenant, il fallait savoir comment étaient classé les livres. C’était une autre histoire, à certains endroits on avait l'impression que rien était rangé et, d’un seul coup, tout s’aligner parfaitement. Sans doute certains de ces livres étaient des écrits oubliée, sans réels auteurs. Des livres que je ne devais pas toucher. Beaucoup étaient abîmé, très ancien, certains n’ayant pas supporté le passage du temps. Pourtant, tout semblait bien entretenu, il n’y avait pas un millimètre de poussière présent dans la pièce. Comme si elle était utilisée tous les jours. Penchant la tête, je regardais les titres. Des traités privé, des alliances, certains journaux. Aucun titre qui semblait concerner notre recherche. Pourtant, si le livre avait été écrit et conservé, cela devait être ici en tout cas, je l’espérais. Lentement, je réfléchissais à haute voix.

- Y’a 500 ans. Un livre. J’suis parti jeune, disparus. j’en ai p’tête pas écris 50 non plus c’relou s’non.

Je faisais comme si il s’agissait bien de moi, comme si c’était moi qui avais écrit le livre me mettant à la place de la princesse afin d’essayer de comprendre ce qu’elle avait fait à l’époque.

- Un livre. Genre j’met l’prénom à chaque fois. Facile d’se souv’nir d’un prénom. Facile à r’trouver…. AH !

J’avais une idée, peut-être une bonne idée même. Il fallait tenter le coup de toute façon, nous n’avions pas beaucoup de temps.

- Cap’tain, j’pense qu’on peut l’trouver. Sois avec l’prénom sur l’bord. Sois les initiales. Genre HDR ça doit s’voir, un truc visible.

Il m’interrompit dans mes réflexions. C’est à peine si je levais les yeux et que je compris ce qu’il voulait. Le livre que j’avais trouvé auparavant. Sans plus de cérémonie, je le lancer. Maintenant je n’avais plus rien pour m’occuper les mains. Pas plus mal. Je continuais de réfléchir en regardant les livres. Il n’y avait aucun titre intéressant de mon côté. Rien. Et le temps passer vite, beaucoup trop vite. Mais je ne m’en préoccupais pas, ça c’était le boulot du capitaine. Le mien, c’était de chercher. Absorbé par ma recherche, je n’entendis pas ce qu’il disait, jusqu’au moment où il prononça mon prénom. Je levais la tête, il avait trouvé quelque chose, une piste, un indice. A priori une série de livres concernant la sœur de la dénommer Hel dans le livre. Parfait, c’était un pas en avant. Sautillant d’impatience je le rejoignis.

Les livres étaient soigneusement rangés par date. Certains plus abîmé que d’autres mais globalement, ceux-ci étaient bien conservé. Avec un peu de chance, celui que nous cherchions serait là, quelque part au milieu de tout ce bordel organisé. Je souris, si cette piste était la bonne, nous nous approchions du but.


- J’vous laisse le haut cap’taine ça s’ras plus simple.

Pas besoin de préciser pourquoi je disais ça. Ma petite taille ne m’aidait pas pour regarder en haut des étagères et prendre une échelle me ferais perdre du temps. Autant se répartir la tâche pour aller au plus pratique et au plus rapide. Sans un mot de plus, je commençais à regarder les livres. Faisant défiler les titres dans mon esprit aussi rapidement que je le pouvais. Je savais lire oui, il le fallait bien pour les missions, mais ce n’était pas non plus la chose la plus facile au monde. En dehors de mes livres et du travail des aventuriers, je n’avais rien lu depuis un moment. De nombreux documents précisant les traités que la reine avait signés étaient présents, ainsi que des journaux, des rapports important. Tout était là. Mais rien qui ne m'intéressait. Je continuais ma recherche changeant de lignes. Aller vite, tout en faisant attention. Et c’est là qu’un petit livre attira mon attention, caller discrètement entre deux autres, légèrement enfoncé, noir avec une écriture, or sur le bord. Trois lettres dorées. H, D et R. Lentement, je pris le libre. Mon cœur battait la chamade. C’étaient les trois lettres formant les initiales de la princesse que nous cherchions. Mon cœur battait la chamade alors que je regardais le livre. La dedans, il y avait peut-être tout ce que je cherchais depuis si longtemps. Mon identité, ma vie, ce que j’avais fait et ce que j’étais. Peut-être. Lentement, j’ouvris le livre.

L’écriture était simple mais plus soignée que les précédents livres que j’avais trouvé et, comme d’habitude, il commencer par une présentation. Il s’agissait bien de la princesse que nous cherchions. La présentation était claire, et le livre était là pour quelque chose. Comme moi, elle était jeune, et elle le restait, et comme moi, elle oublier. Mes mains tremblèrent alors que je continuais ma lecture en lâchant d’une petite voix.

- Cap’taine.. j’crois qu’j’ai trouvé.

Chaque détail de la présentation correspondait à ce que j’avais moi. Enfin chaque détail. Mes cheveux avaient changé de taille, mais, la couleur était la bonne, les yeux aussi, tout comme l’emplacement du tatouage. Un tatouage dont je ne me souvenais pas avoir fait. Attentive, je continuais ma lecture. Tout était là, tout s’assembler, même si il était possible que cette personne ne soit pas moi. Il y avait trop de point commun. Néanmoins, je ne comprenais pas le sujet du tatouage invisible contre la protection anti-magie.

- Capt’aine. C’quoi cette histoire d’protection anti-magie? J’risque pas d’mourir normal’ment si j’subis ça?

Pour le moment, je n’avais rien ressenti. Peut-être que cela n’avait pas d’effet sur moi, je n’en savais rien. Ce qui était certains, c’est que ce livre était intéressant. Très intéressant. Et que je voulais pouvoir lire la suite tranquillement dans mon coin. Toute mon excitation avait disparu. Celle de chercher le livre, de savoir ce qu’il y avait dedans. Maintenant, j’en connaissais une partie. Et il n’y avait plus que des interrogations. Est-ce que c’était bien moi? Comment est-ce que j’étais partie? Pourquoi, après tout ce temps, personne ne m’avait cherché ? De nombreuses questions apparaissaient dans mon esprit, sans aucune réponse. Et je ne savais pas quoi en faire. J’avais envie de les poser au capitaine, mais je doutais qu’il puisse me répondre. Sans compter que les mots rester bloqué dans ma bouche. Les mains tremblantes, je continuais de regarder la première page du livre. Une première page qui en révélait déjà beaucoup.

Je savais pas non plus pourquoi le livre parler d’anti-magie mais je n’eus pas le temps de lui expliquer. L’homme qui nous avait aidé nous demanda de sortir, et, suivant le conseil du capitaine je rangeais le livre dans mon sac. J’avais donc son autorisation pour sortir le livre des archives. Effectivement, il y avait des bruits de pas. Juste après notre sortie, l’homme referma la porte alors que le capitaine l’informer que nous avions trouvé ce que nous étions venus chercher. Je restais silencieuse, réfléchissant à ce que j’avais lu. Il y avait encore de nombreuses pages. Mais, apparemment, la suite n’était que les détails de la vie à cette époque. Déjà, il fallait identifier si ce livre m’appartenait ou non. Là était toute la difficulté, déjà, je ne comprenais pas une partie des indices, mais en plus, je ne savais pas si je pouvais en parler ici. L’homme nous quitta disant qu’il avait des choses à faire et je le remerciais de son aide. Au final, il ne m’avait même pas répondu pour la fameuse Lin, encore une pièce manquante afin de reconstituer ma vie. Si jamais elle avait un rapport avec moi.

- Cap’tain, p’tête trouver un coin tranquille pour voir ça.

Il était d’accord avec moi, et je le suivis. Rapidement, nous sommes sorties des archives, pressé de lire et de discuter de ce que nous avions trouvé. Mais je ne voulais pas d’oreille indiscrète. Surtout que je ne savais pas si nous avions véritablement le droit d’emprunter un livre de cette façon-là. Une fois sorti du palais, l’autorisation d’entrée rendue et la paperasse effectuée. Je suivis le capitaine jusqu’à la caserne où il nous trouva un endroit calme. C’est uniquement là que je ressortis le livre, l’ouvrant à nouveau à la première page pour le tendre au capitaine.

- T’nez, j’l’ai d’ja lu d’coup. Mais s’pas par rapport à la tour. C’bien plus vieux. T’jours plus vieux.

Sauf que là, c’était apparemment le premier livre que j’avais écrit. Peut-être un retour aux origines, une révélation sur qui j’étais. Mais je ne voulais pas faire de fausse conclusion, et le capitaine pouvait m’aider sur ça. Du moins, je l’espérais.

Il regardé le livre, m’observant au passage. Restant debout, je ne savais pas sur quel pied danser. Vraiment pas. Ce qu’il y avait dans ce livre, si c’était vrai, s’il correspondait bien à ma personne, était bien trop important pour être ignoré. Et je ne voulais pas cela. Au fur et à mesure, il composer avec les éléments qui étaient marquer, parlant à haute voix. Puis d’un coup, il jura sur le Kirin. Me posant une question bien trop gênante à mon goût. Après quelques secondes de réflexion je répondis.

- J’sais pas. S’tout est vrai. J’dirais 80%.

J’étais heureuse, si le livre disait vrai, j’avais enfin trouvé qui j’étais. Même si ça s’annoncer compliqué pour la suite. Je ne savais même pas jusqu’où cela pouvait aller. Si j’étais bien cette personne, ma famille était encore en vie. Et si possible, j’aurais aimé les voir. Mais, il s’agissait de la royauté. Et là, c’était une autre affaire. Personne ne me croirait, personne ne comprendrait. J’en étais certaine. Lentement je pris le livre.

- Mais y’a des trucs que j’comprends pas. Genre l’tatouage d’protection anti-magie. Pis parait que y’a une bague pour moi. Qui pourrait pousser pour confirmer.

Lentement, je tâtais la reliure du livre, d’après celui-ci, il y avait un anneau, et c’est rapidement que je le sentis. Poussant sur les bords, je le poussais jusqu’à la sortie sans endommager ce que j’avais emprunté. Puis je regardais la bague. Simple, sans frioture, noir comme la nuit avec quelques rainures faisant la décoration.

- D’après l’livre, c’est sensé confirmer qu’c’est moi en aug’mentant mes capa physique….

Lentement, sans attendre, je mis l’anneau à mon index gauche. Un endroit n’ayant aucune signification particulière. Pile à ma taille. Me concentrant, j’activais l’objet. Et je sursautais. Une sensation qui ne dura que quelques secondes s’empara de moi. Comme si je devenais plus forte. Fronçant les sourcils. Je retirais l’anneau et regarder le capitaine.

- Désolé cap’tain, j’retire c’que j’ai dit. J’passe à 90%.

Je lui tendis l’anneau.

- Essayer, j’pense que ça peut en dire beaucoup. Moi j’me sens plus forte avec.

Il avait fait la même conclusion que moi. Vérifier l’anti-magie actuellement n’était pas une possibilité sans que cela ne pose problème. Mais, déjà, la bague était un bon élément. Et il recommença à parler. Oui, on avait encore des pistes pour la tour et je ne comptais pas abandonner maintenant. Ceci n’était qu’un premier pas pour moi. Oui, il y avait encore de nombreux livres à trouver, et je comptais bien tous les avoirs, tous les réunir au même endroit. Ce que le précédent moi n’avait apparemment pas fait. Ou alors, je n’avais pas encore trouvé la bonne cachette. Mais le capitaine posa une question compliqué. J’ouvris la bouche mais aucun son n’en sortie. Oui, qu’est-ce que je souhaitais réellement. Pour eux je n’étais personne. Pour moi, c’était sensé être ma famille. Une famille ayant une position particulière dans la société. Je refermais la bouche. Les choses devenait effectivement compliquées. Je ne comprenais pas ce que ma présence allait changer. Au final, j’avais toujours été là, quelque part, à faire ma vie. Ouvrant à nouveau la bouche je répondis.

- J’veux y aller cap’tain. J’veux voir ma famille. L’reste j’m’en fou, j’veux juste savoir.

Oui, je m’en foutais de la position, des nobles, ou de la population. Ce qui comptait, c’était moi et ma famille. Mon histoire et ce que je pouvais découvrir à mon propos, respirant un bon coup je regardais le capitaine et lâcher d’une voix sûr.

- J’jamais était aussi proche cap’tain. J’ferais pas d’mi tour maint’nant. Pas alors qu’j’peux enfin tout savoir.


Oui, l’important pour moi, c’étaient les connaissances que je pourrais récupérer sur place. Et les rencontres avec ma famille. Une famille qui était bien plus jeune que moi, mais au moins, elle était vivante. Et même si ce n’était pas mes descendant direct, cela restait ma famille. Du moins, de mon point de vue. Il ne restait plus qu'à savoir si ils allaient me considérer de la même façon. Et j’en doutais fortement. Qui accepterait une gamine immortel sortie de nul part? Personne ou presque. Mais je voulais essayer, comme on le dit, qui ne tente rien n’a rien.

Rencontrer la reine. Il était drôle le capitaine. Comme si c’était si facile. Enfin peut-être que pour lui ça l’était. Moi j’en savais rien. Mais il était vrai que c’était le moyen le plus rapide sans pour autant créer de remue-ménage. J’écoutais le plan du capitaine. Simple efficace, ça ne dépendait absolument pas de moi. Du moins pour rentrer dans le palais. La suite se ferait toute seule et j’avais juste à suivre le mouvement. Que la reine puisse détecter les mensonges ne me faisais pas peur. Je ne comptais pas mentir, déjà que de base je ne mentais que très rarement, voir jamais, je n’allais pas me risquer à faire ça devant la royauté. J’avais un minimum de respect pour moi-même. Je rougis lorsque le capitaine posa sa main sur mon épaule en m’appelant princesse. C’était gênant. Rien n’était certain, pour le moment j’étais une aventurière. Et dans tous les cas, je ne comptais pas me complaire dans une position royale. Non, je comptais continuer à chercher ce que je voulais trouver. Les autres livres que j’avais écrits. D’un autre côté, je pourrais ainsi les stocker au palais ce qui était bien arrangeant pour moi. À condition de ne pas oublier à nouveau d’y retourner. Je levais les yeux vers l’homme qui m’aidait au péril de sa carrière.

- Ça m’va cap’tain. J’ai d’quoi m’loger, j’reviens dans une p’tite s’maine à fond. Avec d’quoi être présentable promis.


Oui, je n’allais pas me présenter à la royauté avec mes habits d’aventurière, il ne manquerait plus que ça. Non, j’allais enfin utiliser la robe que l’on m’avait faite auparavant. En espérant qu’elle en soit pas trop abîmée. Au pire je demanderais à des amies de m’aider à la réparer, à faire en sorte que je sois présentable. Lentement, je tournais le dos au livre et à la bague. Oui, pour le moment, c’était au capitaine de les garder, pas à moi. Cela me déchirait le cœur, j’avais envie de lire tout ce que j’avais à lire. Mais c’était mieux ainsi. Prenant la direction de la porte je rajoutais.

- Merci cap’taine.

Une merci sincère, oui, il m’aider énormément et je ne savais même pas ce que j’avais fait pour mériter ça. Sans un mot de plus, sans me retourner, je sortis. Maintenant, il fallait que je prenne une semaine à l’auberge. Oui, une auberge que je connaissais bien. Histoire de pouvoir me laver et me préparer calmement pour le rendez-vous qui m’attendait. Moi qui voulais boire pour fêter la découverte de ce livre, c’était rater. Non, j’allais me tenir afin d’éviter de parler et de dire n’importe quoi. Cette semaine aller être tranquille. Très tranquille.