Finalement la violette ne m'avais pas écouté, c'était prévisible, posant une main sur mon épaule sûrement pour me retenir alors que j'étais sur la dernière marche, elle finit par apercevoir se qui avait paralysé mon mouvement. Sa main, n'était que superflu, je ne comptais absolument pas aller faire un câlin à ses chiens infernaux. Et je crois que mon amante de la nuit passé la bien compris en scrutant la moue inquiète sur mon visage alors que je me tournais vers elle. Dans cette exigüe couloir, face à une situation périlleuse, nous nous étions instinctivement rapprocher, comme si la proximité aurais pus nous sauver d'un quelconque danger. J'étais toujours immobile alors que Yunaëlle me chuchota quelques mots. Je sentais son souffle sur ma nuque, ses lèvres si proche de mon oreille que j'aurais pus sentir son baiser et pourtant en cet instant je n'étais pas excité. Oui, j'avais perdu toute envie, tout désir, tout esprit pervers et tout humour à la vue de ses diverses yeux tranchants le noir.

La peur m'avait paralysé, et sans la fille du ministre je serais certainement resté ainsi un moment, observant bouche bée les créatures avant qu'elles ne me remarquent et ne pense à me dévorer. C'est la voix de la Félice qui m'a sortie de ma léthargie et sa main qui m'a redonner du courage et de la contenance. J'étais peut-être garde mais j'étais loin, très loin de pouvoir prétendre sortir vivant d'une telle pièce, alors mieux valait ne pas mettre en danger le groupe. Je n'avais qu'à me pencher de quelques centimètre pour susurrer à l'oreille de la femme, ces quelques mots pour la première fois signe de prudence.

-On remonte ! Je reviendrais plus tard quand j'aurais un petit so...

Mon ventre déchira le silence environnant avec un gargouillis impressionnant. Je n'avais même pas oser terminer ma phrase, écarquillant les yeux pour les baisser vers mon estomac rebelle. Fatigue et stress ne font pas bon ménage ! Le pire c'est que j'avais même pas faim en plus ! Je levais mon regard écarlate plein de culpabilité vers ma compagne du moment, me mordant la lèvre devant cet arrêt de mort. Déglutissant en silence sans détaché ma main de celle de la demoiselle, je tournais un regard inquiet vers la fin de l'escalier, ce trou béant puant la mort. Les grognements était plus intenses, c'était presque des aboiements accompagner de tremblement ressemblant terriblement à des pas. C'est là que j'ai vu son œil terrifiant apparaître dans l'encadrure de la fin de l'escalier. Plus de temps pour la réflexion, plus de temps pour la discussion, plus de temps pour les adieux !

-Pars !

Une petite tape hasardeuse qui atteint la femme je ne sais trop où. L'adrénaline commençait à envahir mon corps, quand le sac sans fond contenant le matériels donné par la garde pour l'excursion tomba de mes épaules. Je l'ai rattrapé in extremis mais un objet sans échappa, c'était ma lampe magique qui heurta le sol et s'allume et s'éteignit successivement en fonction de rebond avant de rester allumé dans la salle rendant les ombres de ses créatures démoniaques encore plus difformes et terrifiantes. Les yeux grand ouvert, mon corps gouverné par l'adrénaline et un combo d'hormones, je n'ai pas réfléchi alors que je sortais de mon sac une poignée de viande sécher en avançant dans la pièce. J'avançais calmement, sans peur, déposant ici et là la viande alors que je prenais ma meilleur voix pour dire :

-du calme les toutous il y en aura pour tout le monde !

L'important avec les bêtes sauvages c'était de ne pas laisser transparaître la peur. Notre peur réveille la leur qui déclenche leur férocité. Rester calme était donc là meilleur alternative même si c'était une action complément délirante !

Spoiler:

HRP:

La tension était palpable. les Cerberus ne grognait plus, et était étonnement immobile, me fixant comme s'ils attendaient un seul geste de ma part. Moi le saint personnage qui les avaient bénis par la nourriture. La belle Yunaelle ne voyait pas la scène de cet oreille. Oh elle entendait des secret que les corps organiques pouvait dissimulé au fond d'eux-même, elle savait que ma vision n'était qu'une chimère. Alors une fois de plus elle brava mes directives pour se glisser dans mon dos et m'attraper le bras. Avec une détermination sans faille elle me mît le grappin dessus et m'en portant loin de ces bêtes, dans l'antre exiguë qu'étaient les escaliers d'où on venait. En courant elle me murmura quelques mot. Des reproches, une inquiétude en demi teinte. Il est vrai que ma témérité passagère me fit maintenant frissonner lorsque remontant l'escalier je croisais une dernière fois le regard de l'une de ces bêtes pas avant de me faire emporter par la furie mauve.

-Excuse moi... Je... Je.. Rien tu n'es pas blessé ça me va !

Je ne sais pas si elle m'a écouté car ni une ni deux elle a brisé mes tympans en appelant à l'aide le reste du groupe. Ma main avait réagit en retard, et lorsque j'avais plaqué ma main sur sa bouche il n'y avait plus aucun son à dissimuler, plus aucun cris à réprimer. C'était à mon tour de la tirer vers le haut de l'escalier la guidant vers la place jusque là sûr qu'était celle de notre arrivée. Cette à notre arrivée très lugubre avait maintenant un côté réconfortant. Pourtant même ici je ne voulais pas lâcher la main de Félice, de peur qu'elle ne rencontre un nouveau danger, alors q'une étrange nausée me prenait, me faisant bailler aux corneilles. Le pic d'adrénaline était retombé et maintenant je me sentais faible, impuissant, terriblement fatigué. Chancelant un peu, je m'accrochais aux épaules de ma camarade et usant de mes dernières force pour relever mon visage de son cou, je lui adressais une requête de la plus haute importance :

-Je vais y retourner seul... Veux tu bien me servir de coussin en attendant ?

Je n'avais pas eu le temps de parler du fait qu'il serait idiot que l'on mette nos vies en danger pour rien si ces bêtes n'étaient qu'un leurres. Je m'étais déjà endormis, debout contre elle, mais bras entourant sa nuque et ma tête reposant sur son épaule. Évidement, mon âme tumultueuse encore choqué par ma récente rencontre avec ces chiens infernaux choisit une forme plus que logique en se matérialisant hors de mon corps. Trois tête, un immense corps spectrale, mais une carrure imposante. Un énorme Cerberus fixait de nouveau la fille du ministre, lui adressant un clin d'œil assuré :

-Ne me suis pas cette fois... J'ai besoin que tu veilles sur moi ici !

Puis, sous cette magnifique forme spectrale je plongeais à l'étage du dessous pour arpenter la pièce de tout les dangers dans le but de comprendre la présence des Cerberus. Gardaient ils un trésor ? Je voulais tout savoir, pour estimer si le jeu en valait la chandelle, même si pour moi rien ne valait que mon groupe se blesse.

Spoiler:

J'étais redescendu dans la tanière. Évidemment les Cerberus n'étaient pas là pour rien. Je le voyais enfin, cet autel que mes yeux n'avaient point vu lors de mon premier passage. Il était là, posé au fond de la salle. Un structure majestueuse, antique, magique... Et pour le dernier point ce n'était d'autant plus vraie qu'une étrange lueur spectrale s'échappait du sommet de la construction. Curieux, je m'étais posé devant, tentant d'observer la structure et le phénomème sous tous les angles. Cherchant un petit écriteau, une gravure, ou quelque chose qui pourrait me signifier qu'elle bénédiction ou malédiction renfermait cet autel. Gardé comme il était je ne pouvais nier qu'il fut important quelque soit son but.

Je n'avais pas eu le temps de ne serais ce que penser à remonter que déjà je perçus les grognements et une agitation plus présente dans mon environnement. À peine ais relevé la tête de l'objet de mon intérêt pour garder un œil sur les Cerberus que je l'ai vu. Je l'entendais même maintenant, la violette me fonçant droit dessus avec une détermination inébranlable. Fonçant dans la bataille, droit dans la gueule du lo... Cerberus ! J'en reste effaré, la regardant approcher, sans voix. Elle est belle, vaillante, telle un amazone venu combattre le mal sans peur aucune. Elle s'approche de plus en plus, et je le vois, elle me porte sur son dos. C'est bien pour ça que je lui avait dit de m'attendre car je suis un fardeau pour elle. Je le vois, mon corps la ralentie véritablement. Et alors qu'elle m'ordonne de la protéger pour qu'elle arrive jusqu'à moi et cette étrange autel, je la quitte des yeux, intrigué par un grognement féroce et un filet de bave qui se répand au sol.

Les trois chiens infernaux sont à ses trousses, et l'un d'eux est déjà à notre niveau, levant une patte agressive à mon égard, moi qui me suis rapidement interposé entre la Félice et le trio à trois têtes. Mais si jusque là ils avaient comme peur de moi, et préféraient me fuir. Leur instinct de chasseur a indubitablement pris le dessus, trop excité par la fuite de Yunaelle. Ils ne pensaient qu'à la poursuivre pour faire attention à mon corps spectral et sans odeur. Avec leurs nouvelles œillères, cette absence d'odeur me fit défaut et l'une des pattes de l'un des monstres me traversa pour venir frapper de toutes sa puissance le duo réfugié derrière mon corps intangible. Je me mis alors à grogner, une ultime râle avant que ma forme spectrale ne disparaisse.

-Yuunaellllllllleeee !

Un avertissement bien trop tardif. Dans mon hurlement un teinte de crainte et un soupçon de reproche. Mais il était trop tard pour réécrire l'histoire. Mon dos fut assailli par une griffe avant d'être propulsé avec violence vers cet autel que j'ai précédemment étudié. Je l'avais percuté avec une violence inouïe et je me retrouvais bien vite allongé au sol, la respiration saccadé et irrégulière, mes vêtement teintés de pourpres, le corps souffrant atrocement . Je ne savais pas si j'avais touché la vive lumière, j'avais deja du mal à me placer dans l'espace à cause du choc et de la lancinante douleur qui me paralysait. Seule ma main bougeait à la recherche d'une chaleur réconfortante, tâtonnant sur la pierre froide dans l'espoir d'effleurer la douce peau de la violette.

Spoiler:

Une douleur atroce consume , dans le feu de la souffrance, mon dos teinté de rouge. Ma chair déchiré par les longues griffes acérées de la bête me fait terriblement mal et pourtant le choc qui suit mon éveil est tout aussi douloureux. Cette confrontation avec l'autel me laisse des stigmatiques à l'épaule droite. Blessé je peine à bouger mon bras maintenant que je suis affalé au sol. Aveuglé et réveillé de force par une douleur lancinante, je me retrouve à laisser glisser ma m'aide pote au sol, tâtonnant lamentablement malgré la douleur. Je recherchais un contact avec la violette pour me réconforter. J'espérais tellement toucher la main de celle qui m'avait porté ici bas et constater qu'elle n'avait rien. Je voulais juste qu'elle soit saine et sauve. Pourtant mes vaines recherche ne firent qu'accroître mon angoisse jusqu'à ce que la lumière se fit à nouveau dans mes yeux et que mon regard se posa sur... Un étrangère paniqué. Elle avait un côté intriguant, comme si j'arriverai à reconnaître dans sa silhouette une personne, dans ses oreille capillaire une femme.

Borné ou tout simplement bête, ça reste à définir, je passais ma main gauche dans mes cheveux pour me masser une passe sur le crâne. Du sang frais s'écoulait de ma tempe alors que je m'enfouissait étonnement dans mes cheveux. Sans plus me poser de question, épongeant mon sang de ma main, je quittais cette étrange personne du regard pour tenter de voir la violette, en me redressant en position assise avec un effort considérable. Rien... Elle c'était volatilisé... Emportée par cette fichu lumière blanche ? Je fixais un instant l'autel renversé, brisé, avant que mon attention et mes yeux ne soient attirés par la rose qui c'était énervée en un phrase bruyante. Pourtant son affolement fut communicatif et se qui me parut anodin tout à l'heure me paru étonnement compliqué. Je replongeais ma,main dans mes cheveux et le constat fut sans appel. Quelqu'un c'était tape un délire sur ma coiffure. Comment je pouvais avoir les cheveux plus long ? Hell avait des études en coiffure et se serait amusé dans mon sommeil ? Non c'est complètement idiot vu la situation.

Et si cette femme qui se levait face aux tyrans à trois tête n'était autre que celle qui était venue à lui telle un valkyrie. Ce courage, cette témérité agressive et cet élan protecteur... Ces oreilles... La vérité m'était apparu telle un déclic. Il se peut que Yunaëlle soit cette personne dont les oreilles de lapin étaient plus que visible. Un genoux à terre je me levais dans la souffrance dégainant ma lance et la lampe magique. J'étais mal, mais je ne pouvais abandonné maintenant. Me plaçant entre la nouvelle Yuna qui avait finit sa rencontre avec la créature dans un mur et la bestiole je pestais. Je ne voulais pas qu'il l'achève, je ne voulais pas qu'il la blesse. Après un rapide réglage, bloquant la lampe à une lueur maximum, pour éblouir les chiens, je mis ma lance entre les dents, mes bras étant encore trop faible et tétanisé pour combattre. Alors dans cette étrange posture je partis à l'assaut et me retrouve à tenter de trancher l'un des Cerberus  d'un coup coup,sec, mais la précision dans un tel mouvement est moindre. Ainsi j'avais planté la lance lumineuse dans le sol, a côté d'un des chiens démoniaques et reculait un instant  tentant de réfléchir à une idée pour sortir d'ici. Passer entre les jambes du Cerberus peut-être ?

Spoiler:

HRP: